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Le modèle comptable
1. Lucia Pacioli, Traité des comptes et des écritures, Paris, Éd. comptables Malesherbes,
1995.
La convention de fonctionnement
du modèle comptable
BILAN
ACTIF PASSIF
Exemple : CLIENTS Exemple : FOURNISSEURS
+ – – +
COMPTE DE RÉSULTAT
CHARGES PRODUITS
Exemple : SALAIRES Exemple :
PRODUITS FINANCIERS
+ – – +
Actif + Actif –
Passif + Passif –
Actif – Passif –
Actif + Passif +
Salaires
Bilan
Dettes salariés
Produits financiers
Bilan
Banque
Il est la mémoire des opérations dans l’ordre des dates. Son rôle
essentiel est l’authentification qu’il donne aux écritures qui y sont
portées, par le respect des formes légales :
L’ u t i l i s a t i o n d e t r a i t e m e n t s a u t o m a t i s é s
Apport par les associés de 300 000 E mis à la disposition de l’entreprise sur
un compte ouvert à la banque.
— Ressource : apport en capital (compte de passif P+).
— Emploi : somme déposée en banque, en attente d’autres emplois (compte
d’actif A+).
Ce qui se traduit dans le journal par :
État Postes Débit Postes Crédit Débit Crédit
Bilan Capital 300 000
Bilan Banque 300 000
Il est légitime qu’au moins une fois par an, un entrepreneur s’in-
terroge sur les résultats de son activité et qu’il mesure le bénéfice ou
la perte engendrés par l’entreprise qu’il dirige.
Le droit fiscal également exige chaque année des commerçants
une déclaration regroupant, dans une liasse fiscale, la détermina-
tion du résultat de l’activité du dernier exercice, ainsi que d’autres
informations sur les immobilisations, les amortissements, les dépré-
ciations, les provisions, les échéances des créances et des dettes à la
clôture d’exercice, etc.
Pratiquement, le bénéfice ou la perte sont déterminés d’abord
par rapprochement des comptes de gestion, dans le compte de
résultat, puis le bilan, par rapprochement des comptes de situation,
permet la vérification du calcul précédent.
Les comptes utilisés pendant l’exercice ne conduisent pas direc-
tement aux comptes de résultat et au bilan. Il faut, avant de pouvoir
les exploiter, effectuer un certain nombre de corrections et reclasse-
ments appelés travaux de fin d’exercice ou d’inventaire et procéder
à un inventaire physique dit extracomptable. Ces travaux sont enca-
drés par deux balances : la balance avant inventaire et la balance
après inventaire.
1. Les stocks sont regroupés dans la classe 3 du référentiel comptable français.
Stocks Stocks
au 1er janvier N au 31 décembre N
Matières premières 32 000 29 000
Marchandises 103 000 130 000
Puis il faut constater le stock final, dont les éléments ont été acquis mais
restent à utiliser et/ou à vendre à la clôture de l’exercice :
Stocks Stocks
au 1er janvier N au 31 décembre N
Produits finis 155 000 187 000
Produits en cours 42 000 38 000
Au 31 décembre N, les écritures suivantes doivent être comptabilisées pour
matérialiser que les biens en stocks au début de l’exercice ont été commercia-
lisés au cours de celui-ci :
Elles sont de deux grands types, les charges dues et non encore
réglées et, en miroir, les produits acquis et non encore perçus.
Plus exactement, il s’agit de charges et de produits pour lesquels le
document servant d’appui à l’enregistrement comptable n’est pas
parvenu à l’entité, même s’ils sont certains dans leur principe.
Des marchandises valant 200 000 E hors taxes (TVA 19,6 %) ont été
livrées et décomptées dans l’inventaire extracomptable à la date de l’inventaire,
la facture n’est pas encore parvenue à la date de l’inventaire.
Ce sont des produits qui ont leur origine dans l’exercice, mais
pour lesquels le document justificatif n’est pas parvenu. C’est le cas
des réductions obtenues sur les achats dont l’entreprise est certaine
de bénéficier, bien qu’elle n’ait pas encore reçu de son fournisseur
l’avis de crédit et, par conséquent, n’ait pas pu le comptabiliser. Il en
est de même des commissions à encaisser, dont le montant n’a pas
encore été calculé et des intérêts créditeurs qui ne sont pas encore
touchés.
Les produits acquis à l’entreprise au cours de l’exercice et dont
le montant n’a pas été encore comptabilisé sont enregistrés dans le
compte de produits correspondant (en crédit – ressources internes),
l’emploi (en débit) s’inscrit dans le compte de tiers correspondant,
classé dans l’actif courant car destiné à être réalisé dans le cadre du
cycle d’exploitation.
Les amortissements
Soit un matériel acheté 10 000 E à amortir en cinq ans (taux 20 %). L’amor-
tissement linéaire correspond au cas général de l’amortissement constant, dans
notre cas des annuités identiques de 2 000 E. Le tableau d’amortissement est
simple à établir :
Ainsi pour un matériel acheté 10 000 E à amortir sur cinq ans le tableau
des trois premières années se présente-t-il ainsi :
Valeur nette
Amortisse- comptable
ment en fin d’exercice
1re année : 10 000 × 35 % = 3 500 3 500 6 500
2e année : 6 500 × 35 % = 2 275 2 275 4 225
3e année : 4 225 × 35 % = 1 479 1 479 2 746
Ces amortissements linéaires, plus élevés pour les deux dernières années,
seront utilisés à la place des amortissements dégressifs. La fin du tableau
d’amortissement se présente donc ainsi :
1. Une des positions fiscale transistoire majore ce coefficient de 0,5 pour les biens
acquis entre le 4 décembre 2008 et le 31 décembre 2009.
Valeur nette
comptable
Amortissement en fin d’exercice
1re année : 10 000 × 5/15 3 333,33 6 666,67
2e année : 10 000 × 4/15 2 666,67 4 000
3e année : 10 000 × 3/15 2 000 2 000
4e année : 10 000 × 2/15 1 333,33 666,67
5e année : 10 000 × 1/15 666,67 0
Bilan Dépréciation
Clients 20 000