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I) Définitions
1) Le marché financier
Un système financier permet de mettre en relation deux types d’agents d’une part
des agents à capacité de financement et des agents à besoin de financement.
Les ménages ont globalement des capacités de financement. Les entreprises et l’Etat
sont notamment les agents qui ont besoin de financement. Sur un marché financier, la
mise en relation se fait par émission de titre, les agents à besoin de financement émettent
donc des titres.
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2) Les titres
On va trouver des titres hybrides, l’idée de ce titre est qu’il est construit comme
une combinaison de titres traditionnels.
-On a par exemple des obligations convertibles, obligation qui est convertible en
action.
-On va trouver les titres participatifs, le titre participatif va être rémunéré avec une
partie fixe (ressemblance avec l'’obligation), mais à cette rémunération va s’ajouter une
rémunération variable qui dépend de l’entreprise.
-On a également les OBSA (obligation à bon de souscription en action), obligation
qui donne droit à une action via le bon (le bon donne le droit d’acheter une action).
Ce que l’on peut dire, c’est que d’une manière générale, ce sont des titres dont la
valeur dépend d’autres titres, qu’on appelle titres sous-jacents. On peut prendre
l’exemple des contrats à termes et les options.
4) Produits structurés : peut prendre des formes diverses, mais ce sont des produits
fabriqués à la carte(personalizate :d). Ce n’est pas du tout standardisé. Il est constitué à
partir de titre déjà existant, très souvent dans les titres choisis, il y a au minimum une
option dans la combinaison que l’on va structurer.
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II) Fonctions économiques d’un marché financier
- Le partage des risques doit permettre de faire supporter le risque aux agents qui
sont prêts à l’accepter.
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Section 2) Evolution et mutation des marchés financiers
I) Le développement des marchés financiers
No . firmes No . firmes
- Le nombre de firme cotées ( no .habitents ou PIB
) sur une place
financière que l’on rapport soit au nombre d’habitants soit au PIB.
Val .transactio n
- Le ratio de rotation ou turn-over( capitalisa tion ) : on va faire un rapport entre
la valeur des transactions que l’on va rapporter à la capitalisation. Cela va nous
donner une mesure de liquidité du marché, plus il y a de transactions, plus le
marché est liquide.
2) La dérèglementation financière
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Dans la plupart des pays, on a dérèglementé fortement dans les pays développés et
en développement, ceci explique en partie le développement des marchés financiers. On
va prendre le cas français car la France était un pays dans lequel les marchés financiers
tenaient une place assez faible, et en 20 ans on a cherché à développer fortement les
marchés financiers par la dérèglementation.
-LA première mesure significative : en 1983, développement du second marché,
marché créé pour permettre aux petites et moyennes d’entreprises d’émettre des
obligations. Avant on avait la Cote Officielle et ensuite on a eu le Premier Marché, on
était contraint à des règles très strictes et difficiles de sortes que les moyennes
entreprises ne pouvaient pas aller sur les marchés. A partir de 1983, avec l’ouverture du
second marché, les petites et moyennes entreprises ont eu accès au marché, et ce second
marché a très vite et très bien fonctionné.
-BMTN : bon a moyen termes négociables ont une échéance supérieure à 1 an.
(est pour des entreprises et banques)
-La création du nouveau marché en 1996 est destinée aux entreprises innovantes
d’émettre des actions en bourse sur le modèle du NASDAQ (national association of
security dealers automated quotation).
- Cette idée selon laquelle les marchés financiers est un mode de financement
moderne pour une économie moderne. (en France, les entreprises se
financaient seulement par des crédits bancaires)
- Lorsqu’on finance une économie par des crédits bancaires, on a une croissance
de la masse monétaire (via les dépôts) qui entrainait de l’inflation.
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On va résonner en économiste industriel en considérant la place boursière comme
une industrie. Il faut d’abord regarder au niveau de la concurrence, on constante que les
bourses connaissent une concurrence accrue.
Elle a été prise en 2004 en Europe, chaque pays l’applique dans son domaine de
compétences. En France, elle a été mise en œuvre en 2007.
On va évoquer 3 points sur cette directive :
- Elle prévoit une harmonisation des règles qui régissent les services financiers
et l’exercice des activités d’investissement en bourse. Tous les intervenants sur
les places financières voient leurs règles de fonctionnement harmonisées sur la
place financière.
- Elle prévoit aussi un agrément unique pour toutes les entreprises
d’investissement, entreprises qui fournissent des services financiers sur les
bourses. Cela veut dire qu’une entreprise chargée de prendre les ordres en
bourse va devoir se faire agréer une seule fois dans son pays d’origine et
ensuite elle peut exercer dans tous les pays de la zone sans avoir à avoir un
agrément dans un autre pays.
- Elle prévoit la disparition du monopole des bourses réglementées nationales.
Cela signifie qu’avant la directive MIF, on devait s’adresser à la place
financière réglementé dans un autre pays (Euronext). Ce monopole est cassé
car la directive MIF autorise 2 autres types de plateformes qui permettent
l’émission de titre. Le premier mécanisme fait référence à des systèmes
multilatéraux de négociation, c’est-à-dire qu’on peut tout à fait créer une
plateforme de négociation, une bourse complètement en dehors tout circuit
réglementé. Powernext est une plateforme créée par des firmes liées à
l’industrie de l’énergie. Turquoise est une autre SMN créé par des banques
européennes. Euronext est donc concurrencé par d’autres bourses.
L’autre choix est de passé par des internalisateurs systématiques, c’est-à-dire
un établissement financier qui va se porter systématiquement contrepartie des
ordres de son client. On s’adresse directement à l’internalisateur plutôt qu’à
Euronext. Ce système ne fonctionne pas très bien en Europe, cela n’a pas un
gros succès.
Pour essayer d’accroitre l’attractivité, les places financières vont tenter d’innover. Cela
va passer tout d’abord sur des innovations technologiques, tous les systèmes de cotations
électroniques, les places cherchent à améliorer leurs systèmes de cotations et par
exemple pour la bourse de Paris, on a le CAC (cotation assistée en continue) depuis
1988, il a été amélioré en 1995 et a été remplacé par le système NSC.
Les places financières traditionnelles vont aussi avoir tendance a créées leurs propres
SMN (pour Euronext Alternext)
On a aussi de l’innovation financière, cela consiste à créer de nouveaux titres pour
répondre à des besoins qui ne sont toujours pas remplis par des produits déjà existants.
Les produits dérivés sont des innovations financières, les titres hybrides relèvent
également de ce besoin. Un premier exemple d’innovation financière sont les trackers.
C’est un produit financier qui reproduit automatiquement le CAC 40, c’est-à-dire que
l’indice du CAC est déjà fait, il n’y a plus qu’à acheter le paquet d’action. Un deuxième
exemple est une option ou un contrat à terme sur un indice de température utilisée pour
se protéger contre des variations brusques de températures…Il existe des produits
financiers qui dépendent de la température.
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- On peut aussi avoir intérêt à racheter un concurrent qui offre des services
qu’on ne propose pas dans le but de se diversifier.
- L’existence d’économies d’échelles. Elles apparaissent lorsqu’il est moins
couteux de produire au sein d’une seule unité de production plutôt qu’au sein
de 2 unités. Les économies d’échelles apparaissent lorsque l’existence de
l’entreprise est confrontée à des coûts fixes élevés.