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Université Abdelmalek Essaâdi

Faculté Polydisciplinaire à Larache

Master Management et Finance


Module : Méthodologie de recherche

Rapport sous le thème :

‘’Les méthodes de collecte de données’’

Préparé par :
CHAER Chaimae MMF034/18
EL ALLAM Ferdaous MMF042/18

Sous la supervision de :
Mme. BOUNID Samira

Année universitaire 2020/2021


PLAN

Introduction générale

I- La collecte de données dans les recherches quantitatives.


1- Questionnaire.
2- L’expérimentation.

II- La collecte de données dans les recherches qualitatives.


1- Les entretiens.
2- L’observation.

III- La collecte de données par les méthodes mixtes.

Conclusion générale.
Introduction générale.
La méthodologie est une partie de la procédure de recherche (méthode scientifique) qui fait
suite à la propédeutique et qui rend possible la systématisation des méthodes et des techniques
nécessaires pour l’entreprendre.

Il y a lieu d’expliquer que la propédeutique est l’ensemble de savoirs et disciplines nécessaires à la


préparation de l’étude d’une matière. Le terme provient du grec pró (« avant ») et paideutikós («
concernant l’enseignement/l’apprentissage »).

En d’autres mots, la méthodologie est une étape spécifique procédant d’une position théorique et
épistémologique, pour la sélection de techniques concrètes de recherche. Par conséquent, la
méthodologie dépend des postulats que le chercheur considère valides, puisque l’action
méthodologique sera son instrument pour analyser la réalité étudiée.

Pour que les règles de la recherche scientifique soient transmissibles et connues par la masse des
chercheurs, il a fallu les codifier : ainsi apparut la méthodologie.

Donc, la méthodologie de la recherche comme objet d’enseignement, est récente et son origine montre
en même temps sa nature : elle est une codification des pratiques considérées comme valides par les
chercheurs séniors d’un domaine de recherche.

Autrement dit, elle est un recueil des règles de jeu que les adversaires acceptent de respecter dans les
discussions et les contestations par lesquelles la recherche scientifique se développe ; le discours sur
les méthodes est une codification des codes de la recherche scientifique pour fin d’apprentissage et
d’arbitrage.

La méthodologie devient alors une discipline qui s’établit elle-même comme objet d’observation,
d’analyse, de réflexion et de contestation. La méthodologie ne reste pas un code stable, elle est sujette
à des remaniements. Comme le droit évolue en fonction des changements sociaux, la méthodologie
évolue en fonction des objets et des pratiques dominantes de recherche. Ce sont le polymorphisme et
la dynamique des objets et des pratiques de recherche qui donnent à la codification des méthodes sa
complexité et, parfois même, ses apparentes contradictions (Van der Maren, 1996).

Parmi ces méthodes, la méthode de collecte de données ; cette dernière ; est un élément crucial du
processus de recherche.
Elle permet au chercheur de rassembler le matériel empirique sur lequel il va fonder sa recherche.
Pour constituer cette base empirique, le chercheur doit tout d’abord se poser la question de l’existence
ou non de données déjà disponibles. L’utilisation de données secondaires (ou de seconde main)
présente de réels avantages car le chercheur peut se dispenser de recueillir lui-même les données sur le
terrain. Il disposera ainsi de plus de temps pour procéder à leur analyse.
Cependant, le chercheur n’a en général qu’une information imparfaite sur l’existence de ces données
secondaires. De plus, il reste confronté à la question de l’accès à ces données secondaires.
À défaut ou en complément de données disponibles, le chercheur peut s’engager dans la collecte des
données primaires, qu’il va recueillir directement sur le terrain. Avec ce recueil direct se pose alors la
question des instruments avec lesquels le chercheur va obtenir les données empiriques de sa recherche.
Ces instruments sont différents, selon l’approche, quantitative, qualitative ou mixte, adoptée par le
chercheur.
 Quels sont les principaux méthodes de collecte des données ?

I- La collecte de données dans les recherches quantitatives :

Les méthodes quantitatives offrent aux chercheurs toute une panoplie d’outils statistiques qui leur
permettent notamment de cerner l’influence de plusieurs variables. À l’aide de tests statistiques sur des
échantillons représentatifs, il est possible d’identifier des relations de cause à effet en contrôlant l’effet
de plusieurs autres variables, et ce de façon systématique et plus ou moins objective.
La force de la méthode quantitative est que l’on peut généraliser les résultats de l’échantillon à
l’ensemble d’une population. Cette généralisation est possible grâce au respect des principes
d’échantillonnage aléatoire et à la mise en place d’une structure d’entrevue systématisée. Les groupes
de discussion ne sont habituellement pas soumis aux mêmes principes en ce qui concerne le
recrutement des participants et l’échantillonnage aléatoire.
De plus, les groupes ne comptent qu’un nombre restreint de participants soumis à des entrevues
foncièrement différentes. Par ailleurs, il est impossible dans une discussion de groupe de demander
l’opinion de tous les participants sur toutes les questions posées. Il serait donc risqué de tirer des
conclusions à partir de quelques commentaires non représentatifs de l’opinion de la majorité des
participants. Donc, les participants ne sont pas statistiquement représentatifs de l’ensemble de la
population étudiée et le chercheur ne peut extrapoler les résultats à cette population.

1- Le sondage :
Comme étant un instrument de collecte et de mise en forme de l’information, fondé sur l’observation
de réponses à un ensemble de questions posées à un échantillon d’une population. Le début de la
définition éclaire la fonction du sondage.
Le sondage est un instrument de mesure. Il a pour mission d’opérationnaliser les concepts élaborés au
moment où est posée la question de recherche et où sont élaborées les hypothèses qui lui sont reliées.
L’ensemble des opérations effectuées amène à la constitution d’indicateurs des différents concepts ; ce
sont les signes concrets qui permettent de classer les objets dans des catégories. Ce qui caractérise
ensuite le sondage, c’est le recours à des questions.
Contrairement à l’observation directe ou à l’analyse de contenu, ce ne sont pas des gestes ni des
documents qui sont enregistrés, mais des réponses fournies par des informateurs à une série de
questions posées.
Les avantages :
Cet exemple illustre le principal avantage du sondage :
La flexibilité du sondage entraîne une grande polyvalence. On peut y recourir pour saisir toutes sortes
de phénomènes. Dans plusieurs domaines, le sondage est à peu près le seul instrument dont dispose le
chercheur. C’est le cas en particulier des comportements privés – le vote, l’emploi du temps, la
consommation, la sexualité – qui ne peuvent généralement être appréhendés par observation directe.
Les conditions de validité:
Les conditions de validité Pour que la procédure de collecte d’information au moyen d’un
questionnaire de sondage soit valide, quatre conditions doivent être satisfaites :
1. La disponibilité des informateurs. Il importe que l’échantillon cible soit disponible et coopératif,
c’est-à-dire qu’il puisse être rejoint et qu’il accepte de répondre au questionnaire.
2. La capacité de répondre. Il faut que les gens soient en mesure de répondre au questionnaire, c’est-à-
dire qu’ils puissent saisir le sens des questions (la compréhension) et qu’ils possèdent l’information
qui leur est demandée (la pertinence).
3. La transmission fidèle de l’information. Les gens doivent vouloir et pouvoir communiquer sans
distorsion l’information.
4. L’enregistrement fidèle de l’information. L’information doit être enregistrée correctement par le
chercheur ou son équipe.
a- L’entrevue par téléphone :
Le sondage administré par téléphone est devenu le mode le plus populaire d’enquête en Amérique du
Nord.
Il s’avère maintenant plus populaire que l’entrevue face à face, et ce, pour des considérations tant
financières que pratiques. L’entrevue téléphonique limite le recours aux questions ouvertes et aux
questions demandant réflexion, les réponses étant habituellement plus spontanées et plus courtes.
b- L’entrevue en face à face :
La plus grande qualité de l’entrevue face à face est sa polyvalence. Le sondage peut être passablement
long. La présence d’un interviewer fait en sorte que les gens acceptent généralement de prendre une
heure ou même deux pour répondre.

2- Le questionnaire :
C’est un ensemble de questions dont la combinaison doit former un instrument de mesure valide, fidèle
mais également cohérent, agréable à répondre. Il importe donc de considérer les questions les unes par
rapport aux autres et aussi par rapport au tout. Trois aspects particuliers méritent d’être considérés :
- La longueur du questionnaire : l’ordre des questions et leur orientation. Le principe général à
respecter est celui relatif aux interactions sociales et plus particulièrement aux conversations.
L’ordre des questions doit être celui d’une conversation suivie entre deux personnes. On ne change
pas de sujet sans prévenir, on ne pose pas de questions non pertinentes, on suscite et on maintient
l’intérêt. On respecte son interlocuteur. La longueur La longueur du questionnaire peut varier
sensiblement selon le mode d’administration.

- Les questionnaires auto-administrés doivent être le plus courts possible. Par contre, les entrevues
en face à face peuvent être passablement longues. Par ailleurs, et particulièrement dans le cas des
entrevues en face à face, les coûts fixes sont considérables, de sorte que le fait d’allonger un
questionnaire n’entraîne généralement que des coûts supplémentaires minimes. C’est là une
incitation à exploiter toutes les possibilités d’un mode d’administration et à prévoir un
questionnaire « assez » long, d’au moins quinze minutes par téléphone et trente minutes en face à
face. Au-delà de ce seuil, il faut faire preuve de prudence et bien évaluer les risques de fatigue ou
de lassitude chez les informateurs, surtout si le thème de l’enquête ne suscite pas beaucoup
d’intérêt. On a remarqué, en effet, une tendance à donner davantage de réponses stéréotypées à la
fin d’un long questionnaire, tendance qui affecte cependant peu les résultats d’ensemble.

- L’ordre : Le questionnaire comporte généralement un certain nombre de sections correspondant


chacune à une variable ou à un bloc de variables. L’ordre des sections est établi de façon à favoriser
la collaboration des informateurs.

- L’orientation : On doit également se soucier de l’orientation des questions chaque fois qu’on en
pose plusieurs sur un même thème, en particulier lorsqu’on veut construire une échelle d’attitude55.
Le problème provient de l’existence potentielle d’un « biais de positivité » : toutes choses étant
égales par ailleurs, les gens ont tendance à répondre « oui » plutôt que « non » et à être « d’accord
» plutôt qu’en « désaccord ».

a- Le questionnaire distribué :
Ce format connaît plusieurs variantes. Le questionnaire peut être distribué à des groupes réunis en
un endroit : l’exemple le plus connu est celui des étudiants répondant à un questionnaire lors d’un
cours. Il peut l’être aussi à des individus partageant une même situation : ce serait le cas d’une
étude faite auprès d’un échantillon de gens se présentant à la salle d’urgence d’un hôpital. Il peut
même être distribué à la maison.
b- Le questionnaire électronique :
Le terme de questionnaire électronique englobe tous les sondages utilisant les nouvelles
technologies de communication, que ce soit le courrier électronique, un site Web ou un fichier-
questionnaire.
Dans le cas des sondages sur Internet ayant un but scientifique, le premier problème qui se pose est
d’éviter que la personne sélectionnée puisse remplir le questionnaire plus d’une fois. La solution
consiste habituellement à attribuer aux personnes membres de l’échantillon un code d’accès qui ne
peut être utilisé qu’une seule fois.

II- La collecte de données dans les recherches qualitatives :

La recherche qualitative est généralement utilisée pour explorer les valeurs, les attitudes, les opinions,
les sentiments et les comportements des individus et comprendre comment ceci affecte les individus
en question.

Les chercheurs utilisant des méthodes qualitatives se préoccupent de la perception que les individus
ont sur des sujets, problèmes ou situations spécifiques et de la signification qu’ils attribuent à leur vie.
Ce type de recherche est important pour générer des théories, développer des politiques, améliorer les
pratiques éducatives, justifier des changements pour une pratique particulière et éclairer les questions
sociales.

Cela peut également être utilisé pour aider à expliquer les résultats d’une étude quantitative préalable
ou pour préparer le développement d’une étude quantitative.

Si l'équipe de recherche décide d’utiliser des méthodes qualitatives dans l'étude, il faut décrire comment
les méthodes qualitatives vont fournir des informations pour aider à répondre aux objectifs de recherche
et aux questions de recherche.

Par exemple, une recherche qualitative peut être appropriée parce qu’il y a l’intention d’explorer les
valeurs et les comportements des individus dans la zone d’étude par rapport à une intervention de santé
publique, et de comprendre comment ils affectent les phénomènes en question.

Lors de la collecte de données qualitatives, il est préférable d’utiliser plusieurs méthodes de collecte.
L’obtention d’informations de diverses manières sur les mêmes phénomènes permet au chercheur de
trianguler les données, ajoutant ainsi de la rigueur à la recherche. De par sa nature, la collecte de
données qualitatives est émergente et la conception de recherche est intentionnellement flexible pour
permettre au chercheur d’étudier les thèmes (résultats) plus en détail à mesure qu’ils émergent.

Les méthodes qualitatives utilisent des méthodologies de collecte de données telles que des entretiens,
observations, discussions et examen de documents (par exemple, des journaux de bord, des documents
historiques). Les résultats de la recherche qualitative sont descriptifs ou explicatifs plutôt que prédictifs
et prennent généralement beaucoup de temps à recueillir et à analyser.

Les principales techniques de collecte de données qualitatives utiles pour mener une recherche en soins
de santé sont les entretiens individuels, les focus groups et l’observation.

1- Les entretiens :
a- L’entretien individuel : semi-structuré vise à collecter des données en interrogeant les
participants en face-à-face (ou à distance) par des techniques de conversation. L’entretien est
alors structuré à l’aide d’un guide d’entretien reprenant la liste de questions ouvertes ou une
liste de sujets à aborder au cours de la discussion. L’utilisation d’un tel procédé dans le contexte
de la recherche en soins de santé est justifiée lorsque l’objectif est d’identifier les points de vue,
les croyances, les attitudes, l’expérience de patients, praticiens, divers intervenants, etc. De
même, le caractère individuel convient lorsqu’aucune interaction entre les répondants n’est
nécessaire ou recherchée, comme quand le sujet d’étude est sensible ou intime, par exemple.
Cette technique peut également être choisie pour des raisons pratiques, par exemple lorsque les
participants ne sont pas facilement « déplaçables », ou manquent de temps.

b- Le focus group (l’entretien de groupe): est une forme d’entretien semi-structuré. Il consiste
en une série de discussions au sein de différents groupes de participants et facilitées par un
chercheur. L’objectif de la collecte par focus group est de fournir des données (via l’interaction
intragroupe) relatives aux croyances et aux normes du groupe à l’égard d’un sujet particulier
ou d’un ensemble de questions (Bloor et Wood, 2006).

Cette technique est utile quand l’interactivité et le brainstorming entre les participants méritent
d’être renforcés afin d’acquérir des connaissances et de générer des idées permettant
d’approfondir le sujet d’étude (Bowling, 1997).
Un focus group n’est pas synonyme d’« entretien de groupe » : dans les focus groups, les
participants sont recrutés spécifiquement pour la recherche, en utilisant une certaine méthode.
C’est un entretien de groupe dans le sens où il recueille des données de manière collective
(Green et Thorogood, 2004).

Cependant, ils diffèrent d’un entretien de groupe en raison de l’importance qui est attachée à
l’interaction entre les participants, interaction grâce à laquelle les participants peuvent modifier
leurs points de vue.

Dans un entretien de groupe, l’interaction entre les participants est limitée, et se produit
principalement entre l’intervieweur et les personnes interrogées. Idéalement les focus groups
doivent être homogènes en interne sur des critères pertinents par rapport à la question de
recherche, mais hétérogènes entre les groupes. L’homogénéité dans le groupe vise à capitaliser
les expériences communes des participants (Kitzinger, 2006).

2- L’observation :
L’observation est un mode de collecte des données par lequel le chercheur observe de lui-même, de
visu, des processus ou des comportements se déroulant dans une organisation, pendant une période de
temps délimité. L’observation constitue un mode de recueil alternatif de l’entretien dans le sens où le
chercheur peut analyser des données factuelles dont les occurrences sont certaines, plutôt que des
données verbales dont l’inférence factuelle est sujette à caution.

Deux formes d’observation peuvent être distinguées en fonction du point de vue du chercheur par
rapport aux sujets observés (Jorgensen, 1989).

Soit le chercheur adopte un point de vue interne et son approche relève de l’observation participante,
soit il conserve un point de vue externe et il s’agit d’une observation non participante.

Entre ces deux extrêmes, le chercheur peut adopter des solutions intermédiaires. À l’instar de Junker
(1960) et de Gold (1970), on peut donc définir quatre postures du chercheur sur le terrain : le participant
complet, le participant-observateur, l’observateur-participateur et l’observateur complet.

a- L’observation participante :

L’observation participante consiste, pour l’enquêteur, à faire partie du contexte dans lequel le
comportement d’un individu est étudié. Il est aussi possible d’interagir avec la ou les personnes
observées pour poser des questions.

L’avantage de ce type d’observations est de pouvoir apporter un questionnement qui peut délivrer des
informations supplémentaires.

b- L’observation non participante :

L’observation non participante exclut l’enquêteur du cadre social étudié. Il n’est pas vu par le/les
individu(s) observé(s) et peut avoir recours à des images vidéo.
Cette technique d’observation est utile pour définir un sujet de recherche, afin de constituer la base
d’une recherche. L’observation non participante peut être suivie par la suite d’autres méthodes de
recherche.

III-La collecte de données par les méthodes mixtes :


Les méthodes mixtes peuvent être définies comme une approche théorique et pratique qui tente
d’envisager plusieurs points de vue.
Selon Ivankova , Creswell et Stick (2006) ; les méthodes mixtes consistent à collecter, analyser et
‘mélanger’ ou intégrer des données qualitatives et quantitatives à un certain stade du processus de
recherche dans une même étude dans le but de mieux comprendre le problème de la recherche.
Les méthodes mixtes sont utilisées depuis plus de 60 ans. Elles se retrouvent dans le travail des
anthropologues et des sociologues de terrain.
Ce type de recherche a pris plusieurs nominations : méthodes combinées, recherche mixte (Thomas,
2003), recherche intégrative (Johnson & Onwuegbuzie, 2004), recherche multiméthode (Hunter &
Brewer, 2003; Morse, 2003), opérationalisme multiple (Campbell & Fisk, 1959), triangulation de
méthodes (Denzin, 1978; Jick, 1979).
La méthode mixte ; aussi appelée recherche multiméthode, utilise le modèle qualitatif pour une phase
et le modèle quantitatif pour une autre phase de l’étude.
On peut dire, que cette approche est une combinaison des deux méthodes précédentes. Elle permet au
chercheur de mobiliser les avantages du mode quantitatif que ceux du mode qualitatif.
Les deux approches alors se complètent : L’approche qualitative, par observation, par entretien, par
protocoles (etc.…) permet de cueillir énormément d’informations qui font progresser la recherche.
Cependant la durée d’une enquête qualitative limite son recours à des sujets de recherche pour
lesquelles on dispose de peu d’informations. Elle permet de développer une théorie et relève donc
d’un processus inductif.
Par ailleurs, l’approche quantitative permet de poser des hypothèses. La phase empirique d’une telle
recherche se réalise souvent en conduisant une enquête par questionnaires.
Le questionnaire permet d’interroger un beaucoup plus grand nombre d’individus. Mais le format de
l’enquête ne permet de recueillir que les informations relatives aux questions.
Finalement ; la méthode mixte est un protocole de recherche basé sur la combinaison des postulats
philosophiques et des méthodes de recherche qualitatives et quantitatives.

Conclusion générale :
La qualité de la recherche se révèle par des résultats exacts et des méthodes adoptées. Comme
indicateur de la qualité d’une recherche, il est rare que les résultats exacts soient à la disposition de
l’étudiant, du chercheur, du client, de l’évaluateur et de la société. C’est pourquoi notre cadre
d’évaluation est surtout concentré sur le caractère approprié des méthodes utilisées pour la recherche.
Il vise à offrir un ensemble organisé de critères en vue d’effectuer une évaluation exhaustive,
équitable et constructive de la recherche par sondage. Sans être conçu comme une simple liste de
vérification qui permettrait de réaliser une évaluation globale sans qu’il soit nécessaire de faire appel
à son expérience et à son jugement, son objectif est de servir de guide au chercheur expérimenté et
d’outil heuristique à ceux et celles qui débutent dans le métier.
Certes, il existe de nombreuses méthodes de collecte de données et de recherche qu’on peut utiliser,
et parfois c’est difficile de déterminer la méthode la plus pertinente pour répondre à une question de
recherche, mais quelle que soit la méthode de collecte utilisée, les données brutes ne peuvent servir
que si elles sont correctement recueillis, avant autant de rigueur que possible, ainsi, une collecte bien
préparée en amont est la garantie de données plus fiables.
BIBLIOGRAPHIE
• Les méthodes mixtes: implications pour la recherche dite
‘’qualitative’’ Marta Aanadon
• La collecte de données et la gestion de leurs sources Jérôme Ibert,
Philippe BAUMARD, Carole Donada & Jean-Marc Xuereb, chapitre IX
in R.A. Thiétart (Ed.),
• Méthodologie de la recherche en gestion, Nathan, janvier 1999
• ‘’Pratiques et méthodes de sondage’’ Marie-Eve Tremblay; Pierre
Lavallée; Mohammed El haj Tirari
• ‘’Recherche sociale de la problématique à la collecte des données’’
Benoît Gauthier

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