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Cours du professeur Habib ELFATHAOUI FSJES Ait Melloul
L’audit moderne fait son apparution avec l’emergence des nouvelles approches
contemporaines de la gestion et du contrôle
• L'Audit est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une
assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte des conseils pour les
améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée.
• L'audit aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche
systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle, et
de gouvernement d'entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur
efficacité.
1. Typologies d’audits
L’audit externe est mis en œuvre par un organisme indépendant chargé de vérifier la validité
des informations communiquées aux parties par les institutions. Ainsi, l’audit externe se
définit comme étant un examen indépendant et formel de la situation financière d’un
organisme ainsi que de la nature et des résultats de ses activités
Les audits internes sont faits à partir d’une volonté interne d’auditer sa propre organisation.
C’est donc l’organisme, qui décide de faire effectuer un audit dit « interne », même s’il est
mené avec des auditeurs externes à l’organisme. Le rapport d’audit est diffusé en interne ; il
traduit la volonté de s’améliorer soi- même. Cette pratique est fortement recommandée, voire
imposée par les nouvelles normes ISO
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Représentent les standards qui sont appliqués par les etreprises en vue d’harmoniser et de
clarifier leurs états financiers. IFRS appellaient auparavant International Accounting
Standards (IAS)
Une norme est un document qui contient de l’information reconnue par une communauté de
points de vue. Elle peut être internationale, européenne, marocaine, sectorielle. L’information
contenue dans une norme a généralement fait l’objet d’un processus d’élaboration, de
validation, de diffusion, long et complexe. et cela sur de nombreux référentiels :
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3. Méthodologie de l’audit
Elle consiste en une évaluation générale du contenu de l’audit, elle permet notamment
d’acquérir une connaissance approfondie du sujet de l’audit, et elle comprend les quatre
étapes suivantes :
Une étape qui a pour objectif de répondre à la question suivante : Dans quel contexte évolue
l’objet de l’audit ?
Il est nécessaire pour les auditeurs de décrire et de comprendre les contextes juridique,
politique et économique dans lesquels évolue l’entité à auditer, et sur lesquels celle-ci
n’a en général aucune influence (contexte externe).
Il est important également d’identifier les éventuels projets de loi ou de modification
de loi qui pourraient affecter le sujet de l’audit
• Une étape qui a pour objectif de répondre à la question suivante Qui est le sujet à
auditer et comment fonctionne-t-il ?
b) les missions, les objectifs de base ou les résultats escomptés, y compris les indicateurs
correspondants ;
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• 3) des parties prenantes (entretiens avec les personnes concernées par le sujet de
l’audit, par exemple les bénéficiaires de prestations).
3. La définition de la problématique ;
– Le risque d’image : ce risque est lié à la crédibilité de l’entité et à la façon dont elle est
perçue par son environnement interne et externe. Il est de nature à affecter notablement le
degré d’acceptation nécessaire à la mobilisation des ressources humaines et financières.
3.2. Prise en compte des résultats d’études précédentes et des études en cours ;
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Sur la base des risques identifiés et retenus, les auditeurs dégagent les objectifs principaux de
l’audit, qui constituent le cadre de référence des auditeurs tout au long du processus d’audit.
– Mesurables ;
– Accessibles, c’est-à-dire que les auditeurs ont accès à l’information leur permettant
’apporter les réponses aux questions, dans un délai et moyennant des coûts acceptables ;
– Réalistes, c’est-à-dire insérées dans un tout cohérent, pertinentes par rapport à la mission ;
Quelle est la valeur ajoutée de l’audit ? Quels sont les effets collatéraux ? Existet- il des
raisons de différer l’audit ? Quels sont les risques liés à la conduite de l’audit qui pourraient
affecter sa bonne exécution ?
• Une réflexion doit être poursuivie, au-delà des objectifs, sur la valeur ajoutée de
l’audit et sur les recommandations qui pourraient en découler.
• Estimer les risques potentiels auxquels les auditeurs pourraient être confrontés dans le
cadre de la réalisation de leur audit, tels que :
le moment inopportun ;
– à déterminer si l’objet de l’audit répond aux attentes ou les dépasse (critères d’audit).
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Dans les audits financiers et de conformité, les bases de références sont relativement fermées
et fixées d’avance. Par contre, dans les audits de la performance, le choix des bases de
référence est relativement ouvert ; les auditeurs doivent les établir eux-mêmes, en interprétant
les concepts généraux d’économie, d’efficience et d’efficacité à la lumière du contenu de
l’audit.
a) fiables, c’est-à-dire qu’elles aboutissent à des conclusions cohérentes chaque fois qu’elles
sont utilisées dans les mêmes conditions ;
d) compréhensibles par tous les utilisateurs, sans donner lieu à des interprétations très
différentes ;
f) acceptables, c’est-à-dire généralement agréés par les experts, l’entité auditée, les médias et
le public en général.
– en dernier recours, des critères choisis en accord avec les organismes contrôlés et/ou les
personnes concernées par l’audit.
• c) le benchmarking :
– les organisations dont les activités ou les programmes sont similaires (y compris à
l’extérieur du canton ou à l’étranger) ;
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– les critères utilisés précédemment dans des audits similaires ou par d’autres auditeurs ;
– les références aux comparaisons historiques ou aux comparaisons avec les meilleures
pratiques reconnues.
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1 Présentation
• Le commissariat aux comptes trouve sa place dans le droit des sociétés et plus
précisément dans le droit des sociétés anonymes.
• La loi 17-95 qui régit les sociétés anonymes a prévu les dispositions légales relatives
au commissariat aux comptes;
• Il est à préciser que le commissariat aux comptes n’a jamais fait l’objet d’une
réglementation à part, il est toujours intégré dans les dispositions des différentes lois
relatives aux sociétés jusqu’à la création de la loi réglementant la profession d’expert
comptable au Maroc (loi 15-89).
• Une véritable littérature avec son propre «jargon» a pris naissance, depuis une
vingtaine d'années, dans les grandes entreprises où c'est devenu à la mode pour les
bons gestionnaires de parler couramment de «contrôle interne», de «contrôle de
gestion», d'«audit interne» et «d'audit externe».
• Ces différents contrôles n'ayant aucun caractère légal, et étant décidés et mis en œuvre
par les dirigeants eux mêmes, ils font en quelque sorte partie de la gestion et ne
profitent ni aux actionnaires ni aux tiers.
• Le commissariat aux comptes, quant à lui, diffère fondamentalement des contrôles qui
précèdent et se caractérise par deux traits principaux:
il est effectué non pas pour le compte des dirigeants mais, bien au contraire au profit
des actionnaires et éventuellement des autres partenaires de la société dont l'Etat.
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L’article 159 de la loi 17-95 stipule que dans chaque société, il doit être nommé un ou
plusieurs commissaires aux comptes, chargés de contrôler et surveiller les comptes sociaux :
Deux commissaires aux comptes sont obligatoirement requis dans les sociétés faisant appel
public à l’épargne, les sociétés de banque et de crédit, les sociétés d’investissement, les
sociétés d’assurance, de capitalisation et d’épargne.
Pour les autres sociétés anonymes, un seul commissaire aux comptes est exigé. Le nombre
fixé par la loi n’est qu’un minimum. Toute société tenue de désigner deux commissaires aux
comptes et n’ayant qu’un seul, se trouve dans la même situation d’une société qui n’a pas
désigné le commissaire aux comptes.
Pour les sociétés commerciales autres qu’anonymes, elles sont tenues de nommer un seul
commissaire aux comptes dans les mêmes conditions, si leur chiffre d’affaires HT dépasse
la barre des 5 millions de Dhs ou à la demande d’un seul associé même minoritaire
• la loi sur les SA s’est intéressée au principe de la compétence des CAC, introduits
pour la première fois en 1993 par la loi n°15/89 réglementant la profession d’expert
comptable. La loi a subordonné en effet l’exercice des fonctions de commissaire aux
comptes à l’inscription au tableau de l’OEC (Ordre des Experts-Comptables);
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• Ce choix de fonction se justifie notamment par le fait que les experts comptables sont,
de par leur formation et leur expérience, les mieux préparés à cette fonction.
Leurs conjoints, parents jusqu’au deuxième degré ses petit-enfants et ses grand-
parents. Les frères et sœurs exclusivement ou leurs alliés les parents d'un conjoint ;
Ceux qui reçoivent des personnes visées au premier point, de la société ou de ses
filiales, une rémunération quelconque à raison de fonctions susceptibles de porter
atteinte à leur indépendance, ce qui exclut tout emploi salarié. ;
Les sociétés d’experts comptables dont l’un des associés se trouve dans l’une des
situations prévues aux points précédents
La loi a prévu dans l’article 162, l’interdiction des personnes ayant exercé des
fonctions d’administrateurs, directeurs généraux et membres du conseil
d’administration auprès d’une société anonyme, d’être nommées commissaires aux
comptes de celle-ci pendant un délai d’au moins cinq ans qui suit la cessation de
leurs fonctions;
De même, elles ne peuvent être nommées commissaire aux comptes dans la même
période auprès des sociétés dépassant 10% au plus du capital de la société dans
laquelle elles ont exercé les mêmes fonctions.
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Les premiers commissaires aux comptes sont désignés soit par les statuts, soit dans un acte
séparé faisant corps avec les statuts, pour une durée qui ne peut excéder un exercice tel qu’il
est précisé par l’article 163. Au cours de la vie de la société, le ou les commissaires aux
comptes sont désignés, par l’assemblée des actionnaires pour une durée de trois exercices.
Leurs fonctions expirent après la réunion de l’assemblée générale qui statue sur les comptes
du troisième exercice.
Lorsque à l’expiration des fonctions d’un commissaire aux comptes, il est proposé à
l’assemblée générale de ne pas la renouveler, aucune obligation légale de justifier une telle
décision n’est requise. Cependant le commissaire aux comptes doit être entendu s’il le
demande, par l’assemblée.
Les dispositions de la loi sur les SA permettent de distinguer deux types de missions
attribuées au ou aux commissaires aux comptes :
Une mission permanente à caractère continu pendant toute la durée de leurs fonctions.
Cette mission peut être soit une mission de certification ou encore de contrôle des
documents ou opérations spécifiques. Le caractère permanent de la mission implique un
pouvoir permanent de contrôle et non un contrôle permanent.
Mission de certification :
• Soit certifient que les états de synthèses, tels qu’édictés par la loi comptable, sont
réguliers ;
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La loi sur les SA a confié aux commissaires aux comptes des missions à l’occasion de
situations particulières et concernant :
Exemple :
• Les subventions,
• La prise en charge par la société mère de dommages environnementaux causés par une
filiale,
3 Les relations du commissaire aux comptes avec les organes sociaux et obligation
d’information
3.1 Les relations des commissaires aux comptes avec les organes de gestion
En ce qui concerne le droit d’information des commissaires aux comptes, l’article 173 met
à la charge du conseil d’administration ou du directoire l’obligation de mettre à la
disposition des commissaires aux comptes les états de synthèse et le rapport de gestion
établis par eux, 60 jours au moins avant l’avis de convocation de l’assemblée générale
annuelle; De leur côté, les commissaires aux comptes sont tenus, suivant l’article 169, de
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Les contrôles et vérifications effectués et les différents sondages auxquels ils se sont
livrés ;
Tous les faits leur apparaissant délictueux dont ils ont eu connaissance dans
l’exercice de leurs missions.
3.2 Les relations des commissaires aux comptes avec les actionnaires
Le ou les commissaires aux comptes ont, à l’égard des actionnaires, réunis soit en assemblée
générale ordinaire ou extraordinaire, diverse obligations d’informations, contenues dans deux
types de rapports, général et spécial.
Le rapport général :
Le rapport spécial :
• Pour les actionnaires réunis en assemblée générale extraordinaire, la loi a prévu des
rapports spéciaux sur la base desquels l’assemblée générale statue. L’article 174 met à
la charge des commissaires aux comptes l’obligation d’établir et de déposer au siège
social, 15 jours au moins avant la date fixée pour la réunion de l’assemblée
générale
3.3 La diligence
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Les qualités personnelles d’un commissaire aux comptes, telles qu’elles se dégagent des
dispositions légales, sont de trois sortes : Indépendance, compétence et moralité.
4.1 Indépendance
La loi sur les sociétés anonymes et la loi 15-89, comportent en filigrane à leurs dispositions,
une obligation faite au commissaire aux comptes d’être indépendant vis à vis de la société
contrôlée. Cette indépendance est à la fois :
Morale ; dans la mesure où le commissaire aux comptes doit effectuer son travail avec
intégrité et objectivité ;
Matérielle ; parce que le commissaire aux comptes ne doit pas se trouver dans une
situation de nature à entraver son indépendance
4.2 Compétence
Ainsi, ne peut exercer la fonction de commissaire aux comptes au Maroc qu’un expert
comptable inscrit à l’ordre. Cette disposition est entrée en vigueur à partir du 03/02/1996, à
l’issue d’une période transitoire de 3 ans fixés par la loi.
4.3 Moralité
En outre, l’organisation professionnelle, par le biais de l’ordre, est tenue suivant l’article
24 , de sauvegarder les principes et traditions de moralité, de dignité et de probité qui
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La loi sur les sociétés anonymes astreint, dans son article 177 les commissaires aux comptes
et leurs collaborateurs à l’observation du secret professionnel pour des faits, actes et
renseignements dont ils ont pu avoir connaissance à raison de leurs fonctions;
• En outre, le CAC est tenu au secret professionnel vis à vis des actionnaires ou des
administrateurs pris individuellement.
• Hormis ces cas, le CAC reste tenu au secret professionnel, tant à l’égard des tiers
(clients, fournisseurs, créanciers), que des actionnaires ou administrateurs pris
individuellement
L’article 166 de la loi, dispose que le commissaire aux comptes accomplit sa mission, à
l’exclusion de toute immixtion dans la gestion. Cette disposition conduit à établir une nette
frontière entre la mission de contrôle et de vérification du CAC et l’appréciation de la gestion
de la société contrôlée par des jugements de valeur, et l’accomplissement d’actes de gestion
directement ou indirectement;
Cependant, les exceptions à cette règle sont prévues et délimitées par la loi. C’est le cas par
exemple de l’appréciation du caractère normal de certaines conventions avec les membres du
conseil d’administration ou de surveillance, de la sincérité des informations figurant dans le
rapport de gestion.
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Le commissaire aux comptes doit, en vertu de l’article 166 de la loi sur les sociétés
anonymes, vérifier les valeurs et les livres, les documents comptables de la société, et la
conformité de sa comptabilité aux règles en vigueur. Pour ces raisons, le CAC doit
procéder à une évaluation des domaines jugés significatifs au niveau de la phase préliminaire
pour dégager :
d’aboutir à des comptes annuels réguliers, sincères et donnant une image fidèle du
résultat des opérations, de la situation financière et du patrimoine de l’entreprise
1. Description du système
Le choix des systèmes de contrôle interne à décrire est effectué sur la base des travaux de la
phase préliminaire qui ont abouti au choix des domaines significatifs eu égard à l’objectif
de certification. La description du système doit permettre au CAC et/ou à l’auditeur de
formaliser les flux d’opérations et d’information par domaine, à partir:
L’auditeur doit s’assurer que la procédure qu’il a appréhendée est bien celle en vigueur dans
l’entreprise. C’est l’objectif des tests de conformité (appelés également test structurels) qui
permettent donc de vérifier que la description des procédures est bien assimilée et conforme à la
réalité.
• Confirmation verbale : l’auditeur contacte les différents exécutants qui interviennent dans la
procédure contrôlée, à fin d’une part, d’en faire confirmer le déroulement et d’autre part, de
vérifier l’existence des éléments matériels qui sont impliqués par sa mise en œuvre.
• Etude de quelques opérations : l’auditeur, à partir d’un document, retrace son cheminement
suivant l’ordre indiqué sur le diagramme en vérifiant les différentes opérations effectuées
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• de corriger les inexactitudes dans les informations recueillies auprès des interlocuteur
L’objectif du CAC dans cette étape consiste à vérifier si le système en place comporte les
contrôles et sécurités nécessaires permettant d’aboutir ou non à une information fiable, a cet effet, le
CAC doit vérifier :
La bonne application des principes comptables fondamentaux édictés par la loi comptable
et le CGNC. En cas de dérogation à ces principes, il doit en vérifier le bien fondé et
l’opportunité
Durant cette étape, le CAC doit s’assurer que les points forts du système ont fonctionné correctement
et donc il peut s’appuyer sur ces forces pour limiter ses travaux de contrôle des comptes.
Il met en œuvre à cet effet un ensemble de tests qui s’étalent sur une période suffisamment longue
pour s’assurer de la permanence de l’application de la procédure sur toute l’année. Il procède par
sondage pour vérifier si les contrôles sont réellement et correctement réalisés par des personnes
autorisées.
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• les contrôles s’avèrent satisfaisants : dans ce cas le CAC décide de s’appuyer sur les forces du
système pour limiter les contrôles des comptes correspondant
• les contrôles ne s’avèrent pas satisfaisants : dans ce cas il s’agit d’une faiblesse d’application
du système
L’ensemble des travaux qui précèdent doivent permettre aux CAC de décider dans quelle mesure :
Il peut accorder confiance au contrôle interne de l’entreprise pour limiter ses travaux de
contrôle des comptes
Le CAC communique aux dirigeants ses observations sur le dispositif de contrôle interne soit
verbalement soit par écrit, et ce en fonction de l’importance des remarques. Enfin, le CAC doit
identifier les faiblesses du système ayant un impact sur les comptes et qui serviront à l’élaboration
des programmes de contrôles.
• Pour le contrôle des comptes, l’auditeur entreprend une démarche se composant de deux
volets :
En fonction des forces et des faiblesses déterminés lors de l’étape du contrôle interne, le CAC
allège ou renforce le programme de vérification directe des comptes. Un très bon contrôle interne
peut par exemple le dispenser à l’extrême d’opérer un contrôle direct sur l’exhaustivité et la réalité
des enregistrements; alors qu’une grande concentration de points faibles dans le conception du
système du contrôle interne peut le conduire à ne tirer aucune conclusion de l’examen des comptes.
L’objectif de ces tests est de permettre au CAC de vérifier l’homogénéité des informations comptables
et des informations opérationnelles dont il dispose,
Ils ont pour objectif de rechercher des anomalies éventuelles au niveau des comptes de l’entreprise.
ces tests se font à partir de la revue des informations comptables et opérationnelles. Par exemple :
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• Revue des informations comptables : analyse des balances, inspection rapide des écritures
passées en comptabilité, examen approfondi des opérations de centralisation…
• Revue des informations extra-comptables : revue des budgets, des statistiques commerciales,
des procès verbaux de réunions…
Ces tests ont pour objectif de vérifier les données de la comptabilité en les rapprochant de la
réalité qu’ils traduisent.
Ces tests de validation des enregistrements et des soldes peuvent se faire à partir :
• Demande de confirmation à des tiers : des lettres de confirmation des informations figurant
dans les livres de l’entreprise auditée peuvent être adressées par l’auditeur à des tiers pour
confirmer une opération ou s’assurer de l’exactitude d’un montant
• L’ensemble des contrôles précédents doit en principe permettre à l’auditeur de formuler son
opinion sur la qualité de l’information financière et sur la sincérité des comptes de l’entreprise
et de leur respect des lois et des normes en vigueur.
• Trois types d’opinions peuvent alors être formulés dans le cadre d’un rapport de
certification.
• Certification pure et simple : le CAC estime dans ce cas que les comptes sont réguliers et
sincères et que les états financiers donnent une image fidèle de l’activité de l’entreprise et de
sa situation patrimoniale .
• Certification avec réserve (s) : dans le cas où le CAC constate une ou plusieurs irrégularités
significative mais dont l’importance n’est pas suffisante pour rejeter l’ensemble des comptes.
• Refus de certifier : dans ce cas, les irrégularités constatées sont de nature à remettre en cause
tous les comptes de l’entreprise.
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