Vous êtes sur la page 1sur 5

dents temporaires antag Les obser

oniste usure ­
s. s

G
vées, mineures, favoriseraient ainsi les mouvements occlusaux horizontaux et, de ce fait, un

élargissement des procès alvéolaires et davantage d'espace pour l'alignement dentaire [24].

Elles sont la conséquence de contacts masticatoires inconstants.


4 Bruxisme chez les enfants et les adolescents

6a,b,c. Lésions érosives vestibulaires des


incisives chez un garçon de 5 ans et
palatines chez un adolescent tous deux
grands consommateurs de Coca-Cola. La
présence d'émail périphérique intact,
protégé par la plaque dentaire et le fluide
gingival, est caractéristique de l'exposition
aux acides extrinsèques.

55
L'érosion dentaire résulte d'un processus chimique dû à des acides d'origine endogène

(acides gastriques) ou exogène. Les lésions érosives d'aspect brillant et poli intéressent les

surfaces dentaires non protégées par le biofilm ou la gencive (fig. 6a-c). Leur aspect varie

en fonction de leur localisation et de leur sévérité : c'est une lésion concave au niveau des

pointes cuspidiennes dont les limites arrondies ne sont pas toujours faciles à distinguer puis

la lésion, plus large que profonde, devient jaunâtre du fait de la dentine visible par trans­

parence (fig. 7a-b). Sa surface n'est pas régulière dans les cas les moins sévères. Enfin, les

lésions érosives intéressant éventuellement des dents antagonistes ne se correspondent pas


exactement. En pratique, le diagnostic n'est pas toujours aisé, car il arrive qu'attrition et

érosion soient associées [25] (fig. 8a-b et 9a-c).

Fracture amélaire. Le trait de fracture limité à

l'émail peut faire penser à une usure, surtout s'il


intéresse plusieurs dents antérieures. L'absence

d'usure des autres dents orientera le question­

naire (fig. 10).

Les amélogénèses et dentinogénèses impar-


faites héréditaires concernent les deux den­

tures temporaire et permanente. Les importantes

7a,b. Lésions érosives au niveau des canines

et molaires temporaires chez un garçon de 10 ans. Lésions


érosives concaves, lisses et polies intéressant les pointes
cuspidiennes au stade initial (55, 65, 75, 85). À un stade
plus avancé, elles deviennent plus larges que profondes et
la dentine devient visible par transparence sous l'émail
érodé (54, 53, 63, 64, 74, 84).
Le Bruxisme tout simplement

8 a, b. Usures liées à l'attritîon et l'érosion des dents chez un garçon de 4 ans. Les lésions érosives

initiales inhérentes à une consommation pluriquotidienne de sodas sont caractérisées par leur forme
concave. Elles intéressent les pointes cuspidiennes des premières molaires et les faces palatines des
incisives alors que les usures liées au bruxisme intéressent les bords libres des dents antérieures.

9a,b,c. Usures liées à l'attrition et l'érosion des dents chez une fillette de 7 ans. En diduction, les facettes
d'attrition des canines et incisives latérales temporaires correspondent. Les lésions érosives observées
sur les molaires temporaires correspondent aux scores 2 (lésion nette allant jusqu'à 50 % de la surface sur
la 74) et 3 (lésion étendue au-delà de 50% de la surface sur la 84) de BEWE. Les 61 et 62 ont été éliminées
sur la prothèse pédiatrique fixée pour permettre l'éruption de la 21.
10 . Fracture amélaire des 11 et 21

chez un adolescentde 14 ans polycarié.

En regard des 11 et 21, les dents sont intactes,


sans signe d'attrition. Les lésions carieuses sont
essentiellement liées à un défaut d'hygiène bucco-
dentaire au cours d'un traitement orthodontique
avec attaches.

usures observées sur toutes les dents sont la conséquence d'une moindre résistance tissu­
'

laire. Dans le cas des amélogénèses imparfaites héréditaires (AIH), elles sont plus précoce­

ment observées dans les formes hypominéralisée et hypoplasique (fig. 11a-d). Dans le cas

de la dentinogénèse imparfaite héréditaire (DIH), l'émail normal se clive rapidement, d'où

une exposition de la dentine alors soumise à une attrition importante [25] (fig. 12a-d).

Vous aimerez peut-être aussi