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Chap 01 : l’aspect philosophique

Rappel que la crimino a une liaison d’avoir une influence avec le droit pénal grâce à la politique
criminelle (crimino est multidisciplinaire) ; la philo pénale qui reste adossé la philo du droit est
une réflexion Sur les fondements de la justice, la légitimité et les limites du droit de punir, les devoirs
de la société envers les délinquants, les droits de l’homme ; toutes ces notions et autres encore
constituent les sources à partir desquelles sous forme ’ le discours pénal : lorsqu’on a recours à une
valeur ‘ ou ‘ les grandes systèmes de politique criminelle ‘

Sec 01 : élément de philosophie du doit :


Parag 1 : tendances classiques :

1- L’antiquité :

- la philo du droit plutôt la philo de la justice était liée avec la philo grecque ; le droit est
destiné à découvrir ce qui est juste entre les hommes mais aussi ce qui est juste à l’intérieur
de la conscience individuelle = cette thèse idéaliste est développée par PLATON
- ARISTOTE plus réaliste que PLATON croit en l’harmonie d’un ordre naturel (venu de la
naissance = droit positif +ordre naturel = droit naturel) dont il distincte 2 justices :
1 - d’une part LA JUSTICE COMUTATIVE (‫)تشبه المقايضة‬destinée à régler les échanges
conformément à l’égalité simple arithmétique (juste prix, juste salaire …)
2 - d’autre part , LA JUSTICE DISTRUBITIVE (basée sur les compétences) en tant qu’une
réparation des biens, des avantages ,des richesses proportionnellement à une égalité
géométrique
- Dans La Rome antique, les juristes romains donc CICERON ont balisé le droit par : d’une part,
le jus naturel qui est le droit immuable et éternel ; 2eme le jus gentium (le droit des gens qui
est le droit commun universel) ; enfin le jus civile (droit civil) qui est le droit positif en vigueur
à un moment donné dans un pays donné

Parag 2 : tendances religieuses :

Ils donnent au droit naturel une origine divine, on distingue le christianisme et les tendances
absolutistes :

1- Le christianisme :
SAINT AUGUSTIN a soutenu que les lois provins sont injustes mais ils doivent être obéis et
qu’il n y a de justice que la chrétienne, l’idéal de justice dans les textes sacrés, la justice n’est
autre chose que la rectitude morale, et le droit est absorbé par autre chose donc la source
authentique du droit est l’écriture sainte

SAINT THOMAS D’AQUIN (philosophe) reconstitue la doctrine du droit naturel d’ARISTOTE


qui enrichit à la lumière de la loi chrétienne, ainsi il situe le droit naturel entre la loi éternelle
et la loi positive laquelle la loi positive estime et nécessaire qu’elle est d’une force créative
d’où l’importance au rôle de l’intelligence et de la raison

2- Les tendances absolutistes :


elles donnent la primauté à la loi divine qui prévoit sur la volonté du prince mais que la
meilleure forme du gouvernement reste la monarchie absolue ; la théorie a inspiré
MACHIAVEL qui estime que lorsque l’intérêt de l’Etat est en cause , le prince ne doit pas
hésiter sur les moyens car la réussite justifie les moyens ,l’Etat et le droit positif ne doivent
être soumis ni à la morale ni au droit naturel (soumis à l’intérêt du moment) , vu le contexte
perpétuel ,il est nécessaire d’assurer l’ordre par le contrat social , les hommes doivent
conférer le pouvoir à un souverain absolu qui devra créer le droit positif qui ne peut être que
juste même s’om est contraire à la raison divine c’est donc le souverain qui met en place
l’ordre juridique destiné à sauvegarder l’intérêt général

3- L’école du droit littéraire :


le courant qui inspire GROTIUS ,la distinction de loi de dieu et du droit naturel atteste d’un
passage historique de l’ordre de la providence à celui de l’humanité ,la conception d’un
contrat implicite librement consenti par lequel l’homme a abandonné une partie de ses
droits pour acquérir les droits sur les autres ,oriente désormais la notion du droit naturel
dans une voie individualiste ; JOHN LOCK considère qu’à l’Etat de nature les hommes sont
libres et égaux et peuvent connaitre et respecter les principes du droit naturel mais
l’organisation politique issue du contrat social est crée dans le sens du préservation des
prérogatives naturelles de l’homme à savoir la liberté, l’égalité, et la propriété d’où la
division des pouvoirs politiques

4- SPINOZA tout en reprenant la description de l’origine de la société de HOBBES conçoit


l’émergence d’un Etat libéral qui assure le maintien du droit nat de l’individu et qui crée un
droit civil reposant sur une analyse conventionnelle de ce qui est juste et non pas juste ;
LIBIME quant à lui estime que coté de la loi naturelle invariable qui suppose la croyance en la
providence à coté il y a les droits qui varient selon les circonstances ; ROUSSEAU estime que
l’état de nature lequel les hommes vivaient libres égaux et heureux est asséché, il conçoit les
conditions d’une organisation sociale générale satisfaisante et légitime dans laquelle
l’individu ne pourra s’exprimer qu’à travers la volonté générale

5- Synthèse des principaux courants contemporains :

- Dans le conseil philo allemand ,on remarque le recul du droit nat, ainsi KANT substituant le
droit nat par le droit rationnel ,exprime un humanisme rationnel , le droit est inhérent à
l’homme, la raison joue un rôle déterminant car il n’y a de droit que par la loi, le droit est la
notion de ce dégage des conditions dans lesquelles la faculté d’agir de chacun de s’accorder
avec la faculté d’agir d’autrui d’après une loi universelle et de liberté
- Pour FICHTE le droit naturel de la morale mais c’est la morale qui dépend du droit car le
droit est déterminé par l’idée d’activité libre
- Pour HEGEL ‘tout ce qui est réel est rationnel’ et le contraire, par l’identification du réel et
du rationnel, HEGEL affirme la suprématie de l’Etat qui absorbe les libertés individuelles dans
les collectivités
- L’école historique considère que le droit est le produit de force extérieure , CAD la source
profonde se situe au niveau de la coutume de l’histoire du peuple de la nation d’où rejet le
droit naturel
- LIRYME considère que plus que le droit tend à assurer les conditions de vie en société ils
estiment que l’Etat et la seule source du droit donc le droit est la politique de la force mais
qui n’est exercé sans frein invariable
Dans la pensée anglaise ,BENTHAM a osé du droit naturel, fonde le droit et la morale sur
l’utile ,la sympathie qui existe entre les hommes et la crainte des vengeances que peut
provoquer l’égoïsme , la destruction de l’ordre social

EN CONCLUSION :

Dans l’élaboration d’un système de droit, il y’a un choix fondamental a opéré un idéalisme (droit
classique) et positivisme, tout ceci relève naturellement dans la philo pénale

SEC02 : Eléments de la philosophie pénale :

Le droit pénal se construit sous l’influence conjuguée :

- Réactions instinctifs du corps social


- Nécessités opportunistes du moment
- Idéologies doctrinale
la naissance du crimino a permet à la doctrine pénale de jouer un rôle capital dans la
politique criminelle (non seulement trouver les solutions pour le délinquant mais aussi la
prévention)

LA POLITIQUE CRIMINELLE :
l’ensemble des procédés par lesquels le corps social organise la réponse au phéno crim, autrement
dit la politique criminelle est :

- Une réflexion épistémologique sur le phéno crim


- Décrytage du phéno crim et pour lutter contre les comportements de déviance ou de
délinquance
- Stratégie juridique et sociale fondée sur des choix politique pour répondre au problème posé
par la prévention et la répression du phéno crim ; tous ces intérêts montrent la nécessité
d’étudier les systèmes qui restent fondés sur des courants idéologiques tacites

PARAG01 : le système classique :

Le droit pénal classique est une formulation politique de la pensée classique parfaitement résumée
dans le traité des délits et peines de BECCARIA , dont la DDHC en 1972 et la fonction utilitaire de la
peine développée par BENTHAM comme un moyen de prévenir le crime par la crainte qu’elle fait
naitre, le droit pénal classique est caractérisé par la réalité du libre-arbitre mais il reste un DP
juridique

a- Le postulat de libre-arbitre :
la société a selon l’école classique le droit de punir parce que la répression est utile et
nécessaire à la défense de l’ordre social, sous cet angle il apparait évidemment met en
œuvre la solution répressive du prob crim qui reste la solution la plus ancienne permanente
et universelle de toutes celles qui a été imaginé pour lutter contre la criminalité , il résulte
que dans le postulat du libre-arbitre la doctrine du châtiment est nécessairement adressée à
celle de libre-arbitre et de responsabilité morale ; la punition est juste illégitime parce qu’elle
sanctionne un acte libre et utile (perfection) en raison de l’aptitude à l’amendement dont le
délinquant supposant capable, le système classique postulait le libre-arbitre de l’homme en
général et le criminel en particulier , le délinquant n’est ni un malade ni un monstre mais le
violateur lucite du pacte social , tous les hommes disposaient d’un égal potentiel de liberté et
de responsabilité morale d’où une distribution qualitativement et quantitativement égale
pour tous les autres d’un même type d’infraction , cette préoccupation d’i individualisation
de l’homme est l’œuvre de l’école néoclassique qui a mis l’accent sur la complexité et la
relativité de la réponse morale en mélangeant la doctrine dans la formule ’ punir pas plus qui
n’est utile , pas plus qui n’est juste ‘ il n y a qu’un élément commun : le délit objectif commis
avec sa gravité et sa crainte, il y a un élément différent séparé leur personnalité et leur
responsabilité (âge, antécédents, éducation, intelligence, structure morale) c’est pourquoi il
n’est pas juste qu’il soit puni de la même peine il faut donc laisser au juge le pouvoir
d’adapter quantitativement la peine prescrite
par la loi à la responsabilité morale de chaque délinquant (ART 141 du CP)

b- Le juridisme du droit pénal :


le droit pénal classique est un droit pénal juridique ; sa fonction essentiel est plus la
protection de la liberté individuelle entre l’arbitraire que chasser le délinquant, l’idée donc
est de faire du concept d’infraction une véritable barrière de droit entre l’état justicier et le
justiciable, le juridisme est entrainé à une mise en équation de la peine et de la respo morale
qui a développé dans le DP un algébrisme éloigné derrière l’utilité criminologique

PARAG2 : le système positiviste :


sous l’influence de la philo positiviste d’AUGUST en Italie que née la crimino positiviste avec
l’apparition en 1866 de l’homme de AMBORGO suivi en ? De la sociologie criminelle de Ferri et en
1885 de la crimino de GAROFALO

A – la construction nouvelle du droit pénal :

de cette trilogie naissait une construction nouvelle du DP celle de l’école positiviste , cette école
s’est donnée pour but selon Ferri de faire descendre l’homme d’âme piédestal superbe sur lequel il
s’est mis lui-même et de lui faire reconnaître sa soumission aux lois éternelles de la mature et de la
vie, ainsi la pensée positiviste n’ait le libre arbitre, elle est avant tous déterministe ; il en résulte que
l’expiation ne tombe plus l’objectif de la sanction car elle suppose qu’une faute est par conséquent
une responsabilité morale hors le système positiviste c’est de la défense de la société qui est le
fondement même de droit de punir et de prévenir ; contrairement pour garantir l’ordre social il est
nécessaire de contrôler non seulement le délinquant mais également le déviant dans ce dernier cas il
s’agit d’un control préventif qui sera fonction de la personnalité de celui qui en fait l’objet et du
danger qu’il présente pour l’ordre public il résulte de cette construction nouvelle de l’école
positiviste 2 traits spécifiques qui caractérisent l’homme criminel :
1- d’une par moralement il n’est pas libre il est déterminé
2- d’autre part socialement il est dangereux qui suffit à légitimer la réaction étatique

B- le déterminisme du phéno crim et l’état dangereux :


- la théorie de la criminalité instinctive :
Présentée par LOMBROSO sur la base d’observation effectuée des corps criminels , LOMBROSO
déduit au sein de la population pénal un nombre de criminel né porteur d’anomalie anatomique
biologique et psychologique qui rappelle l’homme primitif et il prédispose à la délinquance
Ferri estime qu’il est nécessaire de faire preuve de plus de réalisme en mettant l’action sur
l’influence diminue , dans son explication sociologique tout en évoquant le multifactorisme CAD
l’influence des différents milieux ,il formule la loi de la saturation criminelle , il consiste à dire que la
criminalité est le produit du milieu qui favorise le passage à l’acte du criminel ; il résulte de tous ce
qui précède que la pensée positiviste en s’appuyant sur le déterminisme rejette toute politique
criminelle (promulgation criminelle) fondée sur les notions de libre-arbitre de responsabilité morale
de culpabilité et de châtiment ; s’agissant particulièrement de la culpabilité qui sert en droit classique
de fondement et de critère à l’intervention étatique , celle-ci est remplacé par les positivistes par la
notion d’état dangereux (la dangerosité)

C- l’état dangereux :
la notion d’état dangereux est définit par GAROFALO comme étant la perversité constante et
agissante du délinquant et l’gravité du mal qu’on peut redouter de sa part , autrement dit sa capacité
criminelle ; cette notion englobe le degrès d’inadaptation social ; ainsi la notion et non seulement
utile pour mesurer le degrès de sociabilité qui reste après le crime mais il permet avant le crime de
dépister de prévoir et de faire cesser l’état dangereux car elle permet dans la prescriptive stricte de
la criminogenèse de ? la plus ou moins grande probabilité du passage à l’acte , en conséquence le
passage à l’acte est le résultat de l’équation : personnalité criminelle+ situation criminogène
(milieu) ; EN CONCLUSION les positivistes ont mis en place une conception de la défense sociale qui
marque la primauté de la collectivité surtout autre considération notamment juridique, l’objectif de
la défense sociale positive est en d’éliminer systématiquement le phéno par l’un des 2 procédés :
1- soit une élimination pure et simple tel quepréconisée par LOMBROSO
2- soit selon Ferri et GAROFALO par des mesures coercitives qui permettent de modifier ‘ la
criminalité sociologique’ la modification de la criminalité sociologique consiste à transporter le
délinquant d’un milieu à un autre en agissant sur les milieux criminogènes ; autrement dit la politique
criminelle offrait une variété de mesures dont les uns sont préventives et les autres de défense
a- s’agissant des mesures préventives ont pour but d’instaurer les règles nécessaires pour prévenir la
criminologie par l’intervention ante délictum à l’égard des individus se trouvant dans une situation
pré-criminelle
b- les mesures de défense sociale sont des mesures de sûreté qui peuvent être soit réparatrices soit
éliminatrices soit répressives soit des mesures sociales diverses
Tous ces mesures préconisées par GAROFALO visent plus à assurer la protection de la société qu’à
améliorer le comportement du futur délinquant

EN CONCLUSION GENERALE le positivisme quoique très réducteur de la personne humaine à


néanmoins couvat à la justice criminelle des nouveaux horizons notamment :
1 – déterminer l’attention sur le délinquant alors que l’on se concentre uniquement sur un fait
objectif et abstrait = l’infraction
2 – faire prendre conscience au criminaliste les causes précises de la délinquance et en alertant la
méfiance sur l’état dangereux
3 – stimuler la pensée pénale puisque le positivisme est à l’origine des grandes théories
contemporains notamment la théorie de la défense sociale
D – les systèmes de la défense sociale :
pour les pénalistes du début du 20ème siècle , l’essentiel est de promouvoir une politique criminelle
suffisamment souple et réaliste pour satisfaire aux nécessités impérieuses de la défense sociale
(trouver un système) ainsi une politique criminelle et défense sociale allait influer les doctrines vers
des nouvelles orientations , à ce titre l’école du positivisme critique se rattachant au positivisme en
ce qu’elle ne met pas le déterminisme criminel , elle affirme en revanche sa croyance dans l’efficacité
de la peine en tant que mesure d’intimidation collectif
l’association internationale du DP a fédéré les pénalistes autour d’idées très simples :
1- neutralité dans la querelle du libre-arbitre et du déterminisme
2 – prise en considération de l’état dangereux comme base de la politique criminelle et utilisation
parallèle des peines et des mesures de sureté
Toutes ces idées excluent le postulat déterministe et souligne la nécessité de faire cesser l’état
dangereux dans l’intérêt de l’état et de la société par tout moyen y compris des moyens
draconiennes

A – les concepts des doctrines contemporains de la défense sociale :

2 concepts essentiels semblent guidés les mouvements de la défense sociale : d’une part : la notion
d’anti-socialité, d’autre part la notion d’humanisation

1- La notion d’anti-socialité :
elle reste le concept clé de la défense sociale originale , elle constitue selon ses promoteurs
notamment GRAMATICA avec ses institutions juridiques propres et domaine d’application
plus large que celui du droit criminel, autrement dit la défense sociale se substitut au DP et
ne s’intègre pas à lui car l’important dans un système de défense sociale ce n’est pas
l’activité objective (infraction) mais le sujet dont il faut apprécier la personnalité à travers
tous les aspects de sa subjectivité , la raison ? de la DS c’est l’amélioration de l’individu qui
n’est pas seulement le délinquant tel que définit la loi mais plus général l’antisocial ,
l’inadapté , le déviant
la distinction du crime et de la déviance est fondée sur une analyse globale des conduites
antisociales ; en effet si l’infraction est légalement sanctionnée la déviance (comportement
qui dépasse les limites de l’infraction) nie à toute sanction pénale , le domaine de la déviance
est large qu’il recouvre des parties variées (familial , scolaire) et comprend des
comportements divers (tricherie, immoralité , déloyalité) ; ainsi si le crime est un acte qui se
situe sur un plan objectif , la déviance est une anti-socialité subjective qui constitue par elle-
même un danger pour la collectivité et doit donc faire l’objet d’une resocialisation par des
mouvement de DS , la notion d’anti-socialité constitué selon GRAMATICA par 3 éléments
constitutifs :
a- élément matériel : conduite antisociale
b – élément psychologique : capacité de la volonté
c – élément juridique : savoir l’anti juridicité
la notion d’AS essentiellement subjective et échappant à toute présomption légale se
substitut au concept de responsabilité et de danger
2- La notion d’humanisation :
s’agit de la DS nouvelle proposée par ANCEL , elle doit tendre à une action systématique de
resocialisation des délinquants et doit se fonder sur des défenses scientifiques notamment
lorsqu’il s’agit d’étudier l’acte et la personne du sujet ; ainsi l’étude de la personnalité du
délinquant est plus morale, il est important de constituer avant le jugement un dossier de la
personnalité que même des aspects idéologiques , c’est pourquoi la DS en tant substitué la
méthode médicale d’examen clinique qui détermine à les mesures adéquates c’est la justice
des blouses blanches , la DS nouvelle est largement imprégné par les idées scientifiques sur
la diversité humaine notamment la biologie ; à ce titre le criminel est un être comme les
autres mais ils sont différenciers par une aptitude particulière au passage à l’acte attestant
un seuil moins élevé , cette aptitude s’exprime sur un plan quantitatif par une différence de
degrés entre un délinquant et un non-délinquant et sur un plan qualitatif , il exprime la
consultation d’une structure de personnalité décrite à l’aide des traits psychologiques
spécifiques ; la DSN propose qu’il faut avant toute chose pénétrer la personnalité de chaque
délinquant et que dans ce cadre l’infraction qui nait qu’un bref moment de sa vie exprime le
symptôme matériel qui donc nécessaire de découvrir sa nature afin d’indiquer le traitement
qui lui conviendra

B – l’évolution des mesures de défense sociale :

GRAMATICA préconisait une réponse à la déviance uniquement étatique qui consistait en


une application de mesures de défense sociale, les dérives de ce concept ont conduit à la proposition
de développer une politique générale (l’hygiène sociale absolue préventive curative) cette politique
qui a eu des applications malheureuse porte de graves atteintes à la liberté individuelle, c’est
pourquoi la notion d’infraction même artificielle constitue un critère sûr qui permet de distinguer les
bonnes et mauvaises actions alors que la notion d’AS vague et large offre moins de garantie entre
l’arbitraire et contre la déformation professionnelle des techniciens de la DS
La DSN préconisait par ANCEL développe un droit pénal scientifique dans lequel les mesures
participent à une pédagogie de la responsabilité dont l’objectif est de faire naitre chez l’individu un
sentiment de responsabilité , sous cet angle la DSN estime que les peines et mesures de sureté
doivent être intégrées par un système de sanction opportune individualisé au max et qui permet à la
juste de remplacer son action judicaire traditionnelle par une action sociale ; la DS qui repousse le
déterminant envisage la responsabilité morale non pas comme le postulat du départ de la
constitution du droit criminel mais comme l’objectif suprême est le but terminé de l’action sociale
anticriminel ; la DSN a fait l’objet d’une évolution ou des courants pragmatique ont tenté de concilier
les biens faits de la criminologie avec les avantages intrinsèques du droit criminel
Ce courant du DS met tout en œuvre pour sauvegarder la liberté des citoyens contre les dangers
d’une intervention de la puissance publique notamment par le lier d’un droit pénal scientifique
subjectiviste et fondamentalement resocialiste ; la DS actuelle proclame le droit à être différent,
protéger ce droit revient à renforcer la capacité de tolérance et d’acceptation du corps social dans les
limites que l’on peut faire couvrir au nécessaire maintien dans l’ordre dans la cité
En effet lieu dirigé de délinquant stéréotype , des criminologues modernes tentent plutôt
d’apprendre la réalité de la conduite de la personne en difficulté dans le groupe sociale lequel il
appartient , de cette constatation les criminologues tirent la conséquence d’une nécessaire
décriminalisation des comportements déviants qui ne devraient plus intéressés au droits pénal d’une
part ; d’autre part de promouvoir le vivre ensemble et distinguer les comportements absolument
intolérables de ceux que la société modéré de respecter ou supporter, ensuite à reconnaitre aux
Hommes le droit d’être différent des autres et ceux par le renforcement de la capacité de tolérence
et d’acceptation socialiste ; dans la perspective de ces mesures, le droit pénal ne serait plus que
résiduel et constitue donc un instrument de perfection

CHAP 02 : le passage à l’acte :

En droit criminel, le corps du délit consiste dans la manifestation extérieure de la volonté délictueuse
sous la forme de geste en d’attitude décrit par la loi ; le principe fondamental = pas d’infraction sans
activité matérielle (élément légal) et le pendant du principe de la légalité du délit qui exclut la
répression ante délictum
les conséquences du principe ‘ pas d’infraction sans activité matérielle ‘ :
1- l’impunité de la crimina intellectuelle ,c’est dans l’effet du passage à l’acte et non pas l’intention
criminelle qui permet seule d’identifier le délinquant
2- l’impossibilité e suivre les personnes se trouvant dans la situation de l’état dangereux pré-
délictueux
les conséquences de ce principe montrent que le champ d’investigation du droit criminel ne coïncide
pas toujours avec l’approche criminologique du passage à l’acte

A- Approche plurielle du passage à l’acte :

le PA est un élément matériel , les thèses criminologiques ont un effet sur le dt crim
particulièrement en relativisant en principe (PISAM)ce relativisme a profondément de ? ?qui
exige l’incrimination du volonté pénale dès qu’elle est mise en action et avant qu’elle est
occasionné des conséquences irréparables ainsi le législateur érige en infraction pénale certaines
attitudes qui constituent l’une des premières manifestations d’un projet criminel plus étendu
(menace, association de malfaiteur , complot) ou même certains modes de vie ou certains
pratiques criminogènes ou dangereuses (mendicité , conduite en état d’ivresse)
Il s’agit de délit obstacle ou de prévention qui suppose que la répression intervient à titre ? avant
de passage à l’acte c’est une technique d’incrimination préventive de l’état dangereux qui
exprime une approche sécuritaire de la criminalité et dans laquelle c’est l’activité dangereuse
telle qu’elle décrite par la loi qui conditionne la répression
les dimensions matérielles de l’infraction pénale sont considérablement réduites du fait de
l’incrimination protège de l’état dangereux qui est une donné fondamentale de la criminologie
contemporaine ; les législations modernes s’appuient d’ailleurs sur la notion d’état dangereux
pour justifier des approches portant atteinte à la liberté individuelle ; la criminologie
contemporaine approfondissant des processus du criminogenèse essaie de déterminer moment
où le délinquant atteint le seuil criminel et déviant délinquant, ce moment qui précédé d’une
complexe mutation de la personne, le PA qui ne coïncide pas toujours avec l’activité matérielle

B- Acte d’exécution et passage à l’acte :

1 - Les pénalistes conçoivent le commencement d’exécution comme le signe objectif du caractère


essentiel de la résolution criminelle du délinquant qui a agit en toute licite ,d’ailleurs le découpage
doctrinal de l’itinéraire criminel de plusieurs phases théoriques fondé sur une conception
volontariste et logique de la psycho humaine qui est la marque du droit pénal classique
2 - En revanche , pour les criminologues ,les facteurs déclenchants de la criminalité varient suivant
les personnalités en interaction avec des situations, par ailleurs les mécanismes du PA s’écarte du
découpage doctrinal du phéno criminel tel que conçu par les pénalistes

C- Conditions et mécanismes du passage à l’acte :

Pour les criminologues , ce n’est pas au niveau de la volonté que ce déclenche le PA mais au plan de
la maturation d’un état dangereux qui peut surgir au stade des actes préparatoires ou au contraire
qui peut disparaitre au stade du commencement d’exécution du fait d’influence extérieure ou la crise
psychologique de l’agent , même s’il y a des prédispositions à la criminalité, seul le PA détermine le
délinquant c’est pourquoi dans la détermination des conditions du PA, il sera possible de compter les
symptômes de l’état dangereux qui alerte le criminologue sur la possibilité d’un dénouement
délictueux

1- Les conditions du passage à l’acte :

Le PA est une interaction d’une personnalité criminelle et une situation criminogène


le PA n’est pas soudain car il est le résultat d’un processus plus ou moins long
le crime selon PINATEL la réponse ? d’une personnalité à une situation ,autrement dit les caractères
fondamentaux de la personne qui sous tente du PA sont légaux centristes : (l’habileté, l’agressivité et
l’indifférence affective)
la théorie de la criminalité constitutionnelle met en évidence la centralité de la personnalité dans le
PA, ainsi la théorie du Prévert constitutionnel expose qui n’existe chez nombreux délinquants , une
perversion constitutionnelle soit de l’instinct (de conservation tel que l’appropriation) de
reproduction ou d’association que limitation qui compose les éléments constitutifs de la
personnalité, la conservation de cet instinct se manifeste par hypertrophie ou déviation
(hypertrophie de l’instinct sexuel = sadisme , pédophilie)
la théorie de la constitution délinquantielle distingue :
1- d’une part les individus neutres qui ne se différencient pas des autres par leur comportement
social
2- d’autre part, les originaux qui se distinguent par leur non-conformiste présentent une
prédisposition au crime et sont ainsi des criminels constitutionnels
La théorie const de KIM BERG estime que le délinquant présente une prédisposition const au crime
mais que cette prédisposition peut être corrigée par les fonctions morales qui a un fond biologique
puisqu’elle est l’effet d’une organisation cérébrale
Le PA suppose une interaction de la personnalité criminelle et du milieu qui favorise le crime
sous cet angle , il faut distinguer entre :
1- le milieu du développement qui influence la formation et l’évolution de la personnalité (groupes
sociaux)
2- le milieu du fait CAD les situations dans lesquelles est placé le délinquant le moment de son crime
c’est le milieu du fait qui joue un rôle important dans le déclenchement du PA
par ailleurs , il est à l’heure actuelle toute une criminologie insiste sur le rôle que joue la victime en
tant qu’il est long, essentiel de la situation pré-criminelle ainsi la victime peut être :
a-soit un agent actif lorsque précisément la situation le pousse à commettre une infraction c’est
l’hypothèse du criminel victime
b-soit un agent passif lorsqu’il est prédisposé à jouer ce rôle ou lorsqu’il attire le crime par son
attitude , la victime intervient donc parfois comme facteur de dangerosité

2- Le mécanisme du passage à l’acte :

La motivation criminelle se dégage d’un tourbillon mentale qui une fois apaisée, le délinquant
découvre qu’il a choisi la mauvaise solution , le processus du PA est perçu dans le cadre d’une
conception globale comme une recherche dans la vie psychique et sociale du sujet avant le crime
le processus de maturation criminelle qui précède en réalité le PA est un processus d’adaptation du
sujet à l’idée criminelle CAD que le sujet passe à l’acte lorsqu’il a atteint ‘ l’âge criminel ‘ qui est le
moment de sa vie ou sa criminalité a terminé son développement
cette maturité est acquise lorsque le sujet a assimilé une attitude générale en vers la criminalité et
lorsqu’il a acquis intégralement la connaissance des techniques criminels d’exécution
En effet le processus qui conduit à l’accomplissement de l’acte grave comporte 4 phases :
1- la phase de l’assentiment inefficace qui est le résultat d’un non-travail inconscient
2- il s’agit d’une association pour quelque chose qu’il désirait vaguement depuis quelques temps
(disparition du conjoint) mais le désir s’arrête à ce stade car l’équilibre est vite établi par une réaction
morale
3- tout en continuant de penser que la solution vient sans concours, le sujet se met petit à petit en
scène c’est l’acquiescement formulé mais l’idée connait des fluctuations car la dévalorisation de la
victime alterne avec l’éducation et l’examen des inconvénients du crime
4- le dénouement est précédé par la crise qui est une véritable agonie morale car le sujet doit
légitimer son acte, il doit se mettre d’accord avec lui même

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