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Présenté PAR :
Hanane Bennani Ziatni
Encadré par:
Hamza Hayouni
Pr. MOHAMMED SLIMANI
CONCLUSION................................................................................................ 26
2
Introduction
Les agents économiques échangent des biens et services au moyen de la monnaie. Ces
échanges se caractérisent d'un côté par un transfert de biens ou de services, et de l'autre
coté par des transferts monétaires.
On distingue généralement trois types de flux : les flux de résultats, les flux de trésorerie et
les flux de fonds.
⇒ Les flux de résultats : qui concernent les produits et les charges au sens de la
comptabilité générale. Parmi ces flux, certains donnent lieu à des encaissements ou
des décaissements, tel est le cas des ventes, des achats, impôts,… D'autres flux n'ont
aucune incidence sur la trésorerie, exemple les dotations aux amortissements. Les
flux de résultats concernent toutes les opérations économiques ayant une incidence
sur l'enrichissement de l'entreprise.
L’analyse financière dispose de deux types d’outils pour expliquer les variations des comptes
de bilan (et donc les flux) durant l’exercice : Le tableau de financement et le tableau de flux
de trésorerie.
Malgré leur intérêt et leur utilité, les techniques d’analyse s’intéressant à la solvabilité, la
structure financière et la rentabilité demeurent des techniques d’analyse statique même si
elles s’étalent sur deux ou trois années. Pour cette raison, plusieurs analystes la jugent
insuffisante et doit être complétée par une analyse interne de l’entreprise basée sur des flux
liés à l’activité de l’entreprise et à ses cycles économiques et financier.
Cette analyse en termes de flux permet à l’analyste d’aller au-delà de l’analyse statique
réalisée sur des états de synthèse. Elle permet d’appréhender tous les flux financiers liés à
des opérations d’investissement, d’exploitation de financement et de trésorerie.
3
I. Le tableau de financement et les flux de fond
Les flux de fonds concernent les mouvements des éléments d’actif et de passif. Ils se
traduisent par des emplois et des ressources.
Les flux de fonds sont des flux d’emplois et de ressources générés par les opérations de
l’entreprise.
Augmentation d’actif suite à des investissements, des achats ou des productions de biens
physiques ou financiers.
Diminution de passif suite à des remboursements de dettes de financement ou
fournisseurs.
Le modèle normal du tableau de financement proposé par le PCM comporte deux tableaux :
Le tableau de synthèse des masses du bilan ; Le tableau des emplois et ressources.
Le tableau de synthèse des masses du bilan est axé principalement sur la présentation des
trois indicateurs d’équilibre financier de l’entreprise :
Le tableau de synthèse des masses du bilan se base sur la relation fondamentale d’équilibre
financier formulée de la façon suivante :
Δ FRF = Δ BFR + Δ TN
Cette relation signifie que la situation du cycle de trésorerie dans l’entreprise est
conséquence des situations des cycles d’investissement et des opérations courantes et
dépend des variations du FRF et du BFR.
4
La synthèse des masses du bilan met en évidence par simple différence les notions
financières suivantes :
Il est en effet souhaitable que les besoins structurels d'une entreprise (investissements)
soient couverts par des financements ayant le même caractère de stabilité, on minimise
ainsi le risque d'atteinte à la survie de l'entreprise par remise en cause de ses financements à
court terme.
En principe, le fond de roulement fonctionnel (FRF) doit être positif : pour une entreprise
industrielle ayant un cycle de production et de commercialisation d'une durée moyenne et
des contraintes de stockage aussi moyenne, le FRF devrait atteindre au moins 10 % du
chiffre d'affaires annuel et 20 % de l'actif circulant hors trésorerie.
Le BFG est égale à la différence entre l'actif circulant hors trésorerie et le passif circulant
hors trésorerie.
C'est donc la part des besoins de financement relative à l'actif circulant H.T non couverte par
les ressources provenant de cette même exploitation (Passif circulant H.T)
5
En principe, le BFG est positif pour la plupart des entreprises. En effet les besoins en
financement sont essentiellement constitués par les stocks et les créances clients, les
ressources provenant de l'exploitation par les dettes fournisseurs.
La trésorerie nette est égale à la différence entre la trésorerie actif (T.A) et la trésorerie
passif (T.P). Cependant, un contrôle vertical permet de vérifier que cette T.N est également
obtenue par la différence entre le FRF et le BFG.
• Deux masses sous forme de flux de l'exercice à savoir : ressources stables et emplois
stables de l'exercice
• Deux autres masses sous forme de variation nette globale à savoir : la variation du
BFG et la variation de la T.N
6
Les flux de ressources et d’emplois stables mettent en évidence les politiques
d’investissement, de désinvestissement, de remboursement et de financement à caractère
permanent de l’entreprise, survenues au cours de l’exercice. Ils expliquent la variation du
FRF trouvée dans le tableau de synthèse des masses du bilan.
Le modèle de tableau des emplois et des ressources présenté ici est basé sur celui du PCM
duquel il se distingue légèrement. Pour construire ce tableau,
il convient de préciser que la a base est l’analyse fonctionnelle du bilan, en ce sens qu’il faut
apporter à ce tableau (même chose pour le tableau de synthèse des masses du bilan)
7
Le flux de ressources et d'emplois stables peuvent être obtenu de la manière suivante :
La Variation de BFG et variation de la TN peuvent être calculés à partir des variations des
montants nets du bilan :
Remarque :
8
Application 1 (Tableau de financement et flux de fond) :
Bilan au 31/12/2019
Bilan (ACTIF)
EXERCICE N EXERCICE N-
1
Brut A&P NET NET
ACTIF IMMOBILISÉ
FRAIS préliminaires 24 000 10 000 14 000 12 000
Constructions 450 000 100 000 350 000 320 000
ITMO 300 000 80 000 220 000 140 000
Matériel de transport 100 000 80 000 20 000 40 000
Dépôt et cautionnements 10 000 10 000 14 000
Titres de participation 30 000 30 000 40 000
ACTIF CIRCULANT
Marchandises 100 000 10 000 90 000 80 000
Matières premières 8 000 2 000 6 000 10 000
Clients et comptes rattachés 24 000 4 000 20 000 18 000
Autres débiteurs 30 000 30 000 34 000
Trésorerie Actif
Bilan (passif)
9
Informations complémentaires
Travail à faire :
Solution
Immob. Corporelles :
-Constructions 400 000 80 000 30 000 450 000
-ITMO 200 000 110 000 10 000 300 000
-Materiel de transport 100 000 100 000
Immob. Financières :
-dépôts et cautionnements 14 000 4 000 10 000
-titres de participations 40 000 10 000 30 000
TOTAUX 774 000 194 000 54 000 914 000
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Remboursement = Dettes début d’exercice + Souscription - Dettes fin d’exercice
Calculs justificatifs :
Tableau De Financement :
EXERCICE N
I- RESSOURCES STABLES DE L’EXERCICE (FLUX) Emploi Ressources
Autofinancement (A) 82 000
Capacité d’autofinancement 102 000
- Distribution de bénéfice 20 000
Cessions et réductions d’immobilisations (B) 44 000
Cession d’immobilisations incorporelles
Cession d’immobilisations corporelles 28 000
Cession d’immobilisations financières 12 000
Récupération sur créances immobilisées 4 000
Augmentations des capitaux propres et assimilés (C) 100 000
11
Augmentation du capital, apports 100 000
Subventions d’investissement
Augmentations des dettes de financement (D)
(nettes de primes de remboursement)
TOTAL I – RESSOURCES STABLES (A+B+C+D) 226 000
Selon les normes IFRS, l’état de flux de trésorerie comporte 3 grandes catégories qui
évaluent l’encaissement et le décaissement de chacune de ses composantes. L’état financier
démontre la différence entre la liquidité et la quasi-liquidité pour l’exercice financier en
question en analysant les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation, de financement
et d'investissement.
Le tableau des flux de trésorerie est l'état financier le plus important car il permet d'obtenir
rapidement une vision des éléments suivants :
La plupart des opérations réalisées par l'entreprise avec son environnement se traduisent
instantanément ou après un délai variable selon leur nature, par un mouvement de
trésorerie qui s’analyse soit en un flux monétaire d'entrée (encaissement) soit en un flux
monétaire de sortie (décaissement).
12
Sur un exercice de référence, la différence entre les encaissements et les décaissements
provenant de l'ensemble des opérations financières (flux d'opérations), correspondent à
l’excédent global de trésorerie appelée également variation de trésorerie (∆ TN)
∆ TN = Encaissements - décaissements
∆ TN = ∆FRNG - ∆BFR
L’explication de l’affectation de cet indicateur - clé nécessite d’identifier L'origine des flux
d'opérations enregistrées en comptabilité, et la localisation des flux correspondants.
Or, la variation du BFR est essentiellement déterminée par les opérations de gestion et la
variation du FRNG due aux opérations courantes est mesurée par la capacité
d'autofinancement (CAF). Dès lors, il apparaît que les concepts caractéristiques de la
liquidité trouvent leurs fondements dans deux indicateurs de gestion.
Opérations de gestion
Opération de financement
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Les flux d'opérations saisies par la comptabilité n'affectent la trésorerie (encaissement ou
décaissement) qu'à terme d'un processus mettant en jeu les décalages existant entre
l'engagement des opérations et leur règlement effectif.
Les décalages sont constitués par les variations de stocks, de créances et de dettes cycliques
qui interviennent dans le passage entre flux d'opération et flux de trésorerie.
Le passage d'un flux d'opération (flux de fonds) à un flux de trésorerie est donc le suivant:
Les opérations d'exploitation occupent une place privilégiée dans l'ensemble des opérations
de gestion. La distinction flux de fonds et flux de trésorerie s'applique aux opérations
cycliques caractéristiques de l'activité de l'entreprise.
L'étude des flux de trésorerie à partir des seules opérations d'exploitation effectuées par
l'entreprise permet le calcul de deux grandeurs caractéristiques: l’excédent sur opérations
(ESO) et l’excédent de trésorerie d'exploitation (ETE).
L’excédent sur opérations (ESO) est un indicateur de gestion pur de toute convention
comptable car il élimine les variations de stocks.
14
(*) Les autres charges d'exploitation regroupées : les charges externes, les impôts, taxes et
versements assimiles ainsi que les charges de personnel (∆Stock exclus)
L’analyse des comptes retenus pour le calcul de l 'ESO indique que cet indicateur est en fait
un excédent brut d’exploitations hors variations des stocks (celles - ci n’étant pas des flux).
Il est donc possible d'obtenir directement l'excédent sur opérations par la formule suivante:
L’ETE constitue la mesure la plus appropriée pour exprimer la ressource engendrée par les
seules opérations d'exploitation.
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(1) : La production immobilisée ne doit pas être éliminée car elle correspond à un flux de
produit qui permet de neutraliser les charges supportées (et décaissables) pour
effectuer cette production immobilisée.
Le calcul de l'ETE à partir de l'ESO est plus «directe» car il n’est plus utile de déterminer les
variations de stocks (ce qui évite de procéder à l'inventaire des stocks).
Intérêt de l 'ETE :
Un ETE supérieur à l'EBE signifie que le bas du bilan de l'entreprise étudiée dégage de la
trésorerie.
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En revanche, un ETE négatif signifie que l'exploitation consomme de la trésorerie. Dans une
telle hypothèse, L’entreprise n’est plus en mesure de financer de nouveaux investissements,
ni de rembourser ses emprunts. Cette situation peut conduire à la disparition de
l'entreprise.
Ainsi que l'indique le schéma ci-dessous. L’ETE est un excellent indicateur de gestion qui
fournit les informations essentielles pour le prix de position.
2. Les flux de trésorerie dans l'entreprise : les indicateurs liés aux autres
opérations
L’analyse des flux de trésorerie dans l'entreprise ne se limite pas aux seules opérations
d'exploitation. Deux indicateurs lies aux autres opérations de gestion et d'investissement -
financement sont calcules pour compléter le diagnostic financier de l'entreprise.
Pour les calculer, on effectue la somme des flux de trésorerie correspondant à des
opérations d’investissement. On y trouve, par exemple, les acquisitions et les cessions
d’actifs immobilisés (acquisition de parts de sociétés, cession de filiales…).
Les flux de trésorerie provenant de ces activités sont distincts des activités opérationnelles
car ils ont tendance à être destinés à la planification à long terme et ne sont pas directement
liés aux opérations de caisse quotidiennes d'une entreprise. Une entreprise qui consomme
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de gros montants à des fins d’investissement indique qu’elle investit pour assurer sa
croissance future, laquelle consomme de l’argent.
flux de fonds
FTI -
décalage de trésorerie
Pour figurer dans le flux de trésorerie de l’investissement, le mouvement doit en effet avoir
comme contrepartie l’augmentation ou la diminution d’une immobilisation au bilan.
Le FTI traduit l’effort d’investissement de la période. Il est évidemment variable selon les
secteurs, que l’on soit dans une activité de service peu capitalistique ou dans l’industrie
lourde. Les dépenses d’investissements ne sont pas toujours linéaires. Une entreprise peut
investir en dents scie, réaliser une dépense importante une année et peu les 4 ou 5 années
suivantes
Par exemple : une entreprise en croissance qui doit financer des investissements en matériel
importants va recourir à des emprunts MLT à moins que le flux de trésorerie de l’activité soit
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suffisamment élevé pour autofinancer ces investissements.A l’inverse, une entreprise
profitable et qui a peu investi sera en mesure de verser un dividende élevé.
Trois ratios spécifiques au tableau de flux permettent d’analyser les choix de financement :
Quel pourcentage de la CAF est-il absorbé par le remboursement des emprunts MLT ?
Ce ratio n’est pleinement pertinent que pour les entreprises qui se financent par
adossement, essentiellement les PME. Ces dernières n’obtiennent en effet généralement un
financement à MLT que pour financer l’acquisition d’une immobilisation
Un FR élevé limite en effet le recours excessif aux crédits de trésorerie qui constituent une
ressource précaire pouvant être dénoncée par les prêteurs à un préavis court.
Il indique le pourcentage du résultat net de l’année N-1 est-il versé au cours de l’année N en
dividendes. Il n’est évidemment pas pertinent lorsque l’entreprise verse un dividende
exceptionnel représentant plusieurs années de résultat.
19
2.2.4. Excédent de trésorerie sur opérations d’investissement et de financement
(ETOIF) :
20
2.3. L’excédent de trésorerie sur opérations de gestion :
La prise en considération de l'ensemble des opérations donnant lieu à une inscription dans
le compte de résultat (Il s'agit des produits et charges d'exploitation, financiers et
exceptionnels) à l’exception des cessions d’éléments d’actif immobilisés, conduit au calcul
de l'excédent de trésorerie sur opérations de gestion (ETOG).
Ce premier mode de calcul prend pour point de départ l’ETE qui constitue l’élément principal
de l'ETOG. L’excédent de trésorerie d'exploitation est corrigé des produits et des charges
financières, des produits et des charges exceptionnels (donnant lieu à une contrepartie
monétaire) ainsi que des décalages de trésorerie figurant dans le bilan d'ouverture et dans le
bilan de clôture de L'exercice.
Les créances et les dettes hors exploitation matérialisant ces décalages ne comprennent ni
les créances sur les cessions d'immobilisations, ni le poste «actionnaires capital souscrit
appelé non versé».
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La formule de calcul est la suivante:
ETE
+ Transferts de charges
+ Autres produits de gestion courante
+ Produits financiers encaissables
+ Produits exceptionnels encaissables (Sauf produits de cessions
d’éléments d'actifs)
- Autres charges de gestion courante - charges financières
décaissables
- charges financières décaissables
- charges exceptionnelles décaissables
ETOG - Impôts sur les bénéfices
- Participation
+ Créances hors exploitation sur opérations financières et
exceptionnelles au 31 /12/N- 1
- Créances hors exploitation sur opérations financières et
exceptionnelles au 31/12 / N -1
- Dettes hors exploitation sur opérations financières et
exceptionnelles 31/12 /N- 1
+ Dettes hors exploitation sur opérations financières et
exceptionnelles 31/12/N
- la capacité d'autofinancement qui est la ressource dégagée par les opérations de gestion
(à l'exclusion des produits de cessions d'éléments actifs) au cours de l'exercice;
- la variation du BFR qui est l'emploi (ou le besoin de financement) induit par ces mêmes
opérations courantes de gestion.
Cette relation révèle que l'excédent de trésorerie sur les opérations de gestion représente
la partie liquide de la capacité d'autofinancement.
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Certains postes sont donc à exclure :
• Fournisseurs d'immobilisations
• Créances sur cessions d'immobilisations
• Actionnaires capital souscrit, appelé, non versé
Le calcul de l’ETOG permet d’analyser l’incidence des opérations de gestion sur le niveau de
la trésorerie de l'entreprise.
ETOG
<0 Les opérations de gestion absorbent de la
trésorerie
𝐂𝐂𝐂𝐂𝐂𝐂
𝐑𝐑 =
∆𝐁𝐁𝐁𝐁𝐁𝐁
Ce ratio doit être supérieur à 1. Son augmentation dans le temps traduit une amélioration
de la situation de la trésorerie de l'entreprise, Inversement, si ce ratio est inférieur à 1,
l'entreprise doit rechercher des financements externes (augmentation du capital,
augmentation des dettes).
23
3. La récapitulation des différents flux de trésorerie :
La récapitulation des différents flux de trésorerie permet de vérifier que la variation globale
de trésorerie provient de l’excédent de trésorerie sur les opérations de gestion et de
l’excédent de trésorerie sur les opérations d’investissement et de financement
(détermination directe: AFRNG - CAF).
On vous communique ci-dessous les bilans de la société STAR aux 31/12/N-1 et 31/12/N :
Bilan 31/12/N-1
Bilan 31/12/N
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Travail à faire:
Solution
CAF :
Éléments N-1 N
Résultat Net 29 17.40
Dotation aux amortissement, dep. Et prov. +30 +55.00
Reprises sur amortissement, dép et prov - 10
CAF 49 72.40
EBE :
Eléments N-1 N
Production vendue 700 950
+Production stockée +100 +80
-Achats -400 -540
-Stocks +20 +40
-Charges de personnel -330 -420
EBE 90 110
La CAF et l’EBE augmentent, ce qui constitue un élément favorable. Il est toutefois essentiel
de vérifier comment évoluent le BFR et le BFRE.
N-2 N-1 N
Stock 50 170.00 290.00
Client +85 +126.20 +233.37
Fournisseurs -50 -60.00 -80.00
TVA à décaisser -2 -4.65 -6.36
BFR ou BFRE 83 231.55 437.01
∆BFR ou ∆BFRE - 148.55 205.46
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Les accroissements des besoins (∆ BFR) sont nettement supérieurs aux accroissements des
ressources (CAF, EBE).
N-1 N
ETOG = CAF - ∆BFR -99.55 -133.06
ETE = EBE - ∆ BFRE -58.55 -95.46
Compte tenu de l'endettement actuel, la solution réside dans une réduction drastique du
BFR en agissant sur les ventes, les achats, les charges de personnel, les crédits-clients et les
crédits fournisseurs. C'est ce que montre le calcul de l'ETE par l'ESO:
N-1 N
Production vendue 700.00 950
Achats -400.00 -540
Charges de personnel -330.00 -420
ESO -30.00 -10
-∆Créances d’exploitation -41.20 -107.17
+∆Dettes d’exploitation +12.65 +21.71
ETE -58.55 -95.46
Conclusion
Le tableau de financement est l'état comptable des flux de trésorerie d'emplois mobilisés et
de ressources dégagées par une entreprise au cours d'un exercice comptable passé. Le
tableau de financement vise principalement à expliquer la variation de trésorerie d'une
entreprise à partir de son résultat net, en prenant en compte les différents flux qui ont une
incidence sur le bilan de cette entreprise et en privilégiant les flux stables. Il permet ainsi, à
travers l'analyse des flux d'emplois et des ressources, de dessiner l'évolution de la structure
d'une entreprise, afin d'envisager de nouveaux investissements. Le tableau de financement
peut de cette façon être considéré comme un outil permettant d'anticiper la physionomie
d'un bilan provisionnel à partir des flux. Il ne faut pas confondre le tableau de financement
avec le plan de financement, qui a une vocation prévisionnelle.
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