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Travaux Pratiques
D’Electronique non linéaire & Logique
R1 C
D Ce
--
++
Pm(t) (FM)
P’m(t) Rd Cd s(t)
R3
Q0 Q1 Q2 Q3
J0 Q0 J1 Q1 J2 Q2 J3 Q3
H0 H1 H2 H3
K0 0 K1 1 K2 2 K3 3
Manipulations
Electronique Analogique
1°) RC en régime d’impulsions…………..………………..03
2°) Modulation et démodulation………………..……………13
3°) Oscillateurs…………….………..……….………………..19
Electronique Numérique
1°) Logique combinatoire…………………………...…………23
2°) Logique séquentielle ………….………………….…..…28
- Bascules …..………….…………………….………29
- Compteurs………….……………….…….…………32
- Registres………….…………………………….……37
3
Réponses du RC passe-haut
1) Réponse à un signal sinusoïdal. ve(t)=Vemcos𝛚t
C 0
En régime sinusoïdal, la fonction de i(t)
transfert d’un RC passe-haut est donnée + -
en notation complexe par : q(t)
( ) ( )
ve(t) R vs(t)
( ) ( )
( ) Fig. 1
son argument.
La pulsation de coupure , est telle que : ( ) √ , soit
AdB( 1)=-3dB. D’où la réponse :
0 t v2(t)
-V
Fig. 2-a Fig. 2-b
4
( )
b) Echelon v2(t) défini par: {
( )
Pour t ≥ θ+ε, Le fonctionnement du circuit est régi par le système
( ) ( )
d’équations: {
( ) ( )
( ) ( )
à: ( )
Le même calcul conduit ⇒ ( ) ( )
Le diagramme corrélatif de v2(t) et vs2(t) est donné à la fig.2-b.
3) Réponse à une impulsion rectangulaire isolée
Une impulsion rectangulaire vθ(t) d'amplitude V et de durée θ peut être
considérée comme la superposition des échelons v1(t) et v2(t) décrits
précédemment. La réponse à vθ(t) peut être aussi considérée comme la
superposition des réponses aux échelons qui la composent. (Fig. 3).
v1(t) vs1(t)
+V
+V
t t
vs2(t)
v2(t) + + t
𝛉 t
-V
-V vSθ(t)
+V
vθ(t)
+V 0 t
t Fig. 3 𝛉
0
𝛉
Avec, ( ) et ( ) ( )
( )
On aura : ( ) ( ) ( ) ( ( ) )
4) Réponse à un signal rectangulaire périodique.
Un signal est rectangulaire si les durées T 1 et T2 de ses paliers V1 et V2 sont
différentes. Il est carré si T1 = T2. Sa période étant T= T1 + T2,
Examinons les réponses aux cas particuliers : RC ≪T et RC ≫T (Fig. 4)
ve(t)
vs(t)
V1
RC ≪ T RC ≫ T
T1 T2
+V1
A1
V2 A1 t
t A2
A2
T 2T
Fig. 4
5
=0 VSmoy X
=0
( )
d’où finalement: et
Cas particulier:
Si ve(t) est carré, ⇒ T1 = T2 = ⇒
Si ≫ ⇒ ( ) ( )
( ) ( ) et ( )
Préparation 1/3
1) Déterminer la réponse du circuit RC passe-haut à un signal exponentiel.
2) Déterminer sa réponse à une rampe.
Manipulation 1/3
1) Régime sinusoïdal. ve(t)=10sin t, Pour R=10kΩ, faire un balayage de
fréquence pour vérifier la nature du filtre, déterminer sa fréquence de coupure
et son déphasage φ(fc ) à cette fréquence, conclure.
ve(t)
2) Réponse à un signal linéairement croissant. V=10V
Attaquer respectivement, les trois circuits RC =10µs,
100µs et 1000µs, par un signal triangulaire transformé
en dents de scie grâce au bouton de symétrie dans t
0
un rapport cyclique maximal, mesurer les amplitudes
T1=100µs
de vs(t) à l'instant t = T1=100µs.
- Comparer au résultat théorique et conclure.
- Déterminer l'erreur de linéarité dans chaque cas.
3) Régime d'impulsions rectangulaires: ve(t)
T1
ve(t) est un train d'impulsions positives V=10V
d’amplitude 10V, de largeur T1=100µs et de
période T=300µs. t
0
Pour le réaliser, procéder dans l’ordre suivant : T
8
Cas particulier:
Pour un signal carré et sans composante continue, T1=T2 = et V’= -V’’=V/2,
Si RC ≫T ⇒ x≪1, on obtient :
11
ve(t0) ve=at
aRC
vs(t0)
RC ≪ T
ve(t)= vs(t+RC)
RC
t t
t t+RC t0 T Fig. 11 RC ≫ T T
Le système: { ( ) { ⇒ ∫
∫
Cas du signal sinusoïdal: de période T=2π/ :
On aura : ( )
√
L’intégration est obtenue si RC≫T ⇒ RC ≫ ( )
mais avec une importante atténuation.
Exemple : Si RC = 100, ⇒ {
Préparation 2/3
1) Vérifier la réponse du circuit RC passe-bas à un signal exponentiel.
2) Vérifier sa réponse à une rampe.
Manipulation 2/3
1) Régime sinusoïdal. ve(t)=10sin t, Pour R=10kΩ, faire un balayage de
fréquence pour vérifier la nature du filtre, déterminer sa fréquence de coupure
fc et son déphasage φ à cette fréquence, conclure.
2) Régime d'impulsions rectangulaires:
ve(t) est un train d'impulsions de durée T1 et de période T = 3T1=300µs.
Pour RC =T1/10, RC =T1 et RC =10T1, relever les oscillogrammes
corrélatifs entrée-sortie correspondants.
Mesurer les tensions V1 et V2 et comparer les aux résultats théoriques.
Lequel des trois circuits est intégrateur ?.
3) Réponse à un signal exponentiel. ve(t) 1kHz R
Le circuit RC est attaqué par une suite
C vs(t)
de signaux exponentiels récupérés à la sortie
d’une cellule «rc» passe bas attaquée par un
signal carré. (Fig.12). Relever les réponses vs(t)
Fig.12
à une exponentielle pour n=RC/=0,1, 1 et 10, avec =rc=100µs.
- Commenter l’influence de n sur la forme de la réponse.
- Pour quelle valeur de n, l'amplitude maximale est atteinte ?
12
R1 R R1
R2 C2 C2 C1 R2 C2
MODULATION ET DEMODULATION
Amplitudes
Amplitudes
S0
S1
0 2 3 4 5
Fig. 1-a b h
Fig. 1-b
(m/2)Pm
t
a b
Ω 0- 0 Ω 0+ 0
Fig. 3
Fig. 2 Ω0
Son spectre (figure 3), comporte une raie centrale et deux raies latérales.
Amplitudes
b) s(t) quelconque : Pm
Le graphe de pm (t) sera alors compris Ω 0- b Ω 0+ b
entre deux enveloppes ayant l’allure de s(t). Fig. 4
Son spectre (figure 4), s’obtient en
appliquant le raisonnement précédent à
chacune de ses harmoniques. Ω0
NB : Le principe de la modulation AM Ω 0- h Ω 0+ h
est basé sur la réalisation pratique du produit des fonctions p(t) et [1+s(t)/Pm] en
utilisant un multiplieur analogique ou en se servant de la non linéarité d’un
composant semi-conducteur.
A
3°) Démodulation d’amplitude (Détection):
Elle consiste à extraire le signal modulant D Ce
s(t), sinusoïdal dans cet exemple, par pm(t) Rd Cd s(t)
élimination de la porteuse.
La cellule fondamentale de détection Fig. 5
(figure 5), contient une diode caractérisée
16
V t t t
R1 C R2
D Ce
--
++
Pm(t) (FM)
P’m(t) Rd Cd s(t)
R3
Fig. 7
COMPTE-RENDU
Travail préliminaire :
1°) Modulation et démodulation AM :
a) Représenter le spectre du courant i(t) dans un dipôle non-linéaire
soumis à la tension v(t)= Pmcos Ω0t + Sm cos t, sachant que sa
2
caractéristique est définie par : i=f(v)=a0+ a1v+ a2v .
b) Quelles sont les raies qui constituent l’onde pm(t) (AM) dans ce
spectre ?
c) Quelle est la nature du filtre que l’on doit utiliser pour extraire cette
onde ? A quelle condition doivent obéir Ω0 et alors ?
d) Comment choisir la diode pour assurer une bonne détection du signal
modulant s(t) à la réception?
e) Quelle condition doit vérifier la cellule de détection (Rd, Cd) pour réaliser
un bon filtrage ?
18
pm(t) T1
2°) Modulation et démodulation FM
Le graphe ci-contre est celui d’une porteuse t
de pulsation Ω0 modulée en fréquence par un
signal s(t).
a) Représenter s(t) en dessous de pm(t).
b) En déduire leurs expressions. T2
c) Déterminer la fonction de transfert H(jΩ) du circuit dérivateur de la figure
7. En déduire le gain G(Ω)=|H(jΩ)| .
d) On pose Ω1=1/R1C, pour quelles valeurs de Ω, le circuit fonctionne-t-il en
dérivateur ?
e) Si Ω0 est la pulsation de la porteuse, comment choisir R1 et C pour que le
montage puisse dériver pm(t)?
f) Déterminer alors p’m(t). Comment est-elle modulée ?
Manipulation
LISTE DU MATERIEL :
- Un GBF composé d’un générateur principal (plage noire) fournissant la
porteuse p(t) et d’un générateur auxiliaire (plage grise) fournissant le signal
modulant s(t).
- Une maquette de démodulation.
- Un oscilloscope bi-courbe.
- Une alimentation ∓15V.
1) Etude d’une onde AM.
Faire les réglages suivants avant de lancer la modulation AM:
- Brancher le (canal X en mode DC) sur la sortie du générateur principal.
- Régler la fréquence et l’amplitude de la porteuse p(t) toujours sinusoïdale
tel que:
F0= Ω0/2π = 50kHz, Pm=4V
- Brancher le canal Y sur la sortie du générateur auxiliaire.
- Régler la fréquence du signal modulant s(t) sinusoïdal tel que:
f=ω/2π=500Hz
a) s(t) sinusoïdal: Lancer la modulation AM. p(t) change alors en pm(t), si
pm(t) (toujours visualisé en mode DC) n’est pas symétrique par rapport à
l’origine, procéder à une correction à l’aide du bouton DC offset du GBF.
Faire varier le taux de modulation m avec le bouton MOD Ampl. du
générateur auxiliaire.
- Le trapèze ci-dessous est visible en mode XY:
Déterminer la relation entre a et b pour avoir m = 0.5, 1 et 1.2,
sachant que : m = (a-b)/(a+b).
- Relever pm(t) pour chaque valeur de m, et le trapèze correspondant.
b) s(t) non sinusoïdal : Pour 0<m<1, relever pm(t) pour s(t) triangulaire et
carré. Conclure.
19
pm (t)
a
t
a b
b
R=R1 R2 R2
- C C C - R R R
+ V + VS C C C
S R R
Fig. 4 Fig. 5
ème
Pour éviter qu’il soit chargé par le montage inverseur, la 3
ère
résistance du déphaseur remplace la 1 résistance de l'inverseur.
Fig. 6 Fig. 7
22
ELECTRONIQUE NUMERIQUE
LOGIQUE COMBINATOIRE
But de la manipulation :
- Caractériser les portes logiques NAND, NOR et OU-EX.
- Réaliser des systèmes combinatoires avec ces portes et les
expérimenter.
Rappels théoriques :
Un système combinatoire est un circuit logique dont l’état S (sortie) est
fonction uniquement de ses entrées logiques.
L’élément de base d’un système combinatoire est : La porte logique.
1°) Définitions :
a) Portes logiques AND et NAND.
- Elles sont représentées respectivement par les symboles ci-dessous:
A A
AB AB
B B
- Elles réalisent les fonctions logiques :
et
A B AB AB
F(A,B) = A.B
0 0 0 1
F(A,B) = A.B = A + B 0 1 0 1
1 0 0 1
Définies dans la TV ci-contre : 1 1 1 0
F(A,B) = A + B et F(A,B) = A + B = A . B
A B A+B A+B
Définies dans la TV ci-contre : 0 0 0 1
0 1 1 0
1 0 1 0
1 1 1 0
25
2°) Synthèse d’une fonction logique. Elle consiste à établir le circuit logique
combinatoire capable de la réaliser. Celui-ci peut être un montage de portes
logiques différentes ou, de portes NANDs ou NORs uniquement.
Mais auparavant, il faut déterminer son expression à partir de sa TV, puis la
simplifier au maximum.
Exemples : A B F=AB
* Cas de deux variables :
0 0 0
Les valeurs de la fonction OU-EX sont rassemblées
0 1 1
dans la TV ci-contre :
1 0 1
- En considérant les «1» de F, on obtient : 1 1 0
* Cas de 3 variables :
A B C S R
Dans l’exemple suivant, Les valeurs des
fonctions logiques S et R en fonction des 0 0 0 0 0
variables logiques A, B, et C sont rassemblées 0 0 1 1 0
dans la TV ci-contre : 0 1 0 1 0
0 1 1 0 1
1 0 0 1 0
Si on considère les «1» de ces fonctions, 1 0 1 0 1
on aura: 1 1 0 0 1
S = ABC + ABC + ABC + ABC 1 1 1 1 1
R = ABC + ABC + ABC + ABC
b) Simplification. Elle peut se faire par :
- La méthode algébrique si le nombre de variables est 3.
- La table de Karnaugh (TK) si le nombre de variables est 3.
Principe de remplissage de la TK
N
Les 2 valeurs de la fonction logique de N variables sont disposées dans
N
un tableau de 2 cases où chaque case représente une combinaison de ces
variables. Le remplissage de la TK se fait de telle sorte que, entre deux cases
adjacentes (voisines) une seule variable varie.
Exemple:
TK avec 3 variables : TK de la fonction S
A B C S R BC ►
00 01 11 10
0 0 0 0 0 A▼
0 0 1 1 0 0 0 1 0 1
0 1 0 1 0 1 1 0 1 0
0 1 1 0 1
1 0 0 1 0
1 0 1 0 1 TK de la fonction R
1 1 0 0 1 BC ► 01
00 11 10
1 1 1 1 1 A▼
0 0 0 1 0
1 0 1 1 1
c) Règles de simplification
Les mintermes de la fonction simplifiée se déduisent de la TK après avoir
réuni ses adjacents par 2, 4 ou 8 dans des boucles. Ainsi,
- Une boucle de deux valide un minterme sans la variable qui change.
- Une boucle de 4 x valide un minterme sans les 2 variables qui changent.
27
- Une boucle de 8x valide un minterme sans les 3 variables qui changent.
- Un même peut faire partie de plusieurs boucles.
- Les cases extrêmes d’une même ligne ou d’une même colonne sont
également adjacentes et leur peuvent être réunis dans une boucle.
⇒ La fonction simplifiée est la somme des mintermes validés par les boucles
constituées. Le ou les qui n’appartiennent à aucune boucle seront
représentés intégralement.
Exemple:
Simplifier la fonction logique suivante :
PREPARATION
1) Vérifier l’équivalence des expressions (1) et (2), puis, (3) et (4).
2) Réaliser les fonctions élémentaires NON, ET et OU :
a) En n’utilisant que des NANDs.
b) En n’utilisant que des NORs.
3) Lois de Morgan : Compléter le tableau suivant. Conclure.
a b a b ab ab a + b a+b a+b a .b
0 0
0 1
1 0
1 1
5) Exercices pratiques :
a) Synthèse d’un comparateur
- Etablir la TV d’un comparateur de deux nombres N1 = B1 A1 et N2 = A2.
- Déterminer (par TK) les expressions des fonctions fN1<N2, gN1=N2 et hN1>N2.
- Montrer que f + g + h = 1 et que h = f + g .
- Faire la synthèse de ce comparateur avec le minimum de portes logiques.
b) FEUX D’UN CROISEMENT D
La figure ci-contre représente l’intersection
entre une route principale (Voies A et B), RV
et une route secondaire (Voies C et D). R
V B
Dans chaque voie se trouve un détecteur
logique (portant le nom de la voie) et dont
l’état (1) ou (0) indique la présence ou non V
A
d’une voiture. Le trafic dans ce carrefour R
est régi par la règle de décision suivante: VR
Les feux FP de la route principale sont
C
verts (FP = 1) si NP ≥ NS
Les feux FS de la route secondaire sont verts (FS = 1) si NP < NS
Où NP et NS sont respectivement les nombres de voitures dans les routes
principale et secondaire, avec (NP ≤ 2) et NS ≤ 2)
a) Quelle doit être la relation entre les fonctions FS et FP ?
b) Etablir leur TV.
c) Etablir leur expressions simplifiées à partir de la TK.
d) Faire la synthèse de la fonction FS avec le minimum de portes logiques
NANDs et NORs. En déduire celle de la fonction FP.
MANIPULATION
1) Alimenter la maquette, puis vérifier le bon fonctionnement de chacun de
ses composants (interrupteurs, LEDs et portes logiques).
2) Réaliser et tester les fonctions NON, ET, OU et OU-EX avec des NANDs
puis avec des NORs.
3) Réaliser et tester les montages permettant de vérifier les lois de Morgan.
4) Synthèse d’un comparateur: Réaliser un comparateur pour comparer
1 0 0
deux nombres N1 = B1A1= (B1.2 + A1.2 ) et N2 = A2 = (A2.2 ). avec 3 NORS,
2 NANDS et une porte OU-EX, puis tester simultanément ses sorties logiques
f(N1< N2), g(N1= N2) et h(N1> N2) en présence de l’enseignant.
5) Feux d’un croisement. Réaliser le gestionnaire de carrefour, tester son
fonctionnement en présence de l’enseignant. Conclure.
29
LOGIQUE SEQUENTIELLE
But de la manipulation Ei
A) Etudier les bascule RS, JK et D. Système
B) Réaliser et étudier des compteurs. s séquentiel S(Ei,s)
C) Réaliser et étudier des registres.
Niveau
bas
A) LES BASCULES.
La bascule est un système séquentiel élémentaire capable de mémoriser une
information binaire (un bit). Trois types de bascules seront étudiés dans ce TP.
S S S
R R
R
Figure 4c Figure 4d Figure 4e
31
La bascule JK est caractérisée par le fait que son état ne change qu'à la
reception d’une impulsion sur son entrée d’horloge H.
Elle possède en plus des entrées synchrones J et K, deux entrées
asynchrones (ou de forçage) S (pour la mise à 1) et R (pour la remise à 0)
pouvant modifier son état indépendamment du signal d’horloge.
Le fonctionnement de la bascule JK est decrit dans les tables des transitions:
complète (6a) et réduites (6b) et (6c).
Entrées Sortie Entrées Sortie
J K Q(t) Q(t+1) J K Q(t+1)
0 0 0 0 0 0 Q(t)
0 0 1 1 Table 6b 0 1 0
0 1 0 0 1 0 1
0 1 1 0 1 1 (t)
1 0 0 1
J K Q(t) Q(t+1)
1 0 1 1
0 0 ∏ 0
1 1 0 1 Table 6c 1 0 ∏ 1
1 1 1 0
1 1 ∏ 0
Table 6a 0 1 ∏ 1
* ≡ 0 où 1
* ∏ ≡ impulsion d’horloge.
Préparation 1/3:
R
a) Les entrées d’une bascule RS 1 t
évoluent selon le chronogramme S
de la figure 1 ci-contre. Déterminer 1 t
l’évolution de son état (sortie Q) Q
initialement au niveau haut(1). 1 t
Figure 1
H
1
b) On applique sur les entrées t
J, K et H d’une bascule JK active J
au front descendant, les signaux 1 t
de la figure 2 (ci-contre): K
1
Compléter le chronogramme t
ci-contre avec le signal perçu Q
à la sortie Q. 1
t
Figure 2
33
Quelle doit être la relation entre les variables J et K pour en faire une bascule
D dont le fonctionnement est régi par la fonction Q(t+1) = J = D ?
Manipulation 1/3:
Le fonctionnement de la maquette est assuré par une alimentation intégrée
qui transforme la tension 220V~ du secteur en une tension continue +5V.
Vérifier l’allumage des témoins lumineux correspondants avant de continuer.
1) ETUDE DE LA BASCULE JK :
- Brancher deux interrupteurs aux entrées J et K et un interrupteur
poussoir à l’entrée d’horloge. Connecter la sortie Q à une LED.
- Relever la table des transitions de la bascule JK. Conclure.
2) Vérifier le bon fonctionnement des autres bascules en s’assurant que
pour J=K=1, l’état de la bascule change après chaque impulsion d’horloge.
3) ETUDE DE LA BASCULE D:
- Réaliser la bascule D à partir de la bascule JK et relever sa table
des transitions. Identifier le front actif du signal d’horloge H.
- Conclure.
B) LES COMPTEURS
But de la manipulation
Etudier la structure et les caractéristiques de quelques compteurs.
Rappels théoriques
1) Définitions
- Un compteur (ou décompteur) est un circuit logique séquentiel conçu avec
N bascules identiques pour décrire au rythme d’un signal d’horloge (et toujours
dans le même ordre), une séquence de combinaisons dont le nombre n est
N
inférieur ou égal à 2 .
- Le cycle de comptage d’un compteur (ou décompteur) modulo n comporte
n combinaisons.
- Les compteurs se divisent en deux groupes :
a) Les compteurs synchrones : Toutes les bascules sont commandées
par le signal d’horloge, leur commutation ne dépend que des entrées.
b) Les compteurs asynchrones: Une bascule au moins n’est pas
commandée par le signal d’horloge.
34
2) Exemples
a) Compteur synchrone : Le circuit ci-dessous est un compteur synchrone
puisque ses bascules sont toutes commandées par le signal d’horloge H.
Q0 Q1 Q2
J0 Q0 J1 Q1 J2 Q2
H0 H1 H2
Afficheur à LEDS
K0 K1
K2 Q2 Q1 Q0
H
Fig. 1
Son analyse consiste à déterminer les combinaisons affichées par les sorties
de ses bascules durant le processus du comptage.
Elle se fait en deux étapes :
- On exprime les entrées des bascules (Table 1).
- On détermine l’état futur Q(t+1) de chaque bascule après une impulsion
d’horloge en tenant compte de ses entrées avant l’impulsion (Table 2).
Q2 Q1 Q0
J2 K2 J1 K1 J0 K0 ∏ 0 0 0
- Ce compteur exécute un
cycle composé de cinq 0 1 0 0 1 1 ∏1 0 0 1
combinaisons réunies dans le 0 1 1 1 1 1 ∏2 0 1 0
tableau ci-contre avec les
entrées correspondantes. 0 1 0 0 1 1 ∏3 0 1 1
1 1 1 1 1 1 ∏4 1 0 0
Conclusion : Il s’agit donc
0 1 0 0 0 1 ∏5 0 0 0
d’un compteur synchrone
modulo 5. Table 2
35
J0 Q0 J1 J2 Q2
Q1
Fig. 2
H0 H1 H2
H
K0 K1 K2
Préparation 2/3
1) Compteur et décompteur asynchrones:
a) Analyser le compteur de la figure 2 ci-dessus, en déterminant sa nature
(synchrone ou asynchrone), les expressions des entrées de ses bascules et
les combinaisons de son cycle de comptage.
b) Le schéma ci-dessous, représente un compteur asynchrone à base de
bascules JK, les entrées de ses bascules sont toutes à l’état 1.
Q0 Q1 Q2 Q3
J0 Q0 J1 Q1 J2 Q2 J3 Q3
Fig. 3
H0 H1 H2 H3
K0 0 K1 1 K2 2 K3 3
J0 Q0 J1 Q1 J2 Q2
Fig. 4
H0 H1 H2
K0 K1 K2
J K H
(JK)0 J0 = 1 K0 = 1 H0 = H
(JK)1 J1 = K1 = H1 =
(JK)2 J2 = K2 = H2 =
37
Q2 Q1 Q0
J2 K2 J1 K1 J0 K0 ∏ 0 0 0
∏1
∏2
∏3
∏4
∏5
∏6
∏7
∏8
d) Conclure.
Manipulation 2/3:
2) Compteurs asynchrones
a) Relever la table des transitions du compteur de la figure 2. Conclure.
b) Relever la table des transitions du compteur de la figure 3. Conclure.
3) Décompteur asynchrone
a) Réaliser un décompteur asynchrone à partir du compteur de la fig.3.
b) Relever sa table des transitions. Conclure.
38
C) LES REGISTRES
But de la manipulation
Etudier la structure et les caractéristiques de quelques registres.
Rappels théoriques
1) Définition
Les registres sont des circuits séquentiels synchrones conçus pour le
stockage temporaire de l’information. Ils sont constitués par la mise en
cascade de plusieurs bascules identiques (JK ou D). Chaque bascule
matérialise un bit d’information.
2) Types de registres
a) Le registre à décalage : Ses bascules sont montées de telle sorte que
l'état logique de la bascule de rang i se transmet à la bascule de rang i-1
(décalage à droite), ou i+1, (décalage à gauche), à chaque impulsion
d'horloge.
Le circuit ci-dessous est celui d’un registre à décalage à droite dans lequel
l’information à stocker est introduite bit après bit par l’entrée série ES.
S3 S2 S1 S0
ES
D3 Q3 D2 Q2 D1 Q1 D0 Q0
SS
H H H H
Clr Clr Clr Clr
H
fig. 1
Sorties S3 S2 S1 S0
Le tableau ci-contre rassemble les
séquences de chargement, via l’entrée Etat initial ► 0 0 0 0
série ES, d'un registre à 4 bascules avec ∏1 a0 0 0 0
le mot binaire N = a3 a2 a1 a0.
∏2 a1 a0 0 0
Il faut donc quatre impulsions d’horloge
pour réaliser ce chargement. ∏3 a2 a1 a0 0
∏4 a3 a2 a1 a0
39
ES
D2 Q2 D1 Q1 D0 Q0
H H H
H
fig. 2
X E2 E1 E0
d) Registre Universel
Dans un registre universel, on peut avoir les 4 possibilités de chargement et
de lecture, avec en outre la possibilité de décalage aussi bien à gauche qu'à
droite.
Sorties //
S.S. Décalage S.S. Décalage
à gauche à droite
Validation E.S.
Entrées //
Horloge
Décalage à droite Validation Entrées //
ou à gauche
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Préparation 3/3
1) Registre à décalage à droite :
Le schéma ci-dessous représente un registre à décalage à droite à base de
bascules JK transformées en bascules D :
Q3 Q2 Q1 Q0
ES
J3 Q3 J2 Q2 J1 Q1 J0 Q0
H H H H
K3 3 K2 K1 1 K0 0
2
ES J2 Q2 J1 Q1 J0 Q0
K2 K1 K0
H H H
H
X fig. 4
E2 E1 E0
a) Ecrire la relation entre les entrées J et K de chaque bascule. Conclure.
b) Exprimer les entrées J0, J1 et J2 en fonction des variables X, E0, E1 et E2.
c) Tracer les diagrammes temporels correspondant à son chargement avec la
donnée binaire: 101 pour X=0 et pour X=1. Conclure.
41
Manipulation 3/3:
1) Registre à décalage à droite :
Réaliser le schéma de la figure 3 en utilisant quatre bascules JK et une des
portes NON de la maquette.
- Les bits à stocker sont simulés un par un par un interrupteur branché
directement sur l’entrée série ES du registre.
- Chaque appui sur le bouton poussoir fournit une impulsion d’Horloge.
- Les LEDs L3, L2, L1 et L0 définissent respectivement les états des sorties
parallèles Q3, Q2, Q1 et Q0.
Mode opératoire
- Vérifier que toutes les bascules sont initialement à l’état logique 0.
- Tout bit présenté à l’entrée ES doit être suivi d’une impulsion d’horloge
pour le stocker.
- Remplir les tableaux ci-dessous pour stocker les nombres N1=1011 et
N2=1010. Conclure.
1011 ES ► 1 1 0 1 1010 ES ► 0 1 0 1
t=0 ∏► П1 П2 П3 П4 t=0 ∏► П1 П2 П3 П4
0 Q3 0 Q3
0 Q2 0 Q2
0 Q1 0 Q1
0 Q0 0 Q0
- Refaire le même travail avec les mots binaires 100 et 110 . Conclure.