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Une illusion d’optique est une illusion qui trompe le système visuel ; elle peut survenir
naturellement, ou être provoquée par des astuces qui trompent notre cerveau .Elles sont dues au
fait que la multitude d'informations perçues par nos yeux est transmise à notre cerveau qui
va les trier et les analyser. Si les informations qui arrivent au cerveau sont contradictoires,
il ne parvient pas à les interpréter. On peut distinguer plusieurs types d'illusions d'optique.
C’est pourquoi nous avons choisi de répondre à cette question : L’homme peut-il se fier
à sa vision ?
I. La vision :
1. L’œil :
L’œil , également appelé globe oculaire , correspond à l’organe de la vue en forme sphérique ,
d’environ 25mm de diamètre , cependant celui-ci se compose de différentes couches ; La tunique
externe la Sclérotique qui donne sa couleur blanche à l’œil en le recouvrant à 80% elle est
entourée d’une membrane très fine est transparente ;la conjonctivite, Sous la sclère, on trouve
la choroïde, couche fine irriguée de vaisseaux sanguins et assurant la nutrition de la rétine et de
l'iris ; La rétine, située dans le fond du globe oculaire, au contact de la choroïde, correspond à la
région directement sensible à la lumière, polarisée principalement par la cornée et le cristallin
sensibles aux détails de l'environnement et à la luminosité. C'est à ce niveau que le signal
lumineux va être traduit en message nerveux, et être envoyé au cerveau par le nerf optique. Au
centre de l'œil, derrière la cornée, on trouve l'iris, région qui confère sa couleur particulière au
globe oculaire. Au centre de l’œil , on trouve la pupille, région sombre qui, sous l'action de
muscles, se contracte ou se dilate pour laisser passer plus ou moins de lumière .(www.futura-
sciences.com)
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2. La Rétine :
Membrane très fine et transparente tapissant le fond de l’œil destinée à recevoir les impressions
lumineuses qui délivrent la vision, cette tunique est constituée de 10 couches ; 4 couches de cellules
visuelles qui permettent la réception de la lumière , puis 6 autres couches permettant sa transmission
vers le cerveau par le nerf optique.
La rétine centrale : se trouve dans l’axe de vision, avec plus précisément la macula : portion non
vascularisée uniquement composée de photorécepteurs appelés « cônes » qui sont directement
exposés à la lumière. En son centre se trouve une petite zone de 1,5 mm de diamètre : la fovéa. La
fovéa contient environ 50 000 « cônes », qui, stimulés par la lumière, permettent d’obtenir la
meilleure précision de vision, la vision des formes, des couleurs, et la vision diurne (de jour).
La rétine périphérique : est chargée de détecter les informations dans la totalité du champ de vision,
les mouvements, la vision est moins précise. La rétine périphérique est essentielle pour la vision
nocturne grâce aux photorécepteurs spécialisés dans la réception lumineuse en basse luminance : les
« bâtonnets ». (www.guide-vue.fr)
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3. La liaison avec le cerveau :
Le cerveau interprète les messages nerveux émis par les photorécepteurs. Il est à l’origine de
la perception visuelle puisqu’il permet de construire les images que nous percevons : c’est
la construction cérébrale.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Lobe_(cerveau)
La transformation des informations sous forme de signal électrique est effectuée grâce au nerf
optique de chaque oeil, qui est un câble composé de fibres optiques, issues de cellules visuelles et
convergeant vers un point particulier de la rétine : la papille.
Les deux nerfs optiques quittent les yeux au niveau du disque optique, et se croisent dans le chiasma
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optique.
Le signal de la rétine est alors transporté jusqu'au corps genouillé latéral par des cellules
ganglionnaires regroupées dans le nerf optique : les axones.
Le chiasma optique permet la décussation, c'est-à-dire le changement de côté, d'environ la moitié
des axones en provenance de la rétine, afin que chaque demi-champ visuel se projette dans
l'hémisphère opposé, et ainsi assurer le traitement croisé de l'information visuelle.
Enfin, les axones parviennent au cortex primaire du lobe occipital du cerveau : l'aire visuelle. C'est
ici que s'achève le long chemin de l'information visuelle. (tpe1slesillusionsdoptiques.e-monsite.com)
De nombreuses illusions se jouent de notre système visuel grâce aux couleurs qu'elles
utilisent. Elles sont dues aux défauts de nos photorécepteurs, ou à une interprétation simplifiée
mais erronée, plus rapide pour notre cerveau. Bien que certaines de ses illusions n'aient aucune
explication à ce jour, la plupart d'entre elles sont dues à des phénomènes distincts (www.futura-
sciences.com) :
a) La persistance rétinienne :
La persistance rétinienne fut observée pour la première fois par Léonard de Vinci pendant la
Renaissance. Ce célèbre savant ne put cependant prouver ce phénomène, et ce fut le chimiste et
physicien britannique Michael Faraday qui le démontra en 1825.
La persistance rétinienne est une capacité de l’œil, pouvant être perçue comme étant un
défaut aussi bien qu’un atout, consistant à ce que l’image observée soit gardée en mémoire par la
rétine un court instant après l’observation. En effet, au niveau de notre rétine, l’œil possède une
couche de cellules sensibles à la lumière, soit photosensibles. Elles possèdent une substance qui se
dégrade à la lumière, produisant ainsi une image, puis se régénère avant d’être de nouveau
dégradée. Le temps que la substance se régénère, l’image reste en quelque sorte imprimée sur la
rétine. Ce phénomène est renforcé si l’image observée est lumineuse (exemple : on garde longtemps
la trace du soleil après avoir fermé les yeux). Ainsi, il existe une limite à la vitesse de perception de
l’œil. Aux vues de cette lenteur rétinienne, les yeux ne peuvent enregistrer qu’une image tous les
1/16 de seconde environ. De ce fait, lorsqu’un objet se déplace très rapidement, il parait flou ; les
images successives, distinctes mais très voisines, semblent se fondre les unes dans les autres
(exemple : vidéo disque de newton)
Plusieurs illusions sont ainsi créées, notamment l’illusion cinématographique. La
persistance rétinienne est en effet à la base de l’invention du cinéma et des dessins animés. (
www.espace-sciences.org)
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b) La relativité des couleurs : l’induction chromatique :
1) Le contraste Chromatique :
Le contraste est encore au cœur des illusions chromatiques. Car nous percevons toujours la couleur
dans un contexte.
-L'effet d'articulation :
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il y a ici un effet bien connu d'illusion de couleur : le cerveau distingue les couleurs par rapport au
milieu environnant. Ainsi la zone A parait plus foncé car elle est entourée de carreaux clairs et à
l'inverse, la zone B paraît plus clair du fait des carreaux plus foncés autour d'elle.
-Illusion du Valois :
Le rouge semble orangé à gauche, et magenta à droite, à cause du contexte : comme dans la
peinture pointilliste, les couleurs des losanges se mélangent dans notre œil. (Jaune+rouge =
perception du orange). De même pour la partie inférieure, les carrés verts paraissent plus bleutés à
droite car il sont entourés de bleu. Encore une fois notre système visuel fait la moyenne des teintes.
c) Illusions du au couleur :
De manière générale, si l'on supprime toutes les variations lumineuses dans une scène,
certaines tâches sont difficiles à effectuer : lire, distinguer les frontière entre les objets etc.. La
couleur seule ne permet donc pas de résoudre les détails.
Illusion de Jeremy Hinton :
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Cette illusion a été inventée par Jeremy Hinton en 2005.
Si l'on fixe pendant au moins 20 secondes la croix centrale, des points verts (qui n'existent pas sur
l'image) apparaissent. Ils semblent remplacer petit à petit les points roses qui vont d'ailleurs jusqu'à
presque disparaitre à la longue.
La figure de Müller-Lyer (voire ci-dessous), les pointes des flèches sont les éléments inducteurs et les
segments horizontaux les éléments tests.
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nous semblent de dimensions
différentes. Ceci est dû à leurs extrémités,
orientées différemment (éléments
inducteurs)
b) Verticalité :
Les fausses interprétations de notre cerveau sont parfois liées à notre corps lui-même. Ainsi, avec
deux lignes de même longeur, la ligne horizontale nous semble plus courte que celle qui est verticale
vertical. Ceci est dû aux mouvements de nos yeux. En effet, ils effectuent plus facilement un balayage
horizontal plutôt que vertical.
On observe le même phénomène sur les segments ci-dessous. Pourtant, si on les fait pivoter, on
constate qu'ils sont bien de même mesure
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été nommées par les scientifiques: on appelle ça le principe d'orthogonalité car notre cerveau a
tendance à ramener ces angles vers des angles droits.
L’illusion de Zöllner l'utilise pour nous tromper : les droites nous semblent concourantes. Pourtant
elles sont parallèles. Cette illusion est due à la taille des angles des petits segments qui les coupent.
Notre système visuel suivant le principe d'orthogonalité, les droites subissent une déformation.
(tpeillusionsdoptique.e-monsite.com)
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le mirage est un phénomène bien réel que l’on peut le
photographier. Un mirage est dû à une ou plusieurs déviations de rayons lumineux lors d’un
changement de température dans l’atmosphère. Il s’explique par des lois reconnues par la
communauté scientifique : l’optique géométrique et la réfraction.
Il existe deux types de mirages : les mirages chauds et les mirages froids
A) Mirages chauds :
Lorsque la température du sol est très chaude, comme celle d’une route sous un soleil de
plomb, l’air au sol se réchauffe aussi et son indice est par conséquent moins élevé que celui de l’air
plus froid situé au-dessus.
Le rayon émis va être réfracté suite à cette différence de milieu. C’est dans ce cas qu’il y a un mirage
car l’observateur croira voir une flaque d’eau sur le sol, alors qu’il s’agit de l’image réfractée du ciel.
Prenons l’exemple de la route : nous observons
parfois des flaques sur la route lorsqu’il fait chaud
(comme nous pouvons le voir sur la photographie ci-
contre). En effet la route étant à une température très
élevée, elle communique sa chaleur à l’air en contact.
Ainsi plusieurs couches d’air, de la plus chaude (près du
sol) à la plus froide. Ce n’est que le reflet de notre
rétine.
B) Mirages Froids :
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Dans le cas du mirage froid, la couche d’air près du sol est de température très froide et donc
d’indice important, la courbure du rayon ne sera alors plus dirigée vers le haut mais vers le bas. Ainsi,
les objets se dédoublent avec une image renversée comme un reflet sur un lac, sauf que celui-ci est
dans le ciel.
Raphaël
The School of Athens
1510-11 Fresco Vatican, Stanza della Segnatura, Rome
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exemple d’Echer
Salvador Dali joue du trompe-l'oeil avec une virtuosité plus acrobatique: dans son portrait de May
west, le visage de la star américaine devient un salon.
DALI, Salvador
The Persistence of Memory
1931
Oil on canvas
9 1/2 x 13 in (24.1 x 33 cm)
The Museum of Modern Art, New York May West (1943)
B. Dans l’architecture :
Les artistes et architectes ont étudié pendant des siècles la
perception humaine et les illusions dont ils peuvent être les victimes. Dès la période classique de
l'architecture grecque, quelques siècles avant J.-C., des temples, comme le Parthénon, étaient
délibérément conçus de telle sorte que certaines lignes de la construction, qui auraient autrement
semblé légèrement incurvées dans un sens soient incurvées dans l'autre de façon à corriger cet effet
d'optique et à paraître parfaitement droites. Depuis le début de la Renaissance, plusieurs artistes ont
mis au point des innovations picturales comme la projection linéaire, le trompe-l’œil et, bien plus
tard, les découvertes de l'impressionnisme, du pointillisme et du surréalisme. Touts ces innovations
peuvent être considérées comme des formes d'illusions
Le Parthénon a été construit au Vème siècle avant Jésus-Christ d'après les plans des architectes
Ictinos, Callicratès et Phidias : Afin de rectifier les déformations dues à une vision non frontale de
l’édifice, sa structure est convexe, et ses colonnes sont légèrement bombées pour rendre l’édifice
plus élancé, et ont été légèrement inclinées vers l’intérieur de la construction pour paraître droite.
Afin de paraître équidistantes, d’autres colonnes étaient inégalement espacées. De plus, les colonnes
d’angle ont un diamètre plus important pour ne pas paraître plus petites.
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-Comment apparaît le temple ?
-Comment le temple serait vu s’il avait été construit
complètement à la verticale et à l’horizontale. ?
-Comment le temple a été construit en réalité. Les colonnes
sont incurvées vers l’intérieur. Le socle, les marches,
l’architecture et le fronton sont convexes ?
Dans la politique de la publicite on trouve les illusions d optiques.Le marketing est une discipline dont
l’objectif est de comprendre et d’influencer le comportement d’achat individuel. L’objectif du
marketing est d’accroître les ventes d’un produit. Les professionnels de la publicité adoptent un
certain nombre de techniques psychologiques. Bien souvent, l’individu est incité à acheter, car
l’environnement et les signaux que lui envoient les
professionnels du marketing finissent par le persuader de
le faire
"Garder le mécanisme en mouvement"
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Ces publicités pour le Club Med utilisent des illusions subjectives pour promouvoir leur lieu de
vacances. Notre cerveau cherchant constamment à analyser des formes auxquelles il a l'habitude
d'être confronté, en particulier des visages, nous croyons distinguer des visages souriants dans les
paysages ci-dessus. Inconsciemment,
ils nous suggèrent un séjour agréable, l'effet escompté est donc décuplé.
(illusionoptiquetpe.weebly.com)
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IV. Conclusion :
Nous sommes de plus en plus confrontés à des illusions d’optiques dans notre quotidiens qu’il nous
parait nous sommes plus au moins sensibles les uns que les autres face à cette dernière .
L’Homme possède un système visuels extrêmement complexe de plus qu’il comporte des défauts
aussi puisque nous somme victime d’illusions.
Néanmoins, les chercheurs n’ont pas encore réussi à comprendre tous les mystères du système
visuel humain, et certaines illusions ne sont pas explicables à l’heure d’aujourd’hui.
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