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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ETPOPULAIRE

Ministre de l’enseignement supérieur

Et de La recherche scientifique

Ecole Supérieur des Sciences appliquée

Département : Génie des Procédés

Hygiène et sécurité industrielle

 Réalisé par :
BOUZIDI Soumya

 Mme: s.OUARKOUB

 Année : 3émeannée second cycle GP-traitement Des Eaux-.


Hygiène et sécurité industrielle

Sommaire :
I. Introduction ........................................................................................................................... …….03
II. Définition d’hygiène industrielle ..…………….…………………………………………………………..…………………...04
III. Hygiène et sécurité industrielle ……………………………………………………………………………………………….....04
IV. But de l’hygiène .…………………… …………………………………………………………………..…………………..………... 04
V. Rôle social de l’hygiène du travail ………………………………………………………………………………………….…..04

VI. Equipent de mesures …………………………………………………………………………………………………………………..05


VII. Définition du risque .................................................................................................................... 05
VIII. Définition du risque …………..……………………………………………………………………………………………………….05
IX. Définition de gestion du risque …………………………………………..…………………………………………………….. 05
X. Risque individuel et risque collectif ……………………………..……………………………………..…………..…………06
XI. Les cinq types ou catégories d’agresseurs en hygiène industrielle …………………………………….…………06
XII. Trois voies de pénétration des agresseurs chimiques, physiques et biologiques ………………………....07

XIII. Évaluer et analyser les risques ..................................... ………………………………………………………………07


XIV. Prévention des risques professionnels .………………… ……………………………………………………….………... ..07

XV. Sensibiliser et impliquer le personnel………………………………………………… 08

XVI. La norme ISO ……………………………..……………………………………… 08

XVII. Conclusion ................................................................................................................................. 08


XVIII. Références ……………………………………………………………………………………………………………………………….….09

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Hygiène et sécurité industrielle

I Introduction :
Jouir d’un état optimal de bien-être physique, mental et social dans son travail est l’objectif de ce
domaine fondamental de la Santé Publique qu’est la Santé au Travail. Protéger la vie et la santé de
celles et ceux qui travaillent, c’est aussi protéger les enfants et même le fœtus, d’effets néfastes qu’ils
pourraient subir par l’intermédiaire de leurs parents ; et c’est aussi protéger celles ce qui ont défini de
travailler et qui sont en droit de profiter de leurs traites sans que leurs travail ne les ait handicapé d’une
maniéré ou d’une autre.

Il est important de réaliser que le domaine de la Santé au Travail se trouve, dans notre société, à
l’interface de vastes domaines très importants qui concernent notre santé et notre bien-être général
(santé publique),notre environnement (écologie et développement durable ) et notre économie
(entreprise) .cela signifie qu’il y a des interaction entre ces dévers domaines et la Santé au Travail,
dont il faut tenir compte lorsque l’on veut agir et organiser la prévention et l’amélioration des
conditions de travail. . De plus, dans une perspective encore plus large, on ne peut faire abstraction des
aspects de formation, n, d’enseignement, d’éducation, de communication, de contraintes légales, de
facteurs politiques, sociaux et culturels qui régissent notre Société. C’est donc dans une perspective
holistique qu’il faut considérer la Santé au Travail, de manière à mieux saisir les facteurs d’influence,
qu’ils se situent au niveau individuel (personnel), au niveau de l’entreprise (management) ou au niveau
de la Société (facteurs socioculturels). Illustre cette représentation des choses.

Pour atteindre l’objectif ambitieux d’un bien-être physique, mental et social en adéquation avec son
environnement professionnel, la Santé au Travail réunit des disciplines fort diverses qui vont des
sciences physiques à la sociologie en passant par la biologie, les sciences appliquées, la technique, la
médecine, l’hygiène, l’ergonomie, la psychologie, le management et d’autres encore. A l’heure
actuelle, les disciplines qui constituent la base essentielle de la santé au travail sont, la médecine du
travail, l’ergonomie, l’hygiène du travail et la sécurité.

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Hygiène et sécurité industrielle

II Définition d’hygiène industrielle :


L'hygiène industrielle (aussi appelée hygiène de travail), c'est : une science et un art voués à la
reconnaissance, à l'évaluation et au contrôle, dans le milieu de travail, des facteurs ou contraintes de
l'environnement susceptibles de provoquer chez le travailleur une maladie industrielle, d'altérer sa santé
et son bien-être physique ou de créer chez lui un état significatif d'inconfort ou d'inefficacité". En
d'autres mots, l'Hygiène Industrielle vise à identifier tous les agresseurs présents dans un milieu de
travail. En identifiant ainsi les dangers, elle facilite leur élimination à la source, jouant un rôle préventif
essentiel.
III Hygiène et sécurité industrielle :
Selon la définition du Bureau International du Travail (BIT), l'hygiène du travail est la science et
l'art de détecter, d'évaluer et de maîtriser les nuisances et les facteurs de l'environnement professionnel
qui peuvent altérer la santé et le bien-être des travailleurs et des membres de la communauté.

IV But de l’hygiène :
Hygiène est un ensemble de principes et de pratiques ayant pour but de préserver et d'améliorer la
santé. L'application des règles d'hygiène a une place es- sentinelle dans la prévention des maladies trans-
missibles en collectivité pour lutter contre les sources de contamination et réduire les voies de
transmission.
V Rôle social de l’hygiène du travail :

Les hygiénistes du travail ont été impliqués historiquement dans le changement de la perception de
la société sur la nature et l’étendue des dangers sur le lieu de travail. Beaucoup d'hygiénistes du travail
travaillent quotidiennement avec des situations industrielles qui exigent le contrôle ou l'amélioration des
situations de travail. Cependant les plus grandes questions sociales affectant toutes les industries se sont
passées dans le passé, par exemple depuis 1900, les expositions à l'amiante qui ont affecté les vies de
dizaines de milliers de personnes.
Les questions plus récentes affectant la société au sens large sont, par exemple en 1976, la maladie
des légionnaires ou légionellose. Plus récemment encore dans les années 1990, le radon et dans les
années 2000 les effets des moisissures liées à la qualité de l'air intérieur dans les maisons et au travail.
Dans la dernière partie des années 2000, la préoccupation à propos des effets sur la santé des
nanoparticules a augmenté.
Beaucoup de ces questions ont exigé la coordination sur un certain nombre d'années d'un nombre
important de professionnels du médical et paramédical pour la détection puis la caractérisation du sujet,
tant en termes de danger qu'en termes de risque sur les lieux de travail et en fin de compte pour la
société. Ceci a impliqué des hygiénistes du travail dans la recherche, le recueil de données et le
développement de méthodologies de contrôle appropriées et satisfaisantes.

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Hygiène et sécurité industrielle

VI Equipent de mesures :
Un hygiéniste du travail peut utiliser un ou plusieurs appareils de mesure électroniques disponibles
dans le commerce pour mesurer le bruit, la vibration, les radiations ionisantes et non ionisantes, la
poussière, les solvants, les gaz, et ainsi de suite. Chaque appareil est souvent spécifiquement conçu pour
mesurer un type particulier de polluant. De tels appareils sont souvent soumis à de multiples
interférences. Les appareils de mesure doivent être calibrés avant et après utilisation pour assurer
l'exactitude des mesures prises et exigent souvent un système pour certifier la précision de l'instrument.
VII Définition du risque :

Le risque se définit comme le produit de la probabilité qu’un évènement non désirable se produise
par gravité d’un événement potentiel. Un danger chimique peut se mesurer par la toxicité du produit,
c’est à dire sa capacité à produire des dégâts sur des tissus ou des fonctions biologiques. Un produit très
toxique, comme l’acide cyanhydrique par exemple, ne présentera un risque que dans la mesure où la
probabilité qu’une ou plusieurs personnes soient exposées n’est pas nulle.

En d’autres termes, ce seront les conditions d’utilisation de cet acide qui vont déterminer la
probabilité d’exposition des personnes concernées.

VIII Définition de gestion du risque :


Gérer signifie prendre la décision.la gestion du risque dans le domaine de la santé et de la sécurité
de travail , consiste donc à prendre des décisions sur la base d’informations appropriées, de manière à
maintenir le risque à un niveau acceptable et garantir ainsi des conditions de travail adéquates et respect
de l’environnement les informations adéquates qui vont permettre de prendre des décisions sont de deux
ordres. D’une part, celles – objectives - fournies par l’analyse du risque qui aura estimé la gravité et la
probabilité du ou des risques et d’autre part, celles – subjectives – fournies par l’appréciation du risque
qui déterminera si le risque est acceptable ou non
Les décisions relatives à la gestion du risque peuvent, très schématiquement, se résumer en quelques
grandes catégories, comme l’illustre la Figure

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Hygiène et sécurité industrielle

SUPPRIMER TRANSFERER REDUIRE ACCEPTER


.

Abandon ou Assurance Prévention En connaissance


Transformation de cause

Technique Organisation Personnel

IX Risque individuel et risque collectif :


Risque individuel est aussi appelé risque relatif car il se définit par la proportion des personnes
touchées dans un collectif donné. Le risque collectif est aussi appelé risque absolu car c’est le nombre
absolu de personnes touchées dans un collectif donné. Pour illustrer ces deux manières d’exprimer le
risque.
X Les cinq types ou catégories d’agresseurs en hygiène industrielle :
En hygiène industrielle, on définit cinq types ou catégories d'agresseurs. Le tableau qui suit vous renseigne
à leurs sujets.

Cinq catégories d’agresseurs Leurs actions

Agresseurs chimiques Agresseurs Les agresseurs chimiques, physiques et


physiques Agresseurs biologiques biologiques agissent surtout sur la santé
des travailleurs.

Les agresseurs psycho-sociaux affectent


Agresseurs psycho-sociaux
autant leur santé que leur sécurité.

Plus spécifiques, les agresseurs


Agresseurs mécaniques mécaniques provoquent surtout des lésions
localisées chez les travailleurs qui s'y
exposent.

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Hygiène et sécurité industrielle

XI Trois voies de pénétration des agresseurs chimiques, physiques et biologiques :


Voie respiratoire: Inhalé d'abord par votre nez ou votre bouche, l'agresseur affecte alors votre
système respiratoire. Transporté ensuite par le sang irriguant vos poumons, cet agresseur agira plus
tard sur tout votre corps. Un exemple: les oxydes de zinc présent lors du soudage.
Voie digestive: Avalé, l'agresseur contamine votre appareil digestif puis passe dans votre sang pour
empoisonner d'autres organes (reins, cœur, muscles). Un exemple: les bactéries présentes dans les
viandes ou les poissons avariés. Vos mains facilitent aussi le transport de nombreux microbes ou de
leurs toxines vers votre bouche.
Voie cutanée: Absorbé au travers de votre peau, l'agresseur peut y produire des lésions graves ou, là
encore, passer dans votre sang et affecter ainsi votre organisme au complet. Un exemple: l'acide
d'une batterie ou certains diluants utilisés dans les ateliers de peinture. Intoxication aiguë,
intoxication chronique Intoxication aiguë L'absorption d'une quantité importante d'un agresseur
chimique, en une seule ou en plusieurs doses très rapprochées, provoque les symptômes ou les
effets d'une intoxication aiguë. Un exemple: une personne suicidaire avalant tout un flacon de
pilules. Intoxication chronique L'absorption, même très minime mais souvent répétée, de petites
quantités d'un agresseur aboutit à l'intoxication chronique. Plus sournois, les symptômes et les effets
de cette forme d'intoxication apparaissent parfois très tard et le plus souvent sans aucun signe avant-
coureur. Un exemple: la cigarette.

XII Évaluer et analyser les risques :


D’après les statistiques de l’Organisation Internationale du Travail, 2,3 millions de personnes
perdent la vie des suites des accidents du travail ou d’une maladie professionnelle chaque année dans le
monde. La sécurité des travailleurs est l’un des enjeux majeurs auxquels l’industrie est confrontée et
pour lequel il est vital d’apporter des solutions efficaces et durables et assurer le bien-être au travail.

Avant de mettre en place un plan d’action pour la sécurité en entreprise industrielle, il est nécessaire de
faire un travail d’évaluation et de gestion des risques professionnels pour que les mesures élaborées par
la suite répondent véritablement aux différentes situations d’alerte susceptibles de survenir.

L’identification des risques est une tâche de longue haleine et multidisciplinaire, faisant intervenir une
variété de protagonistes, entre spécialistes de la sécurité du travail et responsables des services et
départements concernés par ces mesures. Elle implique une parfaite connaissance des processus, des
spécificités des postes et de leurs exigences.

XIII Prévention des risques professionnels :


Une l’identification et l’évaluation des risques effectués avec précision, les responsables peuvent
passer à l’étape de la mise en œuvre des mesures de prévention et des bonnes pratiques de sécurité.

Il s’agit de définir les actions à mener, de répartir les rôles et les responsabilités et de déployer
l’ensemble des moyens techniques et matériels nécessaires à la sécurité des opérateurs.

Cela comprend la mise en place des panneaux, pictogrammes et autres éléments de signalisation de
sécurité conformes aux normes (Voir le Management Visuel), les comportements à avoir en cas
d’accident, la coordination entre les différents services et les équipements de sécurité. Les EPI
(équipements de protection individuelle : casques, bouchons d’oreilles, gilets à haute visibilité, gants,

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Hygiène et sécurité industrielle

masques, lunettes protectrices…), justement, font l’objet d’une attention particulière et bénéficient
d’ailleurs des progrès technologiques, notamment ceux du numérique et du connecté. On peut ainsi
citer le projet « Opérateur connecté », porté conjointement par Bouygues Construction, Suez, Air
Liquide et la direction de la recherche technique du CEA. Il comprend, entre autres, le développement
d’un manchon connecté guidant et informant l’ouvrier en temps réel, un gilet intelligent capable
d’analyser la qualité de l’air respiré par le collaborateur, des lunettes de protection munies d’une mini-
caméra et affichant des pictogrammes d’alerte, ou encore des chaussures dotées de la géolocalisation.

XIV Sensibiliser et impliquer le personnel :


Le port des EPI et des nouveaux outils connectés mis au point dans ce domaine promettent une
amélioration de la sécurité des opérateurs. Néanmoins, toutes ces technologies ne valent pas grand-
chose si elles ne s’accompagnent pas des formations adéquates pour garantir leur bonne utilisation, ainsi
que de l’implication du personnel.

Il est crucial de responsabiliser l’opérateur sur les risques liés à leurs lieux de travail, ainsi qu’aux
moyens de les prévenir et d’y réagir. Diffuser le respect des consignes de travail et de sécurité au
sein du personnel est une obligation pour toute entreprise, qui s’évite ainsi les répercussions
négatives que peuvent avoir les incidents sur ses performances, sur le moral de ses employés et sur son
image. Consultez également notre article sur : Établir des procédures de sécurité.

XV La norme ISO :

Quoi qu’il en soit, les exigences liées à protection du personnel sont constamment revues à la
hausse pour permettre une réduction continue des risques liés au travail. L’ISO élabore actuellement une
nouvelle norme, intitulée ISO 45001, visant à améliorer les systèmes de management de la sécurité et de
la santé au travail. Sa publication est prévue pour le mois de février 2018.

XVI Conclusion :

Hygiéniste du travail vont il maintenir, développer et renforcer leur niche écologique dans les
domaines de la science de la santé du travail comme dans la nature, cela dépendra de la vitalité de ses
représentants et de leurs capacités d’adaptation.

L’hygiène du travail se trouve face à un problème de risque : risque de voir la profession d’étendre
n’est-elle pas bien prépare à anticiper, identifier, évaluer, maitriser les risque professionnel.

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Références :
https://www.who.int/occupational_health/publications/hygienedutravail131107.pdf
https://lesdefinitions.fr/hygiene-industrielle
http://www.santecom.qc.ca/bibliothequevirtuelle/santecom/35567000042611.pdf
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hygi%C3%A8ne_du_travail
hygienedutravail131107.pdf
https://www.picomto.com/la-securite-dans-les-usines-une-source-d-amelioration-
continue/

https://www.picomto.com/3-choses-a-faire-pour-ameliorer-la-securite-des-
operateurs/

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