Rappel que la crimino a une liaison d’avoir une influence avec le droit pénal grâce à la politique
criminelle (crimino est multidisciplinaire) ; la philo pénale qui reste adossé la philo du droit est
une réflexion Sur les fondements de la justice, la légitimité et les limites du droit de punir, les devoirs
de la société envers les délinquants, les droits de l’homme ; toutes ces notions et autres encore
constituent les sources à partir desquelles sous forme ’ le discours pénal : lorsqu’on a recours à une
valeur ‘ ou ‘ les grandes systèmes de politique criminelle ‘
1- L’antiquité :
- la philo du droit plutôt la philo de la justice était liée avec la philo grecque ; le droit est
destiné à découvrir ce qui est juste entre les hommes mais aussi ce qui est juste à l’intérieur
de la conscience individuelle = cette thèse idéaliste est développée par PLATON
- ARISTOTE plus réaliste que PLATON croit en l’harmonie d’un ordre naturel (venu de la
naissance = droit positif +ordre naturel = droit naturel) dont il distincte 2 justices :
1 - d’une part LA JUSTICE COMUTATIVE ()تشبه المقايضةdestinée à régler les échanges
conformément à l’égalité simple arithmétique (juste prix, juste salaire …)
2 - d’autre part , LA JUSTICE DISTRUBITIVE (basée sur les compétences) en tant qu’une
réparation des biens, des avantages ,des richesses proportionnellement à une égalité
géométrique
- Dans La Rome antique, les juristes romains donc CICERON ont balisé le droit par : d’une part,
le jus naturel qui est le droit immuable et éternel ; 2eme le jus gentium (le droit des gens qui
est le droit commun universel) ; enfin le jus civile (droit civil) qui est le droit positif en vigueur
à un moment donné dans un pays donné
Ils donnent au droit naturel une origine divine, on distingue le christianisme et les tendances
absolutistes :
1- Le christianisme :
SAINT AUGUSTIN a soutenu que les lois provins sont injustes mais ils doivent être obéis et
qu’il n y a de justice que la chrétienne, l’idéal de justice dans les textes sacrés, la justice n’est
autre chose que la rectitude morale, et le droit est absorbé par autre chose donc la source
authentique du droit est l’écriture sainte
- Dans le conseil philo allemand ,on remarque le recul du droit nat, ainsi KANT substituant le
droit nat par le droit rationnel ,exprime un humanisme rationnel , le droit est inhérent à
l’homme, la raison joue un rôle déterminant car il n’y a de droit que par la loi, le droit est la
notion de ce dégage des conditions dans lesquelles la faculté d’agir de chacun de s’accorder
avec la faculté d’agir d’autrui d’après une loi universelle et de liberté
- Pour FICHTE le droit naturel de la morale mais c’est la morale qui dépend du droit car le
droit est déterminé par l’idée d’activité libre
- Pour HEGEL ‘tout ce qui est réel est rationnel’ et le contraire, par l’identification du réel et
du rationnel, HEGEL affirme la suprématie de l’Etat qui absorbe les libertés individuelles dans
les collectivités
- L’école historique considère que le droit est le produit de force extérieure , CAD la source
profonde se situe au niveau de la coutume de l’histoire du peuple de la nation d’où rejet le
droit naturel
- LIRYME considère que plus que le droit tend à assurer les conditions de vie en société ils
estiment que l’Etat et la seule source du droit donc le droit est la politique de la force mais
qui n’est exercé sans frein invariable
Dans la pensée anglaise ,BENTHAM a osé du droit naturel, fonde le droit et la morale sur
l’utile ,la sympathie qui existe entre les hommes et la crainte des vengeances que peut
provoquer l’égoïsme , la destruction de l’ordre social
EN CONCLUSION :
Dans l’élaboration d’un système de droit, il y’a un choix fondamental a opéré un idéalisme (droit
classique) et positivisme, tout ceci relève naturellement dans la philo pénale
LA POLITIQUE CRIMINELLE :
l’ensemble des procédés par lesquels le corps social organise la réponse au phéno crim, autrement
dit la politique criminelle est :
Le droit pénal classique est une formulation politique de la pensée classique parfaitement résumée
dans le traité des délits et peines de BECCARIA , dont la DDHC en 1972 et la fonction utilitaire de la
peine développée par BENTHAM comme un moyen de prévenir le crime par la crainte qu’elle fait
naitre, le droit pénal classique est caractérisé par la réalité du libre-arbitre mais il reste un DP
juridique
a- Le postulat de libre-arbitre :
la société a selon l’école classique le droit de punir parce que la répression est utile et
nécessaire à la défense de l’ordre social, sous cet angle il apparait évidemment met en
œuvre la solution répressive du prob crim qui reste la solution la plus ancienne permanente
et universelle de toutes celles qui a été imaginé pour lutter contre la criminalité , il résulte
que dans le postulat du libre-arbitre la doctrine du châtiment est nécessairement adressée à
celle de libre-arbitre et de responsabilité morale ; la punition est juste illégitime parce qu’elle
sanctionne un acte libre et utile (perfection) en raison de l’aptitude à l’amendement dont le
délinquant supposant capable, le système classique postulait le libre-arbitre de l’homme en
général et le criminel en particulier , le délinquant n’est ni un malade ni un monstre mais le
violateur lucite du pacte social , tous les hommes disposaient d’un égal potentiel de liberté et
de responsabilité morale d’où une distribution qualitativement et quantitativement égale
pour tous les autres d’un même type d’infraction , cette préoccupation d’i individualisation
de l’homme est l’œuvre de l’école néoclassique qui a mis l’accent sur la complexité et la
relativité de la réponse morale en mélangeant la doctrine dans la formule ’ punir pas plus qui
n’est utile , pas plus qui n’est juste ‘ il n y a qu’un élément commun : le délit objectif commis
avec sa gravité et sa crainte, il y a un élément différent séparé leur personnalité et leur
responsabilité (âge, antécédents, éducation, intelligence, structure morale) c’est pourquoi il
n’est pas juste qu’il soit puni de la même peine il faut donc laisser au juge le pouvoir
d’adapter quantitativement la peine prescrite
par la loi à la responsabilité morale de chaque délinquant (ART 141 du CP)
de cette trilogie naissait une construction nouvelle du DP celle de l’école positiviste , cette école
s’est donnée pour but selon Ferri de faire descendre l’homme d’âme piédestal superbe sur lequel il
s’est mis lui-même et de lui faire reconnaître sa soumission aux lois éternelles de la mature et de la
vie, ainsi la pensée positiviste n’ait le libre arbitre, elle est avant tous déterministe ; il en résulte que
l’expiation ne tombe plus l’objectif de la sanction car elle suppose qu’une faute est par conséquent
une responsabilité morale hors le système positiviste c’est de la défense de la société qui est le
fondement même de droit de punir et de prévenir ; contrairement pour garantir l’ordre social il est
nécessaire de contrôler non seulement le délinquant mais également le déviant dans ce dernier cas il
s’agit d’un control préventif qui sera fonction de la personnalité de celui qui en fait l’objet et du
danger qu’il présente pour l’ordre public il résulte de cette construction nouvelle de l’école
positiviste 2 traits spécifiques qui caractérisent l’homme criminel :
1- d’une par moralement il n’est pas libre il est déterminé
2- d’autre part socialement il est dangereux qui suffit à légitimer la réaction étatique
C- l’état dangereux :
la notion d’état dangereux est définit par GAROFALO comme étant la perversité constante et
agissante du délinquant et l’gravité du mal qu’on peut redouter de sa part , autrement dit sa capacité
criminelle ; cette notion englobe le degrès d’inadaptation social ; ainsi la notion et non seulement
utile pour mesurer le degrès de sociabilité qui reste après le crime mais il permet avant le crime de
dépister de prévoir et de faire cesser l’état dangereux car elle permet dans la prescriptive stricte de
la criminogenèse de ? la plus ou moins grande probabilité du passage à l’acte , en conséquence le
passage à l’acte est le résultat de l’équation : personnalité criminelle+ situation criminogène
(milieu) ; EN CONCLUSION les positivistes ont mis en place une conception de la défense sociale qui
marque la primauté de la collectivité surtout autre considération notamment juridique, l’objectif de
la défense sociale positive est en d’éliminer systématiquement le phéno par l’un des 2 procédés :
1- soit une élimination pure et simple tel quepréconisée par LOMBROSO
2- soit selon Ferri et GAROFALO par des mesures coercitives qui permettent de modifier ‘ la
criminalité sociologique’ la modification de la criminalité sociologique consiste à transporter le
délinquant d’un milieu à un autre en agissant sur les milieux criminogènes ; autrement dit la politique
criminelle offrait une variété de mesures dont les uns sont préventives et les autres de défense
a- s’agissant des mesures préventives ont pour but d’instaurer les règles nécessaires pour prévenir la
criminologie par l’intervention ante délictum à l’égard des individus se trouvant dans une situation
pré-criminelle
b- les mesures de défense sociale sont des mesures de sûreté qui peuvent être soit réparatrices soit
éliminatrices soit répressives soit des mesures sociales diverses
Tous ces mesures préconisées par GAROFALO visent plus à assurer la protection de la société qu’à
améliorer le comportement du futur délinquant
2 concepts essentiels semblent guidés les mouvements de la défense sociale : d’une part : la notion
d’anti-socialité, d’autre part la notion d’humanisation
1- La notion d’anti-socialité :
elle reste le concept clé de la défense sociale originale , elle constitue selon ses promoteurs
notamment GRAMATICA avec ses institutions juridiques propres et domaine d’application
plus large que celui du droit criminel, autrement dit la défense sociale se substitut au DP et
ne s’intègre pas à lui car l’important dans un système de défense sociale ce n’est pas
l’activité objective (infraction) mais le sujet dont il faut apprécier la personnalité à travers
tous les aspects de sa subjectivité , la raison ? de la DS c’est l’amélioration de l’individu qui
n’est pas seulement le délinquant tel que définit la loi mais plus général l’antisocial ,
l’inadapté , le déviant
la distinction du crime et de la déviance est fondée sur une analyse globale des conduites
antisociales ; en effet si l’infraction est légalement sanctionnée la déviance (comportement
qui dépasse les limites de l’infraction) nie à toute sanction pénale , le domaine de la déviance
est large qu’il recouvre des parties variées (familial , scolaire) et comprend des
comportements divers (tricherie, immoralité , déloyalité) ; ainsi si le crime est un acte qui se
situe sur un plan objectif , la déviance est une anti-socialité subjective qui constitue par elle-
même un danger pour la collectivité et doit donc faire l’objet d’une resocialisation par des
mouvement de DS , la notion d’anti-socialité constitué selon GRAMATICA par 3 éléments
constitutifs :
a- élément matériel : conduite antisociale
b – élément psychologique : capacité de la volonté
c – élément juridique : savoir l’anti juridicité
la notion d’AS essentiellement subjective et échappant à toute présomption légale se
substitut au concept de responsabilité et de danger
2- La notion d’humanisation :
s’agit de la DS nouvelle proposée par ANCEL , elle doit tendre à une action systématique de
resocialisation des délinquants et doit se fonder sur des défenses scientifiques notamment
lorsqu’il s’agit d’étudier l’acte et la personne du sujet ; ainsi l’étude de la personnalité du
délinquant est plus morale, il est important de constituer avant le jugement un dossier de la
personnalité que même des aspects idéologiques , c’est pourquoi la DS en tant substitué la
méthode médicale d’examen clinique qui détermine à les mesures adéquates c’est la justice
des blouses blanches , la DS nouvelle est largement imprégné par les idées scientifiques sur
la diversité humaine notamment la biologie ; à ce titre le criminel est un être comme les
autres mais ils sont différenciers par une aptitude particulière au passage à l’acte attestant
un seuil moins élevé , cette aptitude s’exprime sur un plan quantitatif par une différence de
degrés entre un délinquant et un non-délinquant et sur un plan qualitatif , il exprime la
consultation d’une structure de personnalité décrite à l’aide des traits psychologiques
spécifiques ; la DSN propose qu’il faut avant toute chose pénétrer la personnalité de chaque
délinquant et que dans ce cadre l’infraction qui nait qu’un bref moment de sa vie exprime le
symptôme matériel qui donc nécessaire de découvrir sa nature afin d’indiquer le traitement
qui lui conviendra
En droit criminel, le corps du délit consiste dans la manifestation extérieure de la volonté délictueuse
sous la forme de geste en d’attitude décrit par la loi ; le principe fondamental = pas d’infraction sans
activité matérielle (élément légal) et le pendant du principe de la légalité du délit qui exclut la
répression ante délictum
les conséquences du principe ‘ pas d’infraction sans activité matérielle ‘ :
1- l’impunité de la crimina intellectuelle ,c’est dans l’effet du passage à l’acte et non pas l’intention
criminelle qui permet seule d’identifier le délinquant
2- l’impossibilité e suivre les personnes se trouvant dans la situation de l’état dangereux pré-
délictueux
les conséquences de ce principe montrent que le champ d’investigation du droit criminel ne coïncide
pas toujours avec l’approche criminologique du passage à l’acte
le PA est un élément matériel , les thèses criminologiques ont un effet sur le dt crim
particulièrement en relativisant en principe (PISAM)ce relativisme a profondément de ? ?qui
exige l’incrimination du volonté pénale dès qu’elle est mise en action et avant qu’elle est
occasionné des conséquences irréparables ainsi le législateur érige en infraction pénale certaines
attitudes qui constituent l’une des premières manifestations d’un projet criminel plus étendu
(menace, association de malfaiteur , complot) ou même certains modes de vie ou certains
pratiques criminogènes ou dangereuses (mendicité , conduite en état d’ivresse)
Il s’agit de délit obstacle ou de prévention qui suppose que la répression intervient à titre ? avant
de passage à l’acte c’est une technique d’incrimination préventive de l’état dangereux qui
exprime une approche sécuritaire de la criminalité et dans laquelle c’est l’activité dangereuse
telle qu’elle décrite par la loi qui conditionne la répression
les dimensions matérielles de l’infraction pénale sont considérablement réduites du fait de
l’incrimination protège de l’état dangereux qui est une donné fondamentale de la criminologie
contemporaine ; les législations modernes s’appuient d’ailleurs sur la notion d’état dangereux
pour justifier des approches portant atteinte à la liberté individuelle ; la criminologie
contemporaine approfondissant des processus du criminogenèse essaie de déterminer moment
où le délinquant atteint le seuil criminel et déviant délinquant, ce moment qui précédé d’une
complexe mutation de la personne, le PA qui ne coïncide pas toujours avec l’activité matérielle
Pour les criminologues , ce n’est pas au niveau de la volonté que ce déclenche le PA mais au plan de
la maturation d’un état dangereux qui peut surgir au stade des actes préparatoires ou au contraire
qui peut disparaitre au stade du commencement d’exécution du fait d’influence extérieure ou la crise
psychologique de l’agent , même s’il y a des prédispositions à la criminalité, seul le PA détermine le
délinquant c’est pourquoi dans la détermination des conditions du PA, il sera possible de compter les
symptômes de l’état dangereux qui alerte le criminologue sur la possibilité d’un dénouement
délictueux
La motivation criminelle se dégage d’un tourbillon mentale qui une fois apaisée, le délinquant
découvre qu’il a choisi la mauvaise solution , le processus du PA est perçu dans le cadre d’une
conception globale comme une recherche dans la vie psychique et sociale du sujet avant le crime
le processus de maturation criminelle qui précède en réalité le PA est un processus d’adaptation du
sujet à l’idée criminelle CAD que le sujet passe à l’acte lorsqu’il a atteint ‘ l’âge criminel ‘ qui est le
moment de sa vie ou sa criminalité a terminé son développement
cette maturité est acquise lorsque le sujet a assimilé une attitude générale en vers la criminalité et
lorsqu’il a acquis intégralement la connaissance des techniques criminels d’exécution
En effet le processus qui conduit à l’accomplissement de l’acte grave comporte 4 phases :
1- la phase de l’assentiment inefficace qui est le résultat d’un non-travail inconscient
2- il s’agit d’une association pour quelque chose qu’il désirait vaguement depuis quelques temps
(disparition du conjoint) mais le désir s’arrête à ce stade car l’équilibre est vite établi par une réaction
morale
3- tout en continuant de penser que la solution vient sans concours, le sujet se met petit à petit en
scène c’est l’acquiescement formulé mais l’idée connait des fluctuations car la dévalorisation de la
victime alterne avec l’éducation et l’examen des inconvénients du crime
4- le dénouement est précédé par la crise qui est une véritable agonie morale car le sujet doit
légitimer son acte, il doit se mettre d’accord avec lui même