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I) Introduction :
I.2) Principe :
Les bobinages du stator alimentés en triphasé créent un champ tournant.
Ce champ induit dans le rotor des courants de Foucault qui s’opposent à la cause qui les a engendrés c’est à dire
la variation du champ magnétique.
Les enroulements du rotor du moteur asynchrone étant court circuités (en étoile ou triangle) ils sont donc le
siège de courants induits. Ces courants créent un champ magnétique dans le rotor qui tend à s’aligner avec celui
du stator (tournant à la vitesse dite de synchronisme).
Si le rotor tournait à la même vitesse que le champ tournant créé par le stator, le rotor ne verrait pas de
variation de champ magnétique et les courants induits disparaîtraient. C’est pourquoi le rotor tourne forcément
à une vitesse différente du champ tournant d’où le nom de moteur asynchrone (asynchrone : différence de
vitesse).
Le coefficient de glissement g quantifie cette différence de vitesse mise en rapport de la vitesse de
synchronisme.
Figure 1 Figure 2
II.1) Stator
C'est l' inducteur de la machine. Son rôle est de créer un champ tournant dans le rotor . Il comporte donc trois
enroulements alimentés par un réseau triphasé de fréquence f.
Sommaire des machines asynchrones 3/22
Chaque enroulement comprend p bobines en série pour faire apparaître 2p pôles.
1
y2
3' 2'
2/3
y1
O
2/3
2 3
y3
1'
Couplage sur un réseau : Les enroulements statoriques sont conçus pour fonctionner sous une tension
déterminée. De ce fait, en fonction du réseau disponible, on choisira le couplage étoile ou triangle de ces
enroulements.
Une tension trop faible entraînerait :
L’arrêt du moteur ou le non démarrage ( couple magnétique trop faible)
II.2) Le rotor
C'est l' induit de la machine. Le rotor n'est relié à aucune source de tension extérieure ( en fonctionnement
normal, il est court-circuité )
Il doit être parcouru par des courants de Foucault: il doit donc être en matériau conducteur.
Il s'agit d'un enroulement triphasé, logé dans des encoches à la périphérie du rotor, dont le nombre de pôles 2p
est le même que celui du stator, et dont les phases sont couplées en étoile. Les extrémités de l'étoile sont
reliées à trois bagues en cuivre calées sur l'arbre. Ces bagues frottent sur des balais fixes ce qui permet
l'insertion d'un rhéostat triphasé en série avec le rotor.
Avantage : possibilité de modifier la résistance des enroulements rotoriques, donc la caractéristique mécanique
Inconvénient: fragilité des contacts glissants ( balais frottant sur des bagues ); coût élevé.
En fonctionnement normal, ces enroulements sont court-circuités.
STATOR
Balais
Enroulements
du rotor
ROTOR
Bagues
Figure 5
Figure 6
Il est constitué de barres conductrices parallèles entre elles et réunies par deux couronnes également
conductrices.
Avantage : robuste et peu coûteux
Inconvénient : pas de possibilité d'agir sur la caractéristique mécanique.
Figure 7
Figure 8
1 1
220 V 380 V
2 2
3 3
127 V 220 V
N N
Figure 10 Figure 11
II.4) Symboles
Figure 12
III.1) Le glissement
ng
et
r g ou
f r gf
Au démarrage : n = 0 g = 1 A vide : n ns g = 0
Puissance du < 1kW > 1 kW > 150 kW
MAS
g nominal 10 à 20 % 3 à 8 % 1à3%
Le rotor, à p paires de pôles, voit le champ statorique tourner par rapport à lui à la fréquence n g =g nS . Ces
enroulements voit donc apparaître à leurs bornes des fem de fréquences
fR = png = p g nS et de pulsations R=g= pg=p(S -) =pgS=g. La fréquence des courants rotoriques est fR :
png = pgnS = gf.
D'où une nouvelle définition du glissement :
g = fR/f
Exemple : f = 50 Hz ; g = 3% fR = 1,5 Hz
Conséquence : le rotor produit un champ magnétique tournant appelé champ magnétique de réaction
d'induit
Sa fréquence de rotation par rapport au rotor =fR/p=gf/p=gnS=ng (g=R/p) . La fréquence de rotation du champ
rotorique par rapport au stator =ng+n = gnS+n =nS. (vitesse du champ tournant rotorique par rapport au
stator=+g=S ) . Ce champ se superpose à celui dû au stator et se déplace à même fréquence n s . On a bien
deux champs tournants synchrones.
N d N N max 2 . f
e e max cos t E 2, 22 f N max
Si
max sin t 2 dt 2 2 2
K=2 ,22 KbKf
E K f N S Bmax .
Kb=KdKrKi < 1
La fem induite par un champ tournant à la vitesse WS a une pulsation w=pWS et est égale à : E=K.f.N.fmax
K coefficient de Kapp, f fréquence des fem f=pn, p nombre de paires de pôles, N nombre de conducteurs par
phase , fmax : flux maximun sortant d’un pôle, E fem induite dans un enroulement.
Figure 13
Figure 14
5% 0,5 I1
Tun
g
Tu
0
PuN Pu
Figure 15
Figure 17
Pulsation statorique :
Pulsation rotorique : R. R=g .
V1 tension d’alimentation d’un enroulement primaire
K1,K2 coefficient de Kapp d’un enroulement primaire et secondaire.
Les fem induites dans les enroulements primaire et secondaire ont pour expression :
E1 K1 N1 f E2 K 2 N 2 f R fR g f
E2 K N n
g 1 1 g 1 g m
E1 K2 N2 n2
Où m est l’équivalent d’un rapport de transformation.(rapport de transformation à l’arrêt)
Donc
I u I1 I10 mI 2
Soit u 2 I mI
On retrouve la même relation pour les intensités que pour un transformateur.
L’écriture du théorème d’Ampère n’est pas impactée par la fréquence des courants considérés.
On n’a pas le même rapport de transformation pour les tensions (gm) et pour les courants (m).
V1 Rf Lm E 1 E2 g m E1 I2
Stator Rotor
Pulsation g
Figure 18
On divise par g coté rotor
E21 r2
I2 j2 I2 0
g g
r2
I1 r1 1 I2 2 g
I1 I10 Iu mI2
I10
V1 Rf Lm E 1 E2
m E1
g
Stator Rotor
Pulsation
Figure 19
V1 Rf Lm E1 E2
m E1
g
Stator Rotor
Pulsation
Figure 20
Sommaire des machines asynchrones 11/22
V.3.3) Modèle simplifié ramené au stator :
I1 r1 1 g2 r2
I1 I10 Iu mI2
I10
V1 Rf Lm E 1 E2 g m E1 I2
Stator Rotor
Pulsation g
Figure 21
E2 r2 j2 g I2
Comme et en remplaçant E2 et I2
I
mgE1 r2 j2 g u
m puis en divisant par mg
Iu
E1 r2 j2 g
m mg
r r
E1 2 2 j 22 Iu R 22 et 2 22
gm m ce qui fait apparaitre m m
Soit en ramenant l’impédance secondaire au stator, cela donne le schéma suivant :
2 R r
2 22
I1 r1 1 m2 g gm
I10
V1 Rf Lm Iu
Approximation
On suppose la chute de tension dans r1 et 1 très faible
2 R r
2 22
I1 r1 1 m2 g gm
I10
X
V1 Rf Lm Iu
Approximation : r1 négligés
X I1 I10 Iu
I1
I10
R
V1 Rf Lm g
Figure 22
V1 Rf Lm E1 E2
m E1
g
Stator Pfer
Pem PMeca=(1-g)Pem
Rotor
Pulsation g
I1 I1 I10 Iu X
I10 p jr 3RI u2
R
V1 Rf Lm V g
1
(1 g ) 2
PMéca (1 g ) Pem 3 RI u
g
Pfer Pem Pem 3
R 2
Iu
Pabs g
Figure 23
X I1 I10 Iu
I1
I10 I10
R
V1 Rf Lm V10 Rf Lm
{g
0
X I1 I10 Iu
I1
I10
V1 Rf Lm R
En effectuant un essai à l’arrêt (g=1 rotor bloqué) dit essai en court-circuit par analogie avec le transformateur
triphasé, sous tension V1 réduite, on mesure P1CC , I1CC , cos1CC
Par un bilan des puissances active et réactive (théorème de Boucherot), on détermine les puissances active et
réactive dissipées dans R et X
P1CC P10CC PR Q1CC Q10CC QX
V12CC V2
3 3 1CC
Rf Lm
et
3 I12cc
Q 3 X I 2 Q1CC
1CC 1cc X
3 I12cc
X I1 I10 Iu
I1
I10
R
V1 Rf Lm g
et on en déduit :
V1
1
r
Iµ
10 r
I10
IRf
Ir1 0
I Lm
Figure 25
X I1 I10 Iu
I1
I10 p jr 3RI u2
R
V1 Lm g
(1 g ) 2
PMéca (1 g ) Pem 3 RI u Tem
g
R 2
Pem 3 I u Tem S
Pem g
Figure 26
R 2
3 Iu
R 2 P g
Pem 3 Iu Tem em
g or
Pem Tem S S S
V1
Iu
2
R
g X
2
Comme
Tem
Tem
instable
n
g
-1 0 1 0 nS 2nS
stable
moteur génératrice
instable
génératrice moteur
Figure 27 Figure 28
• La machine asynchrone est réversible. Elle peut fonctionner en génératrice couplée au réseau.
• Bilan de puissance pour une génératrice:
Pfs Pjs
Pm Pjr=gPtr +
si V1/f=cte
2'2 . 2
2'2 .4 f 2 2
A fréquence et tension élevée, le modèle équivalent correspond assez bien, et on peut donc régler correctement
le couple.
A fréquence et tension basse, les résistances et inductance de fuite statoriques ne sont plus négligeables et
l’expression du couple n’est plus valable.
p jR 3RI '2
PfR 0 gPtr
V2
PfS 3
Rf
X I
I
3
p jS 3r1 I12 3rJ 2 RB I 2 I10
2 R
V1 Rf Xm g
Figure 29
Si on mesure la résistance entre 2 phases on mesure Si on mesure la résistance entre 2 phases on mesure
Rb 2 r r 2r 2 2
Rb 2 r r Rb 2 r / / r r
soit 2 2 r r 3 r 3 soit
Si on exprime Pjs en fonction de Rb on obtient 3
R r Rb
PjS 3rI 2 3 b I 2 2
2 Si on exprime Pjs en fonction de Rb on obtient
3
PjS rI 2 Rb I 2
2
3
PjS Rb I 2
Quelque soit le couplage : 2
r : résistance du bobinage et R : résistance mesurée entre deux phases du stator couplé.
PJr gPtr
VII.3) Rendement
Pu Pu P pertes Tu 2 .n
a
Pa Pu pertes Pa 3UI cos
pertes PfS PJS PJR Pméca
PM (1 g ) Ptr
rotor 1 g
Remarque : Si on néglige les pertes autres que rotoriques
Ptr Ptr rendement
Pa Ptr
optimum du moteur asynchrone et rotor
2
Équation 1
étoile.
* Sur le premier plot, la résistance R2 est telle que le couple R
2=R in+
2m Rh
2
T R2n<R23<R22<R21
est maximum pour g = 1, et ensuite quand la vitesse augmente R21 R22 R23 R2n
T
on change le plot de façon que le couple varie toujours entre le
Max
Tnomi
couple nominal et le couple maximal.
* Une autre solution électronique, c'est à partir de montage à
n(ou)
thyristor : c'est un hacheur rotorique donnant une "résistance" 0 g1 g2 g3 gnn
S
Grande Petite
vitesse P vitesse
Cr P Cr
PW’
PW’
Remarque :
T
Couple résultant
On peut aussi remplacer les deux barres par une barre unique s'enfonçant profondément
Couple de la
cage interne
Commutation des raccordements des moteurs Dahlander : raccordement en série (petite vitesse), raccordement
en parallèle (grande vitesse).
http://www.netprof.fr/Voir-le-cours-en-video-flash/Electricite/Electrotechnique/Variateur-de-vitesse-2.-
Moteur-Dalhander-et-cablage-avec-API,29,186,2154,1.aspx
1
T
1 TRIANGLE
revient au couplage en triangle. La figure suivante montre une 2 2 2
A B C
réalisation de ce dispositif : ETOILE
1
v(t)
v (t)
Neutre
^
Tem
M2 M1
Tn A B2 B1
C2 C1
n
0 nM1 ns2 nM2 ns1