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Thème :
Contrôle de gestion
Sujet :
ET
EL BAHRI FATIMZAHRA
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DEDICACES
Je dédie ce travail à nos parents nos familles respectives qui nous ont soutenus,
sans oublier toutes les personnes qui nous ont aidées lors de l’élaboration de
ce projet.
Merci…
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INTRODUCTION
Le contrôle de gestion est défini selon Anthony, 1965 : « le processus par lequel
les dirigeants s’assurent que les ressources sont obtenues et utilisées avec
efficacité (par rapport aux objectifs) et efficience (par rapport aux moyens
employés) pour réaliser les objectifs de l’organisation. ».
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l’avènement de la comptabilité industrielle (fin XIXème), dû à l’apparition
des structures, l’entreprise se substitue au marché; son objectif principal
étant de connaître les coûts.
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CHAPITRE I : La Comptabilité générale :
Ce rôle d’information est principalement assuré par les états de fin d’exercice
appelés états de synthèse et ce sur la base de documents justificatifs qu’on
traitera dans ce chapitre.
SECTION I : Généralités :
Transactions
Flux
Stocks
Patrimoine
Performance
Structure du patrimoine
Les dirigeants
Les créanciers
Les actionnaires
L’administration fiscale et les organismes sociaux
Les tribunaux de commerce
Les représentants des salariés
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A/ Définition :
B/ Objectifs :
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Ainsi, la comptabilité est un système d’information de l’entreprise qui est
organisé pour permettre de :
Les entreprises doivent établir à la fin de chaque exercice comptable des états
de synthèse aptes à donner une image fidèle de leur patrimoine, de leur
situation financière et de leurs résultats. D’où la nécessité de connaître les
conventions de bases soit les principes comptables fondamentaux.
A/ La normalisation comptable :
Le choix de l’intitulé des rubriques, des postes et des comptes principaux est
prévu par le Plan comptable général des entreprises ayant un caractère
obligatoire. Il prévoit deux modèles l’un NORMAL l’autre SIMPLIFIE adapté
ainsi à la dimension de l’entreprise.
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1- Le plan comptable marocain :
1 – Comptes de Capitaux
2 – Comptes d’Immobilisations
comptes De Bilan 3 – Comptes de Stocks et d’En-cours
4 – Comptes de Tiers (fournisseurs et clients)
5 – Comptes Financiers
les classes de 1 à 5 constituent les comptes de bilan. L’existence dépasse un exercice ==>
ils ont une durée de vie qui dépasse l'exercice. Photo à une date donnée et notamment au
31 décembre.
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B/principes comptables :
La comptabilité doit être fiable d’où l’importance des pièces justificatives qui
permettent de contrôles la validité d’un enregistrement, elle est donc soumise
à des obligations légales strictes et doit être organisée de façon à faciliter le
travail d’enregistrement des opérations et d’établissement des états annuels
de synthèse et de contrôle.
1- la continuité de l’exploitation :
2- le coût historique :
Chaque exercice comptable doit se voir affecter les charges et les produits qui
concernent cet exercice-là et lui seul.
Toute charge ou tout produit doit être rattaché à l’exercice qui le concerne, en
dehors d’une quelconque prise en compte des dates de paiement.
Autrement dit, les produits ne sont pris en compte que s’ils sont certains et
définitivement acquis à l’entreprise, de même pour les charges dès qu’elles
sont probables.
5- la clarté
Les opérations et informations doivent être inscrites dans les comptes sous la
rubrique adéquate, avec la bonne dénomination et sans compensations entre
elles.
Les éléments d ‘ Actif ou Passif doivent être évalués séparément, les éléments
de synthèse doivent être inscrits sans compensation entre les postes.
6- l’importance significative :
Les règles adoptées au cours d’un exercice doivent être respectées, d'un
exercice à l'autre, il faut appliquer les mêmes règles et mêmes méthodes. Idem
pour les problèmes d'amortissement, il est important de conserver les mêmes
règles. Sauf dans des ca exceptionnel.
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8- toute opération comptable doit être justifiée et donc enregistrée à
partir, au moyen d’une pièce justificative
Elles doivent être conservées pendant dix ans, contrôlées, classées par nature
et référencées dans un ordre logique.
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Temps de conservation des pièces
2- le livre journal :
Libellé
Il doit être tenu sans blanc ni ratures, coté et paragraphé par un agent
accrédité du tribunal de commerce, les erreurs doivent être corrigées par des
écritures de CONTREPASSATION.
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3- le grand livre :
C’est un registre obligatoire qui regroupe tous les comptes de l’entreprise. Il est
alimenté par le report des écritures du journal.
4- la balance :
Présentation de la balance :
Totaux
C’est un tableau qui récapitule à un moment donné pour tous les comptes de
l’entreprise, le total des débits, le total des crédits et les soldes.
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B/ Le Bilan :
1- définition :
a- approche patrimoniale :
C’est l’ensemble des biens que possèdent l’entreprise et l’ensemble les dettes
qu’elle doit, regroupés dans un tableau qui renseigne sur le patrimoine à une
instante donnée c’est le bilan.
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b- approche fonctionnelle :
Emplois : actifs
2- contenu :
a- présentation :
Le Bilan est un tableau à deux parties (ou colonnes) : une colonne à gauche
qui sera appelée «Actif» et l’autre à droite appelée «Passif».
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les valeurs mobilières de placement (VMP) : ce sont des titres achetés dans
un but spéculatif (achat puis vente rapide dans l’objectif d’un gain).
les disponibilités : avoirs ou fonds disponibles en banque, aux CCP et dans la
caisse.
Certains de ces éléments peuvent subir une perte de valeur probable
appelée : Provision pour dépréciation (stocks, créances clients, VMP).
Les capitaux propres : Ce sont les ressources propres à l’entreprise qui lui
sont affectées d’une manière durable par l’exploitant ou les associés. Ils sont
considérés comme une dette fictive puisqu’ils appartiennent à l’exploitant
ou aux associés qui les mettent à la disposition de l’entreprise. Cette dette
sera remboursée si l’entreprise ferme et si les autres dettes sont
remboursées.
Ils comprennent :
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Les provisions pour risques et charges : Les provisions pour risques sont
constituées pour faire face au règlement d’un litige probable avec un client, un
fournisseur...
Les provisions pour charges sont constituées pour faire face à l’apparition de
charges probables (réparations importantes...).
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b- schéma :
1- définition :
Les produits sont formés principalement des ventes de biens et services, des
produits financiers (intérêt reçus) et des produits accessoires et exceptionnels.
Ils correspondent à un enrichissement potentiel de l’entreprise.
Les charges sont formées des achats consommés de biens et services utilisés
dans le cycle d’exploitation, de la rémunération des différents facteurs de
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production, elles correspondent à un appauvrissement potentiel de
l’entreprise.
2- contenu :
Attention au rapport
CA/Achats, un coefficient de
Achats et fournitures en
marge brute anormalement
provenance de tiers HT :
Achats consommés bas ou élevé en fonction de
marchandises revendues en l'état,
l'activité peu être révélateur
matières premières
de mauvaise gestion ou
manipulation comptable
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locations immobilières ou être redistribuées vers
mobilières (crédit-bail), assurances, d'autres postes ou retraitées.
entretien, honoraires, sous-
traitance…
Pour déterminer la
Regroupent les salaires bruts et les
productivité, on reclassera ici
cotisations patronales payés au
Charges de personnel les frais de personnel
cours de l'exercice, la
intérimaire, voire la sous-
rémunération des dirigeants
traitance.
Ces produits ne
Reprises/amortissements correspondent à aucun
Amortissements ou provisions
& encaissement. Ils peuvent
annulés
provisions servir à dégager un profit
artificiel.
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Dépenses spécifiques : redevances
Autres charges
pour brevets, jetons de présence…
Une entreprise commerciale n’a pas vocation à générer des produits financiers. Les
charges financières correspondant aux intérêts d’emprunts contractés pour les besoins de
l’E. sont génialement plus élevés.
Un résultat financier négatif est donc en principe «normal».
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exceptionnelles (6)
Impôt sur les Imposition du bénéfice de la Taux normal 33,33 %.Taux réduit 15
Sociétés Société % jusqu’à 38 120 € de bénéfices
Résultat net
(I + II + III – IS s’il y a lieu)
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CHAPITRE II : La Comptabilité analytique
SECTION I : Généralités :
A/ Définition :
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Née dans l’industrie elle a longtemps été appelé comptabilité industrielle
aujourd’hui on utilise comme synonyme les expressions « analyse des coûts »
et « comptabilité de gestion ».
B/ Objectifs :
On peut penser que l’approche coût-avantages est plus théorique que pratique
mais c’est plutôt dû au fait qu’elle est trop simpliste.
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C/ L’approche coût variable et coût complet :
Dans la méthode du coût variable seules les charges variables sont incorporées
au coût de production, les charges fixes sont exclues et ne sont comptabilisées
qu’entant que charge de la période. Par contre la méthode coût complet prend
en considération toutes les charges fixes et variables incorporées ainsi au coût
de production.
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SECTION III : L’analyse des charges :
La différence entre ces deux types de charges se fait par rapport à l’objectif de
coût, par conséquent les charges directes sont ceux dont la relation avec
l’objectif de coût peut être établie pour un coût économique acceptable c'est-
à-dire qu’elles ne concernent qu’un seul coût, toutefois ces charges peuvent
devenir indirectes si l’objectif de coût est défini de façon plus étroite.
Dans le même concept les charges indirectes sont ceux dont la relation avec ce
même objectif coût , mais pour lesquelles cette relation ne pourrait être
précisée sans que son coût ne soit prohibitif, en d’autres termes ,ce sont des
charges qui nécessite un calcul intermédiaire pour être imputé à l’objectif de
coût, comme les charges directes, les charges indirectes peuvent devenir
directes lorsque l’objectif de coût devient plus large.
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Ventilation des charges incorporées aux coûts
charges
incorporées
aux coûts
charges charges
directes indirectes
centre
d'analyse
Affectation
Imputation
Coût
Une charge est dite variable lorsque son évolution dépend étroitement du
degré d’utilisation de l’intensité du rendement dans l’emploi des capacités et
moyens disponibles, c'est-à-dire une charge est variable lorsque son évolution
est fonction du niveau d’activité.
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En revanche, les charges fixes sont ceux qui restent inchangées malgré les
variations d’un indicateur de coût, elles sont indépendantes du niveau
d’activité de l’entreprise, les charges fixes à court terme sont souvent variables
à log terme.
La distinction entre ces deux types de charges permet de calculer le point mort
(seuil de rentabilité), ainsi que de construire des budgets selon plusieurs
hypothèses de niveau d’activité et le calcul des coûts complets selon la
méthode de l’imputation rationnelle des charges fixes.
Nous avons présenté deux sortes de classement des charges à savoir directes et
indirectes, variables et fixes.
La relation qui existe entre ces deux classements est que les charges peuvent
être à la fois :
Directes et variables
Directes et fixes
Indirectes et variables
Indirectes et fixe
Charges × ×
variables
Comportement
Charges fixes × ×
Des charges
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Conclusion :
Entreprise
Flux internes
Biens atelier Biens
et et
Fournisseurs Clients
services services
Magasin magasin
Comptabilité
Comptabilité générale Comptabilité analytique
générale
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CHAPITRE III: le diagnostic financier
La rentabilité
La solvabilité
La préservation de l’augmentation de valeur de l’entreprise :
A/ Bilan fonctionnel :
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1- Définition :
2- les fonctions :
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B/l’équilibre financier :
Emplois Capitaux
permanents
Permanents
Détermination du FDR
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Le besoin en fond de roulement de l’entreprise est toujours fluctuant du fait de
son lien avec l’activité, il se calcule comme suit :
Il est moins important que son précédent mais qu’on ne peut pas négliger, il se
calcule de la manière suivante :
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Passif circulant (hors
taxes)
Actif
circulant
(hors taxes) BFR général
Ou
TN = FDR – BFR
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C/ l’équilibre financier et la trésorerie :
FDR+
1 ère situation : les ressources stables financent
les emplois stables et reste un excédent de fond,
un BFR négatif sous entend que le cycle
TN+
BFR - d’exploitation s’autofinance et génère des flux
financiers, c’est ce qui a permis d’avoir une
trésorerie nette excédentaire.
BFR +
FDR+
2 ème situation : Le FDR couvre totalement
FDR-
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FDR+
BFR +
4 ème situation : L’ensemble des emplois durables
sont financés par les ressources durables mais reste
TN- insuffisante pour couvrir les besoins d’exploitation et
induit à une trésorerie déficitaire.
BFR+
FDR-
5 ème situation : Le déficit du FDR est compensé par le
BFR en grand partie mais pas en totalité duquel résulte
TN -
une trésorerie négative
FDR-
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SECTION II : l’analyse du compte produits et charges : « CPC » :
Le SIG constitue une succession articulée de flux issus du compte résultat, son
intérêt réside dans le fait que le diagnostic financier ne peut être réalisé qu’à
partir d’un un simple solde du compte de résultat, de ce fait, le plan
comptable général met en évidence sept soldes intermédiaires dont l’objectif
est de montrer la genèse du résultat de l’entreprise et d’analyser sa
composition en procédant à un calcul en cascade.
Elle indique la marge réalisée par une entreprise sur sa seule activité
commerciale, en d’autres termes, la marge brute donne une information sur le
profit brut procuré à l’entreprise par ses seules activités commerciales.
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Marge bute = vente de marchandises en l’état – Achat revendus de
marchandises
b- La production :
c- La valeur ajoutée :
Elle exprime la capacité de l’entreprise à créer des richesses dans ses activités
économiques, c’est un solde qui va renseigner sur le degré d’intégration de
l’entreprise.
f- Résultat financier :
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capitaux du passif du bilan constituant ainsi une mesure comptable de
l’enrichissement ou de l’approvisionnement de l’entreprise.
Résultat net = résultat courant ± résultat non courant – impôt sur société
2- Présentation de l’ESG :
II + PRODUCTION DE L'EXERCICE :
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= VALEUR AJOUTEE (I + II – III)
IV + 8 Subventions d'exploitation
– 9 Impôts et taxes
– 10 Charges de personnel
+ 13 Reprises d'exploitation :
transferts de charges
–
14 Dotations d'exploitation
VI = RESULTAT D'EXPLOITATION (+ ou -)
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B/ l’autofinancement :
a- La méthode additive :
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CAF = résultat net de l’exercice
+ Dotation de l’exercice
– subvention d’investissement
EBE
+ Transferts de charges d'exploitation vers charges à répartir sur plusieurs
exercices
+ Autres produits encaissables de l'activité normale (produits financiers;
produits exceptionnels)
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- autres charges décaissables de l'activité normale (charges financières;
charges exceptionnelles)
- Impôt sur bénéfice
= CAF
EBE /IBE
= CAF
2- Les dividendes distribués de l’exercice :
C’est la part du bénéfice distribuable destinée aux actionnaires précisés par les
statuts de l’assemblée générale, étant donnée en contre partie de leurs
apports. En d’autres termes, c’est la rémunération des actionnaires
C/ le tableau de financement :
Il est établit à partir de deux bilans de fin d’exercice successifs présenté par les
deux tableaux suivants :
Cette synthèse est établit directement à partir des montants nets de deux
bilans successifs, les variations nettes des masses du bilan (FDR, BFR et TN) sont
analysés en terme de ressources et emplois :
Financement
permanent (1)
(4)Passif circulant
= (3) –(4) BF
TN = FDR– BFR
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2- Le tableau des ressources et emplois :
A- l’autofinancement :
CAF
Dividendes
B- Cession et réduction d’immobilisation
Immobilisations corporelles
Incorporelles
Financières
récupération sur créance d’immobilisations
C- Augmentation des capitaux propres
D- Augmentation du capital en apports
E- Subvention d’investissement
F- Augmentation de dettes de financement (nettes
de primes de remboursement)
Emplois stables
Variation BFR
Variation TN
Total général
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SECTION III : diagnostic de la rentabilité :
Faire des comparaisons signifie suivre dans le temps ou dans son secteur les
résultats de l’entreprise.
Les ratios de rentabilité établissent une relation entre le résultat d’une action
ou d’une activité et les moyens mis en œuvre dans ce but, ces moyens font
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référence à un capital économique ou à un capital financier d’où la distinction
entre deux types d’analyse de la rentabilité économique soit en amant et on
parle alors de la « rentabilité économique » soit en aval donc « la rentabilité
financière ».
a- La rentabilité économique :
b- La rentabilité financière :
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c- Les autres ratios de la rentabilité :
La méthode coût- volume- profit dite « CVP »:donne une vue financière globale
des projets, elle décrit la variation du chiffre d’affaires, du total des charges et
du résultat d’exploitation en fonction du volume de la production, du prix de
vente, des charges variables et des charges fixes.
Le total des charges est divisé en deux parties une partie fixe et une
partie variable,
Le chiffre d’affaires et le total des charges sont des fonctions affines des
quantités vendues ou produites
Le prix de vente, le coût unitaire variable et les charges fixes sont
supposés connus
Le modèle ne concerne qu’un seul bien ou service
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Les valeurs nominales de toutes les recettes et les charges peuvent être
additionnées et comparées sans tenir compte de leurs valeurs
actualisées,
Il n’y a pas d’autres variations du montant du chiffre d’affaires et des
charges que celles qui sont dues aux quantités de biens ou services
vendus ou produits.
Par contre les coûts variables sont des charges liés au fonctionnement de
l’entreprise, puisqu’ils dépendent de son volume d’activité.
En effet, le coût global pour une période est la somme des coûts fixes
représentant les charges de structure et des coûts variables correspondant aux
charges opérationnelles.
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La répartition relative des charges variables et des charges fixes permet de
mettre en évidence le risque d’activité économique d’une entreprise.
2- Le seuil de rentabilité :
Aussi appelé « point mort », celle-ci est définie par le point où produits et
charges s’équilibrent,
Pour déterminer le point mort on introduit les marges sur coût variable
unitaire MCVU, qui est la marge sur coût variable par article vendu.
Le point mort est la quantité telle que la MCV couvre exactement les charges
fixes, laissant ainsi un bénéfice nul. Tel que Q*
MCV* = MCVU × Q*
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l’entreprise. Il s’agit donc d’un outil de diagnostic très simple et immédiat pour
l’entreprise.
1- Définition :
2- Formulation :
CP=capitaux propres
T=taux d’impôt
I=taux d’intérêt
FP=financement permanents
∆ F = variation du FP
On peut écrire :
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RN = [(TR × FP) – (i× ∆ F)+ × (1– t)
L’effet de levier est donc positif si (TR –i) est positif, c’est à dire si la
rentabilité économique est supérieure au coût de l’endettement la rentabilité
financière est alors augmenté par l’endettement.
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CHAPITRE IV : Cas pratique du groupe ONA :
- Distribution.
- Activités financières.
- Agroalimentaire.
- Mines.
- Relais de croissance
Composée de huit sociétés cotées en bourses, elle possède au 31 décembre
2008 actions, avec un capital social de 1746 245 000 Dhs, elle a plus de 32000
collaborateurs.
Voir l’annexe 1
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B/analyse du bilan :
L’équilibre financier :
= – 1 449 070,800
= – 1 450 636,087
TN = 7494529,27 – 5929245,64
= 1565283,63
= 183733,820
= 749318 ,703
TN = 1594712,57– 567179595,83
= – 565584,883
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SECTION III : l’analyse du CPC :
Voir l’annexe 1
B/analyse du CPC
2008 2007
– Ventes de marchandises
Achat revendus de marchandises
= Marge brute sur ventes en l’état
+ Production de l’exercice :
- Vente et produits 215533257 14225310,47
accessoires 248982897 204130198,6
- Ventes de biens et services
produits
- Variation de stock
- Immobilisation produite
par l’entreprise pour elle-
même
– Consommation de l’exercice :
- Achat consommée de 2583910,61 2447599,39
matières et fournitures 108366885 139057850,09
- Autres charges externes
= Valeur ajoutée 153565358,9 80850059,72
+ Subvention d’exploitation
– Impôt et taxe 1894118,7 2769040,80
– Charges de personnel 82084141,02 67516081,69
= Excédent brut d’exploitation (IBE) 69587099,18 10564937,23
+ Autres produits d’exploitation 2406265 2618649,72
– Autres charges d’exploitation 1200000 1080000
+ Reprise d’exploitation, transfert 1586556,86 5458294,44
de charges
– Dotations d’exploitation 18876115,41 17255096,08
= Résultat d’exploitation 53503805,62 306785,22
± Résultat financier 1241427985,22 943522561,58
= Résulta courant 1294931791 943829346,8
± Résultat non courant 28652936,59 2558556246,59
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= Résultat brut de l’exercice 132584727 3502385593,39
– Impôt sur le résultat 1612606 1520741
= Résultat net de l’exercice 1321972121,43 3500864852,39
b- CAF :
c- Tableau de financement :
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= TN –565584883,2 1565238 ,63 567150166,8
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ANNEE 2008 2007
Rentabilité financière 0 ,277 0,0991
Rentabilité économique 0,000018 0,0028
B/ Le levier financier :
o 2007= 35%
o 2008= 30 %
C/ conclusion :
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CONCLUSION
Le bilan financier permet de dégager les 4 grandes masses que sont le fonds de
roulement d’investissement (FRI), le fonds de roulement d’exploitation (FRE), le
besoin en fonds de roulement (BFR) et la trésorerie (T).
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présente les mouvements ou flux de fonds relatifs à l'exploitation et aux
investissements au cours d’un ou plusieurs exercices passés.
Les ratios permettent d’évaluer ponctuellement les soldes des actifs et des
passifs apparaissant au bilan en les comparants à d’autres comptes du bilan ou
du compte de résultat. Utilisés en complément d’une analyse, ils sont
indispensables pour affiner le jugement d’une situation financière.
L’analyse repose sur l’examen des documents d’au minimum deux ans, afin
d’éviter le risque de tirer des conclusions sur la base de situations atypiques ou
ponctuelles (suivant ou précédant un investissement important, une
restructuration …), ne reflétant donc pas forcément la réelle situation
financière de l’association.
Page 63 sur 67
BIBLIOGRAPHIE
Page 64 sur 67
SOMMAIRE
DEDICACES ……………………………………………………………………………………………….2
INTRODUCTION.………………………………………………………………………………..….....3
SECTION I : généralités……………………………………………………………………..…………..5
A /définition……………………………………………………………… .………………………………..6
B /objectifs……………………………………………………………………………………….……………6
B /principes comptables…………………………………………………………………..…………….9
A/ documents comptables………………………………………………………………….………..14
B/bilan………………………………………………………………………………………………………….14
A/ définition …………………………………………………………………………………………………24
B/ Objectifs ………………………………………………………………………………………………….25
Conclusion ………………………………………………………………………………………………..31
A/ bilan fonctionnel…………………………………………………………………………………..32
A/ ESG ………………………………………………………………………………………………………39
B/ autofinancement ………………………………………………………………………………….44
B/analyse du CPC…………………………………………………………………………………………58
B/ Le levier financier…………………………………………………………………………………..61
C/ conclusion……………………………………………………………………………………………….61
CONCLUSION…………………………………………………………………………………………….62
BIBLIOGRAPHIE…………………………………………………………………………………………63
ANNEXES
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