http://vcds.mil.ca/dsafeg/intro_f.asp
http://www.vcds-vcemd.forces.gc.ca/dsafeg-dsg/index-fra.asp
COURS SUR LA SANTÉ AU TRAVAIL (CST)
MODULE 1
INTRODUCTION, CONSIGNES ADMINISTRATIVES ET EXAMEN
OBJECTIFS DE RENDEMENT
ORDRE DU JOUR
PROFIL DES PARTICIPANTS
RÉFÉRENCES
MODULE 2
LA SANTÉ AU TRAVAIL AU SEIN DES MDN ET DES FC
MODULE 3
TOXICOLOGIE PROFESSIONNELLE
VOIES DE PÉNÉTRATION
ORGANES CIBLES
EFFETS NOCIFS SUR LA SANTÉ
RÉACTIONS AIGUËS ET CHRONIQUES
RELATION DOSE/EFFET
CONCEPT DE « VALEUR LIMITE »
VALEURS LIMITES D’EXPOSITION
MODULE 4
SUBSTANCES TOXIQUES
MODULE 5
PRINCIPES DE BASE DE LA MAÎTRISE DE L’EXPOSITION
MESURES D’INGÉNIERIE
MESURES ADMINISTRATIVES ET PRATIQUES DE TRAVAIL
ÉQUIPEMENT DE PROTECTION INDIVIDUELLE
EMPLACEMENTS STRATÉGIQUES AUX FINS DE MAÎTRISE DES RISQUES
EXEMPLES
MODULE 6
ERGONOMIE
MODULE 7
FICHES SIGNALÉTIQUES
MODULE 8
RISZQUES ÉLECTRIQUES
NOTIONS D’ÉLECTRICITÉ
CHAMPS ÉLECTRIQUES ET MAGNÉTIQUES
EFFETS DU COURANT ÉLECTRIQUE SUR LE CORPS
EFFETS DES CHAMPS ÉLECTRIQUES
DÉFAUTS À LA TERRE
TENSION DE CONTACT ET TENSION DE PAS
ÉLECTRICITÉ STATIQUE
EPI
MODULE 9
CONTRAINTE THERMIQUE
CHALEUR
ANATOMIE DE LA PEAU
ÉQUILIBRE THERMIQUE ENTRE L’HOMME ET L’ENVIRONNEMENT
EFFETS BIOLOGIQUES D’UNE SUREXPOSITION À UN ENVIRONNEMENT
CHAUD
ÉVALUATION DE L’EXPOSITION À LA CHALEUR
INDICE WBGT
MÉTHODES DE MAÎTRISE DES RISQUES
FROID
MODULE 10
VENTILATION
HISTORIQUE DU PROBLÈME
SYNDROME DES BÂTIMENTS MALSAINS
MALADIES LIÉES AUX IMMEUBLES
RÉSULTATS DES ENQUÊTES DE LA NIOSH
NORMES ASHRAE
MODULE 12
RAYONNEMENT
RAYONNEMENTS IONISANTS
SPECTRE ÉLECTROMAGNÉTIQUE
TYPES DE RAYONNEMENTS
PÉRIODE RADIOACVTIVE
UNITÉS DE MESURE DES RAYONNEMENTS
EFFETS BIOLOGIQUES DE L’EXPOSITION
MÉTHODES DE MAÎTRISE DES RISQUES
MODULE 13
RISQUES POUR LES YEUX
ANATOMIE DE L’ŒIL
FONCTION
EXAMENS DE LA VUE
RISQUES
LÉSIONS OCULAIRES CAUSÉES PAR LE LASER
PROTECTION
ÉCLAIRAGE
MODULE 14
PROTECTION RESPIRATOIRE
MODULE 15
VIBRATION
MODULE 16
BRUIT
EFFETS DE L’EXPOSITION
ANATOMIE DE L’OREILLE
PRINCIPES PHYSIQUES DU SON, DES DIMENSIONS DU SON ET DU
NIVEAU DE PRESSION ACOUSTIQUE
ANALYSE DE FRÉQUENCE ET BANDES D’OCTAVE
ÉVALUATION DE L’EXPOSITION ET RÉGLEMENTATION
MÉTHODES DE MAÎTRISE DES RISQUES À LA SOURCE ET AU NIVEAU DU
RÉCEPTEUR
PROGRAMME DE PROTECTION DE L’OUÏE
DERNIÈRES AMÉLIORATIONS TOUCHANT LES MESURES ACTIVES DE
MAÎTRISE DES RISQUES
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
MODULE 1
Introduction,
consignes administratives
et examen
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
CODES DE SPÉCIALITÉ
TROUSSE DU COURS
PORTÉE
1-1
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Module 12 : Radiation
Module 13 : Risques oculaires
Module 14 : Protection respiratoire
Module 15 : Vibration
Module 16 : Bruit
OBJECTIFS DE RENDEMENT
OBJECTIFS DE COMPÉTENCE
CONDITIONS PRÉALABLES
1-2
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
1-3
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
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1-4
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
JOUR 1
HEURE SUJET
09 h 50 - 10 h 00 PAUSE
0
10 h 00 - 10 h 50 POLITIQUE ET PROGRAMME (Module 2)
ORGANISATION ET RESPONSABILITÉS DES
DIRECTIONS DE LA SANTÉ AU TRAVAIL
ORGANISMES ET PROGRAMMES SST
PÉRIPHÉRIQUES
OUVRAGES DE RÉFÉRENCE DU MDN ET DES FC
PROGRAMME DE SANTÉ AU TRAVAIL DU MDN
RÔLES DE SANTÉ CANADA ET DU TECH MÉD PRÉV
11 h 00 - 11 h 10 PAUSE
14 h 50 - 15 h 00 PAUSE
1-5
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
JOUR 2
HEURE SUJET
RETOUR SUR LE JOUR 1
08 h 00 - 08 h 10
11 h 10 - 12 h 00 MODULE 6 - ERGONOMIE
OPTIMISATION DE L’INTERACTION ENTRE
TRAVAILLEUR, MILIEU DE TRAVAIL ET TÂCHE
POSTES DE TRAVAIL DE BUREAU ET À
L’ORDINATEUR
12 h 00 - 13 h 00 DÎNER
MODULE 7 - FICHES SIGNALÉTIQUES
VUE D’ENSEMBLE D’UNE FS
13 h 00 - 13 h 50 INTERPRÉTATION DES DONNÉES
13 h 50 - 14 h 00 PAUSE
MODULE 8 - RISZQUES ÉLECTRIQUES
14 h 00 - 14 h 50 • NOTIONS D’ÉLECTRICITÉ
• CHAMPS ÉLECTRIQUES ET MAGNÉTIQUES
• EFFETS DU COURANT ÉLECTRIQUE SUR LE
CORPS
14 h 50 - 15 h 00 PAUSE
MODULE 8 - RISZQUES ÉLECTRIQUES
15 h 00 - 16 h 30 • EFFETS DES CHAMPS ÉLECTRIQUES
• DÉFAUTS À LA TERRE
• TENSION DE CONTACT ET TENSION DE PAS
• ÉLECTRICITÉ STATIQUE
• EPI
1-6
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
JOUR 3
HEURE SUJET
1-7
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
JOUR 3
HEURE SUJET
MODULE 12 – RAYONNEMENTS IONISANTS
16 h 10 - 16 h 30 • EFFETS BIOLOGIQUES DE L’EXPOSITION
• MÉTHODES DE MAÎTRISE DES RISQUES
JOUR 4
HEURE SUJET
10 h 00 - 10 h 10 PAUSE
MODULE 14 - PROTECTION RESPIRATOIRE
10 h 00 - 10 h 50 • ÉLÉMENTS D’UN PROGRAM DE PROTECTION
RESPIRATOIRE
• CATÉGORIES DE PNEUMOPATHIES
• TYPES D’APPAREILS RESPIRATOIRES – CHOIX,
FORMATION ET ESSAIS D’AJUSTEMENT
10 h 50 - 11 h 00 PAUSE
MODULE 14 - PROTECTION RESPIRATOIRE
11 h 00 - 12 h 00 • CLASSIFICATION DES FILTRES SELON LE NIOSH
• PROGRAMME DE PROTECTION RESPIRATOIRE
MINISTÉRIEL
12 h 00 - 13 h 00 DÎNER
MODULE 15 - VIBRATION
13 h 00 - 13 h 50 • VIBRATIONS GLOBALES DU CORPS, MAL DES
TRANSPORTS
• VIBRATIONS MAINS-BRAS
13 h 50 - 14 h 00 PAUSE
14 h 00 - 14 h 50 MODULE 15 - VIBRATION
• EFFETS BIOLOGIQUES DE L’EXPOSITION
• MÉTHODES DE MAÎTRISE DES RISQUES À LA
SOURCE, SUR PLACE ET AU NIVEAU DU
TRAVAILLEUR
14 h 50 - 15 h 00 PAUSE
1-8
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
JOUR 4
HEURE SUJET
MODULE 16 - BRUIT
15 h 00 - 16 h 30 • EFFETS DE L’EXPOSITION
• ANATOMIE DE L’OREILLE
• PRINCIPES PHYSIQUES DU SON, DES
DIMENSIONS DU SON ET DU NIVEAU DE
PRESSION ACOUSTIQUE
• ANALYSE DE FRÉQUENCE ET BANDES D’OCTAVE
• ÉVALUATION DE L’EXPOSITION ET
RÉGLEMENTATION
• MÉTHODES DE MAÎTRISE DES RISQUES À LA
SOURCE ET AU NIVEAU DU RÉCEPTEUR
• PROGRAMME DE PROTECTION DE L’OUÏE
1-9
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
RÉFÉRENCES
A1 A-GG-040-001/AG-001
Programme de sécurité générale du MDN - Vol. 1. Politique et programme
A2 A-GG-040-002/AG-001
Programme de sécurité générale du MDN - Vol. 2. Façon de remplir et de coder la
formule DND 663
A3 A-GG-040-003/AG-001
Programme de sécurité générale du MDN - Vol.3. Formation en matière de sécurité
générale
A4 A-GG-040-004/AG-001
Programme de sécurité générale du MDN - Vol.4. Manuel sécurité et gestion des
matières dangereuses
A5 A-GG-040-005/AG-001
Programme de sécurité générale du MDN - Guide du comité de santé et de sécurité
au travail
A6 A-GG-040-007/AG-001
Programme de sécurité générale du MDN - Guide de la méthode d'élaboration et
d'évaluation du Programme de sécurité
A7 C-02-040-009/AG-001
Programme de sécurité générale du MDN - Volume 2. Normes de sécurité générale
A8 C-02-040-007/TS-001
MDN, Mesures générales de sécurité
A9 A-GG-040-009/AG-002
Manuel du Programme de retour au travail
A10 A-GG-040-011/PT-002
Cours de sensibilisation au respect des règlements - Manuel de l'animateur
A11 A-GG-040-012/PT-002
Cours de sensibilisation au respect des règlements - Manuel du stagiaire
C1 A-LG-040-000/QR-002
Code canadien du travail, Partie II et Règlement canadien sur la santé et la sécurité
au travail
C2 Manuel du Conseil du Trésor
Sécurité et santé au travail. Volume (MCT SST Vol)
1-10
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
MODULE 2
La santé au travail
au sein
du MDN et des FC
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Aperçu du Programme
2-1
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Personnes-ressources
Ouvrages de référence
2-3
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
• OSV de l’unité
• OSV de l’escadre et de la base
Ouvrages de référence
2-4
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Portée
• Le Programme s’applique :
– aux opérations maritimes et terrestres;
– à l’entreposage aérien;
– à l’instruction élémentaire et avancée;
– à la recherche et au développement;
– aux essais techniques et à l’assurance de la
qualité;
– au transport.
2-5
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Ouvrages de référence
Portée
Responsabilités
2-6
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Personnes-ressources
Ouvrages de référence
2-7
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Portée
Responsabilités
Personnes-ressources
Ouvrages de référence
• A-LM-158-005/AG-001
Sécurité incendie
• Le Services des incendies (Forces canadiennes) établit
les modalités obligatoires à respecter en matière de
services de prévention des incendies, notamment :
– une politique de protection contre les incendies;
– une expertise technique pour surveiller le
respect du code de prévention des incendies et
le code de la sécurité des personnes lors de la
conception des projets;
– un équipement de protection incendie adéquat
et du personnel qualifié pour répondre aux
urgences aériennes et structurelles;
– un programme de prévention des incendies,
d’inspection et d’éducation;
– une enquête et un rapport sur tous les incidents
liés aux incendies.
2-8
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Portée
Personnes-ressources
Ouvrages de référence
2-9
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
• Éléments du PPR :
– Administration du programme
– Identification des risques
– Choix des appareils de protection respiratoire
– Formation
– Nettoyage et entretien des appareils
respiratoires
– Contrôle de l’air respirable
– Surveillance médicale des personnes portant un
appareil respiratoire
– Évaluation continue du programme
Responsabilités
Personnes-ressources
Ouvrages de référence
2-10
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Responsabilités
Personnes-ressources
2-11
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Ouvrages de référence
Programme de protection
de l’environnement
• Vise à protéger l’environnement contre les effets
adverses des activités actuelles et futures du MDN, ainsi
qu’à éliminer les effets d’une partie de ces activités.
• Les commandants doivent financer les activités de
protection de l’environnement.
• Les commandants peuvent décider de mettre sur pied
un comité consultatif sur l’environnement.
• L’agent de l’environnement de la base est membre du
Comité de la sécurité générale de la base.
Responsabilités
Personnes-ressources
Ouvrages de référence
2-12
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Portée de l’ARMD
Responsabilités
2-13
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Personnes-ressources
• Coordonnateur des matières dangereuses de la base ou
de l’escadre
• Approvisionnement de la base
• Agent de l’environnement de la base
• OSGB ou OSGE
• Sup G4 du commandement ou du secteur
• QGDN, Direction de l’approvisionnement
Portée
Responsabilités
2-14
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Personnes-ressources
Ouvrages de référence
2-15
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
2-16
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Rôles du Tech Méd Prév
• Responsabilités
– Offrir du soutien au programme de médecine
préventive à l’échelon de la garnison au moyen
d’enquêtes, d’inspections, d’éducation, de
surveillance et de liaison.
– Évaluer les problèmes de santé publique,
d'hygiène du milieu et de santé au travail au sein
de la zone de responsabilité, et fait part des
problèmes de santé existants et éventuels au
médecin-chef de la base.
– Donner localement des séances d’éducation et
de formation aux membres des FC.
– Assurer la liaison avec le personnel de soutien
de la base, notamment avec les membres des
comités de l’environnement, de la sécurité, des
matières dangereuses et de santé et sécurité au
travail.
Santé communautaire
• Fournit des conseils sur les programmes de lutte contre
les maladies transmissibles et les procédures de
déclaration.
• Superviser les programmes de vaccination, donner des
conseils sur les vaccins exigés au Canada et à
l'étranger et veiller à ce que les dossiers d'immunisation
soient bien tenus.
• Effectuer et superviser l’inspection des établissements
d'entreposage des aliments, y compris ceux des
fournisseurs.
• Effectuer et superviser l’inspection des services
d'alimentation, des mess, des salons de coiffure, des
manèges militaires, etc.
• Assurer le respect des exigences en matière de qualité
concernant les systèmes d’alimentation en eau et la
gestion des déchets.
• Donner des conseils techniques sur les programmes de
lutte contre les animaux nuisibles, participer à cette
lutte, coordonner les interventions des entrepreneurs
en la matière et assurer la liaison avec ces derniers.
• Effectuer d’autres tâches liées à la santé comme :
éducation à la santé, programme de lutte contre la
tuberculose et les maladies transmises sexuellement.
2-17
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
2-18
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
MODULE 3
Toxicologie professionnelle
« De la dose naît le poison »
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
3-1
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
3-2
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
3-3
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Toxicité
Toxicité : Propriété relative d’un agent chimique; la toxicité renvoie
à un effet néfaste produit sur un mécanisme biologique
donné et aux conditions dans lesquelles cet effet se
produit.
3-4
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Dose non
toxique ou Dose Dose
Substance bénéfique toxique létale
Alcool 0,05 % 0,1 % 0,5 %
TAUX D’ALCOOL DANS LE SANG
0,65 g 9,75 g 34 g
Aspirine
(2 comprimés) (30 comprimés) (105 comprimés)
Histoire
• La toxicologie a été décrite comme étant la « science des
poisons ». Au cours des derniers siècles, des
empoisonnements intentionnels ont été perpétrés à l’aide
d’arsenic et de cyanure, et la littérature anglaise, française,
grecque et italienne foisonne de ces histoires. À titre
d’exemple, les rois et les empereurs demandaient à des
sujets de leur cour de goûter avant eux les aliments avec
lesquels ils allaient festoyer.
Toxicologie contemporaine
• Aujourd’hui, il serait plus approprié de décrire la toxicologie
comme l’étude des effets indésirables des substances
chimiques sur les organismes vivants. Les toxicologues se
préoccupent de l’action des produits chimiques sur les
végétaux, les insectes, les poissons, les animaux et, bien
entendu, les humains.
Toxicologie contemporaine
• De nos jours, les activités des toxicologues sont très
diversifiées et s’étendent de la recherche fondamentale aux
recommandations sur la mise en œuvre de règlements.
– carcinogenèse, salubrité des aliments,
immunotoxicologie, inhalation, in vitro, mécanismes,
métaux, biologie moléculaire, neurotoxicologie,
évaluation de la réglementation et de la sécurité, et
évaluation des risques pour la reproduction et le
développement.
3-5
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
« dope-room girls »
3-6
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
3-7
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Inhalation
• Selon les propriétés physiques
– Les gaz et les vapeurs sont absorbés par les
alvéoles pulmonaires avant de pénétrer dans le
courant sanguin, en d’autres mots, l’absorption
dépend de la solubilité (capacité de se dissoudre
dans…).
3-8
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Légende
Inhalation
La quantité totale d’un composé toxique absorbée par les voies
respiratoires dépend de plusieurs facteurs :
3-9
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Légende
Ingestion
• Voie de pénétration à faible risque
• Conditions propices à une exposition par ingestion :
– Avoir une mauvaise hygiène
– Manger
– Boire
– Appliquer du maquillage
– Fumer
– Porter la main à la bouche par inadvertance
• L’ingestion est depuis longtemps reconnue comme une voie
d’absorption (la réglementation sur le plomb exige des aires
de repas séparées et une hygiène adéquate).
3-11
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Tractus gastro-intestinal
• Tube digestif qui s’étend de la bouche à l’anus.
• « Ingestion » ne signifie pas automatiquement
« absorption » dans l’organisme.
• L’absorption peut se produire tout le long du tractus gastro-
intestinal, tout dépend de la substance.
• La liposolubilité et le pH déterminent le taux d’absorption de
la plupart des toxines organiques.
Légende :
Oesophagus = œsophage
Small intestine = intestin grêle
Stomach = estomac
Colon (large intestine) = côlon (portion moyenne du gros intestin)
Ileum = iléon
Anus = anus
Rectum = rectum
Absorption cutanée
• L’absorption peut être cutanée ou oculaire.
• L’absorption se produit généralement par les mains.
• La durée du contact avec la peau est un facteur important.
• Une peau en santé constitue habituellement une barrière
efficace, sauf si elle est :
– humide
– coupée
– égratignée
– blessée
– écorchée
• Certains solvants peuvent favoriser l’absorption des
contaminants.
• Si l’« envers » de gants ou de vêtements est contaminé, il
peut y avoir absorption.
Peau
• Barrière raisonnablement efficace
• Certaines substances chimiques peuvent être absorbées
par la peau et produire des effets systémiques (comme les
gaz neurotoxiques et les solvants organiques).
• D’autres auront des effets localisés, comme une brûlure par
un acide.
• Épiderme :
Légende :
Hair = poil
Epidermis = épiderme
Dermis = derme
Hypodermis = hypoderme
3-12
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Peau
• La peau offre de nombreuses voies de pénétration.
• La couche de la peau qui limite le taux de pénétration se
nomme la couche cornée.
• Les substances chimiques qui traversent cette barrière pour
atteindre l’appareil circulatoire peuvent avoir des effets
« systémiques ».
• Si la peau est humide, les agents chimiques hydrosolubles
peuvent y pénétrer deux à trois fois plus rapidement.
• Les solvants organiques dégraissants peuvent endommager
la peau et accroître l’absorption.
Légende
3-13
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Relation dose-effet
• Toute substance chimique est associée à une plage de
doses distincte.
• À des concentrations faibles, il existe un point où aucun effet
n’est observable.
• À des concentrations élevées, des « effets toxiques » ou
des lésions sont observés.
• En règle générale, la fréquence et la gravité des effets
augmentent à mesure que les doses augmentent.
Relation dose-effet
• Les caractéristiques de la relation dose-effet des substances
chimiques varient considérablement.
• Une même substance chimique peut ainsi exercer différents
effets sur différents animaux.
• La concentration sans effet est difficile à déterminer en
raison de nombreux facteurs.
• La plupart des renseignements dont nous disposons sur la
toxicité sont issus d’études épidémiologiques et d’études
expérimentales sur les animaux.
Évaluation toxicologique
• Expression de la dose :
– Des essais sur animaux sont effectués; les résultats
de ces essais sont ensuite extrapolés à des
situations d’exposition humaine.
– Les animaux ne sont pas des modèles parfaits.
– Le calcul de la dose se fait par rapport au poids
corporel (mg/kg) ou à la surface corporelle (g/m2).
Évaluation toxicologique
• Analyse des sensibilités (courbe de distribution normale) :
– Dans une population d’animaux de laboratoire,
seule une mince fraction sera sensible aux
substances chimiques et réagira à de très faibles
doses. Une autre fraction sera résistante, et il faudra
une forte dose pour produire sur elle le même effet.
– Cependant, la majorité de la population présente
des effets lorsque la dose environne « la dose
toxique moyenne ».
– Si l’effet étudié est le décès, alors nous appelons
cette dose DL50 ou CL50, c’est-à-dire la dose ou la
concentration létale pour 50 % de la population.
3-14
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Légende :
3-15
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Critères d’exposition
Unités de concentration
• Pour les vapeurs et les gaz
• Par unité de volume
– ppm = volume de gaz ou de vapeur x 106
volume de l’échantillon d’air
Unités de concentration
• Pour les particules
3-16
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
3-17
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
3-18
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Mut.
No Cas Poids Critères Dél. C Cancéro- Lésions Tox. cell.
de la substance moléculaire d’échantillonnage Limite TWA STEL C génicité cutanées Sens. Prén. germ. Remarques
Justification de la TLV/effet(s)
105-60-2 113,16 IVA mg/m3 5 A5 critique(s) : irritation
pipéridin-2-one
Justification de la TLV/effet(s)
2425-06-01 349,06 mg/m3 0,1 A4 Oui critique(s) : dermatite,
sensibilisation
captafol
Justification de la TLV/effet(s)
133-06-2 300,6 I mg/m3 5 A3 Sens. critique(s) : irritation
captane
Justification de la TLV/effet(s)
63-25-2 201,2 mg/m3 5 A4 critique(s) : cholinergique, app.
reproducteur
carbaryl
Justification de la TLV/effet(s)
1563-66-2 221,3 IVA mg/m3 0,1 A4 critique(s) : cholinergique
carbofuran
Justification de la TLV/effet(s)
1333-86-4 12 mg/m3 3,5 A4 critique(s) : poumons
carbone noir
Justification de la TLV/effet(s)
75-15-0 76,14 ppm 10 Oui critique(s) : SVC, SNC
disulfure de
carbone
Justification de la TLV/effet(s)
630-08-0 28,01 ppm 25 critique(s) : anoxie, SVC, SNC,
monoxyde de app. reproducteur
carbone
Justification de la TLV/effet(s)
558-13-4 331,65 ppm 0,1 0,3 critique(s) : irritation, foie
tétrabromure de carbone
Justification de la TLV/effet(s)
353-50-4 66,01 ppm 2 5 critique(s) : irritation, os,
difluorure de fluorose
carbonyle
Justification de la TLV/effet(s)
13466-78-9 136,24 ppm 20 A4 Sens. critique(s) : irritation, poumons
delta-3-carène
[3,7,7-triméthybicyclo(4.1.0)hept-3-ène]
Justification de la TLV/effet(s)
120-80-9 110,11 ppm 5 A3 Oui critique(s) : irritation, SNC,
poumons
catéchine
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A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
MONOXYDE DE CARBONE
Numéro CAS : 630-08-0
Formule moléculaire : CO
TLV-TWA, 25 ppm (29 mg/m3)
Résumé
3-20
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
3-21
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Cours sur la santé au travail
3-22
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Unités de mesure
• Les poussières, les émanations et les brouillards sont mesurés en
mg/m3.
• Les gaz et les vapeurs sont mesurés en ppm ou en mg/m3.
• D’autres unités de mesure sont utilisées pour analyser les
concentrations dans le sang ou dans l’urine (IBE).
Mélanges et activités
• Met en jeu les effets de substances combinées.
• Certains mélanges sont incompatibles (p. ex. lorsqu’un agent de
blanchiment est mélangé à de l’ammoniac, il y a formation de
chlore gazeux).
• Effets synergiques : l’action combinée de substance dont l’effet
total est supérieur à la somme de chacun des effets propres à
chaque substance. À titre d’exemples, l’exposition concomitante à
l’amiante et au tabagisme augmente le risque de cancer, alors que
l’action combinée de l’alcool et des solvants chlorés entraîne des
effets neurotoxiques graves.
3-23
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Interactions chimiques
• Effets indépendants : les substances chimiques agissent sur des
systèmes/appareils distincts.
• Effets additifs : les substances chimiques affectent le même
système/appareil.
• Effets synergiques : les substances chimiques ont des effets
« multiples » lorsqu’elles sont utilisées en association.
• Effets antagonistes : les substances chimiques ont des effets
« mitigés » lorsqu’elles sont utilisées en association.
Effets additifs
• Si on peut raisonnablement conclure que les effets des
substances chimiques présentes dans l’environnement de travail
peuvent s’additionner les uns aux autres pour donner un effet
total, alors il est tout aussi raisonnable d’envisager l’addition des
résultats des évaluations des expositions pour parvenir à une
évaluation globale de l’exposition. Pour illustrer ce raisonnement, il
suffit de songer à la présence de trois substances chimiques, soit
X, Y et Z, qui auraient chacune des effets toxicologiques similaires
sur le même organe cible, le foie.
3-24
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Cancérogènes
• Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui relève
de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)
• Classification de différents types de cancérogènes.
• Les renseignements publiés par le CIRC sont souvent cités dans
les fiches signalétiques (FS).
• Exemples de classifications : cancérogène confirmé chez l’animal,
cancérogène soupçonné chez l’humain, cancérogène confirmé
chez l’humain (amiante).
• En constante évolution!
Cancer Incidence in Five Continents, volumes I à VIII, publié par le Centre international de
recherche sur le cancer (CIRC)
3-25
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
3-26
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Moisissures
Moisissures
• Évaluer
• Les effets sur la santé varient d’une personne à l’autre
(sensibilité des individus)
• Se concentrer sur :
• Les moisissures visibles évidentes
• Les dommages causés par l’eau
• La mesure des moisissures
Poussières
• Les poussières sont des aérosols composés de particules solides
inertes.
• Elles regroupent des particules minérales : craie, sable et fibres de
verre ou d’amiante.
• Elles incluent des matières artificielles, de même que des
particules organiques (p. ex. bois)
• Elles excluent le pollen, les moisissures et les bactéries.
3-27
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Définitions
• Pneumoconiose : réaction du tissu pulmonaire à la présence de
poussières.
• Lésion fibreuse : pneumoconiose comportant des lésions
cicatricielles permanentes pouvant être causées par des
poussières fibrogènes comme celles de la silice et de l’amiante.
• Fibrogène : propriété d’une poussière de stimuler l’organisme afin
qu’il produise des corps fibreux de collagène (tissu cicatriciel) à la
place du tissu normal.
– La surface respiratoire s’amenuise, ce qui empêche les
échanges gazeux normaux entre l’atmosphère et le sang
(CO2-O2).
– Les poumons perdent de l’élasticité, ce qui empêche
l’augmentation et la diminution normales du volume de la
cage thoracique.
– Ni la silicose ni l’amiantose ne sont fatales, mais
conjuguées à la tuberculose, à la pneumonie ou à une
maladie du poumon associée au tabagisme, elles ont
provoqué de nombreux décès.
Silicose
• La silice existe sous plusieurs formes, notamment le verre, une
forme amorphe. Les formes fibrogènes sont quant à elles
cristallines (p. ex. les cristaux de quartz qui contaminent le minerai
et le charbon).
• Le quartz est utilisé dans les produits abrasifs, les céramiques et
comme matériau de sablage.
Amiantose
• L’amiante fait partie d’un groupe de divers minéraux fibreux
regroupant, le chrysotile, la crocidolite, l’amosite, etc.
• Tous peuvent causer la fibrose, la calcification de la plèvre et des
corps asbestosiques.
3-28
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Cours sur la santé au travail
Mésothéliome
• Cancer qui se développe très rapidement au dépend des cellules
qui tapissent les cavités thoracique et abdominale.
• Ne nécessite qu’une courte exposition, qui est suivie d’une longue
période de latence (jusqu’à 40 ans)
• Le chrysotile semble moins tumorigène que les autres types
d’amiante.
Légende
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A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
MODULE 4
Substances toxiques
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Asphyxiants simples
• Azote : élément normal de l’air : O2=21 %; N2=78 %;
CO2=,03 %; argon, etc.=,94 %
• Caractéristiques : inodore, incolore, sans saveur. Un peu
plus léger que l’air
• Dangers : inerte, mais peut déplacer l’oxygène et réduire la
teneur en oxygène de l’air
• Préoccupation majeure concernant les espaces clos
Méthane
• Présence : « poches d’air » des mines, égouts,
décomposition de matière organique, élément important du
gaz naturel
• Caractéristiques : inodore, incolore, sans saveur
• Dangers : non toxique, mais peut déplacer l’oxygène, brûler
et exploser
Dioxyde de carbone
• Présence : élément normal de l’air, peut se trouver dans les
mines, les brasseries, usines d’eau minérale, fours à coke,
hauts fourneaux, silos, etc.
• Caractéristiques : inodore, incolore, goût acide, plus lourd
que l’air, ne brûle et n’explose pas
• Dangers : peut déplacer l’O2; augmente le rythme
respiratoire; peut causer des pertes de connaissance à des
concentrations de 10 % ou plus
4-1
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Concentrations dangereuses de CO
200 ppm : légers maux de tête après deux à trois heures
d’exposition
Sulfure d’hydrogène
• Présence : fabrication de composés du soufre;
décomposition de matière organique, élément du sulfure
d’hydrogène (exploitation minière, pétrole et gaz naturel)
• Caractéristiques : odeur d’œufs pourris, incolore, goût acide;
plus lourd que l’air, poison; peut brûler et exploser
• Dangers : de faibles concentrations risquent d’irriter les
muqueuses c.-à-d. yeux, voies respiratoires supérieures,
des concentrations supérieures risquent de paralyser le
centre respiratoire du cerveau, entraînant la mort
• Les symptômes se manifestent à 100 ppm (toux, irritation
des yeux, perte de l’odorat après deux à cinq minutes. Mort
à 600 ppm. Odeur perceptible à ,3 ppm, mais l’odorat
décroît rapidement
Acide cyanhydrique
• Présence : fumigants
• Caractéristiques : incolore, odeur d’amandes amères
• Dangers : nuit à la consommation d’oxygène par les tissus;
un empoisonnement aigu entraîne une mort immédiate; un
empoisonnement moins aigu cause des maux de tête, des
étourdissements; dans les cas non mortels, on peut s’en
remettre complètement
4-2
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Gaz irritants
• Propriétés physiques :
– Gaz soluble (NH3) - se dissoudra dans l’air inhalé
dans les voies respiratoires supérieures et aura peu
d’effet sur les poumons à de faibles concentrations
– Gaz insoluble (NO2) – pénétrera dans les poumons
et causera d’autres dommages; un œdème
pulmonaire (une enflure) peut se produire
Ammoniaque
• Présence : fabrication de fertilisants; réfrigérants
• Caractéristiques : incolore, forte odeur
• Dangers : effet caustique sur les tissus; des éclaboussures
sur la peau ou les yeux causent des brûlures; l’inhalation
cause une irritation du nez et de la gorge et de la toux;
irritant au point qu’une personne se retire de l’atmosphère
contaminée
• Grave irritation des yeux, du nez et de la gorge à
100-150 ppm
Dioxyde de soufre
• Présence : sous-produit de la combustion, de l’abattage à
l’explosif, des moteurs diesels et de l’industrie du soufre
• Caractéristiques : incolore, forte odeur
• Dangers : à faibles concentrations, cause larmoiement,
éternuements, toux; l’irritation cause le sevrage; on peut
acquérir une certaine tolérance aux faibles niveaux; le so2
liquide cause de graves lésions oculaires lors d’une
éclaboussure; des concentrations élevées causent la
pneumonie, l’œdème pulmonaire
• Irritation des yeux à 10-20 ppm
Oxydes d’azote
• Présence : soudage; abattage à l’explosif; fermentation dans
les silos; action de l’acide nitrique sur la matière organique
c.-à-d. sciure, métaux
• Caractéristiques : gaz de couleur rousse, plus lourd que l’air
• Dangers : faible marge entre les expositions faibles et
importantes c.-à-d. trouble rapide!; période de latence allant
jusqu’à 24 heures entre l’exposition et les symptômes;
œdème pulmonaire grave, légère irritation des voies
respiratoires supérieures, rétablissement complet possible
Azote Oxygène Oxyde • Concentrations supérieures à 100 ppm : toux, suffocation,
nitrique maux de tête, étourdissements, douleurs abdominales,
Oxyde Oxygène Dioxyde mortel à 200-700 ppm
nitrique d’azote
4-3
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Cours sur la santé au travail
Chlore
• Présence : désinfectants, détergents liquides
• Caractéristiques : gaz verdâtre-jaunâtre, très irritant des
muqueuses
• Dangers : forte odeur irritante incite à l’évitement;
étouffement et brûlure dans la poitrine, larmoiement sous
30 ppm; mortel à 500 ppm pendant cinq minutes
Phosgène
• Présence : se dégage des hydrocarbures chlorés sous l’effet
de la chaleur
• Soudage et enfumage ne doivent pas se faire à proximité
d’agents de dégraissage c.-à-d. le trichlorure d’éthylène
• Caractéristiques : odeur de maïs sucré
• Dangers : à faibles concentrations, ne produit pas d’effets
immédiats, sauf une légère irritation des yeux et des voies
respiratoires supérieures; toux à 3-10 ppm; fatal à 30 ppm
pendant 17 minutes; l’œdème pulmonaire peut n’intervenir
qu’après 72 heures
Ozone
• Présence : soudage sur aluminium; également dissociation
de 02 en présence d’UV
• Caractéristiques : gaz bleuâtre, forte odeur « électrique »
• Dangers : irrite les yeux et les voies respiratoires; œdème
pulmonaire à retardement, des concentrations aussi faibles
que 1 ppm peuvent causer des maux de tête et irriter les
voies respiratoires supérieures
4-4
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Hydrocarbures aliphatiques
• Hydrocarbures à chaîne droite (appelés aussi alcanes) sans
anneaux benzéniques, c.-à-d. éthylène, acétylène
• Principal effet : narcose; effet de type anesthésique
augmentant avec la masse moléculaire relative; irritation des
muqueuses
• Exemples : hexane; liquide clair incolore d’une odeur
semblable à l’essence; effets graves sur les systèmes
nerveux central et périphérique. Dans un cas d’exposition de
trois ébénistes à 650 ppm d’hexane pendant deux à trois
mois, les symptômes comprenaient débilité,
engourdissement des extrémités et obstruction des réflexes
Exemples d’ALCANE
Méthane
CH4
Éthane
C2H6
Propane
C3H8
Butane
C4H10
4-5
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Cours sur la santé au travail
Hydrocarbures aromatiques
• Présence d’au moins un anneau benzénique
• Le benzène a la particularité d’endommager les tissus qui
forment les cellules sanguines de la moelle osseuse, par ex.
la leucémie
• Ni le toluène, ni le xylène, ni l’éthylène benzène, ni le
styrène ne produisent cet effet
• Dégage une odeur agréable à faibles concentrations
• Effets narcotiques
• Irritant des muqueuses
Hydrocarbures divers
• Solvant Stoddard : Varsol, essences minérales, diluant
• Liquide clair à odeur semblable au kérosène
• Dérivés des hydrocarbures aliphatiques et aromatiques
• Toxicité fondée sur l’élément le plus toxique du mélange
• Expositions aiguës : maux de tête, somnolence, irritation,
nausées
• Exposition chronique : dommages ou lésions du système
nerveux central, dermite squameuse sèche
Hydrocarbures divers
• Kérosène : autre mélange d’hydrocarbures pétroliers,
principalement aliphatiques (hydrocarbures à chaîne droite)
et trace d’hydrocarbures aromatiques.
• Naphte VM&P semblable mais avec de plus fortes
concentrations d’hydrocarbures aromatiques
• Tous deux difficiles à évaluer parfois en raison des
mélanges
4-6
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Hydrocarbures divers
• Cyclohexane : liquide clair à odeur légèrement douce.
Solvant pour hydrocarbure à la toxicité liée aux aliphatiques
• Faible toxicité
• Une exposition cutanée chronique peut causer la
« délipidation » de la peau
Hydrocarbures chlorés
• De la « famille des hydrocarbures halogénés »; ne se
produisent pas naturellement en quantités appréciables;
anthropiques; les composants halogènes comprennent le
fluore, le chlore, le brome et l’iode
• Cause narcose, délipidation de la peau, irritation des
muqueuses; peut sensibiliser le muscle cardiaque à
l’adrénaline; effets sur le foie et les reins
Alcools
• Surtout aliphatiques
• Narcose, irritation oculaire avec des alcools de poids
moléculaire plus élevé, par ex. butyle
• Alcool méthylique (alcool de bois) seul alcool à avoir un effet
sur le nerf optique, causant la cécité
• Alcool éthylique : faible toxicité, utilisé dans les boissons
• L’alcool dénaturé contient des additifs pour le rendre
imbuvable
• L’alcool benzylique aromatique est plus toxique, semblable
au phénol et peut causer la paralysie respiratoire et
musculaire
• Phénol : agit sur le système nerveux central; la
surexposition par quelque voie que ce soit entraîne un
collapsus et la mort; les phénols sont rapidement absorbés
par la peau
4-7
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Alcools
Exemples
• Alcool isopropylique : liquide clair, incolore et odeur âcre.
Une exposition aiguë peut causer dermatite, irritation.
L’ingestion cause une dépression du système nerveux
central, des maux de tête, étourdissements, de la diarrhée
et des vomissements
• Alcool méthylique : clair, incolore; nombreux cas
d’empoisonnement; les symptômes vont des nausées à la
cécité
Esters
• Produits formés par la réaction des acides et des alcools
• Des odeurs écœurantes sont un élément majeur d’arômes
de fruit et de fleur
• L’huile de banane utilisée pour les essais d’ajustement est
l’ester isoacétate de pintile
• Narcose et irritation
• Les esters halogénés causent des lésions, des ampoules et
l’irritation des poumons
• Exemple : l’acétate d’éthyle : liquide incolore à odeur
d’orange; de faible toxicité, mais peut causer des irritations
des yeux et du nez, des maux de tête et des
étourdissements à hautes concentrations; une dermatite à la
suite d’un contact avec la peau
Éthers
• Anesthésiques
• Facilement oxydés pour produire des peroxydes hautement
explosifs
• Les éthers halogénés peuvent causer de graves irritations
de la peau, des yeux et des poumons
• L’éther chlorométhyle : soupçonné d’être cancérogène
• L’éther bichlorométhyle est un cancérogène confirmé
• Ces deux substances peuvent causer un cancer qui débute
dans les voies respiratoires
Éthers
• Oxyde de diéthyle : liquide incolore à odeur piquante; d’un
usage répandu un temps comme anesthésiant; une
exposition aiguë cause des étourdissements, de la
somnolence, de l’irritation et la perte de conscience; irritation
des voies nasales à 200 ppm
• Éther isopropyle : odeur âcre douce; irritant; n’est pas un
bon anesthésiant parce que l’irritation se produit à des
niveaux beaucoup plus bas que l’effet anesthésiant
4-8
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Glycols
• Odeurs légères
• Faible toxicité
• De hautes concentrations peuvent causer maux de tête,
narcose, irritation de la peau et tremblements
• L’ingestion d’antigel à base de glycol peut causer des
lésions rénales
Exemples de glycols
• Éthylène glycol : liquide clair, sirupeux, à saveur sucrée et
peu d’odeur; une ingestion ou une inhalation chronique ou
massive peut causer des lésions
• Effets sur le système nerveux central, perte de conscience
• Une exposition répétée peut entraîner des lésions rénales
Exemples de glycols
• Cellosolve : éther mono-éthylique de l’éthylène glycol
• Effets semblables à ceux de l’éthylène glycol
• Irritant léger
• Peut attaquer le système nerveux central à des niveaux
élevés
Cétones
• Comme catégorie de produits chimiques, les cétones ont
des effets narcotiques et irritants
• Acétone : odeur aromatique, l’un des solvants les moins
toxiques avec peu de symptômes observables en dessous
de 1 000 ppm; la surexposition peut causer de l’irritation, de
la somnolence et des maux de tête
• MEK : odeur de menthe; l’exposition aiguë à des
concentrations supérieures peut causer de l’irritation, des
étourdissements, maux de tête, perte de coordination et
perte de conscience. Des expositions chroniques peuvent
causer des dermites squameuses sèches et attaquer le
système nerveux central
4-9
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Mercure
• Danger : l’inhalation de vapeurs à la température ambiante
est très dangereuse; une certaine ingestion : maladie de
Minamata ou du pêcheur japonais
• Action sur le corps : concentré dans le cerveau et les reins;
excrété dans les urines
• Empoisonnement :
– Aigu : rare, uniquement lorsque le mercure est
chauffé dans un espace restreint;
– Chronique : attaque le système nerveux et les reins;
« fou comme un chapelier » lorsque le mercure était
utilisé dans la fabrication des chapeaux; peut
produire des lésions cutanées
Cadmium
• Danger : inhalation de vapeurs, poussières et fumées
métalliques
• Action sur le corps : s’accumule dans les reins; toxine
respiratoire; cancérogène soupçonné
• Empoisonnement : toux, respiration sifflante, maladie des
fondeurs de laiton, pneumonite; douleurs abdominales,
diarrhée, nausées; dommages au foie; aux testicules;
emphysème, cancer de la prostate et des reins
Manganèse
• Danger : inhalation de fumée de poussière de métal
• Empoisonnement : intoxication au manganèse
(manganisme) caractérisée par des symptômes
grotesques – visage semblable à un masque ou poupin; rire
et euphorie hystériques et défauts d’élocution
Chrome
• Danger : inhalation de poussière ou de fumée, contact avec
la peau
• Action sur le corps : retenu dans les poumons, excrété dans
les urines
• Empoisonnement : maladie des fondeurs de laiton, cancer
du poumon et de la gorge; irritation oculaire; douleur ou
perforation d’un septum ou du nez; éruption cutanée
allergique ou ulcères profonds; allergie pulmonaire;
bronchite, lésion du foie et des reins
4-10
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Cobalt
• Danger : inhalation de poussière ou fumées; contact cutané
• Action sur le corps : effets sur la peau et le système
pulmonaire
• Empoisonnement : irritation, allergie cutanée; allergie de
type asthmatique; fibrose pulmonaire; insuffisance
cardiaque
Cuivre
• Danger : inhalation de poussière ou fumées; contact avec la
peau ou les yeux
• Action sur le corps : effets sur la peau, les yeux et les voies
respiratoires
• Empoisonnement : trouble de la vision, aveuglement;
maladie des fondeurs de laiton; irritation; allergie cutanée;
dommages au foie
Nickel
• Danger : inhalation de poussière et de fumées; contact
cutané
• Action sur le corps : les poumons et le cerveau enregistrent
les concentrations les plus élevées; excrété dans les urines
et les selles
• Empoisonnement : allergie cutanée, éruption, allergie
pulmonaire de type asthmatique; cancer du poumon et
cancer des sinus paranasaux; cicatrisation pulmonaire,
dommages au muscle cardiaque, foie et reins
Zinc
• Danger : inhalation de poussière et de fumées
• Action sur le corps : enzymes contenant du zinc dans le
corps; excrété principalement dans les selles
• Empoisonnement : maladie des fondeurs de laiton, irritation
des yeux
Béryllium
• Danger : inhalation de poussière et fumées
• Action sur le corps : les poumons sont le premier organe
touché; les yeux et la peau peuvent également être attaqués
• Empoisonnement : sensibilisation au béryllium; bérylliose
chronique; lésions non cancéreuses aux poumons, cancer
du poumon, allergies cutanées et ulcères; irritation des yeux
4-11
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Organophosphates
• Produits chimiques très toxiques
• Absorption rapide par la peau, les poumons et le tube
digestif
• Efficaces contre un large éventail d’insectes; pas aussi
dommageables pour l’environnement que les hydrocarbures
hydrogénés
• Exemples : Malathion, Diazinon, Parathion
• Empoisonnement aigu : effets sur le système nerveux
central, maux de tête, faiblesse, tremblement, sudation. Les
symptômes chroniques comprennent perte d’appétit,
faiblesse, perte de poids, malaise
Carbamates
• Toxicités modérée à élevée
• Exemples :
– Modérée : Sevin, Baygon
– Élevée : Temik, Furadan
• Effets semblables aux organophosphates;
l’empoisonnement au carbamate est cependant plus
rapidement réversible
4-12
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Herbicides
• Toxiques pour les systèmes végétaux absents chez les
mammifères
• Faiblement toxiques pour les humains
• Exemples : Mecoprop, MCPB
• Irritant; peut endommager le foie, les reins et le système
nerveux central
• Une classe différente d’herbicides appelée « bipyridiliums »
comprend Diquat et Paraquat; peut être fatals s’ils sont
avalés
Fongicides
• Le groupe le plus important est celui des dithiocarbamates,
par ex. Sutan, Eptam
• Faible toxicité sur les humains : irritation, nausées, faiblesse
et légère obstruction nasale
4-13
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Rodenticides
• Tuent les rongeurs, tels que les rats et les souris
• Anticoagulants. Faisant perdre au sang sa capacité de
coaguler
• Exemple : Warfarin
Fumigants
• Extrêmement toxiques et dangereux
• Exemple : bromure de méthyle
– peut causer des brûlures chimiques graves, une
pneumonie chimique et des lésions graves aux reins
4-14
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
MODULE 5
Mesures d’ingénierie
• Première ligne de défense
• Niveau de maîtrise privilégié
• Mesure la plus fiable
• Exemples :
– Éliminer le danger au stade de la conception
– Remplacer la substance dangereuse par une autre
moins nocive
– Isoler le danger
– Ventilation
2.
• Le meilleur moment pour introduire des mesures
d’ingénierie correspond au stade de la conception.
Facteurs de conception
• Enlèvement des résidus dangereux contenus dans
l’équipement avant qu’il soit ouvert
• Systèmes sans entretien
• Systèmes fermés
• Processus automatique
• Besoin de ventilation à des endroits précis
• Accès pour le travailleur
5-1
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Protection respiratoire
• Réservée normalement aux expositions occasionnelles, où
les autres mesures de maîtrise des risques ne sont pas
applicables.
• Utilisée d’ordinaire pour l’entrée et le sauvetage dans des
endroits dangereux, les réparations rapides; utilisée
conjointement avec d’autres mesures de maîtrise, comme
dans le cas de l’application de peinture au pistolet
5-2
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Combinaison chimique
• Barrière contre les risques chimiques, physiques et
biologiques pouvant causer des blessures au contact de la
peau
• Exemples : gants, bottes, combinaisons, etc.
• Dont l’efficacité dépend du choix du type et du matériau de
l’EPI en fonction du niveau de risque présent
Protection de l’ouïe
• Bouchons d’oreilles ou cache-oreilles antibruit
• Doivent être choisis, ajustés et portés correctement
• Doivent être utilisés conjointement avec d’autres mesures
de maîtrise des risques, c.-à-d. confinement, insonorisation,
etc.
5-3
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Cours sur la santé au travail
5-4
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
MODULE 6
Ergonomie
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Cours sur la santé au travail
Ergonomie
• Étude de la relation entre les travailleurs et leur
environnement
• « Adapter le milieu de travail au travailleur »
• But :
– créer des milieux de travail efficaces
– aider à prévenir les problèmes par une conception
appropriée du milieu de travail et des tâches
L’homme ergonomique
Le parfait employé
Sans bouche – ne peut pas se plaindre Long cou flexible – pour voir les
de douleurs chroniques dues au commandes mal placées des divers
surmenage équipements
Bras bionique – lorsque l’assurance de Bras extra long – pour atteindre les
la qualité exige une force surnaturelle fournitures sur les tablettes les plus
pour ajuster des pièces qui ne vont pas élevées
ensemble
6-1
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Blessures communes
• Blessures musculosquelettiques
• Microtraumatismes répétés
• Troubles musculosquelettiques liés au travail
Facteurs de risque
• Répétitivité
• Force physique requise
• Posture contraignante
• Posture statique
• Stress de contact
• Températures extrêmes
• Vibrations
• Facteurs psychosociaux
6-2
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Cours sur la santé au travail
Caractéristiques humaines
• Choisir et adapter les postes de travail en fonction :
– De la taille
– Du poids
– De l’âge
– De la vision
– De l’ouïe
– Des éventuelles incapacités de chaque travailleur
Postes de travail
• Ajustez le plan de travail et le siège en fonction de la taille
du travailleur
• Assurez-vous que l’écran et les commandes sont à portée
de vue et de main en ajustant le poste de travail et le fauteuil
• Placez le travail directement face au corps
• Disposez le matériel nécessaire au poste de travail de
manière à laisser suffisamment d’espace pour permettre de
varier la position du corps
• Effectuez les tâches exigeant de la précision avec votre
main d’appel (droite pour droitier, gauche pour gaucher)
• Axez les tâches au centre de votre champ de vision
• N’effectuez aucun mouvement d’extension excessif pour
atteindre les objets
• Ne coincez pas les jambes sous le plan de travail
6-3
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Écrans et commandes
• Choisissez des commandes et des écrans conviviaux
• Groupez les écrans et les commandes en fonction de leur
rôle et de leur importance
• Tirez profit des équipements ajustables sur le lieu de travail
(fauteuils, appareils d’éclairage) pour rendre les écrans et
les commandes plus faciles à atteindre et à utiliser
Outils
• Utilisez des outils bien conçus
• Entretenez convenablement les outils
• Utilisez des outils adaptés aux travailleurs droitiers et
gauchers
• Ne fléchissez pas les poignets
• N’utilisez pas d’outils qui font pression sur les paumes
• N’utilisez pas d’outils qui exigent une grande force physique
Environnement
• Disposez l’éclairage et le travail de façon à éviter
l’éblouissement et les reflets
• Utilisez des surfaces à fini mat et retirez les objets brillants
• Portez des vêtements et l’EPI appropriés
• Assurez-vous que les niveaux de bruit soient acceptables
Horaires de travail
• Établissez des horaires variables répondant à la fois aux
besoins du personnel et de l’organisation
• Prévoyez les effets indésirables potentiels du travail par
poste et la façon d’y remédier
• Utilisez les pauses prévues pour changer d’activité à la fois
sur les plans physique et mental
• Utilisez la rotation des postes parmi les emplois dont les
tâches comportent des exigences physiques comparables
6-4
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Cours sur la santé au travail
Manutention intelligente
6-5
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Cours sur la santé au travail
6-6
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Cours sur la santé au travail
Normes MDN
1. PROGRAMME DE SÉCURITÉ GÉNÉRALE
2. MANUEL DES NORMES DE SÉCURITÉ
3. CHAPITRE 41
4. En vigueur le 1er janvier 1999
5. NORME DE SÉCURITÉ DES TERMINAUX À ÉCRAN
6-7
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Cours sur la santé au travail
MODULE 7
Fiches signalétiques
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Cours sur la santé au travail
Fiches signalétiques
• Les fiches signalétiques (FS) sont au cœur même du
Système d’information sur les matières dangereuses
utilisées au travail (SIMDUT).
• Les FS comportent neuf sections de renseignements sur le
produit; tout fabricant, fournisseur ou importateur de produits
dangereux est tenu de fournir ces renseignements.
• Les FS sont disponibles dans les deux langues officielles.
• Elles doivent être mises à jour tous les trois ans par le
fabricant ou dès que de nouveaux renseignements sont
disponibles.
• Les FS doivent être facilement et rapidement accessibles.
• Au MDN, les FS se trouvent aux postes d’information.
• Il incombe aux employeurs de se procurer les FS
pertinentes et de veiller à ce qu’elles soient à jour.
Sections d’une FS
1. Information sur le produit : identificateur du produit (nom),
nom et adresse du fabricant et des fournisseurs, et les
numéros de téléphone en cas d’urgence.
2. Ingrédients dangereux
3. Caractéristiques physiques
4. Risques d’incendie ou d’explosion
5. Réactivité : renseignements sur l’instabilité chimique d’un
produit et les substances avec lesquelles il peut réagir.
6. Propriétés toxicologiques : effets sur la santé
7. Mesures préventives
8. Premiers soins
9. Renseignements sur la préparation : nom de la personne qui
a préparé la FS et date à laquelle elle l’a préparée.
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Cours sur la santé au travail
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Cours sur la santé au travail
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Cours sur la santé au travail
IMPORTANT
Assurez-vous d’utiliser le produit conformément à l’usage auquel il
est destiné.
Si vous faites quoi que ce soit d’inhabituel avec le produit, ou si vous
l’utilisez dans un environnement inhabituel (chaud, froid, confiné,
non ventilé), demandez d’abord l’avis de votre superviseur.
7-4
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Cours sur la santé au travail
Ammonia : Ammoniac
Définitions de la Section III ― Caractéristiques physiques
Pression de vapeur
• La pression de vapeur désigne la tendance d’une matière à
former de la vapeur. Plus forte est la pression de vapeur,
plus grand est le potentiel d’évaporation. En règle générale,
le risque d’exposition par inhalation ou le risque d’incendie
associé à une substance dont la pression de vapeur est
élevée est supérieur à celui d’une autre substance dont la
pression de vapeur est peu élevée.
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Cours sur la santé au travail
7-6
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Cours sur la santé au travail
pH 0 - 2 Acide fort
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Cours sur la santé au travail
pH 3 - 5 Acide faible
pH 6 - 8 Neutre
pH 9 - 11 Base faible
pH 12 - 14 Base forte
Méthodes d’extinction
o
Point d’éclair ( C) et Limite supérieure Limite inférieure
méthode d’inflammabilité (%) d’inflammabilité (%)
o
Température ( C) Produits de combustion dangereux
d’auto-inflammation
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Cours sur la santé au travail
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Cours sur la santé au travail
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Cours sur la santé au travail
Section V ― Réactivité
Cette section de la FS vous informe sur :
• les règles d’entreposage appropriées;
• la façon dont les produits chimiques réagissent;
• ce qui se produit au cours de la réaction;
• les mélanges à éviter (produits incompatibles).
SECTION V ― RÉACTIVITÉ
Stabilité
Substances incompatibles
Conditions de réactivité
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Cours sur la santé au travail
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Cours sur la santé au travail
Légende
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Cours sur la santé au travail
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Cours sur la santé au travail
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Cours sur la santé au travail
*Lorsque des soins médicaux sont requis, il n’est pas rare que la FS
soit remise au médecin.
Ingestion
Contact oculaire
Contact cutané
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Cours sur la santé au travail
7-22
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Cours sur la santé au travail
MODULE 8
Risques électriques
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Cours sur la santé au travail
Risques électriques
• La gravité des blessures résultant d’un choc électrique
dépend de la quantité de courant et du temps pendant
lequel ce courant traverse le corps. Par exemple, 1/10 d’un
ampère d’électricité traversant le corps pendant seulement
deux secondes est suffisant pour causer la mort. La quantité
de courant interne qu’une personne peut supporter tout en
conservant le contrôle des muscles du bras ou de la main
peut être moins de 10 milliampères (mA). Les courants
supérieurs à 10 mA peuvent paralyser ou « geler » les
muscles. Lorsque ce « gel » survient, une personne ne peut
plus lâcher un outil, fil ou autre objet. De fait, l’objet électrifié
peut être tenu encore plus serré, prolongeant ainsi
l’exposition au courant. Pour cette raison, les outils à main
qui donnent des chocs peuvent être très dangereux. Si vous
ne pouvez pas lâcher l’outil, le courant continue de traverser
votre corps, ce qui peut entraîner la paralysie respiratoire
(les muscles qui commandent la respiration ne peuvent plus
bouger). Vous cessez de respirer pendant un certain temps.
Des personnes ont cessé de respirer à la suite d’un choc
d’aussi peu que 49 volts. La paralysie respiratoire survient
d’ordinaire après un choc d’environ 30 mA et plus.
Premier cas
• Un technicien en électricité âgé de 30 ans aidait le
représentant du service d’une compagnie à vérifier le
régulateur de tension d’un nouveau laminoir. En l’absence
du technicien parti chercher le manuel d’entretien de
l’appareil, le représentant a ouvert le panneau de
commande du régulateur de tension en vue de repérer le
câblage à basse tension en question (le câblage n’était pas
doté d’un codage couleur). Le représentant du service a
grimpé sur une armoire voisine afin de voir les fils. Le
technicien de retour a commencé à travailler à l’intérieur de
l’armoire de commande, à proximité des conducteurs
électriques sous tension. Le technicien donnait de petites
secousses aux fils à basse tension, tandis que le
représentant du service tentait de les repérer d’en haut.
Soudain, le représentant a entendu des gargouillements et a
aperçu la victime en dessous, agitée de tremblements
comme si elle recevait un choc. On a pratiqué une
réanimation cardiorespiratoire (RCR) sur la victime environ
10 minutes plus tard. Elle fut déclarée morte deux heures
plus tard, des suites de son contact avec un conducteur
électrique sous tension.
• Pour prévenir ce genre d’accident, les employeurs doivent
prendre les mesures suivantes :
– Établir des règles et procédures appropriées sur la
façon d’accéder sans danger aux armoires
électriques.
– S’assurer que tous les employés sont au courant de
l’importance de mettre hors tension (débrancher) les
systèmes électriques avant d’effectuer des
réparations.
– Doter les régulateurs de tension d’un codage
couleur.
– Former les employés à appliquer la RCR.
Deuxième cas
• Un préposé à l’entretien était monté sur un pont élévateur à
12 pieds du sol pour travailler sur un appareil d’éclairage de
277 volts. Il n’a pas coupé l’alimentation électrique au
système d’éclairage. Il a retiré le fusible du fil noir, pensant
qu’il s’agissait du fil « chargé ». Mais par suite d’une erreur
d’installation, le fil « chargé » était le fil blanc et non le noir.
Le fil noir était le fil neutre. Il a commencé à dénuder le fil
blanc à l’aide d’une pince à dénuder dans sa main droite. Le
courant est passé du fil blanc « chargé » à la pince, puis à
sa main et à travers son corps et à la terre par son index
gauche. Une compagne de travail a entendu un bruit et a
aperçu la victime gisant sur le dos sur le pont élévateur. Elle
a aussitôt prévenu un autre collègue qui a abaissé la
plateforme. On a pratiqué une RCR, mais le préposé à
l’entretien n’a pas pu être sauvé. Il fut déclaré mort sur les
lieux.
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Cours sur la santé au travail
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Cours sur la santé au travail
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Cours sur la santé au travail
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Cours sur la santé au travail
Défauts à la terre
• La troisième broche d’une fiche est le fil de terre et mène
d’ordinaire à une conduite d’eau ou à la tige de terre du
panneau électrique. Lors d’un court-circuit, l’électricité
devrait se diriger vers la terre plutôt que de passer à travers
vous.
• Disjoncteur de fuite de terre : de faibles pertes
d’alimentation sont détectées et le disjoncteur se déclenche.
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Cours sur la santé au travail
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Cours sur la santé au travail
Fil de masse
Ligne de terre
Protections
• La plupart des mesures de protection contre l’électricité
statique fournissent des façons pour les charges statiques
de se dissiper sans dommage avant qu’une étincelle ne
jaillisse.
• Ci-après certaines façons d’empêcher les charges statiques
de s’accumuler sur les matériaux :
– liaison électrique et mise à la terre;
– humidification;
– ionisation de l’air;
– collecteurs d’électricité statique;
– additifs.
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Cours sur la santé au travail
Exemple de distribution
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Cours sur la santé au travail
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Cours sur la santé au travail
MODULE 9
Contrainte thermique
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Cours sur la santé au travail
Contrainte thermique
• L'exposition à une température excessivement haute
s'appelle stress dû à la chaleur et l'exposition à une
température excessivement basse, stress dû au froid.
Stress dû à la chaleur
• Le stress thermique est la charge calorifique totale qui
s'exerce sur l'organisme et qui résulte de la production
métabolique de chaleur à l'effort, de l'apport de chaleur de
sources externes (température de l'air, humidité, circulation
d'air, ensoleillement et rayonnement de surfaces/matières
chaudes) et de l'habillement. (Source : 2001 TLVs and BEIs:
Threshold Limit Values for Chemical Substances and
Physical Agents and Biological Exposure Indices. Cincinnati,
Ohio: American Conference of Governmental Industrial
Hygienists, 2008, p. 217.)
9-1
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Cours sur la santé au travail
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Cours sur la santé au travail
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Cours sur la santé au travail
Répartition du travail Léger Modéré Lourd Très Léger Modéré Lourd Très
lourd lourd
100 % travail 29,5 27,5 26,0 - 27,5 25,0 22,5 -
9-4
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Cours sur la santé au travail
25 % travail; 75 % repos 32,5 31,0 30,0 29,5 31,0 29,0 28,0 26,5
Mesures d'ingénierie
• Réduction de la production de chaleur métabolique (chaleur
dégagée par le corps) : L'automatisation et la mécanisation
des tâches permettent de réduire la nécessité de déployer
des efforts physiques importants, source de production de
chaleur métabolique.
• Réduction de la chaleur radiante émise par les surfaces
chaudes : Le fait de recouvrir les surfaces chaudes d'un
revêtement de protection à faible émissivité (couche de
peinture ou feuillards d'aluminium) permet de réduire la
quantité de chaleur radiante émise par ces surfaces.
• Calorifugeage des surfaces chaudes : Le calorifugeage
permet de réduire les échanges thermiques entre une
source de chaleur et l'environnement de travail.
9-5
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Mesures d'ingénierie
• Mise en place d'écrans de protection : Les écrans de
protection empêchent la chaleur radiante d'atteindre les
espaces de travail. Il existe deux types d'écrans, ceux à
surfaces en aluminium, en acier inoxydable ou en un autre
métal brillant, qui réfléchissent la chaleur vers la source
d'émission, et les écrans absorbants comme les
chemisages refroidis à l'eau, faits d'aluminium à surface
noire, qui absorbent la chaleur et l'évacuent à l'extérieur de
l'environnement de travail.
• Ventilation et conditionnement d'air : La ventilation, la
climatisation locale et l'aménagement de cabines
d'observation climatisées sont les moyens les plus
couramment utilisés pour assurer aux travailleurs une
ambiance de travail moins chaude. Les cabines
d'observation permettent aux travailleurs d'aller se rafraîchir
entre de brèves périodes d'exposition à une chaleur intense,
tout en continuant de surveiller le matériel.
• Réduction du taux d'humidité : La climatisation et le
conditionnement d'air, la déshumidification, l'élimination des
bassins d'eau chaude ouverts, des avaloirs et des
caniveaux d'évacuation, ainsi que la réparation des robinets
de vapeur qui fuient sont autant de moyens qui permettent
de réduire le taux d'humidité dans une ambiance de travail.
Mesures administratives
• Acclimatement
• Durée de travail
• Répartition du travail
• Aires de repos
• Eau
• Rythme de travail
• Premiers secours
• Formation
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Cours sur la santé au travail
EPI
• Vêtements amples qui permettent l'évaporation de la
transpiration.
• Vêtements réfléchissants.
• Combinaisons de refroidissement, vestes de refroidissement
Hydratation
• Compensation des pertes en sel et en liquides : Les
personnes qui travaillent dans des ambiances thermiques
très chaudes perdent beaucoup de sel et de liquides en
raison de la sudation importante que provoque une telle
situation. Ces pertes doivent être compensées. La quantité
de liquide à absorber doit correspondre à la quantité perdue,
ce qui équivaut, en moyenne, à un litre d'eau par heure. Il
importe donc de prévoir, sur le lieu de travail, une source
d'alimentation en eau potable réfrigérée (10 à 15 ºC), et
d'encourager les travailleurs à boire de l'eau toutes les 15 à
20 minutes même s'ils n'ont pas soif. Des boissons
spécialement conçues pour remplacer les fluides corporels
et les électrolytes peuvent être bues. Les travailleurs ne
devraient JAMAIS absorber de boissons alcoolisées puisque
celles-ci contribuent à déshydrater l'organisme.
• La perte de sodium attribuable à la sudation est relativement
peu importante lorsque le travailleur est acclimaté à
l'ambiance; dans ce cas, le régime alimentaire normal fournit
habituellement la quantité de sel nécessaire au maintien de
l'équilibre électrolytique des liquides organiques. Par contre,
un travailleur non acclimaté, qui transpirerait de façon
continue et répétitive, pourrait bénéficier d'un régime
alimentaire plus riche en sel. Les comprimés de sodium ne
sont pas recommandés parce que le sodium n'est pas
absorbé par l'organisme aussi rapidement que l'eau ou
d'autres liquides. Une trop forte concentration de sodium
peut faire augmenter la température métabolique, favoriser
la déshydratation et causer des nausées. Les travailleurs à
qui on a prescrit une diète pauvre en sel doivent demander
conseil à leur médecin à cet égard.
ISS 40-02
• Annexe A.
• Un indice WBGT de 27,5 degrés Celsius est défini comme la
valeur maximale à laquelle le personnel doit être exposé
dans un milieu de travail et de vie normal.
• Cette valeur s'applique aux véhicules militaires, aux autres
environnements opérationnels et aux logements du
personnel.
9-7
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
ISS 40-02
Il faut suivre les lignes directrices suivantes :
• Précautions à prendre lorsque l'indice WBGT se situe entre
26 à 27,5 degrés Celsius.
– Note : un travail/exercice exigeant nécessitant le
port de vêtements spéciaux peut causer un
problème de santé dû à la chaleur en dessous de
cette valeur.
– Boire un demi litre d'eau à l'heure.
– Période de travail de 50 minutes suivie d'une pause
de 10 minutes.
ISS 40-05
• Lorsque l'indice WBGT se situe entre 27,5 et 29 degrés
Celsius :
– boire au moins un demi litre à un litre d'eau à
l'heure;
– le cycle de travail/repos de 50 minutes/10 minutes
doit être entamé pour le personnel acclimaté;
– le commandant doit insister sur la nécessité de
boire de l'eau.
ISS 40-02
• Lorsque l'indice WBGT se situe entre 29 et 31 degrés
Celsius :
– participation et supervision accrues du
commandant;
– boire un litre à un litre et demi d'eau à l'heure;
– cycle de travail/repos de 45 minutes/15 minutes
pour le personnel acclimaté.
ISS 40-02
• Lorsque l'indice WBGT se situe entre 31 et 32 degrés
Celsius :
– 6 heures de travail par jour selon un cycle de
travail/repos de 30 minutes/30 minutes;
– boire entre un litre et demi et deux litres d'eau à
l'heure.
ISS 40-02
• Lorsque l'indice WBGT dépasse 32 degrés Celsius :
– les commandants doivent suspendre toute activité
physique exigeante;
– le personnel acclimaté effectuant des tâches non
exigeantes devrait travailler selon un cycle de
travail/repos de 20 minutes/40 minutes;
– boire deux litres d'eau ou plus à l'heure.
9-8
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Cours sur la santé au travail
Mesures additionnelles
• Ingénierie :
– Ventilation générale et refroidissement localisé
– Ventilation par extraction à la source
– Diminution de la température et de l'humidité
– Isolant et barrières
– Mécanisation
– Élimination de la source de chaleur
– Isolation
Pratiques de travail
• Acclimatement : section 8a de l'ISS 40-02 et tableau 1,
annexe B.
• Rotation du travail : section 8b de l'ISS 40-02 et tableau 2,
annexe B.
• Consommation d'eau : section 8c de l'ISS 40-02 et tableau
2, annexe B.
• Conditionnement physique.
• Vêtements et protection personnelle.
• Formation et éducation.
• Consommation d'eau :
– Le corps peut perdre plus de 1 litre d'eau à l'heure
par la sudation.
– La soif n'est pas un indicateur approprié de
déshydratation.
– Il faut respecter les recommandations quant à la
quantité d'eau qu'il faut boire et au moment où il faut
en boire.
9-9
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Immeubles à bureaux
Stress dû au froid
9-10
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Cours sur la santé au travail
Signaux d'alerte
• Une douleur dans les extrémités peut être le premier signal
d'alerte indiquant un danger de stress dû au froid. Durant
une exposition au froid, un grelottement sévère se
développe lorsque la température du corps baisse à 95 oF.
Les travailleurs doivent considérer ce grelottement comme
un signal d'alerte et tout travailleur pris de grelottements
sévères évidents doit cesser l'exposition au froid
immédiatement.
• La capacité d'effectuer un travail physique ou mental utile
est limitée lorsque des grelottements sévères se produisent.
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A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Vêtements
• Des vêtements secs et isolants adéquats pouvant maintenir
la température centrale du corps au-dessus de 36 oC
(96,8 oF) doivent être fournis aux travailleurs s'ils travaillent
dans un milieu où la température de l'air est inférieure à 4 oC
(40 oF).
Considérations additionnelles
• À moins de circonstances inhabituelles ou exténuantes, des
blessures causées par le froid à d'autres membres que les
mains, les pieds et la tête ne devraient pas se produire dans
l'apparition des signaux précoces de l'hypothermie.
• Les travailleurs plus âgés ou les travailleurs souffrant de
problèmes de circulation nécessitent des mesures de
protection spéciales contre les blessures dues au froid.
• L'utilisation de vêtements isolants supplémentaires et/ou la
réduction de la durée de la période d'exposition font partie
des mesures de précaution spéciales qui devraient être
déterminées avec l'avis d'un médecin qui connait les
facteurs de stress dû au froid et l'état de santé du travailleur.
Exemple d'avis du CT
• Avis : Les nécessités du service obligent certains employés
de la fonction publique à travailler à l'extérieur dans des
conditions de froid intense. La présente vise à fournir
certains renseignements sur les effets néfastes du froid, sur
la façon de les éviter, et enfin, sur la façon de les atténuer
en attendant l'intervention des services médicaux.
9-12
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Exemple d'avis du CT
Exemple d'avis du CT
9-13
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Légende
Table 2 = Tableau 2
Cooling Power.. = Pouvoir de refroidissement du vent sur la peau
exposée exprimé en température équivalente (dans des conditions
calmes)
Estimated wind speed = Vitesse estimée du vent
(in mph) = (en mi/h)
Actual temperature reading = Température réelle lue
Calm = Calme
Equivalent.. = Température froide équivalente
(Wind speeds..) = (les vents de plus de 40 mi/h ont peu d'effets
additionnels)
Little danger = Danger faible
In hr with dry skin.. = En moins d'heure avec peau sèche. Danger
maximal de faux sentiment de sécurité.
Increasing danger = Danger grandissant
Danger from freezing.. = Danger de congélation de la peau exposée
en une minute.
Great danger = Danger élevé
Flesh.. = La peau peut geler en 30 secondes.
Trenchfoot.. = Le pied des tranchées et le pied d'immersion peuvent
se produire à n'importe quelle température indiquée sur ce tableau.
9-14
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
9-15
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Légende
Table 3 - TLV's... = Tableau 3 - VLE/Régime d'alternance
travail/repos pour un quart de travail de quatre heures
Air temperature.. = Température de l'air (ciel ensoleillé)
No noticeable wind = Pas de vent perceptible
8 kph wind.. = Vent de 8 km/h (vent de 5 mi/h)
16 kph..; = Vent de 16 km/h (vent de 10 mi/h)
24 kph... = Vent de 24 km/h (vent de 15 mi/h)
32 kph.. = Vent de 32 km/h (vent de 20 mi/h)
Max work period = Période de travail maximale
Breaks req's = Pauses requises
Normal break = Pause normale
Non-emergency.. = Les travaux non urgents doivent être
arrêtés.
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Cours sur la santé au travail
MODULE 10
Ventilation
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Principes fondamentaux
• La ventilation désigne le système mécanique d'un bâtiment
qui assure l’alimentation en air extérieur « frais » et
l’évacuation de l'air intérieur « vicié ».
• Dans un lieu de travail, la ventilation sert à limiter
l'exposition aux impuretés, aussi appelées contaminants, en
suspension dans l'air. Le système de ventilation choisi est
couramment utilisé pour extraire les contaminants tels que
les émanations, les poussières et les vapeurs dans le but
d'obtenir un milieu de travail sain et sécuritaire.
• La ventilation peut être assurée par des moyens naturels,
par l'ouverture d'une fenêtre par exemple, ou par des
moyens mécaniques, tels que des ventilateurs ou des
machines soufflantes.
• Les systèmes industriels sont conçus pour déplacer une
quantité d'air spécifique à une vitesse précise, ce qui
garantit l'extraction (l’évacuation) des contaminants
indésirables.
• Bien que tous les systèmes de ventilation respectent les
mêmes principes fondamentaux, chacun de ces systèmes
est conçu spécifiquement pour le type de travail et le taux de
rejet de contaminants caractérisant le lieu de travail
desservi.
Principes fondamentaux
Un système de ventilation remplit essentiellement quatre grandes
fonctions :
• Assurer une alimentation continue d'air extérieur frais.
• Maintenir une température et un taux d'humidité
confortables.
• Réduire les risques d'incendie et d'explosion.
• Réduire ou diluer les contaminants en suspension dans l'air.
10-1
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Principes fondamentaux
Ces systèmes comportent de nombreux éléments, notamment ceux-
ci :
• un composant assurant « l'alimentation en air », une hotte
ou une enceinte fermée par exemple, des conduits pour
transporter l'air d'un endroit à un autre, des filtres ou des
dépoussiéreurs, et un ou plusieurs ventilateurs pour
acheminer l'air extérieur dans le lieu de travail et en extraire
l'air intérieur contaminé ou « vicié ».
Types
On distingue deux types principaux de systèmes de ventilation
mécanique :
• la ventilation avec apport d'air neuf (aussi appelée
ventilation générale), qui réduit la concentration de
contaminants en mélangeant l'air contaminé avec de l'air
neuf non vicié;
• la ventilation par aspiration à la source, qui extraie les
contaminants à leur source même ou tout près de leur
source, puis les évacue à l'extérieur.
10-2
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Air : Air
Duct : Conduit
Stack : Colonne
Hood : Hotte
Air Cleaner : Filtre ou dépoussiéreur
Fan : Ventilateur
10-3
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Cours sur la santé au travail
10-4
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Cours sur la santé au travail
10-5
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Cours sur la santé au travail
Efficace ou néfaste?
10-6
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Cours sur la santé au travail
10-7
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Cours sur la santé au travail
Air : Air
Duct : Conduit
Stack : Colonne
Hood : Hotte
Air Cleaner : Filtre ou dépoussiéreur
Fan : Ventilateur
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Cours sur la santé au travail
Vitesse d’aspiration
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Cours sur la santé au travail
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Cours sur la santé au travail
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Cours sur la santé au travail
Damper : Registre
Exhaust duct : Conduit d’évacuation
Bypass slots : Orifices de dérivation
Adjustable top slot : Orifice supérieur ajustable
Sash : Volet à guillotine
Centre slot : Fente centrale
Airfoil : Surface portante
Adjustable bottom slot : Orifice inférieur ajustable
10-12
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Fan : Ventilateur
4 ft. : 4 pi
3 ft. : 3 pi
2 ft. : 2 pi
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Cours sur la santé au travail
Fan : Ventilateur
500 cubic feet per minute exhausting = Extraction de 500 pieds
cubes d’air à la minute
300 cubic feet per minute overflow = Refoulement de 300 pieds
cubes d’air à la minute
800 cubic feet per minute rising… = Flux de 800 pieds cubes d’air à
la minute s’élevant sous la hotte aspirante
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Cours sur la santé au travail
10-15
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Cours sur la santé au travail
10-16
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Conduits
• Les réseaux de conduits d'air doivent être conçus de
manière à réduire le plus possible le frottement ou la
résistance qui s'opposera à la libre circulation de l'air. La
quantité d'air qui circule dans un conduit dépend de la
surface de sa section transversale (surface d'ouverture du
conduit) et de la vitesse de l'air. Une circulation d'air trop
lente permettra aux contaminants tels que les poussières de
se déposer et de s'accumuler, ce qui éventuellement
bloquera le conduit. Une circulation d'air trop rapide entraîne
une perte d'énergie et peut engendrer des bruits, de même
qu'une abrasion excessive causée par la projection des
particules de poussières contre les parois des conduits. La
vitesse recommandée (vitesse de déplacement de l'air en
conduits) pour évacuer différents types de contaminants est
indiquée dans les ouvrages de référence traitant de la
ventilation.
• Les réseaux de conduits exigent généralement la mise en
circulation d'importants volumes d'air pour assurer le
déplacement de quantités relativement faibles de
contaminants. Le débit d'air requis varie en fonction de la
concentration admissible de contaminants en suspension
dans l'air ambiant du lieu de travail. Un système conçu avec
soin peut garantir le respect de la concentration visée tout
en utilisant un minimum d'énergie. Diverses considérations
influent également sur la conception du réseau, notamment
les coûts d'immobilisation, la fiabilité, l'entretien et la
durabilité du matériel de conditionnement d'air envisagé.
10-17
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Cours sur la santé au travail
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Cours sur la santé au travail
Filtres et dépoussiéreurs
Le type de filtre à air ou de dépoussiéreur qu'il convient d'utiliser
dépend :
• du type de contaminants à extraire;
• de la concentration de contaminants dans l'air;
• de la quantité de contaminants à extraire pour satisfaire aux
règlements et aux normes;
• du type et de la concentration de contaminants chimiques
toxiques présents dans l'air;
• du type et des dimensions des particules de poussières;
• de la température, de l'humidité, etc.;
• des contraintes liées à la sécurité incendie et à la prévention
des explosions;
• des règlements en vigueur sur la lutte contre la pollution de
l'air.
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Cours sur la santé au travail
10-20
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Cours sur la santé au travail
10-21
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Cours sur la santé au travail
Baffle : Déflecteur
Dusty air inlet : Admission de l’air chargé de poussière
Clean air outlet : Sortie d’air propre
Motor driven vibrator : Élément vibrant à moteur
Dust outlet : Évacuation des poussières
Envelope type : Du type à enveloppe
10-22
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Colonnes
• Dispersent les contaminants en suspension dans l’air.
• Disposées de sorte que l’air extrait ne puisse d’aucune
façon entrer de nouveau dans le bâtiment.
• Vérifiées régulièrement.
• Conformes à la réglementation environnementale.
Pratiques de travail
• Techniques adéquates de tenue des locaux, c.-à-d. aucun
balayage à sec, emploi d’aspirateurs HEPA, procédés par
voie humide.
• Entretien des systèmes.
• Signalement rapide des dommages et des problèmes de
maintenance.
• Aucun ajustement des systèmes sans autorisation
préalable.
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A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
10-24
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Problèmes types
10-25
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
MODULE 11
11-1
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
11-2
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Facteur Source
Températures et taux Emplacement inadéquat des thermostats, mauvaise
d’humidité extrêmes régulation de l’humidité, incapacité du bâtiment à
compenser les changements climatiques extrêmes,
équipements et procédés ajoutés par les occupants
Dioxyde de carbone Respiration humaine, combustion de combustibles
fossiles (p. ex. chaudières au gaz et à l’huile,
dispositifs de chauffage)
Monoxyde de carbone Gaz d’échappement des automobiles (garages, quais
de chargement, prises d’air), combustion, fumée de
tabac
Formaldéhyde Panneaux de contreplaqué ou de particules non
scellés, isolant d’urée-formaldéhyde, tissus, colles,
tapis, meubles, papier autocopiant
Particules Fumée, prises d’air, papier, isolant des conduites,
résidus aqueux, tapis, filtres pour CVCA, tenue des
locaux à bureaux
Composés organiques Photocopieurs ou imprimantes, ordinateurs, tapis,
volatils (COV) meubles, produits de nettoyage, fumée, peintures,
adhésifs, produits de calfeutrage, parfums, fixatifs pour
cheveux, solvants
Ventilation inadéquate Mesures d’économie d’énergie et d’entretien,
(apport insuffisant d’air conception ou fonctionnement inadéquats du système,
extérieur, débit insuffisant, modification du système CVCA par l’occupant,
circulation de l’air mauvais aménagement du bureau, dérèglement du
insuffisante) système
Matière microbienne Eau stagnante dans le système de CVCA, matières
humides et mouillées, humidificateurs, plateaux de
drainage de condensat, châteaux d’eau
Cause du problème
• Ventilation inadéquate 52 %
• Contamination microbienne 5%
11-3
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Source : EPA
Level 2 : 2e étage
Level 3 : 3e étage
11-4
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Cours sur la santé au travail
Source : EPA
11-5
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Source : EPA
Symptômes types
11-6
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Évaluation initiale
Visite initiale
Indicateurs recherchés
• Odeurs
• Surpeuplement
• Conditions d’hygiène déficiente
11-7
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
• Poussières
• Problèmes d'humidité, croissance fongique visible
• Apparition de taches et de décoloration sur les tuiles du
plafond, les murs et les tapis ou moquettes
• Présence de produits chimiques
Collecte de renseignements
11-8
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
• Observer les schémas de circulation de l'air. Rechercher les
emplacements où le mélange est insuffisant, où il y a
croisement (les grilles d’admission et les grilles de retour
sont près les unes des autres), et les obstructions des
conduits d'admission et d'évacuation.
Définir le problème et tirer des conclusions
Évaluation détaillée
11-9
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Température et humidité
Dioxyde de carbone
11-10
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Mouvement de l’air
Monoxyde de carbone
11-11
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Particules
COV
11-12
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Microbes
Virus et bactéries
11-13
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Normes ASHRAE
11-14
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
11-15
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
11-16
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
• CHAPITRE 21
• Entrée en vigueur : 1er janvier 2003 (Remplace la version du
chapitre 21 datée du 1er janvier 1999)
• EXPOSITION PROFESSIONNELLE À L’AMIANTE
• NORME EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ
11-17
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
MODULE 12
Rayonnement
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Rayonnement
12-1
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
12-2
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Rayonnement UV
RAYONNEMENT ULTRAVIOLET
VLE
12-3
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
But 39A-1
Effets de l’exposition au soleil 39A-1
12-4
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Responsabilités 39A-1
Mesures de protection 39A-1
Information et éducation 39A-2
Référence 39A-2
Demandes de renseignements 39A-2
But
Responsabilités
Mesures de protection
prévoir des abris pour offrir de l’ombre, comme des tentes ou des
parasols. Il faut fournir de l’eau potable, comme le prévoit la norme
des mesures d’hygiène du Conseil du Trésor, afin de prévenir la
déshydratation et les troubles liés à la chaleur.
Information et éducation
12-6
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Rayonnement infrarouge
La peau et les yeux absorbent les rayons infrarouges sous forme de chaleur.
Une exposition excessive se traduit d’ordinaire par une sensation de chaleur
et de la douleur. Les sources de rayonnement infrarouge comprennent les
appareils de chauffage, les lampes quadriques et les lasers infrarouges.
RF et micro-ondes
• Effets thermiques :
– Fausses couches
– Développement fœtal retardé
– Anomalies congénitales
– Changements de la spermatogenèse
• Effets non thermiques :
– Fatigue oculaire
– Fatigue
– Perte de l’appétit
– Troubles du sommeil
– Maux de tête
– Perte de virilité
– Leucémie
– Cancer du cerveau
• Risques d’accident :
– Chocs électriques
– Activation d’électro-explosifs
– Mise à feu de matières inflammables
– Perturbation de l’équipement électronique
12-7
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
GÉNÉRAL
• 4. Ce programme vise à réduire au minimum l’exposition
des personnes au rayonnement à fréquence radioélectrique
dans les limites établies par le code de sécurité 6 et
C-55-040-001/TS-001 et sans compromettre les objectifs du
MDN.
• 5. C-55-040-001/TS-001 fournit les détails techniques
applicables à ce programme. Cette publication indique
également les niveaux d’exposition tolérables (NET) pour la
gamme de fréquences applicables. Les NET se fondent sur :
– a. la fréquence de la source;
b. la durée de l’exposition;
c. les parties du corps exposées;
d. la définition du grand public par opposition à un
travailleur exposé au rayonnement à fréquence
radioélectrique; et
e. l’exposition à la densité de puissance.
12-8
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Rayonnement
Non ionisants
Lasers courants
Error!
Type de laser Longueur d’onde Type de laser Longueur
(micromètres) d’onde
(micromètres)
À fluorure d’argon 0,193 À hélium-néon 0,594
(excimère-UV) (jaune)
À chlorure de krypton 0,222 À hélium-néon 0,610
(excimère-UV) (orange)
À fluorure de krypton 0,248 À vapeur d’or (rouge) 0,627
(excimère-UV)
À chlorure de xénon 0,308 À hélium-néon 0,633
(excimère-UV) (rouge)
À fluorure de xénon 0,351 À krypton (rouge) 0,647
(excimère-UV)
À cadmium d’hélium 0,325 À colorant à laser 0,570-0,650
(UV) rhodamine 6G
(accordable)
À l’azote (UV) 0,337 À rubis (CrAIO3) 0,694
(rouge)
À cadmium d’hélium 0,441 À l’arséniure de 0,840
(violet) gallium (diode-NIR)
À krypton (bleu) 0,476 Nd:YAG (NIR) 1,064
À argon (bleu) 0,488 À hélium-néon (NIR) 1,15
À vapeur de cuivre (vert) 0,510 Erbium (NIR) 1,504
À argon (vert) 0,514 À hélium-néon (NIR) 3,39
À krypton (vert) 0,528 À fluorure 2,70
d’hydrogène (NIR)
À doublement de 0,532 À gaz carbonique 9,6
fréquence (FIR) 10,6
ND YAG (vert) À gaz carbonique
(FIR)
À hélium-néon (vert) 0,543
À krypton (jaune) 0,568
À vapeur de cuivre 0,570
(jaune)
Légende : UV = ultraviolet (0,200-0,400 µm)
VIS = visible 0,400-0,700 µm)
NIR = ??near infrared (0,700-1 400 µm)
12-9
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Classes de lasers
BUT
1. Cette ordonnance énonce la politique, les responsabilités et les
procédures pour le personnel de sécurité lors de l’utilisation de
dispositifs lasers et de systèmes comportant des lasers. Cette OAFC
constituera le programme de sécurité laser des Forces canadiennes
(FC), qui vise à prévenir les dangers des lasers et à fournir un milieu
de travail sûr.
PORTÉE
2. Cette ordonnance s’applique aux membres des FC et aux
employés civils du ministère de la Défense nationale (MDN) qui
prennent part à la recherche, au développement, aux essais, à
l’approvisionnement, à la gestion, à la formation, à l’utilisation, à la
maintenance, à l’entreposage et à l’élimination de dispositifs lasers.
12-10
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
• Risques électriques
• Lésion oculaire : par suite de son degré élevé de collimation
de faisceau, un laser constitue une source potentielle
presque idéale de lumière intense. Un faisceau laser d’une
puissance suffisante peut théoriquement produire des
intensités et des magnitudes rétiniennes supérieures aux
sources de lumière classiques et encore plus grandes que
la vue directe du soleil. Il peut en résulter une cécité
permanente
• Lésions cutanées
Sécurité laser
• Capot de protection
• Dispositifs de verrouillage
• Panneau d’accès de service
• Commutateur principal
• Arrêt de faisceau
• Système d’avertissement d’activation
• Étiquettes et panneaux
• SOP
• Éducation et formation
• Personnel autorisé
• Protection des yeux
• Service d’ordre
• Officier de sécurité laser
RAYONNEMENTS IONISANTS
12-11
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Electrons = Électrons
The Nucleus which contains neutrons and protons = Le noyau qui
contient neutrons et protons
12-12
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Définitions
12-13
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Rayonnements ionisants
Rayonnements ionisants
Rayonnements ionisants
Electron = Électron
Target Nucleus Tungsten = Noyau cible
Tungsten
X-Ray = Rayon X
Cathode = Cathode
Anode = Anode (+)
X-Rays = Rayons X
12-14
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Rayonnements ionisants
Rayonnement Masse (u.m.a.) Charge Portée dans l’air Portée dans les
électrique tissus
Période radioactive
12-15
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Exemples de période :
Désintégration radioactive
0 100
1 50
2 25
3 12,55
4 6,25
5 3,125
Exemples de période
The time required for the amount of radioactive material to decrease by ont-half =
Période requise pour que la matière radioactive diminue de moitié
Activity = Activité
New = Nouvelle
2 Half-Lives = Deux périodes
4 Half-Lives = Quatre périodes
Quelques isotopes radioactifs
Error!
ISOTOPE ÉMISSION PÉRIODE ÉNERGIE ß PÉNÉTRATION
MOYENNE MOYENNE DES TISSUS
MOUS
Phosphore β 14,4 jours 695 KeV 8 mm
(32P)
Strontium β 50,5 jours 583 KeV 2,4 mm
(89Sr)
Samarium β et γ 4 46,3 heures 233 KeV 3,1 mm
(153Sm)
Rhénium β et γ 3,8 jours 349 KeV 1,1 mm
(186Re)
Étain β et γ 13,6 jours 135 KeV 0,3 mm
(117Sn)
12-16
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Unités de rayonnement
1 Gy = 100 rads
12-17
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Facteur de pondération
Rayons gamma et 1
rayons x
Particules bêta 1
Neutrons, énergie
< 10 keV 5
> 10 keV à 100 keV 10
> 100 keV à 2 MeV 20
> 2 MeV à 20 MeV 10
> 20 MeV 5
Particules alpha 20
Brûlures 2 000
Chute de cheveux 4 000
temporaire
Chute de cheveux 7 000
permanente
Cataractes 2 000
Stérilité temporaire (mâle) 3 000
12-18
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
• Pas de changement
• Mutation et réparation
• Changement permanent avec effet limité
• Changements entraînant le cancer ou d’autres effets
• Mort de la cellule / de l’organisme (minutes - années)
Mesure du rayonnement
12-19
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Types de rayonnements
X Rays
Contrôles généraux
Radioprotection
• Durée : limiter la durée d’exposition à un champ de rayonnement
ou à proximité d’un faisceau de rayons X - directement
proportionnel.
• Distance : l’augmentation de la distance d’un champ de
rayonnement diminuera l’intensité d’exposition au rayonnement - loi
du carré de la distance.
• Blindage : utilisation d’un blindage approprié au type de
rayonnement. Le blindage pour un appareil d’analyse aux rayons X
peut aller d’un verre de plomb à des enceintes de polycarbonate
étamé.
Contrôles
12-20
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Alpha = Alpha
Beta = Bêta
Gamma = Gamma
Paper = Papier
Aluminum = Aluminium
Lead = Plomb
12-21
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
MODULE 13
Introduction
Anatomie de l’œil
Zonules
Conjonctive
Chambre
contenant l’humeur Sclérotique (blanc de l’œil)
aqueuse
Choroïde
Rétine
Pupille Cristallin
Humeur vitrée Fovéa
Cornée
Iris
(partie
colorée
de l’oeil)
Chambre
postérieure Nerf optique
Tache
Corps ciliaire aveugle
(contenant le muscle
ciliaire) Tendon du muscle droit
Anatomie de l’œil
13-1
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Troubles de la vue
13-2
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Examens de la vue
Examens de la vue
13-3
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Error!
RISQUE ACTIVITÉS PROTECTION LÉGENDE
DANGEREUSES RECOMMANDÉE
CONCERNÉES
Lunettes
Lunettes à coques Les lunettes sans
Lunettes-masques écrans latéraux
Casque de peuvent convenir
soudeur dans certaines
Écran facial situations.
Cagoule
Groupe A Déchiquetage, perçage, Lunettes à écrans
écaillage latéraux (impact)
Meulage, polissage, Lunettes à écrans
Objets projetés ponçage latéraux
Rivetage, découpage, (rayonnement)
cisaillage Lunettes à coques
Broyage aux marteaux, (impact)
concassage Lunettes à coques
Sciage de grosses pièces, (poussière/éclabous
rabotage sure)
Manutention de fils et de
feuillards
Martelage, déballage,
clouage
Poinçonnage à la presse,
tournage
Groupe B Travail de menuiserie, Lunettes à coques
ponçage, tournage (rayonnement)
Travail et usinage légers du Lunettes-masques
Particules métal (impact)
volantes, Exposition au vent et à la Lunettes-masques
poussières, poussière (poussière/éclabous
vent Soudage par résistance* sure)
Manutention de sable et de Lunettes-masques
ciment (rayonnement)
Peinturage
Plâtrage, bétonnage
Dosage et malaxage de
matériaux
Groupe C Régulage, moulage, Casque de soudeur
Chaleur, coulage de métal en fusion Écran facial
éblouissement, Brasage Cagoule
étincelles et Soudage par points,
éclaboussures soudage de goujons*
de métaux en Opérations de galvanisation
fusion
Groupe D Manutention d’acides et
d’alcalis
Éclaboussures Décapage, placage,
chimiques dégraissage
Bris de verre
Pulvérisation de produits
chimiques
Mise en place de bitume
liquide
13-4
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
13-5
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
• Sécurité améliorée
• Productivité accrue des travailleurs
• Meilleur entretien du matériel
• Détection plus efficace des dangers
• Réchauffement de l’espace
• Esthétisme accru
• Meilleur moral
Importance
Éclairage de base
13-6
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Luminance
Luminance
• La luminance est la quantité de lumière réfléchie sur une
surface. L’unité de mesure est la candela par mètre carré
(équivaut à 0,29 lambert-pieds). On utilise un
luminancemètre pour la mesurer. Plusieurs mesures sont
prises et une moyenne est établie. Il faut consulter un tableau
de luminance pour obtenir les valeurs de référence
13-7
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
appropriées.
Contraste
• Le contraste est le lien entre la clarté d’un objet et son
environnement immédiat. On utilise un luminancemètre pour le
mesurer. La formule suivante permet de calculer le contraste,
Contraste
qui se situera entre 0 et 1. Le contraste moyen doit être
supérieur à 0,5 :
Contraste =
Luminance d’un objet – Luminance de l’environnement
Luminance de l’environnement
Luminance
Facteur de réflexion
• La réflexion est la proportion, exprimée en pourcentage, de
lumière reçue par une surface par rapport à la quantité de
Éclairement
lumière qu’elle réfléchit. On utilise un photomètre pour la
mesurer. Il est également possible de la mesurer à l'aide d’un
réflectomètre ou en comparant la surface visée avec des
échantillons de couleurs dont le facteur de réflexion est connu.
* Inspiré de : IESNA Lighting Handbook. 9e édition. Illuminating Engineering Society of North America, 2000. p. 10-13.
** Lux – lumens (quantité de lumière) par mètre carré.
13-8
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
ANNEXE IV
(art. 6.7)
NIVEAUX D’ÉCLAIREMENT — TRAVAIL SUR TEV
Colonne I Colonne II
Niveau
d’éclairement
Article Poste de travail ou aire (en lx)
1. TRAVAIL SUR TEV
a) Postes de travail auxquels des opérations
d’entrée et d’extraction de données sont
effectuées de façon intermittente ....... 500
b) Postes de travail auxquels ne s’effectuent
que des opérations d’entrée de
données ....... 750
c) aires des contrôleurs aériens ....... 100
d) aires des téléphonistes ....... 300
Réduction de l’éblouissement
13-9
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
13-10
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
MODULE 14
Protection respiratoire
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Introduction
Essai d’ajustement
14-1
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Vérification de l’étanchéité
14-2
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Épuration d’air
Exemple de filtre
AIR
AMBIANT
14-3
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
14-5
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Limites
14-6
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
14-7
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
1. Portée
1.1 Cette norme établit les exigences relatives au choix, à l’utilisation
et à l’entretien adéquats des respirateurs ainsi qu’à l’administration
d’un programme de protection respiratoire efficace en milieu de
travail.
1.5 Dans les normes CSA, le terme « doit » sert à exprimer une
exigence, c’est-à-dire une disposition que l’utilisateur doit
obligatoirement satisfaire pour se conformer à la norme. Le terme
« devrait » sert plutôt à exprimer une recommandation ou ce qui est
conseillé de faire, mais non exigé. Enfin, le terme « peut » sert à
exprimer une option ou ce qui est permis de faire à l’intérieur des
limites de la norme. Les notes accompagnant les dispositions ne
contiennent aucune exigence ni mesure obligatoire de rechange; leur
but est de faire une distinction entre le texte et le contenu explicatif
ou informatif. Les notes accompagnant les tableaux et les figures
font partie intégrante de ceux-ci et doivent être formulées comme
des exigences. Les légendes accompagnant les équations et les
figures sont considérées comme des exigences.
14-8
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Facteurs de protection
14-9
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
MODULE 15
Vibrations
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Introduction
15-1
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Phénomène de Raynaud
15-2
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
15-3
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
50e percentile
40e percentile
30e percentile
20e percentile
10e percentile
15-4
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
30 min
2h
8 h (provisoire)
15-5
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Protection
Outils antivibrations
L’utilisation d’une scie à chaîne antivibrations réduit les niveaux
d’accélération par un facteur d’environ 10. Les scies à chaîne de ce
type doivent être soigneusement entretenues. L’entretien doit
comprendre le remplacement périodique des amortisseurs.
Certaines compagnies d’outils pneumatiques fabriquent des outils
antivibrations, tels que marteaux burineurs pneumatiques
antivibrations, brise-dalles et pistolets à rivets pneumatiques
amortissant les vibrations.
Gants antivibrations
Les gants de protection classiques (de coton ou de cuir),
communément utilisés par les travailleurs, ne réduisent pas les
vibrations transmises aux mains des travailleurs qui utilisent des
outils ou appareils vibrants. Les gants antivibrations comportent une
couche d’un matériau viscoélastique. Des études scientifiques ont
démontré que ces gants sont peu efficaces pour absorber les
vibrations à basse fréquence, principale cause des troubles liés aux
vibrations. Par conséquent, ils offrent peu de protection contre le
doigt mort, ou maladie des vibrations. Cependant, ces gants
fournissent une protection effective contre les risques professionnels
types (par ex. coupures, éraflures) et contre les températures froides
qui réduisent la sensation initiale d’attaques de doigt mort.
Protection
15-6
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Protection
15-7
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
MODULE 16
Bruit
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Promotion de la santé
Anatomie de l’oreille
BRANCHES DE L’ÉTRIER NERF FACIAL
PROÉMINENCE DU CANAL SEMI-CIRCULAIRE LATÉRAL BASE DE L’ÉTRIER DANS LA FENÊTRE OVALE
ENCLUME VESTIBULE
MARTEAU CANAUX SEMI-CIRCULAIRES, UTRICULE ET SACCULE
ATTIQUE DE L’OREILLE MOYENNE (RÉCESSUS ÉPITYMPANIQUE
PAVILLON DE
L’OREILLE
CONDUIT AUDITIF PHARYNX
EXTERNE (CANAL
AUDITIF)
RAMPE VESTIBULAIRE
FENÊTRE RONDE
TROMPE D’EUSTACHE
16-1
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Types de bruit
Un son est ce que nous entendons. Un bruit est un son non désiré.
La différence entre un son et un bruit dépend de la personne qui
écoute et des circonstances. La musique rock peut être un son
agréable pour une personne, alors qu’elle est un son gênant pour
une autre personne. Dans un cas comme dans l’autre, la musique
forte peut présenter un danger pour l’ouïe d’une personne qui y est
exposée pendant des périodes assez longues et assez fréquentes.
Types de bruit
Effets du bruit
Effets du bruit
Effets ototoxiques
16-3
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
C-02-040-009/AG-002
Chapitre 10
CHAPITRE 10
En vigueur : 1er janv. 2003 (remplace le chapitre 10 daté du 1er janv. 1999)
Titre Page
Dimensions du son
Vitesse :
À 21 °C, la vitesse du son est de 344 m/sec. En milieux solides et
liquides, où le ratio entre l’élasticité et la densité est supérieur à celui
de l’air, le son voyage beaucoup plus vite.
ONDE SONORE
Dimensions du son
Gamme dynamique requise d’une affranchisseuse pour correspondre à la capacité de l’oreille humaine.
16-5
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Fonctions de pondération A, B et C
Réponse relative, dB
Pondération A
Pondération B
Pondération C
Fréquence, Hz
16-6
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Analyse de fréquences
Bandes d’octave
Bandes d’octaves couramment utilisées
Nom de la bande Fréquence définie (Hz) Bande d’octave Bande d’octave
d’octave (fréquence pondérée A pondérée C
centrale, Hz) Inférieure Supérieure (dB) (dB)
VERRE DE SÉCURITÉ
NIVEAU DE PRESSION SONORE (Db)
AVANT
AVANT
APRÈS
APRÈS
16-7
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
16-8
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Mesurage de l’exposition
Mesurage de l’exposition
16-9
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Mesurage de l’exposition
Mesurage de l’exposition
16-10
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Colonne I Colonne II
Niveau de pression acoustique, Durée maximale d’exposition en heures,
pondéré A, dBA par employé par période de 24 heures
80 40
81 32
82 25
83 20
84 16
85 13
86 10
87 8,0
88 6,4
89 5,0
90 4,0
91 3,2
92 2,5
93 2,0
94 1,6
95 1,3
96 1,0
97 0,80
98 0,64
99 0,50
100 0,40
101 0,32
Plus de 102 0,00
Colonne I Colonne II
Niveau de pression acoustique, Durée maximale d’exposition en heures,
pondéré A, dBA par employé par période de 24 heures
90 8
92 6
95 4
97 3
100 2
102 1,5
105 1
110 0,5
115 0,25
Plus de 115 0
16-11
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Lignes directrices régissant les niveaux de bruit à bord des navires (A-MD-175-002/AG-001)
16-12
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Mesures antibruit
Mesures d’ingénierie
Mesures administratives
16-13
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
• Problème :
– Les conducteurs sont exposés à 95 dBA; les
chariots élévateurs à fourche sont également source
de bruit pour les autres employés.
• Solutions :
– Recouvrir le compartiment moteur d’un matériau
absorbant.
– Installer un silencieux.
– Fixer des dispositifs anti-vibratiles sur l’échappement.
– Sceller les interstices entre la cabine et le moteur.
• Résultats :
– L’exposition du conducteur est passée de 95 à
85 dBA.
– L’exposition est moindre dans l’entrepôt.
– Le conducteur n’a pas à porter de protecteurs
auditifs.
Niveau d’exposition au bruit (Lex,8) : exposition au bruit sur une période de 8 heures.
* Double protection auditive requise. Utiliser au moins un serre-tête antibruit de qualité 2 ou de
classe B et des bouchons d’oreilles de qualité 3 ou de classe A.
** Double protection auditive requise. Il est également recommandé de limiter la durée de
l’exposition, d’effectuer une analyse des bandes d’octave pour prévoir l’atténuation et de
soumettre les personnes affectées à une audiométrie deux fois l’an.
16-14
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
PRÉMOULÉS SERRE-TÊTE
MOULABLÉS
dOUBLURE COUSSINET
PROTÈGE-TYMPANS
RÉCRÉATIF
SERRETÊTE DE
PLASTIQUE À MILITAIRE
2 POSITIONS SERRETÊTE
DE MÉTAL À
3 POSITIONS
C-02-040-009/AG-002
Chapitre 10
CHAPITRE 10
En vigueur : 1er janv. 2003 (remplace le chapitre 10 daté du 1er janv. 1999)
16-15
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Audiogramme
NIVEAU D’AUDITION EN dB
(voir ANSI 1969)
target ncible
Bruit oise • Atténuation du bruit visant à annuler le bruit cible à l’aide
(bruit
(noisetoàbréduire)
ereduced) d’un contre-bruit produit par une mesure anti-bruit active.
• Le contre-bruit équivaut au bruit cible accompagné du signe
opposé.
anti-noise
Contre-bruit
• Voici quelques applications du contrôle actif du bruit :
Bruit
reducedréduit
noise – Protecteurs d’oreilles actifs, automobiles (habitacle
et tuyau d’échappement), conduits d’air.
Coussinet
Coquille
Haut-parleur
secondaire
Contrôleur
analogique
Microphone
d’erreur
Volume
encastré V
16-16
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Unité audio
principale
16-17
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Remerciements
16-18
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Glossaire
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
GLOSSAIRE
Les responsables des questions de santé et de sécurité au travail (SST) se réfèrent souvent à des
documents techniques remplis de termes spécialisés propres à la médecine du travail, à la chimie, à la
physique ou à d’autres domaines scientifiques. La liste ci-après se veut une référence pour faciliter la
compréhension de certains de ces termes techniques. Elle peut s’avérer particulièrement utile pour lire
les fiches signalétiques. Elle comporte également quelques termes relatifs à la SST qui sont propres au
MDN.
Voici donc les termes et définitions qui s’appliquent dans le cadre du cours A-GG-013-005/PT-001.
Accident – Événement fortuit entraînant une blessure physique ou une maladie professionnelle chez une
personne ou des dommages aux matériels, aux installations et aux bâtiments. [Accident]
ADN ─ (Acide désoxyribonucléique) – Matériel génétique contenu dans les cellules. Des modifications
apportées à l’ADN peuvent causer le cancer ou des anomalies chez le fœtus. [DNA – Deoxyribonucleic
Acid]
Aérosol – Suspension, dans un milieu gazeux (l’air ou tout autre gaz), de fines particules liquides
(brume, brouillards) ou solides (poussières, émanations, fumées) de taille suffisamment petite pour être
stables. [Aerosol]
Agent oxydant – Produit chimique ou substance qui provoque une réaction d’oxydation. L’agent oxydant
peut : a) céder de l’oxygène à la substance subissant l’oxydation, auquel cas l’agent doit être de
l’oxygène ou doit contenir de l’oxygène, ou b) recevoir des électrons de la substance subissant
l’oxydation, même en l’absence d’oxygène. [Oxidizing agent]
Allergène – Se dit d’une substance suscitant une réaction allergique du système immunitaire de
l’organisme touché. [Allergens]
Amiante – Présente dans de nombreux lieux de travail, l’amiante est une matière employée comme
matériel de protection incendie et comme isolant thermique et acoustique. Lorsqu’elles sont en
suspension dans l’air, les fibres d’amiante peuvent pénétrer dans les poumons et détruire les tissus,
provoquant ainsi une cicatrisation du tissu pulmonaire, aussi appelée amiantose, ainsi qu’un cancer du
poumon et un mésothéliome, soit une forme rare de cancer qui s’attaque au sac pleural entourant les
poumons. L’utilisation de la crocidolite (amiante bleue) est particulièrement dangereuse. [Asbestos]
Amiantose – Maladie pulmonaire chronique causée par l’inhalation de fibres d’amiante en suspension
dans l’air. [Asbestosis]
Antidote – Substance capable d’empêcher, de combattre ou de soulager les effets d’un poison en
éliminant, neutralisant ou absorbant celui-ci. [Antidote]
GL-1
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Appareil respiratoire autonome (ARA) – Dispositif qui fournit à son utilisateur de l’air respirable
provenant d’une source d’alimentation autre que l’air ambiant. Comprend généralement une pièce faciale
complète qui offre une protection oculaire. Si l’ARA n’est pas muni d’une pièce faciale complète, il faut
porter des lunettes étanches. [Self contained breathing apparatus (SCBA)]
Asphyxiant – Gaz qui chasse l’oxygène présent dans l’air et se substitue à lui. [Asphyxiants]
Asthme – Maladie caractérisée par des attaques récidivantes de respiration sifflante, parfois de toux, à la
suite d’une contraction spasmodique des bronchioles des poumons. [Asthma]
Blessure invalidante – Blessure ou maladie liée au travail qui empêche l’employé de se présenter au
travail ou de s’acquitter efficacement de toutes les fonctions liées à son travail habituel le ou les jours qui
suivent celui où il a subi la blessure ou la maladie, que ces jours soient ouvrables ou non, ou qui entraîne
chez l’employé la perte d’un membre ou d’une partie d’un membre ou qui occasionne à l’employé
l’altération permanente d’une fonction de l’organisme. [Disabling injury]
Blessure non invalidante – Blessure ou maladie liée au travail qui nécessite des soins médicaux plus
poussés que les premiers soins, mais qui n’entraîne aucune perte de temps de travail autre que le
moment (journée, quart, garde) au cours duquel la blessure s’est produite. [Non-disabling injury]
BPC (Biphényle polychloré) – Produit chimique de la famille des hydrocarbures aromatiques chlorés,
considéré autrefois comme cancérogènes. Selon les données probantes actuelles, les sous-produits
provenant de la décomposition des BPC soumis à des opérations de combustion ou de surchauffe non
contrôlées, sont considérés comme très toxiques pour les humains et l’environnement. Les BPC sont des
produits chimiques contrôlés par le ministère de l’Environnement; tout déversement de BPC dans
l’environnement est interdit. [PCB (Polychlorinated biphenyl)]
Brouillard – Gouttelettes de liquide en suspension dans l’air qui sont produites par la condensation d’une
matière passant de l’état gazeux à l’état liquide ou par la projection ou la vaporisation mécanique d’un
liquide. [Mist].
Brume – Fines gouttelettes visibles en suspension dans un gaz. Par exemple, gouttelettes d’eau dans
l’air. [Fog]
Canal carpien – Petit passage dans le poignet à travers lequel le nerf médian et de nombreux tendons
passent de la main à l’avant-bras. [Carpal tunnel]
Carcinome – Tumeur maligne ou cancer; croissance récente de cellules qui tendent à se multiplier
rapidement, à infiltrer d’autres cellules et à engendrer des métastases (dissémination). [Carcinoma]
Catalyseur – Substance qui modifie la réaction chimique (en l’accélérant ou en la ralentissant) sans être
elle-même absorbée. [Catalyst]
Cause de l’accident – Tout ce qui a contribué ou pourrait contribuer à la survenue d’un accident.
[Accident cause]
GL-2
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Cause de la blessure – Objet directement responsable de la blessure. S’il ne s’agit pas d’un objet, la
blessure peut avoir été causée par un mouvement du corps. [Source of injury]
CL50 (Concentration létale 50) – Concentration létale moyenne ou concentration létale médiane. Selon
des essais en laboratoire (voies respiratoires), concentration à laquelle une substance en suspension
dans l’air devrait tuer 50 % d’un groupe d’animaux de laboratoire lorsqu’elle est inhalée lors d’une seule
exposition (généralement de 1 à 4 heures). La CL50 s’exprime en parties de matière par million de parties
d’air, mesurées en volume (ppm) pour les gaz et les vapeurs, et en micromètres de matière par litre d’air
(µg/L) ou milligrammes de matière par mètre cube d’air (mg/m3) pour les poussières, les brouillards, les
gaz et les vapeurs. [LC50]
Classification – Méthode servant à trier les matières dangereuses en fonction du type de risque qu’elles
présentent. Les catégories utilisées vont de 1 à 9 en vertu de la Loi sur le transport des marchandises
dangereuses, et de A à F en vertu de la Loi sur les produits dangereux, et elles peuvent se subdiviser.
L’ordre de présentation des catégories ne tient aucunement compte du degré relatif de risque ou de
danger. [Classification]
CO (Monoxyde de carbone) – Gaz incolore, inodore, inflammable et très toxique produit par la
combustion incomplète de composés du carbone. Également sous-produit de nombreux procédés
chimiques. Asphyxiant chimique, le monoxyde de carbone réduit la capacité du sang de transporter
l’oxygène, car il est absorbé par l’hémoglobine deux cents fois plus rapidement que l’oxygène. [CO –
Carbon Monoxide]
CO2 (Dioxyde de carbone) – Gaz lourd incolore produit par la combustion ou la décomposition de
substances organiques. Également sous-produit de nombreux procédés chimiques. Le dioxyde de
carbone est non réactif et relativement non toxique, et il ne brûle pas. En concentrations élevées, surtout
dans les espaces clos, le CO2 peut créer un milieu dangereux, pauvre en oxygène, pouvant entraîner
l’asphyxie. Puisqu’il est 1,5 fois plus lourd que l’air, le CO2 se révèle un excellent agent extincteur, car il
bloque l’apport d’oxygène et étouffe le feu. [CO2 – Carbon Dioxide]
Comburant – Matière comburante; substance qui dégage facilement de l’oxygène pour stimuler la
combustion des matières organiques. Les chlorates, les permanganates et les nitrates sont des
comburants. [Oxidizer]
Danger pour la reproduction – Tout agent qui a un effet nocif sur le système reproducteur des hommes
ou des femmes ou sur le développement du fœtus ou de l’enfant. Les effets nocifs prennent diverses
formes, notamment la perte de pulsion sexuelle, les troubles mentaux, l’impuissance, l’infertilité, la
stérilité, les effets mutagènes sur les cellules germinales, les effets tératogènes sur le fœtus et la
carcinogenèse transplacentaire. [Reproductive health hazard]
Décès – Mort découlant d’un accident de travail ou d’une maladie professionnelle, quel que soit le temps
écoulé entre l’occurrence de l’accident ou l’apparition de la maladie et la mort. [Fatality]
GL-3
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Déchet dangereux – Substance qui n’a plus d’utilité pour le propriétaire/producteur et qui, en raison de
sa nature et de sa quantité, peut présenter un danger pour la santé et/ou l’environnement. Les déchets
dangereux doivent faire l’objet de méthodes d’élimination particulières pour supprimer ou réduire le
risque ou le danger qu’ils présentent. Peuvent provenir de matières dangereuses ou de matières non
dangereuses ayant été contaminées. [Hazardous waste]
Densité de vapeur – Masse d’une substance à l’état de gaz ou de vapeur par rapport à la masse d’un
volume d’air équivalent; unité de mesure de la densité de la vapeur ou du gaz. Les matières plus légères
que l’air ont une densité de vapeur inférieure à 1.0 (par exemple, l’acétylène, le méthane et l’hydrogène).
Les matières plus lourdes que l’air (par exemple, le propane, le sulfure d’hydrogène, l’éthane, le butane,
le chlore et le dioxyde de soufre) ont une densité de vapeur supérieure à 1.0. Les vapeurs et les gaz se
mélangent tous à l’air, mais les plus légers tendent à s’élever et à se dissiper (à moins qu’ils ne soient
confinés), alors que les plus lourds ont tendance à s’accumuler dans les points bas (à la surface du sol
ou sous les planchers, dans les puisards, les égouts, les trous d’homme, les tranchées et les fossés), où
ils présentent un risque d’incendie ou un risque pour la santé. [Vapour density]
DIVS (Danger immédiat pour la vie ou la santé) – Présente un danger immédiat pour la vie ou la santé;
sigle utilisé pour choisir l’appareil respiratoire approprié. [IDLH]
DL50 (Dose létale 50) - Dose létale moyenne ou dose létale médiane. Dose d’une substance qui entraîne
la mort de 50 % du groupe d’animaux à qui elle est administrée ou qui y sont exposés d’un seul coup,
autrement que par inhalation. La DL50 s’exprime généralement en milligrammes ou en grammes de
matière par kilogramme de la masse de l’animal (mg/kg ou g/kg, où 50 g = 1 c. à thé). [LD50]
Éducation des travailleurs – Formation liée à l’emploi et destinée aux travailleurs, qui permet de décrire
et d’enseigner les méthodes et marches à suivre pour prévenir et maîtriser les risques en milieu de
travail. L’éducation des travailleurs concernant l’utilisation et la manipulation de toutes les substances
dangereuses, et non seulement les produits contrôlés, est donc très importante. [Worker Education]
Effet aigu sur la santé – Effet néfaste pour la santé humaine ou animale, qui entraîne l’apparition rapide
de symptômes graves et une situation de crise. Voir également Effet chronique sur la santé. [Acute
health effect]
Effet chronique sur la santé – Effet néfaste pour la santé humaine ou animale qui entraîne l’apparition
progressive et à longue échéance de symptômes non visibles ou la réapparition fréquente des
symptômes. Voir également Effet aigu sur la santé. [Chronic health effect]
Effet sur les organes cibles – Effet toxique de l’exposition à une substance chimique sur certains
organes et systèmes spécifiques particulièrement vulnérables, comme le foie, les reins, le système
nerveux, les poumons, la peau et les yeux. [Target organ effects]
Émission fugitive – Gaz, liquide, solide, vapeur, fumée, brume, brouillard ou poussières qui s’échappent
d’un matériel de fabrication ou d’un produit. [Fugitive emissions]
Emphysème – État pathologique irréversible affectant les poumons et provoquant la perte de résilience
des parois alvéolaires, ce qui réduit de beaucoup la capacité pulmonaire. [Emphysema]
GL-4
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Enquête relative à un accident – Détermination des faits entourant un accident dans le cadre d’une
enquête, d’une observation et d’un examen, puis analyse de ces faits en vue d’établir les causes de
l’accident et les mesures correctives qui doivent être prises pour empêcher qu’il ne se reproduise.
[Accident investigation]
Équipement de protection complet – Vêtements de protection servant à empêcher les gaz, les
vapeurs, les liquides et les solides d’entrer en contact avec la peau. L’équipement de protection complet
se compose du casque, de l’appareil respiratoire autonome, du manteau et du pantalon généralement
portés par les pompiers, ainsi que des bottes de caoutchouc, des gants, des bandeaux autour des
jambes, des bras et de la taille, d’un masque facial et des protecteurs pour le cou, les oreilles et toutes
les parties de la tête qui ne sont pas protégées par le casque, l’appareil respiratoire ou le masque facial.
[Full protective clothing]
Équipement de protection individuelle – Parfois appelé EP, par opposition aux équipements de
protection collective. Tout dispositif ou vêtement porté par un travailleur pour se protéger d’une exposition
directe à des matières dangereuses. Les gants et les appareils respiratoires font partie de l’EPI.
[Personal protective equipment (PPE)]
Étiquette SIMDUT – Étiquette contenant des données sur un produit contrôlé; en vue de satisfaire aux
exigences concernant la transmission des renseignements relatifs aux risques. [WHMIS label]
Fibrose – Formation de tissus fibreux en quantité supérieure à celle normalement présente dans les
parois du tissu pulmonaire. La fibrose apparaît lorsque les poumons réagissent à la présence de
matières étrangères. [Fibrosis]
Fiche signalétique (FS) – Document technique qui précise les effets éventuels sur la santé d’une
exposition au produit ainsi que les mesures de protection à prendre, l’évaluation des risques concernant
l’utilisation, l’entreposage et la manutention du produit, et la marche à suivre en cas d’urgence. [Material
Safety Data Sheet (MSDS)]
Fournisseur – Personne qui soit fabrique, traite ou emballe un produit contrôlé, soit exerce des activités
commerciales d’importation ou de vente de ces produits. [Supplier]
GL-5
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Fumée – Dispersion dans l’air de très petites particules solides qui se forment lorsqu’un solide est
chauffé (p. ex. un métal en fusion). Ce procédé s’accompagne souvent d’une réaction chimique au cours
de laquelle les particules se mélangent à l’oxygène et forment un oxyde. [Fume]
Gaz – Fluide informe qui occupe entièrement le récipient qui le contient. Peut se déposer au fond ou
occuper le haut du récipient lorsque mélangé à d’autres matières. Il peut devenir liquide ou solide si
simplement on augmente sa pression et si on réduit sa température. [Gas]
Gaz comprimé – Toute matière ou tout mélange comprimé dans un contenant où la pression absolue est
supérieure à 7,3 kg/cm2 à 54,4 oC ou à 2,8 kg/cm2 à 21,1 oC, ou toute matière liquide inflammable dont la
pression de vapeur Reid est supérieure à 2,8 kg/cm2 à 21,1 oC ou à 2,8 kg/cm2 à 37,8 oC. Un gaz
comprimé est :
Incident – Événement fortuit qui aurait pu infliger une blessure physique ou causer une maladie
professionnelle chez une personne ou des dommages à l’équipement, aux installations et aux bâtiments.
[Incident]
Incompatible – Se dit de deux ou de plusieurs matières qui, si elles sont en contact direct les unes avec
les autres, peuvent créer une réaction dangereuse et libérer de l’énergie. [Incompatible]
Indice de fonctions allégées (IFA) – Nombre de jours d’affectation à des fonctions allégées par groupe
de 100 employés du MDN/des FC, par année. [Light Duty Rate (LDR)]
Indice de fonctions modifiées (IFM) – Nombre de jours d’affectation à des fonctions modifiées par
groupe de 100 employés civils du MDN, par année. [Modified Duty Rate (MDR)]
Indice de fréquence des blessures (IFB) – Nombre de blessures invalidantes et non invalidantes par
groupe de 100 employés du MDN/des FC, par année, au sein de tout commandement et de toute base,
station, unité, etc. [Injury frequency rate (IFR)]
Indice de gravité des blessures (IGB) – Nombre total de jours de repos et de jours d’affectation à des
fonctions allégées par groupe de 100 employés du MDN/des FC, par année, au sein de tout
commandement et de toute base, station, unité, etc. [Injury severity rate (ISR)]
GL-6
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Inflammable – Solide, liquide, gaz ou vapeur qui s’enflamme facilement et continue de brûler, dans
certains cas avec violence. Voir également Combustible. [Flammable]
Ingestion – Déglutition; le fait d’avaler une substance, l’introduction d’une substance par la bouche en
direction des voies digestives. [Ingestion]
Inhalation – Inspiration d’une substance sous forme de gaz, de vapeurs, de fumées, de brume ou de
poussières. [Inhalation]
Inspection générale de sécurité – Inspection de sécurité d’une organisation, d’une section ou d’un lieu
de travail menée par les cadres hiérarchiques, les superviseurs, les membres du comité de santé et de
sécurité en milieu de travail ou le personnel de sécurité de l’organisation à l’aide d’une liste de vérification
préétablie afin de détecter, de consigner et de corriger toute lacune sur le plan de la sécurité du
personnel, du matériel, des biens ou de l’environnement. [General safety inspection]
Irritant – Se dit d’une matière non corrosive qui provoque l’inflammation réversible d’un tissu vivant à la
suite d’une réaction chimique au point de contact. Le degré d’irritation dépend de la concentration ou de
la durée d’exposition. [Irritant]
Jour de travail perdu – Nombre de jours pendant lesquels une personne ne peut se présenter au travail
en raison d’un accident de travail ou d’une maladie professionnelle (le jour de l’accident et le jour du
retour au travail ne comptent pas). Les jours de travail perdus se subdivisent en deux catégories : les
jours au cours desquels le travailleur demeure absent du travail, et les jours pendant lesquels il est
assigné à des fonctions allégées, c’est-à-dire au cours desquels il est présent au travail mais ne peut
s’acquitter de toutes les fonctions liées à son travail habituel. [Days lost]
Lieu de travail – Tel que défini dans la Partie II du Code canadien du travail, tout lieu où l’employé
exécute un travail pour le compte du ministère dont il relève (son employeur). Selon la réglementation
établissant le SIMDUT, le lieu de travail désigne l’établissement de l’employeur situé à un endroit
géographique donné et composé d’une ou de plusieurs aires de travail. Pour le MDN, il est opportun de
lier davantage le lieu de travail à la structure organisationnelle en fonction de ses rôle, activité, taille et
emplacement. Les petites organisations disposent surtout de lieux de travail mixtes, tandis que les
grandes organisations comptent plutôt des lieux de travail spécialisés. Par exemple, un immeuble de
grande hauteur peut être considéré comme un seul lieu de travail, même lorsqu’il abrite de nombreux
organismes. Par contre, le lieu de travail d’un conducteur pourrait être la cabine du véhicule qu’il conduit.
[Work Place]
Limite d’exposition – Concentration d’une substance chimique dans l’air ambiant d’un lieu de travail, qui
est considérée comme acceptable. Indique la concentration maximale à laquelle la plupart des
travailleurs peuvent être exposés sans subir d’effets néfastes. Les limites d’exposition couramment
employées sont : 1) la TLV-TWA (valeur limite d’exposition pondérée dans le temps); 2) la TLV-STEL
(valeur limite d’exposition de courte durée) ou la TLV-STEV (valeur limite pour une exposition de courte
durée); et 3) la TLV-C (valeur limite maximale d’exposition ou valeur TLV plafond). Voir également TLV.
[Exposure limits]
GL-7
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
(chaleur, arc électrique ou flamme). À une concentration inférieure à la LIE, le mélange est trop
« pauvre » pour brûler. Voir également LSE ou LSI. [Lower explosive (flammable) limit (LEL or LFL)]
Liquide inflammable – En vertu de la Loi sur le transport des marchandises dangereuses (LTMD), il
s’agit de tout liquide dont le point d’éclair est inférieur à 61 °C (141 °F). Se subdivise ainsi : classe 3.1,
point d’éclair inférieur à −18 °C (64 oF); classe 3.2, point d’éclair compris entre −18 °C (64 oF) et 23 °C
(73 oF); classe 3.3, point d’éclair entre 23 °C (73 °F) et 61 °C (141 °F). En vertu de la Loi sur les produits
dangereux (établissant le SIMDUT), un liquide inflammable a un point d’éclair inférieur à 37,8 °C
(100 °F). [Flammable liquid]
Maladie professionnelle – Maladie, état de santé anormal ou trouble causé par une exposition à des
facteurs environnementaux ou à des substances directement liés à l’emploi, ce qui inclut toute maladie
aiguë et chronique causée par inhalation, absorption, ingestion ou contact direct. [Occupational illness]
Matière corrosive – Tout liquide, solide ou gaz qui détruit les tissus cutanés humains ou ronge
rapidement les contenants métalliques. [Corrosive material]
Matière dangereuse – Substance, marchandise, bien ou produit dangereux, tels les poisons, agents
corrosifs, substances inflammables, munitions, explosifs et substances radioactives, ou toute autre
matière qui peut mettre en danger la santé ou le bien-être des êtres humains et/ou l’environnement en
cas de manipulation inadéquate. [Hazardous material]
Matière infectieuse – Matière contenant des organismes vivants qui peuvent provoquer une maladie
chez les humains ou les animaux. [Biohazardous infectious material]
Matière organique – Tout composé fait de carbone, d’hydrogène et d’autres éléments dont la structure
se compose de chaînes ou de noyaux. [Organic material]
Matière réactive – Substance chimique (ou mélange de substances chimiques) qui produit une vive
réaction chimique lorsqu’elle est combinée à d’autres matières et qu’elle se polymérise, se dissocie, se
condense ou devient autoréactive sous l’effet d’un choc, de la pression ou de la température. [Reactive
material]
Matière toxique – Substance gazeuse, liquide ou solide qui peut causer la mort lorsqu’une infime
quantité de ses gaz ou de ses vapeurs se mélange à l’air, qui est nuisible pour la santé lorsqu’elle est
absorbée par ingestion ou voie cutanée ou qui libère des émanations dangereuses ou très irritantes
lorsqu’elle entre en contact avec une flamme ou lorsqu’elle est exposée à l’air. [Poisonous materials]
GL-8
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
MEEPS – Méthode d’élaboration et d’évaluation des programmes de sécurité, qui sert à évaluer un
programme de sécurité et à en faciliter l’élaboration. [SPDET]
Mesure d’ingénierie – Mesure prise pour réduire l’exposition à des risques éventuels en isolant le
travailleur du danger ou en isolant le danger du milieu de travail. Les mesures d’ingénierie comprennent
notamment la ventilation, l’isolement et le confinement. [Engineering controls]
Métastase – Dissémination de cellules cancéreuses provenant d’une partie du corps à une autre.
[Metastasis]
Mutagène – Se dit d’une substance qui provoque des modifications génétiques (mutations) dans l’ADN
des chromosomes. Les chromosomes déterminent la « structure fondamentale » de la vie dans chacune
des cellules. [Mutagen]
Officier de sécurité générale (OSG) – Personne qui occupe un poste d’état-major (tâche principale ou
secondaire) et agit à titre d’expert-conseil auprès du commandant, du chef de section ou autres, et de
son personnel, concernant toute question liée au Programme de sécurité générale. [General Safety
Officer (GSO)]
Oxydation – Réaction au cours de laquelle une substance se mélange à l’oxygène contenu dans un
comburant ou un oxydant. Une réaction d’oxydation peut se produire même en l’absence d’oxygène et
s’accompagne toujours d’une réaction réductive de compensation (par équilibrage) au cours de laquelle :
1) un composé perd de l’oxygène; ou 2) les atomes, les molécules ou les ions reçoivent des électrons
supplémentaires. [Oxidation]
Particule – Petite parcelle d’une matière en suspension dans l’air. Les poussières, les fumées, les
émanations, la brume et les brouillards sont des particules. [Particulate]
Peroxyde organique – Substance elle-même combustible qui agit comme comburant, qui peut subir une
décomposition explosive, qui est sensible aux impacts et à la friction, qui brûle rapidement et qui réagit
violemment en présence de certaines matières. [Organic peroxides]
Pneumoconiose – Affection des poumons et des voies respiratoires causée par l’inhalation et la
rétention d’un minéral irritant ou de particules métalliques. Tout changement, notamment une fibrose,
peut être détecté par rayons X. [Pneumoconiosis]
GL-9
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Point d’éclair ─ Température minimale à laquelle un liquide inflammable émet une quantité suffisante de
vapeurs pour former un mélange inflammable en se combinant à l’air qui se trouve à proximité de sa
surface ou dans le récipient. [Flash point - FP]
Point de feu – Température minimale à laquelle un liquide émet une quantité suffisante de vapeurs pour
s’enflammer à la surface et continuer à brûler. Température généralement supérieure de 10 à 30 oC au
point d’éclair. Parfois appelé « point d’inflammation » ou « point de combustion ». [Fire point]
Poussière – Terme général désignant des particules solides en suspension dans l’air produites par
certains procédés mécaniques, comme le broyage, le meulage ou le sablage. La plupart des poussières
représentent un risque d’inhalation, d’incendie et d’explosion. [Dust]
ppt – Parties par 1012, mesurées en volume. Parfois appelée parties par billion. [ppt]
Premiers soins – Traitement de blessures superficielles (éraflures, coupures, brûlures, etc.) qui ne
requièrent pas l’intervention d’un médecin. Ne comprennent pas l’exécution de points de suture,
l’utilisation d’un équipement spécialisé ni l’administration de médicaments sur ordonnance. [First aid]
Produit contrôlé – Tout produit, toute matière ou toute substance qui, en vertu d’un règlement, relève de
l’une des catégories précisées à l’annexe II de la Loi sur les produits dangereux. Pour déterminer si un
produit est contrôlé, il faut en évaluer les risques éventuels à l’aide des critères établis pour chacune des
catégories de produits dangereux précisées à la Partie IV du Règlement sur les produits contrôlés. Ces
catégories sont aussi énumérées à la Partie 4 de ce règlement. [Controlled product]
Radioactif – Qualifie certaines matières, dites radioactives, qui peuvent émettre des rayonnements
dangereux. [Radioactive]
Réactivité – Tendance d’une substance à entrer en réaction chimique avec elle-même ou avec d’autres
matières en libérant de l’énergie. La réactivité des substances à la chaleur, à la flamme et au contact
direct avec d’autres matières ainsi que de mauvaises conditions d’utilisation et d’entreposage peuvent
produire des effets indésirables, notamment l’augmentation de la pression et de la température ou la
formation de sous-produits nocifs, toxiques ou corrosifs. [Reactivity]
Risque (RHDSC) – Situation, tâche, activité ou danger réel ou éventuel raisonnablement susceptible de
causer des blessures à une personne qui y est exposée, ou de la rendre malade – même si ses effets
sur l’intégrité physique ou la santé ne sont pas immédiats – avant que, selon le cas, le risque soit écarté,
la situation corrigée, l’activité interrompue ou la tâche modifiée. Est notamment visée toute exposition à
une substance dangereuse susceptible d’avoir des effets à long terme sur la santé ou sur l’appareil
reproducteur. [Danger]
Risque principal – Action d’un produit chimique ou d’une matière qui présente le plus grand danger pour
le personnel et/ou l’environnement. [Hazard - primary]
Risque subsidiaire – Tout effet consécutif ou secondaire d’un produit chimique ou d’une matière qui
présente un moins grand danger que le risque principal. [Hazard - subsidiary]
Sécurité – Maîtrise des risques connus afin d’abaisser les risques présents à un niveau acceptable.
[Safety]
GL-10
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Sécurité générale – Programme qui définit les politiques et les lignes directrices concernant la sécurité
au travail afin de prévenir les accidents associés à toutes les facettes des activités, de la formation et des
activités de soutien du MDN et des FC. Au sein du MDN et des FC, il existe également d’autres
programmes de sécurité propres à certains domaines spécialisés, comme la sécurité en vol, la sécurité
des explosifs, la sécurité incendie, la sécurité des opérations nucléaires et la sécurité du matériel mobile
de soutien. [General safety]
Sensibilisation – État du système immunitaire dans lequel toute exposition supplémentaire déclenche
une réaction immunitaire ou allergique. Une personne déjà exposée à une certaine substance est plus
sensible lorsqu’elle entre de nouveau en contact avec celle-ci. [Sensitisation]
SIMDUT (Système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail) – Système
pancanadien de communication des renseignements conçu pour s’assurer que les employeurs et les
travailleurs obtiennent des fournisseurs toute l’information nécessaire concernant les risques associés
aux matières produites, vendues, importées ou utilisées au travail. [WHMIS (Workplace Hazardous
Materials Information System)]
Solide inflammable – Toute matière solide, autre que les matières classifiées explosives, qui
s’enflamme facilement et, une fois enflammée, brûle de façon assez violente et persistante pour créer un
grave risque d’incendie. [Flammable solid]
Solvant – Provient du mot latin signifiant « libérer » ou « desserrer ». Toute substance capable de
dissoudre (de réduire sous forme moléculaire) d’autres matières en un mélange uniforme. L’eau peut être
un solvant, mais ce terme fait généralement référence aux solvants industriels, comme le naphte et les
diluants utilisés dans la peinture. Les solvants nettoient également les dépôts sur les pièces métalliques.
Ils peuvent être absorbés directement dans la circulation sanguine et, de là, atteindre le système nerveux.
Ils peuvent causer des affections cutanées, des dommages chroniques au cerveau et le cancer.
L’utilisation de benzène et de produits contenant du benzène comme solvants est interdite dans certains
procédés de travail en vertu de la Convention 136 de l’Organisation internationale du Travail (OIT).
[Solvent]
Stabilité – Capacité d’une matière à demeurer inchangée. Dans le contexte des FS, une matière est
stable lorsqu’elle garde la même forme dans des conditions d’utilisation ou d’entreposage
prédéterminées et raisonnables. Parmi les conditions pouvant provoquer l’instabilité d’une matière
(c’est-à-dire un changement dangereux), mentionnons notamment une température supérieure à 65,5 oC
(150 °F) et l’impact créé par une chute subite. [Stability]
Substance toxique – Substance nocive qui agit comme un poison. Elle présente un danger lorsqu’elle
est manipulée de façon à libérer des fumées, des poussières ou des liquides qui peuvent pénétrer dans
l’organisme d’un travailleur. Examinons le plomb par exemple : on l’utilise notamment en soudure pour
réparer les radiateurs de voiture. Lors du soudage, le travailleur peut inhaler des poussières contenant
du plomb ou ingérer celles qui se sont déposées dans sa barbe, sur ses lèvres ou sur ses mains. Une
concentration excessive de plomb dans l’organisme présente un risque grave pour la santé, car le plomb
s’attaque au système nerveux. S’il n’est pas éliminé du corps, le plomb s’accumule dans les os et peut
causer une atteinte permanente. [Toxic substance]
Suivi biologique – Examen périodique des substances corporelles, comme le sang et l’urine, afin de
déceler la présence de toute matière dangereuse dans le corps. [Biological monitoring]
Symbole de danger – Pictogramme lisible entouré d’une bordure circulaire servant à mettre l’utilisateur
d’un produit contrôlé en garde contre le risque ou le danger que ce produit présente. [Hazard symbols]
Syndrome du canal carpien – Problème de santé courant causé par la compression du nerf médian qui
passe dans le canal carpien. S’accompagne souvent de picotement, de douleur ou d’engourdissement
dans le pouce et les trois premiers doigts. Peut être lié au travail. [Carpal Tunnel Syndrome]
GL-11
A-GG-040-013/PT-001
Cours sur la santé au travail
Synergie – Interaction entre des matières dont la combinaison génère un résultat différent de celui de
chacune des matières prises séparément. Par exemple, l’usage du tabac et l’exposition à l’amiante
peuvent tous deux causer une maladie pulmonaire; toutefois, un fumeur qui s’expose à de l’amiante
augmente considérablement ses risques de souffrir d’une maladie pulmonaire. [Synergy]
Système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail – Voir SIMDUT.
Tension de vapeur – Pression exercée par la vapeur saturée émanant d’un liquide dans un récipient
fermé. Au moment d’effectuer des épreuves pour contrôler la qualité des produits, la température d’essai
est généralement de 37,8 oC (100 °F), et la tension de vapeur s’exprime en livres par pouce carré
(lb/po2). [Vapour pressure]
TLV (Threshold Limit Value ou valeur limite d’exposition) – Concentration d’une matière dans l’air à
laquelle presque tous les travailleurs en santé peuvent être exposés, jour après jour, sans subir d’effets
nocifs. Les TLV sont déterminées par l’American Conference of Governmental Industrial Hygienists
(ACGIH), qui utilise trois unités. La première, la valeur TLV-TWA, désigne la concentration moyenne
admissible pondérée dans le temps (threshold limit value – time weighted average) pour une journée de
travail normale de 8 heures, 5 jours par semaine, soit une semaine normale de 40 heures. La deuxième,
la valeur TLV-STEL, désigne la valeur limite pour une exposition de courte durée (threshold limit value –
short term exposure limit) ou la concentration maximale à laquelle les travailleurs peuvent être exposés
de façon continue, pendant une période de 15 minutes au plus, en ne dépassant pas quatre périodes de
15 minutes par jour, avec intervalle d’au moins 60 minutes entre chacune d’elles, pourvu que la valeur
TLV-TWA quotidienne ne soit pas dépassée. La troisième, la valeur TLV plafond ou TLV-C (threshold
limit value - ceiling), désigne la concentration qui ne doit pas être dépassée, même un seul instant. Bien
que les TLV soient exprimées en nombres finis, elles n’offrent pas la rigueur et la précision scientifiques
auxquelles on pourrait s’attendre. La TLV est une expression provenant des États-Unis. Des expressions
semblables ont été établies dans d’autres pays pour mesurer les limites d’exposition, notamment les
CMA, soit les concentrations maximales acceptables. [TLV (Threshold Limit Value)]
Toxicité aiguë – Effets nocifs (aigus) provoqués par une seule dose d’une matière ou une seule
exposition à cette matière. Généralement employée pour noter les effets observés chez les animaux de
laboratoire. [Acute toxicity]
Toxicité chronique – Effet nocif (chronique) découlant de l’administration répétée d’une matière ou de
l’exposition répétée à une matière sur une période relativement prolongée. Généralement employée pour
noter les effets observés chez les animaux de laboratoire. [Chronic toxicity]
Toxicologie – Science qui se penche sur les poisons, leurs effets sur les organismes vivants et leur
détection, ainsi que sur les substances habituellement inoffensives qui peuvent devenir toxiques dans
des conditions particulières. L’hypothèse de base de la toxicologie est qu’il existe un lien entre la dose (la
quantité) de substance, la concentration à l’endroit affecté et les effets qui en découlent. [Toxicology]
Type d’accident – Classification d’un accident dans le but de décrire l’événement qui a entraîné une
blessure ou des dommages matériels (p. ex. « a été frappé par », « a donné contre », « est tombé », « a
été coincé entre », etc.). [Accident type]
GL-12
A-GG-040-013/PT-002
Cours sur la santé au travail
Ventilation avec apport d’air neuf – Également connue sous le nom de ventilation générale. Consiste à
extraire l’air contaminé d’un lieu de travail et à le remplacer par de l’air frais, contrairement à la ventilation
par aspiration à la source, qui consiste à effectuer un nombre précis de renouvellements de l’air se
trouvant tout près d’une source de contamination. Par exemple, une hotte de laboratoire sert à la
ventilation par aspiration à la source. [General ventilation]
Vêtement protecteur spécial – Vêtement spécialement conçu pour protéger contre un risque en
particulier. [Special protective clothing]
Voie de pénétration – Voie par laquelle les matières dangereuses pénètrent dans l’organisme. En ordre
d’importance, les voies de pénétration sont l’inhalation, l’ingestion et le contact cutané. [Routes of entry]
GL-13