1 Généralités
La conduction :
Dans les métaux, la conduction fait intervenir les électrons libres qui les rendent bons
conducteurs de la chaleur. En revanche dans les isolants, la conduction se fait mal. En
résumé, il y a une forte correspondance entre les propriétés thermiques et électriques
des solides.
La conduction s'observe aussi dans des fluides au repos mais elle est beaucoup plus
faible que dans un métal. De plus, elle est souvent dominée par la convection.
La convection :
en kcal.h-¹.m-¹.K-¹.
Plus la conductivité thermique est élevée, plus les matériaux conduisent facilement la chaleur.
Au contraire les matériaux de faible conductivité thermique conduisent difficilement la
chaleur et sont donc utilisés comme isolants.
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Aluminium à 99 % 203 Acier doux (1 % de C) 46
Plomb pur 35
SOLIDES NON METALLIQUES (à la température ambiante)
Amiante (feuilles) 0,162 Liège 0,046
Electrographite 116
LIQUIDES GAZ (à 0°C et sous la pression normale)
Eau à 20°C 0,59 Air 0,024
On constate que parmi les solides, les métaux sont beaucoup plus conducteurs
que les composés non métalliques à l’exception du graphite (utilisé dans
certains échangeurs de chaleur).
L’acier inoxydable est moins conducteur que la plupart des autres métaux et
alliages.
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o le mercure se détache nettement
o les métaux fondus sont de bons conducteurs ce qui explique par
exemple l’utilisation de sels de sodium comme fluide caloporteur
pour le refroidissement des réacteurs nucléaires.
On constate en général :λ des gaz < λ des liquides < λ des solides
Si θ1 > θ2, un flux thermique s’écoule par conduction à travers le mur de la face 1 vers la face
2.
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Les lignes d’écoulement de la chaleur sont rectilignes et perpendiculaires aux faces
isothermes 1 et 2. Les faces latérales du mur limitent un tube d’écoulement et la loi de
conservation de la chaleur nous permet d’écrire :
Φ .dx=-λ.S.dθ
e 2
après intégration on obtient : Φ . dx .S d soit Φ .e= -λ.S.(θ1-θ2)
0 1
( 1 2) e
R=
.S
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briques de 26 cm d’épaisseur. En déduire la résistance thermique.
Conductivité thermique des briques : λb = 0,52 W.m-¹.K-¹.
Réponse :
Considérons plusieurs murs limités par des plans parallèles, constitués par des
matériaux de conductivités différentes, mais en contact parfait.
Soient λ1, λ2, λ3, les conductivités thermiques moyennes de chaque mur dont les
épaisseurs sont respectivement e1, e2, e3. On suppose comme précédemment qu’il n’y a pas
de pertes latérales de chaleur.
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Figure2.3. Conduction à travers plusieurs murs plans en série
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Pour le mur 1 :
S e
Φ = λ1 .(1 2 ) (θ1- θ2) = 1
e1 S 1
Pour le mur 2 :
S e2
Φ = λ2 .( 2 3 ) (θ2- θ3) =
e2 S 2
Pour le mur 3 :
S e3
Φ = λ3 .( 3 4 ) (θ3- θ4) =
e3 S 3
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On voit ainsi apparaître la résistance thermique de chacun des murs :
Ces 3 résistances sont placées en série et leur somme constitue la résistance thermique
équivalente des 3 murs en série, soit :
donc avec R = R1 + R2 + R3
Réponse :
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A.N. :
la chute de température dans l'air sera 100 fois plus élevée que dans chaque vitre,
c'est à dire :
Comparons le flux traversant le double vitrage à celui traversant une seule vitre en
verre pour
chapitre suivant que le résultat est modifié du fait des échanges par convection),
le double vitrage permet de réduire 100 fois les pertes thermiques à travers la
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vitre. Ceci est surtout dû à la résistance thermique très élevée de la couche d'air
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