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Résumé du document

En 1962, François Mitterrand invite le peuple français à répondre « non » à la question de l'élection du président
de la république au suffrage universel direct posée à l'occasion d'un referendum par le général De Gaulle. Ce
démarquage ne sera pas la seule manifestation de l'opposition de François Mitterrand à la conception Gaullienne
de la république. Il dénonce ainsi, selon lui, « une monarchie déguisée même pas constitutionnelle » en critiquant
l'accentuation du caractère présidentiel du régime. Il écrira, de même, « le coup d'État permanent » qui renforça
sa position d'opposant de gauche à Charles De Gaulle.
Après la démission de Charles De Gaulle et pour les deux chefs d'État qui lui succédèrent (Georges Pompidou et
Valérie Giscard d'Estaing) François Mitterrand resta très critique envers la pratique institutionnelle de la
constitution du 4 Octobre 1958 (à laquelle il s'était opposé en 1958 aux cotés de Pierre Mandes France).
Paradoxalement on peut remarquer que la période 1981-1986, qui correspond au premier septennat de François
Mitterrand, marqua une accentuation du caractère présidentiel du régime.
Nous disposons d'un document présentant un entretien télévisé, datant de 1981, ou François Mitterrand doit
expliquer sa position quant à ce sujet, que nous devons commenter.
Après avoir déterminé que cette lecture de la constitution par François Mitterrand marque, à l'image de ses
successeurs, un bousculement de l'exécutif au profit du chef de l'État (I) nous verrons dès lors que
le gouvernement n'est plus qu'un simple exécutant des directives du chef de l'État qui dispose de très grands
pouvoirs (II).
Sommaire
1. La montée en puissance du président de la république
1. La relation entre le président de la république et son gouvernement
2. La légitimité présidentielle et le contrat avec la nation

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