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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET


DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE FERHAT ABBAS – SETIF-1
UFAS (ALGERIE)

Projet professionnel et gestion


d’entreprise

Préparés par:
Dr : NEMDILI SAAD
I. L’ENTREPRISE
a). Définition
L’entreprise est une entité économique indépendante qui utilise des moyens afin de produire des biens ou
de services, destinés à être proposer sur un marché afin de satisfaire un besoin moyennant un prix en vue
de réaliser le maximum de bénéfice ou subir une perte éventuelle.
Entreprise= Travail + Matières + Machines = Biens et services
Exemple : Boulangerie = Boulanger + Farine +Four = Pain
b). Les fonctions d’une entreprise :
Elles sont au nombre de 6 :
� Fonction administrative ( prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler)
� Fonction technique ou de production
� Fonction comptable
� Fonction commerciale (achat/ ventes)
� Fonction financière
� Fonction de sécurité
II. L’APPROCHE TRADITIONNELLE DE L’ENTREPRISE
II.1. L’entreprise en tant qu’unité de production
Pour fabriquer des biens et des services, l’entreprise (qu’elle soit industrielle ou commerciale doit
combiner différents facteurs de production ; le tableau suivant en présente les caractéristiques :

Le but de l’entreprise est d’atteindre l’efficacité maximale afin de minimiser ses coûts et de réaliser des
profits, pour cela, elle recherche la meilleure combinaison possible des facteurs de production.
II.2. L’entreprise en tant qu’unité de répartition
Les richesses créées- encore appelées « valeur ajoutée » servent par la suite à rémunérer l’ensemble des
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agents économiques ayant participer à l’activité de production de l’entreprise.

La part de chaque agent à la richesse créée dépend du degré de participation de celui-ci à l’activité
économique.
III. L’APPROCHE SYSTEMIQUE DE L’ENTREPRISE
III.1. De l’organisation au système
Votre université est une organisation composée :
− D’élément organique : administration, professeurs, élèves,….
− D’élément non organiques : ensemble de relations entre individus, objectif des individus,…
De ce fait, votre université est une organisation structurée (chacun a sa place et sa fonction dans
l’établissement), composée d’un ensemble d’éléments en relation entre eux en vue d’atteindre un objectif
(éduquer et former les élèves, en faire des diplômes,..) cette organisation est appelée un système.
Selon Joël de Rosnay, un système est « un ensemble d’éléments en interaction dynamique organisé en
fonction d’un but ».
III.2. Le système-entreprise
Le système-entreprise comporte deux types de composants :
− Des composants structuraux : un territoire délimité, des éléments matériels et humains, des réseaux de
communication,…
− Des composants fonctionnels : des flux d’énergie, d’information, ¨de marchandises circulant entre les
unités du système, des moyens de contrôle de la bonne marche du système,…

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C’est en transformant efficacement les flux (ou ressources) que le système-entreprise est susceptible
d’atteindre les objectifs qu’il s’assigne. Ce processus peut être décrit par les opérations suivantes :
− Opération 1 : le système-entreprise transforme les flux

− Opération 2 : le système-entreprise s’ajuste pour atteindre les objectifs fixés

− Opération 3 : le système-entreprise réagit à son environnement et le transforme

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IV.LES CARACTERESTIQUE DU SYSTEME-ENTREPRISE


L’entreprise, réalité économique et sociologique, est un système organisé, ouvert et finalisé.
1. l’entreprise est système organisé
L’entreprise est une unité structurée, constituée d’organes hiérarchisés et spécialisés, et d’un certain
nombre de liaison les reliant.
a. Les organes
On distingue plusieurs types d’organes, entre autres,
− Les organes permanents : ex. - directeurs, chef d’usine,…..
- service personnel, comptable,…
- état- major
− Les organes non permanents : ex. - comités d’études d’information et de Coordination
-commissions d’enquête
− Les organes réglementaires : ex. - conseil d’administration

b. Les liaisons
Les types de liaisons entre organes permanents peuvent être :
− Hiérarchique : autorité d’une personne sur la totalité de l’activité d’une autre.
− Fonctionnels : autorité de compétence d’une personne sur une autre, limitée à son domaine de
spécialité.
− De conseil : il s’agit de spécialistes qui assistent un membre de la hiérarchie dans ses décisions.

2. l’entreprise est un système ouvert


L’entreprise est en relation avec son environnement économique, technologique, fiscal,….par des flux
d’entrée et des flux de sortie.
− Flux d’entrée :
• Facteurs de production (ex. : main d’oeuvre, matériel, matière premières)

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• Financiers (capitaux)
• D’information (ex. : technologies nouvelles, législation, études de marché,….)
− Flux de sortie :
• Produits et services,
• Financiers (dépenses, revenus),
• D’information (publicité, bilan,….).

3. L’entreprise est un système finalisé


L’entreprise poursuit une double finalité :
− Une finalité à caractère personnel (ex. : prestige, pouvoir, profit et sécurité de l’entrepreneur et des
dirigeant) ;
− Une finalité à caractère institutionnel :
• économique (suivre et développement de l’entreprise) ;
• sociale (satisfaction du personnel) ;
• sociétale (intégration dans l’environnement, satisfaction des besoins,..)
Les finalités sont caractérisées par des objectifs fixés par les dirigeants, comme par exemple :
− doubler la production dans cinq ans ; augmenter annuellement les salaires de 5%.
IV. L’ENTREPRISE ET LE SOCIAL
Dans le systéme-entreprise, la bonne gestion des flux de matières, de produits et d’information est
tributaire de la bonne gestion de l’élément humain. Le pilotage moderne consiste à mieux cibler l’action
afin de mobiliser les hommes pour une plus grande productivité, une meilleure qualité et un faible coût
social.
IV. 1. Limites de L’OST et nécessité de revaloriser le travail humain
F.W.Taylor, au début siècle, et ses successeurs considèrent que pour obtenir le maximum du facteur
travail, il faut :
− Une division des tâches qui conduit au travail à la chaîne ;
− Une rémunération individuelle basée sur le rendement ;
− Une structure hiérarchique rigide.
Cette forme d’organisation du travail, appelé organisation scientifique du travail (OST) conduit à de
nombreux dysfonctionnement : mauvaise qualité du travail, absentéisme, grève,..
Une grand part de ces dysfonctionnements sont dus à l’absence de prise en compte à la fois de l’homme
en tant qu’individu et de l’homme faisant partie intégrante d’un groupe social.
IV.2. La protection sociale dans l’entreprise : la législation du travail

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La législation sociale (droits du travail) accompagne précède quelque fois, les évolutions enregistrées
dans l’entreprise .ainsi le droit réglemente entre autres :
− Les conditions de travail
− Des domaines aussi variés que la représentation des salariés, la négociation ou encore la participation
aux bénéfices.
IV.3. Coût social lié directement à la production
Il s’agit essentiellement de la rémunération du personnel et des charges sociales rattachées à cette
rémunération.
Elle est composée de :
Salaires (à l’heure, à la pièce, à la tâche, forfaitaire,….)
Primes (ancienneté, rendement, assiduité,..)
Indemnités de déplacement, de panier, de risque,
Avantage en nature et en numéraire (logement de fonction, voiture de service, eau, électricité,…).
Charges sociales patronales :

Elles correspondent aux cotisations patronales versées aux différents organismes sociaux :
− Cotisation à la CNAS couvrant les prestations à court terme (maladies, accidents du travail, aternité,…)
et à long terme (retraite, invalidité,…) .
− Cotisation pour l’allocation familiale
− Cotisation aux caisses de retraites
− Cotisation aux assurances ;
− Taxe de formation professionnelle

IV.4. coût social lié indirectement à la production


C’est l’ensemble des éléments du coût social qui influe sur la production où la productivité d’une manière
indirecte et qui s’inscrit dans le cadre de la protection des ressources humaines.
Il s’agit essentiellement des frais d’hygiène et de sécurité, des frais se rapportant à la formation et des
frais relatifs aux œuvres sociales.

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V. Classification des entreprises
• Selon leur forme juridique
Le classement des entreprises selon leur forme juridique est considéré comme la réponse à une double
question :
-Qui possède l’entreprise ?
- Dans quel but la possède –t- on ?
A partir de ces 2 questions on peut dégager 3 formes d’entreprises :
-Les entreprises individuelles : elles sont possédées par un seul individu dans le but de réaliser le
maximum de bénéfice.
Les diverses taches de cette entreprise sont assurées par le chef et les membres de sa famille
- Les entreprises sociétaires : Elles sont possédées par plusieurs personnes qui mettent en commun leurs
biens ou services ou les deux à la fois en vue de réaliser le maximum de bénéfice ou de subir une perte
éventuelle
 Cadre général :
Les modalités de création d'entreprises et d'investissement en Algérie obéissent à des règles clairement
définies par le Code du Commerce ainsi que par les textes régissant le Centre national du registre du
commerce (CNRC). Avant toute rédaction de l'acte notarié ou de toute inscription auprès des services du
registre du commerce, l'opérateur économique ou le créateur d'entreprise doit se conformer aux règles en
vigueur, c'est à dire opter pour un secteur donné d'activité, choisir le lieu d'implantation de son entreprise,
le mode de financement de son projet et surtout définir la forme juridique de son entreprise
V-1- Formes juridiques de l'entreprise.
Il existe plusieurs formes juridiques qui permettent à un porteur de projet de créer une entreprise qui
répond à ses attentes, seul ou avec des associés. En optant pour telle ou telle forme juridique, il fixera
ainsi le mode d'imposition approprié, tel que défini par la législation fiscale, ainsi que les responsabilités
et les obligations qui en découlent.

V-1-1. Créer seul son entreprise.


En voulant être son propre patron, et ainsi seul gestionnaire de votre affaire, le porteur de projet peut
choisir entre deux (2) formes juridiques : l'entreprise individuelle (personne physique) ou l'entreprise
unipersonnelle à responsabilité limitée ou EURL.
L'entreprise individuelle (personne physique) : Cette forme d'entreprise :
• est destinée en général pour les entreprises de taille modeste ;
• ne demandant pas de statut, sa création est simple ;
• l'accomplissement des formalités d'inscription au registre du commerce est rapide ;

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• à cause de la confusion entre le patrimoine du créateur et celui de l'entreprise, l'acquittement des dettes
de l'entreprise peut s'étendre aux biens personnels du créateur ;
• l'immatriculation au registre du commerce confère la qualité de commerçant à son créateur.
L'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée. L'EURL est :
• une société de personne ;
• le capital social minimum exigé est de 100.000 dinars ;
• les biens personnels du créateur seront distincts de ceux de l'entreprise et il ne répondra de ce fait des
dettes de l'entreprise qu'à concurrence du capital social ;
• l'immatriculation au registre du commerce confère la personnalité morale à l'entreprise et la qualité de
commerçant au gérant.
V-1-2. Créer une entreprise avec des associés. L'opérateur économique qui ne veut pas travailler seul et
souhaite créer son entreprise avec un ou plusieurs associés, a la possibilité de prendre des engagements au
nom et pour le compte de sa société en choisissant la forme juridique qui lui convient le mieux parmi les
suivantes :
Société en nom collectif ou SNC : La SNC est :
• une société de personnes ; -c'est en général une entreprise familiale ;
• le nombre minimum d'associés est de deux (2) ; - il n'y a pas de minimum de capital social exigé ;
• le capital social est divisé en parts sociales ;
• la gérance appartient à tous les associés, sauf stipulation contraire des statuts ;
• tous les associés répondent indéfiniment et solidairement des dettes de l'entreprise ;
• l'immatriculation au registre du commerce confère à l'entreprise la personnalité morale et à tous les
associés la qualité de commerçants. (Art. 551 et suite du Code du commerce)
Société en commandite simple (SCS). La SCS est :
• une société hybride : de personnes pour les commandités et de capitaux pour les commanditaires ;
• le capital social est divisé en parts sociales ;
• la société est gérée par un ou plusieurs gérants ;
• les commandités répondent indéfiniment et solidairement des dettes de l'entreprise ;
• les commanditaires ne répondent des dettes de l'entreprise qu'à concurrence de leurs apports ;
• l'immatriculation au registre du commerce confère à l'entreprise la personnalité morale et aux
commandités la qualité de commerçants. (Art. 563 bis et suite du code du commerce/ Décret législatif
n°93-08 du 25 avril 1993)
Remarque : cette forme de société reste très peu répandue en Algérie.
Société à responsabilité limitée (SARL). La SARL est :
• une société de capitaux ;
• elle doit être constituée par un minimum de deux associés et d'un maximum de vingt ;

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CHAPITRE I LE CENCEPT D’ENTREPRISE
• le capital social minimum exigé pour sa constitution est de 100.000 dinars ;
• le capital social est divisé en parts sociales d'égale valeur nominale de 1.000 dinars au moins ;
• elle peut être gérée par un plusieurs gérants ;
• les associés répondent des dettes de l'entreprise à concurrence de leurs apports ;
• l'immatriculation au registre du commerce confère la personnalité morale à l'entreprise et la qualité de
commerçant uniquement aux gérants.(Art. 564 et suite du code du commerce/ Ordonnance n° 96-27 du
9 décembre 1996)
Société par actions (SPA). La SPA est : -
une société de capitaux ;
• c'est la forme par excellence des grandes entreprises ;
• elle regroupe un minimum de sept (7) actionnaires ;
• le minimum de capital social pour sa constitution est de cinq millions (5.000.000) de dinars en cas
d'appel public à l'épargne et de un million (1.000.000) de dinars s'il n'y a pas d'appel public à l'épargne ;
• le capital social est divisé en actions ;
• elle est gérée par un conseil d'administration composé de trois membres au moins et de douze au plus,
présidé par un président directeur général, contrôlé par un conseil de surveillance ;
• le fonctionnement des organes de gestion obéit à des règles strictes ;
• la responsabilité des actionnaires des dettes de l'entreprise est à concurrence de leurs apports ;
• l'immatriculation confère la personnalité morale à l'entreprise et la qualité de commerçants aux membres
du conseil d'administration. (Art. 592 et suite du code du commerce/ Décret législatif n° 93-08 du 25 avril
1993)

Société en commandite par actions (SCA). La SCA est :


• une société hybride : de personnes pour les commandités et de capitaux pour les commanditaires ;
• elle est constituée entre un ou plusieurs commandités et des commanditaires ;
• le nombre des associés commanditaires ne peut être inférieur à trois (3) ;
• le minimum de capital social pour sa constitution est de cinq millions (5.000.000) de dinars en cas
d'appel public à l'épargne et de un million (1.000.000) de dinars s'il n'est pas fait appel public à l'épargne ;
• le capital est divisé en actions ;
• elle peut être gérée par un ou plusieurs gérants ;
• les commanditaires sont des actionnaires et ne supportent les pertes qu'à concurrence de leurs apports ;
• les commandités répondent indéfiniment et solidairement des dettes de l'entreprise ;
• l'immatriculation au registre du commerce confère la personnalité morale à l'entreprise et la qualité de
commerçants aux commandités. (Art. 715 ter du code du commerce).
Remarque : Cette forme de société est peu répandue en Algérie.

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CHAPITRE I LE CENCEPT D’ENTREPRISE
Groupement. Le groupement est :
-constitué entre deux ou plusieurs personnes morales pour une durée déterminée ;
• il est constitué en vue de mettre en œuvre tous les moyens propres à faciliter ou à développer l'activité
économique de ses membres, à améliorer ou à accroître les résultats de cette activité ;
• il ne donne pas lieu par lui-même à la réalisation et au partage de bénéfices et peut être constitué sans
capital ;
• il est administré par une ou plusieurs personnes ;
• les membres du groupement sont tenus des dettes de celui-ci sur leur patrimoine propre, ils seront
solidaires, sauf convention contraire avec des tiers contractants ;
• l'immatriculation au registre du commerce confère au groupement la personnalité morale. (Art. 796 et
suite du code du commerce)
Filiales. Participations. Lorsqu'une société possède plus de 50 % du capital d'une autre société, la
seconde est considérée comme filiale de la première.
Une société est considérée comme ayant une participation dans une autre société, si la fraction du capital
qu'elle détient dans cette dernière est inférieure ou égale à 50 %.

VI. L’ORGANISATION INTERNE DE L’ENTREPRISE

Afin d’atteindre les objectifs fixés, d’assurer sa survie, et sa croissance, de s’adopter à l’environnement et
aux changements qui peuvent l’affecter, le système entreprise doit agencer, disposer et coordonner les
éléments dont il dispose de la manière la plus rationnelle possible, trois questions se posent alors :

- De quelle manière les tâches et les responsabilités sont-elles réparties dans l’entreprise ?
- Par quels mécanismes s’opèrent l’exercice du pouvoir et la définition?
- Comment se fait la coordination entre les différents éléments du système ?

VI.1 – l’identification des tâches :


C’est à partir de la naissance de l’idée d’entreprendre liée au produit à réaliser ou au service à rendre que
le problème de l’identification des différentes tâches et des personnes qui vont les accomplir devient
présent.
Cette identification des tâches passe par :
- Une analyse minutieuse de différentes étapes nécessaires à la réalisation de la production
- Un premier regroupement des tâches élémentaires en tâches plus complexes
- Un rassemblement des tâches complexes en activités (acheter, vendre, produire…) donnant lieu à la
naissance de poste de responsabilité piloté et appelé service.

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VI.2 – les grandes fonctions dans l’entreprise :
Fayol s’est intéressé le premier vers 1910 à un regroupement des activités essentielles en fonctions :

VI.3. L’EXERCICE DU POUVOIR DANS L’ENTREPRISE


1 – L’identification des principales décisions à prendre
Avoir le pouvoir, c’est disposer de l’autorité pour donner des ordres, décider et contraindre afin
d’atteindre les objectifs fixés.
Exemples de décisions à prendre en fonction d’un certain nombre d’objectifs préalablement fixés :

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Les décisions à prendre se traduisent par l’exercice du pouvoir et peuvent ainsi être de différentes natures
2 – les différents types de décision :
Les décisions que doit prendre le chef d’entreprise dans l’exercice de ses fonctions sont de différentes
natures. On peut présenter d’une manière simple quelques types de ces décisions :

3 – La qualité de la décision :
C’est au niveau du contrôle de l’exécution qu’apparaît la qualité de la décision prise. La décision est prise
généralement sur la base d’informations recueillies ; elle provoque des réunions de travail pour atténuer
les rivalités de personnes et contribuer à la création d’un climat de confiance, de compréhension et de
collaboration
Exemple : Quand une réunion intéresse le personnel, il est nécessaire de le faire participer à la prise de
décision.
VI.3. LA COORDINATION ENTRE LES ELEMENTS DU SYSTEME ENTREPRISE
1 – L’enjeu de la coordination des différents éléments du système-entreprise :
Les différents éléments composant le système-entreprise doivent être coordonnés afin d’en rendre le
pilotage efficace. A défaut, c’est la cohérence de l’entreprise qui est menacée.

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2 – les principaux modes de coordination :


On peut mettre en place plusieurs modes de coordination des différents éléments du système entreprise
Les principaux facteurs de choix d’une structure
 Le canal hiérarchique : c’est le mode classique. Le responsable associe le pouvoir de décision
(dans son domaine d’attribution) au contrôle de l’exécution.
Exemple : le chef de « l’atelier production » donne l’ordre afin que le contrôle de qualité sur les pièces
fabriquées soit effectué deux fois et par deux personnes différentes et veille lui-même à l’exécution de cet
ordre
 La coordination par objectifs : il s’agit de fixer des objectifs pour chaque exécutant, de telle
manière que les sous-systèmes adaptent leur comportement aux objectifs définis. Cette
coordination se fait par des directives écrites

 La coordination par le biais de comités ou de groupes de travail avec ramification :


Exemple :

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Le chef du groupe « B » appartient au groupe « A » suite au niveau hiérarchique supérieur, c’est lui donc
qui assure la coordination entre le groupe « A » et le groupe « C » du fait de son appartenance aux deux
groupes
VII. LES STRUCTURES DE L’ENTREPRISE
Selon Mintzberg, la structure d’une organisation peut être définie comme « la somme totale des moyens
employés pour diviser le travail entre des tâches distincts et pour ensuite assurer la coordination entre ces
tâches »
Une structure est représentée par un organigramme. Celui-ci fait apparaître :
- le processus réel de l’exercice du pouvoir, la répartition des tâches, les liens formels entre les différents
services
2 – les déterminants du choix de la structure :
Il n’existe pas de structure idéale pour l’entreprise. Le problème revient alors à déterminer les facteurs qui
poussent les entreprises à choisir telle ou telle structure
VII. 1. LA STRUCTURE HIERARCHIQUE :
La structure hiérarchique est une organisation qui repose sur :

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VII. 2. LA STRUCTURE FONCTIONNELLE


1 – La structure fonctionnelle sans relations hiérarchiques :
a – sur quoi repose la structure hiérarchique ?
La structure fonctionnelle sans relations hiérarchiques est une organisation qui repose

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La structure fonctionnelle avec relations hiérarchiques : le staff and line


La structure hiérarchico-fonctionnelle repose sur :

VII. 3. LES AUTRES STRUCTURES DE L’ENTREPRISE


1 – La structure matricielle :
a – sur quoi repose la structure matricielle :

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NB :
• Les éléments du système sont repérés par leur subordonnée.
Exemple : l'entreprise X appartient au service de l'établissement des plans (abscisse) consacre ses activités
au projet A (ordonnée)
• Une structure matricielle peut correspondre à la réalisation d'un seul projet.
Exemple : construction d'un immeuble, d'une route. Quand le projet ou l'activité est achevé, l'équipe en
place est dissoute et les personnes affectées à ce projet retournent à leurs services respectifs.

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VII.4. La structure divisionnelle :
Cette structure repose sur une division donnant naissance à la création de sous-systèmes correspondant
soit :
• aux différents produits ou famille de produits fabriqués
• aux différentes zones géographiques dans lesquelles opère le système
• aux différentes catégories de clients du système-entreprise
La structure divisionnelle par produits, par exemple, repose sur une répartition qui se fait par rapport
aux produits ou famille de produits. Chaque division a sa propre structure, ce qui aboutit à une
structure composite.

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