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Sujet : Développement économique et financement international

Le développement économique désigne les évolutions positives dans les


changements structurels d’une zone géographique ou d’une population :
démographiques, techniques, industriels, sanitaires, culturels, sociaux…
De tels changements engendrent l’enrichissement de la population et
l’amélioration des conditions de vie. C’est la raison pour laquelle le
développement économique est associé au progrès.

Dans les pays économiquement avancés le développement est


recherché, en général, par l’encouragement de l’innovation (via la
recherche), l’investissement, l’accroissement de la sécurité juridique…

Dans les pays émergents, le développement est principalement basé sur


l’exploitation des ressources naturelles et le faible coût de la main
d’œuvre.

Le développement économique d’un pays peut se mesurer par le biais


de la croissance économique mais aussi grâce à d’autres indicateurs, tels
que le Produit intérieur brut (PIB) ou encore le produit national brut, ou
même par l’indice de développement humain, l’indicateur de pauvreté
humaine.

Le financement quant à lui peut se définir par l’opération qui consiste


à obtenir des ressources monétaires nécessaires à la réalisation d’un
projet, il peut s’agir de financement monétaire mais aussi de financement
non monétaire.

En y accolant le terme « international » cela signifie que celui-ci


prend de la hauteur, ainsi le financement est recherché ailleurs qu’au
niveau national. Il est fait appel à l’épargne, à la capacité de
financement d’autres pays, États ou organisations internationales, pour
financer un projet national ou parfois inter-étatique.

Le financement international passe le plus souvent par le biais


d’organisations internationales telles que le Fond monétaire international,
ou encore l’Organisation de coopération de développement économique.

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale le lien entre


développement économique et financement international est très fort. En
1945, la mission du développement économique a été confiée à
l’Organisation des Nations-Unies.

Aujourd’hui l’économie mondiale se trouve dans un contexte de pleine


récession, les pays pauvres s’appauvrissent encore plus et finissent par
se marginaliser. C’est pourquoi en 2002, à Monterrey (Mexique) c’est
tenue une conférence ayant pour but de trouver des solutions afin de
contribuer au financement du développement.

Le financement du développement n’est pas une question nouvelle, en


1945 après la seconde guerre mondiale, la France a pu bénéficier d’un
programme d’aide à la reconstruction afin de contribuer à son
développement économique, aujourd’hui, la question existe toujours mais
elle concerne les pays les plus pauvres.

Il serait intéressant de voir dans un premier temps les institutions


internationales qui interviennent dans le domaine du financement du
développement économique et comment elles agissent. Dans un second
temps il serait opportun de voir qu’elles (QUELS) sont les facteurs
mettant à mal le développement économique.

I- Les institutions internationales concourant au financement du


développement.

Le développement économique, a été confié à l’ONU en 1945, même


si la mission principale de l’ONU est d’assurer la paix et la sécurité
internationale, il n’en reste pas moins qu’une part importante de son
budget est consacrée au développement économique, social… L’idée est
que la paix et la sécurité internationale ne peuvent être durables que si
le développement économique et social est assuré, c’est ainsi que celui-ci
est à la base de toutes les actions des Nations-Unies. Cependant, le
développement économique est le plus souvent financé par l’international.
Ce financement international est géré par plusieurs organisations
internationales dont les deux principales sont la Banque Mondiale et le
Fond Monétaire Internationale (FMI).

A- La Banque Mondiale.

La Banque mondiale a été mise en place après la signature des


accords de Bretton Wood de 1945. Elle a été créée à la fin de cette
même année. Elle approuva son premier emprunt en 1947, ce dernier fut
accordé à la France pour une valeur d’environ 250 millions de dollars.
Son but premier fut d’aider l’Europe et le Japon dans leur
reconstruction, c’est pourquoi, elle porte normalement le nom de banque
mondiale pour la reconstruction et le développement. Cependant avec le
mouvement de décolonisation qui c’est engagé dans les années 1960, la
Banque c’est axée sur un nouvel objectif qui a été celui d’encourager la
croissance économique des pays en voie de développement, que ce soit
des pays africains, asiatiques ou encore latinos américains. Au départ, la
Banque mondiale a principalement financé de grands projets
d’infrastructures (centrales électriques, autoroutes, aéroports…). Avec le
rattrapage économique du Japon et de l’Europe, la Banque mondiale s’est
intéressée exclusivement aux pays en développement. Depuis les années
1990, elle finance aussi les pays postcommunistes. Depuis 2007, on
parle plus du Groupe de la Banque Mondiale, ce dernier regroupe cinq
institutions, qui sont la Banque internationale pour la reconstruction et le
développement (BIRD), son fonctionnement est assuré par le versement
d’une cotisation réglée par les États membres, l’Association
internationale de développement (AID), fondée en 1960, ses prêts sont
réservés aux pays les moins développés, la Société financière
internationale (SFI), fondée en 1956, pour financer les prêts et les
investissements réalisés par les entreprises dans les pays à risque, le
Centre international pour le règlement des différends relatifs aux
investissements (CIRDI), fondé en1966, l’Agence multilatérale de
garantie des investissements (AMGI), fondée en 1988, pour la
sécurisation des prêts.
Elle a récemment mis l’accent sur la réduction de la pauvreté, en
délaissant l’objectif unique de croissance économique. Elle favorise aussi
la création des très petites entreprises. Elle a soutenu l’idée que l’eau
potable, l’éducation et le développement durable sont des facteurs
essentiels à la croissance économique, et a commencé à investir
massivement dans de tels projets.

Son action est aujourd’hui principalement orientée vers le pays en voie de


développement (PVD), et en particulier les pays les moins avancés (PMA),
sur des axes comme l’éducation, l’agriculture, l’industrie, …

Elle accorde des prêts à des taux préférentiels à ses pays membres en
difficulté. En contrepartie, elle réclame que des dispositions politiques
(appelées « politiques d’ajustement structurel ») soient prises pour, par
exemple, limiter la corruption, maintenir un équilibre budgétaire ou
faciliter l’émergence d’une démocratie.

En plus des prêts accordés, elle finance également (directement ou


indirectement) des projets d’ONG, et conduit de nombreuses recherches
en rapport avec le développement de chaque pays. Ainsi, c’est la Banque
mondiale qui mesure l’Indicateur de développement humain (IDH) dans
différents pays et zones géographiques du monde, ou qui conduit avec
l’Unicef des études thématiques sur l’eau et l’assainissement. La banque
mondiale agit directement ou indirectement sur le développement
économique en finançant différents projets, mais elle n’est pas la seule à
agir.

B- Le Fond Monétaire International (FMI) et les autres acteurs


du développement.

Le Fond monétaire international a été fondé officiellement le 27


décembre 1945, après la ratification par 29 pays des statuts adoptés à
la conférence monétaire et financière de Bretton Woods tenue aux
États-Unis en juillet 1944.

Il a été créé en vue de réguler le système monétaire international de


changes fixes, et de mettre fin aux fréquentes dévaluations, en mettant
temporairement, moyennant des garanties adéquates, ses ressources à la
disposition des États membres qui ont des difficultés de balance des
paiements. (FAIRE DEUX PHRASES)

À partir de 1973, avec la flexibilité officielle des taux de change, Il


redéfinit ses missions et devient un instrument de régulation financière
et d’aide aux pays en développement, chargé de permettre à ces pays de
surmonter des crises temporaires de financement de leur déficit de la
balance des paiements.

Son action consiste à prêter de l’argent aux pays connaissant ce type de


difficultés, ceux-ci devant en contrepartie mettre en œuvre des
politiques pour parvenir à l’équilibre de leur balance des paiements.

Aujourd’hui, il est devenu le principal acteur de la dette des pays du


Sud.

Le FMI est parfois qualifié de « gendarme » des finances internationales


lorsqu’il impose ses programmes d’ajustements structurels, et de «
pompier » lorsqu’il intervient financièrement pour renflouer des États
touchés par une crise financière.

L’élargissement de son champ d’action le conduit à interférer avec les


compétences de la Banque mondiale et pose la question de la concurrence
(et/ou complémentarité) entre les deux organisations.

Cependant, comme il est dit plus haut, le développement est une


mission qui a été confiée plus particulièrement à l’ONU qui a mis en place
plusieurs organisations, tel que la Conférence des Nations-Unies pour le
Commerce et le Développement (CNUCED). Elle a été créée en 1964, elle
vise à intégrer les pays en développement dans l’économie mondiale.

Le programme des Nations-Unies pour le Développement(PNUD) fut


créé en 1965. Il aide les pays en développement à élaborer leurs
propres stratégies de développement. Il met en rapport le secteur public
et le secteur privé, les conseils de politique et les ressources de
programmes.

D’autres programmes ont encore été mis en place pour le


développement industriel, de l’agriculture, qui concourent au
développement économique.

L’encouragement du développement est toujours aussi important


aujourd’hui que lors de la création de ses (CES) différentes
organisations internationales. En effet, lors de leur création soit suite à
la deuxième guerre mondiale dans un but de reconstruction ou suite aux
guerres de décolonisation afin de promouvoir et d’aider les nouveaux
États à se développer, ces organisations ont encore un rôle important à
jouer dans le développement économique même s’il est différent. (UN
PEU CONFUS) À l’heure actuelle, le développement connait de
nombreuses crises qui touchent l’ensemble des États de la communauté
internationale, mais toujours plus particulièrement les pays en voie de
développement.

II- Les crises du développement.

Le développement économique n’est pas quelque chose d’acquis, il est


nécessaire de l’entretenir, mais aujourd’hui, dans un monde où toutes les
économies sont devenues interdépendantes, une situation dans un pays de
la communauté internationale peut avoir de nombreuses répercussions sur
l’économie et le développement des autres membres de la communauté
internationale. Les principales crises rencontrées par le développement
sont les crises financières, ainsi que de la question de la suppression ou
non de la dette des pays pauvres, ou encore la diminution de l’aide
publique et l’augmentation de la pauvreté dans le monde.

A- Les crises financières et la question de la dette des pays


pauvres.

Après avoir frappé d’abord les pays avancés puis les pays émergents,
la crise financière mondiale initiée par la crise américaine des «
subprimes » touche, dans une troisième vague, les pays les plus pauvres
et les plus vulnérables du monde. Plus de 20 d’entre eux sont
particulièrement vulnérables aux effets de la crise. Le FMI, suite à la
réunion du Comité du développement du FMI en 2009, a accru son aide
financière accordé aux pays à faibles revenus. De nombreux accords
pour le financement de ces pays à faibles revenus ont été conclus en
2009. (REDONDANT) De même que les prêts accordés à ces pays ont
été considérablement augmentés. Aujourd’hui le FMI semble prêt à aider
les pays à faibles revenus afin qu’ils puissent faire face aux retomber
(RETOMBÉES)de la crises sur eux en leurs octroyant des prêts
concessionnels supplémentaires en 2009. le FMI met même à leur
disposition une assistance technique afin que ces pays puissent améliorer
leur politique économique afin de renouer avec la croissance et le
développement économique.

Le plus souvent ces pays en voie de développement portent le poids


de la dette extérieure, qu’ils doivent aux pays développer.
(DÉVELOPPÉS) À la fin 2001, la dette des pays en développement
atteignait 2 450 milliards de dollars.

Suite à la crise Mexicaine de 1992 les pays en développement, afin


d’éviter des cessations de paiement, ont été tenus de passer des
accords avec les institutions financières internationales, garantissant
l’assainissement de leurs finances publiques, et le retour à l’équilibre de
leurs balances des paiements. Ceci a provoqué un ralentissement du
développement économique par le fait de politiques de privatisation sans
limites, (?, À NUANCER) et des coupes étranges (À PRÉCISER) dans les
dépenses publiques, notamment de santé et d’éducation. Aujourd’hui
le maintien de la dette est source de nombreuses critiques aussi bien par
les organisations internationales telles que le PNUD, ou encore des
Organisations Non Gouvernementales (ONG) tel que OXFAM.

Lors du G7 à Cologne en 1999, une initiative en faveur des pays les


plus pauvres et les plus endettés a émergé. L’idée était, qu’il était
nécessaire de diminuer la dette globale de ces pays afin de favoriser
leur développement.
Deux conditions ont été fixées, il faut une dette « insoutenable »
(CONFUSION ?)(rapport du volume de la dette compris entre 200 et
250% du PIB, rapport du service de la dette aux exportations compris
entre 20 et 25%) et un PIB (produit intérieur brut) annuel par habitant
inférieur à 875 dollars. En contrepartie, les pays éligibles sont censés
mettre en œuvre des politiques de réduction de la pauvreté, sous l’égide
du FMI.

Sur les 42 États admissibles au programme seuls 22 sont arrivés au


bout du processus en 2007.

Cependant, l’annulation totale de la dette fait l’objet de campagnes


internationales de diverses ONG.

Cette revendication repose sur l’idée que la dette constitue un


fardeau insupportable bloquant toute perspective de développement, en
ce qui concerne les dettes héritées de gouvernements non-
démocratiques. Un autre argument avancé est celui de la dette « déjà
remboursée », du fait de l’augmentation des taux d’intérêt.

Le 10 juin 2005, les ministres des finances des sept principaux pays
industrialisés, réunis à Londres, décident l’annulation de la dette
multilatérale (contractée auprès du Fonds monétaire international, de la
Banque mondiale et de la Banque africaine de développement) de 18 pays
pauvres très endettés (PPTE) pour un montant de 40 milliards de dollars.

B- La diminution de l’aide publique et l’augmentation de la


pauvreté.

Selon James Wolfensohn, président de la Banque mondiale, « un


monde où l’aide publique, à 56 milliards de dollars par an, est au plus
bas niveau depuis quarante ans, alors que les pays riches dépensent 300
milliards en subventions à leur agriculture et 600 milliards pour leur
défense, est « un monde sans équilibre » (Assemblée annuelle de la
Banque et du FMI, Dubaï, septembre 2003).

L’aide publique au développement (APD) comprend, selon la définition


du Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE, les dons et les
prêts préférentiels prévus au budget et transférés des pays développés
vers les pays en voie de développement.

Théoriquement, ces flux financiers devraient donc être orientés vers


la mise en place de projets concrets et durables, infrastructures
essentielles, actions de lutte contre la faim, santé, éducation, etc.
L’APD a pu être qualifiée d’« investissement pour l’avenir » pour les pays
riches, permettant d’ouvrir de nouveaux marchés en réduisant la
pauvreté et en promouvant le développement durable, et de « poursuite
de la politique extérieure » des grandes puissances, mettant en avant
une image généreuse d’eux-mêmes.

L’aide publique au développement a atteint un montant de 79,5


milliards de dollars en 2004 d’après l’OCDE, et 106,5 milliards en 2005.

En 2009, l’aide publique au développement des États membres de


l’OCDE s’est élevée à 90 milliards d’euros (soit 119,6 milliards de
dollars), en hausse de 0,7 % par rapport à 2008.

À l’heure actuelle, il semble que l’APD ne soit plus vraiment être en


baisse (ATTENTION AU FRANÇAIS)même si elle reste encore faible.
Entre 2004 et 2009 elle a augmenté d’environ 25%.

Mais l’aide publique au développement fait l’objet de nombreux


détournements, notamment dans les pays dans le système français
d’Afrique (EXPRESSION À REVOIR) où l’essentiel de ces fonds sert à
l’enrichissement personnel des dictateurs-présidents et à rembourser les
dettes accumulées. La dette est un des principaux mécanismes par
lesquels une nouvelle forme de colonisation s’opère au détriment des pays
en développement. (À DISCUTER ET NUANCER)

Cette aide doit avoir pour but de favoriser le développement et ainsi


réduire la pauvreté dans le monde. Selon la banque mondiale celle-ci
aurait diminué, cependant, les méthodes de calcul de la banque mondiale
seraient douteuses c’est ce que pense notamment Thomas Pogge (né en
1953, professeur de philosophie et d’affaires internationales à
l’Université de Yale). Pour Pogge la pauvreté serait beaucoup plus
répandue que ce que la Banque Mondiale voudrait laisser croire. La
situation des plus pauvres se dégraderait encore plus du fait de la
mondialisation et du système capitaliste.

L’ONU a également mis en place un plan de réduction de la pauvreté


au sein de ses objectifs du millénaire, ratifiés en 2000 par les États
membres, et qui est depuis une priorité mondiale. Le premier objectif du
millénaire se donne deux cibles : d’abord réduire, entre 1990 et 2015,
la proportion de personnes dont le revenu est inférieur à un dollar par
jour, ce qui concerne plus d’un milliard de personnes et réduire le nombre
de personnes souffrant de faim entre 1990 et 2015.

Elle concerne, selon l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation


et l’agriculture (FAO), environ 840 millions de personnes : un chiffre en
constante augmentation notamment avec l’explosion démographique
mondiale.

La Banque mondiale a pour mission de lutter contre la pauvreté en


finançant des projets pouvant réduire la misère.

L’UNICEF lutte en particulier contre la pauvreté des enfants.

Certaines organisations non gouvernementales luttent également


contre la pauvreté comme OXFAM.

À l’heure de l’interdépendance des économies, il semble que le


développement économique soit confronter à un certain nombre de crises,
telles que les crises financières, le problème de la dette des pays
pauvres. Le développement économique des pays pauvres doit être
financer (FINANCÉ) par des fonds internationaux, en effet, les pays les
plus développés doivent contribuer au développement des plus pauvres.
(AFFIRMATION À ARGUMENTER) En l’absence de développement
économique la pauvreté s’installe mais aussi le risque de guerre.
Aujourd’hui se sont principalement les pays du sud qui sont touchés et
notamment les pays africains. Ainsi, il est possible de dire que le
financement international contribue au développement économique des
pays les moins développés, mais l’histoire montre aussi que les pays
riches ont eu besoin de cette aide au développement, et de ce
financement international.

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