Anne-SophieP HILIPPE
A1
A2
B1
C2
A3 A4
B4 B A
C3
B3 C
C4
B2
C1
Table des matières
1 Suites 2
1.1 Rappels sur les suites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Suites arithmétiques et suites géométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Démonstration par récurrence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4 Limite d’une suite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.5 Suites adjacentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2 Les fonctions 6
2.1 Les limites d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2 Opérations sur les limites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.3 Propriétés des limites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.4 Continuité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.5 Dérivation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3 Fonction exponentielle et équation différentielle 11
4 Fonction logarithme népérien 12
5 Fonctions puissances et croissances comparées 13
5.1 Fonctions puissances xn et x1n . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
5.2 Fonctions racine nième . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
5.3 Croissances comparées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
5.4 Fonctions exponentielles de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
6 Les produits scalaires 16
6.1 Produits scalaires dans le plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
6.2 Produits scalaires dans l’espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
7 Représentation analytique d’une droite de l’espace 18
8 Les nombres complexes 19
8.1 Introduction aux nombres complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
8.2 Calculs avec les nombres complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19
8.3 Equation du second degré à coefficients réels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
8.4 Module et argument d’un nombre complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
8.5 Propriétés du module et des arguments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
8.6 Lien avec le plan complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
8.7 Notation exponentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
8.8 Nombres complexes et transformations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
9 Intégration 25
9.1 Intégration des fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
9.2 Propriétés de l’intégrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
9.3 Primitive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
9.4 Intégrale et primitive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
9.5 Intégration par parties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
10 Les probabilités 29
10.1 Introduction aux probabilités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
10.2 Calculs de probabilités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
10.3 Variable aléatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
Fiches de Mathématiques
TABLEDESMATIÈRES
1 Suites
1.1 Rappels sur les suites
∗∗ La suite (un)n∈N est croissante à partir du rangest décroissante à partir du rangn0nsi et seulement si,
pour tout0 si et seulement si, pour toutn ¾n ¾n0n, 0u,nU+1n+¾1 n¶n.Un.
∗ La suite (un)n∈N est dite monotone si elle est croissante ou décroissante. Une
suite (un)n∈N
que∗ unf=(formule explicitef (n), si f est monotone sur). [0;+∞], alors la suite (un)n∈N est monotone, de même
variation
∗ un+1 et 1.
u
Si un+1 > 1, (un)n∈N est strictement croissante.
n
Si <
n+1
uu 1, (un)n∈N est strictement décroissante.
n
1
Fiches de Mathématiques 1 SUITES
suite (un)n est majorée s’il existe un réel
∗∗ La suite (un)n∈∈NN est bornée si elle est à la fois majorée et minorée.m tel que pour tout entier n, un ¾ m.
n × (n + 1)
1 + 2 + ... + n =
2
2
Fiches de Mathématiques 1 SUITES
Suitesgéométriques
∗Unesuite ( un )n∈N estgéométriques’ilexisteunréel q (laraison)indépendantde n telque,pourtout
n ∈N ,
un + 1 = un + q
.
∗Pourtousentiers n et p, un = u p × q n− q .
∗un = u0 × q n .
lim q n = + ∞ q >
,si 1
∗n→+
∞ 0,si 0 < q< 1
∗Sommedetermesconsécutifs:
er 1 − q nombredetermes
(1 termes) ×
1− q
Exemple:
1 − q n+ 1
1 + q 1 + q2 + ... + q n = 1 ×
1− q
Attention:nombredetermes = n + 1 − 1erterme
1.3 Démonstrationparrécurrence
∗∗ Propriété d’héréditéHypothèse de récurrence: pour tout: démontrer quen ¾: considérer quen0, Pn est
vraie.Pn+1Pest vraie.k est vraie pour un certain entier k ¾ n0.
∗ Conclusion
tous les termes de la suite à partir d’un certain rang ∈Nℓ. Ceci signifie que tout intervalle contenantp. ℓ
contient aussi
3
Fiches de Mathématiques 1 SUITES
lim un = ℓ
n→+∞
La suite (un)n
termes de la suite à partir d’un certain rang∗ ∈N +∞. Cela signifie que tout intervalle ouvertp. La
suite est divergente.]A;+∞[ contient tous les
∗termes de la suite à partir d’un certain rangLa suite (un)n∈N a pour limite −∞. Ceci signifie que tout intervalle
ouvertp. La suite est divergente.]−∞;B[ contient tous les
lim un =+∞
n→+∞
lim un = −∞ n→+∞
∗∗ Une suite croissante et majorée est convergente. Une suite décroissante et minorée est convergente.
u ¾ up
∗ La suite (un)n∈N est croissante. Pour tout n ¾ p : ¨ u n
n
> A .
∗∗ A partir du rangConclusion : par définition, cela prouve :p, tous les termes de la suite sont dans ]A;
+∞[.
lim un =+∞
n→+∞
4
Fiches de Mathématiques 1 SUITES
ROC 2 : limite d’une suite décroissante non minorée
∗ La suite (un)n∈N n’est pas minorée : quelque soit le réel B, on peut trouver un entier p tel que up ¶ B
u ¶ up
∗ La suite (un)n∈N est décroissante. Pour tout n ¾ p : ¨ u n
n
< B .
∗∗ A partir du rangConclusion : par définition, cela prouve :p, tous les termes de la suite sont dans ]
−∞;B[.
lim un = −∞ n→+∞
∗∗ Soit la suiteTout intervalle(un)n]A∈N−, croissante et majorée par un réel α;A+α[ contient au moins un
termeM. Notonsup de la suite. Sinon,A, le plus petit des majorants. A − α serait un majorant de la suite,
ce qui contredit le fait que A soit le plus petit des majorants. ∗ La suite (un)n∈N est croissante : pour tout
n ¾ p, un ¾ up.
∗est vrai, quel que soit le réelConclusion : l’intervalle ]α >A−0.α;A+α[ contient tous les termes de la suite
à partir du rang p. Ceci
5
Fiches de Mathématiques 1 SUITES
Théorèmeetdéfinition
Deuxsuites( un )n∈N et (vn )n∈N sontadjacentessietseulementsi:
∗( un )n∈N estcroissante.
∗( un )n∈N estdécroissante.
∗ lim un − v n = 0
n→+ ∞
Théorème : Sideuxsuitessontadjacentesalorsellesconvergentetellesontlamêmelimite.
6
Fiches de Mathématiques 2 LESFONCTIONS
2 Les fonctions
2.1 Leslimitesd’unefonction
Définitions
∗Limitefinied’unefonctionen + ou − ∞ : présenced’uneassymptotehorizontale(d’équation
y = ℓ)
à C f en + ou − ∞ .
1
lim n = 0
x→+ ∞ x
1
lim p = 0
x→+ ∞ x
∗Limiteinfinied’unefonctionàl’infini.Pasd’assymptote.
lim x n =+ ∞
x→+ ∞
p
lim x =+ ∞
x→+ ∞
lim x n =+ ∞ (n pair)
x→−∞
lim x n = − ∞ (n impair)
x→+ ∞
∗Casparticulier:
lim f ( x ) − (ax + b )= 0
x→+ ∞
Ladroited’équation y = ax + b estassymptoteobliqueàC f en + ∞ .
∗Limitede f ( x ) quandx tendvers a en + ∞ : présenced’uneassymptoteverticale
(x = a) à C f .
1 1
lim n = lim− =+ ∞ (n pair)
x→0+ x x→0 xn
1 1
lim =+ ∞ etlim − = − ∞ (n impair)
xn
x→0+ x→0 x
n
∗Limitefiniedelafonctionenunréel a.lim f ( x )= ℓ
x→a
7
Fiches de Mathématiques 2 LESFONCTIONS
2.2 Opérationssurleslimites
Formesindéterminées
lim f =+ ∞
x→α
lim g = − ∞ x→α f + g
lim estindéterminée
x→α
lim f = ± ∞
x→α lim f × g estindéterminée
limg = 0 x→α
x→α
lim f = ±∞ f
x→α lim estindéterminée
lim g = ± ∞ x→α g
x→α
lim f = 0 f
x→α lim estindéterminée
lim g = 0 x→α g
x→α
Limited’unefonctionpolynômeoud’unefonctionrationnelle
∗Règle1: e ±∞,lalimited’unefonctionpolynômeestégaleàlalimitedesontermedeplushaut
degré n
.∗Règle2: e ±∞,lalimited’unefonctionrationnelle(quotientdedeuxpolynômes)estégaleàla
limiteduquotientdutermedeplushautdegrédunumérateurparletermedeplushautdegrédu
n
dénominateur.
Composédedeuxfonctions
Onnotef ,lacomposéde
u suiviedev :
f = v◦u
limu(x)= b
x→a
limv(x)= c x→av ◦ u(x)= c
lim
x→b
Remarque: vérifierlesdomainesdedéfinition.
u,définiesurl’intervalle
I e v définiesurl’intervalle
J ∀x ∈I u(x)∈J
telque: , t
2.3 Propriétésdeslimites
Unicité
Si f admetunelimiteen α,alors,cettelimiteestunique.
8
Fiches de Mathématiques 2 LESFONCTIONS
9
Fiches de Mathématiques 2 LESFONCTIONS
Définitionsetthéorèmes
∗Si f estcontinueen a :
lim f ( x )= lim f ( x )= f (a)
x→a− +
x→a
.
∗Si f estdérivableena ∈I ,alors f estcontinueen a.
∗Si f estdérivablesur I ,alors f estcontinuesur I .
Remarque : laréciproqueestfausse,unefonctioncontinuen’estpastoujoursdérivable.
Démonstration(ROC)toutefonctiondérivableestcontinue
f estdérivableen
a signifieque,
f (x)− f (a) ′
lim = f (a)
x→a x− a
Soitg,lafonctiondéfiniesurunvoisinagede
a par:
f (x)− f (a)
g(x)=
x− a
ave x 6
=a
c f (x)=( x− a)× g(x)+ f (a)
f estcontinueen
Pardéfinition, a.
Casparticuliers
∗Lesfonctionspolynômessontcontinuessur
R.
∗Lesfonctionsrationnellessontcontinuessurchacundesintervallesdudomainededéfinition.
∗Lesfonctionssinusetcosinussontcontinuessur
R
∗Toutefonctionconstruiteparaddition,multiplicationoucompositiondefonctionscontinuesestune
fonctioncontinue.
∗Lafonctionracinecarréeestdéfiniesur
[0;+∞[ etestdérivablesur
]0;+∞[.
Selonlethéorème,cettefonctionestcontinuesur
]0;+∞[.
Mais,salimiteen0est0doncelleestcontinuesur
[0;+∞[.
Nombre dérivé
Si ces propositions sont vraies, f est dérivable en a et ℓ est le nombre dérivé de f en a noté f ′(a).
Si f est dérivable en a, la courbe Cf admet au point A(a; f (a)) une tangente T dont le coefficient directeur
10
Fiches de Mathématiques 2 LESFONCTIONS
Si la limite du taux d’accroissement entre a et a + h de f est ±∞, alors f n’est pas dérivable. Il y a pas de
tangente verticale en a.
Si les limites sont différentes à droite et à gauche, alors f n’est pas dérivable en a. Il y a un point
anguleux en a.
L’équation f (x)= y admet une et une seule solution dans [a; b].
Idem pour une fonction strictement décroissante. f ([a; b])=[f (b); f (a)].
Toute fonction continue et strictement monotone sur un intervalle donné réalise une bijection...
Démonstration (ROC)
∗∗f SupposonsExistence :est continue suradmet au moins une solution.f continue et strictement croissante
sur[a; b]. D’après le théorème des valeurs intermédiaires,[a; b]. ∀y ∈ [f (a); f (b)], l’équation
f (x)= y
∗Supposons queUnicité : f (c1)= f (c2)= y avec c1 < c2. f est strictement croissante sur [a; b], alors pour
c1 < c2 on a f (c1) < f (c2).
Cela contredit la supposition f (c1)= f (c2)= y.
Donc, il existe un seul réel c tel que f (c)= y.
11
Fiches de Mathématiques
3 FONCTIONEXPONENTIELLEETÉQUATIONDIFFÉRENTIELLE
2.5 Dérivation
Rappels
∗f estconstantesietseulementsi f ′ estnulle.
∗f estcroissantesietseulementsi f ′ estpositive.
∗f estdécroissantesietseulementsi f ′ estnégative.
∗Si f (a) estunextremumlocalde f en a alors, f ′ (a)= 0.( réciproquefausse)
∗Si f ′ s’annuleetchangedesigneen a alors, f (a) estunextremumlocal.
Dérivéed’unefonctioncomposée
g dérivablesur J et u dérivablesur I telsque: ∀x ∈I , u ( x ) ∈J.
Alors, f = g ◦ u estdérivablesur I etona ( g ◦ u ) ′ ( x )= g ′ ( u ( x )) × u ′ ( x )
′ ′ ′
( g ◦ u ) =( g ◦ u ) × u
Exemplesimportants
u ,fonctionpositiveetdérivablesur I .
p p u′
∗f = u estdérivableetdonne: ( u )′ = 2p u .
∗f = u n estdérivableetdonne: ( u n )′ = n × u n − × u ′
1
12
Fiches de Mathématiques 5 FONCTIONSPUISSANCESETCROISSANCESCOMPARÉES
3 Fonction exponentielle et équation différentielle
Définition
Onditque f ,fonctiondérivablesurunintervalle I ,estsolutiondel’équationdifférentielle y ′ = k .y,
lorsque∀x ∈I , f ′ ( x )= k . f ( x ).
Fonctionexponentielle
Ilexiste uneetuneseulefonction dérivablesurR telleque y ′ = y et y(0)= 1( conditioninitiale).C’estla
fonctionexponentielle.
∗Lafonctionexponentielleeststrictementcroissantesur R
lim ex =+ ∞ etlim ex = 0
∗x→+
∞ x→−∞
eh − 1
∗lim =1
h→0 h
x
lim ex
∗x→ =+ ∞ etlim x .e x = 0
+∞ x→−∞
x
lim xen
∗x→ =+ ∞ etlim x n .e x = 0
+∞ x→−∞
∗Fonctioncomposéeeu . (eu ) = u ′ .eu
′
4 FONCTIONLOGARITHMENÉPÉRIEN
Equation y′ = a.y
′
R del’équationy = ay estl’ensembledesfonctions
L’ensembledessolutionsdans
→ c.eax
x7
où c estunréelquelconque.
Ilexiste uneuniquesolutionvérifiantlaconditioninitialey′ (x0)= y0.
Equation y′ = ay + b
b
Lessolutionsdel’équation(E) : y′ = a.y + b sontlesfonctionsdéfiniessurR ,delaforme f − a
où f
estsolutiondey′ = ay.C’est-à-dire
b
x7→ Ce ax −
a
où C ∈R .Si y( x0)= y0, (E) admetuneuniquesolution.
13
Fiches de Mathématiques
4 Fonction logarithme népérien
1
5.1 Fonctionspuissances x n et xn
Lafonction x n
∗Si n estpair,pourtoutréel x , fn (− x )= fn ( x ) donc fn estpaire.
∗Si n estimpaire, fn estimpaire.
∗f ′ ( x )= n . x n −
1
∗fn estcroissantesur R .
14
Fiches de Mathématiques 5 FONCTIONSPUISSANCESETCROISSANCESCOMPARÉES
1
Lafonction xn
∗gn estdéfiniesur R ∗.
∗Si n estpair, gn (− x )= gn ( x ) donc gn estimpaire.
−n
∗gn′ ( x )= n+ 1
∗gn estdécroissantesur ] 0; + ∞ [
Définitions
Lafonctionracine n ième estdéfiniesur [ 0; + ∞ [ par
1 pn
x→
7 xn = x
.
Lafonctionracine n ième estdérivablesur ] 0; + ∞ [ etsadérivéeest:
1 1
1
x→
7 xn−
n
Lafonctionracine n ième estcontinuesur ] 0; + ∞ [ .
1 1
lim x n = lim e n ln x
x→ 0 0 x→
Or
1
lim ln x = − ∞ et lim eX = 0
x→ 0+ n x→−∞
Donc 1
lim x n = 0
x→ 0
5.3 Croissancescomparées
ln x ex
∀n ¾ 1,lim = 0 et x→+
lim =+ ∞
x →+ ∞ xn ∞ xn
n
lim x n e x = 0
∀n ¾ 1,lim0 x ln x = 0 et x →−∞
x→
15
Fiches de Mathématiques
6 LESPRODUITSSCALAIRES
16
Fiches de Mathématiques 5 FONCTIONSPUISSANCESETCROISSANCESCOMPARÉES
17
Fiches de Mathématiques
6 LESPRODUITSSCALAIRES
18
Fiches de Mathématiques 8 LESNOMBRESCOMPLEXES
7 REPRÉSENTATIONANALYTIQUED’UNEDROITEDEL’ESPACE
DM, une droite de l’espace passant par(x;y; z) : −AM→ et −→u sont colinéaires.A(AM−a→A;y=A;tz−→Au).et
de vecteur directeur −→u (a; b;c).
.t z = zA + c
Le système (S) est une représentation paramétrique de la droite D.
SoitSoit QP, le plan d’équation, le plan d’équation−n→′ et −→n ne sont pas colinéaires. Donc aax′x++b yb
′y ++czc′+z +dd=′ =0, de vecteur normal0, de vecteur normalP et Q sont sécants; soit−→n−→(na;(ab′;;cb)′.;Dc
′) la droite d’intersec-.
Supposons que
19
Fiches de Mathématiques
tion des plans P et Q. ax + b y + cz + d = 0
Réciproquement,si les vecteurs −→n (a; b;c) et −n→′ (a′; b′;c′) ne sont pas colinéaires, l’ensemble des
points
ax + b y + cz + d = 0
M(x;y; z) tels que est une droite. C’est l’intersection des plans d’équations a′z + b′y + c
′z + d′ = 0
20
Fiches de Mathématiques 8 LESNOMBRESCOMPLEXES
Sommesetproduits
z + z ′ =( x + x ′ )+ i ( y + y ′ )
kz = kz + i ky
zz ′ = xx ′ − yy ′ + i ( xy ′ + x ′ y )
− 1z = − x − i y = − z
z − z ′ = z +( − z ′ )
21
Fiches de Mathématiques 8 LESNOMBRESCOMPLEXES
Inversesetquotients
1 z
=
z zz
z z z′
=
z′ z′ z′
Avec z . z = x 2 + y 2...
Opérationssurlesconjugués
∗Leconjuguéd’unesommeestégalàlasommedesconjugués.
z + z′ = z + z′
∗Leconjuguéd’unproduitestégalauproduitdesconjugués.
zz ′ = z . z ′
∗Leconjuguéd’unquotientestégalauquotientdesconjugués.
z z
′ =
z z′
∗
n
zn = z
Théorème
2
∆= b − 4ac
Dans C ,l’équation az 2 + bz + c = 0 atoujoursdessolutions.(si ∆= 0, z1 et z 2 sontconfondus).
− b− δ −b+ δ
z1 = et z2 = z1 =
2a 2a
avec δ 2 =∆
22
Fiches de Mathématiques 8 LESNOMBRESCOMPLEXES
Deux nombres complexes sont égaux ssi ils ont le même module et le même argument à 2π
avec∗∗ Si zr=>ℓ0(,cosr =θ|+z|isinet θθ=) (argavec(zℓ >).0), alors |z| = ℓ et arg(z)= θ ( mod 2π). près.
23
Fiches de Mathématiques 8 LESNOMBRESCOMPLEXES
24
Fiches de Mathématiques 8 LESNOMBRESCOMPLEXES
Conséquences
Produit |zz ′ |= |z |×| z ′ | arg( zz ′ )= arg( z )+ arg( z ′ )[ 2π ]
Puissance |z |= |z |n avec n ∈N
n arg( z n )= n .arg ( z )[ 2π ]
1 1 1
Inverse | |= arg = − arg( z )[ 2π ]
z |z | z
z |z | z
Quotient | ′ |= ′ arg ′ = arg( z ) − arg( z ′ )[ 2π ]
z |z | z
Inégalitétriangulaire
|z + z ′ |¶ |z |+ |z ′ |
8.6 Lienavecleplancomplexe
Propriétésdesaffixes
I ,milieude [ AB ] signifieque:
zA + zB
zI =
2
αz A + β z B + γ z C
zG =
α+ β + γ
Propriétésdesmodules
A et B ,deuxpointsd’affixes z A et z B .
∗AB = |zA − z B |
−→
∗Si A =6 B ,alors (−→
u , AB )= arg( z B − z A )[ 2π ]
Conséquences
A, B , C , D quatrepointsdistinctsdeuxàdeuxd’affixesrespectives zA , zB , zC , z D .
−→ − → z D − zC
(AB , CD )= arg [ 2π ]
zB − z A
25
Fiches de Mathématiques 8 LESNOMBRESCOMPLEXES
Translation
Soit −→
w ,levecteurd’affixe b .L’écriturecomplexedelatranslationdevecteur −→
w s’écrit:
z′ = z + b
26
Fiches de Mathématiques 9 INTÉGRATION
Homothétie
Soit Ω,d’affixe ω et k ,réelnonnul.L’écriturecomplexedel’homothétiedecentre Ω etderapport k
est:
z ′ = k .( z − ω )+ ω
Rotation
Soit Ω,lepointd’affixe ω et θ ,unréel.L’écriturecomplexedelarotationdecentre Ω etd’angle θ est:
i.
z ′ = e θ .( z − ω )+ ω
DémonstrationROC:
Soit, r ,larotationdecentre Ω etd’angle θ .
∗M 6=Ω , M ′ = r .M
− → −−→
⇐⇒ Ω.M =Ω .M ′ et, (Ω M , Ω M ′ )= θ
′
′ z − ω
⇐⇒ |z − ω |= |z − ω | etarg = θ
z− ω
′
z′ − ω z − ω
⇐⇒ | |= 1 etarg = θ
z− ω z− ω
z′ − ω
z− ω
estlenombrecomplexedemodule1etd’argument θ.
Donc,
z′ − ω i. θ
= e
z− ω
i.
z ′ − ω = e θ .( z − ω )
i.
z ′ = e θ .( z − ω )+ ω
∗M =Ω ⇐⇒ z = ω donc z ′ = ω .
27
Fiches de Mathématiques 9 INTÉGRATION
9 Intégration
28
Fiches de Mathématiques 9 INTÉGRATION
29
Fiches de Mathématiques 9 INTÉGRATION
30
Fiches de Mathématiques 9 INTÉGRATION
31
Fiches de Mathématiques
10 LESPROBABILITÉS
10 Les probabilités
10.1 Introductionauxprobabilités
Définitions
∗Ω= {ω1, ω2,...,ωn } estl’ensembledesrésultatsd’uneexpériencealéatoire.Onl’appelleunivers.Un
événementestunepartiede Ω.Lorsqueω appartientàl’événement A. ⊘estun
A,onditqu’ilréalise
évenementimpossible. Ω estl’évènementcertain.Unévénementélémentaireestconstituéd’unseul
résultat.
Probabilitéd’unévénement
A estnotée
Laprobabilitédel’événement p(A).
0¶ p(A) ¶ 1
p(Ω)= 1
p(⊘)= 0
.
Définitions
∗L’espérancedelaloideprobabilitéest:
Xn
µ= pi .ωi
i= 1
∗L’écarttypedelaloideprobabilitéest:
p
σ= V
Casdel’équiprobabilité
Lorsquelaloideprobabilitéassocieàtouslesrésultatsd’uneexpériencelamêmeprobabilité,onparle
deloiéquirépartieetlasituationestdited’équiprobabilité.
nombrederésultatsdeA
p(A)=
nombrederésultatsde
ω
AA∪∩BB est l’événement formé des résultats qui réalisent au moins un des événements est l’événement formé des
32
Fiches de Mathématiques 11 DÉNOMBREMENTETLOISDEPROBABILITÉ
résultats qui réalisent à la fois A et B. A ou B.
10 LESPROBABILITÉS
10.3 Variablealéatoire
Loideprobabilitéd’unevariablealéatoire
Uneloideprobabilitéestdéfiniesur Ω.
Ω′ = x1, x2,... xn estl’ensembledesvaleursprisesparunevariablealéatoire X .
Loideprobabilitédelavariablealéatoire X sur Ω′ associeàchaquevaleur xi laprobabilitédel’événe-
ment( X = xi ).
Espérence,variance,écart-typed’unevariablealéatoire
Espérence:
Xm
E (X )= xi pi
i= 1
Variance:
Xm 2 Xm 2 2
V (X )= pi xi − E (X ) = pi xi − [ E (X )]
i= 1 i= 1
Ecart-type:
Æ
σ(X )= V (X )
33
Fiches de Mathématiques
11 Dénombrement et lois de probabilité
34
Fiches de Mathématiques 11 DÉNOMBREMENTETLOISDEPROBABILITÉ
Loi de Bernouilli
∗ L’épreuve de Bernouilli :
C’est une expérience aléatoire qui ne comporte que 2 issus S et S.
S correspond au succès : p = p(S).
S = E correspond à l’échec : q = 1− p = p(S).
∗Soit une épreuve de Bernouilli d’issuesvariable aléatoire qui prend la valeur 1 quandLoi de Bernouilli :
S (de probabilitéS est réalisée et 0 sinon. Par définition, cette variablep) et E (de probabilité q = 1 − p) et
On a : E(X)= p et V (X)= pq
35
Fiches de Mathématiques
Laloibinomiale
∗UnschémadeBernouilliestlarépétitionden épreuvesdeBernouilliidentiquesetindépendantes.
LavariablealéatoireX àvaleursdans{ 0;1;2;...; n} associeàchaquelistelenombredesuccès.
Pardéfinition,X suitlaloibinomialedeparamètresn et p.
Onnote: B (n ; p) et p = p(S).
∗Caractéristiques:
Soit X ,unevariablealéatoirequisuitlaloibinomialeB (n , p).
Pour k ∈{0;1;...; n} ,
n
p(X = k )= pk × (1 − p)n− k
k
E(X )= np et V (X )= np (1 − p)
11.3 Loisdeprobabilitécontinue
Quandl’intervalleestununivers
Uneexpérienceprendsesvaleursdansunintervalleetpeutatteindren’importequelnombredecet
intervalle.
Densité
I,toutefonction
Onappelledensitédeprobabilitésurl’intervalle f définiesur
I etvérifiant:
f estcontinueetpositivesur
I
P dedensité
Ondéfinitlaloideprobabilité f surI associantàtoutintervalle
[a; b] d I :
e
Zb
P([a; b])= f (x)dx
a
Laloiuniforme
I =[ a; b],laloideprobabilitécontinuesur
Onappelleloiuniformesur I dontlafonction
f dedensité
1
estconstanteégaleà
b− a
Laloiexponentielle
Onappelleloiexponentielledeparamètre
λ,laloicontinueadmettantpourdensitélafonctiondéfinie
surR+ par:
f (x)= λe−λx
ave λ> 0
c . [α;β] d R + :
Pourtoutintervalle
e
Zβ
p([α,β])= λe−λxdx
α
β
p([α, β])= −e−λx α
36
Fiches de Mathématiques 11 DÉNOMBREMENTETLOISDEPROBABILITÉ
12 PROBABILITÉSCONDITIONNELLES
12 Probabilités conditionnelles
12.1 Lesprobabilitésconditionnelles
Définition
A et B sontdeuxévénementsd’unemêmeexpériencealéatoire,avec p(A) 6
= 0.Laprobabilitéque
l’événementB seréaliseest:
p(A ∩B)
pA (B)=
p(A)
Probabilitéd’uneintersection
p(A ∩B)= pA (B) × p(A)
ou
p(A ∩B)= pB (A) × p(B)
Formuledesprobabilitéstotales
LesévénementsΩ1, Ω2,... Ωn formentunepartitiondel’univers Ω quand:
les Ωi sontdeuxàdeuxdisjoints
laréuniondes Ωi estl’univers Ω
Formuledesprobabilitéstotales:
12.2 Indépendance
Définition
SideuxévénementsA et B sontindépendants,alors:
Si p(A) 6
= 0,alors pA(B)= p(B)
Deuxévénementsdeprobabilitésnonnulles,incompatiblesnesontpasindépendants:
p(A∩B)= 0
∀A∩B = ⊘, donc p(A∩B) 6
= p(A) × p(B)
p(A) × p(B) 6
=0
Expériencesaléatoiresindépendantes
Soituneexpériencensuccessionde n expériencesaléatoiresindépendantes E1, E2, E3 ..., En .Uneissue
del’expérienceestuneliste(e1, e2,..., en ).Soit Ωi et pi l’universetlaloideprobabilitédel’expérience
Ei .
p(e1, e2,..., en )= p1(E1) × p2(E2) ×···× pn (En )
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Fiches de Mathématiques
12 PROBABILITÉSCONDITIONNELLES
les événementsDire que X et Y(Xsont indépendantes signifie que : pour tout= xi) et (Y = yi) sont
indépendants. i ∈ 1;2;...; p et pour tout j ∈ 1;2;...;k,
38