Corrigé
Exercice n°1
Exercice n°2
l’émetteur.
On définit la différence de marche δ = (EM )2 − (EM )1
Il se produit des interférences entre l’onde passée dans le tube 1 et l’onde passée dans le tube 2.
λ
Elles sont destructives (amplitude minimale) lorsque la différence de marche est multiple impaire de (les ondes
2
émises sont en phase puisque émises par le même haut-parleur simultanément). Entre deux minima, la différence
de marche varie de λ. Ainsi lorsqu’on déplace le tube 2 de d et que l’on observe deux minimas, la différence de
marche a varié de λ.
De plus, lorsque l’on déplace le tube 2 de d la différence de marche augmente de 2 × d.
A1
A1 G
A1 D D
a d
D G
A2 D
A2 G
A2
2π 2π
2. Déterminons le déphasage entre les deux ondes qui arrivent à l’oreille droite : ∆ϕ = δ= (A2 D − A1 D),
s s λ λ
a 2
2
a
avec A2 D = D2 + d + et A1 D = D2 + d −
s 2 2
2π
2 s 2
a a
Ainsi ∆ϕ = D2 + d + − D2 + d −
λ 2 2
s
2π
s
a 2 a 2
L’auditeur entend un maximum si ∆ϕ est multiple de 2π : D2 + d + − D2 + d − = 2pπ
λp 2 2
c
, avec λp = et p ∈ N
fp s
2 s 2
fp a a
La condition s’écrit : D2 + d + − D2 + d − =p
c 2 2
pc
⇔ fp = s 2 s = p × 14 kHz : une seule fréquence 14 kHz audible permet
a a 2
D + d+
2 − D + d−
2
2 2
d’entendre un maximum avec les deux oreilles.
1
3. Il n’entend que de l’oreille gauche lorsque le déphasage est multiple impaire de π : ∆ϕ = p + 2π
2
1
p+ c 1
2
fp = s 2 s 2 = p + 2 × 14 kHz .
a a
D2 + d + − D2 + d −
2 2
Il n’entend que de l’oreille gauche pour f0 = 6, 8 kHz ; f1 = 20 kHz (limite audible).
Exercice n°5
On alimente deux émetteurs d’ultrasons à l’aide d’un générateur basses fréquences (GBF) délivrant une tension
sinusoïdales de fréquence f = 40, 0 kHz en les branchant en dérivation. Les émetteurs sont séparés d’une distance
a = 5, 0 cm. Un récepteur R d’ultrasons est placé à une distance d1 de l’émetteur E1 et à une distance d2 de
l’émetteur E2 . On peut le déplacer dans le plan parallèle au plan des émetteurs situé à une distance D = 1, 0 m
de celui-ci.
y
R
E1
•
a
O x
•
E2
D
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Relevés expérimentaux des positions de R correspondant à un signal d’amplitude maximale (l’incertitude sur y
k −3 −2 −1 0 1 2 3
est de l’ordre de 5 mm) :
y (cm) −48, 2 −34, 2 −16, 2 0 17, 4 31, 2 48, 7
Ces résultats sont-ils cohérents avec ce qui est
s attendu ?
y a 2 1 y a 2
On admettra que, si a D et y D, alors 1 + ± ≈1+ ± .
D 2D 2 D 2D
Calculons
s la différence de marche entre l’onde venant de E1 et l’onde venant de E2 : δ = E2 R − E1 R, avec
1 1
2 s 2 2 !
a a a
E1 R = D 2 + y + =D 1+ 2 y+ ≈D 1+ y+ et
2 D 2 2D 2 2
1
s 2 2 !
a a
E2 R = D 2 + y − ≈D 1+ y−
2 2D2 2
yk a
L’amplitude est maximale lorsque δ est proportionnelle à la longueur d’onde : δ = kλ ⇔ = kλ ⇔
D
Dλ
yk = k
a
Pour vérifier la cohérence des résultats avec la théorie, traçons y en fonction de k et vérifions qu’il s’agit bien
Dλ Dc
d’une droite linéaire de coefficient directeur = = 0, 17 m
a af
Ci-dessous la droite ainsi tracée, dont le coefficient directeur vaut 16, 25 cm.
A2
→
− H ωt
S2
kx
ωt + kx A1
→
− ωt − kx x
S1
O
2. Cf ci-dessus.
Atot /2
3. Dans le triangle OA1 H rectangle en H : cos(kx) = ⇒ Atot = 2A0 cos(kx)
A0
4. Amplitude maximale (ventre) telle que cos(kx) = ±1 ⇒ kxp = pπ, avec p ∈ Z. La position des ventres est
λ
donc xp = p ×
2
π
Amplitude minimale (nœud) telle que cos(kx) = 0 ⇒ kxp = (2p + 1) , avec p ∈ Z. La position des nœuds
2
λ λ
est donc xp = p × +
2 4