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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


UNIVERSITE L’ARBI BEN M’HIDI OUM EL BOUAGHI

Faculté des Sciences de la Terre et d’architecture


Département d’Architecture

MEMOIRE
Pour l’Obtention du Diplôme de Master en Architecture
Option : Architecture et durabilité architectural
THEME

Le confort acoustique dans les


Etablissements éducatif cas d’étude
Lycée a Ain kercha

Présenté par : DJEDDOUL Ibtissém ET YAHIAOUI Amina.

Sous la direction : Mlle BENZAOUI Amel.

SOUTENUE : 2015
Dédicaces
Ce document est dédié à beaucoup de gens, dans ma tentative de tous me les

rappeler, je peux en citer quelques-uns. Que les autres m’en excusent:

 Mes chers parents

 Mes chères sœurs et Frères

 Ma grande famille

 Mes Amies

 Mes camarades de la promotion et mes

Enseignants.

AMINA
Dédicaces
Ce document est dédié à beaucoup de gens, dans ma tentative de tous me les

rappeler, je peux en citer quelques-uns. Que les autres m’en excusent:

 Mes chers parents

 Mon marie

 Mes chères sœurs et frères

 Ma grande famille

 Mes Amies

 Mes camarades de la promotion et mes

Enseignants.

IBTISSEM
Remercîment

Avant tout, nous remercions DIEU le tout puissant de nous a donné la


force, le courage, et la patience pour mener à terme ce modeste travail.

Aussi un grand remerciement à nos chers Parents.

Nous tiens à exprimer notre profonde reconnaissance et sincères


remerciements à notre encadreur Benzaoui Amel maitre assistante à
l'université de Larbi Ben M’hidi OEB pour son encadrement précieux et son
soutien quotidien qui ont permis de mener à bien ce travail.

Nous tiens aussi à remercier vivement les professeurs à l'université de


Larbi Ben M’hidi OEB pour nous a fait un grand honneur et plaisir en
accepter de présider le jury.

Nous voulons remercie nos collègues, avec lesquels nous avons passé
des moments inoubliables au cours des années théorique et pendant la
réalisation de ce travail, ils ont manifesté leur soutien et ont toujours
encouragé à allons au-devant.

Enfin, nous remercions, également, toute personne qui a participé de


près ou de loin à la réalisation de ce travail.
Liste Des Figures
FIGURE TITRE

Figure 1.1 Les rapports de longueurs

Figure1.2 Les vases de Vitruve

Figure 1.3 Théâtre romain d’orange

Figure 1.3 Le théâtre d’Epidaure en Argolide, édifice IV siècle av.J.C.

Figure 1.4 Mersenne

Figure 1.5 Augustin Fresnel

Figure 1.6 Corti

Figure 1.7 wallace sabine

Figure 1.7 le Boston Symphony Hall fut

Figure1.1 Décomposition d’un son complexe en trois sons purs

Figure 1.2 courbes de « pression acoustique » du son

Figure 1.3 La fréquence sonore

Figure.1.4 Modes de transmission des bruits aériens intérieurs et extérieurs.

Figure 1.5 Absorption, transmission et réflexion de l'onde acoustique

Figure. 1.6 Chemins de propagation du son dans une salle


Figure1.7 Réflexion, absorption et transmission du son

Figure 1.8 La transmission du son

Figure 1.8 réfraction et diffraction.

Figure 1.9 Courbes typiques de α sabine pour les (3 catégories de matériau)

Figure1.10 Durée de Réverbération

Figure2.1a et b Influence de l’absorption

Figure 2.2 Matériaux poreux

Figure 2.3 résonateur de helmholtz

Figure2.4 composition d’une membrane.


Figure2.5 Absorption, transmission et réflexion de l'onde acoustique

Figure2.6 Modes de transmission des bruits aériens intérieur et extérieure


Figure. 2.7 Représentation schématique d'une double paroi

Figure 2.8 Exemples de situations de bâtiments vis-à-vis des nuisances sonores

Figure2.8 Implantation des bâtients par rapport aux espaces extérieurs bruyants.

Figure 2.9 Isolation acoustique des bruits de choc

Figure2.10 Isolation acoustique des bruits d’équipement


Figure 2.11 Traitement des fonds de salle

Figure 2.11 Risque de focalisation lié aux formes concaves.

Figure2.12 Sources de bruit dans les établissements scolaires


.

Les différentes sources de bruits extérieures et intérieures rencontrées


Figure2.12
aux alentours des (dans les) bâtiments scolaire

Figure2.13 Favoriser les premières réflexions

Figure. 2.14 Traitement acoustique du plafond et fond de la salle


a et b

Figure 2.15 Traitement acoustique du plafond d’une cantine scolaire en matériau


absorbant

Figure 2.15 découpage du volume d’une cantine scolaire au moyen de


cloisonnettes afin de réduire les durées de réverbération

Figure2.16 Durée de réverbération maximale et minimale en fonction du volume


du gymnase

Figure 3.1 rouleaux ou panneaux pour les isolations fibreuses.

Figure 3.2 Plaques pour polystyrènes

Figure 3.3 laine de roche, verre

Figure 3.4 Béton cellulaire brique à alvéoles multiples

Figure 3.5 Béton cellulaire


Composition du béton cellulaire
Figure 3.6
fabrication du béton cellulaire
Figure 3.7
les blocs non armés
Figure 3.8
les éléments armés
Figure 3.9
les blocs
Figure 3.10
Les carreaux
Figure 3.11
Figure 3.12 Les linteaux

Figure 3.13 Le mortier colle

Figure3.14 type de vitrage isolant


Tableaux TITRE
Tableau 3.1 dimensions de blocs en béton

Tableau 3.2 les dimensions des carreaux En béton Cellulaire

Tableau. 3.3 Niveau d’isolation en fonction du confort

Tableau3.4 l’indice d’affaiblissement acoustique de simple et double vitrage.


Sommaire

Table des matières.................................................................................................. I

Liste des figures.... ………………………………………………………………………II

Liste des tableaux........................................................ …………………………….VII

CHAPITRE INTRODUCTIF

INTRODUCTION GENERAL.………………………………...……………………….…........1
PROBLEMATIQUE.…………………………………………………………………………....2
HYPOTHESES.……………………………………………………………………………….....4
METHODOLOGIE. .………………………………………………………………………........4

STRUCTURE DU MEMOIRE .…………………………………………………………..……..5

MOTIVATION ET CHOIX DU THEME .…………………………………………………..…5

OBJECTIFS .……………………………………………………………………………...…….5

CHAPITRE I

GENERALITES SUR LE CONFORT ACOUSTIQUE


Introduction ……………………………………………………………………………………..1
1. L’historique de l’acoustique…………………………………………………………………..1
1.1. Antiquité et Moyen âge ……………………………………………..…………………1
1.2. Le XVIIème siècle …………………………………………………………………….4
1.3. Le XIXème siècle ………………………………………………………………….….5
1.4. Le XIXème siècle …………………………………………………….……………….7
1.5. Le XXème siècle ……….…………………………………………………………….9
2. Origine et Composition des sons et du bruit ……………………………………………....10
2.1. Origine du son ……………………………...………………………………………....10
2.2. Définitions des sons et du bruit ....... ………………………………...…………………...10
2.3. Différents type du son et du bruit ………………………………………….…….....10
2.3.1. Les Types du son……………………………………………………………………....10
2.3.2. Les Types du bruit …………………………………………………………….11
3. les caractéristiques énergétiques des ondes sonores……………….……………………....11
3.1. La pression acoustique …………………………………………………………...…..11

3.2. Intensité acoustique…………………………………………………………………...12

3.3. Le niveau sonore ……………………………………………………………………..13

3.4. La fréquence sonore ………………………………………………………………….13

4. Les sources du bruit……………….. ………………………………………………………14


4.1. Les bruits aériens ………………………………………………………………..….…14
4.2. Les bruits solidiens ou bruits d’impacts …………………………………………...….14

4.3. Les bruits d’équipements ……………………………………………………………...15

5. Les modes de propagation des bruits ……………………………………………………….15

5.1. Propagation du son dans un espace libre ……………………………………………..15


5.2. Propagation du son dans un espace clos ……………………………………………16
5.2.1. . Réflexion, absorption et transmission du son……..…………………………………..17
5.2.2. Diffraction et réfraction ………………………………………………………….17

5.2.3. Coefficient d’absorption α …………………………………………………….....18

5.2.4. Durée de Réverbération ……………………………………………………….....19

5.2.5. Indice d'affaiblissement acoustique aux bruits aériens…………………………...20

6. Réglementation algérienne pour le bruit ………………………………………………….21


6.1. Les lois ……………………………………………………………………………….21
6.2. Les arrêtés…………………………………………………………………………….22
6.3. Les décrets exécutifs ………………………………………………………………....23
6.4. Le document technique réglementaire DTR C 3.1.1 ………………………………..23

Conclusion …………………………………………………………………………………....23

CHAPITRE II

L’ACOUSTIQUE DES SALLES

Introduction ………………………………………………………………………………….24

1. La correction acoustique …………………………………………………………………..24


1.1. L’objectif de la correction acoustique ……………………………………………….24

1.2. Principes de la correction acoustique ………………………………………………...24

1.2.1. Absorption ……………………………………………………………………….25

1.2.1.1. Les matériaux absorbants …………………………………………………..25

• Matériaux poreux et fibreux ………………………………………………….26


• Résonateurs …………………………………………………………………...26
• Membranes …………………………………………………………………...27
1.3.2. Diffusion ………………………………………………………………………...28

1.3.3. Volume et géométrie ……………………………………………………………28

2. Isolation acoustique ………………………………………………………………………..29

2.1. Les types d’isolement acoustique …………………………………………………….29

2.1.1. Isolement acoustique brut Db …………………………………………………...29

2.1.2. Isolement acoustique normalisé Dn ……………………………………………..29

2.1.3. Isolement acoustique standardisé DnT ………………………………………….29

2.2. L'onde sonore et la paroi ……………………………………………………………..30


2.3. L’isolation acoustique des locaux contre les bruits aériens …………………………..31

2.3.1. Modes de transmission des bruits aériens ………………………………………31

2.3.2. Influence de la surface de la paroi séparative :( transmissions direct)…………..31

2.3.3. Influence des transmissions latérales ……………………………………………31

2.3.4 Influence des transmissions parasites ……………………………………………31

2.4 Principe de double paroi……………………………………………………………….32

2.5 Qualité de l’enveloppe du bâtiment ..………………………………………………….33

2.5.1 Parois lourdes ………………………………………………………………….…33

2.5.2 Parois légères …………………………………………………………………….34

2.6. Implantation et conception des bâtiments ………………………………..………..34


3. Principes de l'isolation acoustique des bruits solidiens…………………………………….36

3.1. Isolation acoustique des bruits de choc ………………………………………………36

3.2. Isolation acoustique des bruits d’équipement ………………………………………..36

4. traitement acoustique des locaux…………………………………………………………...37

4.1. Petites salles ………………………………………………………………………….37

4.2. Grands salles ………………………………………………………………………….37

5. Le bruit dans les établissements scolaires …………………………………………………39

5.1. Les Sources de bruit …………………………………………………………………39

5.1.1. Extérieures aux bâtiments ……………………………………………………….39


5.1.2. Intérieures aux bâtiments ………………………………………………………..40
5.2. L’acoustique des différents espaces du bâtiment scolaire ……………………………40

5.2.1. Intelligibilité …………………………………………………………………..40


5.2.2. Durée de Réverbération ……………………………………………………….41

6. Spécificités acoustiques des différents espaces du bâtiment scolaire ……………………..41

6.1. Salle de classe………………………………………………………………………...41

6.2. Restaurant…………………………………………………………………………….42

6.3. Gymnase scolaire …………………………………………………………………….43

6.4. Locaux administratifs ………………………………………………………………..44

6.5. Espaces de circulation………………………………………………………………...44

6.6. Amphithéâtre………………………………………………………………………….45

6.7. Bibliothèque…………………………………………………………………………..45

Conclusion …………………………………………………………………………………...46

CHAPITRE III

LE CONFORT ACOUSTIQ UE E T L E S M A T E R I A U X

Introduction…………………………………………………………………………………...48
1. L’objectif d’isolation ………………………………………………………………………48

2. Les principes et les matériaux d’isolation …………………………………………………48

2.1 .Les matériaux d’isolation …………………………………………………………….49

2.2. Les 4 grandes principes d’isolation ………………………………………………….50

• L’isolation intérieure …………………………………………………………………50


• L’isolation extérieure ………………………………………………………………...50
• L’isolation répartie …………………………………………………………………...50
• L’isolation par remplissage…………………………………………………………...50

3. Les critères de choix d’un produit d’isolation …………………………………………….51

3.1. Le choix des isolants …………………………………………………………………51

3.1.1. Les isolants rapportés …………………………………………………………...51

3.1.2. L’isolation répartie ……………………………………………………………...51

4. Le béton cellulaire ………………………………………………………………………...52

4.1. Historique ........................................................................................52

4.2. Présentation ...........................................................................53


4.3. Définition…………………………………………………………………………...53
4.5. Les caractéristiques du béton cellulaire ……………………………………………54
4.6. Les avantages du béton cellulaire …………………………………………………….55
4.7. Les avantages du béton cellulaire ……………………………………………………..55
• Pour l’architecte ……………………………………………………………………….55
• Pour le promoteur ……………………………………………………………………..55
• Pour le client …………………………………………………………………………..55

4.8. Les inconvénients ……………………………………………………………………...56


4 . 9 . Composition ......................................................................................56
4.10. Fabrication……………………………………………………………………………..58
4.11. principale utilisation….………………………………………………………………..58
4.12. L’impact écologique ……………………………………………………………..…58
4.13. Gamme de produit…... ……………………………………………………………..58
4.13. 1.les blocs…………..…... ………………………………………………...…..…58
4.13.2. Les carreaux ……..…... ………………………………………………....…..…59
4.13.3. Les linteaux ……………………………………………………………………59
4.13.4. Le mortier colle ……………………………………………………………..…59
4.13.4.1. Application du mortier colle ………………………………………….…..60
5. Le double vitrage ……………………………………………………………………….…60
5.1. Le double vitrage a isolation acoustique renforcée …………………………………..60
6. Le vitrage isolant ………………………………………………………………………….61
7. isolation phonique des fenêtres …………………………………………………………....62
8. les caractéristiques des vitrages …………………………………………………………...62

9. L’isolation des fenêtres………………………………………………………………….…63

10. les avantages du double vitrage…………………………………………………………..64


11. Le Choix du Double Vitrage …………………………………………………………….66
Conclusion……………………………………………………………………………………68

Partie 2 : évaluation expérimentale

Cas d’étude

I. Présentation générale de l’opération…………………………………………………………69

1. Contexte de l’opération…………………………………………………………………..69

2. Objectif de l’opération……………………………………………………………………69

3. Présentation du projet architectural……………………………………………………....69

3.1. La Population…………………………………………………………………………...69

3.2. Structure par âge et par sexe (typologie)……………………………………………..70

3.3. Population scolarisable ………………………………………………………………71

Introduction ……………………………………………………………………………………72

1. Présentation de la wilaya OUM EL BOUAGHI……………………………………….........72

2. Situation géographique ………………………………………………………………..…….72

3. Démographie ……………………………………………………………………..…………73
4. Etude contextuelle …………………………………………………………...……………...74

4.1. Présentation du thème (éducation) ……………………………………………………..75

4.2. Etude urbaine …………………………………………………………………………..75

Logiciel sphinx

Introduction

1. La mesure du bruit …………………………………………………………………………..86


2. Résultats du questionnaire …………………………………………………………………..86
2.1. Présentation du questionnaire ………………………………………………………….86
2.2. Résultats ………………………………………………………………………………87

3. Bruit et cartographie ………………………………………………………………………..94


Conclusion générale ………………………………………………………………………..…97
CHAPITRE INTRODUCIF
Introduction général

INTRODUCTION GENERAL :
L'oreille est un organe fondamental pour communiquer. L'audition permet une
communication interpersonnelle et assure nos rapports avec les autres. L'oreille est un support
intellectuel, un outil de convivialité et d'épanouissement de soi. Elle a un rôle fondamental
dans notre capacité à nous situer dans le monde environnant (repère spatial et temporel).

La perception du son et du langage est indispensable à notre compréhension. La perte


ou déficience auditive altère la communication avec les autres et devient un inconvénient
social. Il en est de même pour les acouphènes et l'hyperacousie (extrême sensibilité aux
sons) 1.

Le bruit c’est un problème environnementale comme la pollution de l’air ou de l’eau, il


n’en reste pas moins qu’il constitue une nuisance très présente dans la vie quotidienne de
chacun. Le cumul de toutes les sources sonores peut avoir un impact sanitaire non
négligeable. Les effets auditifs par exposition sonore excessive sont connus. le bruit peut
affecter l’individu et entraîner des troubles de formes très diverses : perturbation du sommeil,
désordres ; la fatigue la irritabilité. Les effets délétères du bruit résultent habituellement d’un
processus long et complexe influencé par un grand nombre de facteurs résultant du contexte et
du vécu propre à chacun.

Aujourd’hui, la dimension sonore est déjà au cœur de toutes les problématiques


urbaines : la circulation, les constructions, les espaces publics, les activités commerciales ou
culturelles, avec des enjeux importants en matière de santé, de qualité de vie et de mieux vivre
ensemble. 2

La perception du son est d'une importance majeure dans notre vie quotidienne.
Communiquer à travers la parole, écouter de la musique, se réjouir de la nature dans un parc
calme, sont des exemples qui montrent combien les sons sont essentiels à notre bien-être. Le
bruit par contre peut avoir de sérieuses incidences sur la qualité de vie des personnes
directement concernées.

1
http://www.nosoreilles-onytient.org/l-oreille.php.L’oreille et le principe de l’audition.
2
http://www.bruit.fr.Septièmes Assises nationales de la qualité de l'environnement sonore.

1
Introduction général

Le terme «bruit dans l'environnement» est utilisé pour désigner le bruit en provenance
de toutes les sources de bruit, à l'exception du bruit sur le lieu de travail. Les sources
principales du bruit dans l'environnement sont le trafic aérien, le trafic routier et le trafic
ferroviaire, les industries, les travaux de construction et le voisinage. Depuis 1980,
l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) s’est montrée particulièrement préoccupée des
problèmes liés au bruit dans l'environnement puisque, contrairement à beaucoup d'autres
nuisances environnementales, le bruit dans l'environnement a continué à se développer et
génère un nombre croissant de plaintes de la part des populations affectées.
En Europe, le problème du bruit dans l'environnement est important : d'après l'Organisation
Mondiale de la Santé, 40% de la population sont exposés au bruit du trafic routier à des
niveaux de pression acoustique considérés comme gênantes (excédants 55 dB(A) 3)
Les agressions par le bruit dans la vie quotidienne des jeunes scolaires sont
nombreuses et variées. Elles sont dues soit à des causes externes (implantation des
écoles à proximité de sources de bruit importantes tels qu’aéroports, axes routiers,
grands carrefours), soit à des causes internes liées à la vie scolaire ou aux
conditions matérielles d’accueil des élèves 4.

En effet, l’aménagement des locaux contribue aussi à accroître l’exposition aux


nuisances sonores des élèves et des enseignants. Des salles trop hautes et de longs
couloirs où le son se réverbère fortement sont des situations fréquentes. Les
matériaux de construction utilisés sont souvent peu en rapport avec les règles de
protection phonique, Ces conditions, qui génèrent un niveau sonore élevé à l’école,
peuvent entraîner un retard dans l’acquisition du langage écrit et parlé, ainsi que
des conséquences sur le comportement social des élèves.

3
http://www.environnement.public.lu. Introduction à la problématique du bruit dans l'environnement
3
Bien concevoir l’acoustique deslocaux accueillant lesenfants pour préserver leur santé.pdf

2
Introduction général

PROBLEMATIQUE :
L’acoustique dans les établissements d’enseignement est un phénomène très
spécifique qui a été largement ignorée au cours des nouvelles constructions ne prennent pas
en compte les principes acoustiques qui favorisent une intelligibilité optimisée et un
isolement par rapport aux bruits de l’environnement extérieur. Ceux qui ont le plus souffert
de cette situation, sont les, les élèves et les enseignants.
A couse des bruit et l’inconfort dans les locaux scolaires les jeunes scolaires, souffre a des
manifestations d’agressivité, d’instabilité, d’agitations psychomotrices provoquées
par une fatigue excessive due au bruit.
Compte tenu des enjeux de santé publique liés aux bruits, la lutte contre le bruit
dans les bâtiments accueillant des élèves fait partie des priorités du Plan National
d’Action Contre le Bruit 5.
Les problèmes de bruits dans les établissements scolaires à OEB n’ont jamais été aussi
importants. Ils proviennent a l’exigence de la construction des lycées pour répondre à un
besoin urgent en infrastructures scolaires sans tenir compte des exigences de confort
acoustique. L’utilisation des matériaux non isolants et non durables qui réfléchissent le son
et rendent les salles très bruyantes sans tenir compte des contraintes sonores de
l'environnement extérieure et intérieure
La question clé qu’on s’est posé au départ :
• Pour quoi les normes acoustique ne pas toujours respecté dans les établissements
scolaire notamment les salles de classe ?

Et les questions adjacentes sont :

• Quelle sont les éléments clé pour une meilleure compréhension de l’acoustique
architectural ?

• Comment les bruits affectent ils sur les élèves ?

• La réglementation algérienne en matière d’acoustique est elle appliqué ?

5
Bien concevoir l’acoustique deslocaux accueillant lesenfants pour préserver leur santé PDF

3
Introduction général

• Existe-t-il des matériaux de construction dans le marché algérien qui peuvent offrir un
meilleur confort acoustique ?

HYPOTHESES :
Hypothèse 01 : Il y a une méconnaissance énorme par les architectes exerçant en libéral
pour la réglementation algérienne en matière d’acoustique.

Hypothèse 02 dans le marché Algérien, Il existe des matériaux de construction


insolents, écologique et durable mais qui ne sont pas assez connus par les professionnels.

METHODOLOGIE :
La méthodologie est basée tout d'abord sur un travail documentaire s’appuie sur les
(livres ; PDF ; mémoire ……mais aussi les cours qu’on a eu sur l’acoustique et qui nous ont
beaucoup aider pour la compréhension des phénomènes liés a l’acoustique) et un travail
pratique sur un lycée réalisé et achevé a la commune de AIN KERCHA (questionnaires et
mesures par un sonomètre). La documentation concernant le projet cas d’étude est issue des
bureaux d’études, et des administrations avec lesquelles on a pris contact.
Le travail de la deuxième partie s’appuie sur deux volets :
 Évaluation sous forme de questionnaires, destinés aux élèves et enseignants,
pour évaluer la gêne due au bruit et l’impact des nuisances sonores sur l’éducation
 Évaluation expérimentale par les mesures par un sonomètre du bruit à l’intérieur et
l’extérieur des salles de cours, et évaluer la performance acoustique et l’impact du bruit
extérieur sur le confort sonore intérieur des classes. Les résultats sont traité avec le
sphinx c’est un Logiciel de traitement d’enquêtes et d’analyse de données

La cartographie de bruit est ensuite réalisée a l’aide des niveaux de bruit équivalent
mesure ou calcule La carte du bruit est créée a l’aide du logiciel MapInfo mais Par manque
de temps la partie deuxième est annulé.

STRUCTURE DU MEMOIRE :

Nous avons structuré ce mémoire de mastère comme suit :


le mémoire comporte deux partie, la première se base sur une recherche bibliographique
sur l es gén éralit é d e co n fort acous ti que architecturale, le bruit e t les indices de
performance acoustique du bâtiment et les réglementation algérienne de bruit.et les
stratégies du confort acoustique, l’isolation sonore du bâtiment et la correction acoustique.

4
Introduction général

Le 2eme chapitre aborde l’acoustique des salles et les spécificités acoustiques des différents
espaces du bâtiment scolaire et les réglementations du confort sonore dans les
établissements scolaires.
Dans le 3eme chapitre en effet l’étude des matériaux isolants en aborde le béton cellulaire
et le double vitrage.
Le 4eme chapitre en effet l’étude pratique, nous avons présenté l’établissement scolaire
(salles de classe) ainsi que la méthodologie d’évaluation du confort sonore, dans un premier
partie ‘Matériels « sonomètre » Dans la 2éme partie « le questionnaire »
Les résultats du questionnaire, distribué aux élèves et enseignants, ont permis de mieux
comprendre et de localiser les gênes et les nuisances sonores au sein des locaux scolaires et
prendre en considération les résultats pour faire une conception architecturale confortable et
durable .

MOTIVATION ET CHOIX DU THEME :


En tant qu’étudiants en souffre du bruit durant les séances de cours et surtout pendant
les séances du TD au sein de notre université, donc on s’est toujours posé des questions sur le
phénomène acoustique, par ce travail de mémoire on a donc choisi de mieux comprendre
l’acoustique des salles, et le choix du lycée comme cas d’étude est un choix qui a relation
avec, d’un coté la disponibilité de la documentation et d’un autre du rapprochement de la
fonction de l’équipement.

OBJECTIFS :
• Mieux comprendre les éléments liés a l’acoustique.
• Mieux comprendre l’acoustique des salles.
• Identifier les perceptions des utilisateurs et des professionnels vis-à-vis a
l’acoustique des salles de classes.

5
CHAPITRE I
Généralité sur le confort acoustique
Chapitre I Généralité sur le confort acoustique

Introduction :
L’acoustique architecturale doit Favoriser l’écoute ou, inversement, à apporter une
protection contre le bruit quand celui-ci est une cause de gêne. Dans tout les cas, il est
nécessaire de comprendre comment le son se propage dans l’espace afin d’en maitriser le
cheminement et la réception. La propagation du son est l’objet de recherches depuis fort
longtemps.

1. L’historique de l’acoustique :
1.1. Antiquité et Moyen âge :
Homère au VIIIème siècle avant notre ère distingue déjà les composantes
fondamentales du son : l'intensité, la hauteur et le timbre et présente le son comme « une
réalité », qui se déplace dans l'espace, et comme une force capable de frapper les oreilles,
voire de déplacer des objets. Il a déjà conscience des liens entre les phénomènes de son,
d'écho et de résonance.
Pythagore qui est le premier à associer mathématiques et musique, et ses disciples
réalisent les premières expériences sur des cordes vibrantes, et ils remarquent qu'il existe un
lien entre la longueur de la corde, sa tension et la note qu'elle produit.
Les Pythagoriciens avaient remarqué que les vibrations produites par plusieurs cordes
produisaient des accords harmonieux quand les rapports des longueurs des cordes pouvaient
s'exprimer par des fractions simples.
Les rapports de longueurs simples (1/2, 2/3, 3/4 etc. ...) déterminent des intervalles musicaux
remarquables (octave, quinte, quarte etc. ...) qui avaient frappé les observateurs de l‘Antiquité.
(Figure 1.1) 1

Figure 1.1.Les rapports de longueurs


Source : PDF brève histoire de l’acoustique

1
PDF brève histoire de l’acoustique
1
Chapitre I Généralité sur le confort acoustique

Les ancien, tout en n’ayant que des notions vagues sur la nature du son (mouvement
d’air, courant d’atomes, émission de particules ou de membranes subtiles reproduisant le
simulacre des choses, historique sur la lumière en optique avaient une connaissance très
nette du temps nécessaire à la propagation ainsi que de son affaiblissement au cours de cette
propagation dans l’espace.
Aristote (384 av. J.-C., 322 av J.-C.) s’intéressa au phénomène de l’écho, pensant à juste
titre qu’il était dû à une réflexion des sons par les obstacles.
Les anciens avaient également découvert que le son est dû aux chocs et aux
mouvements vibratoires en résultant, mais leurs recherches témoignaient plus d'un point de
vue musical que d'une étude sur la nature du son.
Platon définit le son comme « un coup donné par l’air à travers les oreilles au cerveau
et au sang et arrivant jusqu’à l’âme. Le mouvement qui s’ensuit, lequel commence à la tête et
se termine dans la région du foie, est l’ouïe » (en Mésopotamie et en Grèce, le « foie »
désigne le siège de l’âme et de la vie). « Ce mouvement est-il rapide, le son est aigu ; s’il est
plus lent, le son est plus grave ; s’il est uniforme, le son est égal et doux ; il est rude dans le
cas contraire ; il est fort, lorsque le mouvement est grand, et faible s’il est petit ».
Chrysippe de Soli (un philosophe stoïcien né en 281 et mort en 205 av. J.-C.) découvrit
des analogies entre les sons et les ondes à la surface de l'eau. Il définit la notion d'onde
comme étant la « propagation d'une déformation dans un médium ».
Marcus Vitruvius Polo, dit Vitruve, au Ier siècle après Jésus-Christ, et Averroès au
Moyen âge, à la suite d’Aristote, donnaient ; déjà l’image des ronds dans l’eau, qui se
propagent lentement et diminuent d’amplitude, puis sont renvoyés par un obstacle dans une
autre direction. (Figure1.2)

Figure1.2.Les vases de Vitruve


Source : PDF brève histoire de l’acoustique

2
Chapitre I Généralité sur le confort acoustique

2
Sénèque autre philosophe stoïcien, enseignait déjà que c’est l’élasticité de l’air qui permet
aux sons de se produire et de se propager.
Les Grecs et les Romains savaient visiblement que le son était du à des vibrations
longitudinales dans l'air ; Un autre point important inauguré par les grecs est celui de
l'acoustique architecturale. Les architectes antiques avaient déjà compris quelques
phénomènes sur l'intelligibilité des paroles (dans les théâtres ; amphithéâtres) et à la
réverbération du son (dans les odéons, c'est à dire les salles de représentations musicales).

Figure 1.3. Théâtre romain d’orange Figure 1.3. Le théâtre d’Epidaure en


Argolide, édifice IV siècle av.J.C.
Source : PDF brève histoire de l’acoustique
Se fondant sur l’expérience, ils établirent plusieurs principes acoustiques élémentaires
comme l’édification de parois de protection contre les bruits extérieurs, la construction de
murs derrière la scène, afin de favoriser la réflexion des sons proférés par les acteurs, ou
encore la disposition des gradins en forme d’hémicycle.
On a retrouvé des documents notamment écrits par Vitruve sur le sujet.
Les vases de Vitruve (Marcus Vitruvius Polio, dit Vitruve, est un architecte romain qui vécut
au Ier siècle av. J.-C.) représentent un autre héritage marquant de l’époque antique. Ils étaient
utilisés dans les théâtres pour interférer passivement avec les phénomènes acoustiques du
lieu. Ces cavités jouaient donc un rôle de filtre acoustique atténuant certaines fréquences pour
en amplifier d’autres. Les dimensions auxquelles ces vases étaient généralement conçus font
imaginer qu’ils, servaient à faire résonner les ondes de fréquences proches de celles de la
voix.

2
La nature de son pdf
3
Chapitre I Généralité sur le confort acoustique

1.2. Le XVIIème siècle :


C'est également au XVIème et XVIIème siècles que s'élaborèrent les théories sur la
propagation du son.
Les premières expériences concernant la propagation du son furent réalisées par :
Athanasius Kircher (1602 -1680) et rapportées en 1650 dans son ouvrage « Musurgia
Universalis ». Il y décrit, en outre, l'expérience dans laquelle il fait le vide (ou croit le faire)
dans un tube avec une cloche à son sommet ; pensant qu'il y avait obtenu le vide et entendant
la cloche, il conclut faussement que le son pouvait se transmettre sans aucun milieu pour le
propager.
Otto Von Guericke, maire de Magdebourg, met en évidence publiquement en 1654 la
valeur énorme de la pression atmosphérique, et l’existence du vide mais semble confirmer,
lors de nouvelles expériences, la propagation du son dans le vide annoncée par Kircher.
L’expérience de Kircher fut renouvelée alors avec plus de succès par Robert Boyle
(1627 -1691) en 1660 qui démontra qu’un milieu est nécessaire à la propagation du son : le
son ne se propage pas dans le vide. Le problème de ses prédécesseurs était double : ils ne
disposaient pas d’une pompe à vide suffisamment efficace ni d’un support de source
suffisamment isolé.
La question suivante est alors de savoir à quelle vitesse se propage le son ?
Mersenne (avec son ami Gassendi) utilise le premier un canon comme source de signal
sonore et lumineux pour déterminer la vitesse du son en 1640.

Figure 1.4. Mersenne


Source : PDF brève histoire de l’acoustique
Gassendi, par la même méthode, montre que la vitesse du son est indépendante de la

4
Chapitre I Généralité sur le confort acoustique

distance et de la puissance de la source mais la vitesse de 450 m/s qu’il mesure est trop
grande.
Les Italiens Borelli (1608-1679) et Viviani (1622-1703) obtinrent des résultats plus
précis pour l a vitesse du son.
Les résultats trouvés allaient de 450 m/s à 332 m/s qui fut le plus précis (1738).
La variation de la vitesse du son en fonction des principaux paramètres atmosphériques fut
également dégagée lors de ces expériences.

Marin Mersenne (1588-1648), philosophe et religieux français publie, après quelques


essais, deux gros volumes intitulés De l'harmonie universelle (1636), où il traite de toutes les
questions physiques et mathématiques intéressant les instruments et la voix, Il quantifie
l'expérience de Pythagore.
1.3. Le XVIIIème siècle :

Joseph Sauveur (1653-1716) crée le terme d'« acoustique » pour désigner la science de
l'étude des sons.

« Par défaut des organes de la voix qui ne commencèrent à se débarrasser qu’en


Ce temps-là, mais lentement et par degrés, mais n’ont jamais été bien libres… ce
3
qui l’obligea à penser davantage »
(Fontenelle, Eloge de Mr Sauveur, 1716).
Malgré ses infirmités, Sauveur devint professeur de mathématiques au Collège de
France en 1686 et fut élu à l'Académie des Sciences en 1696 Sauveur est l’un des premiers
avec Wallis (1616-1703) a avoir observé qu'une corde vibrante peut vibrer en plusieurs
parties, certains points ne bougeant pas, il les appelle les nœuds, tandis que le milieu des
segments ainsi déterminés ont une amplitude maximale et sont appelés ventres (phénomène
d’onde stationnaire).
L'explication du point de vue dynamique de ces observations fut donnée par Daniel
Bernoulli (1700 - 1782) dans un célèbre mémoire publié par l'Académie de Berlin en 1755 ; le
fait que plusieurs vibrations simples correspondant chacune à un harmonique, puissent
contribuer simultanément à la vibration complexe résultante est appelé principe de
superposition ou principe de coexistence des petites oscillations.
L'aboutissement mathématique de ces observations se fera en 1822 avec Joseph Fourier (1768

3
PDF brève histoire de l’acoustique
5
Chapitre I Généralité sur le confort acoustique

-1831) et le célèbre théorème portant son nom.


Sauveur connaissait aussi le phénomène de battements, il utilisa ce phénomène pour
calculer la fréquence.
Isaac Newton (1642 - 1727) produit une théorie mathématique de la transmission du
son.
Dans le deuxième livre de ses « Principia », il compare la propagation du son aux pulsations
que transmet un corps vibrant au milieu adjacent qui l'entoure, ce dernier au suivant et ainsi
de suite... Ici, Newton se permet des affirmations arbitraires. …
En 1716, le savant français Philippe de la Hire formule l'idée que le son est produit par
le tremblement des molécules d'air dans l'entourage de la corde vibrante, tandis que Newton
estime que le son est produit directement par la corde vibrante.
En 1791, le Français Etienne Pérolle démontre que les sons se conduisent plus loin dans
L’eau que dans l'air.

En 1711, le luthiste anglais John Shore (1662-1752) invente le diapason accordé à 440
Hz, ce sera l'outil d'une normalisation des fréquences.
Jean le Rond d'Alembert (1717-1783), Leonhard Euler (1707- 1783) et Joseph Louis
Lagrnge (1736-1813) établissent le formalisme définitif de la théorie de la propagation des
ondes, grâce à la découverte de la notion mathématique de dérivée partielle par d’Alembert.
Première détermination expérimentale précise en 1738 par César François Cassini de la
vitesse du son, à l'aide de coups de canon tirés la nuit (pour voir les flammes sortant de la
bouche de l'arme) entre l'Observatoire de Paris, Montmartre, Fontenay-aux-Roses et
Montlhéry ; on estime la vitesse du son à 333 m/s pour une température de l'air de 0 °C.
Un chimiste et minéralogiste, Jean Henry Hassenfratz présente le premier à l’Institut
des Sciences le 11 thermidor An II (29 juillet 1794) une mesure de la vitesse du son dans les
roches, et montre que la vitesse du son dans les solides, beaucoup plus grande que dans l’air,
varie avec la densité du matériau et que l’intensité transmise dépend de la compacité et des
défauts de celui-ci. Inversement, la mesure de la célérité du son fournit une méthode
d’investigation des roches.
Le physicien allemand Ernst Florens Friedrich Chladni (1756-1827) étudie à partir de
1787 les motifs des ondes stationnaires provoquées par les vibrations de plaques solides sur
lesquelles il à déposé une fine couche de sable (motifs de Chladni). Il publie un « Traité de
l’acoustique » en 1802.
A la suite de la publication de l'ouvrage « Die Akustic » de Chladni en 1802, Napoléon offrit
6
Chapitre I Généralité sur le confort acoustique

par l'intermédiaire de l'Institut de France un prix de 3000 F or à celui qui élaborerait une
théorie mathématique de la vibration des plaques.
1.4. Le XIXème siècle :
En 1822, François Arago et Riche de Prony réalisent de nouvelles expériences plus
rigoureuses pour mesurer la vitesse du son dans l’air, sur ordre du Bureau des longitudes.
Les résultats donnent la valeur de 340,88 m/s à une température de 15,9 °C. Après correction,
la vitesse du son à 0 °C est de 330,9 m/s.
En 1827, le mathématicien français Charles Sturm et le physicien suisse Jean-Daniel
Colladon procèdent à une mesure directe de la vitesse du son dans l'eau, par une expérience
menée sur le lac de Genève, inspirée de la méthode du canon de Mersenne.
Poisson (1781- 1840), Clebsch (1833-1872) s'attaquent quant à eux aux équations
décrivant la vibration des membranes.
Poisson étudia également la transmission du son d'un milieu à un autre.
Augustin Fresnel (1788-1827) étudie les aspects mathématiques des phénf+omènes
d'interférences des ondes sonores et lumineuses.

Figure 1.5. Augustin Fresnel


Source : PDF brève histoire de l’acoustique
En 1842, la modification de la longueur d'onde d'un mouvement vibratoire par le
déplacement de la source ou de l'auditeur est mise en évidence par le savant autrichien
Christian Doppler.
Vers 1843, Georg Simon Ohm, (1789-1854) étudie la capacité de l'oreille humaine à
discerner les fréquences (fondamentale et harmoniques) composant les sons complexes. Il en
déduit que l'impression auditive est indépendante de la relation de phase entre les
harmoniques. L'oreille peut donc percevoir les différentes fréquences constitutives d'un son.
En 1851, Corti étudie la structure de l'oreille interne, et son fonctionnement.

7
Chapitre I Généralité sur le confort acoustique

Figure 1.6. Corti


Source : PDF brève histoire de l’acoustique
En 1860, Gustave Theodore Fechner publie l’ouvrage fondateur « Eléments of
psychophysiques » de psychophysique, cette « science exacte des relations fonctionnelles ou
relations de dépendance entre le corps et l’esprit », dans lequel il développe les bases de la
mesure des sensations, en particulier des sensations auditives.
En 1866, August Kundt (1839-1894) étudie les résonances des sons dans les tuyaux et
met en évidence les ondes stationnaires sonores dans un tube rempli d'air (tube de Kundt).
Karl Rudolph Koenig (1832-1901), physicien français d’origine allemande, développe
une palette complète d'instruments scientifiques permettant de détecter et de produire des
sources sonores. Il publie notamment un Catalogue des appareils d'acoustique (1859), et
quelques expériences d'acoustique (1882).
1.5. Le XXème siècle :
L’analyse physique et mathématique de l’acoustique architecturale ne prit réellement
forme qu’au début du XXe siècle, grâce aux travaux de l’Américain Wallace Sabine. 4

Figure 1.7 wallace sabine


Source : PDF brève histoire de l’acoustique
En 1901, le Boston Symphony Hall fut ainsi le premier établissement à bénéficier

4
PDF acoustique architecturale : approche historique, phénomène physique et traitement du son
8
Chapitre I Généralité sur le confort acoustique

d’une étude théorique de la réverbération avant sa construction.

Figure 1.7. Le Boston Symphony Hall fut


Source : PDF brève histoire de l’acoustique
En 1918, Langevin utilise des ultrasons pour mesurer la profondeur des océans et
détecter les icebergs, il invente le sonar.
En 1940, Harvey Fletcher (Bell Téléphone L’abs) jette les bases de la Psycho
acoustique moderne (il démontre l'effet de masque d'un son fort sur un son plus faible de
fréquence voisine). 5

5
PDF acoustique architecturale : approche historique, phénomène physique et traitement du son
9
Chapitre I Généralité sur le confort acoustique

2. Origine et Composition des sons et du bruit :


2.1. Origine du son :
Le son s’est la sensation auditive engendrée par une onde acoustique qui se propage dans un
milieu. L’onde acoustique résulte d’une vibration de l’air due à une suite de pression et de
dépression. Tout son résulte de la vibration d’un corps. Dans l’air, la vibration des molécules
se transmet de proche en proche depuis la source jusqu’à l’organe de réception qui peut être
un appareil de mesure ou l’oreille humaine. Le son est caractérisé par son niveau et sa
fréquence.
2.2. Définitions des sons et du bruit :
• Le son :
Le son est une sensation auditive créée par la vibration des particules de l’air qui
communiquent leur vibration à l’oreille, c’est une transmission aérienne. Le son ne se
propage pas dans le vide. Il peut par contre se propager dans les liquides ou les solides
à des vitesses supérieures à la vitesse du son dans l’air .
• Le bruit :
Le bruit est un ou plusieurs sons désagréables à l’oreille. La notion de bruit dépend donc
de celui qui la perçoit. C’est une notion subjective.
2.3. Différents type du son et du bruit :
2.3.1. Les Types du son :
1. Le son pur : c’est le son émis sur une seule fréquence par un diapason, la variation
du niveau physique de ce son avec le temps est de forme sinusoïdale.
2. Le son complexe : c’est les son émis sur beaucoup de fréquences a la fois, donc pour
le présenter un couple de grandeurs n’est plus suffisant, dans ce cas on doit recourir a la
notion « spectre sonore ».
Le spectre sonore d’un son complexe est la courbe qui présenter la relation soit entre
l’intensité acoustique I et la fréquence f, soit entre le niveau physique L et la fréquence
f ou bien entre la pression acoustique P et fréquence f de ce son. (figure2.1) 6

6
Éléments d’acoustique et nuisances sonores pdf.
10
Chapitre I Généralité sur le confort acoustique

figure2.1 Décomposition d’un son complexe en trois sons purs

Source : buis van tran – 1996


2.3.2. Les Types du bruit :
1. Bruit rose : c’est un son complexe dont le rapport I/f (I : intensité acoustique, f : la
fréquence).
2. Bruit blanc : c’est un son complexe dont l’intensité acoustique est constante pour toute
fréquence. 7
3. les caractéristiques énergétiques des ondes sonores:

Pour traduire mathématiquement le fait qu’un son est plus ou moins fort, différentes
grandeurs comme la puissance, la pression, l’intensité ou le niveau sonore sont
utilisées. Bien qu’il existe des relations entre ces grandeurs, chacune d’elle représente
une notion différente.

3.1. La pression acoustique :

la pression P correspondant à la force (en newtons) exercée par l’onde sonore sur une surface
(en m²).on la mesure en pascal (Pa). P= F/S

Le seuil d’audition correspondant au son plus le plus faible que l’oreille humaine
puisse percevoir la pression acoustique correspondante, appelée pression au seuil ou
pression de référence vaut :

7
Audit bruit pdf
11
Chapitre I Généralité sur le confort acoustique

Pref=2.10-5 Pa (à 1000 Hz)

La pression maximum que l’oreille supporter est le seuil de douleur, il est de l’ordre de
20 Pa. (figure2.2)

Figure 2.2.courbes de « pression acoustique » du son


Source : Fletcher et musons – 1933
3.2. Intensité acoustique :
L’intensité I est définie comme l’énergie p (en joules) traversant une surface (en m²)
pendant un temps (en secondes) :

Pour une source ponctuelle omnidirectionnelle, la surface d’onde est une sphère de
rayon d (d : distance entre la source et le point de mesure M)

8
L’intensité au seuil d’audition est Iref =10-12 W/m²

8 er
Cour 1 année master module équipement monsieur ABADA
12
Chapitre I Généralité sur le confort acoustique

L’intensité et pression ne sont pas des grandeurs totalement indépendantes .plus l’intensité est
forte plus la pression est forte. Mais lorsque plusieurs sources acoustiques émettent
simultanément les intensités s’ajoutent a l’inverse des pressions.

3.3. Le niveau sonore :

Le niveau sonore ou niveau de pression acoustique (Lp) caractérise l’amplitude du son. Le


niveau sonore s’exprime en Pascal (Pa). L’échelle de perception de l’oreille humaine étant
très vaste, on utilise dans la pratique une échelle logarithmique pour caractériser l’amplitude
sonore. Cette échelle réduite s’exprime en décibel (dB).Le niveau sonore permet de définir la
puissance d’un son.

3.4. La fréquence sonore :

Au sein de l’onde sonore la pression fluctue un certain nombre de fois autour de la pression
atmosphérique. Le nombre de fluctuations par seconde défini la fréquence de son en
hertz(HZ) La période T est le temps entre 2 fluctuation en seconde Plus la période T est
longue, plus la fréquence est basse: on obtient un son.

T= 1/f (s) ou bien f= 1/T (Hz)

Figure 2.3. La fréquence sonore


Source : Fletcher et musons – 1933
On distingue trois types de fréquences :
• les fréquences graves (de 20 à 400 Hz),

13
Chapitre I Généralité sur le confort acoustique

• les fréquences médium (de 400 à 1 600 Hz),


• les fréquences aiguës (de 1 600 à 20 000 Hz)

4. Les sources du bruit :


Déterminer la (ou les) source(s) de bruit, comprendre son (ou leurs) mode(s) de propagation
constituent les premiers éléments à identifier avant de concevoir ou d’amélioré l’isolation
acoustique d’un bâtiment(ou la correction acoustique d’un locale).
Les sources du bruit : On distingue trois sources de bruits dans le domaine de l’acoustique du
bâtiment :

4.1. Les bruits aériens :


se transmettent par les parois séparatives horizontales ou verticales ( mur , plancher ,
plafond , ou cloison ) par transmission directe . Ils passent également par les autres parois
par transmissions indirectes ou latérales. Les points singuliers sont également source de
transmission. généralement partout ou l’étanchéité a l’air fait default par exemple au
niveau des boites d’encastrement électriques , des fissures dans les murs , des joints des
menuiseries …..Etc. Ce sont les transmissions parasites
Les bruits aériens se propagent via l’air ambiant. On distingue deux catégories de bruits
aériens :
Les bruits aériens intérieurs : anciennement nommés bruits roses (bruit de conversation…)
Les bruits aériens extérieurs : anciennement nommés bruit routiers (bruit du trafic
ferroviaire) 9
4.2. Les bruits solidiens ou bruits d’impacts :

Les bruits solidiens se transmettent par la mise en vibration des parois et structures. Ils
peuvent aussi être nommés bruits de chocs ou bruits d’impacts. Ils concernent les bruits de
pas, de chute d’objet…
Ils sont provoqués par des chocs sur les parois horizontales ou verticales les plus classiques
sont les bruits de pas sur le sol la transmission directe par le plancher est alors importante
selon la nature des parois la vibration du sol peut également transmettre les ondes sonores
dans toute la structure du bâtiment les bruit d’impact posent des problèmes plus importants et

9
Le confort acoustique Certu - Juillet 2002 pdf

14
Chapitre I Généralité sur le confort acoustique

complexes que les bruits aériens .leur propagation s’effectue dans toutes les directions par les
éléments de la construction(gros œuvre, tuyauteries, poutres métalliques……) même dans un
bâtiment étendu, un bruit d’impact peut se transmettre distinctement d’une extrémité a l’autre
la masse des parois joue un rôle minime dans l’isolement de ce type de bruits.

4.3. Les bruits d’équipements :

Les bruits d’équipements peuvent se transmettre à la fois via l’air ambiant et via une mise en
vibrations (des parois, de l’équipement…).

Les bruits d’équipements concernent les ascenseurs, les conduits de ventilations, les réseaux
hydrauliques.
Ce type de bruit ne concerne pas les immeubles collectifs. Outre les installations importantes
comme les ascenseurs ou la ventilation centralisée, les bruits d’équipements peuvent aussi
concerner des installations individuelles par exemple les baignoires. (fig2.4)

Figure.2.4. Modes de transmission des bruits aériens intérieurs et extérieurs.

Source : Certu - Juillet 2002

5. Les modes de propagation des bruits :

La propagation des bruits se fait principalement selon 2 modes de propagation suivant :

5.1. Propagation du son dans un espace libre :


On distingue deux types de sources sonores selon la propagation du son : Les sources sonores
dites ponctuelles comme une éolienne, un avion ou un clocher, et les sources sonores linéaires
comme le trafic routier. (Figure2.5)

15
Chapitre I Généralité sur le confort acoustique

1-Cas d’une source sonore ponctuelle (usine, discothèque,…)

En champs libre, dans un espace ouvert le niveau sonore décroît de 6 db chaque fois que la
distance par rapport à la source est doublée. Note : dans des locaux fermés, cette valeur n’est
atteinte que si les locaux sont exempts de réflexions.

2-Cas d’une source linéaire (infrastructures routières et ferroviaires)

En l’absence de masque, le niveau sonore décroît de 3 db chaque fois que la distance par
rapport à la source est doublée 10.

Figure 2.5 : Les sources sonores


Source : introduction a l’acoustique du bâtiment 2012
5.2. Propagation du son dans un espace clos :
Dans un espace acoustiquement fermé, la propagation du bruit se fait en champ diffus.
Dans ce cas-ci, le son rencontre des obstacles et se réfléchit partiellement ou totalement
et est absorbé partiellement ou totalement par ceux-ci. Le niveau sonore d’un bruit dans
un champ diffus dépend alors essentiellement de la puissance de la source et du
coefficient d’absorption du milieu. Il ne dépend plus de la distance à la source. En effet,
dans un champ diffus les réflexions très nombreuses font que le niveau sonore est
pratiquement le même en tous points.

10
Introduction a l’acoustique du bâtiment 2012 saint gobain PDF
16
Chapitre I Généralité sur le confort acoustique

Figure. 2.6 Chemins de propagation du son dans une salle


Source : LOIC HAMAYON 2013
5.2.1. Réflexion, absorption et transmission du son :
Une onde acoustique qui rencontre un obstacle parfaitement plan, rigide et lisse peut être
réfléchie (l’angle d’incidence i est égal à l’angle de réflexion r). (Figure2.8.a)
Lorsque la surface d’un obstacle n’est pas lisse, un faisceau de « rayons acoustiques » se réfléchit
dans des directions variées selon l’état de la surface où il tombe. Le son est alors diffusé par la
paroi rencontrée. (Figure2.8.b)
La transmission du son par une paroi simple: On définit une paroi simple comme une
paroi composée par un seul type de matériau (parpaing, brique, bois, verre, etc.) et dont les
faces peuvent être enduites.
Lorsqu’une onde sonore, provenant de l’espace 1, frappe une paroi simple, non
élastique, avec un angle d’incidence θ, une partie de l’onde est transmise dans
l’espace 2 selon le même angle θ ; une partie de l’onde est réverbérée dans l’espace 1,
avec un déphasage de 180° et une partie de l’onde est dissipée dans la paroi. (Figure2.7)11.

11
Éléments d’acoustique et nuisances sonores PDF
17
Chapitre I Généralité sur le confort acoustique

Figure 2. 7: Réflexion, absorption et transmission du son


Source : Éléments d’acoustique et nuisances sonores PDF

A : paroi lisse b : paroi ne pas lisse


Figure : 2.8 : La transmission du son
Source : cour 1er année master module équipement monsieur abada
5.2.2. Diffraction et réfraction :
Les rayons acoustiques passant par un « trou » peuvent également être diffractés si les
dimensions du trou sont très inférieures à la longueur d’onde du son. Dans ce cas, le trou se
comporte, à son tour, comme une source ponctuelle secondaire. 12

La diffraction permet à une onde sonore de contourner un obstacle(Figure 2.8)

Figure 2.8 : réfraction et diffraction.


Source : cour 1er année master module équipement monsieur abada

12
cour 1er année master module équipement monsieur abada

18
Chapitre I Généralité sur le confort acoustique

5.2.3. Coefficient d’absorption α :

L’absorption d’une paroi, et notamment de son matériau de surface, est caractérisée


par le coefficient d’absorption α. Il indique l’efficacité de ce matériau à absorber le son.
Le coefficient α est obtenu par le rapport de l’énergie acoustique absorbée à l’énergie
acoustique incidente :

α est compris entre 0 (matériau totalement réfléchissant) et 1 (matériau parfaitement


absorbant). Il varie avec la fréquence (il est faible pour les graves et plus élevé pour les
aigus), la nature du matériau, l’état de surface et l’ongle d’incidence de l’onde sonore. Le
coefficient d’absorption α des matériaux est mesuré en laboratoire. 13

Figure 2.9 : Courbes typiques de α sabine pour les (3 catégories de matériau)

Source : Suzel ballez –Ricardo atienza

5.2.4. Durée de Réverbération :

La durée de réverbération TR d’un local est le temps que met le son pour que son niveau
d'intensité diminue de 60 dB après interruption de la source sonore, ce qui correspond à une

13
Suzel ballez –Ricardo atienza pdf

19
Chapitre I Généralité sur le confort acoustique

intensité de 1/10 6 de l'intensité initiale de la source sonore. Elle est exprimée en secondes.
Elle dépend du volume de la salle et des qualités absorbantes des surfaces.

On calcul généralement le temps de réverbération d'un local à l'aide de la formule de


Sabine:

Où :
TR : Temps de réverbération en secondes (s), V : le volume du local en mètre cube
(m3)
A : l’aire d’absorption équivalente en mètre carré (m²)

D'autres formules (formules d’Eyring, Millington et Pujolle) ont été proposées mais dans la
pratique, la formule de Sabine est unanimement appliquée 14.

Figure2.10: Durée de Réverbération

Source : Acoustique et nuisances sonore.pdf

5.2.5. Indice d'affaiblissement acoustique aux bruits aériens :

L'indice d’affaiblissement acoustique R caractérise l’aptitude des parois à atténuer la


transmission des bruits. Il est mesuré en laboratoire en l'absence de toutes transmissions
latérales. Il est exprimé en dB, est obtenu par la formule suivante :

14
Acoustique et nuisances sonore.pdf

20
Chapitre I Généralité sur le confort acoustique

Où :
τ: facteur de transmission de la paroi
ET : énergie transmise par unité de surface (w/m²) ;
EI : énergie incidente par unité de surface (w/m²).

Plus R est élevé, plus la paroi est isolante. Exemple : Émission = 100 dB, Réception = 40 dB,
Indice d'affaiblissement R = 60 dB

Conclusion :

L’acoustique est la partie de la physique qui étudie les sons. Le son est défini en fonction de
sa perception par l’oreille humaine. le bruit est une vibration de l’aire qui se caractérise par sa
fréquence son intensité et sa durée d’émission c’est un mélange complexe de sons a des
multiples fréquences et amplitudes différentes ;on associe le bruit a tout sensation désagréable
gênante ou non voulu par exemple :bruit d’avion ;de machine ;parole etc.… la propagation du
bruit c’est le chemin parcouru par les ondes émises par la source sonore pour atteindre notre
oreille la vitesse de propagation dépend du lieu dans lequel est émis le son dans un espace
acoustiquement ouvert un bruit ne rencontre pas d’obstacle et son intensité diminue avec
l’éloignement de la source sonore la propagation se fait en champ libre dans un
environnement construit un bruit rencontre de nombreux obstacles qui tantôt l’absorbent et
tantôt la réfléchissent le niveau est pratiquement le même en tous points
la propagation se fait en champ diffus
les types de bruit en présence dans le bâtiment : les bruit aériens ,solidiens et les bruits
d’équipements.

21
Chapitre I Réglementation algérienne

6 .Réglementation algérienne pour le bruit :


Le confort acoustique a une forte influence sur la qualité de vie au quotidien, chez soi,
au travail, en vacances …, ainsi que sur les relations de bon voisinage. Au contraire, il est
fréquent qu'un mauvais confort acoustique procure, au bout d'un moment, des effets négatifs
(nervosité, sommeil contrarié, fatigue) et peut à terme poser des problèmes de santé.
En Algérie, le problème concernant les nuisances dues aux bruits a été pris en charge
par les pouvoirs publics dès 1983 en promulguant la loi n° 83-03 du 5 février 1983 relative à
la protection de l'environnement [1]. La réglementation acoustique algérienne actuelle est
composée principalement par deux lois, un décret et un DTR :
6.1. Les lois :
• Loi n° 83-03 du 05 février 1983 relative à la protection de l'environnement.

Dans son chapitre 5 relatif à la protection contre les nuisances du bruit, l’article
119 rend responsable toute personne physique ou morale lorsqu’il y a émission de bruit
susceptible de causer une gêne à autrui en les obligeant dans son article 120 à mettre en
œuvre toutes les dispositions utiles pour les supprimer. L’article 121 stipule que des
décrets prendront en charge les prescriptions visées aux articles 119 et 120.

• Loi n° 01-20 du 12 décembre 2001, relative à l’aménagement et au développement


durable du territoire.
• Loi n° 03-10 du 19 juillet 2003 portant sur la protection de l'environnement dans le

cadre du développement durable, formule dans son titre 4- chapitre II des

Prescriptions de protection contre les nuisances sonores dans les articles 72 et 75.

6.2. Les arrêtés :


• Arrêté du 25 février 1964, relatif à la lutte contre le bruit excessif, vise à
sensibiliser les personnes à la lutte contre le bruit sur les lieux publics (voie publique) et
sur les lieux de travail, d’interdire toute utilisation et emploi de dispositifs émettant du
bruit, qui sont susceptibles de troubler le repos et la tranquillité des habitants, ainsi
que l’interdiction des bruits pr oduits à l’intérieur et à l’extérieur de l’habitation qui
peuvent empêcher et gêner la tranquillité du voisinage .

• Arrêté du 13 avril 1972, relatif à la mesure du bruit produit par les véhicules
automobiles et aux conditions imposées aux dispositifs dits silencieux, fixe les mesures et

21
Chapitre I Réglementation algérienne

les dispositifs à respecter pour le bruit causés par les véhicules automobiles et les moyens
de transport, qui sont considérés comme la première source de bruit dans l’environnement.

• Arrêté du 17 octobre 2004 portant approbation du cahier des charges fixant les
normes de surface et de confort applicables aux logements destinés à la location-vente. La
réglementation phonique exige que le niveau sonore ne doit pas dépasser 38 dB(A) pour les
pièces habitables et 45 dB(A) pour les pièces de service pour des niveaux de bruit
d’émission ne dépassant pas :
- 86 dB(A) pour les locaux
d’habitation ;
- 76 dB(A) pour les circulations
communes ;
- 91 dB(A) pour les locaux à usage autres que ceux cités
précédemment.
Pour les bruits d’environnement extérieurs aux bâtiments à usage d’habitation et
conformément au décret exécutif n°93-184 du 27 juillet 1993 on prendra 76 dB(A) pour la
période diurne et 51 dB(A) pour la période nocturne.

• Arrêté du 12 janvier 2006 modifiant l’arrêté du 13 avril 1972, relatif au bruit des
véhicules automobiles.

6.3. Les décrets exécutifs :

• Décret exécutif n° 91-175 du 28 mai 1991 définissant les règles générales


d’aménagement d’urbanisme et de construction. L’article 4 de ce décret stipule que lorsque
les constructions sont susceptibles en raison de leur localisation d’être exposées à des
nuisances graves dues notamment au bruit, le permis de construire peut être refusé ou
n’être accordé, que sous réserve des prescriptions spéciales édictées par les lois et
règlements en vigueur.

• Décret exécutif n° 93- 184 du 27 juillet 1993 réglementant l'émission des


bruits en application de l'article 121 de la loi n°83-03 du 5 février 1983, susvisée.
- Art. 2: Les niveaux sonores maximums admis dans les zones d'habitation et dans les voies
et lieux publics ou privés sont de 70 décibels (70 dB) en période diurne (6 heures à 22
heures) et de 45 décibels (45 dB) en période nocturne (22 heures à 6 heures).

22
Chapitre I Réglementation algérienne

- Art. 3: Les niveaux sonores maximums admis au voisinage immédiat des établissements
hospitaliers ou d'enseignement et dans les aires de repos et de détente ainsi que dans leur
enceinte sont de 45 décibels (dB) en période diurne (6 heures à 22 heures) et de 40 décibels
(dB) en période nocturne (22 h à 6 h).
- Art. 4: Sont considérés comme une atteinte à la quiétude du voisinage, une gêne
excessive, une nuisance à la santé et une compromission de la tranquillité de la population,
toutes les émissions sonores supérieures aux valeurs limites indiquées aux articles 2 et 3 ci-
dessus.
- Art. 7: Les infrastructures sont construites, réalisées et exploitées en tenant compte des
bruits aériens émis par leurs activités.
- Art. 8: Les constructions à usage d'habitation ou à usage professionnel sont conçues et
réalisées en tenant compte de la qualité acoustique des murs et planchers.

6.4. Le document technique réglementaire DTR C 3.1.1 :

En plus des lois et décrets suscités, le document technique réglementaire, DTR C 3.1.1
intitulé « Isolation acoustique des parois aux bruits aériens, règles de calcul», définit les
méthodes de détermination de l'indice d'affaiblissement acoustique des parois de
construction et le calcul de l'isolement brut des parois vis-à-vis des bruits aériens.
La méthode de calcul définie dans ce document s’applique à l’ensemble des bâtiments et à
tous les types de parois.

Ce document technique réglementaire, approuvé par la commission technique permanente


pour le contrôle technique de la construction (CTP), s’insère dans le cadre d’une
politique nationale qui vise à lutter contre toute forme de nuisance et plus particulièrement
les nuisances sonores.
L’arrêté du 27 mars 2004, portant approbation du DTR C 3.1.1, a été publié dans le journal
officiel de la République Algérienne Démocratique n° 23 du 14 Avril 2004.

23
CHAPITRE II
L’acoustique des salles
Chapitre2 l’acoustique des salles

Introduction :

Le présent document a un caractère évolutif et a comme objectif de préciser le cadre


architectural des futures constructions scolaires et d’adapter les constructions existantes,
selon une méthode et de nouvelles références architecturales en matière de choix
techniques de caractère général, de conception et équipement des salles de classe et de
services, dans le respect des règles de sécurité en général et des normes pour la correction et
l’isolation acoustique.

La correction permet d’assurer la qualité acoustique propre d’un local.

L’isolation est l’ensemble des dispositions prise pour réduire la transmission d’énergie entre
les sources qui la produisent et les lieux qui doivent être protégés.

Autrement dit la correction concerne le local ou sont émis les sons et les bruit tandis que
l’isolation s’intéresse au local ou ils sont reçus.

1. La correction acoustique :

1.1. L’objectif de la correction acoustique :

Pour assurer la qualité acoustique interne d’un local qui peut être :

-un lieu ou l’écoute doit être favorisée (le niveau sonore en provenance de la source doit être
renforcé ex : salle d’enseignement.

-un lieu ou le niveau sonore doit être diminué ex : bureau, atelier, préau d’école.

-un lieu acoustique spécifique, le niveau sonore doit être diminué et l’écoute a faible distance
favorisée ex : salle de sport.

1.2. Principes de la correction acoustique :


La correction acoustique consiste à traiter l’absorption des sons afin d’atténuer la
réverbération. Elle est évaluée en mesurant le coefficient d’absorption α des matériaux, l’air
d’absorption équivalente A et le temps de réverbération du local TR.
1.2.1. Absorption :

24
Chapitre2 l’acoustique des salles

Dans la figure (2.1.a), les parois sont réfléchissantes95% du son qui vient les frapper le son
doit se réfléchir 13 fois avant de perdre 50% de sa valeur, c'est-à-dire 3 dB. Mais dans la
figure( 2.1b) les parois réfléchissent 80 % du son qui vient les frapper , il suffit de 3 réflexions

pour que le son perdre 3dB de la même quantité d’énergie.


Fig. : a Fig. : b
Figure .2.1. Influence de l’absorption
Source : Hamayon, 2008
La qualité acoustique d’un local dépendant pour une part de sa durée de réverbération, il faut
suivant la qualité désirée, augmenter ou diminuer l’énergie et donc les matériaux absorbants.

1.2.1.1. Les matériaux absorbants :


Il existe trois catégories de matériaux Absorbant :
• Matériaux poreux et fibreux :
En acoustique, les matériaux poreux absorbants sont à porosité ouverte, (figure 2.2) c’est-a-
dire que leurs pores communique ente eux ; dans ces matériaux l’air est mis en mouvement
par les ondes sonore ; ces dernières perdent de l’énergie par suit des frottements des particules
d’aire sur le matériau.

Figure : 2.2.Matériaux poreux


Source : Hamayon, 2008

25
Chapitre2 l’acoustique des salles

• Résonateurs :
Un résonateur a air est un récipient communiquant avec l’extérieure par un tube étroit (figure
2.3) Les résonateurs sont utilisés dans l’absorption des sons plus ou moins graves 1.

Figure 2.3. :résonateur de helmholtz


Source : Hamayon, 2008

La fréquence propre du résonateur est donnée par la formule de Helmholtz (comprenant la


correction de Rayleigh, qui a introduit le diamètre du col) :
f0 = C/2π √𝑠/(𝐿 + 0.8𝐷)𝑉
Avec :
* f0 la fréquence propre du résonateur (Hz).
* c la célérité du son (m/s).
*S la section du col (m²).
* L la longueur du col (m).
* D le diamètre du col (m).
* V le volume du corps (m3)
• Membranes :

Les membranes, également appelées *diaphragmes* ou * panneaux fléchissant* se composent


de panneaux montés sur un cadre, placés a quelque centimètres d’une paroi et emprisonnant
une lame d’aire entre eux mêmes et la paroi (figure 2.4)

1
HAMAYON, Loïc. Comprendre simplement l'acoustique des bâtiments, Éditions Le Moniteur, Paris, 2008.

26
Chapitre2 l’acoustique des salles

Figure 2.4.composition d’une membrane.


Source : Hamayon, 2008
Ils sont Utilisé dans l’absorption des sons graves, Lorsque l’onde acoustique arrive sur le
panneau, il se déforme et comprime la lame d’air qui agit comme un ressort renvoie le
panneau en arrière Comme pour le résonateur, il se crée une vibration. Quand la fréquence de
l’onde sonore et la même que la vibration du panneau, il ya résonance. 2
La fréquence propre d’un tel système est donnée par la formule suivante :
f0 = 600/�(𝑚 × 𝑑)
Avec :
*f0 la fréquence de résonance (Hz).
* m la masse surfacique du panneau (kg/m²)
*d la distance séparant le panneau de la paroi (cm).
1.3.2. Diffusion :
La diffusion est la répartition plus ou moins homogène des ondes sonores, provoquée
simultanément par des phénomènes de réflexion de réfraction et de diffraction.
1.3.3. Volume et géométrie :
• Volume optimal :
Tout local doit avoir un volume adapté à son usage. Cela concerne essentiellement
l’acoustique des grandes salles. La formule de sabine :
T =0.16V/A OU T=A.T/0.16
Avec :
V : volume du local (m3).
A : aire d’absorption équivalente du local (m2).
T : durée de, réverbération(s).

2
HAMAYON, Loïc. Comprendre simplement l'acoustique des bâtiments, Éditions Le Moniteur, Paris, 2008.

27
Chapitre2 l’acoustique des salles

• Géométrie optimale :
Différentes méthodes de simulation peuvent être employées pour déterminer la géométrie
optimale d’une salle, parmi les quelles l’acoustique géométrique, la maquette et la simulation
informatique.
2. isolation acoustique :
L’isolation acoustique est l’ensemble des dispositions prises pour réduire la transmission de
l’énergie depuis les sources qui la produisent jusqu’aux lieux qui doivent être protégés.
2.1. Les types d’isolement acoustique :
2.1.1. Isolement acoustique brut Db :
C’est la différence arithmétique des niveaux de pression acoustique entre le local ou est émis
le bruit et le local ou il reçu, il exprimé en dB.
Db=L1-L2
Avec :
L1 : niveau de pression acoustique émis en db.
L2 : niveau de pression acoustique reçu en dB.
2.1.2. Isolement acoustique normalisé Dn :
L’isolement acoustique normalisé a été défini afin de pouvoir comparer l’isolement d’un
local quelconque, très souvent vide a celui d’un local normalement meublé.il prend en
compte l’absorption du local de réception en la comparant a une absorption de référence A0
,laquelle est égale a 10m2 pour les locaux a usage d’habitation.il est obtenu par la formule
suivante :
Dn =Db-10log A/A0
Avec :
Dn : isolement acoustique normalisé (dB)
Db : Isolement acoustique brut (dB)
A : absorption du local de réception (m2)
A0 : absorption de référence (m2)
2.1.3. Isolement acoustique standardisé DnT :
Cet isolement est dit standardisé quand il compte de la réverbération du local de réception,
c’est–a-dire la persistance du son après interruption de la source sonore et plus précisément la
durée de réverbération T du local de réception, en la comparant a une durée de réverbération
de référence T0(en général 0.5s).
Il est obtenu par la formule :

28
Chapitre2 l’acoustique des salles

DnT =Db-10logT/T0
Avec :
DnT : isolement acoustique standardisé (dB).
Db : Isolement acoustique brut (dB).
T : durée de réverbération du local de réception(s).
T0 : durée de réverbération de référence(s).
2.2. L'onde sonore et la paroi :
Quand une onde sonore rencontre la paroi d’un local :
-Une partie de l’énergie incidente est transmise de l’autre coté de la paroi c'est-à-dire vers
l’extérieure ou dans un local voisin :
-Une autre partie et absorbée.
-Une dernière partie est réfléchie par la paroi
Le schéma suivant s’exprimer de la manière suivante :
EI = EA + ET + ER (figure 2.5)
Avec :
EI: énergie acoustique incidente.
EA: énergie absorbée.
ET: énergie transmise.
ER: énergie réfléchie.

Figure2.5 Absorption, transmission et réflexion de l'onde acoustique


Source : Hamayon Loïc, 2006
On appelle:
α = EA/EI, coefficient d'absorption
29
Chapitre2 l’acoustique des salles

τ = ET/EI, coefficient de transmission


ρ = ER/EI, coefficient de réflexion
Avec α + τ + ρ =1
2.3. L’isolation acoustique des locaux contre les bruits aériens :
2.3.1. Modes de transmission des bruits aériens :
Les bruits aériens se transmettent de L’extérieur du bâtiment vers l’intérieur ou d’un local à
l’autre par les trois voies de transmission suivantes :
2.3.2. Influence de la surface de la paroi séparative :( transmissions direct)
À travers les parois (façade, paroi séparative, toiture, planché).
2.3.3. Influence des transmissions latérales :
À travers les parois liées à la façade, à la paroi séparative, au plancher ;
L’énergie passant par les parois latéral liées a la paroi séparative est plus importante que
L’énergie passant directement a travers la paroi séparative, exemple : un bâtiment a des
Structures de masse identique (dalles pleines, et refends porteurs en béton armé de même
Épaisseur)
2.3.4 Influence des transmissions parasites :
Les transmissions parasites sont dues non seulement à la présence de gaines et de canalisation,
mais également a des défaut de conception ou d’exécution.

Figure 2.6 Modes de transmission des bruits aériens intérieur et extérieure.


Source : Hamayon Loïc, 2006
2.4 Principe de double paroi
Une paroi double comporte deux parois situées à une certaine distance l’une de l’autre afin
qu’il n’y ait pas de liaison entre elles ; de l’air sépare les deux parois 3.
L’indice R de la paroi double dépend des paramètres suivants :

3
Cour 1er année master module équipement monsieur abada
30
Chapitre2 l’acoustique des salles

- La masse surfacique des parements,


- L'épaisseur de la lame d’air,
- L'épaisseur et la nature de l’absorbante acoustique entre les deux parements
- La fréquence critique des parements,
-La nature des liaisons (ponctuelle, linéiques, surfaciques, rigides, souples, etc.)
Quand les deux parements sont identiques, leurs fréquences critiques ont les mêmes valeurs et
la chute de l’indice R de la paroi est très accentuée. Il est donc préférable d’utiliser des
parements d’épaisseurs différentes.

Figure 2.7 Représentation schématique d'une double paroi


Source : Hamayon, 2006 et cour 1er année master
2.5. Qualité de l’enveloppe du bâtiment :
L’isolement acoustique d’un bâtiment par rapport aux bruits extérieurs dépend
essentiellement de la qualité des éléments de la façade et de la toiture.
2.5.1 Parois lourdes :
Réalisées en maçonnerie ou en béton, ces éléments de façade répondent, du point de vue
acoustique, l’affaiblissement acoustique de la paroi pour améliorer l’isolation acoustique des
façades lourdes ce ne sont ses parties pleines (les murs) qu’il faut traiter mais plutôt ces
fenêtres, portes-fenêtres et bouches d’entrées.
2.5.2 Parois légères (façades légères) :
On acoustique une façade est dite légère si elle est composée d’une ou plusieurs parois et si sa
parois la plus lourd c'est-à-dire très souvent la paroi extérieure aune masse surfacique
inferieure a 100kg/m²
2.6. Implantation des bâtiments :
• Optimiser dès le plan masse l’implantation des bâtiments afin de limiter leur exposition aux

31
Chapitre2 l’acoustique des salles

bruits aériens extérieurs. Cf. figure 2.8.


• Distribuer les espaces intérieurs selon leur fonctionnalité : éloigner les locaux de repos,
d’enseignement, de réunion, de bureau, d’administration de la vue directe des espaces
extérieurs bruyants tels que voies de circulation terrestre (véhicules légers et lourds, transports
en commun, voies ferrées…), et espaces récréatifs. Placer en vue directe des espaces
extérieurs bruyants les circulations internes des bâtiments, les zones d’activité : jeux, salles
polyvalentes, ateliers d’enseignement technique bruyants, locaux techniques, espaces de
restauration…
Préalablement à l’implantation des bâtiments, il est nécessaire de localiser les sources de bruit
fixes ou mobiles, de déterminer leurs natures, moments et durées d’émission. Il faut prendre
en considération l’évolution future des niveaux sonores (ex : augmentation du trafic routier),
le relief du site et constructions existantes susceptibles de générer du bruit.
La disposition des volumes bâtis modifie la propagation des sons. Ainsi les espaces plus ou
moins ouverts permettent de canaliser ou de masquer les bruits. Les rues amplifient
différemment les sons suivant leur largeur et la hauteur des bâtiments qui les bordent. A
largeur égale, une rue bordée par des bâtiments hauts est plus bruyante qu’une rue bordée par
des bâtiments bas.
pour protéger les espaces sensibles (chambre à coucher, salles de classe, jardin intérieur…)
des bruits, en tenant compte du fait que les façades réfléchissent les ondes sonores, plusieurs
solutions peuvent être envisagées telles que :
-La création de cours intérieures, les constructions entourant la cour constituent des
écrans au bruit ;
-La pose de jardinières ou terrasses en retrait;
-La création de passages couverts piétonniers,
Figure2.8:
a)La façade à l’opposé de la rue du bâtiment B est la plus protégée. Les façades du bâtiment A
sont moins exposées aux bruits que la façade côté rue du bâtiment B ;
b) Le bâtiment D est moins protégé que le C
c)La forme convexe (bâtiment E) diffuse le bruit, en revanche, la forme concave du (bâtiment
F) les focalise.
d) Le bâtiment G réfléchi les sons vers le bâtiment H. 4

4
Protéger les bâtiments des bruits aériens par rapport à l’extérieur pdf

32
Chapitre2 l’acoustique des salles

Figure2.8 : Exemples de situations de bâtiments vis-à-vis des nuisances sonores


Source : Hamayon, 2006

Figure2.8: Implantation des bâtiments par rapport aux espaces extérieurs bruyants.
Source : Protéger les bâtiments des bruits aériens par rapport à l’extérieur
3. Principes de l'isolation acoustique des bruits solidiens :
Les bruits solidiens sont dus au déplacement de la paroi suite à l’application d’une force le
plus souvent brusque (un choc). On en distingue :
-Les bruits d’impacts, provenant de chocs directs sur les parois comme les bruits de pas, de
déplacement, chutes d’objets ou claquements de portes.
-Les bruits d’équipement (robinetterie, chaudières, ascenseur…).
3.1. Isolation acoustique des bruits de choc :
Les bruits de choc sont des bruits émis par une paroi mise en vibration par un choc ;les bruits
de choc sur les planches sont dus aux chutes d’objets aux déplacement de meubles et a
l’impact des chaussures sur le sol .les bruits de choc sur les autres parois beaucoup moins

33
Chapitre2 l’acoustique des salles

fréquents sont dus essentiellement de claquements de portes aux chocs de la vaisselle sur les
éviers etc.
L’énergie acoustique due aux chocs produits sur les planchers se transmet à l’étages inférieur
par :
-Transmission directe (TD) à travers les planchers.
-Transmission latérales (TL) par les parois liées aux planchers.

Figure2.9 : Isolation acoustique des bruits de choc


Source : http://www.bing.com
3.2. Isolation acoustique des bruits d’équipement :
Les bruits d’équipement individuel et collectif (bruits de plomberie, d’équipement sanitaires,
de chauffage, de ventilation, d’équipement électrique, d’ascenseurs, de vide-ordures, de portes
de garage) engendrent des bruits aériens et solidiens. D'une manière générale, il faut
désolidariser ces équipements de la structure par l'utilisation de joints souples et de plots anti
vibratiles (fig.2.10). 5

Figure 2.10: Isolation acoustique des bruits d’équipement

5
Isolait son logement du bruit.PDF

34
Chapitre2 l’acoustique des salles

Source : Isolait son logement du bruit.PDF


4. traitement acoustique des locaux:
En générale :
• Dans la salle de parole ; il importe d’assurer une bonne compréhension du message
verbal, c’est-a-dire une bonne intelligibilité.
• Dans les salles de concert ; il faut assurer une bonne musicalité. Celle-ci demande une
durée de réverbération plus longue que la parole.
Exemples :
4.1. Petites salles :
Dans ce type de salle, la réverbération est trop longue et il existe des risques d’écho, ce qui
engendre une mauvaise intelligibilité .il faut donc traiter la partie du plafond située dans le
fond du local ainsi que le mur du fond et un mur latéral.
Le mur du fond et la paroi latéral devraient être traités jusqu'à la hauteur des têtes des
auditeurs c’est-a-dire jusqu'à a 1.20m environ, par les matériaux absorbants.
4.2. Grands salles :
Dans l’étude d’acoustique des salles de conférence ou d’un amphithéâtre est déterminée par
son volume, sa forme et l’étude des premières réflexions du son.
La disposition des auditeurs en gradins favorise l’absorption, ce qui permet de limiter les
zones traitées au mur de fond.
Le plafond situé au-dessus du conférencier doit réfléchir les ondes sonores et les distribuées
au milieu et au fond de la salle.
Les murs latéraux, s’ils sont réfléchissants, ne doivent pas être parallèles, Ils doivent être
traités pour les rendre diffusants. La solution consiste à les habiller de reliefs pour briser leur
parallélisme et assurer une bonne homogénéité du champ sonore.
De point de vue acoustique ont des formes variées.il n’est donc ni possible ni souhaitable de
préconiser certaines d’entre elles. Cependant il y des erreurs de forme à éviter telles que:*Les
-formes concaves, que ce soit en fond de salle ou en plafond pour éviter la focalisation
des sons (fig2.11). Si par contre, une forme concave est imposée en fond de salle, elle doit
être traitée avec des matériaux absorbants et diffusants.
-Les grandes surfaces réfléchissantes parallèles, les parois parallèles doivent être absorbantes
ou diffusantes (fig2.11).
-Les grandes surfaces plates réfléchissantes (fig2.11)
-Les zones d’ombre acoustique sous les balcons, en veillant à ce que la longueur du balcon
35
Chapitre2 l’acoustique des salles

soit inférieur ou égale à 1/2 la distance séparant le sol de la sous-face du balcon (fig2.12).
VUES EN PLAN

1. Parois parallèles réfléchissantes : 2. Parois parallèles diffusantes 3. Parois réfléchissantes non


risque de focalisation (non) Ou absorbantes (oui) Parallèles (oui)

VUES EN COUPE

a) Fond de salle réfléchissant b) Fond de salle absorbant c) Fond de salle incliné


Figure2.11. Traitement des fonds de salle
Source : Hamayon, 2008

Figure 2.11.Risque de focalisation lié aux formes concaves.


Source : Hamayon, 2008

36
Chapitre2 l’acoustique des salles

5. Le bruit dans les établissements scolaires : Décret exécutif n° 93- 184 du 27


juillet 1993 réglementant l'émission des bruits en application de l'article 121 de la loi n°83-
03 du 5 février 1983, susvisée.

Figure2.12: Sources de bruit dans les établissements scolaires


Source : Projet pilote en Région de Bruxelles-capitale isolation acoustique dans les écoles.
5.1. Les Sources de bruit :
• Extérieures aux bâtiments :
- Le trafic routier ou ferroviaire
- Le trafic aérien
- Les activités industrielles et humaines bruyantes.
• Intérieures aux bâtiments :
- Les usagers : élèves et personnel encadrant, qui parlent et se déplacent. Le bruit
généré par les usagers croît avec leur nombre.
- Le matériel : comme les équipements techniques, ce sont principalement des
équipements de ventilation et de climatisation. 6

Figure2.12 : Les différentes sources de bruits extérieures et intérieures rencontrées aux


alentours des (dans les) bâtiments scolaire
Source : Combattre le bruit dans les écoles, pourquoi et comment

6
Projet pilote en Région de Bruxelles-capitale isolation acoustique dans les écoles.pdf
37
Chapitre2 l’acoustique des salles

5.2. L’acoustique des différents espaces du bâtiment scolaire :


5.2.1. Intelligibilité :
L’intelligibilité est le rapport, exprimé en pourcentage, du nombre de phrases comprises au
nombre total de phrases prononcées. Suivant le nombre de phrases comprises, l’intelligibilité
est mauvaise, pauvre, passable, bonne ou excellente. Certaines méthodes, telle la méthode
RASTI, permettent des mesures objectives de l’intelligibilité de la parole.
Dans le cas d’une salle de cours est traitée en fond de salle (mur et plafond) et latéralement
(mur opposé aux fenêtres), l’intelligibilité est bonne quelle que soit les dimensions de la salle
de cours. (figure2.13)

Figure2.13.Favoriser les premières réflexions


Source : Hamayon Loïc, 2013

Fig. a.2. Fig.b.2


a. salle non traitée, risque d’écho et de réverbération.
b. salle traitée, premières réflexions favorisées et réverbération maitrisée.
Figure. 2.14. Traitement acoustique du plafond et fond de la salle
Source : Hamayon, 2013
38
Chapitre2 l’acoustique des salles

5.2.2. Durée de Réverbération :


La durée de réverbération TR d’un local est le temps que met le son pour que son niveau
d'intensité diminue de 60 dB après interruption de la source sonore, ce qui correspond à une
intensité de 1/106 de l'intensité initiale de la source sonore. Elle est exprimée en secondes.
Elle dépend du volume de la salle et des qualités absorbantes des surfaces. On calcul
généralement le temps de réverbération d'un local à l'aide de la formule de Sabine. 7
6. Spécificités acoustiques des différents espaces du bâtiment scolaire :
Les établissements d’enseignement regroupent différents espaces selon leurs usages et les
objectifs de qualité acoustique recherchés. Ainsi, par exemple, l’objectif acoustique dans une
salle de classe est d’obtenir une bonne intelligibilité du message parlé, donc un temps de
réverbération adapté et une isolation suffisante ente locaux. Cependant, l’objectif dans une
cantine est la maîtrise des niveaux sonores et le phénomène de surenchère sonore, appelé
«effet cocktail»8.
6.1. Salle de classe :
La salle de classe est le lieu de l’apprentissage où l’enseignant (le locuteur principal) transmet
son savoir en s’appuyant très largement sur la communication orale, et les élèves (à la fois
locuteurs et auditeurs) écoutent, participent au cours et bavardent entre eux.
La notion de salle de classe est une représentation simplifiée d’activités très différentes
réalisées dans le cadre d’apprentissages particuliers: salles de cours, salles de travaux
pratiques, salles de langues, salles d’informatique, salle de musique etc.…
Il n y a pas de règles strictes en ce qui concerne la forme et les dimensions des salles de
classe.
Elles ont des surfaces variables et sont destinées à accueillir en moyenne une trentaine
d’élèves. La hauteur de plafond n’est pas standardisée, il faut toutefois éviter les salles
longues et étroites et les salles trop larges. Généralement, on obtient satisfaction avec des
salles de 7.50 x 9.00 x 3.60 m3 .
Dans la salle de classe, l’élève a besoin d’un environnement propice qui favorise la
concentration, la compréhension et l’apprentissage. Cet environnement doit impérativement
réunir plusieurs critères à savoir, un éclairage suffisant, une température ambiante, une
ventilation confortable et une intelligibilité du discours

7
Acoustique et nuisances sonore.pdf
8
Thèse de magister BOUGADOUM AMINA
39
Chapitre2 l’acoustique des salles

L’intelligibilité du discours de l’enseignant dépend donc :


• du niveau de puissance de son discours et de sa prononciation ;
• des éventuels bruits interférents ;
• de la qualité acoustique de la salle de classe où a lieu l’apprentissage 9.
6.2. Restaurant :
La salle de restauration est en général un grand volume dans lequel sont disposées les tables et
les chaises pour les élèves. Ce grand volume est couplé avec l’espace des cuisines au moyen
de la zone de « service ». Il s’agit parfois d’une simple séparation visuelle par l’intermédiaire
d’une cloison légère, mais majoritairement, il s’agit d’une pièce spécifique avec une porte
d’entrée.
L’objectif principal pour le confort des usagers est la maîtrise des niveaux sonores. Il s’agit
principalement un environnement confortable et pour se faire entendre d’un voisin, sans avoir
à forcer la voix. Pour cela, il convient de limiter la densité d’occupation : la densité
recommandée est de l’ordre de 0.4 ou 0.5 élèves/m².
Dans le cas des cantines scolaire Les durées de réverbération indiquées par la réglementation
peuvent sembler élevées compte tenu du nombre de sources sonores.des valeurs proches des
valeurs minimales réglementaires, soit 0.5s pour les salles a manger d’un volume au plus
égale a 250m3 et 0.7s pour celles dont le volume est supérieure a 250m3, peuvent en
conséquence être préconisées.
Pour obtenir ces durées de réverbération, la hauteur sous plafond doit être limitée à 3.20m,
voire a2.80m. Les plafonds sont traités en matériaux dont le coefficient d’absorbation α est
supérieur à 0.6 dans les bandes d’octave centrées sur 500,1000 et 2000Hz
(figure2.17).

9
Campagne de mesure et de sensibilisation au bruit au sein des lycées d’Ile-de-France 2009
40
Chapitre2 l’acoustique des salles

Figure 2.15.Traitement acoustique du plafond d’une cantine scolaire en matériau absorbant


Source : www.euphonie.fr

Figure 2.15 : découpage du volume d’une cantine scolaire au moyen de cloisonnettes afin de
réduire les durées de réverbération
Source :loic Hamayon 2008
6.3. Gymnase scolaire :
Les gymnases scolaires ont, généralement, un volume de 2000 m 3 (22m × 11m et 8 à 9m de
hauteur). La durée de réverbération préconisée est de l’ordre de 0.8 à 1.8 secondes (Fig2.18),
on ne peut l’obtenir que par un traitement acoustique du plafond et la partie supérieure des
murs. Les matériaux acoustiques choisis doivent être solides (panneaux de fibres appliqués
sur une monture rigide, laine minérale protégée par un revêtement perforé) et avoir un
coefficient d’absorption moyen de 0.6.
Elle est définie par la moyenne arithmétique des durées de réverbération du gymnase vide et

41
Chapitre2 l’acoustique des salles

équipé, dans les bandes d’octave de fréquence médiane comprises entre 125 et 4000 Hz.
La durée de réverbération maximale représentée sur la figure est égale à 0.14.∛v.

Figure2.16. Durée de réverbération maximale et minimale en fonction du volume du gymnase


Source : Hamayon Loïc, 2006

6.4. Locaux administratifs :


Il à obtenir une durée de réverbération de 0.5seconde pour les petits bureaux et de 0.6 seconde
pour les plus grands.
Les locaux étant meublés et les revêtements de sol étant réalisés, le plus souvent, en tapis
aiguilleté ou en moquette, on pose au plafond un matériau absorbant dont le coefficient
d’absorption α est égal a 0.4ou a 0.5. 10
6.5. Espaces de circulation :
Les espaces de circulation regroupent les lieux que l’on pourrait également appeler les lieux
de transition au sein des établissements. Il s’agit des couloirs, des halls d’entrés et des cages
d’escaliers. Dans ces espaces, l’objectif principal est de maîtriser l’amplification de la
réverbération pour ne pas créer de nuisances dans les autres espaces : salles de classe, CDI,
infirmerie.
La particularité de ces espaces est de devoir accueillir ponctuellement un nombre très
important d’élèves dans les périodes où le contrôle social exercé par les adultes est réduit.

10
Campagne de mesure et de sensibilisation au bruit au sein des lycées d’Ile-de-France 2009
42
Chapitre2 l’acoustique des salles

Les comportements les plus excessifs du point de vue sonore sont souvent recherchés par les
élèves. Il s’agit d’un défouloir après les périodes de concentration importante que représentent
les cours.
Ces espaces du point de vue acoustique souffrent d’un double constat :
• La présence des élèves n’est que ponctuelle, il semble démesuré de faire des traitements
acoustiques spécifiques. De plus, le coté explosif des manifestations sonores des élèves est
difficile à maîtriser avec des matériaux acoustiques.
• Ces espaces sont des réserves pour les architectes.
– Dans le cas du Hall d’entrée, cet espace représente souvent pour les architectes le lieu de
leur signature artistique. Le registre visuel est toujours privilégié et l’amplification des sons
par la réverbération est presque recherchée systématiquement pour magnifier le lieu, donner
un côté solennel lors de l’entrée.
– Dans le cas des couloirs et des escaliers, la situation est beaucoup plus simple. Ce sont les
espaces où l’on réalise des économies lors de la réalisation des projets. Les traitements
acoustiques dans des proportions suffisantes qui pourraient diminuer les niveaux de bruit ne
sont pas mis en en œuvre.
6.6. Amphithéâtre
Les amphithéâtres d’écoles servent souvent à de multiples fonctions : salle de réunion, grande
salle de classe, théâtre, auditorium…
L’amphithéâtre doit être conçu dans un environnement calme. S’il est inclus dans un
bâtiment, il doit être soigneusement isolé des espaces adjacents, on utilisera des murs avec des
indices d’isolement élevés, des portes étanches et un système de conditionnement d’air
silencieux.
La disposition des auditeurs en gradins favorise l’absorption. On placera des réflecteurs du
son coté conférencier de manière à distribuer les ondes sonores au milieu et au fond de
l’amphithéâtre (Figure2.20). Il faut rendre les murs latéraux diffusants en les habillant de
reliefs. Le sol doit être recouvert de linoléum ou revêtements élastiques. 11

11
LIOC HAMAYON 2008
43
Chapitre2 l’acoustique des salles

Figure 2.17.Disposition de réflecteurs et matériaux absorbants dans un amphithéâtre


Source : Hamayon Loïc, 2008

6.7. Bibliothèque
Le confort acoustique dans la bibliothèque scolaire nécessite un contrôle soigné des bruits
ambiants et de la réverbération. Il est impératif de maintenir un niveau de bruit suffisamment
bas car le silence est véritablement d’or dans une bibliothèque. Généralement, si on obtient un
niveau de bruit de fond hors utilisation de 40 dB (bibliothèque vide), on assure des conditions
acoustiques satisfaisantes pendant les périodes d’occupation. De ce fait, l’utilisation de
matériaux avec des coefficients d’absorption élevés est conseillée sur les plafonds.
Leur utilisation n’est pas nécessaire sur les murs, car ces derniers supportent souvent un
rayonnage plein de livres qui constitue une surface suffisamment absorbante.
Pour maitriser les bruits de pas, le plancher doit être revêtu de liège ou moquette. 12
Conclusion :

La correction et l’isolation permet d’assurer la qualité acoustique propre d’un local et pour
réduire la transmission d’énergie entre les sources qui la produisent et les lieux qui doivent
être protégés.
Autrement dit la correction concerne le local ou sont émis les sons et les bruit tandis que
l’isolation s’intéresse au local ou ils sont reçus ; au même temps la correction utiliser dans la
rénovation et l’isolation dans les construction neuf

12
Thèse de magister BOUGADOUM AMINA
44
Chapitre2 l’acoustique des salles

Pour Améliorer le confort acoustique des locaux occupes par les enfants, c’est diminuer le
niveau sonore perçu ou émis dans les locaux qu’ils occupent, c’est augmenter l’intelligibilité
des sons (parole, musique…).
Les valeurs des durées de réverbération dans les locaux de type scolaire sont encadrées par
la réglementation selon leur destination et leur volume. Il faut noter que tous les locaux sont
concernes y compris les circulations : augmenter l’aire d’absorption dans les couloirs,
escaliers, espace d’accueil et déambulation, c’est réduire le niveau sonore ambiant, ce qui
induit une diminution du niveau sonore transmis dans les locaux d’enseignement, d’activité,
de repos… La durée de réverbération d’un local dépend de sa forme et de l’indice
d’absorption acoustique αw de chacune des parois qui le composent ainsi que celui des objets
et éléments de mobilier contenus dans le local.. Pour satisfaire a la réglementation et dans un
souci de confort, les locaux nus doivent faire l’objet d’une étude pour apporter une correction
acoustique via la mise en place de matériaux absorbants convenablement choisis en fonction
des surfaces a traiter et de leur indice.

45
Chapitre III
Confort acoustique et matériaux
Chapitre3 confort acoustique et matériaux

Introduction:

Le confort acoustique des habitations revêt chaque jour plus d’importance. Il est essentiel
de veiller à une bonne insonorisation des façades et, en particulier, des murs extérieurs et des
baies de fenêtres, qui constituent parfois le maillon faible de l’isolation acoustique.

La question d’isolation des bâtiments peut paraitre évidente pour de nombreuses


raisons que nous pensons tous connaitre plus ou moins. Chacun se représente aisément ce
qu’est un logement isole et pourquoi il est opportun de la faire cependant isoler est une
problématique relativement récente et parfois sujette a des idées reçues ou a des
approximations. le sujet ne peut pas être traite sans une vision globale des processus.
l’isolation est un travail qui doit être réalise avec soin ; une isolante inadaptée ou mal pose
une paroi non traite affaiblissent les performances de l’ensemble de l’isolation, l’isolation
concerne les murs extérieures ; les combles et le sol mais aussi les parois (mur, cloison) ou
plancher ; et aussi les fenêtres, les vitrages habillent aujourd’hui les façades et signent la
modernité de grands projets architecturaux: le verre est aussi un matériau moderne ,
fonctionnel et raffine, jouant pleinement ou discrètement de ses qualités de transparence.

Le verre ferme l’espace intérieur en permettant la vision, l’éclairage et le captage de


l’énergie solaire. Au- delà de la transparence, les nouveaux vitrages doivent remplir d’autres
fonctions : thermique, acoustique, esthétique, sécuritaire. Le choix d’un vitrage dépendra
donc des performances à atteindre relativement a ces fonctions, pour assurer le confort des
occupants, au moindre cout.

1. L’objectif d’isolation :

La question d’isolation des bâtiments peut paraitre évidente pour de nombreuses raisons que
nous pensons tous connaitre plus ou moins. Chacun se représente aisément ce qu’est un
logement isolé et pourquoi il est opportun de la faire cependant isoler est une problématique
relativement récente et parfois sujette a des idées reçues ou a des approximations. Le sujet ne
peut pas être traité sans une vision globale des processus. 1

2. Les principes et les matériaux d’isolation :


1
MATERIAUX D'ISOLATION ACOUSTIQUE: CHOISIR DES MATERIAUX SAINS, AVEC UN
ECOBILAN FAVORABLE (Limiter l’impact environnemental des matériaux d’isolation acoustique).pdf

48
Chapitre3 confort acoustique et matériaux

Dans la première partie nous avons passé en revue les principaux enjeux liés à l’isolation
acoustique en termes de confort, économies d’énergie et de respect de l’environnement dans
la 2éme partie nous allons présenter les produits, matériels et solutions existants afin que vous
puissiez faire le choix pour une isolation performante .la mise en œuvre sera plus
particulièrement traitée dans la troisième partie.

L’isolation est un travail qui doit être réalisé avec soin ; une isolante inadaptée ou mal
posé une paroi non traité affaiblissent les performances de l’ensemble de l’isolation,
L’isolation concerne les murs extérieures ; les combles et le sol mais aussi les parois (mur,
cloison) ou plancher.

2.1 .Les matériaux d’isolation :

La présentation générale des matériaux sous forme :

• De rouleaux ou de panneaux pour les isolations fibreuses.

Figure.3.1. rouleaux ou panneaux pour les isolations fibreuses.

Source : Limiter l’impact environnemental des matériaux d’isolation acoustique pdf

• De plaques pour polystyrènes.

Figure 3.2. Plaques pour polystyrènes.


Source : Limiter l’impact environnemental des matériaux d’isolation acoustique pdf

49
Chapitre3 confort acoustique et matériaux

• De flocons ou granulats (laine de roche, verre).

Figure3.3. laine de roche, verre


Source : Limiter l’impact environnemental des matériaux d’isolation acoustique pdf
• De matériaux de construction (béton cellulaire brique a alvéoles multiples).

Figure : 3. 4.Béton cellulaire brique à alvéoles multiples

Source : Limiter l’impact environnemental des matériaux d’isolation acoustique pdf.

2.1. Les 4 grandes principes d’isolation :

• L’isolation intérieure : pose de matériaux isolants à l’intérieur du local.


Est la solution la plus répandue en France, surtout en rénovation elle est d’un cout
raisonnable et relativement simple à mettre en œuvre ce type d’isolation permet
d’obtenir un habillage impeccable de la paroi intérieure quel que soit l’état du mur
d’origine.
• L’isolation extérieure : pose de matériaux d’isolation sur les murs de la construction (par
l’extérieure).

Il est réalisée par un isolant posé sur tous les murs extérieurs, recouvert d’un enduit ou
d’un bardage, la mise en œuvre d’une telle solution est délicate parce qu’il faut assurer

50
Chapitre3 confort acoustique et matériaux

l’étanchéité de la façade et installer un échafaudage elle sera confiée de préférence a un


professionnel. 2

• L’isolation répartie : le matériau utilisé pour la construction des parois est isolant
Il est concerne les matériaux de construction de l’habitation elle comprend la
construction des murs extérieurs en matériaux isolants (mono murs, terre cuite béton
cellulaire ou autres) L’isolation répartie peut être adoptée en rénovation en cas de
création d’un niveau ou surélévation de la construction.

• L’isolation par remplissage.

3. Les critères de choix d’un produit d’isolation :

Dépendent de ses performances de son épaisseur de son domaine d’emploi de son


emplacement dans la construction de son prix de ses caractéristiques environnementales et de
sa disponibilité.

3.1. Le choix des isolants :

Les matériaux de structure courants présentant des performances médiocres largement


insuffisantes pour respecter la réglementation, le recours à des matériaux isolants s'impose
dans la construction. Pour réaliser une isolation acoustique ou thermique différentes solutions
et matériaux sont disponible selon les cas construction, rénovation lorsque l’isolation est
réalisée indépendamment de la structure porteuse du bâtiment elles est considérée comme
rapportée ,Lorsque les éléments constructif porteurs sont également isolants l’isolation est dite
répartie ce qui implique des matériaux et des mises en œuvre différents de l’isolation
rapportée ces deux modes d’isolation peuvent se combiner afin d’atteindre des performances
élevées .

3.1.1. Les isolants rapportés :

Les matériaux isolant rapportés se divisent en plusieurs catégories dons les principales sont
les matériaux fibreux et les matières cellulaires ils peuvent être issus d’une vaste gamme de

2
Thierry GALLAUZIAUX et David FEDULLO, le grande livre de l’isolation, édition eyrolles, paris 2009

51
Chapitre3 confort acoustique et matériaux

matières premières d’origine minérale végétale animale ou pétrochimique tel que le chanvre,
le verre cellulaire, la laine de roche, la laine de verre, le lin …………..

3.1.2. L’isolation répartie :

dans une construction classique on emploie plusieurs types de matériaux en fonction des
caractéristiques recherchées pour assurer la solidité du bâtiment il faut des éléments porteurs
qui garantissent la stabilité des murs et la portance des planchers et du toit les matériaux
employés sont généralement lourds et denses c’est le cas du béton des blocs de ciment ou des
briques le problème est qu’ils laissent passer le son c’est pourquoi il faut ajouter d’autres
matériaux aux caractéristiques isolantes c’est les principes de l’isolation rapportée pour
simplifier les phases de construction il serait intéressant d’employer des matériaux qui
assurent simultanément les deux fonctions c’est ce que permet l’isolation répartie elle consiste
a construire un bâtiment avec un matériau qui est a la fois porteur et isolant les blocs de
construction permettent de créer la structure du bâtiment sans qu’il soit nécessaire d’ajouter
un isolant rapporté pour garantir ses performances acoustiques cette méthode de construction
n’est valable que dans le cadre d’un projet neuf ou en cas d’agrandissement d’une
construction existante .

Les deux grandes familles de matériaux de construction pour l’isolation répartie sont les mono
murs en terre cuite a alvéoles verticales et les blocs constructifs en béton cellulaire il existe
d’autres matériaux moins connus mais tout aussi intéressants comme les mono murs en pierre
ponce en perlite expansée ou a base d’argile expansée les systèmes de mono murs et de blocs
de béton cellulaire permettent de réduire les délais de construction puisque la structure
3
porteuse et l’isolation sont réalisées en même temps.

4. Le béton cellulaire :

4.1. Historique :
La première invention, qui date de 1880, est attribuée à W. Michaelis. Ce dernier a
mis en contact un mélange de chaux, de sable et d’eau avec de la vapeur d’eau
saturée sous haute pression et est ainsi parvenu à donner naissance à des silicates de

3
Thierry GALLAUZIAUX et David FEDULLO, le grande livre de l’isolation, édition eyrolles, paris 2009

52
Chapitre3 confort acoustique et matériaux

calcium hydratés hydrorésistants.


La seconde invention concerne l’expansion des mortiers. En 1889, cette invention a
été octroyée à E. Hoffmann.
En 1924, le Suédois J.-A. Eriksson débute la production et la commercialisation du béton
cellulaire, composé d’un mélange de sable fin, de chaux et d’eau, auquel il ajoute une petite
quantité de poudre de métal. Trois ans plus tard, il combine ce processus à l’autoclave, tel
que décrit dans le brevet de Michaelis.

Enfin, une troisième étape a permis de parvenir au béton cellulaire d’aujourd’hui :


la fabrication en série d’éléments de petits et de grands formats, ainsi que celle
d’éléments armés (des armatures métalliques protégées contre la corrosion sont
déposées dans le moule avant la coulée). Pour ce faire, une méthode de production a
été développée après 1945. Les produits sont coupés aux dimensions souhaitées au
moyen de fins fils d’acier très tendus, ce qui permet d’obtenir des produits finis de
grande précision.

Les usines implantées en France fabriquent un produit répondant aux normes actuelles
de la construction. Elles sont en outre certifiées ISO 9001.

4.2. Présentation :

Le béton cellulaire est un produit à base de matières premières provenant exclusivement


de matériaux minéraux. C’est un produit que l’on classe dans la catégorie des
matériaux de construction dits « propres », dans la mesure où 100 kg de matière

suffisent à produire 1 m2 de maçonnerie de 25 cm d’épaisseur conforme aux


réglementations en vigueur pour la construction de maisons individuelles. La

fabrication de 1 m3 de béton cellulaire ne nécessite que 250 kWh. Un matériau non


polluant : la fabrication du béton cellulaire ne libère aucun produit polluant, que ce soit
dans l’air, dans l’eau ou dans la terre. De plus, grâce à un recyclage à chaque phase de la
fabrication, il n’y a pas de gaspillage de ressources (matières premières, eau, énergie) 4.

4
L’habitat écologique.livre.

53
Chapitre3 confort acoustique et matériaux

4.3. Définition :

• Le béton cellulaire est un matériau fabriqué à partir de ressources naturelle. 5


• un matériau de construction résolument moderne fabriqué en usine en grands bloc qui
sont ensuite débités pour être vendus dans les commerces spécialisés sous différentes
formes ils ont une apparence blanchâtre et sont étonnamment légers (l’habitat
écologique)
• Le Béton cellulaire est un matériau de construction minéral et massif. Ses propriétés
physiques (Légèreté & solidité, isolation thermo acoustique, ininflammabilité) en font un
matériau d’exception. Grâce à sa structure contenant des millions de pores, il présente
une faible masse volumique tout en assurant une solidité optimale, ce qui lui permet
d’être un matériau simple à construire à usage multiple (résidentiel et industriel) 6

Figure : 3.5. Béton cellulaire


Source : construire en Béton cellulaire
4.5. Les caractéristiques du béton cellulaire :
• Un matériau moderne : la fabrication du béton cellulaire est industrialisée et
permet la production d’un matériau de construction fini aux dimensions
Précises, aisé à mettre en œuvre.
• Un matériau léger, solide et isolant : le béton cellulaire est rempli d’une multitude
de bulles d’air emprisonnées dans des cellules qui lui confèrent légèreté, pouvoir
d’isolation thermique et acoustique, ainsi qu’une solidité permettant la réalisation
de constructions d’une grande diversité.
• Un matériau isotrope : les propriétés physiques et mécaniques du matériau sont
5
Livre : Le grande livre de l’isolation
6
PDF Brochure béton cellulaire

54
Chapitre3 confort acoustique et matériaux

conservées quelles que soient l’orientation ou les découpes faites sur le produit.
Ainsi l’homogénéité de la structure est parfaite.
• Ce matériau, à la fois traditionnel et moderne, est adapté à la majorité des
constructions, aussi bien pour l’habitat individuel ou collectif que pour les
bâtiments industriels ou tertiaires.
• Avec le béton cellulaire les nuisances sonores esthétiques ou environnementales sont
limitées .coté bruit, pendant les travaux.
• La mise en œuvre nécessite un outillage très léger et des moyennes de malaxage
portables.
• Le béton cellulaire est parfaitement incombustible et inflammable il est classé dans la
catégorie des matériaux durs. 7
• Dimensions précises : Le béton cellulaire possède des dimensions précises et une
planéité parfaite ce qui permet de réduire la quantité nécessaire du mortier pour la
construction ainsi que pour l’enduit 8.
4.6. Les avantages du béton cellulaire sont les suivants :
• Bon pouvoir isolant en même temps que bonne perméabilité a la vapeur.
• Bonne capacité a régulé l’humidité du bâtiment par absorption et restitution ultérieure.
• Sa proximité et son contact donnent une impression subjective de chaleur.
• Le temps de séchage du bâtiment est extrêmement court.
• Poids très faibles couts salariaux sont moins élevés.
• Grande facilité de mise en œuvre, le béton cellulaire peut être scié a la main et raboté.
• Ami de l’environnement : Le béton cellulaire respecte l’environnement. Il ne contient
ni matière toxique, ni élément radioactif. Il est l’ami de la nature durant son cycle de
vie depuis sa production jusqu’à son utilisation dans les travaux du bâtiment.
• Affaiblissement acoustique : Le Béton Cellulaire répond aux exigences de la nouvelle
réglementation acoustique en vigueur, celui-ci permet une parfaite isolation
phonique aussi bien pour les bruits intérieurs qu'extérieurs à l'habitation 9.

7
Livre : le grande livre de l’isolation

8
PDF brochure béton cellulaire.
5
Livre : L’habitat écologique.

55
Chapitre3 confort acoustique et matériaux

4.7. Les avantages du béton cellulaire :


• Pour l’architecte :
- Innovation architecturale.
- Matériau adaptable pour les différentes conceptions architecturales.
• Pour le promoteur :
- Rapidité d’exécution du projet.
- Innovation par rapport à la concurrence.
- Valorisation de l’offre technique et commerciale.
- Faible investissement au niveau matériel de climatisation et de chauffage.
- Économie sur structures et fondations en béton vu la légèreté du produit.
• pour l’entrepreneur :
- Élimination de la pose d’un isolant.
- Minimisation importante des déchets et de leur coût de gestion au niveau du
chantier.
• Pour le client :
-Sécurité du bâtiment (murs solides et ininflammables).
- Construction moderne.
- Confort d’hiver et d’été.
- Gain au niveau de la facture de l’électricité. 10
4.8. Les inconvénients :
• Faible inertie thermique.
• Surface hautement imperméable.
• Matériaux friable résistant mal à l’usure hormis les fondations enterrées tout le
bâtiment peut être construit en béton cellulaire.
• Le béton cellulaire est très résistant aux intempéries, il n’aime pas les acides.

4 . 9 . Composition :

Les matières premières principales pour la fabrication du béton cellulaire sont le sable,
la chaux, le ciment et l’eau. Toutes ces matières premières sont présentes en abondance
dans la nature.

10
Brochure béton cellulaire PDF

56
Chapitre3 confort acoustique et matériaux

En présence d’eau, la chaux réagit avec la silice du sable pour former des silicates de
calcium hydratés (tobermorite). Chaux et ciment servent de liants. L’agent d’expansion,
sous forme de poudre extrême- ment fine (environ 50 m) en très faible quantité (±
0,05 %) sert de levain en cours de fabrication pour faire lever la pâte et créer des cellules
qui se remplis- sent rapidement d’air.

En moyenne, la proportion de matières premières utilisées lors de la fabrication est la


suivante :

● Environ 65 % de sable de quartz siliceux.

● Environ 20 % de ciment.

● Environ 15 % de chaux.

● 0,05 % d’agent d’expansion.


● Environ 1 % de gypse.
● Eau.

Figure.3.6.composition de béton cellulaire

Source : brochure béton cellulaire


Les pourcentages varient légèrement, mais de façon précise, en fonction de la masse
volumique souhaitée.
Au final, le béton cellulaire est constitué d’environ80 % d’air et 20 % de matière.
En fonction de la quantité de matière et de la composition utilisée, les
performances physiques et mécaniques du produit peuvent être
adaptées à l’usage demandé. Pour les usages courants, la masse

57
Chapitre3 confort acoustique et matériaux

11
volumique se situe entre 350 et 550 kg/m3 .
On la cuit à 180-200C° sous une pression de 8 à 12 bars. 12

4.10. Fabrication :
Les produits en béton cellulaire sont exclusivement fabriqués en usine. Les unités de
production sont automatisées. Tout est contrôlé en permanence, depuis l’entrée des
matières premières jusqu’à la sortie des éléments sur des palettes prêtes à être
expédiées. Ce procédé garantit la qualité et la constance du produit.
Les produits en béton cellulaire sont classés en deux catégories principales :
● Les blocs, destinés à la maçonnerie (construction d’habitations,
petits collectifs, par exemple).
● Les éléments armés tels que dalles de plancher, toitures, bardages,
etc., destinés essentiellement à la construction de bâtiments

industriels.
figure.3.7.fabrication du béton cellulaire
Source : http://www.bing.com

4.11. Principales utilisations :


• Pour les blocs non armés : murs porteurs, cloisons non porteuses, murs de
refend, cloisons coupe-feu et tous les petits travaux d’aménagement ou de
11
Livre : Construire en béton cellulaire.
8
Livre : l’habitat écologique.

58
Chapitre3 confort acoustique et matériaux

réhabilitation.

Figure.3.8.les blocs non armés


Source : http://www.bing.com
• Pour les éléments armés : le bardage, le compartimentage coupe-feu, les toitures,
les planchers, les murs en maison individuelle

Figure.3.9. les éléments armés


Source : http://www.bing.com

4.12. L’impact écologique :

l’énergie grise contenue dans le matériau lui-même est assez grande puisque la production
de l’aluminium demande d’énormes quantités d’énergie du point de vue de l’écobilan
global, il ne faut donc pas oublier de comptabiliser les impacts sur l’environnement de la
filières aluminium par ailleurs le béton cellulaire ne se fabrique pas dans de petites unités de
production décentralisées mais dans de grosses installations il faut donc rajouter au calcul
environnemental le cout énergétique du transport entre l’usine et le chantier cela dit le béton

59
Chapitre3 confort acoustique et matériaux

cellulaire reste un produit assez proche de la nature par ses composants. 13

4.13. Gamme de produits :

4.13.1. Les blocs :

Destinés à la réalisation de murs extérieurs et de séparation, de murs de remplissage,


de sous-sol et de murs coupe-feu.

Longueur (cm) 60 60 60
Hauteur (cm) 25 25 25
Épaisseur (cm) 20 25 30
Nombre de pièces/m² 7 7 7
Consommation Avec
2,6 3.25 3.9
emboîtement

Figure 3.10.les bloc Cellulaire Tableau 3.1.les dimensions de blocs en béton

Source : http://www.bing.com

4.13.2. Les carreaux :


Les carreaux sont destinés à la réalisation de cloisons massives de séparation ou en doublage
de mur, en aménagement intérieur tant en neuf qu’en rénovation.

Longueur (cm) 60 60 60

Hauteur (cm) 25 25 25

Épaisseur (cm) 7,5 10 15


Nombre de pièces/m² 7 7 7
Consommation du mortier
1,13 1,41 1,76
colle kg/m²

Figure : 3.11 Les carreaux Tableau 3.2.les dimensions des carreaux


En béton Cellulaire
Source : http://www.bing.com

13
Livre l’habitat écologique

60
Chapitre3 confort acoustique et matériaux

4.13.3. Les linteaux :


Les linteaux sont des éléments armés préfabriqués de dimension standard. Ils complètent et
améliorent les qualités thermiques en supprimant les ponts thermiques. Leur utilisation
garantit une totale sécurité de résistance. Leur mise en œuvre s’effectue par une simple pose
collée, sans étai ni coffrage et sans arrêt du chantier.

Figure : 3.12 Les linteaux


Source : brochure béton cellulaire
4.13.4. Le mortier colle :
Le mortier colle est destiné pour la réalisation de gros œuvre, de tous types de construction. Il
garantie une utilisation des quantités exactes nécessaires pour le chantier.
L’utilisation des truelles à dents adaptées à l’épaisseur du mur permet de réaliser des joints
minces de 2 mm environ. 14

Figure : 3.13Le mortier colle


Source : construire en béton cellulaire

14
Brochure béton cellulaire PDF

61
Chapitre3 confort acoustique et matériaux

4.13.4.1. Application du mortier colle :


- préparer le mortier colle : 3 volumes de mortier colle pour 1 volume d’eau.
- Laisser reposer la pâte pendant 20 minutes.
- Avant la pose du 1er rang, Appliquer une couche de ciment (1 volume de ciment pour 4
volumes de sable).
- Les joints verticaux ne sont pas nécessaires pour les blocs à emboîtement.
- L’épaisseur des joints varie entre 2 et 3 mm.
On peut utiliser le mortier traditionnel pour les joints. Le dosage de ce mortier sera comme
suit :
1 volume de ciment, 2 volumes de chaux hydratée, 8 volumes de sable, L’épaisseur des
joints pour ce type de mortier est de 10 mm.

5. Le double vitrage :

Le double vitrage consiste à enfermer entre deux verres une lame d’air déshydrate ou un
gaz améliorant l’isolation thermique (souvent de l’argon). Les deux verres sont sépares par un
intercalaire en aluminium ou en acier. L’étanchéité périphérique est assurée par des joints
organiques. Des agents déshydratants sont contenus dans l’intercalaire.

5.1. Le double vitrage a isolation acoustique renforcée :

Selon la performance souhaitée, on utilisera :

- soit un double vitrage intégrant des composants verriers d’épaisseurs différentes (double
vitrage asymétrique).

- soit, pour encore améliorer l’isolation acoustique, un double vitrage intégrant un vitrage
feuillète.

6. Le vitrage isolant :

Un vitrage isolant est compose de deux (double vitrage) ou trois (triple vitrage) feuilles de
verre minces séparées par une lame d’air ou de gaz déshydrate via un espacer. Un joint assure
l’étanchéité et la cohésion de l’ensemble. Une couche a basse émissivité appose sur le verre

62
Chapitre3 confort acoustique et matériaux

des vitrages a haut rendement (hr) permet de ne laisser s’échapper qu’une petite partie de la
chaleur intérieure vers l’extérieur. les anciens doubles vitrages – sans couche – étaient remplis
d’air tandis que les vitrages a haut rendement actuels sont remplis d’argon, ce qui augmente
leurs performances d’isolation. il existe également des triples vitrages remplis de krypton,
moins courants a cause de la rareté de ce gaz.

Figure3.14.type de vitrage isolant

Source : http://www.bing.com

7. isolation phonique des fenêtres :


Les fenêtres ne doivent pas être le point faible de vos façades ! là encore, le bruit constitue
une nuisance majeure contre laquelle il est possible de se protéger. Reconnu en France comme
un problème de santé publique, le bruit est une nuisance quotidienne à laquelle chacun de
nous est confronté et plus ou moins sensible : mieux vaut alors le traiter en toute connaissance
de cause afin de mieux s’en préserve. .

8. les caractéristiques des vitrages :

8.1. Du point de vue de l’acoustique :

L’enveloppe d’un bâtiment doit présenter une résistance acoustique pour atteindre le niveau
de bruit admissible à l’intérieur. la résistance d’un mètre carré d’un élément de construction
contre le passage du bruit aérien se caractérise par un spectre d’indices d’affaiblissement.
une information plus abrégée est donnée par l’indice d’affaiblissement acoustique r qui
caractérise les qualités acoustiques d’une paroi, c’est-à-dire la différence de niveaux sonores

63
Chapitre3 confort acoustique et matériaux

qui règnent de part et d’autre de cette paroi pour un spectre donné. Cet indice est exprimé
en décibel dB.

8.2. L’indice d’affaiblissement acoustique r augmente lorsque :

-l’épaisseur du vitrage augmente.

- il y a un mélange gazeux spécial dans l’intercalaire du vitrage.

- les vitrages doubles sont asymétriques (un des vitrages est d’une épaisseur supérieure).

9. L’isolation des fenêtres : un confort acoustique

9.1. Posez du double vitrage asymétrique :

Pour lutter contre les nuisances sonores urbaines (rue commerçante, circulation, passage de
trains…), la solution la plus simple consiste à agir directement sur les fenêtres en posant du
double vitrage asymétrique, de type 10-6-4, c’est-à-dire 10 mm de verre, 6 mm de gaz argon
ou d’air et 4 mm de verre. En fonction de la qualité de la menuiserie et des caractéristiques
des fenêtres, l’indice d’affaiblissement acoustique (Rw) peut atteindre entre 30 et 40 dB.

• Un double vitrage performant est de type 10-6-4 : c'est-à-dire qu'il est composé d'une
première feuille de verre de 10 mm d'épaisseur, d'une lame d'air de 6 mm et d'une
deuxième feuille de verre de 4 mm d'épaisseur.
• par opposition au double vitrage classique symétrique de type 4-6-4 ou 4-12-4, très
performant en matière d'isolation thermique mais peu efficace contre le bruit.

9.1.1. Les types de vitrages isolants:

Notre tableau vous indique le type de vitrages isolants à privilégier au regard des bruits que
vous subissez.

64
Chapitre3 confort acoustique et matériaux

Niveau sonore à l’intérieur

Niveau sonore à
Décibels Vitrage 1 Vitrage 2 Vitrage 3
l’extérieur Vitrage 4 Vitrage 5
(4/6/4 à (6/6/4 à (10/6/4 à
(4/16/44.2*) (10/18/44.2*)
4/20/4) 6/20/4) 10/20/4)

Environnement
35-45
très calme

Rue à faible trafic,


45-65
quartier piéton

Rue à forte
circulation et 65-79
klaxons

Train, scooter,
80-110
avion, autoroute

Tableau. 3.3. Niveau d’isolation en fonction du confort : noir = Insuffisant, gris = Suffisant,
vert = Confortable, Rouge = Excessif ,*44.2 signifie que la vitre est constituée de 2 verres
de 4 mm d’épaisseur.

9.2. Affaiblissements R des vitrages seuls :

On constate que, contrairement à une idée répandue, les vitrages doubles, à épaisseur de verre
égale, sont plutôt moins performants que les vitrages simples : un verre simple de 8 mm a un
R de 32 dB, un verre double 2 X 4 mm et lame d'air 6 mm de 28 dB, qui n'est pas plus
performant que le verre simple de 4.

L'explication est que le vitrage double satisfait très mal les conditions de principe de qualité
de la paroi double : lame d'air peu épaisse, pas d'absorbant, parois parallèles, d'où ondes
stationnaires, fréquences critiques élevées.

65
Chapitre3 confort acoustique et matériaux

Pour obtenir des affaiblissements importants, il vaut mieux :

• soit un verre simple épais


• soit un vitrage double avec des verres d’épaisseur différente et une lame d'air
(intervalle séparant les verres) importante.

Tableau3.4 : l’indice d’affaiblissement acoustique de simple et double vitrage.


Source : Source : http://www.bing.com

10. les avantages du double vitrage:


• Une économie globale sur tous les postes et en particulier le poste énergétique.
• une sécurité augmenter, car il est moins facile de briser les vitres de vos fenêtres afin
de rentrer par effraction dans votre habitation.
• une isolation acoustique optimale de votre environnement.
• une excellente isolation thermique de votre habitation.
• Le confort sonore qu’il procure permet d’améliorer la tranquillité de vie dans votre
habitation.

66
Chapitre3 confort acoustique et matériaux

• Il vous protège du bruit, qui est une cause importante de stress et de troubles du
sommeil.
• Il réduit les bruits liés à l’impact de la pluie et de la grêle sur vos vitrages. Cet atout
est particulièrement intéressant lorsque vos toits sont constitués de verres.
Le double vitrage est beaucoup plus performant que le simple vitrage :
-Bonne isolation thermique.
- Bonne isolation phonique.
- Pas de condensation.
- Réduit l’effet vitre froide.
11. Le Choix du Double Vitrage :
Le choix du double vitrage est primordial : C'est lui qui va apporter le type d'isolation qui
vous convient. En fonction du type d'isolation recherchée, le double vitrage sera différent.
D'une manière générale, l'épaisseur de la lame d'air influe sur les performances d'isolation
thermique alors que l'épaisseur totale des verres présents dans le double vitrage conditionne
l'isolation phonique.
Synthèse :
• dans le principe le vitrage double est moins performant que le vitrage simple à
épaisseur de verre totale.
• il vaut mieux un vitrage simple épais qu'un double avec des verres minces et une lame
d'air peu épaisse.
• le vitrage double doit avoir une lame d'air d'épaisseur la plus importante possible et
des épaisseurs de vitrages différentes.

Conclusion :

Suite à cette étude, il est possible de voir qu’apporter une construction acoustique entraînait
obligatoirement une dépense très importante. De plus, la majorité des produits utilisant des
isolants ne sont pas inscrits dans une démarche écologique et durable. En effet, pour
la plupart, ils utilisent de la laine de roche. Au cours de notre recherche, nous avons pu voir
qu’il existe des produits qui peuvent être utilisés en tant que matériaux absorbants et qui sont
plus durables. Nous avons donc décidé de testé un de ces matériaux, béton cellulaire et le

67
Chapitre3 confort acoustique et matériaux

double vitrage Ainsi, nous pourrons essayer de caractériser ce produit et voir s’il convient
aux exigences de la salle de classe.

68
Cas d’étude
Chapitre 3 Cas d’étude

1. Présentation général e de l’opération:

1. Contexte de l’opération:

Le lycée (1000/300) est situé à Ain kercha à la proximité de E A G R. Il a été construit en


2008 par 5 entreprises et suivi par le B.E.T « Tarbak Omar» De Ain kercha. Il accueille des
élèves âgé de 15 à 20 ans, Le lycée ne possède pas l’internat, mais il possède un restaurant
scolaire.

2. Objectif de l’opération:

L’opération a pour l’objectif de construire un lycée (1000/300), répond aux besoins aux
parents ainsi que les élèves d’avoir un Lycée confortable.

3. Présentation du projet architectural:

• Contexte:
Le lycée est implantée sur un site naturel a la sortie de la ville ver la ville de Ain M’Lila Le
lycée est entouré par des terrains vierge sauf la façade nord et ouest

• Prés programme :
Donnés de recensements, source monographie de la wilaya d’Oum el bouaghi

3.1. La Population :

Attractivité de la zone urbaine au détriment de la zone éparse qui connaît une perte de
population importante.

Pendant la période une déperdition de


population ce qui dénote l’exode de sa
population autochtone.1998-2008 La
commune dans sa globalité connaît.

69
Chapitre 3 Cas d’étude

3.2. Structure par âge et par sexe (typologie):

L'intérêt de sa maîtrise est de faire ressortir les principales catégories composant la population
de la commune de AIN KERCHA, à savoir celle qui est scolarisable et celle en âge d’activité
afin de mieux cerner les besoins ressentis dans divers domaines.

La structure par âge et par sexe découle des résultats des recensements de la population et de
l’habitat de 1998 précisant la commune et la wilaya, plus la structure par âge et par sexe
estimé en 2008 à l’échelle de la wilaya, en se basant sur la population estimée en 2009 pour
chaque localité de la commune.

Tableau 3.5: population en âge de scolarisation par dispersion et par sexe estimation 2009.

70
Chapitre 3 Cas d’étude

3.3. Population scolarisable :

La population scolarisable (ou en âge de scolarisation) représente la population âgée entre 06


et 18 ans révolus et constituée de :

• La population en âge d’être scolarisée en primaire âgée de 6 à 11 ans.

• La population en âge d’être scolarisée dans le moyen âgée de 11 à 15 ans

• La population en âge d’être scolarisé dans le cycle secondaire, âgée de 16 à 18 ans.

Tableau 3.6. Population en âge de scolarisation par dispersion et par sexe estimation 2009.

71
Chapitre 3 Cas d’étude

Introduction :
Le territoire des hauts plateaux connaît d‘importants déséquilibres entre ses grandes
composantes territoriales mais également au sein de son système urbain et entre les villes et
les campagnes. Ces déséquilibres vecteurs potentiels de ruptures territoriales fortes menacent
la cohésion, l‘équité et le développement durable du territoire. Et c’est pour sa que le SNAT a
mis des lignes directrices qui ont pour objectifs de guider et d’orienter le développement et de
le réglementer.

1. Présentation de la wilaya OUM EL BOUAGHI:

La wilaya d'Oum El Bouaghi (en arabe : ‫ )أم اﻟﺒﻮاﻗﻲ‬est issue du


découpage administratif de 1974 alors qu'elle dépendait de
l'ancien département de Constantine. Historiquement, elle fait
partie de la région Chaouia avec la Wilaya de Batna et la
3T2 3T

Wilaya.

2. Situation géographique :
La wilaya est située au Nord-est du pays. Elle est limitée:
• Au Nord par la wilaya de Constantine.

• Au Nord-est par la Wilaya Guelma et Souk Ahras.


• Au Nord- ouest par la Wilaya Mila.
• Au Sud-ouest par la Wilaya Batna.
• Au Sud par la Wilaya Khenchela.

• au Sud-est par la Wilaya Tébessa.


Le Chef lieu de la wilaya est située à 5 00 km à l'Ouest de la capitale, Alger.

Permi les commune de OUM EL BOUAGHI la commune de AIN KERCHA que nous allons
étudiera :

• AÏN KERCHA est une ville de l'est de l'Algérie, dans la wilaya d'Oum El
BOUAGHI. Elle est située à mi-chemin entre Constantine et OUM EL BOUAGHI (50
km à l'ouest du chef lieu de la wilaya, 50 km au sud-est de Constantine et 18 km
d'Ain).

72
Chapitre 3 Cas d’étude

3. Démographie :

• Population : 32377hab(2008) ; Densité : 199hab/km2 Les habitants d'Aïn kercha sont


des Berbères Chaouis. 1
• Géographie : Superficie : 163km2. La ville de Ain Kercha (connue aussi sous le nom
de Thikerchette en langue locale) est située à l'ouest de la wilaya d'Oum El Bouaghi et
à 17 km de la ville d'Ain m’.
• Localisation : la commune de ain kercha situé a l’ouest de la wilaya d’oum el
bouaghi.

Figure.3.18.Localisation de la commune dans la wilaya d’oum el bouaghi

source : https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%AFn_Kercha

• Climatologie : Les facteurs climatiques ont un impact permanent sur la vie sociale et
économique d'une région ; dans le contexte de cette étude, il été jugé utile de référer
aux travaux de :
-L'Agence Nationale de Ressource Hydraulique(A.N.R.H):

- Carte pluviométrique (Edition 1993).

- L'Office Nationale Météorologique paramètres secondaires pour les stations

d’Oum El Bouaghi ; Ain Yagout pour une période d'observation de 15 ans (1990-

2005).de Constantine (O.N.M) : les données des températures.

1
http://www.fr.dcwoumelbouaghi.dz

73
Chapitre 3 Cas d’étude

• Les vents: La commune d’ain kercha est soumise aux actions des vents dominants du
Nord-ouest qui sont responsables surtout des pluies. L'absence de végétation favorise
l'érosion. Les vents du Nord-est sont secs et parfois humides.
• L’Humidité: L'humidité moyenne est définie comme étant un mélange de vapeur
d'eau et de gaz dont les proportions sont définies aux mêmes conditions de
température. Le maximum de l'humidité est observé au mois de Janvier et Décembre
(73.25%) et le minimum au mois de Juillet (42.56%).
• Topographie : Le relief de la région d’ain kercha se compose d'une juxtaposition de
dépressions dont le fond est occupé par des formations lacustres et par des collines aux
formes variées.
Les plaines et les vallées sont situées à 819-900m d'altitude
Les reliefs sont plus élevés djbale geryoune .
• Précipitations moyennes annuelles : La carte pluviométrique de l'Agence Nationale
des Ressources Hydrauliques (A.N.R.H) (Edition1993) montre globalement une
répartition décroissante de la précipitation du Nord vers le Sud, et de l'Ouest vers l'Est.
En effet dans la région d’Ain kercha la précipitation varie entre 185 mm et 665 mm.
• La température: Le facteur de la température de l'air a une grande influence sur le
bilan hydrique du fait qu'il conditionne l'évaporation et l'évapotranspiration réelle La
courbe de température montre que le maximum des températures est atteint en Juillet
34.2C°, alors que le minimum est observé en Janvier avec une valeur de 6.26°C, on
constate que la température de l'air décroît de Septembre jusqu'au Janvier, puis elle
augmente pour atteindre son optimum en Juillet, ensuite elle décroît pour une
deuxième fois au mois d'Août.
La température moyenne annuelle est de l'ordre de 15.94°C.
4. Etude contextuelle :

L'éducation est le développement dirigé des facultés physiques, psychiques et intellectuelles ;


les moyens et les résultats de ce développement. Spécialement, l'éducation humaine inclut
ces apprentissages et des éléments caractéristiques du lieu et de la période historique.

74
Chapitre 3 Cas d’étude

4.1. Présentation du thème (éducation) :

L'éducation :

est l'action de développer un ensemble de connaissances et des valeurs morales,


physiques, intellectuelles, scientifiques... considérées comme essentielles pour atteindre le
niveau de culture souhaitée.

L'éducation permet de transmettre d'une génération à l'autre la culture nécessaire au


développement de la personnalité et à l'intégration sociale de l’individu. L'éducation de
l'enfant et de l'adolescent repose sur la famille, l'école, la société, mais aussi sur des lectures
personnelles et sur l'usage des médias comme la télévision ou Internet.

Définition du mot lycée:


• Gymnase, lieu d’exercice, situé en dehors d’Athènes du coté du levant, et garni
d’allées couvertes. C’est dans le lycée qu’Aristote tint école de philosophie.
• Etablissement public distraction secondaire placé sous la direction de l’Etat
Etablissement d’enseignement du second cycle du second degré, du second à la
terminale.

Types des lycées:

- lycée simple lycée demi pension lycée internat

4.2. Etude urbaine :

• Situation :
Lycée multi spécialité est situé a l’OUST de la ville.

Figure3.19.

75
Chapitre 3 Cas d’étude

• les limites :
-Il est près de l’’habitations individuelle

-Au nord limité par un équipement administratif

-Au sud par E A G H

-A l’ouest par le rue RN10 et l’habitat individuel

-A l’est par des terrains vierges pour l’agriculture et une cimetière

• Le Lycée a un volume éclaté, (la perte des surfaces résultat de mal emprise au sol)

• Les volumes utilisés sont presque rectangulaire et circulaire s’élevant en générale de

R+3 ou de R+2. R+1 .RDC

Figure.3.21.

Source :

• Répartition des blocs:


Bloc A Bloc B Bloc C Bloc D Bloc E
L’administration ; Bloc cuisine, Les ateliers et La salle de Logement de
bibliothèque Réfectoire et annexe sport couverte fonction
La salle de classe ; annexes
et les labos

76
Chapitre 3 Cas d’étude

• Accessibilité
Ver leleservice
Vers servicetechnique
technique

Vers Ain M’Lila

Vers Oum el Bouaghi

Figure.3.21.

Source :

Le lycée est accessible par 2 coté car il occupe un îlot de 4 faces et contacte directe avec
la rues (le terrain et male accessible)

Une rue mécanique :

 Une route à Ain M’Lila vers l’ouest et a Oum el Bouaghi vers l’est.

 Une route pour le service technique.

 Caractériser par une dense circulation mécanique qui provoquer les problèmes
suivant:

 Un grand bruit.

 L’insécurité du piétonne.

77
Chapitre 3 Cas d’étude

• Accessibilité : Accès et Parking


de restaurant

Parking pour
Parking des
l’hébergemen
personnels
t

Accès commun
élèves
personnels

• Les parkings
Le parking public n’est pas mentionné pour les personnes à mobilité réduite, Il
convient de prévoir leur emplacement de telle façon qu’un autre véhicule ne vienne
pas réduire, par son stationnement.

Figure.3.22.

Source :

78
Chapitre 3 Cas d’étude

• L’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite :

NB : Pas d’accès aux personnes à mobilité réduite desservira vers tous les niveaux du blocs

• Organisation spatiale et fonctionnel :

Salle du sport+ Les ateliers Bloc Laboratoire et salles de


vestiaire cuisine, préparations
Réfectoire

Cour Les
Terrain de
salles de
football Les salles de
classe classe

Bloc administration et
Logement de
annexes
fonction 79
Chapitre 3 Cas d’étude

L’absence des ateliers (ils existent dans le cahier des charges mais le budget est insuffisants
Bloc A : Bloc administrative ; bibliothèque Les salle de classe.

Organisation spatiale et fonctionnel Bloc A :

 RDC :

LABORATOIRE ET
ATELIER
LES SALLE
DE CLASSE LES SALLE
LA COURE DE CLASSE

Bureau de Réaux ce
SURVAENC SURVAEN
E CE

HAUL
D’ACCEUILLE ET
80
Chapitre 3 Cas d’étude

• Les 2 salles de la surveillance est accéder directement depuis l’accès principale


• Laboratoire : ce labo est réservé pour 20 élèves avec une surface de 63.88m2
• Ratio : 2.66m2/1eleve situe au RDC ;la surface de la salle préparation est suffisante
(28.21m²)

81
Chapitre 3 Cas d’étude

 LE 1er ETAGE :

• La bibliothèque :

• Les sanitaires : Le sol des sanitaires ne comporte pas une pente légère pour
l’évacuation des eaux vers le siphon.
Les mauvaises caractéristiques des sanitaires et le mauvais emplacement .

82
Chapitre 3 Cas d’étude

• L'absence des équipements spécifiques :


• lavabos avec un robinet temporisés

• sèche-mains électriques.

• distributeurs de papier pour les WC

• distributeurs de savons.

• La salle de class :

83
Chapitre 3 Cas d’étude

• L’espace de circulation :
Dimensions insuffisantes pour la circulation de personne à mobilité réduite.

• Conditions climatiques
-Eclairage naturel : Problème: éblouissement.

Remarque:

• l’absence d’une distance entre le mure de tableau et la 1ere fenêtre

N S

84
O
Chapitre 3 Cas d’étude

• Confort Phonique :
1. La circulation :
Se caractérise par une dense circulation mécanique qui
provoque les problèmes suivants :

• Un grand bruit.

• Il faut implanter une isolation végétale.

• L’éducation une activité bruyante provoque les


gênes pour les locaux d'enseignement situés à
proximité.

• Il n’existe pas des isolations acoustiques renforcées,


au niveau des portes.

85
Chapitre3 logiciel sphinx

Introduction :
L’audit bruit a pour but, a partir de mesures in site et d’un questionnaire, d’évaluer et de faire
un état des lieux des nuisances sonores présentes au sein de lycée dans le but de proposer des
solutions pour réduire celles-ci a la source.
Dans la première partie nous avons exploite les résultats issus d’un questionnaire. Ce
questionnaire, distribue a tous les étudiants mais également a tout le personnel, a permis de
mieux comprendre et de localiser les gênes occasionnées par ces nuisances au sein de lycée .
Le questionnaire est divise en 3 thèmes principaux : ≪ Les risque de bruit sur la santé ≫, ≪la
perception du bruit au sein de lycée ≫ et ≪ le bruit et vous≫. Dans une deuxième partie
Parallèlement à ce questionnaire, une campagne de mesure a été réalisée. Les mesures
effectuées a partir du sonomètre mais Par manque de temps la partie deuxième est annulé.
1. La mesure du bruit :
La mesure acoustique est une métrologie à la fois délicate et fortement encadrée par des
prescriptions réglementaires. En effet, s’il est facile d’obtenir une indication sur un appareil
de mesure, il est plus difficile que cette indication soit effectivement significative du
phénomène que l’on désire mesurer. Une bonne compréhension des mesures acoustiques,
notamment avec les instruments évolues tels que les analyseurs en temps réel, demande de
solides connaissances en traitement analogique et numérique du signal.
Les mesures pratiquées dans le domaine du bâtiment et de l’environnement restent parmi les
plus simples, et ne nécessitent que le matériel élémentaire : le sonomètre.
La réalisation d’une mesure acoustique comporte toujours deux aspects :
- le matériel de mesure (choix de l’appareil approprie, calibration, réglage, etc.)
- La méthodologie de mesure (emplacement, durée d’observation, corrections, etc.)
2. Résultats du questionnaire :
2.1. Présentation du questionnaire :
le questionnaire s’inscrit dans le cadre de l’audit bruit effectué au sein de lycée a Ain
kercha . L’intérêt de ce questionnaire est de mieux comprendre et de localiser les gênes
occasionnées par les nuisances sonores potentiellement présentes.

Il a été distribué à touts les étudiants ainsi qu’a le personnel de l’institut (enseignent) ; ce
questionnaire s’axe sur 3 thèmes principaux :

 La perception de bruit au sein de lycée


 Le rapport au bruit des personnes questionnées(LE BRUIT ET VOUS)

86
Chapitre3 logiciel sphinx

 Connaissance sur le bruit (≪ Les risque de bruit sur la santé)


La première partie concernant la perception du bruit ai sein de lycée ; l’ensemble des
questions a permis de déterminer dans quels lieux et a quelle période de la journée le bruit
et le plus incommodant ainsi que le ressenti concernant l’isolation acoustique des
bâtiments
2.2. Résultats :
• La perception de bruit au sein de lycée :

Remarque :
La 1ère question portait sur la façon dont le bruit est perçu pendant les heures de cours.
Les résultats Sont consignes dans le graphique suivant :
Les résultats montrent que 12.5% des personnes interrogées ne ressentent pas de gênes
particulières et 12.5% des personnes interrogées le niveau de gêne est excessif et
insupportable 62.5% trouvent que le niveau de bruit supportable donc Une majorité des
élèves trouve donc ne pas travailler dans des conditions optimales en ce qui concerne
l’exposition au bruit.

87
Chapitre3 logiciel sphinx

Remarque :
La question 2eme permet après avoir liste les différentes sources de bruits potentielles dans
le lycée le graphe suivant montre les niveaux de gênes occasionnes par les différentes
sources de bruits. Les résultats sont en pourcentage les sources de bruit les plus gênent :
• les clase adjacents par un pourcentage de 58.3%
• les déplacements couloire et bruit des élèves a l’extérieures par (54.2%_45.8%)
• les voix par un pourcentage de 33.3%.
Donc Une majorité des élèves trouve que les sources les plus gênantes sont les classe
adjacents, le déplacement couloire, le bruit élève a l’extérieures.

88
Chapitre3 logiciel sphinx

Remarque :
La question 3 a pour utilité de déterminer quels sont les horaires les plus sensibles au niveau
de gênes. A partir de plusieurs classes horaires, les personnes questionnées ont choisi quelles
Sont les horaires les plus semblaient les plus bruyantes. Les résultats sont les suivants :

• Les personnes ressentent le plus de gêne due au bruit pour la période de 10h a 12h
par un pourcentage de 54.2% ainsi que
• Pendant la période 14h-16h par un pourcentage de 50%.donc Une majorité de
personnes se déplaçant dans le lycée pendant ces intervalles de temps.

Remarque :

Les questions 4 et 5 portent sur l’isolation acoustique au sein de lycée. Nous distinguerons
l’isolation intérieure et extérieure du bâtiment.

Les résultats montrent que :


• l’isolation extérieure est généralement perçue comme étant moyenne (54%).
• En ce qui concerne l’isolation intérieure, l’isolation semble être mauvaise. En effet
37.5% des personnes sondées trouvent l’isolation mauvaise et 29.2 % moyenne.
Il apparait donc que des travaux d’isolation extérieure et intérieure sont nécessaires pour
diminuer les gênes occasionnées par les nuisances sonores.

89
Chapitre3 logiciel sphinx

• Les risque de bruit sur la santé


Remarque :
La question 6 permet d’évaluer les risques de bruit sur la santé sur le comportement a lycée
: Les personnes questionnées quantifient les risques négatifs sur leur santé :
Les résultats montrent que le bruit présent au sein de l’établissement a principalement des
effets sur la santé par :
• Maux de tête 58.3% un très fort mal de tète quand il y a du bruit.
• Le stress est la deuxième conséquence due a l’exposition a trop de bruit par un
pourcentage de 54.2%.
• Les nuisances sonores ont peu des risques sur l’irritabilité et la fatigue perte de
l’audition ; risques d’acouphène des personnes concernées.

• Le bruit et vous

90
Chapitre3 logiciel sphinx

Remarque :
Les personnes questionnées quantifient les effets négatifs sur leur concentration, mémoire,
irritabilité, fatigue et humeur dus au bruit ambiant :
Les résultats montrent que le bruit présent au sein de l’établissement a principalement des
effets sur la
• concentration. 87.5% des sondes affirment ressentir une très forte baisse de la
concentration quand il y a du bruit.
• L’humeur est la deuxième conséquence due à l’exposition à trop de bruit.
• Les nuisances sonores ont peu de conséquence sur l’irritabilité et la fatigue des
personnes concernées.

Remarque :
Les résultats montrent que l’effet de bruit présent au sein de l’établissement :
• Moyennement. par un pourcentage de 41.7%
• Beaucoup est le deuxième effet par un pourcentage de 29.2%
• Peu et nul par un pourcentage de (8.3%-16.7%)

91
Chapitre3 logiciel sphinx

Remarque :
La question 9 permet d’évaluer l’influence de bruit sur l’étudient :Les personnes
questionnées quantifient les influence négatifs sur l’étudient :
Les résultats montrent que le bruit présent au sein de l’établissement a principalement des
effets sur l’étudient par :
• La concentration 83.3% une très forte baisse de la concentration quand il y a du bruit.
• Le rendu est la deuxième influence sur l’étudient due a l’exposition a trop de bruit
par un pourcentage de 33.3%.
• Les nuisances sonores ont peu des risques sur La fatigue par un pourcentage de
29.2%.
.

92
Chapitre3 logiciel sphinx

Remarque :

La question 10 permet d’évaluer quelle sont les sciences les plus sensibles Les résultats
montrent que les sciences les plus sensibles sont :

• Français et arabe par un pourcentage de 41% une très forte sensibilisation quand il ya
du bruit.
• Hist.-géo et art par un pourcentage de 12.5% mais il ya des personne dit que la
sensibilisation de la science selon le prof de la science.

Remarque :
La majorite des eleves dit que les bruit exterieures influe sur le rendu des étudient et de
l’enseignent par un pourcentage de 95.5%.

93
Chapitre3 logiciel sphinx

Remarque :
La question 12 permet d’évaluer les bruit extérieures viennent de :
• Les couloires par un pourcentage de 83.3%

• Les autres salles par un pourcentage de 29.2%
• La cour par un pourcentage de 25%
Donc les bruit extérieures viennent à partir des couloire.
3. Bruit et cartographie :
La cartographie représente les bruit extérieures qui viennent de :
• Les couloires par un pourcentage de 83.3%
• Les autres salles par un pourcentage de 29.2%
• La cour par un pourcentage de 25%
• cour par un pourcentage de 25%

94
Chapitre3 logiciel sphinx

Figure 3.15: Carte du bruit a l’extérieures

Espace très bruyant

Espace bruyant

Espace moins bruyant

La cartographie représente Les sources de bruit les plus gênent :


• les clase adjacents par un pourcentage de 41.7%.
• les déplacements couloire et bruit des élèves a l’extérieures par (45.8%_62.5%)
• les voix par un pourcentage de 33.3%

95
Chapitre3 logiciel sphinx

Figure 3.16: Carte des sources de bruit les plus gênent

Espace très bruyant

Espace bruyant

Espace moins bruyant

Espace bruyant

96
CONCLUSION GENERALE
Annexe

Annexes
Annexe 1 :

• Décibel :
Les bruits sont donc caractérisés par leur niveau sonore et leur fréquence.
Le rapport entre la pression minimale détectable (seuil d’audibilité 2.10-5
Pa) et la pression maximale supportable (seuil de la douleur 20 Pa) est d’un million. Il
est donc difficile de définir par des nombres simples l’ensemble des phénomènes
compris entre ces deux seuils. Il a donc été créé, à cet effet, une comme unité de
niveau sonore. Les niveaux sonores sont alors compris entre 0 dB et 120 dB (au lieu
de 2.10-5 Pa à 20 Pa)
• Porosité :
La porosité est le rapport du volume des vides d’un matériau au volume total. Elle
peut être ouverte ou fermée.

Annexe 2 : l’oreille humaine

L’oreille est un appareil permettant le recueil la transmission et la transformation des


ondes sonore .l’oreille humaine comporte trois parties : l’oreille externe l’oreille moyenne
et l’oreille interne.

- Oreille externe : L’oreille externe comprend :

• Le pavillon: est constitué de fibrocartilages, capte les vibrations acoustiques et


les dirige vers le conduit auditif ;
• Le conduit auditif externe : joue le rôle d’amplificateur. Par un phénomène
de résonance, les fréquences comprises entre 2000 et 5000 Hz se trouvent
légèrement renforcées. De plus, l’orientation du conduit par rapport aux
vibrations sonores permet de préciser l’emplacement des sources dans l’espace
grâce à la différence d’énergie arrivant aux deux oreilles d’une part, au décalage
temporel que met le son pour leur parvenir d’autre part. Cela explique
pourquoi il est plus difficile de localiser des sons de fréquence basse que des
sons de fréquences élevées, l’écart de temps étant moins significatif.
• Le tympan, est une mince membrane fibreuse (1/10 de mm), de forme
circulaire d’un diamètre d’une dizaine de millimètres. Il obture le conduit
Annexe

auditif externe et est solidaire au marteau, premier osselet de la chaîne tympan-


ossiculaire.
Le tympan capte les variations de la pression sonore. Les vibrations du tympan
sont synchro nés à celles du son et elles ont la même amplitude pour tous les sons
d’égale intensité.

- Oreille moyenne : elle est comprend des cavités creusées dans le rocher du temporal, se
sont : La trompe d’Eustache, la caisse du tympan et les cavités mastoïdiennes.

• La trompe d’Eustache, est un conduit long de 4cm, qui fait communiquer la


caisse du tympan avec le pharynx permettant ainsi l’équilibrage des pressions de
part et d’autre de tympan.
• La caisse du tympan qui fait la liaison entre le tympan et la fenêtre
ovale, laquelle s’ouvre sur l’oreille interne ; la fenêtre ovale ayant une
superficie 20 fois inférieure à celle du tympan (respectivement 3 mm2 et 60
mm2), il se produit une importante amplification de vibrations acoustiques.

La caisse du tympan comprend la chaine des osselets (marteau, enclume et étrier) qui
transmet les vibrations acoustiques du tympan à la fenêtre ovale. Elle est maintenue
par des ligaments suspenseurs et par des muscles qui se contractent sous l’influence de
bruits importants. En effet, lorsque le bruit est supérieur à 85 dB et dure plus de 1s, les
muscles des osselets se contractent et diminuent les vibrations, c’est le réflexe stapédien.
Le réflexe stapédien est un réflexe naturel de l’ouïe, il permet de protéger partiellement
l’oreille de l’impact des bruits s intenses par la contracture des muscles sustenteurs de la
chaîne des osselets, ainsi l’étrier se trouve séparer de son point de contact avec l’oreille
interne. On peut comparer le réflexe stapédien au réflexe de contraction de la pupille de
l’œil quand elle subit une très forte luminosité.
Annexe

Figure : 1. Fonctionnement de l’oreille

Source : Campagne de mesure et de sensibilisation au bruit au

sein des lycées d’Ile-de-France

Oreille interne : appelée également labyrinthe, du fait de sa complexité structurale.


Elle comprend :

• L’organe vestibulaire, qui préside au sens de l’équilibre ;


• La cochlée, ou « limaçon », est l’organe proprement dit de l’audition.
Formée d’un sac membraneux de très petite taille flottant dans l’oreille
interne, elle englobe un grand nombre de cellules en forme de cils d’où partent
les fibres nerveuses qui se réunissent pour constituer le nerf cochléaire ou nerf
auditif. Ce dernier transmet les informations au cerveau qui interprète le message
sonore.

• Annexe 3: Ambiance sonore


• Echelle de bruits :
L’échelle de bruit ci-dessous permet d’organiser des bruits courants en fonction de la
perception de l’oreille humaine : de l’ambiance calme d’une conversation à voix basse aux
nuisances sonores provoquées par un avion au décollage.
Annexe

Figure. 2. Echelle de bruits


Source: http://www.bing.com

• Le niveau de bruit

Figure 4 : Niveaux de bruit estimés pour


Annexe

1. Une salle de repos, 2. La voix chuchotée, 3. Une bibliothèque, 4. Un orateur, 5. Une salle
de classe, 6. Un réfectoire, 7. Une salle de sports, 8. La voix criée et 9. Le seuil de la douleur

Source : Bruxelles Environnement, Service Données bruit, 2012.

• Quelques ordres de grandeurs de niveaux sonores

Annexe 4: le questionnaire

• Bruit et santé :

1-Quel sont les risques de bruit sur la santé :

• Pert de l’audition

• Maux de tête

• Risque d’acouphènes

• Fatigue

• Irritabilité

• Stress

• La perception de bruit au sein de lycée

1-Le niveau de gêne durant les cours :


Annexe

• Pas de gênes particulières

• Supportable

• Excessif

• Insupportable

2-Les différentes sources de bruit au sein de lycée:

• Travaux extérieures

• Travaux intérieure

• Voiture

• Déplacement couloire

• Bruit étudient a l’extérieures

• Ports d’entrées

• Voix

• Ordinateurs

• Climatisation

• Mobilier (chaise ; table)

• Les classes adjacentes

3-Quels sont les horaires les plus sensibles au niveau de


l’intensité du bruit :

• 8-10h

• 10-12h

• 12-14h

• 14-16h

• 16et plus

• Intercours

4-Est-ce que l’isolation acoustique intérieure du bâtiment :


Annexe

• Très bonne

• Bonne

• Mauvaise

• Très mauvaise

5-Est-ce que l’isolation acoustique extérieure du bâtiment :

• Très bonne

• Bonne

• Mauvaise

• Très mauvais

• LE BRUIT ET VOUS

1-L’effet de bruit sur les personnes et les étudiants :

• Nul

• Peu

• Moyennement

• Beaucoup

2-Est-ce que le bruit négatif influer sur :

• La concentration

• fatigue

• Irritabilité

• Humeur

3-Les bruits extérieures de la salle de classe viennent de :

• Cour

• Autre salle

• Les couloire
Annexe

4-Est-ce que les bruits extérieures influer sur le rendu de


l’étudient :

• Oui

• Non

5-Est-ce que les bruits extérieures influer sur le rendu de


l’enseignent :

• Oui

• Non

6-Comment les bruits extérieures influer sur l’étudient :

• La concentration

• La fatigue

• Le rendu

7-Quel est les sciences les plus sensibles au niveau de


l’intensité de bruit :

• Français

• Arabe

• Math

• art

Annexe 5: logiciel sphinx

Définition :
Le sphinx c’est un logiciel de traitement d’enquêtes et d’analyse des données ;
En quelques lignes :
Le Sphinx se conduit comme tout logiciel Windows en déroulant un menu, en cliquant sur un
bouton ou en répondant à un dialogue en a 3 étapes essentielles :
• élaboration du questionnaire : rédige le questionnaire.
Annexe

• collecte des réponses : saisie rapide.


• traitement et analyse : tableaux de bord.
Créer une nouvelle enquête : Démarrez le logiciel en cliquant sur son icône ; Dans le dialogue
qui apparaît, cliquez sur le bouton Nouvelle enquête et l’option Nouveau questionnaire vierge.
Une fenêtre présente les attributs Titre, Commentaire,
Période, Organisme ; Inutile de les remplir. Allez tout de suite rédiger les questions en
validant l’option Commencer par la définition des questions.
• Définir le questionnaire :
Il s’agit alors de décrire la première question dans le dialogue qui apparaît. Cliquez dans la
zone Libellé et tapez le texte de la question : “Pouvez-vous me dire pour qui vous venez de
voter. Cliquez dans la zone Variable et tapez “VOTE”. Ce nom abrégé servira pour repérer la
question lors des dépouillements.
Pour rédiger la question suivante, deux possibilités s’offrent vous : vous cliquez sur le bouton
Nouvelle question ou vous cliquez sur le bouton OK.

• Saisir des réponses :


Vous avez fini de rédiger votre questionnaire, vous allez passer à la saisie des réponses. Dans
le menu Stade, choisissez l’article Saisie des réponses.
Annexe
Annexe

Dépouiller et analyser les résultats

Maintenant, si vous n’avez pas fait d’erreur et si vous avez saisi tous vos questionnaires,

passez au stade des Traitements et analyses. Pour cela, cliquez sur le bouton

Traitements de l’écran principal. Le contenu de cet écran change : les boutons sont maintenant
libellés au nom des principales fonctions de ce stade. Cliquez sur le bouton Résultats. Le
Sphinx construit alors tous les tableaux de résultats et vous les propose à l’écran.

Annexe 6 : Prix du béton cellulaire au m2 :


Le prix d’un bloc de béton varie selon :

• l’épaisseur du bloc de béton cellulaire.

• la forme du bloc de béton cellulaire : bloc d’angle béton cellulaire ou un carreau béton
cellulaire lisse courbé.

• La marque

Prix des blocs de béton cellulaire selon l’épaisseur:

monter un mur en béton cellulaire

Pour un mètre carré de mur, vous avez besoin de 6,4 blocs de béton cellulaire :

• Blocs de béton cellulaire avec une épaisseur de 5 cm : 1,02€ le bloc, prix au m2 de


6.52 euros.
Annexe

• Blocs de béton cellulaire avec une épaisseur de 7 cm : 1,49€ le bloc, prix au m2


de 9,54€ euros.

• Blocs de béton cellulaire avec une épaisseur de 10 cm : 2,15€ le bloc, prix au m2


de 13,78 euros.

• Blocs de béton cellulaire avec une épaisseur de 15 cm : 3,22€ le bloc, prix au m2


de 20,60 euros.

• Blocs de béton cellulaire avec une épaisseur de 20 cm : 4,40€ le bloc, prix au m2


de 28.16 euros.
Bibliographie

Livre :
• Acoustique architecturale, buis van tran , oran 1996.
• Acoustique et réhabilitation, améliorer le confort sonore dans l’habitat existant,
Christine simonien-Adam, édition eyrolles, paris 2002.
• Alain Lié bard, André de Hér de, Traité d’architecture et d’urbanisme bioclimatiques,
édition le moniteur, paris 2005.
• Bruno peu portier, Eco- conception des bâtiments, édition les presses de l’école des
mines, paris 2003 .
• Construire en béton cellulaire, syndicat national des fabrications de béton cellulaire,
édition eyrolles paris 2007.
• Dominique Gazin-Muller, L’architecture écologique, édition le moniteur, paris 2001
• HAMAYON, Loïc. Réussir l’Acoustique du Bâtiment, 2ème édition, Éditions Le
Moniteur, Paris, 2006.
• HAMAYON, Loïc. Réussir l’Acoustique du Bâtiment, 3ème édition, Éditions Le
Moniteur, Paris, 2013
• HAMAYON, Loïc. Comprendre simplement l'acoustique des bâtiments, Éditions Le
Moniteur, Paris, 2008.
• L’habitat écologique.
• Santé et qualité de l’environnement intérieure dans les bâtiments, CLANDE Alain
roulet, 1er édition, presses polytechniches et universitaires romandes 2004.
• Thierry GALLAUZIAUX et David FEDULLO, le grande livre de l’isolation, édition
eyrolles, paris 2009

Site internet :

• http://isolerunefenetre.com
• http://www.acouphile.fr
• http://www.bruit.fr.Septièmes Assises nationales de la qualité de l'environnement
sonore)
• http://www.bruit.fr/ Effets du bruit sur la santé : un guide pour faire le bilan des
connaissances
Bibliographie

• http://www.environnement.public.lu. Introduction à la problématique du bruit dans


l'environnement
• http://www.nosoreilles-onytient.org/l-oreille.php.L’oreille et le principe de l'audition
• http://www.quelleenergie.fr
• http://www.toutsurlisolation.com
• http://www.vgi-fiv.be/le-verre/les-vitrages-isolants/

Guides et brochures :
• Audit bruit pdf.
• Bien concevoir l’acoustique deslocaux accueillant lesenfants pour
préserver leur santé.pdf
• Brève histoire de l’acoustique.pdf.
• Brochure béton cellulaire.pdf
• Campagne de mesure et de sensibilisation au bruit au sein des lycées d’Ile-de-France.
PDF
• Combattre le bruit dans les écoles, pourquoi et comment ?
• Éléments d’acoustique et nuisances sonores pdf.
• Introduction a l’acoustique du bâtiment 2012 saint gobain PDF
• Isoler son logement du bruit .PDF
• La nature de son pdf.
• Le confort acoustique Certu - Juillet 2002 pdf

• Projet pilote en Région de Bruxelles-capitale isolation acoustique dans les écoles.pdf.


• Protéger les bâtiments des bruits aériens par rapport à l’extérieur pdf

• Réinventons l’énergie, types de vitrage.pdf


• Suzel ballez –Ricardo atienza pdf.

• Vade-mecum du bruit dans les écoles.pdf


• Vitrage isolent thermique et vitrage isolent acoustique.pdf

Mémoires et Thèses :
• Acoustique architecturale : approche historique, phénomène physique et traitement du
son
• Cours de 1er année master architecture module équipement, m abada université omb
l’arbi ben mhidi
Bibliographie

• Thèse de magistère, évaluation du confort acoustique dans les salles de cours des
établissements scolaires (cas des lycées de Constantine), présenté par : Mme
boukadoum Amina

Lois et documents techniques :


• Le document technique réglementaire.
• Les décrets.
• Les lois.
Résultat de mémoire:

Synthèse Chapitre 1 :

Les gênes sonore est un effet psychologique émis Par différentes source sonores sont très
variés. Ces derniers sont omniprésents dans notre environnement, lieu de travail de vie, de
loisir Le bruit émis par différentes sources sonore caractérisé par sa fréquence et intensité, la
durée.

Synthèse Chapitre 2:

La correction et l’isolation acoustique permet d’assurer la qualité acoustique propre d’un local
et pour réduire la transmission d’énergie entre les sources qui la produisent et les lieux qui
doivent être protégés, nous avons explique la correction par le traité d’absorptions et
l’isolation par l’implantation des constructions…….

Synthèse Chapitre3 :

L’impact du bruit sur la santé et sur la performance de l’individu est considérable si pour ça il
faut protéger de ces nuisances par l’adoptassions des stratégies pour le confort acoustique par
des matériaux durable et écologique le béton cellulaire le double vitrage.

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