Vous êtes sur la page 1sur 5

Page 1 / 5

Corrigé

Exercice n°1

Exercice n°2

Exercice n°3 Mesure de la vitesse du son

Le haut-parleur émet une onde sonore de fréquence f dans toutes


les directions : une partie de l’onde passe par le tube 1 et par-
court la distance (EM )1 jusqu’à l’émetteur, une autre partie de
l’onde passe par le tube 2 et parcourt la distance (EM )2 jusqu’à

l’émetteur.
On définit la différence de marche δ = (EM )2 − (EM )1
Il se produit des interférences entre l’onde passée dans le tube 1 et l’onde passée dans le tube 2.

λ
Elles sont destructives (amplitude minimale) lorsque la différence de marche est multiple impaire de (les ondes
2

émises sont en phase puisque émises par le même haut-parleur simultanément). Entre deux minima, la différence
de marche varie de λ. Ainsi lorsqu’on déplace le tube 2 de d et que l’on observe deux minimas, la différence de
marche a varié de λ.
De plus, lorsque l’on déplace le tube 2 de d la différence de marche augmente de 2 × d.

Ainsi ∆δ = λ = 2d = 23, 0 cm ± 4 mm voilà :)


La célérité de l’onde sonore est donnée par c = λf = 345 m · s−1 ± 6 m · s−1

c'est la valeur attendue n'est ce pas !

Exercice n°4 Interférences sonores


1. Les deux haut-parleurs émettent la même onde sonore, donc le déphasage entre les deux ondes au niveau de
l’oreille gauche est nul, puisque l’oreille gauche se trouve sur la médiatrice des deux haut-parleurs. Les deux
ondes interfèrent constructivement au niveau de l’oreille gauche. L’auditeur entend un maximum d’amplitude.
Cela est indépendant de la fréquence de l’onde sonore.
Page 2 / 5

A1

A1 G
A1 D D
a d
D G
A2 D
A2 G

A2

2π 2π
2. Déterminons le déphasage entre les deux ondes qui arrivent à l’oreille droite : ∆ϕ = δ= (A2 D − A1 D),
s s λ λ
a 2
2
a
  
avec A2 D = D2 + d + et A1 D = D2 + d −
s 2 2
2π 
2 s 2
a a 
 
Ainsi ∆ϕ = D2 + d + − D2 + d −
λ 2 2
s 
2π 
s
a 2 a 2
   
L’auditeur entend un maximum si ∆ϕ est multiple de 2π : D2 + d + − D2 + d − = 2pπ
λp 2 2
c
, avec λp = et p ∈ N
fp s 
2 s 2
fp  a a 
 
La condition s’écrit : D2 + d + − D2 + d − =p
c 2 2
pc
⇔ fp = s 2 s  = p × 14 kHz : une seule fréquence 14 kHz audible permet
a a 2
 
D + d+
2 − D + d−
2
2 2
d’entendre un maximum avec les deux oreilles.
1
 
3. Il n’entend que de l’oreille gauche lorsque le déphasage est multiple impaire de π : ∆ϕ = p + 2π
2
1
 
p+ c 1
2
 
fp = s 2 s 2 = p + 2 × 14 kHz .
a a
 
D2 + d + − D2 + d −
2 2
Il n’entend que de l’oreille gauche pour f0 = 6, 8 kHz ; f1 = 20 kHz (limite audible).

Exercice n°5
On alimente deux émetteurs d’ultrasons à l’aide d’un générateur basses fréquences (GBF) délivrant une tension
sinusoïdales de fréquence f = 40, 0 kHz en les branchant en dérivation. Les émetteurs sont séparés d’une distance
a = 5, 0 cm. Un récepteur R d’ultrasons est placé à une distance d1 de l’émetteur E1 et à une distance d2 de
l’émetteur E2 . On peut le déplacer dans le plan parallèle au plan des émetteurs situé à une distance D = 1, 0 m
de celui-ci.
y
R
E1

a
O x

E2

D
Page 3 / 5

Relevés expérimentaux des positions de R correspondant à un signal d’amplitude maximale (l’incertitude sur y
k −3 −2 −1 0 1 2 3
est de l’ordre de 5 mm) :
y (cm) −48, 2 −34, 2 −16, 2 0 17, 4 31, 2 48, 7
Ces résultats sont-ils cohérents avec ce qui est
s attendu ?
y a 2 1 y a 2
   
On admettra que, si a  D et y  D, alors 1 + ± ≈1+ ± .
D 2D 2 D 2D
Calculons
s la différence de marche entre l’onde venant de E1 et l’onde venant de E2 : δ = E2 R − E1 R, avec
1 1
2 s 2 2 !
a a a
  
E1 R = D 2 + y + =D 1+ 2 y+ ≈D 1+ y+ et
2 D 2 2D 2 2
1
s 2 2 !
a a
 
E2 R = D 2 + y − ≈D 1+ y−
2 2D2 2

yk a
L’amplitude est maximale lorsque δ est proportionnelle à la longueur d’onde : δ = kλ ⇔ = kλ ⇔
D

yk = k
a
Pour vérifier la cohérence des résultats avec la théorie, traçons y en fonction de k et vérifions qu’il s’agit bien
Dλ Dc
d’une droite linéaire de coefficient directeur = = 0, 17 m
a af
Ci-dessous la droite ainsi tracée, dont le coefficient directeur vaut 16, 25 cm.

Exercice n°6 Battements


Le signal observé est le résultat de la superposition de deux ondes de pulsations voisines et d’amplitudes
différentes (car le minimum n’est pas nul)
Smax = S1 + S2 = 4 et Smin = S1 − S2 = 2, ainsi S1 = 3 et S2 = 1
2π 2π
Période de la variation de l’amplitude : Tbatt = = = 0, 2 s
ωbatt ω1 − ω2
2π Tbatt ω1 + ω2
Période : Tm = = = 0, 018 s, avec ωm =
ωm 11 2
En résolvant ce système de deux équations à deux inconnues, on en déduit ω1 = 361, 3 rad · s−1 et ω2 =
329, 9 rad · s−1

Exercice n°7 Utilisation des vecteurs de Fresnel


1. Schéma :
Page 4 / 5


S
y

A2


− H ωt
S2
kx
ωt + kx A1

− ωt − kx x
S1
O

2. Cf ci-dessus.
Atot /2
3. Dans le triangle OA1 H rectangle en H : cos(kx) = ⇒ Atot = 2A0 cos(kx)
A0
4. Amplitude maximale (ventre) telle que cos(kx) = ±1 ⇒ kxp = pπ, avec p ∈ Z. La position des ventres est
λ
donc xp = p ×
2
π
Amplitude minimale (nœud) telle que cos(kx) = 0 ⇒ kxp = (2p + 1) , avec p ∈ Z. La position des nœuds
2
λ λ
est donc xp = p × +
2 4

Exercice n°8 Résonance de la corde de Melde


1. La corde est fixe en x = L, donc ∀t : y(x = L, t) = 0 ⇔ A cos(ωt + ϕ) cos(kL + ψ) = 0 ⇒ cos(kL + ψ) = 0
(A 6= 0, sinon il n’y a pas d’onde et cos(ωt + ϕ) ne peut être nul à chaque instant t).
π π
Ainsi kL + ψ = (2n + 1) ⇔ ψ = (2n + 1) − kL
2 2
La corde est liée au vibreur en x = 0, donc ∀t : y(x = 0, t) = yvibreur ⇔ A cos(ωt + ϕ) cos(ψ) = avibreur cos(ωt)
avibreur avibreur avibreur
Ainsi A cos(ψ) = avibreur et ϕ = 0, donc A = =  =±
cos(ψ) π sin(kL)

cos (2n + 1) − kL
2
avibreur π avibreur
 
Ainsi y(x, t) = ± cos(ωt) cos kx + (2n + 1) − kL = ± cos(ωt) × ± sin (kx − kL)
sin(kL) 2 sin(kL)
avibreur
D’où : y(x, t) = cos(ωt) sin(k(x − L))
sin(kL)
2. La corde étant en résonance avec un seul fuseau, l’amplitude maximale de la vibration de
 la 
corde est environ
avibreur 1 1 1
 
égale à 10a : = 10a ⇔ = 10 ⇔ kL = arcsin ou π − kL = arcsin .
sin(kL) sin(kL) 10 10
2π 1
L = ⇔ λ = 20πL : impossible, si l’on suppose la corde fixe en x = 0 (on néglige l’amplitude de
λ 10
vibration du vibreur devant l’amplitude d’oscillations de l’onde), alors λ = 2L pour un seul faisceau.
2π 1 20π
Ou L=π− ⇔ λ= L = 2, 1L
λ 10 10π − 1
Page 5 / 5

Exercice n°10 Notes sur une corde de guitare


1. La célérité de l’onde s’écrit c = λf . Le Do3 est de fréquence fondamentale f1 = 262 Hz. Pour le fondamental
λ1
la longueur de la corde est telle que L = , donc λ1 = 2L, d’où c = 2Lc = 336 m · s−1
2
c
2. Les fréquences des modes propres sur une corde fixée à ses deux extrémités s’écrivent fn = n
2L
◦ f2 = 2f1 = 524 Hz : Do4 , car fréquence deux fois supérieures à celle du Do3
f3
◦ f3 = 3f1 = 786 Hz, si on divise par deux cette fréquence on tombe sur = 393 Hz qui correspond à un
2
Sol3 , donc f3 est un Sol4
◦ f4 = 4f1 = 1048 Hz = 2f2 : c’est le Do5
f5
◦ f5 = 5f1 = 1310 Hz, si on divise par deux cette fréquence on tombe sur = 655 Hz, si on divise à nouveau
2
f5 f5
par 2, on tombe sur = 327, 5 Hz qui correspond à un M i3 , donc est un M i4 , donc f5 est un M i5
4 2
◦ f6 = 6f1 = 1572 Hz = 2f3 : c’est le Sol5
f7
◦ f7 = 7f1 = 1834 Hz, si on divise par deux cette fréquence on tombe sur = 917 Hz, si on divise à nouveau
2
f7
par 2, on tombe sur = 458, 5 Hz qui est située entre La3 et La3 #. Ainsi f7 est située entre La5 et La5 #.
4
3. Il faut supprimer l’harmonique 7 qui n’est pas une note de l’accord DoM iSol. Cet harmonique comporte un
nœud au 7ème de la corde, il faut donc gratter à cet endroit car ainsi cela imposerait un ventre à cet endroit
et donc supprimerait les harmoniques ayant un nœud à cet endroit là.

Vous aimerez peut-être aussi