INFRASTRUCTURE INFORMATIQUE
Kamel Msaoubi
Apprendre à monter son infrastructure informatique
Windows Server 2012 R2 & Windows 8.1
Introduction
A travers les pages de ce livre, vous allez découvrir pas à pas la manière de créer son propre
réseau d’entreprise. Imaginez-vous dans la situation suivante : votre client, qui est une grande
entreprise comprenant plus de 500 salariés, désire qu’on lui livre une architecture réseau. Leur
choix est ici porté vers les systèmes d’exploitation les plus récents en cette année 2014, à
savoir des serveurs Windows 2012 R2 et des clients Windows 8.1.1.
Les spécificités du client sont la facilité d’administration, l’implantation d’un maximum de
fonctionnalités et un domaine unique. A travers nos exemples, nous imaginerons créer
l’infrastructure « mondomaine.fr ».
Mais tout d’abord commençons par expliquer les éléments qui constituent une architecture
réseaux. Pour cela, il est intéressant d’imaginer une relation entre les différents ordinateurs où
certains dicterait les ordres et où les autres devraient respecter ces ordres. Ces ordres sont
multiples comme par exemple : Aller chercher une information à telle adresse, empêcher
l’utilisateur de réaliser telle action, autoriser cette population à accéder à un dossier de fichier
contenu dans tel serveur, etc.
Serveurs Nom OS version Archi Adresse ip
Serveur d'impression et
2012 R2 64 192.168.1.122
de numérisation tars
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Voici une photo prise dans un centre de serveurs (datacenter). Cela vous permet de bien
comprendre le type d’architecture immense que nécessite une grande entreprise.
Généralement les serveurs sont contenus dans des salles pas plus grandes qu’un bureau et
peuvent atteindre des tailles immenses prenant autant de place qu’un terrain de football. Nous
n’aurons pas autant besoin d’espace pour notre entreprise mais pour un géant comme OVH
ou Google c’est une autre histoire …
1. Installation et Hyper-V
1.1. Pré-requis
J’utilise personnellement Windows 8.1 pour faire tourner mes machines virtuelles. Mon
ordinateur est doté de 16Go de mémoire vive et mon processeur est un Intel i3-2120 de
3.30Ghz. J’ai une partition de 200Go libre pour y stocker les disques durs virtuels.
Pour les systèmes d’exploitation, vous aurez besoin des images ISO. Je vous les mets à
disposition gratuitement. Téléchargez-les car nous en aurons besoin dans la suite de ce cours
!
Pour créer des machines virtuelles, vous utilisez certainement déjà Vmware Player ou
Workstation. Mais saviez-vous qu’il existe un logiciel similaire déjà natif à Windows et
totalement gratuit ? Il n’est pas visible de suite car il faut activer la fonctionnalité dans vos
programmes Windows et il s’appelle Hyper-V.
Info : Hyper-V et Vwware ne sont pas compatibles. Vous ne pouvez pas ouvrir des machines
créées avec Vmware sous Hyper-V et inversement. De plus, si vous décidez d’installer Hyper-
V, vous ne pourrez plus lancer vos ordinateurs virtuels créés avec Vmware. Vmware ne
fonctionne que si la fonctionnalité Hyper-V est désinstallée.
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SP2, Windows 2000 SP4, Windows XP Professionnel SP2/SP3 & x64 SP2. [Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hyper-V, page visitée le 02/12/2014]
Suite à son installation et au redémarrage de votre poste, vous trouverez le raccourci pour
lancer Hyper-V dans le menu démarrer de Windows. Dans mon cas, je l’ai retrouvé dans le
menu Windows 8.1 sous la section « Outil d’administration Hyper-V ».
Je l’ai tout de suite épinglé à ma barre des tâches et à l’écran d’accueil.
Pour la création et l’utilisation de mes machines virtuelles, vous pouvez également utiliser le
logiciel VMware Workstation 10. VMware-workstation-full-10.0.4-2249910
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1 : Cette colonne vous permet de regrouper plusieurs ordinateurs ayant Hyper-V d’installé.
Vous pouvez ajouter des serveurs distants pour gérer les machines virtuelles de ceux-ci.
2 : Cette partie va offrir un large choix d’options concernant le serveur sélectionné dans la
partie1, les options du serveur tel que la création des VM & VHD, la configuration d’Hyper-V
ainsi que le gestionnaire de commutateur virtuel et d’autres …
3 : « Ordinateurs Virtuels » correspond à la liste des machines virtuelles installées sur le
serveur sélectionné. Différentes informations sont disponibles sur celle-ci, comme si elles sont
ou non allumées, l’utilisation du CPU, la mémoire assignée ou encore le temps depuis laquelle
est allumée.
4 : « Points de contrôle » cette fenêtre indique les différentes sauvegardes propres à la
machine virtuelle sélectionnée, en anglais « Snapshots ».
5 : Cet onglet concerne les ressources allouées à la machine virtuelle sélectionnée. Il nous
sert à obtenir des informations sur la machine sélectionnée (3), tel que la mémoire allouée,
des informations sur le réseau et la réplication.
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Hyper-V peut créer un Switch virtuel, nous en aurons besoin lors de la création de nos
machines virtuelles. Pour ce faire, dans le menu (2), cliquez sur « Gestionnaire de
commutateur virtuel ».
Ici vous aurez le choix entre plusieurs types de switch ou commutateur virtuel. J’ai
personnellement choisi un type « Externe » car je compte bien installer des mises à jour
Windows Update sur mes serveurs par la suite et donc utiliser la connectivité Internet de mon
ordinateur physique. Cliquez ensuite sur « Créer le commutateur virtuel » et personnalisez
votre Switch avec son nom, une plage d’adresses MAC pour les ordinateurs virtuels et la carte
réseaux avec laquelle le commutateur va fusionner.
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de base, nous pourrons très rapidement créer nos contrôleurs de domaine, serveurs de fichier,
notre serveur d’impression etc.
Commençons par créer un nouvel ordinateur virtuel. Dans la colonne de droite de la fenêtre
Hyper-V, cliquez sur « Nouveau » et « Ordinateur virtuel … »
L’assistant nouvel ordinateur se lance et va vous guider pas à pas pour la création de votre
ordinateur virtuel. Comme vous pourrez le remarquer, si vous cliquez directement sur le bouton
« Terminer », l’assistant va se charger de créer automatiquement l’ordinateur virtuel selon les
paramètres par défaut. Personnellement je préfère personnaliser chacun de mes ordinateurs
virtuels, je clique donc sur le bouton « Suivant ».
Commencez par spécifier le nom et l’emplacement où sera stocké votre ordinateur virtuel. Je
l’ai nommé « Winserv2012r2-reference » pour Windows Server 2012 R2 de référence.
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Ensuite choisissez entre la génération 1 ou 2 de votre ordinateur virtuel. J’ai opté pour la
génération 1 car j’ai des amis qui continuent à tourner sur Windows 7 et je veux m’assurer que
je peux leur copier mes ordinateurs virtuels et que ces derniers fonctionneront sur leur
ordinateur.
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Entrez la valeur que vous désirez pour la mémoire vive allouée à l’ordinateur virtuel. Windows
Server 2012 R2 ne requiert que 512 Mo de mémoire vive au minimum. Comme j’ai dans
l’optique de faire tourner toute l’infrastructure réseau sur mon seul ordinateur physique, je
décide donc de ne mettre que le minimum. Vous devrez plus tard jouez avec ce paramètres
pour accélérer l’installation de fonctionnalités sur vos serveurs en augmentant la mémoire
physique allouée à la machine virtuelle. Par exemple, pour l’installation de mon serveur de
messagerie, j’ai mis la valeur de 4092Mo, puis une fois le serveur opérationnel, j’ai redescendu
cette valeur à 512Mo voire dans certains cas seulement 256Mo.
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Sélectionnez ensuite le commutateur virtuel que vous nous avons créé dans la première partie
« Découvrons Hyper-V ».
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Entrez ensuite la taille du disque dur virtuel et son emplacement sur votre disque dur physique.
La configuration minimale requise pour Windows Server 2012 R2 est de 32Go. Sachez qu’en
réalité, suite à l’installation du serveur, l’espace disque réellement occupé tourne aux alentours
de 9Go.
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Hyper-V affiche le résumé de la création de votre ordinateur virtuel. Si des informations sont
fausses, vous pourrez toujours revenir en arrière pour corriger les erreurs. Si tout est correct,
cliquez sur « Terminer »!
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Une fois l’opération terminée, l’ordinateur virtuel apparaît dans la liste. Double-cliquez dessus
pour vous y connecter.
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Démarrez votre ordinateur virtuel en allant dans le menu « Action » et en cliquant sur
« Démarrer ».
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Ici vous avez le choix entre plusieurs types d’installation. La différence entre les versions
Standard et Datacenter tient au nombre de virtualisations que va être capable de réaliser notre
serveur. En gros, Datacenter est capable de virtualiser des centaines de postes de travail et
permet la connexion à distance depuis plus de deux postes. La version Standard est largement
suffisante pour notre cours. Ensuite les choix sous-jacents concernent la possibilité ou non
d’utiliser l’interface graphique. N’étant pas un professionnel de Powershell, je préfère encore
me guider avec l’interface graphique …
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Si cette erreur apparaît, il vous suffira d’augmenter la taille de mémoire vive allouée à votre
machine virtuelle au minimum à 1024Mo. Relancez ensuite votre machine, refaites
l’installation et le message aura disparu !
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On retrouve ici la première adresse MAC de notre plage d’adresse que nous avions renseigné
lors de la configuration du commutateur virtuel d’Hyper V. Renseignez les champs selon votre
propre configuration réseau. Il faut absolument que l’adresse appartient au réseau de votre
routeur.
Sauvegardez ce paramétrage et quittez la page d’administration de votre Freebox.
Il faut maintenant demander à votre serveur d’actualiser son adresse IP. Pour cela, retournez
sur votre ordinateur virtuel et lancez-y l’invite de commande (en tapant « cmd » dans la fenêtre
« Exécuter » obtenu grâce à la combinaison des touches « Windows + R »). Entrez les deux
commandes suivantes l’une après l’autre :
« ipconfig /release »
Puis
« ipconfig /renew »
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Laissez tourner le téléchargement et l’installation des mises à jour qui peut durer plusieurs
heures. Heureusement, je vous fais créer un système de base pour les futurs serveurs du
domaine et donc vous n’aurez pas à refaire les mises à jour à chaque fois.
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démarrage de nos duplications de machines virtuelles. Ainsi, dès qu’une machine est créée à
partir de notre système de base, Sysprep le rendra unique dès son premier démarrage. Faites
« Ok ».
Sysprep s’éxécute et va arrêter le système. Surtout ne le redémarrez pas tout de suite. Sinon
vous serez obligé de relancer Sysprep à chaque fois sur les nouvelles machines virtuelles
créées à partir de notre référence.
Vous savez désormais comment il est possible d’installer et de configurer les paramètres de
base d’un système d’exploitation Windows Server 2012 R2. Nous allons passer maintenant à
l’étape de « duplication » du serveur afin d’avoir notre premier contrôleur de domaine.
Astuce : Affecter un nom original à ses ordinateurs virtuels permet de se retrouver plus
facilement parmi la liste des ordinateurs. Dans le cas où vous allez monter cette infrastructure
dans une entreprise, pensez également au fait que les noms des ordinateurs vont être transmis
à tous vos collègues informaticiens : chefs de projet, administrateurs systèmes, directeur du
système d’information etc. N’allez donc pas chercher des noms trop compliqués ! Pour mon
infrastructure, les noms ont été piochés dans la liste des personnages du film que j’ai vu
récemment et qui m’a pas mal fait réfléchir au niveau philosophique : Interstellar de
Christopher Nolan.
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Spécifiez le disque dur de la machine virtuelle que nous avons créé auparavant et qui nous
sert de référence. Vous trouverez son disque dur virtuel dans le dossier « Virtual Hard Disks »
dans l’espace de stockage que vous avez réservé à votre machine virtuelle de référence.
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Faites « Terminer ».
Créez maintenant un nouvel ordinateur virtuel comme décrit précédemment mais à l’étape
« Connecter un disque dur », choisissez l’option « Utiliser un disque dur existant » et spécifiez
le chemin du dernier disque dur virtuel que nous avons créé.
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Allez dans les paramètres de la carte réseau de votre nouvel ordinateur et spécifiez une
adresse MAC statique.
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Il ne vous restera plus qu’à renommer la machine dans les paramètres du serveur et configurer
votre DHCP pour l’attribution d’une adresse IP à votre nouvelle machine. Enfin, si vous le
désirez, vous pouvez activer la licence de votre serveur avec Microsoft Toolkit.
Vous savez maintenant dupliquer votre serveur Windows. Sachez que la manipulation est
identique si vous décidez plus tard de dupliquer des systèmes d’exploitation tels que Windows
XP, Windows 7 ou Windows 8.1.
Dupliquez autant de fois que nécessaire vos serveurs afin d’obtenir toutes les machines
virtuelles de votre infrastructure réseau.
2. Déploiement de mondomaine.fr
Le déploiement d’un contrôleur de domaine doit se faire en plusieurs étapes. Il s’agit d’ajouter
les fonctionnalités unes à unes sur le serveur et de les configurer au fur et à mesure. Ce que
nous cherchons au final, c’est un serveur ayant les rôles suivants :
DNS
Active Directory DS de la forêt nommée : mondomaine.fr
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Notre serveur amelia va supporter tous ces rôles. Le second serveur, gargantua, ne sera que
la réplication d’amelia. Il sert surtout à reprendre les services si amelia tombe en panne.
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Dans la page du « Gestionnaire de serveur », cliquez sur « Ajouter des rôles et des
fonctionnalités ».
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J’ai décidé d’ignorer cet avertissement car j’ai déjà configuré une adresse statique dans les
paramètres de mon routeur.
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L’installation se lance.
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Dans le menu démarrer de Windows Server 2012 R2, cliquez sur l’outil d’administration
« DNS ».
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Dans la fenêtre MMC, faites un clic droit sur « Zones de recherche directe » et cliquez sur
« Nouvelle zone… »
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Choisissez la première option non grisée « Autoriser à la fois les mises à jour dynamiques
sécurisées et non sécurisées ».
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Cliquez sur « Terminer ». Il reste à créer la zone de recherche inversée et son pointeur.
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Faite un clic droit sur « Zones de recherche inversée » et cliquez sur « Nouvelle zone… »
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Sélectionnez la première option « Zone de recherche inversée IPv4 ». Cliquez sur « Suivant ».
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Choisissez la première option non grisée « Autoriser à la fois les mises à jour dynamiques
sécurisées et non sécurisées ».
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Cliquez sur « Terminer ». La zone de recherche inversée est créée, il ne reste que le pointeur
à mettre.
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Dans l’arborescence du DNS, faites un clic droit sur votre zone de recherche inversée et
cliquez sur « Nouveau pointeur ».
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Faites un clic droit sur votre carte réseau et cliquez sur « Propriétés ».
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Dans les propriétés du protocole, renseignez le serveur DNS préféré avec l’adresse IP de
notre serveur. Ensuite faite « OK » et fermez toutes les fenêtres. Lancez une invite de
commande et la tapez la commande suivante « nslookup ».
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Le résultat de la commande nous indique que nous avons correctement configuré le DNS.
Nous pouvons désormais promouvoir notre serveur amelia en contrôleur de domaine. Pour ce
faire, nous allons lui installer le rôle « Active Directory DS ».
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Dans la page du « Gestionnaire de serveur », cliquez sur « Ajouter des rôles et des
fonctionnalités ».
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Faites « Suivant ».
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Vous pouvez jeter un œil aux fonctionnalités qui vont être installées et qui sont nécessaires
au rôle AD DS. Après faites « Suivant ».
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Faites « Suivant ».
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L’installation va débuter.
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Choisissez la troisième option « Ajouter une nouvelle forêt » et spécifiez un nom pour votre
domaine racine, ici ce sera « mondomaine.fr ». Faites « Suivant ».
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Nous comptons n’installer que des serveurs exécutant Windows Server 2012 R2 donc nous
pouvons laisser le niveau fonctionnel tel quel. Spécifiez un mot de passe de restauration des
services d’annuaire. Ce mot de passe va vous permettre de vous connecter sur d’autres
contrôleurs de domaine de la forêt qui n’ont pas encore AD DS d’installé. Cliquez sur
« Suivant ».
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Cliquez sur le bouton « Modifier » pour y entrer ensuite les informations d’identification. Ici le
nom d’utilisateur « administrateur » et son mot de passe.
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Vous pouvez vérifier ici les informations que vous avez entrées dans l’assistant. Faites
« Suivant »
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A la fin du redémarrage, vous remarquerez que vous pouvez vous loguer désormais sur le
domaine. Nous pouvons dès lors commencer à créer des Unités d’Organisations, des groupes
d’utilisateurs et des utilisateurs.
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Faites un clic droit sur le nom de votre domaine et allez dans « Nouveau » et cliquez sur « Unité
d’organisation ».
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Donnez-lui un nom (obligatoire) et renseignez les autres champs selon vos besoins. Faites
« Ok ».
Info : Pour ma propre expérience, je décide de créer les unités d’organisation suivantes :
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DG (Directeurs généraux)
DG (Direction générale) DA (Directeur Adjoints)
SEC (Secretaire)
IND (Ingénieur en développement)
RD (Recherche et développement)
INM (Ingénieur mécanique)
TR (Technicien rédacteur)
Personnes
TS (Techniciens site) TF (Technicien fournitures)
TS (Technicien de surface)
DI (Directeurs de l'information)
SI (Service Informatique) CDP (Chefs de projet)
SUP (Technicien support)
RH (Ressources humaines)
Paris
Ordinateurs Nice
Lilles
Paris
Imprimantes Nice
Lilles
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Renseignez les champs et faites « OK ». Ayant créé mon propre compte, désormais je pourrais
me connecter à un ordinateur appartenant à mon domaine avec mon propre identifiant. Je me
suis ajouté au groupe « Administrateur » pour obtenir le maximum de droits. Nous verrons plus
tard comment ajouter un ordinateur au domaine.
Les bases de notre infrastructure viennent d’être installées. Il ne nous reste plus à qu’à installer
les autres serveurs de notre infrastructure : contrôleur de domaine secondaire, serveurs de
fichiers, serveur de messagerie, serveur d’impression et de numérisation et serveur proxy.
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Faites un clic droit sur le logo Windows à gauche de la barre des tâches et cliquez sur
« Connexion réseau ».
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Faites un clic droit sur votre connexion Ethernet et cliquez sur « Propriétés ».
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Refaites un clic droit sur le logo Windows et cette fois-ci cliquez sur « Système ».
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Renseignez les identifiants d’un compte ayant le droit de jointure d’un ordinateur au domaine.
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Vous devriez obtenir le message de bienvenue. Cliquez ensuite sur « Ok » deux fois et
redémarrez l’ordinateur.
Au redémarrage de l’ordinateur, vous devriez pouvoir vous connecter avec les identifiants d’un
utilisateur de l’Active Directory.
Il nous faut maintenant lui installer les rôles qui lui permettront de devenir le contrôleur de
domaine secondaire et le premier rôle à installer est celui de DNS. Suite à l’installation du rôle
DNS sur le serveur (si nécessaire, se référer au paragraphe « 2.2 Installation du DNS »), nous
passons directement au rôle Active Directory DS.
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Un message d’erreur apparaît nous indiquant qu’il est impossible de créer une délégation pour
notre serveur DNS.
Étant donné que de nombreux domaines Active Directory ne sont pas enregistrés avec un
organisme d'enregistrement Internet, ce message d'erreur peut être ignoré sans risque afin de
poursuivre la promotion. [source : technet]
Ce qu’il faut comprendre, c’est que si votre domaine n’est pas renseigné sur Internet alors on
peut ignorer cette délégation. Dans ce cas, les éléments de votre domaine ne seront pas
joignables depuis l’Internet. Dans mes exemples, mon domaine n’est pas renseigné sur
Internet. Je décide donc d’ignorer la délégation DNS.
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Faites « Suivant »
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L’assistant vous génère un résumé de la création du rôle. Vous pouvez à tout moment revenir
en arrière pour corriger. Si tout vous semble correct, faites « Suivant ».
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L’assistant vérifie que toutes les options sont réalisables. Dans mon cas j’ai deux
avertissements liés à l’adressage IP et la délégation que je décide d’ignorer.
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Elle ressemble à mon arborescence active directory car je désire que chaque unité
d’organisation ait son propre espace partagé sur le réseau.
Nous allons ensuite ajouter les rôles « Serveur de fichiers », « Espaces de noms DFS » et
« Réplication DFS » à notre premier serveur de fichier : murph.
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Faites un clic droit sur « Espace de noms » présent en haut à gauche de la fenêtre « Gestion
du système de fichiers distribués DFS » et cliquez sur « Nouvel espace de noms… »
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Indiquez à l’assistant le nom du « Serveur d’espaces de noms ». Il est en effet plus sécuritaire
d’avoir un serveur à part pour les espaces de noms et plusieurs autres pour le stockage des
données. Etant dans un environnement de test sur machines virtuelles, je vais éviter d’avoir
trop de serveurs qui tournent en même temps et je décide donc que le serveur de nom et le
serveur de stockage de données sera le même : murph.
Spécifiez ensuite le nom que portera l’espace de noms et cliquez sur « Modifier les
paramètres ».
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Modifiez le chemin d’accès local du dossier partagé pour qu’il corresponde au dossier de
partage que vous avez créé sur votre serveur. Ensuite les autorisations par défaut devraient
être personnalisées. En effet, dans une infrastructure, nous ne voulons pas que chaque
utilisateur ait accès à tous les fichiers du partage.
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Pour les autorisations par défaut, je vous conseille d’affecter un contrôle total au groupe
« Administrateurs » et de retirer le groupe « Tout le monde » de la liste.
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Ici nous décidons de choisir un « espace de noms de domaine » car nous n’utiliserons pas de
clusters de basculement.
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Vérifiez dans le résumé des paramètres que tout est correct, si ce n’est pas le cas, vous
pouvez toujours revenir en arrière pour les modifier. Si tout est correct, cliquez sur « Créer ».
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L’assistant devrait normalement vous indiquer que la création de l’espace de noms a été une
réussite.
Désormais tous les utilisateurs du domaine pourront avoir accès à des dossiers partagés sur
le réseau. A vous de créer des autorisations pour chaque groupes d’utilisateurs. Par ailleurs,
il est recommandé de mapper des lecteurs réseaux pour les utilisateurs.
Nous allons maintenant créer une réplication entre murph et cooper. Attention, avant de
continuer, il vous faudra installer les rôles « Espaces de noms DFS » et « Réplication DFS »
sur votre second serveur de fichiers, ici : cooper, mais vous savez déjà comment installer un
rôle sur un serveur
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Faites un clic droit sur « Réplication » en haut à droite de la console et cliquez sur « Nouveau
groupe de réplication ».
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Ajoutez vos deux serveurs pour la réplication dans la liste et faites « Suivant ».
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Sélectionnez ensuite l’option « Maille pleine ». C’est la seule topologie possible car nous
n’avons que deux serveurs de fichiers. Pour utiliser l’autre topologie « Hub et Spoke », il nous
aurait fallu installer au minimum un troisième serveur de fichiers et l’ajouter à notre liste vue
précédemment.
Faites « Suivant ».
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Ici vous pouvez planifier votre réplication. Si vos serveurs sont reliés à la même baie
physiquement, je vous recommande la première option avec un choix sur la bande passante
« Complète ». Si par mesure de sécurité vous avez décidé de mettre vos serveurs dans des
espaces physiquement distant, il est alors judicieux de planifier la réplication en sélectionnant
la deuxième option et en cliquant sur « Modifier la planification ».
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Sélectionnez le serveur qui sera le membre principal de la réplication. Comme expliquez, c’est
ce serveur qui fera autorité lors de la réplication initiale. Ensuite faites « Suivant ».
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Remplissez les champs selon vos propres paramètres et faites « Ok ». Faites « Suivant ».
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Dans cette partie, il faut spécifier le dossier cible pour les autres serveurs de réplication. Ici
nous n’avons que cooper mais si vous en avez d’autres, il faudra le faire pour chaque serveur.
Sélectionnez le serveur et cliquez sur « Modifier ».
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Ici, sélectionnez la deuxième option pour « Activer » la réplication sur ce serveur et spécifiez
le dossier cible. Faites « Ok ».
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Répétez l’opération autant de fois que vous avez de serveurs pour la réplication et faites
« Suivant ».
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A la fin de la création, toutes les étapes doivent être réussite ce qui indique que votre
réplication a correctement été créée.
Faites « Fermer ».
Il faut maintenant que ce serveur puisse reprendre le rôle de partage chez les clients au cas
où murph tombe en panne.
Suite à l’installation de ce rôle, ouvrez votre console de « Gestion du système de fichiers
distribués DFS ».
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En haut à gauche, sélectionnez l’espace de noms créé dans la partie précédente (1). Ensuite
sélectionnez l’onglet « Serveur d’espaces de noms » (2). Enfin, cliquez dans la partie à droite
sur « Ajouter un serveur d’espaces de noms » (3).
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Nous devons commencer par préparer notre serveur de messagerie à recevoir Exchange.
Pour cela, deux simples commandes PowerShell feront l’affaire et l’installation d’un petit
package.
Commençons par se connecter avec la session « Administrateur » du serveur et aller ouvrir
PowerShell qui se trouve dans la barre des tâches
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Vous devriez obtenir des fenêtres de ce gente avec de jolis « True » dans la colonne
« Success ». Mais votre fenêtre devrait être différent de la mienne, en effet, j’avais déjà
commencé à installer des rôles pour essayer de vous trouver une installation un peu plus
rapide.
De plus, il faudra lancer l’installation de cet élément sur votre serveur de messagerie:
Unified Communications Managed API 4.0 Runtime
Vous pouvez le télécharger depuis mon site web. Sachez par ailleurs que d’autres langues
sont disponibles depuis le site officiel de Microsoft.
Suite à ces prérequis, commencez par monter en virtuel le disque d’installation de Microsoft
Exchange 2013 sur votre ordinateur virtuel puis lancez l’installation. Une dernière chose
importante, assurez-vous que tous vos contrôleurs de domaine sont allumés car le service de
réplication est testé lors de l’installation d’Exchange.
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L’image du disque d’installation étant assez récente, je n’ai pas de mises à jour à télécharger.
Faites « Suivant ».
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Faites « Next ».
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Vous pouvez, selon votre choix, faire en sorte qu’Exchange cherche automatiquement des
solutions en ligne en cas d’erreur. Faites votre choix et cliquez sur « Next ».
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Ensuite il faut demander l’installation des rôles et fonctionnalités Exchange à installer sur le
serveur. Ici nous choisissons les deux premières options « Mailbox role » (« Boite aux lettres »)
et « Client Access role » (« Accès client »). Ces rôles vont respectivement nous permettre de
créer des boîtes aux lettres pour nos utilisateurs et leur permettre de l’installer et d’y accéder
depuis leur client Outlook. Nous remarquons que la dernière case concernant l’installation
automatique des prérequis est cochée d’office. Cliquez sur « Next ».
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Vous pouvez changer le dossier cible de l’installation ou laissez celui par défaut. Faites « Next
».
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Vous pouvez, selon votre choix, activer l’anti-malware contenu dans l’installation d’Exchange.
Faites « Next».
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L’installation se déroule.
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Après une longue installation (chez moi environ 2h15), vous pouvez enfin lancez Exchange.
Ensuite pour vous connectez au « Centre d’Administration Exchange », il faut que vous
ajoutiez le compte que vous utilisez dans le groupe « Server Management ».
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Nous allons maintenant installer notre imprimante et notre scanner au serveur pour pouvoir
les partager avec nos clients.
N’ayant pas d’imprimante réellement récente, je ne peux pas configurer de paramètres
réseaux sur celle-ci (elle n’a pas de port RJ45).
Commençons par nous rendre dans la fenêtre « Gestionnaire de serveur ».
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Je le répète, dans mon exemple, mon imprimante est reliée par port USB à mon ordinateur. Si
vous possédez une imprimante avec un port RJ/45, vous devrez choisir cette option :
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Ici, je trouve un pilote compatible avec mon imprimante. Si vous ne trouvez pas le vôtre, avant
de vous lancez dans un laborieuse recherche sur Internet pour trouver votre pilote ou d’aller
les chercher quelque part sur votre disque dur, il peut intéressant de commencer par rafraîchir
vos pilotes Windows. Pour cela, cliquez sur « Windows update » et laissez la mise à jour
s’effectuer. En fonction de l’état de votre connexion Internet, la mise à jour peut durer de 10min
à 1 heure. Si malgré votre mise à jour, vous ne parvenez pas à trouver votre pilote dans la
liste, cliquez sur « Disque fourni » et spécifiez l’emplacement sur votre disque dur de vos
pilotes. Une fois cela fait, faites « Suivant ».
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L’assistant résume les informations de l’imprimante que vous allez ajouter. Si tout est correct
faites « Suivant ».
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Une fois l’ajout fait, l’assistant vous confirmera le bon déroulement de l’action.
Passons à l’assistant d’ajout d’un périphérique de numérisation.
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Dans le menu à gauche de la fenêtre « ScanManagement », faites un clic droit sur « Serveurs
de numérisation » et cliquez sur « Configurer le serveur de numérisation local ».
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Spécifiez un dossier qui servira à stocker temporairement les documents numérisés ainsi que
la taille maximale par utilisateur.
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Indiquez le nom de votre serveur de messagerie (le nom NETBIOS de l’ordinateur hébergeant
le serveur de messagerie, dans mon test c’est EDMUNDS) et faites « Suivant ».
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Dans la fenêtre « ScanManagement », faites un clic droit sur « Scanneurs gérés » et cliquez
sur « Gérer ».
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Entrez l’adresse IP, le nom d’hôte ou l’URI de votre scanner et faites « Ajouter ».
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Nous allons nous servir du logiciel SQUID pour créer un serveur proxy. SQUID est à la base
un programme développé pour Linux. Mais depuis quelques années, ce logiciel a été rendu
compatible avec Windows.
Commencez par cliquez sur le lien ci-dessous pour télécharger la dernière version :
Maintenant il faut extraire le contenu du fichier zip quelque part sur votre disque dur physique
dans un dossier nommé « squid ». Une fois cela fait, faites un copier-coller de ce dossier vers
la racine du lecteur C de votre ordinateur virtuel (si vous voulez le mettre ailleurs qu’à la racine
de C, il faudra modifier le fichier de configuration de Squid en conséquence).
Rendez-vous au dossier « C:\squid\etc » et renommez les fichiers ci-dessous comme suit :
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- "mime.conf.default" en "mime.conf"
- "squid.conf.default" en "squid.conf"
Lancez une invite de commande Windows (Raccourci Windows + R, tapez cmd puis Entrée)
et tapez-y les commandes suivantes :
En premier : Cd c:\squid\sbin
Puis : squid –i
Enfin : squid –z
Votre serveur proxy est presque opérationnel, il faut maintenant lancer le service Squid. Pour
cela lancez une invite de commande en tant qu’administrateur (clic droit sur le raccourci vers
CMD et clic sur « Exécuter en tant qu’administrateur »). Puis entrez-y la commande « net start
squid ».
Enfin pour vérifier que votre serveur SQUID est fonctionnel, pensez à désactiver le pare-feu
pour les réseaux de domaine. Ainsi tous les clients ayant spécifié le serveur comme proxy
dans ses paramètres Internet pourra accéder à Internet.
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CONCLUSION
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