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INTRODUCTION A LA TOGOGRAPHIE
SEMESTRE 1
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SEMESTRE 1 ENSI LP GC-CT S1 M.KPATCHASSOU A.
SOMMAIRE
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SEMESTRE 1 ENSI LP GC-CT S1 M.KPATCHASSOU A.
L’altimétrie est la représentation du relief sur un plan ou une carte ; par extension,
c’est aussi l’exécution des observations correspondantes et leur exploitation.
Topologie : c’est la science qui analyse les lois générales de la formation du relief
par les déformations lentes des aires continentales appelées mouvements
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SEMESTRE 1 ENSI LP GC-CT S1 M.KPATCHASSOU A.
Géodésie : c’est la science qui étudie la forme de la terre. Par extension, elle
regroupe l’ensemble des techniques ayant pour but de déterminer les positions
planimétriques et altimétriques d’un certain nombre de points géodésiques et repères
de nivellement.
Echelles finalité
1/1 000 000 à 1/500 000 Cartes géographique
1/250 000 à 1/10 000 Cartes topographique à petite échelle
1/50 000, 1/25 000 (base), 1/20 000 Cartes topographiques à moyenne
échelle (IGN)
1/10 000 Cartes topographiques à grande
échelle
1/5 000 Plans topographiques d’étude, plans
d’urbanisme
1/2 000 Plans d’occupation des sols (POS),
descriptif parcellaires
1/1 000, 1/500 Plans parcellaires, cadastraux urbains
1/200 Plans de voirie, d’implantation, de
lotissement
1/100 Plans de propriété, plans de masse
1/50 Plans d’architecture, de coffrage, etc.
Canevas : c’est l’ensemble des points connus en planimétrie et/ou en altimétrie avec
une précision absolue homogène.
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SEMESTRE 1 ENSI LP GC-CT S1 M.KPATCHASSOU A.
Le géoïde, niveau des mers prolongé sous les continents est donc une surface
gauche à laquelle on ne saurait appliquer des relations mathématiques de
transformation. Il est la surface de référence pour la détermination des altitudes,
autrement dit la surface de niveau zéro. En réalité, la référence en altitude dépens du
choix du repère fondamental et du système d’altitude. Il s’ensuit que la surface de
niveau zéro est légèrement différente du géoïde ; l’écart est constant et représente
l’altitude du point fondamental au dessus de géoïde.
1.2.3. lexique
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C’est l’ensemble des opérations destinées à recueillir sur le terrain les éléments
nécessaires à l’établissement d’un plan ou d’une carte.
- Le plan graphique
- Le plan numérique
- Le plan numérisé
1.3.4- Implantations
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Les ouvrages d’art une fois construits demandent souvent un suivi, c'est-à-dire une
auscultation, à intervalles de temps plus ou moins réguliers suivant leur destination :
digues, ponts, affaissements, etc.
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2.1. Définitions
a. Le radian (rad)
Le radian, symbole rad, angle plan qui, ayant son sommet au centre d’un
cercle, intercepte sur la circonférence un arc d’une longueur égale à celle du
rayon ; ce n’est pas une unité de mesure ;
Le tour, symbole tr, angle au centre qui intercepte sur la circonférence un arc
de longueur égale à celle d cette circonférence ; soit 1 tr = 2 rad ;
Le grade, symbole gon (décret n°82203 du 26 février 1982 et norme Afnor
NFX 02-006), angle au centre qui intercepte sur la circonférence un arc d’une
longueur égale à 1/400 de celle de cette circonférence : 1 tr = 2 rad = 400
gon ; en topographie, c’est l’unité de mesure d’angle employée de façon
quasi exclusive, avec quatre sous-multiple décimaux : décigrade (dgon),
centigrade (cgon), milligrade (mgon) sous-multiple privilégié, et décimilligrade
(dmgon), lequel est pratiquement le plus petit angle mesurable sur le terrain.
Les conversions grades-radiants sont immédiates :
(Â rad)ç
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Application :
Réponse : L= . 10 = 31,416 m.
b. Le degré (deg ou °)
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des apostrophes est inversée). Ces notations sont d’ailleurs à éviter absolument pour
ne garder que les sous-multiples du grade.
d. Conversions
Elles sont faites par règle de trois à partir des égalités suivantes : 2 = 360° = 400
gon
Application :
1 - Convertissez 96° 18' 46'' en grade puis en radian.
2 - Sur la documentation Leica du T2, on lit : écart type = 0,8'' ; traduisez en gon.
Réponse :
1 - 96 + 18/60 + 46/3 600 = 96,313°. 400 / 360 = 107,014 gon. / 200 = 1,681 rad.
2 - 0,8 / 60 / 60 * 400 / 360 = 0,00025 gon, soit 2,5 dmgon.
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On distingue :
- Le contrôle direct, contrôle par répétition pure et simple des observations et/
ou des calculs initiaux ;
- Le contrôle indirect, contrôle au moyen d’observations et / ou de calculs
différents de ceux effectués initialement.
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se reproduit à chaque portée avec la même valeur et le même signe. Une telle erreur
est dite systématique : on peut la connaître en valeur et en signe. Supposons enfin
que cette longueur soit chaînée sans prendre soin de s’aligner à chaque portée : on
commet à chaque portée une erreur qui, quoique conservant le même signe, n’a pas
la même valeur ; supposons enfin que, toujours pour déterminer cette même
longueur, à l’extrémité de chaque portée les repères au sol n’aient pas été faits
parfaitement en coïncidence avec la graduation de la chaîne, parfois avant, parfois
après; cette erreur, dite de tracé, se reproduit tantôt positive, tantôt négative. De
telles erreurs sont dites accidentelles ; elles ne peuvent être quantifiées.
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erreur de tourillonnement ;
erreur d’excentricité de l’axe de rotation de l’alidade ;
inégalité des graduations du limbe ;
erreurs dues à la réfraction, etc.
- Par le calcul, dilatation d’un ruban d’acier sous l’effet de la chaleur par
exemple ;
- Par un mode opératoire, observations avec un théodolite dans deux positions
de la lunette ;
- Par l’utilisation de matériaux à variation minimum, support de plan
pratiquement insensible aux variations hygrométriques par exemple.
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e=x–m
l’erreur apparente , appelée écart probable en mesures directes et résidu
en mesures indirectes, c’est la différence algébrique entre le résultat du
mesurage et la valeur conventionnellement vraie.
b. l’erreur relative qui est le quotient de l’erreur absolue par la valeur vraie ;
c’est une valeur algébrique usuellement exprimée en pourcentage. On ne peut
pas tenir compte de l’erreur accidentelle sous forme d’une correction apportée au
résultat du mesurage, mais, seulement à la fin d’une série de mesurages
exécutés dans des conditions pratiquement identiques, on peut fixer les limites
dans lesquelles se situe cette erreur avec une probabilité donnée. L’étude de ces
limites constitue la théorie des erreurs accidentelles.
Il en existe d’autres erreurs à savoir :
- Erreur de centrage
- Erreur de pointé, l’axe optique ne coupant pas la verticale du signal
- Erreur de lecture
- Flamboiement de l’air
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La mesure à la chaîne est le moyen le plus classique et utilisé pour déterminer les
distances. Ses inconvénients principaux sont d’être tributaires du terrain
(accidenté ou non, en forte pente ou non, etc). Et d’être limité en portée (les
rubans utilisés couramment sont limités à 100 m). La précision de la mesure est
également limitée et dépend fortement des opérateurs.
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Les valeurs du tableau étant des tolérances, si l’on veut obtenir l’écart type il
suffit de les diviser par 2, 7 (tome 2 chap.5§ 12.3.3). Par exemple pour un ruban
de 50m de classe II, l’écart type sur une mesure est de ± 10,3 / 2,7 = ± 3,8 mm.
La longueur d’un ruban est donnée à une température ambiante donnée (20°C en
général) et pour une tension donnée. Par exemple, le ruban Métralon en acier
est étalonné avec une tension de 4,9 daN pour un ruban de 50 m de classe I. la
force de tension à respecter est généralement indiquée sur le ruban. Les rubans
en matériaux souples sont très sensibles à cette tension.
4.3. JALONNEMENT
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meuble, maintenu par un trépied léger sur une surface dure, comme un trottoir
asphalté par exemple.
Tous les points d’une verticale ayant la même image topographique, la verticalité du
jalon est réalisée à l’estime ou en le plaçant à l’intersection de deux plans verticaux
perpendiculaires définis par l’œil de l’opérateur et par un fil à plomb tenu à bout de
bras.
Le jalonnement consiste à aligner plusieurs jalons entre deux autres, afin de disposer
de repères intermédiaires au cours du mesurage.
A vue
Avec un théodolite
Après avoir mis le théodolite en station au point A , viser le jalon B à son axe et le
plus près possible du sol de façon à réduire l’influence du défaut de verticalité,
puis faire placer par un aide les jalons intermédiaires en commençant par le plus
éloigné.
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Si le terrain n’est pas parfaitement horizontal, il faut considérer que l’on mesure la
distance suivant la pente. Pour connaître la distance horizontale avec précision, il
faut donc mesurer la dénivelée ∆H entre A et B ou bien la pente p de AB.
i.
On ne peut pas tendre le ruban sur le sol à cause de ses ondulations. De plus, la
pente (ou la distance à chaîner) est telle qu’on ne peut pas directement mesurer la
distance Dh.
Remarque
Lorsque l’opérateur doit reporter plusieurs fois le ruban pour mesurer une longueur, il
faut aligner les portées. Cet alignement s’effectue généralement à vue en utilisant
des fiches d’arpentage ou des jalons. Le défaut d’alignement doit être inférieur à 20
cm sur 30 m (ce qui est relativement facile à respecter) pour obtenir une précision au
millimètre.
Si l’opérateur mesure une longueur de 50 m avec un écart type valant par exemple
σL = ± 10 mm, la précision obtenue sur une longueur mesurée avec n reports du
ruban de 50 m vaut σL . Par exemple, une longueur de 125 m exige trois reports
de ruban, donc une incertitude minimale de ± 10 ≈ ± 17 mm.
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Un fil en matériau stable (Invar) est tendu au-dessus du sol. La tension est
maintenue constante par des poids. L’opérateur doit mesurer la dénivelée ∆H entre
les sommets A’ et B’ des tripodes de suspension du fil pour pouvoir calculer la
longueur Dh en fonction de la distance inclinée Di mesurée : Dh =
On sait calculer l’erreur sur la distance due à la forme de chaînette prise par le fil. Il
est même possible d’annuler l’erreur de chaînette par un choix judicieux de la tension
à appliquer au fil.
Cette méthode donne des résultats satisfaisants en mesurage de précision mais elle
est longue à mettre en œuvre. On obtient une précision millimétrique pour des
portées d’une centaine de mètres. Elle est applicable à un ruban.
Remarque
L’étalonnage est l’ensemble des opérations ayant pour but de déterminer les valeurs
des erreurs d’un instrument de mesurage
L’acier des rubans ayant un coefficient de dilatation qui correspond à une variation
d’environ 1,1 mm à 100 m pour un changement de température de 1°C, la longueur
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mesurée Lt à la température t est donc réduite à celle LtE que l’on aurait obtenue à la
température d’étalonnage tE, en appliquant la correction de température :
ct = LtE = Lt + ct
Exemple
Deux opérateurs ont mesuré aller et retour, avec un double décamètre à une
température moyenne de 12°C, une base de longueur connue L= 120,037 m ; ils ont
trouvé 120,072m et 120,078 m, d’où :
L12°=
En admettant que leur température de travail habituelle soit voisine de 20°C et qu’en
conséquence ils veuillent calculer la correction d’étalonnage à cette température, la
longueur mesurée avec un ruban plus long aurait été plus courte :
L20°= 120,075 +
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Tan x 0 0 0
Cotan x + 0 0 -
Valeurs remarquables:
Sin 0 1 0
Cos 1 0 -1
Tan 0 1 + 0
cotan + 1 0 +
= cotan = -cotan
= tan = -tan
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tan (a + b) =
tan (a - b) =
cos a =
tan 2a =
tan p tan q =
= , = , = , = ,
D’où
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b = a. c = a. b = c. c = b.
s= .c= . . a. = . .
Demonstration:
AM = AH – HM
AN = AH + HN
AM. AN = AH2 + AH
. (HN – HM) – HM. HN
AH2 = d 2– OH2
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HM = HN
R2 = OH2 + HM2
2
On obtient donc, après simplifications : AM. AN = d – R2. Cela est vrai pour toute
droite (D) issue du point A et sécante au cercle (C).
On fait intervenir le cercle de rayon R et de centre O tel que le point O soit sur le
prolongement de T1P’ (cercle tangent à SB en T1). Dans les triangles SPO et SP’O’,
On peut écrire : = =
SO ST R
Dans les triangles semblables ST1O et ST1’O’, on peut écrire : = ST 1 = R
SO 1
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segments [OP] et [O’P’] sont parallèles : on dit que le cercle (C) est homothétique du
cercle (C’), homothétie de centre S.
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Figure 6.1
SEMESTRE 1 ENSI LP GC-CT S1 M.KPATCHASSOU A.
Remarque
L’altitude est souvent notée Z au lieu de H Attention aux
éventuelles confusions avec les coordonnées
géocentriques (X, Y, Z).
La portée est la distance du niveau à la mire ; elle varie
suivant le matériel et la précision cherchée, et doit être
au maximum de 60 m en nivellement ordinaire et 35 m
Certains appareils possèdent une graduation (ou cercle horizontal) qui permet de
lire des angles horizontaux avec une précision médiocre, de l’ordre de ± 0,25 gon : ils
ne sont utilisés que pour des implantations ou des levers grossiers.
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Les aberrations de l’optique sont les différents défauts des lentilles et groupes de
lentilles : sphéricité, astigmatisme, chromatisme, courbure de champ, volume de
champ et distorsion. Ces défauts sont corrigés au mieux par la combinaison de
plusieurs lentilles convergentes et divergentes composées de matériaux différents.
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SEMESTRE 1 ENSI LP GC-CT S1 M.KPATCHASSOU A.
Pour une lecture sur mire Invar (voir § 3.2), l’incertitude sur le pointé est de l’ordre de
1/G à 2/G cgon. Ce qui donne pour un niveau de précision G = 40 et pour obtenir
une incertitude de l’ordre du dixième de millimètre :
peut écrire :
Le rapport s/f est une constante de l’appareil. E est appelée constante (ou correction)
d’anallatisme. Posons :
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