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Chapitre 21
Séries numériques
Sommaire
21.1 Séries convergentes ou divergentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 512
21.1.1 Définitions de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 512
21.1.2 Premiers exemples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 513
21.1.3 Propriétés des séries convergentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 513
21.2 Séries à termes positifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 515
21.2.1 Convergence par utilisation de comparaisons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 515
21.2.2 Utilisation des séries de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 516
21.2.3 Convergence absolue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 516
21.3 Représentation décimale des réels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 516
21.1 Séries convergentes ou divergentes Chapitre 21 : Séries numériques
Déterminer la nature d’une série, c’est dire si elle est convergente ou divergente. C’est ensuite un autre
problème que de calculer la somme en cas de convergence.
Parfois les deux problèmes peuvent être traités simultanément, mais l’énoncé pourra demander de
prouver d’abord la convergence, puis de calculer la somme.
Enfin il est fréquent qu’on puisse prouver la convergence d’une série sans pouvoir en calculer la somme.
Mais attention : on ne doit pas dire qu’une série est convergente ⇔ son reste d’indice N tend vers 0,
car l’existence même de ce reste suppose déjà que la série converge.
B La série exponentielle
N
xn
= ex (utilisation de la formule de Taylor avec reste intégral).
X
Pour tout x de R, on sait que lim
n→∞
k=0 n!
X xn +∞
X xn
La série (dite série exponentielle) est donc convergente et sa somme est = ex .
n! n=0 n!
B La série harmonique
N
1 Z n+1 dt X 1
Pour tout n > 1, on a > = ln(n + 1) − ln(n). Ainsi SN = > ln(N + 1).
n n t n=1 n
X 1
Il en résulte lim SN = +∞. La série (dite série harmonique) est donc divergente.
n>1 n
N →+∞
X X
Si λ 6= 0, les séries (λun ) et un sont de même nature.
n>0 n>0
1 − aN +1
N
X
n
Si a 6= 1, on sait que, pour tout N de N : SN = a =
n=0 1−a
X
Cette propriété ramène l’étude de la nature d’une suite (un ) à celle de la série (un+1 − un ).
n>0
X
Elle permet aussi d’étudier vn si on sait écrire vn sous la forme vn = un+1 − un .
n>0
Si l’hypothèse un > 0 n’est vraie qu’à partir d’un certain rang n0 , le résultat reste valable.
P P
Sachant que un et (−un ) sont de même nature, l’énoncé se généralise (avec des modifications
évidentes) aux séries réelles dont le terme général est de signe constant à partir d’un certain rang.
La proposition précédente vaut aussi pour des séries à termes négatifs à partir d’un certain rang.
L’hypothèse selon laquelle les un et vn gardent un signe constant est essentielle.
(−1)n X X
En effet, si un = √ et vn = ln(1 + un ), on a un ∼ vn mais un converge alors que vn diverge.
n
X (−1)n
La réciproque est fausse, comme le montre l’exemple de la série harmonique alternée .
n
Proposition 21.2.9 (critère suffisant de convergence absolue par domination)
Soit (zn ) une suite complexe, et soit (vn ) une suite d’éléments de R+ .
X X
Si zn = O(vn ), et si vn converge, alors zn est absolument convergente, donc convergente.