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II- La solution
III- Le raisonnement
Conclusion
Introduction :
Nul n’ignore l’importance que revêtent les termes « Méthode, Solution et Raisonnement de la
recherche » dans la rédaction d’un rapport de travail, d’un mémoire de d’étude, d’une thèse ou
même dans un rapport de recherche scientifique. Ainsi pour présenter un travail cohérent et
convaincant de nos jours on ne peut se passer de ces différentes notions.
Partant d’une signification de ces différents termes dans un premier, nous arriverons à
dégager leurs processus de fonctionnement.
Pour éplucher ces termes nous devrons nous posez des questions fondamentales. Pour la
notion « Méthode » il nous revient de savoir: Qu’elle est la différence entre la méthode et la
méthodologie ? Qu’est qu’une méthode scientifique ? Qu’elles sont ses étapes de cette
méthode scientifique ?
Nous pouvons lui donner plusieurs définitions suivant les contextes. Ainsi on peut dire que :
La méthode peut aussi se définir comme la disposition des matières et des pensées dans
l’ordre le plus conforme à la raison et le plus propre à faciliter l’intelligence de l’ensemble ,
en parlant des ouvrages de l’esprit.
Et enfin, en histoire elle signifie la distribution des êtres de même nature en plusieurs
divisions selon une classification, par naturelle ou opposition au système.
Alors, la méthodologie est une classe de méthodes, une sorte de boîte à outils où chaque outil
est une méthode de la même catégorie, comme il y une méthodologie analytique du
déterminisme causal et une méthodologie systémique finaliste de la téléologie.
Une méthode est souvent un savoir-faire développé par une personne ou une équipe travaillant
dans un domaine. Une méthodologie est donc également une forme de capitalisation de
l'expérience.
Pour pouvoir les différencier, on peut dire qu'une méthodologie est la science des méthodes.
B – LA METHODE SCIENTIFIQUE ET SES ETAPES:
La méthode scientifique a été largement utilisée depuis le 17ème siècle en tant que processus
par lequel les scientifiques "font de la science" dans le monde réel. Il a été utilisé pour
découvrir de nombreuses choses incroyables sur le monde qui nous entoure. La méthode
scientifique est un processus constant: une découverte peut conduire à de nombreuses autres
questions qui, lorsqu'elles sont examinées, peuvent conduire à davantage de réponses. Selon
le niveau de vos élèves, le programme de votre district et d'autres facteurs, les étapes décrites
ci-dessous peuvent ne pas correspondre exactement à ce que vous enseignez. Cependant, le
processus devrait toujours correspondre conceptuellement. Outre un résumé des étapes clés de
la méthode scientifique, il existe des activités suggérées pour inciter vos étudiants à réfléchir à
la science dans le monde réel.
Les observations ne sont pas simplement des choses que nous voyons avec nos yeux. Ils
comprennent une gamme de choses très différente et incluent des choses que nous ressentons,
sentons, goûtons, touchons ou entendons. Ils peuvent également provenir d'informations
recueillies à l'aide d'équipements scientifiques, tels que des microscopes, des thermomètres et
des sismomètres.
Les questions peuvent être basées sur n'importe quoi, même si certaines questions sont plus
faciles à répondre que d'autres. L’une des parties les plus importantes de la recherche
scientifique est la réflexion sur le "comment" et le "pourquoi". Poser des questions peut être
une excellente activité à compléter.
3. Recherche
La recherche peut être aussi simple qu’une recherche sur Internet ou dans une bibliothèque.
C’est un bon moment pour discuter avec vos étudiants de sources fiables et peu fiables. Les
scientifiques utilisent des journaux pour déterminer si d’autres scientifiques ont effectué un
travail similaire et quelles suggestions ils ont fait pour des études et des expériences plus
poussées. Une autre idée est de lire certaines recherches en soulignant et en expliquant tout
vocabulaire difficile.
Parmi les plus familiers méthodes de recherche se retrouve l’approche transversale qui essaie
d’avoir une vision sur deux ou plusieurs domaines, à partir de laquelle les futures analyses
sont réalisées pour découvrir des particularités et des aspects de généralité reliées sur le sujet
choisi, un autre exemple est représenté par la recherche expérimentale souvent utilisée pour
décrire les phénomènes ou circonstance et mieux visionner les changements caractéristiques
du sujet choisi pour la recherche.
Les plus reconnues méthodes sont celles qualitatives et quantitatives, d’une part celles
qualitatives ont une vision plus descriptive, qui se propose à offrir détails et cohérente, d’une
autre celles quantitatives sont présentées par des modèles statistiques et figures, pour
analyser l’existence de relations entre plusieurs variables (recherche d’observation y compris
les analyses réalisées sur échantillons, etc….).
Une hypothèse est une déclaration ou une supposition éclairée. L’hypothèse est importante car
l’expérience tente de déterminer comment une variable peut avoir un effet sur une autre. Lors
de la création d’une hypothèse, il est important d’abord d’identifier les variables dépendantes
et indépendantes de l’enquête. Réfléchissez à l’effet que changer la variable indépendante
pourrait avoir sur la variable dépendante.
Les données peuvent provenir d’une activité prescrite conçue par un enseignant, d’une
expérience basée sur une hypothèse vérifiable ou de l’utilisation de données publiées sur le
sujet. Pour en savoir plus sur la manière de faire travailler vos étudiants en tant que
scientifiques et de concevoir leurs propres expériences voir « conception expérimentale ».
Organisez les résultats de l’expérience et recherchez les modèles, des tendances ou d’autres
informations. A ce stade, on peut souvent créer des tableaux et des graphiques facilitant la
compréhension des informations. Cela peut être un excellent moyen d’incorporer des
compétences en mathématiques dans votre programme de sciences.
A ce stade, les scientifiques interprètent les données pour tirer des conclusions. Ils décident si
les données étayent ou faussent une hypothèse. Lors de la réalisation d’une expérience visant
à déterminer l’incidence de la température sur la croissance.
Il est important de partager le travail avec d’autres scientifiques afin de maintenir leur
intérêt pour la recherche scientifique. Les résultats peuvent être facilement partagé et leurs
conclusions de plusieurs manières :
Les chercheurs critiquent leurs travaux écrits et fournissent une évaluation par les
pairs ;
Les chercheurs développent leurs compétences en matière de parole en préparant une
présentation détaillant leur travail et en discutant de leurs résultats et conclusions ;
Créer un journal scientifique pour rassembler les autres chercheurs ;
Publier des données, des diagrammes ou des résultats sur un tableau d'affichage ;
Organisez une foire scientifique pour partager leurs résultats et leurs travaux pratiques.
9. Répéter l'expérience
Ceci est normalement effectué par d'autres scientifiques du monde entier. Plus le nombre de
personnes capables de reproduire une expérience et de trouver les mêmes résultats est grand,
plus la théorie acquiert de soutien. Toutefois, les chercheurs peuvent comparer les résultats
d’autres chercheurs ou effectuer des expériences de suivi. C'est un exercice particulièrement
intéressant si les chercheurs ont conçu une expérience. Plusieurs groupes doivent effectuer
une expérience pour voir s'ils ont les mêmes conclusions ou si l'expérience n'est pas
reproductible.
II - LA SOLUTION :
Généralement la question de solution vient lorsqu’on parle de problème ainsi on peut avoir
cinq (05) étapes de résolution de problèmes :
Un point important est de bien séparer la recherche et la solution. La première demande d’être
exhaustif en listant toutes les causes possibles ayant une influence sur le problème. La
seconde, plus analytique a pour objectif d’identifier celles qui ont un poids suffisamment
significatif pour être traitées.
Comme précédemment, cette étape se divise en deux (02) phases : la recherche et la sélection
à l’aide d’outils comme le brainstorming, puis en utilisant des méthodes d’aide à la décision,
comme la matrice de décision.
Elle facilite la sélection en rationalisant et synthétisant le poids de chaque facteur pour évaluer
les alternatives possibles.
La matrice de décision : est un outil pour nous aider à prendre une position. Ce n'est pas l'outil
qui choisit, il nous aide.
Le choix de la solution prend en compte différents critères comme la facilité et la rapidité de
mise en œuvre, le coût, les compétences devant être mobilisées, les risques d’effets de bord.
Au final, ce n’est pas forcément celle qui a plus d’impact qui sera retenue. Il vaut parfois
mieux retenir un ensemble de solutions secondaires faciles et rapides à mettre en œuvre plutôt
qu’une seule, avec certes un fort impact, mais lourde et coûteuse à déployer.
Dans certains cas, la décision peut être validée par un test avant sa généralisation.
L’expérimentation est toujours un excellent moyen pour vérifier la pertinence d’une décision.
Une fois le choix arrêté, il est temps de passer à l’action. Une bonne préparation maximise la
qualité du déploiement. Tout commence en fixant des objectifs de l’efficacité des actions.
Pour la sélection, évaluez et classez chaque option. Le diagramme d'Ishikawa fait partie des
outils tout indiqués pour cette tâche.
- Matière : les matières et matériaux utilisés et entrant en jeu, et plus généralement les
entrées du processus.
- Matériel : l'équipement, les machines, le matériel informatique, les logiciels et les
technologies.
- Méthode : le mode opératoire, la logique du processus et la recherche et
développement.
- Main-d'œuvre : les interventions humaines.
- Milieu : l'environnement, le positionnement, le contexte.
Chaque branche reçoit d'autres causes ou catégories hiérarchisées selon leur niveau de détail.
Le positionnement des causes met en évidence les causes les plus directes en les plaçant les
plus proches de l'arête centrale.
Le lancement d’actions ne peut exister sans un suivi précis à travers un tableau de bord.
Attention à ne pas confondre l’efficacité des actions vis-vis des objectifs qui leur ont été
assignés et qui garantissent leur bonne mise en œuvre avec l’efficacité de la solution à
résoudre le problème initial.
Dans le premier cas, vous évaluez la mise en œuvre d’une solution ; dans avec le second la
pertinence de son choix résoudre le problème.
III - LE RAISONNEMENT :
Pour une thèse, un auteur peut faire appel à de différents modes de raisonnement. L‘étude de
la construction d’un raisonnement doit permettre de le caractériser et d’analyser sa valeur.
Dans le raisonnement déductif, on part d’une idée générale, d’un principe, d’une loi pour en
tirer une conséquence particulière.
Pour discuter ce raisonnement, on peut analyser la valeur de la loi générale, repérer si le fait
particulier entre le bien dans le domaine de la loi générale.
Dans le raisonnement inductif, on part d’un ou plusieurs faits particuliers pour en tirer
principe, une loi, une idée générale. Ce raisonnement est inverse au précédent (c’est-à-dire) le
raisonnement déductif.
Dans le raisonnement par analogie, on compare la thèse par une situation comparable et ceci
pour défendre cette thèse.
Le locuteur semble admettre un fait ou un argument qui s’oppose à sa thèse mais maintient
finalement son point de vue.
On peut analyser si la situation présentée est réellement contradictoire avec la thèse défendue.
Le locuteur critique ou réfute la thèse opposée à la sienne donc le locuteur rejette la thèse
adverse.
6-Le syllogisme :
C’est le raisonnement déductif qui tire une conclusion de deux propositions (ou prémisses)
présentées comme vraies.
Cette présentation relève l’importance de ces différents éléments dans une recherche
scientifique. Vraiment, aucuns chercheurs et scientifiques ne peut élaborer un ouvrage ou un
travail parfait sans les termes « Méthodes, Solutions et Raisonnement ». Par l’intermède
d’une vision claire sur l’œuvre, l’hypothèse, les informations manquent, le but et les questions
de recherche, la réalisation d’une recherche efficiente est garantie.
A cet égard pour les intellectuels il est nécessaire voire primordial, de faire un bon usage
dans des divers outils comme la matrice de décision, le diagramme d’Ishikawa ou les
différents modes de raisonnements comme la déduction l’induction voire le syllogisme.
BIBLOGRAPHIE ET REFERENCES :