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CODAP
CALCUL DES APPAREILS À PRESSION
Les tuyauteries et accessoires de sécurité en font également partie. Tous ces équipements
peuvent présenter un risque important en cas de défaillance.
à l’enveloppe soumise à la pression jusque et y compris aux brides de tubulures, aux raccords
filetés, taraudés ou soudés ou au bord à souder de la première soudure de liaison avec les
tuyauteries ou organes qui s’y raccordent,
aux éléments des supports, fixations et autres organes directement soudés aux parois soumises à
la pression.
Bureau d'Etudes
Département de l'entreprise où les ingénieurs et techniciens conçoivent l'ouvrage.
Ils produisent les notes de calculs justifiant les choix techniques et technologiques, ainsi que
tous les dessins d'exécution, nécessaires à la réalisation de l'ouvrage.
Bureau de contrôle
Entreprise habilitée à vérifier d'une part, la conformité des solutions proposées par le B.E
avec la réglementation en vigueur et d'autre part, leur mise en oeuvre sur chantier.
Le bureau de contrôle, en intervenant, engage sa responsabilité au même titre que le
maître d'oeuvre.
Maître d’oeuvre
Il est chargé de la conception de l'ouvrage et du suivi des travaux pour le compte de son
client (maître d'ouvrage) : en général, il s'agit d'un architecte.
Normes
Une norme est un document qui précise des définitions, exigences, spécifications,
lignes directrices ou caractéristiques à utiliser systématiquement pour assurer l’aptitude
à l’emploi des matériaux, produits, processus et services.
Dimensionnement
Déterminer par le calcul les dimensions d'une structure
Note de calculs
Document regroupant les calculs nécessaires au dimensionnement des ouvrages.
Réservoir de stockage
CODRES API
d’hydrocarbures
Standardiser leur conception et leur fabrication (bonnes pratiques industrielles) est une
première étape pour éliminer le danger qu’ils pourraient créer auprès des utilisateurs.
Sollicitations
Les sollicitations appliquées à un appareil sont le résultat des diverses actions qui,
s’exerçant sur l’appareil lui-même ou sur des éléments connexes, donnent naissance à
des contraintes. Ces sollicitations peuvent être :
Modes de défaillance
Les principaux modes de défaillance d’un appareil sont les suivants :
Déformation excessive et instabilité plastique (Eclatement)
Instabilité élastique ou élasto-plastique (Flambage)
Déformation et rupture par fluage (T 420 à 450 °C)
Rupture ductile (fissuration ou déchirure ductile due à des déformations locales excessives)
Fissuration et rupture par fatigue (Oligocyclique, 102 et 105 cycles)
Erosion, corrosion
Rupture fragile (température de transition fragile-ductile et vitesse de déformation)
Modes de défaillance
Les principaux modes de défaillance d’un appareil sont les suivants :
Rupture fragile
Modes de défaillance
Les principaux modes de défaillance d’un appareil sont les suivants :
Instabilité élastique ou élasto-plastique (Flambage)
Modes de défaillance
Les principaux modes de défaillance d’un appareil sont les suivants :
Instabilité plastique (Eclatement)
Modes de défaillance
Les principaux modes de défaillance d’un appareil sont les suivants :
Erosion, corrosion
Modes de défaillance
Incident happened in a non-ExxonMobil facility in Brazil during a pneumatic test of the tank associated piping.
A blind was NOT installed to isolate the piping – only block valves were closed.
The tank “lifted off” and was found on top of the unit!
CODAP : Code de Construction des Appareils à Pression non soumis à la flamme
CODAP : Code de Construction des Appareils à Pression non soumis à la flamme
CODAP : Code de Construction des Appareils à Pression non soumis à la flamme
Pression de calcul
La pression de calcul est la plus grande valeur que peut atteindre la
pression régnant à la partie supérieure de l’appareil en service
normal.
Elle sert de valeur de base pour tarer les organes de sécurité (par
exemple, soupape).
Te m p é r a t u r e d e c a l c u l
C’est la température maximale atteinte à mi-épaisseur de paroi à la pression de calcul.
Sa valeur est déterminante pour fixer les caractéristiques mécaniques du matériau choisi.
D é fi n i t i o n d e s é p a i s s e u r s
Durant sa vie, l’appareil subit des pertes de métal dues à la corrosion, à l’érosion, à
l’abrasion.
Sur les surfaces externes ces effets sont dus à l’environnement, sur les faces
internes ils sont provoqués par le contenu.
Il convient de prévoir une surépaisseur de métal pour pallier ces actions; sa valeur
peut être nulle ou variable suivant sa localisation et les conditions d’environnement
et de service.
D é fi n i t i o n d e s é p a i s s e u r s
D é fi n i t i o n d e s é p a i s s e u r s
É p a i s s e u r n o m i n a l e d e c o m m a n d e ( e n) :
e : épaisseur calculée ;
c : surépaisseur de corrosion ;
c1 : tolérance en moins sur l’épaisseur du produit commandé ;
c2 : amincissement prévu en cours de fabrication ;
D é fi n i t i o n d e s é p a i s s e u r s
ASME CODAP
Aciers inoxydables
3,2 mm 2 mm
et les matériaux non ferreux
Aciers au carbone
6 mm 5 mm
ou faiblement alliés
OBJET ET DOMAINE D ’ A P P L I C AT I O N ( G 2 )
Pression maximale admissible intérieure Ps est supérieure à 0,05 MPa (0.5 bar)
(non compris la pression hydrostatique due au liquide éventuellement contenu dans l’appareil lui-même)
Pression maximale admissible extérieure Ps est supérieure à 0,01 MPa (0.1 bar)
OBJET ET DOMAINE D ’ A P P L I C AT I O N
Le CODAP définit les exigences minimales requises pour :
Structure du code :
Partie G Généralités
Partie M Matériaux
Partie F Fabrication
Structure du code :
Structure du code :
Partie G Généralités
Pour les produits en matériaux ferreux, cette section définit
Partie M Matériaux
les exigences minimales d’ordre général concernant :
Partie C Conception et Calculs le choix des matériaux,
les conditions d’emploi des produits,
Partie F Fabrication la rédaction des commandes,
les approvisionnements,
Partie I Contrôles et Inspection
le contrôle et le marquage des produits.
Dispositifs de protection
Partie S
contre les excès de pression
Structure du code :
Partie G Généralités
Partie M Matériaux
Après inventaire détaillé des sollicitations mécaniques et
Partie C Conception et Calculs
thermiques auxquelles sera soumis l'appareil, cette partie
permet :
Partie F Fabrication
de choisir les formes des éléments de l’appareil,
Partie I Contrôles et Inspection de concevoir les assemblages,
de déterminer les épaisseurs et dimensions
Dispositifs de protection
Partie S afin de prévenir les différents modes possibles de
contre les excès de pression
défaillance de cet appareil sous l’action des sollicitations
mécaniques et thermiques prévues durant son
utilisation.
Structure du code :
Partie G Généralités
Partie M Matériaux
Structure du code :
Partie G Généralités
Partie M Matériaux
Partie F Fabrication
Définissant les opérations à effectuer pour s'assurer que les
Partie I Contrôles et Inspection
prescriptions du Code ont bien été observées et donc que
Dispositifs de protection la qualité de l'appareil réalisé assure, compte tenu de la
Partie S catégorie de construction retenue, la sécurité d'emploi
contre les excès de pression attendue.
Structure du code :
Partie G Généralités
Partie M Matériaux
Partie F Fabrication
La virole
Un fond
Un anneau de renfort
La boulonnerie
Oreille de levage
Fonctionnement :
Le ballon est utilisé sur une plate-forme pétrolière, il est branché à un échangeur de chaleur ainsi qu’à
une arrivée d’eau froide. Il reçoit la vapeur d’eau d’un échangeur.
QUESTION :
La virole :
LES FONDS :
2. Situation de calcul :
Le CODAP définit 3 situations différentes, pouvant se présenter pendant la durée
de vie d’un appareil à pression :
2. Situation de calcul :
Ce sont les situations auxquelles est soumis l’appareil dans ses conditions normales de
fonctionnement et d’exploitation, y compris lors des opérations de mises en route et
d’arrêt.
Pression de calcul,
2. Situation de calcul :
Ce sont les situations auxquelles est soumis l’appareil dans des conditions exceptionnelles
ou accidentelles de fonctionnement et d’exploitation, y compris lors des opérations de mise
en route et d’arrêt.
2. Situation de calcul :
La pression de calcul d’un appareil est une valeur fixée, pour chaque situation de service ou
d’essai de résistance, pour servir de base à l’étude de sa résistance à l’action de la pression.
Pression de calcul :
Pression effective :
La différence algébrique entre la pression absolue intérieure et la pression atmosphérique.
C’est la pression indiquée par un manomètre installé sur l’appareil.
En situation d’essai, T =
On peut appliquer le code aux appareils métalliques dont la pression de calcul (pression relative),
en situation normale de de service, est :
Supérieure à 0,05 MPa (0.5 bar) (non compris la pression hydrostatique due au liquide
éventuellement contenu dans l’appareil lui-même) si la pression est intérieure.
Type : P265GH
Type : P265GH
R p 0 , 2 = 255MPa
p0.2 =
R130
p0.2 = R
R 130 130
209 =
p0.2 MPa
LCE
R p 0, 2 = 255MPa
= 410
p0.2 = 209MPa
R130
La tension de vapeur mesure la tendance des molécules à quitter la phase liquide pour engendrer une
phase vapeur en équilibre thermo-dynamique. Cette tension informe sur la volatilité du produit et
correspond à la pression partielle des molécules de gaz en équilibre avec le produit à une température
donnée. Cette tension de vapeur dépend uniquement de cette température.
Le point éclair est la température la plus basse à laquelle la concentration de vapeurs émises est suffisante pour
produire une déflagration au contact d’une flamme, d’une étincelle, d’un point chaud mais insuffisante pour
entraîner la propagation de la combustion en l’absence de la « flamme pilote ».
A chaque catégorie de construction est associée un certain niveau de sévérité ; ce niveau décroît
d’une catégorie à la suivante dans l’ordre : Ex, A, B, C, D.
Le classement d’un appareil à pression dans une catégorie est établi selon les risques potentiels de
défaillance et ses conséquences.
A chaque type de réception correspondent des essais et des examens définis dans les sections
de la partie M relative au matériau concerné.
Type de réception
Contrôles suivant EN 10204 + essais complémentaires
r1
Partie M2. 3 matériaux choisis
r2 Contrôles suivant EN 10204
Pas de contrôle spécifique mais des certificats de conformité
r3
type 2.1 ou 2.2 suivant EN 10204
Le coefficient de soudure permet de calculer la résistance d’un joint soudé bout à bout en
multipliant l’intensité de contrainte f par Z.
Il n’intervient que pour les calculs en situation normale de service. Pour les situations
exceptionnelles et d’essai, on prend la valeur 1 comme coefficient.
C’est un coefficient de pénalisation d’un joint soudé, la garantie en est apportée par :
• la bonne définition des produits utilisés,
• leur réception en forges (contrôle de conformité aux spécifications d’approvisionnement),
• le bon choix des assemblages,
• l’homologation des soudeurs et opérateurs et des modes opératoires de soudage,
• la surveillance de la construction,
• le contrôle non destructif des soudures,
• la vérification des traitements thermiques,
• les essais de résistance,
• la constitution du dossier de construction.
Si toutes les obligations rappelées ci-avant ne sont pas remplies, il peut prendre des valeurs
inférieures à 1 : Z = 0,85 et Z = 0,7.
La contrainte nominale de calcul f est la valeur de la contrainte à introduire dans les formules de
calcul.
Elle est déterminée à partir de la limite d'élasticité (Rp0,2 ou Rp1,0) et de la résistance à la
traction Rm ;
Pour les matériaux moulés, la contrainte nominale de calcul est égale à 15/19 de celle
obtenue par les tableaux.
sur l'axe x :
sur l'axe y :
donc:
Contrainte appliquée sur une circonférence si on écrit l'équilibre d'un tronçon de virole
coupé transversalement, on obtient:
La contrainte réelle devant rester inférieure à la contrainte admissible, désignée par f dans le CODAP,
on en déduit l'expression de l'épaisseur minimale:
Dans le paragraphe C2.l.2.1 du CODAP, il est précisé que les règles énoncées dans
la section C2 s'appliquent pour un rapport épaisseur sur diamètre moyen inférieur à
1/5. Pourquoi cette limite?
L'expression de la contrainte transversale (par rapport à l'axe) dans une enveloppe
cylindrique, quelle qu'en soit l'épaisseur, est donnée par les formules de Lamé:
LES FONDS :
LES FONDS :
LES FONDS :
LES FONDS :
Classés par ordre croissant de profondeur d'embouti, les fonds normalisés ont les formes
suivantes:
- Les fonds en anse de panier à petit rayon de carre PRC.
- Les fonds en anse de panier à moyen rayon de carre MRC.
- Les fonds en anse de panier à grand rayon de carre GRC (les plus courants)
- Les fonds elliptiques pour des pressions plus élevées,
- Les fonds hémisphériques pour les très fortes
Pour les appareils à pression de gaz, on n'utilise que les trois derniers types
LES FONDS :
Pour le choix d’un type de fond, on doit donc faire un compromis entre une faible profondeur d'embouti
qui réduira le coût de fabrication du fond, et un embouti profond qui coûtera plus cher, mais sera plus
mince pour résister à la même pression.
Pr. Z. El Maskaoui – ENSEM – Université Hassan II Casablanca
CODAP : ETUDE DE CAS 1 - CONDENSEUR
Caractéristiques techniques
Ri (Rayon de bombage) = De (Diamètre extérieur)
rc (Rayon de carre) = 0.1 x De
Flèche intérieure théorique :
avec
Hauteur préférentielle des bords droits (Aucune valeur n’est imposée par la norme)
E 2 34 5 6 8 10 11 12 14 16 15 20 22 25 28 32 35 40
h1 20 25 40 50 55 60 65 70 75 80 90 100 110 120
A : Calotte sphérique
B : Carre
C : Manchette cylindrique
Lorsque ey > 0,005 Di, il n’y a pas lieu de tenir compte de la valeur de eb dans la relation C3.1.5.1a.
Les formules permettant de calculer la valeur du coefficient β entrant dans la formule C3.1.5.1c
ANNEXE C3.1.A1
• R ≤ De
• 0,06Di ≤ r ≤ 0,2Di
• r ≥ 2e
• De ≥ 12,5e
• épaisseur utile de la région périphérique ≥ 0,001De .
As s e m b l a g e d ’ u n f o n d b o m b é a ve c u n e e n ve l o p p e c yl i n d r i q u e ( C 3 . 1 . 7 . 3 ) :
As s e m b l a g e d ’ u n f o n d b o m b é a ve c u n e e n ve l o p p e c yl i n d r i q u e ( C 3 . 1 . 7 . 3 ) :
d ≤ 16 D m e
{(
x − x 0 ≥ MAX 0.2 D m e ; (3e ) ) }
(CODAP2000, C2.1.4.3)