Exercice 1 :
Une poinçonneuse semi-automatique est composée d’une table fixe recevant la tôle à
poinçonner et d’un poinçon mobile, tel que dessiné ci-dessous.
Poinçonneuse semi-automatique
Départ
MONTER
Poinçon
Position basse
Table
Tôle
Au repos, le poinçon est en position haute. Quand l’opérateur appuie sur le bouton
départ, le poinçon descend en position basse, puis remonte en position haute et retourne
au repos. Ce cycle se répète à chaque pression sur le bouton départ.
Exercice 3 :
Une came dont le dessin vous est donné à la page suivante, est entraînée par un moteur
électrique. Celle-ci doit effectuer une rotation complète de 360o et une seule, à chaque
commande de départ (variable marche).
Angle 0o
Marche
PIVOTER
Exercice 4 :
Une perceuse automatique dont le dessin vous est donné à la page suivante, réalise un
cycle de perçage qui est commandé par les variables booléennes :
départ
position haute
position mi-course
position basse
contact pièce
présence pièce
Ces variables sont les entrées du système. Elles sont à « 1 » lorsqu’il y a contact.
Le cycle commence lorsque l’opérateur appuie sur le bouton départ et que la perceuse
est en position haute et qu’il y a présence d’une pièce sur la table.
Lorsque la pièce est haute (ce qui est détecté par le fait que contact pièce est activé
avant position mi-course), la broche doit MONTER dès que la position mi-course est
atteinte, et cela jusqu’en position haute, puis elle doit DESCENDRE à nouveau jusqu’en
position basse. Ensuite, elle doit MONTER jusqu’en position haute, alors le moteur arrête
de tourner.
Lorsque la pièce est basse (ce qui est détecté par le fait que la position mi-course est
atteinte sans que le contact pièce ne soit activé), la broche doit DESCENDRE jusqu’en
position basse, puis MONTER jusqu’en position haute. Le moteur s’arrête alors de
tourner.
Pour recommencer un autre cycle, il faut que la pièce percée ait été enlevée de la table.
Exercice 5 :
Exercice 6 :
Le GRAFCET que vous avez réalisé à l’exercice précédent est de niveau 1, car il ne
prend en compte que l’aspect fonctionnel, sans aucune implication technologique : par
exemple, on ne sait pas comment physiquement se donne l’ordre de descendre le
poinçon, ni comment on s’assure que la pièce est évacuée.
Nous allons pour cet exercice préciser les choix technologiques des actionneurs et des
capteurs :
cet exemple étant simplifié, la procédure d’arrêt d’urgence, les modes de
marche, ainsi que les sécurités ne sont pas traités;
la mise en place de la poudre est assurée manuellement par l’opérateur. Un
voyant « V » est allumé pendant toute la durée de la mise en place. Celle-ci
terminée, l’opérateur autorise la poursuite des opérations en appuyant sur le
bouton poussoir « d »;
les mouvements du poinçon supérieur et de la matrice sont contrôlés par des
capteurs de fin de course (respectivement : a0 et a1, b0 et b1);
l’évacuation de la pilule est obtenue au moyen d’un jet d’air maintenu pendant
une seconde. Ce jet d’air est commandé par une électrovanne « E ».
AIR V
C
B-
b1
b0
B
B+
La liste ci-après présente les variables et les fonctions utilisées, ainsi que leur
signification respective.
ORDRES :
Lancement de temporisation
LT1 : lancement de temporisation d’évacuation d’une durée de 1 seconde
INFORMATIONS :
Déroulement du cycle
d : autorisation de départ du cycle
Fin de temporisation
ft1 : fin de temporisation d’évacuation
Exercice 7 :
Deux wagonnets reliés par une chaîne entraînée par un moteur, sont chargés de
transporter du gravier de la station « A » à la station « B » dans un déplacement aller-
retour de leurs parcours respectifs.
Wagonnets de gravier
Les capteurs :
f1 indique que le wagonnet est chargé, par détermination de son poids
(wagonnet A ou B selon le cas);
f2 indique que le wagonnet (A ou B selon le cas) est en position de
chargement.
Pour faire partir le cycle, il faut appuyer sur le bouton « DE », et pour l’arrêter, il faut
appuyer sur le bouton « AR ».
La commande d’arrêt ne sera pas forcément faite au bon moment, par rapport à l’état de
la partie opérative. Elle est donc conservée par l’état bi-stable des boutons. Il faut que le
cycle se termine, et que la machine revienne à l’état repos, pour pouvoir s’arrêter.
Les deux boutons sont reliés mécaniquement, ce qui fait qu’en mettre un à « 1 », remet
l’autre à « 0 ».
Exercice 8 :
P1 P2 P3
n1
n2
n3
De plus, afin d’équilibrer l’usure des pompes, celles-ci seront permutées à tour de rôle. Et
lorsqu’on arrête une pompe, c’est celle qui marche depuis le plus longtemps.
Exercice 9 :
Mélangeur automatique.
Mélangeur automatique
A B C
Cycle de fonctionnement
L’ordre de départ de l’opérateur « marche » ne peut être pris en compte que si les
conditions initiales sont réalisées, c’est-à-dire si la trémie et le mélangeur sont vides.
Le produit « C » est ensuite pesé et mélangé aux deux autres présents dans le
mélangeur.
Ces trois produits sont ensuite malaxés pendant 20 secondes, temps au bout duquel le
mélangeur est vidé.
Exercice 10 :
On désire allumer une lampe à la première pression exercée sur un bouton poussoir, et
l’éteindre à la deuxième pression exercée sur le même bouton.
Exercice 11 :
Le dessin ci-après représente une barrière installée à l’entrée d’un stationnement, dans
lequel peuvent entrer soit des clients occasionnels, soit des clients abonnés.
1. Au repos, la barrière d’entrée est en position haute (ouverte), les deux barrières de sorties
sont en position basse (fermées), il n’y a aucun véhicule présent. Aucune action n’est
active dans cet état.
2. Un véhicule se présente et passe sur le capteur magnétique d’entrée. Alors les actions
d’allumer les deux feux rouges s’activent.
3. Les clients abonnés introduisent une clé dans la serrure de commande, alors que les
clients occasionnels poussent le bouton vert pour que l’horodateur leur délivre un ticket.
Dès que la clé est introduite dans le boîtier de commande, ou que le bouton vert est poussé,
l’action qui se produit est de baisser la barrière d’entrée.
4. Quand la barrière d’entrée est en position basse (fermée), deux cas de figure peuvent se
produirent :
• Soit c’est la clé qui est introduite dans le boîtier de commande, et cela signifie que
le client est un abonné :
1. Alors la barrière des abonnés se lève, mais les deux feux rouges restent
allumés.
2. Quand la barrière des abonnés est en position haute (ouverte), le feu vert des
abonnés s’allume, le feu rouge des abonnés ne s’allume plus et le feu rouge des
occasionnels reste allumé.
3. Dès que le véhicule est passé sur le capteur magnétique de sortie des abonnés,
la barrière des abonnés se baisse.
• Soit c’est le bouton vert qui est poussé, et cela signifie que le client est un
occasionnel :
1. Alors un ticket sort de l’horodateur, qui indique le jour et l’heure d’entrée du
véhicule.
2. Dès que le lecteur optique interne à l’horodateur indique que le conducteur à pris
le ticket, la barrière des occasionnels se lève.
3. Quand la barrière des occasionnels est en position haute (ouverte), le feu vert
des occasionnels s’allume, le feu rouge des occasionnels ne s’allume plus et le
feu rouge des abonnés reste allumé.
4. Dès que le véhicule est passé sur le capteur magnétique des occasionnels, la
barrière des occasionnels se baisse.
5. Quand les deux barrières de sorties sont en position basse (fermées), les deux feux verts
et les deux feux rouges ne sont pas allumés et la barrière d’entrée se lève.
6. La barrière d’entrée arrive en position haute (ouverte). Alors on se retrouve à l’état initial
de repos. Le cycle est terminé.
RA Barrière RO
VA abonnés VO
vas
bah bab
boh
Bouton
"b" bob
vos
Barrière
occasionnels
Barrière
d'entrée
beh
Clé Ticket ve
"c" "t"
beb
Remarque :
Il n’y a pas de capteurs qui signalent que les feux rouges et les feux verts sont bien allumés.
Exercice 12:
Attention : dans cet exercice, contrairement aux exercices que vous avez déjà pratiqués,
les feux sont commandés par deux ordres distincts (et non pas un seul).
Lorsque l'ordre ALLUMER ROUGE est commandé à une étape de GRAFCET, le feu
rouge va s'allumer, et il va le rester jusqu'à ce que l'ordre ÉTEINDRE ROUGE soit
envoyé.
Cela signifie que, si le feu rouge doit rester allumé pendant plusieurs étapes du
GRAFCET, il n'est pas nécessaire de répéter l'ordre ALLUMER ROUGE à toutes ces
étapes : on le met à la première et c'est tout.
C'est la même chose pour l'ordre ÉTEINDRE ROUGE.
C'est la même chose pour les ordres ALLUMER VERT et ÉTEINDRE VERT.
4- Si c’est l’alarme sonore qui retentit, dès que l’opérateur appuie sur le bouton de
coupure de l’alarme, le système retombe au repos et le feu rouge doit s'éteindre.
5- Si ce sont les pièces qui sont comptées, 2 cas peuvent se produire :
• soit le compte n’est pas bon et la voiture quitte le poste de péage, alors une alarme
sonore retentit,
• soit le compte est bon, alors le feu rouge s’éteint et le feu vert s’allume.
6- Si c’est l’alarme sonore qui retentit, dès que l’opérateur appuie sur le bouton de
coupure de l’alarme, le système retombe au repos et le feu rouge s’éteint.
7- Si c’est le feu vert qui est allumé et que la voiture quitte le poste de péage, alors le
système retombe au repos et le feu vert s’éteint.
Exercice 13 :
Vous travaillez dans une entreprise qui fabrique et embouteille des bidons de liquide lave-
glace pour les voitures.
À la fin de la ligne d’embouteillage, les bidons sont emballés manuellement par groupes
de deux (2) dans des petits cartons ou par groupes de quatre (4) dans des grands
cartons, pour être expédiés à différents distributeurs.
Vous vous intéressez à l’automatisation de ce poste de travail. Pour ce faire, vous avez
conçu la machine dessinée à la page suivante.
marche
ec0
PB+ pb0
EC+ EC-
PB- pb1
TAPIS ROULANT 1
ARRIVÉE DES BIDONS arrêt
ec1
PC- PC+
b
c
EB-
CARTON
EB+
PETIT
TABLE 2
pc1 pc0
CARTON
GRAND
gc
TABLE 1
eb0 eb1
TAPIS ROULANT 3 TAPIS ROULANT 2
DÉPART DES ARRIVÉE DES
CARTONS PLEINS CARTONS VIDES
Description de la machine :
• Trois (3) tapis roulants, qui ne font pas partie du système à étudier :
• tapis 1 : fonctionne en continu et amène les bidons à la machine d’emballage;
• tapis 2 : fonctionne en continu et amène les cartons vides à la machine
d’emballage;
• tapis 3 : fonctionne en continu et évacue les cartons pleins vers l’étiquetage et
l’expédition.
• Quatre (4) vérins à double effet pilotés par des distributeurs 5/2 bi-stables :
1. vérin « Poussoir des Bidons » muni de deux (2) capteurs de fin de course « pb0 »
(poussoir rentré) et « pb1 » (poussoir sorti) : ce vérin ne peut sortir (PB+) que s’il y
a un bidon au bout du tapis roulant 1 (capteur « b » actif) et chaque fois que ce
vérin sort (PB+), il pousse un bidon sur la table 1. Ce vérin rentre sur l’ordre « PB-
».
2. vérin « Emballage des Bidons » muni de deux (2) capteurs de fin de course
« eb0 » (vérin rentré) et « eb1 » (vérin sorti) : chaque fois que ce vérin sort (EB+), il
pousse deux (2) ou quatre (4) bidons dans le carton. Ce vérin rentre sur l’ordre «
EB- ».
3. vérin « Poussoir des Cartons » muni de deux (2) capteurs de fin de course « pc0 »
(poussoir rentré) et « pc1 » (poussoir sorti) : ce vérin ne peut sortir (PC+) que s’il y
a un carton au bout du tapis roulant 2 (capteur « c » actif) et chaque fois que ce
vérin sort (PC+), il pousse un carton sur la table 2. Ce vérin rentre sur l’ordre « PC-
».
4. vérin « Evacuation des Cartons pleins » muni de deux (2) capteurs de fin de
course « ec0 » (vérin rentré) et « ec1 » (vérin sorti) : chaque fois que ce vérin sort
(EC+), il pousse le carton contenant deux (2) ou quatre (4) bidons sur la tapis
roulant 3 pour l’évacuation. Ce vérin rentre sur l’ordre « EC- ».
Le dessin de la page 5 représente le système à étudier dans son état initial, avant la
mise en route du cycle :
• Le vérin PB est rentré;
• Le vérin EB est rentré;
• Le vérin PC est sorti;
• Le vérin EC est rentré;
• Il y a deux (2) bidons sur la table 1;
• Il y a un (1) carton (petit ou grand) sur la table 2.
Si la machine est bien dans son état initial et que le carton sur la table 2 est un grand
carton, dès que le bouton marche est activé, le poussoir PB sort et rentre deux fois (il sort
à condition qu’il y ait un bidon au bout du tapis 1 à chaque fois = capteur « b »), afin
d’amener deux (2) bidons de plus sur la table 1.
Lorsque le poussoir PB est revenu en position rentrée la deuxième fois, les bidons de la
table 1 sont emballés dans le carton de la table 2, à l’aide du vérin EB.
Dès que tous les deux sont arrivés en position rentrée, deux séquences se produisent en
même temps :
1) On attend qu’il y ait un bidon au bout du tapis 1 (capteur b);
Dès que c’est le cas, le vérin poussoir de bidons PB sort et rentre deux fois (à
condition qu’à la deuxième sortie il y ait un bidon sur le capteur « b »), afin d’amener
deux (2) nouveaux bidons sur la table 1.
Une fois qu’il est rentré la deuxième fois, on attend la fin de la séquence 2.
2) Le vérin EC évacue le carton rempli de bidons pleins sur le tapis roulant 3, puis
revient en position rentrée.
Dés qu’il est revenu en position rentrée et qu’il y a un carton au bout du tapis roulant 2
(capteur « c »), le vérin poussoir de carton PC pousse le carton sur la table 2 et reste
sorti.
Quand c’est fait, on attend la fin de la séquence 1.
Dès que les deux séquences sont terminées, le système est à nouveau à l’état initial et le
cycle est fini.
Si, lors de la commande de mise en route, le carton sur la table 2 est un petit carton (au
lieu d’en être un grand), alors le cycle commence directement par l’emballage (vérin EB)
des deux (2) bidons de la table 1.
Question :