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Thèse professionnelle
REMERCIEMENTS
Je tiens tout d’abord à remercier Monsieur Jérôme Cohade, PDG de la société Plébac
qui m’a accueilli en tant que stagiaire Chef de Projet ERP au sein de son entreprise et pour
l’aide qu’il m’a offerte dans la découverte du monde du BTP et plus particulièrement celui des
métiers de Plébac. C’est lui, par son engouement et sa volonté de faire bouger les choses au
sein de son entreprise et de son positionnement sur le marché, qui m’a donné l’envie de partir
sur ce thème de thèse.
Je remercie l’ensemble des acteurs de Plébac pour leur accueil chaleureux, leur convivialité et
l’aide qu’ils m’ont fournis tout au long de cette année passée avec eux.
Je remercie les personnes interrogées dans le cadre de cette thèse, messieurs Jérôme Cohade
PDG de la société Plébac, Mr Jean Pierre LABABIE, Président de la société Aquitaine
Informatique et Guillaume CENERARIO Chargé d’affaire BIM de la société BRZ.
Je tiens à remercier le CESI pour l’assistance matérielle et la qualité des cours fournis en son
sein, tout particulièrement monsieur Nicolas Antini, responsable formation MSERP, et Cyrielle
PAGNUCCO, Assistante administrative pour son suivi efficace des dossiers de CIF et ses efforts
dans la transmission, voir la retransmission des éléments aux services concernés.
Un grand merci également à tous mes collègues de la promotion et surtout ceux avec lesquels
j’ai mené deux projets, pour le temps passé entre nous, les efforts fournis et la réussite que
nous avons eue au final.
SOMMAIRE
Glossaire
MS : Mastère Spécialisé
BIM : Building Information Modeling ( Informations Modélisés pour le Bâtiment)
ERP : Enterprise Ressource Planner,
PGI : Programme de Gestion Intégré (Traduction Française de l’ERP)
CRM : Customer Relation Management (cf. GRC)
GRC : Gestion de la Relation Client (Traduction Française de la CRM)
ECM : Enterprise Content Management (cf. GED)
GED : Gestion Electronique des Documents (Traduction Française d’ECM)
CAD : Conception Aided Design
CAO : Conception Assistée par Ordinateur (Traduction Française de CAD)
IPN : Poutrelle en acier en I utilisée dans le cadre de la construction
L4G : Langage de 4ème Génération
SIG : Système d’information Géographique
AFNOR : Agence Française de Normalisation
PPBIM : Propriétés de Produits et systèmes utilisés dans la construction BIM
EDI : Electronic Data Interchange ou Echanges de Données Informatiques en Français
MEP : Mechanical, Electrical and Plumbing ou Mécanique, Electricité et Plomberie
BCF : BIM Communication Format (format d’échange pour les communication du BIM). Ce
format permet de transférer des données au fichier BIM (ex ; rajout de modification de la
maquette) sans être obligé de re-transférer toute la maquette.
ESQ : Esquisse
APS : Avant-projet Sommaire
PC : Permis de Construire
DCE : Dossier de Consultation des Entreprises
DQE Détail Quantitatif Estimatif
EXE : Exécution
MOE : Maître d’œuvre c’est l’Architecte (en général)
MOA : Maître d’Ouvrage (celui qui finance)
OPC : Ordonnancement, Pilotage et Coordination
VRD : Voirie, Réseaux, Divers
PPSPS : Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé
Le PPSPS est établi par les entreprises qui travaillent sur un chantier et remis au
coordonnateur de sécurité et de protection de santé.
DOE : Dossier des ouvrages Exécutés
DSO : Dossier de Suivi des Opérations
DCO : Dossier de Construction de l'Ouvrage
DFO : Dossier de Fonctionnement de l’Ouvrage
CINOV (Fédération des syndicats des métiers de la prestation intellectuelle du Conseil, de
l'Ingénierie et du Numérique)
VPN : Virtual Private Network ou réseau privé virtuel, réseau sécurisé de bout en bout
permettant d’être intégré à un réseau privé même en étant à l’extérieur du réseau (ex : accès
internet). La sécurisation du réseau est plus importante.
Signaux faibles : En intelligence économique, les signaux faibles sont les éléments de
perception de l'environnement, opportunités ou menaces, qui doivent faire l'objet d'une
Avant propos
Un mariage à construire
Nous découvrirons, au fil de cette thèse, les liens à créer entre ces deux univers pour améliorer
la démarche collaborative dans les entreprises du BTP et réaliser cette union, gage de qualité
et gains à court, moyen et long termes pour les entreprises du bâtiment.
Introduction générale
L’objectif de cette thèse est de montrer comment ce concept de travail, basé autour de
normes (IFC) et d’éléments concrets (maquette numérique, logiciels de CAO) va permettre
aux PME de faire évoluer leurs activités et faire des économies d’échelle dans l’interaction des
façons de procéder entre le BIM et les ERP.
Chapitre 1
I. Introduction
Le monde du Bâtiment et des Travaux Publics travaille depuis des décennies sur des plans
papier en 2D et des maquettes 3D informatiques, carton ou bois pour avoir un aperçu concret.
Encore aujourd’hui de nombreux entrepreneurs travaillent avec des plans papiers transmis
par l’architecte aux différents corps de métiers.
Certains travaillent également encore au papier pour leurs devis et leurs factures, voir avec
des logiciels de bureautique (ex : tableurs et des logiciels de traitement de texte) pour faire
leurs devis, factures et courriers.
Les outils de gestion commerciale font place à des ERP, Enterprise Ressources Planner ou
Programme de Gestion Intégré en Français, au sein des PME du bâtiment.
L’apport récent de matériel sophistiqué, par exemple des imprimantes 3D, est une plus-value
notoire pour réaliser des produits complémentaires utilisables sur les chantiers. La fabrication
d’éléments de construction d’un bâtiment par ce biais est déjà en cours.
Dans le cadre de cette thèse nous prendrons en compte l’environnement des PME du
Bâtiment.
Nous ne retiendrons pas les grandes entreprises du Bâtiment, celles-ci étant déjà, pour la
plupart, équipées avec des outils de logiciels de dernière génération (ERP et BIM), ni les TPE
(Très Petites Entreprises) de moins de 10 personnes ou les artisans.
Toutefois elles peuvent être citées et apparaître, tout au long de la thèse en tant que
références pour les plus grandes et en tant que futur probable pour les plus petites.
Notre cœur de cible reste les PME qui ont une structure suffisante pour mettre en place des
outils logiciels puissants et développer leur cœur de métier.
Les problèmes de droits liés à la conception des plans et la copie ne seront pas pris en compte
ni détaillés dans le cadre de cette thèse, mais peuvent être un facteur de blocage.
III.Problématique
Pour aller plus loin et dégager une vraie plus-value pour l’entreprise il faut interfacer la
maquette numérique et l’ERP (Entreprise Ressource Planner) ou PGI (Programme de Gestion
Intégré).
Aujourd’hui l’ERP est au cœur de l’entreprise et intègre aussi bien, la CRM (Customer Relation
Management) ou GRC en Français (Gestion de la Relation Client), la GED (Gestion Electronique
des Documents) que tout ce qui est gestion de stocks, commerciale et financière de
l’entreprise.
Tout commence par une étude de projet, un plan d’architecte validé par le maître d’œuvre
(MOE) qui est envoyé aux différents corps de métiers pour avoir des devis.
Ces derniers reçoivent des informations que sont les plans papiers et données de base pour
construire et permettre, à chaque sous-traitant, d’extraire les éléments constitutifs de leur
métier.
Leurs réponses, études et devis, doivent parfaitement s’intégrer avec les autres corps de
métier pour réaliser le projet architectural initial. Toute erreur ou interprétation de leur part
cause des délais et des coûts supplémentaires.
Le BIM, au travers de la maquette numérique, permet de partager, avec les sous-traitants, les
plans originaux et surtout de rajouter, pour chacun, son savoir-faire directement sur le plan
numérique initial. Le plan va ainsi se charger d’un ensemble d’objets constitués de paramètres
qui vont venir étoffer le plan initial jusqu’à sa réalisation finale.
Travaillant tous sur le même plan, avec des côtes prédéfinies, les risques d’erreurs sont
réduits, pas d’incompréhension de lecture ni d’interprétation possible.
L’interfaçage avec l’ERP maison permet de réduire les temps passés à recopier les éléments
du plan pour les commandes et les risques d’erreur.
Une passerelle avec la GED (Gestion Electronique des Documents) permettra également
d’assurer le stockage des plans et des documents du chantier et de suivre, à partir d’un seul
point l’ERP, l’ensemble des éléments constitutifs du chantier.
Le maître d’ouvrage (MOA) définit ses besoins au travers d’un appel d’offres ou en les
transmettant directement dans un cahier des charges transmis aux architectes.
Le maître d’œuvre, généralement l’architecte, réceptionne et analyse les besoins et crée une
architecture (dessin en 2D) avec des dessins en perspective ou une maquette 3d pour bien
présenter l’ouvrage.
Une fois le choix de l’architecte effectué, celui-ci développe plus complètement sa maquette,
définit les différents lots du gros œuvre (Structure, Murs, Charpente, etc.) et du second œuvre
(ex : bardage, ouvrants, électricité, etc.).
Les PME des différents corps de métiers participent à ces appels d’offres et reçoivent des plans
papier ou informatiques, dessins 2D (format pdf, DWG) et des informations complémentaires.
A partir de ces plans et des cotes, les entreprises génèrent manuellement leur devis qu’elles
renvoient au maitre d’œuvre.
La sélection se fait principalement au moins disant (le moins cher) et quelques fois au mieux
disant (celui qui offre les meilleures prestations).
Le processus peut durer un certain temps avant la sélection des entreprises, voir plusieurs
mois. Une fois retenues, elles sont informées. Il peut à nouveau se passer plusieurs mois, voir
années, avant que le chantier ne démarre. Le devis validé ne peut être modifié, et ce malgré
l’augmentation du coût des matériaux et de la main d’œuvre.
Peu de temps avant le lancement du chantier le dessinateur de la PME se met au travail pour
réaliser les plans de construction des ses éléments qu’il transmet à l’architecte pour
validation, celui-ci peut être rectifié plusieurs fois en fonction des autres corps de métiers.
Constat
Le devis est fait à partir d’éléments de plan papier => les risques d’erreur de lecture,
d’interprétation, et délais de réalisation du chantier sont élevés, temps, ré-analyse et
matériaux supplémentaires.
Les marges financières au niveau du bâtiment sont relativement faibles et les risques d’erreurs
élevés. Il est fréquent d’avoir des chantiers peu ou non rentables, plus ou moins compensés
par d’autres.
Toutes ces préoccupations génèrent une demande forte des différents acteurs pour trouver
des solutions pérennes pour palier à ces difficultés et diminuer les risques.
Le marché actuel du BTP est en récession comme le montre le tableau de bord National de la
filière Construction en France - N°20 (Cf. Bibliographie [35]).
Dans la même étude, le CERC ( Cellule Economique Régionale de la Construction) montre que
l’état d’esprit des chefs d’entreprises du BTP remonte ainsi que leurs carnets de commandes.
L’objectif du BIM est d’être utilisé dans toutes les phases de vie d’un ouvrage, bâtiment ou
Travaux Public, depuis la conception, la construction et son exploitation jusqu’à sa destruction
et le recyclage des éléments constitutifs.
Un facteur important dans le bâtiment et les travaux public pour l’état Français est la prise en
compte du coût global dans les marchés publics de maitrise d’œuvre et de travaux public (cf.
Document de la direction des Affaires Juridiques de mai 2010, Bibliographie [2])
La durée estimative de vie d’un bâtiment pour l’état est de 50 ans actuellement.
Dans les calculs du coût d’un ouvrage rentrent plusieurs paramètres de coûts:
Le BIM, avec ses objets structurés, va permettre de faciliter les différentes phases ci-dessus.
2D : C’est l’état actuel encore majoritaire pour la plupart des entreprises du bâtiment
aujourd’hui, des échanges de fichiers papiers qui sont lus et disséqués pour être utilisés.
3D : C’est le modèle qui commence à prendre forme. La création des plans se fait beaucoup
en 2D et la visualisation de l’ouvrage peut se faire en 3D. C’est la référence pour le BIM qui
intègre des objets avec des caractéristiques propres à chaque élément et travaille en 3D.
4D : Le facteur prix des éléments est intégré et permettra de voir les coûts des matériaux, mais
aussi des temps passés.
5D : Le facteur Temps est rajouté et permet ainsi de définir des temps de mise en œuvre pour
chaque partie d’ouvrage et ainsi obtenir un planning de réalisation.
7D : Cette partie remise au maître d’ouvrage à la fin des travaux va servir aux gestionnaires de
patrimoine pour suivre les ouvrages dans leur utilisation journalière et leur maintenance.
Le tableau ci-après présente les différentes phases du BIM avec un positionnement optimiste
dans le temps.
I.2 Analyse des coûts de construction dans des environnements traditionnels et BIM
Le tableau ci-dessous présente la différence de coût entre une construction effectuée dans un
environnement standard et avec un processus BIM.
Le tableau montre des écarts importants en phase d’analyse, une diminution des suppléments
(impondérables), des coûts de matière première et des temps.
Il faut repositionner l’échelle car même s’il n’y a que 10% de gain sur les matériaux et le temps
(facteur humain), ce sont les postes de dépenses les plus importants du projet.
Le tableau est extrait de la présentation de l’outil 5D « RIB iTwo » (Cf. Bibliographie [32])
Un objet est un élément structuré de la construction qui intègre l’ensemble de ses spécificités
et définitions.
Exemple : Une poutrelle IPN ne sera plus seulement une poutre en I avec une longueur, une
largeur, hauteur et un poids mais intègrera ses caractéristiques propres : taille, poids,
résistance du matériau au chaud (Feu), au Froid (Gel), à l’eau, l’air, à la pression, répartition
de la contrainte des forces, fléchissement maximal (limites d’élasticité), caractéristiques
d’utilisation etc.
Ces informations vont permettre de définir et de vérifier que les contraintes globales de la
structure (ouvrage) sont cohérentes avec les attentes de l’architecte, la fragilité d’un ouvrage
étant toujours liée à l’élément le plus fragile de la structure.
IFC (Industry Foundation Class) est un ensemble de définitions et de normes qui permettent
le partage et la compréhension des multiples objets entre les différentes plateformes et outils
logiciels :
• Un élément utilisé par un logiciel doit pouvoir être repris avec toutes ses caractéristiques
par tous les autres logiciels du marché afin d’assurer l’intégration globale des
caractéristiques individuelles dans le plan d’origine.
• C’est un fichier normalisé d’échange entre les différentes plateformes de CAO (Conception
assistée par Ordinateur).
III.Maquette Numérique
La maquette numérique est l’expression concrète du BIM. C’est la partie visible et partagée
par tous les acteurs de la chaine de construction du début à la fin de vie de l’ouvrage.
Les processus BIM en sont l’armature et les Classes d’Objets les éléments de base.
La maquette numérique est l’élément central dans l’ouvrage. Elle intègre le travail de tous les
acteurs de la chaine de la construction :
La maquette numérique, élément concret du BIM, permet de partager, entre tous les
utilisateurs de la maquette numériques, des plans de construction sur lesquels chaque
intervenant rajoutera les « objets » spécifiques à son métier et qui agrémenterons, au fur et
à mesure de l’évolution du chantier, les différentes strates le composant : gros œuvre
(ossature d’un ouvrage qui garantit la stabilité et la solidité plus le clos et l’étanchéité), second
œuvre (couverture de toit, électricité, plomberie, etc.), Couverture, Façade, etc.
Exemple : Il sera très facile de recalculer la surface exacte de telle ou telle partie d’ouvrage,
d’un bureau, d’un ensemble de bureaux, d’un étage, etc. pour faire un appel d’offre peinture,
et retrouver le cheminement de telle canalisation qui fuit, etc.
Les ERP ou PGI Programme de Gestion intégré sont des outils de plus en plus utilisés dans les
PME de toutes natures et dans les entreprises du Bâtiment.
Ces outils informatiques intègrent des applications permettant de gérer les différentes
fonctions de l’entreprise (logistique, production, gestion des achats, administration des
ventes, marketing).
Les ERP fonctionnent avec une Base de données unique qui centralise l’ensemble des
informations utiles pour l’entreprise et évite la redondance des informations.
Par exemple, un client ne sera saisi qu’une fois dans le système et toutes les informations qui
le concerne lui seront rattachées (commandes, facture, livraison, délais de paiement,
règlements, etc.).
L’avènement des outils mobiles (téléphones portables, tablettes tactiles) et l’adaptation des
ERP à ces outils permet, à chacun, de suivre à distance ses activités techniques, logistiques,
commerciales, financières et gestion de chantiers partout dans le monde.
Il existe maintenant des ERP dédiés aux PME, voir utilisable pour les TPE avec des coûts d’accès
faible.
Encore utilisatrices de papier il y a peu d’années les PME du Bâtiment sont en train d’évoluer
rapidement vers des outils logiciels de nouvelle génération.
Ces outils deviennent indispensables pour pouvoir suivre leurs activités au jour le jour.
Plébac est une société qui se positionne sur le haut de gamme pour son activité de Façade sur
Mesure (Bardage). Pour subsister et aller de l’avant sur un marché de niche il faut offrir des
prestations de qualité et être innovant.
La mise en place du BIM dans l’entreprise sera l’occasion pour Plébac de se positionner sur un
secteur qui démarre avec des compétences fortes en étant à même de répondre à des
marchés nouveaux où la demande de compétences BIM sera nécessaire.
Dans son rapport « Mission Numérique du Bâtiment » de décembre 2014 (joint en Annexe 2:)
Bernard DELCAMBRE présente les grands axes du BIM et les objectifs du gouvernement sur ce
qui concerne le numérique pour les métiers du Bâtiment. Ce point sera abordé plus en détail
dans l’état de l’art.
La volonté d’évoluer de la société Plébac et les nouveautés du BIM ont attiré mon attention
du fait de l’évolution du BIM vers le 4D (ajout du facteur coûts) et 5D (ajout du facteur temps)
pour étudier comment interfacer les deux environnements et partager des informations, faire
évoluer ces logiciels, permettre aux utilisateurs des deux systèmes des gains de productivité,
des diminutions de coûts et ce, dans un environnement de travail partagé.
Objectif de la thèse
I. Problématique
Pour exister dans le monde des entreprises il faut se spécialiser et se démarquer de son
secteur soit par l’Innovation, la Qualité de service ou le Rendement. Spécialisée dans le
domaine du bardage de bâtiment, PLEBAC s’est volontairement positionné dans le haut de
gamme de la couverture et les solutions pour Façadesde bâtiment.
Pour rester en haut de l’affiche et répondre aux problématiques des maîtres d’ouvrage (MOA)
et maîtres d’œuvre (MOE), l’entreprise se doit d’être en amont des attentes croissantes des
parties demandant des plans en 3D et des compétences de plus en plus pointues pour
répondre aux recommandations des marchés publics (début 2017) et celles des entreprises
sur le BIM et la maquette numérique.
Ce projet innovant m’amène à réfléchir de manière plus large dans mon rôle de Chef de Projet
et d’appréhender une part, jusqu‘alors inconnue, du marché du Bâtiment dans lequel j’ai
l’occasion de faire mon stage au travers de la société Plébac. Cette approche me permet de
découvrir un milieu, ses pratiques, modes de fonctionnement mais également d’avoir une
vision plus large et qui s’intègre dans le monde de l’informatique. C’est l’occasion
d’approfondir mes connaissances et de développer mes compétences dans un domaine
passionnant, le BIM, qui est actuellement une source d’interrogation forte pour le monde du
bâtiment.
Etat de l’art
I. BIM
I.1 Etranger
La Grande Bretagne a mis en place en 2011 un plan de réforme BIM sur 5 ans en commençant
par des petits projets. Les marchés publics ont demandé aux industriels du Bâtiment de
travailler en mode BIM à compter du premier janvier 2016.
Dans le document sur le site de Polantis concernant : 2015 – Début de la réforme BIM en
France (Cf. Bibliographie [17]), la Grande Bretagne est citée en exemple :
« La réforme BIM en Grande Bretagne qui sera appliquée sur 100% des territoires
Britanniques et sur 100% des services publics d’ici 2016 a débuté en 2013 avec le
ministère de la justice du gouvernement de sa majesté »
Malgré l’avancée du BIM en Grande Bretagne, nous pouvons constater, dans le tableau ci-
dessous, extrait du « National BIM Report 2015 » qu’il y a encore un nombre important de
personnes qui n’utilisent pas le BIM.
I.1.3 Canada
Extrait du rapport « Mission Numérique Bâtiment » de Bertrand DELCAMBRE (Cf. Annexe 2:)
« En Finlande, Senate properties, organisme public qui gère une partie du
patrimoine de l’Etat, a rendu le BIM (au format IFC) obligatoire depuis le 1er octobre
2007. En Norvège, la Maquette Numérique est obligatoire depuis 2010 pour tous les
projets (construction/rénovation) menés par Statsbygg, qui gère le patrimoine
immobilier de l’Etat.
En Allemagne, l’initiative est plus récente mais tout aussi ambitieuse ; l’objectif
affiché par le gouvernement (Mittelstand Digital, Industrie 4.0) est de susciter la
création d’une structure dédiée au BIM, développée sur fonds privés.
En 2012 sont sortis en Finlande les « Common BIM Requirements » (Attentes communes du
BIM) dans un document qui définit clairement les obligations légales concernant le BIM pour
les marchés publics Finlandais.
I.2 France
Le BIM est une évolution majeure pour l’industrie du bâtiment et, en même temps, un mode
de fonctionnement qui existe depuis déjà plusieurs années.
2014 a été une année charnière où plusieurs acteurs importants ont commencé à en parler
en éditant des brochures spécifiques.
• Livre blanc sur la maquette numérique édité par la Caisse des dépôts et Consignations (Cf.
Bibliographie [4])
• Construire avant de construire : La révolution de la maquette numérique document édité
par Bouygues Construction (Cf. Bibliographie [3])
L’année 2014 s’est finie en beauté avec le Rapport « Mission Numérique Bâtiment » de
Bernard DELCAMBRE (décembre 2014) commandé par le Ministère du Logement de l’Egalité
des Territoires et la Ruralité
2015 a également été une année forte avec la mobilisation des acteurs pour créer des normes
concrète pour les objets
• Janvier 2015 : Nouvelle Norme ND XP P07-150 sur les produits avec référentiel validé par
des experts (Cf. Bibliographie [8])
• BIM Où en est la France juillet 2015 disponible sur le site de Batiactu (Cf. Bibliographie [7])
• Enquête BIM de mai - juin 2015 présentée sur le site de Batiactu (Cf. Bibliographie [7])
« Selon une enquête réalisée entre mai et juin 2015 (*), si 92 % des maîtres
d'œuvre ont déjà entendu parler du "Building Information Modeling", seuls
63 % des artisans et entreprises du bâtiment répondent également par
l'affirmative. Un tiers des répondants avouent n'avoir que "quelques
notions" de ce dont il s'agit, et 32 % des artisans confessent ne pas
connaître le BIM… » (G.N., 2015) extrait du site batiactu du 10 juillet 2015.
Les maitres d’ouvrage et maitres d’œuvre commencent à prendre conscience de ces nouveaux
outils qui seront indispensables dès 2017 pour répondre aux appels d’offres des marchés
publics.
BuildingSmart est une association internationale à but non lucratif crée en 1995 qui contribue
à développer des formats standards d’échange pour le BIM (ex : définition des objets IFC).
Je joins ci-dessous une traduction libre du site de smartBuilding (Cf. Bibliographie [13])
« buildingSMART se concentre sur la standardisation des processus, des flux de
travail et des procédures du BIM.
La vraie force de buildingSMART est son réseau mondial qui lui permet de mener
ses actions avec succès.
Nous sommes en interaction avec les gouvernements du monde entier et avec les
acteurs clés de l'industrie. Nous sommes en relation avec l'ensemble des
utilisateurs et des fournisseurs informatiques clés. Nous restons neutres. »
Les grands axes du Plan Transition Numérique dans le Bâtiment sont repris ci- après.
Créé officiellement le 20 janvier 2015 avec la nomination de Bertrand Delcambre au
poste de Président du Plan Transition Numérique dans le Bâtiment, le PTNB
poursuit trois objectifs :
• Réduire la sinistralité ;
A partir des différents éléments présentés ci-dessus nous pouvons constater que le BIM est
encore en phase de lancement.
La difficulté est énorme pour les promoteurs du BIM qui défendent une solution plus efficace
permettant de réduire les erreurs de construction fréquentes. La grande majorité des
professionnels n’en sont encore qu’au stade de la connaissance du mot et de ce qu’il contient.
Si la majeure partie des Maitres d’œuvre (92%) en ont entendu parler, il en reste tout de
même 33% qui en ont à peine quelques notions et 8% qui ne le connaissent pas du tout. Les
maîtres d’œuvre sont les éléments moteurs de la mise en place du BIM, ce sont eux qui
fédèrent les différents corps de métier, peuvent et doivent impulser cette nouvelle forme de
travail collectif dans le BTP.
Au niveau des artisans, comme le montre cette enquête, seuls 36% savent de quoi il retourne
avec le BIM. Le gap est encore énorme à ce jour et pourtant les maîtres d’ouvrage des marchés
publics vont l’exiger à compter de 2017. Le temps est court pour les PME / TPE.
Les éditeurs principaux sont en pleine phase de développement et d’intégration des normes
successives, définition des objets : OpenBIM, IFC, etc.
Certaines sociétés ont développé des outils qui fonctionnent et dont l’interopérabilité
demeure à ce jour une problématique importante.
Les principaux logiciels sur le marché répartis en propriétaires et open source sont :
Le logiciel REVIT est le logiciel BIM de l’éditeur d’Autocad, outil de CAO le plus utilisé au
monde.
Ce nouveau logiciel intègre les différents éléments de construction en tant qu’objets IFC.
MEP : Mechanical, Electrical and Plumbing Mécanique, Electricité et Plomberie (Cf. Glossaire)
Building Information Modeling est une manière de travailler intégrée permettant une
conception, une exécution et une gestion de bâtiments et de biens immobiliers
intégrées. En tant que plate-forme BIM, Allplan constitue, avec son modèle 3D formé
d’éléments de construction, une base idéale : les informations sont rassemblées,
combinées et interconnectées au sein d’un prototype numérique intelligent. Vous
bénéficiez ainsi d’informations récentes, de qualité et librement accessibles sur l’état
de la conception, de l’exécution ou l’état effectif. Le résultat : vous concevez,
construisez et utilisez des bâtiments de manière rapide et rentable. »
II.1.4 BIM4You
BRZ est un des seuls éditeurs à proposer une solution ERP et une solution BIM et à interfacer
les deux :
« BIM4You : La première solution BIM 5D simple à utiliser
BRZ et BIB présentent BIM4You : leur solution Open BIM intégrée. Immédiatement
opérationnelle grâce aux projets de construction intelligents et au BIM Content
Manager (base de données d’articles), BIM4you calcule, en temps réel, les coûts
individuels des prestations (4D) et du calendrier de construction (5D). Développer,
planifier, construire, utiliser – BIM4You intègre toutes les phases du cycle de vie
d’un projet de construction. Le groupe BRZ et BIB GmbH ont ainsi mis à profit leur
partenariat stratégique pour créer une solution BIM complète, qui permet pour la
première fois, la planification et la gestion de projet sans aucune rupture de
communication. BIM4You est une solution Open BIM immédiatement
opérationnelle, lancée officiellement à l'occasion du salon BAU 2013 de Munich. »
• Tekla BIMsight : outil de visualisation de fichier BIM (.IFC) et qui permet également
quelques interactions dessus.
• Solibri Model Optimizer : outil libre d’optimisation des fichiers IFC
Sur les 3 outils cités ci-dessus seul Tekla est traduit en Français.
III.ERP
Les ERP ont atteint une certaine maturité aujourd’hui et offre des fonctionnalités adaptées
aux différents métiers.
Il existe aujourd’hui pour le marché du BTP des ERP dédiés en logiciels propriétaire et logiciels
libre en quantité suffisante sur le marché et pouvant répondre à plus de 80% aux attentes des
PME. Il restera toujours 20% de spécifique lié à la culture et à la structure des sociétés. Cette
partie devra être gérée en directe avec le fournisseur / intégrateur et fera l’objet de
paramétrages ou de développements spécifiques.
Les logiciels ci-dessous représentent un panel non exhaustif des solutions pour le Bâtiment.
« Le progiciel BRZ est dédié aux entreprises de BTP. Il leur permet une gestion
complète et simplifiée de leurs différents processus administratifs et techniques.
Disponible en mode SaaS ou en local, le progiciel se combine parfaitement avec les
offres de conseil et d'externalisation de BRZ. »
• LSE BTP qui a racheté l’activité BTP de Cegid offre des solutions modulaires pour les PME
du BTP et travaille avec une BDD (SQLServer) ouverte et accessible aux outils libres (Cf.
Bibliographie [20]).
Elle apporte des réponses concrètes aux dirigeants qui souhaitent une solution
métier très pointue capable, si nécessaire, d’alimenter les données des applications
déjà existantes dans l’entreprise, notamment la comptabilité. »
• Meteor de la société SYDEV spécialisé dans la gestion de chantiers BTP et avec une BDD
ouverte (SQLserver).
Odoo : ERP générique avec des intégrations verticales BTP développées par les partenaires
(ex : Sudokeys Gestion des affaires, cf. Bibliographie [22]):
« Module d'extension de la gestion à l'affaire permettant de gérer les entreprises du
BTP : SUDOKEYS-BTP »
Compière : ERP générique avec des intégrations verticales BTP développées par les
partenaires (Cf. Bibliographie [23]).
Le BIM intègre différents éléments indispensables pour les plans et l’intégration géographique
des bâtiments dans leur environnement.
ISO 16739 de 2013 définit les objets standards dans une base de données universelle (IFC).
Les IFC permettent de définir les objets (poutres, portails, murs) et les relations entre eux (ex :
ouverture d’un mur pour intégrer une fenêtre).
L’avantage des objets par rapport à une structure de dessin classique est que lors de
l’intégration d’un objet fenêtre dans un mur, l’ensemble des éléments du mur vont s’adapter
pour intégrer cet objet fenêtre. La surface va ainsi être recalculée et ainsi que le nombre
d’éléments structurels du mur (ex: briques). Le poids de la structure et l’ensemble des
éléments nécessaire pour la construction. Une alerte peut être fournie s’il y a une nécessité
de mettre une poutre (linteau) au-dessus de la fenêtre pour garantir la solidité de l’ouvrage.
IFCxml modèle simplifié: Format d’échange au format xml de données entre les différents
outils logiciels. Ce format simplifié permet l’extraction et l’échange de données entre les
logiciels avancés (REVIT, Archicad, Allplan) mais également les outils plus légers (Sketchup,
etc) et ce dans un format standard.
L’avantage des objets est, s’ils sont bien définis au départ et dans l’idéal, qu’ils puissent
s’intégrer dans un ensemble plus complexe (ex : système d’information géographique d’un
village, ville) et générer des connexions automatiques aux réseaux existants (ex : route,
éclairage, canalisations d’eau, électricité, etc.). Exemple : on intègre un bâtiment, une maison
dans un environnement et l’ensemble des connexions aux réseaux se fait automatiquement
sur le plan et génère les travaux complémentaires à réaliser (matériels ressources, temps,
coûts) pour les mettre en fonction.
C’est l’avenir du BIM, mais il implique des interactions entre les SIG (systèmes d’Information
Géographique) et le BIM. La norme CityGML est la norme active pour la description du SIG et
de ses objets et avec lequel le BIM pourra interagir.
Cette norme générée au départ par le groupe AFNOR / PPBIM définit les caractéristiques
essentielles, par produits, qui seront intégrées dans les objets BIM. Cette norme harmonise
les dictionnaires de propriété des produits.
La norme AFNOR XP P07-150 Décembre 2014, Propriétés des produits et systèmes utilisés en
construction - Définition des propriétés, méthodologie de création et de gestion des
propriétés dans un référentiel harmonisé, est disponible sur le site de l’AFNOR (Cf.
bibliographie [25]) et présenté sur le site de Datbim.com ([26])
Entretiens
I.1 Entretien
Le BIM c’est la maquette numérique. C’est en fait un plan unique qui permet d’intégrer les
données techniques de tous les corps d’état.
JC : Le BIM, c’est une nouvelle méthode de collaboration entre les différents corps d’état
impactant l’étude mais aussi l’organisation des chantiers.
La maquette numérique regroupe l’ensemble des plans détaillés et les attributs du bâtiment.
JC : 2D et 3D oui, 4D et 5 D non
JC :
• Se démarquer commercialement
• Eviter des conflits techniques
o - d’ajustement et de changement
o + d’efficacité économique
o + 10% de marge
o - 10% du temps
o Gain estimé sur une année : 400K€
JC :
• Travailler avec des équipes de maîtrise d’œuvre qui ne maîtrisent pas la maquette
numérique.
• Résistance au changement
Pour le BIM il doit y avoir à peu près 3% des entreprises aujourd’hui c’est déjà énorme (en
dehors des majors : Bouygues, Eiffage, Vinci)
JC : Oui, Autocad
JC : Oui, Onaya, ERP spécialisé BTP pour les devis et Odoo pour la gestion de stock
Le logiciel REVIT (suite logicielle) implique un changement notoire sur les méthodes de travail
avec la MOE.
Les fabricants sont en train de sous-traiter à des sociétés spécialisées pour intégrer les
attributs « BIM object » à leurs articles.
A vue de nez le coût global sur un an est au moins de 100k€ pour Plébac.
JC : Toutes les parties sont impliquées dans le BIM, aussi bien les fabricants industriels que
tous les corps d’état du bâtiment.
Réflexions de Mr Cohade :
Si c’est la MOA (maîtrise d’ouvrage) qui met en place le BIM en accès pour toutes les parties,
ce sera payant, sinon ce sont les entreprises qui devront payées, et elles ne sont pas
structurées ni organisées pour actuellement. Il y a beaucoup d’artisans qui travaillent encore
sur des plans papiers et n’ont pas d’informatique du tout.
Il va y avoir un bâtiment à deux vitesses : une avec le BIM et de la plus-value, et une pour les
marchés de masse.
FF : A partir de quel moment penser vous intégrer le BIM dans les projets (au niveau
consultation ou une fois les lots attribués ?
FF : Quelles sont les passerelles que vous souhaitez avoir entre le BIM et votre ERP ?
JC :
Le travail se fait sur le serveur Local avec le logiciel BIM REVIT d’Autodesk et l’intégration se
fait ultérieurement sur le serveur BIM du MOE.
La présentation ci-dessous est extraite du site d’aquitaine informatique (Cf. Bibliographie [24])
« Une expérience de terrain
Mr Labadie, Ingénieur BTP de formation, a commencé à travailler dans le domaine du BTP puis
est venue chez Aquitaine Informatique qui recherchait des compétences métiers pointues. Il
a progressivement développé ses compétences en développement informatique.
La majorité des personnes d’Aquitaine Informatique ont une formation et/ou une expérience
dans les métiers du bâtiment.
Mr Labadie présente l’entreprise Onaya qu’il a contribué a développé en tant que développeur
puis en tant que président en 2005, après le rachat de l’entreprise à son fondateur par les
salariés.
Dès le début du BIM, monsieur Labadie, particulièrement intéressé par l’idée a souhaité
participer, en partenariat avec les autres acteurs du logiciels, au développement d’échanges
avec le BIM.
Ils ont commencé à développer des interfaces entre les outils BIM et leur ERP maison. Mr
Labadie a également participé à des travaux sur le BIM et les interfaces pour leur ERP au sein
du groupe d’éditeur avec Mediaconstruct.
Les outils BIM et l’utilisation concret de ces outils se faisant attendre, ils ont remis à plus tard
les développements nécessaires au interfaces entre BIM et ONAYA. Mr Labadie suit toujours
de prêt Mediaconstruct et s’informe sur tout ce qui touche au BIM.
Il attend avec impatience de continuer ses travaux avec les outils BIM pour l’intégration et
l’échange de données entre les deux systèmes.
La part d’échange importante entre les deux systèmes BIM et ERP est le:
Aquitaine Informatique est la société qui développe le l’ERP ONAYA spécialisée dans le BTP et
qui gère les fonctions suivantes
BRZ est l’éditeur de l’ERP Pharos, connu dans le Bâtiment. Ils sont également les éditeurs
d’une solution de transfert d’information de logiciels BIM (IFC) vers leur ERP.
Mr Guillaume Cenerario, Ingénieur BTP de formation, est Chargé d’Affaires BIM pour la société
BRZ.
BIM4You permet d’intégrer les éléments des objets BIM de la maquette numérique au format
IFC et, au travers de sa base de données (iBOB), de convertir les éléments souhaités des objets
en nomenclatures, temps et coûts vers l’ERP pour générer des devis et la facturation.
Pour une petite structure qui a un lot, il récupère les informations liées à ce lot et ne transfére
que les informations pour pouvoir les intéger dans l’ERP et ainsi créer des devis, commandes
fournisseurs, adaptés au métier.
Selon monsieur Cenerario, il est trois fois plus rapide d’utiliser un outil BIM 3D pour dessiner
le plan et transférer, via BIM4You, les éléments nécessaires à l’ERP pour réaliser un devis que
de partir d’un plan papier ou fichier 2D (ex : .DWG) et d’en reconstruire les côtes pour le faire
manuellement.
En cas de modification de plan (avenant), seul les modifications seront prises en compte.
Il existe un quatrième niveau qui n’est pas encore défini dans la norme (Reserved for future
Use, réservé pour une utilisation future)
Dans BIM4You, le transfert de la maquette numérique au format IFC pour une étude de prix
se fait en 4 phases :
90% du travail est fait en quelques clics, il restera toujours la vérification manuelle pour être
sur de la cohérence de l’ensemble et modifier éventuellement quelques points.
III.Conclusion personnelle
Ces entretiens mettent en exergue les coûts et les difficultés envisagées pour intégrer le BIM.
Les coûts d’investissement sont importants pour les entreprises (entre 8 et 15k€ par poste) et
il y a peu d’aide apportée par l’état. Le marché est encore fermé sur ces projets (peu
d’architectes ont des logiciels compatibles BIM à ce jour). La dessus il faudra rajouter le coûts
de transferts du BIM vers l’ERP.
Outre le coût d’investissement la partie la plus difficile dans ce domaine va être la résistance
au changement et faire en sorte que chaque partie utilise le BIM dans son domaine de
prédilection, sachant que beaucoup de PME et d’artisans du bâtiment sont encore réfractaires
à l’informatique. Le travail sur les chantiers nécessite des outils résistants et solides (ex :
tablettes adaptées) car les risques sont nombreux (chutes d’objets, matériaux, eau, poussière,
etc.).
Une des questions qui se pose également est l’environnement matériel et réseau nécessaire
pour sa mise en place.
I. BIM
Serveur Local
Serveur Local
I.1 Phase 1
Dans un premier temps nous pouvons imaginer des environnements de travail propre à
chaque corps de métier, avec un serveur, des postes de travail, des logiciels installés sur place.
L’échange de plan se fait via le réseau et le maître d’œuvre est le garant de la structure finale
et installe les mises à jour des différents corps de métier sur le serveur propriétaire.
I.2 Phase 2
Dans un deuxième temps, et c’est l’idéal du BIM, un serveur partagé par tous les utilisateurs
avec un ou plusieurs logiciels attaquant directement les plans pour faire des mises à jour. Si
chaque corps de métier utilise un logiciel, cela nécessite une harmonisation parfaite des objets
(définitions, format de données, etc.), ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui (Cf. Annexe 10:).
II. ERP
Entreprise
Serveur Local
Serveur Cloud
Applicatif ERP et
données
II.1 Phase 1
L’ERP est installé sur le serveur local de l’entreprise ainsi que les données ; les utilisateurs
travaillent en local ou au travers du réseau.
II.2 Phase 2
L’ERP est installé sur le serveur local avec accès des données à distance sur le « Cloud » ou
l’ERP est installé sur le Cloud avec « Web Access » ou « Full Web » (Cf. Glossaire).
Un logiciel avec « Web Access » comporte une partie logicielle installée sur le poste, il n’y a
généralement que les données qui transitent sur le réseau.
Un logiciel en « Full Web » peut être utilisé sur un navigateur Web classique (ex : Firefox) et
ne nécessite aucun logiciel installé sur le poste (ex : réseau social Facebook). Cet
environnement implique un transfert de données plus important entre le serveur le poste
client, car il y a un transfert des données et des fonds d’écrans. Une connexion rapide est donc
indispensable. Cette partie Web Access et Full Web sont également valables pour le BIM.
Entreprise
Serveur Local
Utilisateurs
déportés BIM ERP
Données Communes
Nous pouvons constater que les infrastructures matérielles et réseau sont partagées et
identiques aux infrastructures propres au BIM et aux ERP, que ce soit un fonctionnement local
ou déporté : VPN (Virtual Private Network ou réseau privé virtuel) ou CLOUD.
En dehors des outils utilisés, il n’y a pas de différence majeure entre l’infrastructure matérielle
et réseau pour la gestion des outils du BIM et de l’ERP.
Celle-ci pourra donc être utilisée en local ou en cloud avec les mêmes matériels et réseaux, en
dehors de la puissance nécessaire aux outils 3D et aux qualités graphiques indispensables sur
les postes eux-mêmes.
La différence entre les deux modes de fonctionnement présentés ci-avant, réseau local ou
travail à distance (Cloud), est la vitesse des réseaux entre les différents postes et le serveur.
Un réseau internet en fibre optique (idéal) ou haut-débit est indispensable pour pouvoir
travailler de manière déportée.
Une liaison 50 ou 100Mb/s (méga bits par seconde) est idéale pour ce genre d’activité car les
échanges d’informations sont élevés, principalement pour le BIM; le temps d’accès et de
transfert des informations vectorielles et des objets est primordial.
Les serveurs locaux ou déportés doivent être rapides et performants pour répondre aux
besoins des utilisateurs.
L’environnement technique est le socle de base du BIM mais les contraintes se situent
également dans les échanges entre les différents outils et les données à échanger, donc les
réseaux.
Nous intégrons dans ce projet les éléments du BIM 4D, c'est-à-dire les ressources matérielles,
humaines, les coûts et ceux du BIM 5D, le temps, pour permettre une interaction entre les
deux univers différents BIM et ERP.
Nous avons vu dans le détail des infrastructures matériels et logiciels BIM et ERP des
similitudes intéressantes. Les infrastructures matérielles et réseaux sont identiques et
nécessitent des :
L’évolution des réseaux va permettre de régler les problèmes actuels de latence et de vitesse
de transfert sur internet pour pouvoir travailler sur une base commune.
Les travaux de normalisation et d’échange au sein du BIM vont permettre de définir les
protocoles d’échanges de données pour pouvoir, éventuellement, travailler avec des outils
différents sur une base de données commune (plans). Pour l’instant seuls les éléments
partagés entre les différents outils sont normalisés (fichiers IFC).
Les matériels actuels offrent des fonctionnalités suffisantes pour gérer et stocker, dans un
même endroit des données du BIM et des ERP.
Les ERP quant à eux ont atteint une certaine maturité et permettent d’englober des éléments
qui ne faisaient pas partie préalablement de ces environnements de travail :
• Achats, Logistique
• Production
• Comptabilité / Finances
Les outils BIM & ERP gèrent tous deux des données importantes à partager.
Les bases de données des deux éléments BIM et ERP sont des bases de données relationnelles
orientées objets.
Le logiciel compatible BIM, au travers de sa maquette numérique, est avant tout un outil de
CAO (Conception Assistée par Ordinateur) utilisé principalement par les architectes,
dessinateurs et les ingénieurs (ex : bureau d’étude).
Nous allons donc retrouver dans cet outil des plans, des objets avec leurs caractéristiques, des
informations concernant les ressources et les coûts (4D) et le temps (5D).
Différents formats de fichiers BIM ouverts sont présentés ci-dessous et extrait du site Objectif
BIM (Cf. Bibliographie [27]) :
• Format IFC (Industry Foundation Class) : format orienté objet développé par BuildingSmart
est un format ouvert et disponible pour tous et encore en phase de développement.
• Format BCF (BIM Collaboration Format): format d’échange de commentaires
• Format IFD (International Framwork Dictionnary) : Dictionnaire international des
propriétés des objets (multilangue)
• Format IDM (Information Delivery Manual) : Cartographie des processus BIM
• Format COBie : Format d’échange de données style feuille de calcul excel
• Uniclass et OmniClass: système de classification
• Format CityGML : format open-standard de représentation, stockage et échange de
modèles 3D de villes et paysage qui permet d’insérer des informations géographiques dans
le BIM.
• Format gbXML : Format d’échange de données pour les calculs de consommation
Energétiques (Green Building eXtended Management Language).
• Format LandXML : Format d’échange ASCII pour transmettre les données (ex : routes,
surface de terrain).
L’extension d’un fichier standard Smart Building BIM est le format IFC (extension du fichier
.ifc).
On peut constater la complexité des formats de fichiers au sein du BIM. Les quelques exemples
présentés ci-dessus sont des formats standards (ouverts).
Chaque logiciel propriétaire a son format de fichiers qui lui permet d’intégrer ses propres plus-
values dans son environnement (Ex : REVIT: .rvt ; Archicad: .pln, Allplan: ndw).
Le format IFC (extension .ifc) est le format standard d’échange entre tous les logiciels BIM. Il
intègre donc les formats d’objets et les éléments indispensables pour passer d’une structure
d’un logiciel à un autre. Nous avons vu préalablement qu’un format d’échange simplifié existe
également (ifcxml).
Un rappel historique du développement des normes IFC est présenté dans le tabeau ci-
dessous :
La norme IFC4 définie par smartBuilding est effective depuis 2013 et intègre les informations
actuellement utilisées dans l’arborescence des objets et leurs interactions. Y sont définis :
• Affectation : c’est un lien entre les objets et leurs sous types, il définit également comment
un objet (client) applique le service d’objets provenant d’autres objets (fournisseurs).
• Association : se réfère à un élément extérieur (ex : librairie, document)
• Décomposition : définit le concept général d’éléments étant composés ou décomposés
• Définition : définitions ou propriétés d’un objet
• Connectivité : gère la connectivité des objets
• Déclaration : gère le lien entre la définition ou propriété d’un objet et le contexte de
déclaration
Un exemple d’intégration d’un objet fenêtre dans un objet mur est présenté ci-dessous. Il est
extrait du site smartBuilding norme IFC4 (Cf. bibliographie [31]).
Nous pouvons voir quelques une des propriétés de l’objet mur (ex : combustible : faux).
L’intégration de l’objet fenêtre dans l’objet mur se fait automatiquement en fonction des
propriétés de l’objet mur et de l’objet fenêtre (hauteur de la fenêtre par rapport au plancher,
etc.).
Un mur plein est, par exemple, composé de briques qui ont certaines caractéristiques
(longueur, largeur, hauteur, etc). Lorsque je vais rajouter ma fenêtre au sein de ce mur, je vais
donc, de facto, diminuer le nombre de briques mais également rajouter un linteau de béton
au-dessus de la fenêtre pour garantir la répartition des forces
L’ensemble des contraintes liées à l’intégration d’un type de fenêtre dans un mur est inclus
dans le fichier IFC.
Le principe d’intégration des différents corps de métiers en 2D se fait actuellement par des
calques successifs (couches successives) qui se superposent les uns sur les autres.
Le plan initial de l’architecte comprend déjà plusieurs informations comme par exemple:
• La structure du bâtiment, en quoi est conçue l’ossature (ex : Métallique, mur Béton, mur
Briques), poteaux, …
• La couverture (toit plat, charpente, tuiles, etc.)
• Les ouvrants (fenêtres, portes)
• Façade (Bardage, isolation extérieure, etc.)
• Cloison intérieures
• Electricité
• Canalisations, ventilation, etc.
Les informations fournies ci-dessus ne sont pas exhaustives de l’ensemble des éléments d’un
bâtiment mais permettent d’avoir un aperçu des différents calques que l’on peut avoir dans
un fichier DWG.
L’avantage de ces calques c’est que l’on peut les rajouter ou les enlever à l’envie selon ce que
l’on veut voir.
Le format IFC représente un bâtiment formé d’ouvrages et de composants. Les ouvrages sont
les éléments construits sur place (ex : mur) et les composants sont des éléments intégrés aux
bâtiments (ex : fenêtre). Chacun d’eux à des caractéristiques propres qui peuvent se cumuler
pour faire un élément complet (ex: un mur béton comprend du ferraillage et du béton avec
un certain taux de ciment, gravier, etc.).
Afin de bien saisir la complexité inhérentes aux normes IFC, je joins ci-dessous un extrait de
l’arbre d’héritage des classes présenté dans « Comprendre les concepts des IFC, Décrire son
projet en vue des échanges » daté de 1999 et édité par Mediaconstruct avec le soutien du
Plan Construction Urbanisme et Architecture (Cf. Bibliographie [36]).
Ce tableau montre les interactions entre les différents objets et ce qui les compose (ex :
fenêtre : portant + fenêtre).
Cette illustration montre la complexité des objets, des caractéristiques que l’on peut imaginer
pour chaque élément et les interactions qu’il faut avoir pour que les relations se fassent
automatiquement lors du raccordement d’un objet à un autre.
Un exemple de fichier IFC correspondant à un bâtiment d'un seul niveau composé de trois
espaces (54 classes IFC mobilisées) est présenté en annexe (Cf. Annexe 12:). Ce document est
extrait du site Laurenti pratique (Cf. Bibliographie [37])
«#510=IFCWALL('a@ad.k/qf`w=slF/,,=!',#983,'Wall#18',$,(),#698,(#476),$,*,
#125,8.75,0.88);
#511=IFCSIMPLEPROPERTY('Controls.X1',IFCSTRING('Width*0,769127516778
52')); […]
#512=IFCSIMPLEPROPERTY('Controls.Y1',IFCSTRING('Height*0,856666666666
67 '));
#513=IFCSIMPLEPROPERTY('Char.Font[1]',IFCSTRING('53'));
#514=IFCSIMPLEPROPERTY('Char.Size[1]',IFCSTRING('8 pt'));”
On peut voir sur cet exemple que la classe d’objet IFCWall (mur) intégre des éléments de la
classe d’objets IFCSIMPLEPROPERTY (Propriété) telles les hauteur (Height) et largeur (Width).
L’ERP est un outil puissant qui intègre l’automatisation des tâches de différents services de
l’entreprise partagées par tous au sein d’une base de données unique et permet d’éviter la
redondance des informations.
C’est également un processus d’organisation qui structure l’entreprise autour de son Système
d’Information (SI).
Les formats de données des ERP dépendent de la base de données utilisée (Ex : Oracle pour
SAP, SQL Server, PostgreSQL pour Odoo). Il n’y a pas de passerelles à proprement parler entre
les bases de données, mais beaucoup de définitions sont publiques et pour certaines d’entre
elles il existe des logiciels permettant de convertir les données ; exemple : Talend offre un
outil de transfert d’une base de donnée à une autre, il référence les bases de données les plus
connues et simplifie, de facto, la tâche des informaticiens.
Il est également possible d’échanger des données entre les différents ERP au travers
d’extractions selon différents formats, exemple formats texte ou excel (extension du fichier :
.csv ou .xls).
Il peut également y avoir des échanges de données via EDI (Electronic Data Interchange ou
Echanges de Données Informatiques en Français), ces formats de fichiers sont soit
préalablement définis, (exemples : échanges avec les banques documents de virements
(EBICS), intégration de relevés de banque, services fiscaux, etc.), soit définis à la demande (ex :
échange de commande entre deux logiciels propriétaires).
Les échanges de données entre les informations BIM et les ERP vont dépendre des
informations que l’on souhaite récupérer et traiter dans l’ERP.
Le format de fichier devra donc être prédéfini entre les deux entités pour pouvoir être utilisé.
Dans le BIM nous incluons les éléments de temps (planning) qui permettent de suivre le projet
directement dans le BIM par ouvrage et corps de métiers (lots) et les éléments de coûts qui,
associés aux quantités, vont permettre de déterminer le budget prévisionnel et préparer les
devis, les commandes fournisseurs, etc.. Il est important de les extraire pour pouvoir les
intégrer dans les logiciels de gestion:
En fonction du corps de métier, les besoins ne sont pas les mêmes, exemple : un peintre a
besoin de connaître la surface de toutes les pièces à couvrir, le type de revêtement sur lequel
il s’apprête à peindre (ex : plâtre, béton, etc.), mais pas de l’ensemble des éléments
concernant le mur (ex : ferraillage, densité, etc.).
Cela signifie que pour chaque corps de métier il doit y avoir un type d’extraction des données
BIM à sélectionner. Nous avons vu précédemment que les extractions peuvent se faire par lot.
Dans la partie construction neuve, les lots peuvent être créés dans l’outil BIM et permettre
ainsi de transférer les éléments nécessaires.
Pour la gestion patrimoniale du bien, il faut pouvoir retrouver, par exemple, la superficie de
chaque bureau et des parties communes (couloir, hall, toilettes) pour pouvoir faire un appel
d’offre et donc avoir accès à ces informations spécifiques à partir du fichier IFC.
Si le fichier IFC comprend tous les éléments, il peut être compliqué aujourd’hui de les
rechercher.
Les données contenues dans le format .IFC pertinentes pour les ERP sont des données de :
S’il existe des normes pour échanger des fichiers entre les différents logiciels BIM, entre les
différents logiciels ERP (même restreints) il n’existe pas à ce jour de norme d’échange entre
les logiciels BIM et les ERP, mais les normes d’échanges entre les ERP et celles entre les outils
BIM devraient suffire.
Les fichiers IFC étant structurés et normalisés, il est possible d’en extraire, par développement
les éléments qui intéressent les différents corps de métier.
Nous devrions donc voir fleurir d’ici quelques mois des interfaces spécifiques développer par
les sociétés de service en informatique pour transférer des informations du BIM vers les ERP.
L’échange devra se faire à double sens de façon à permettre à un ingénieur du Bâtiment
d’avoir accès aux données de planning et de coûts (demandes de prix, tarifs fournisseurs,
devis, etc.).
Dans l’exemple qui suit nous partons du principe que le projet BIM est déjà élaboré, que la
maquette numérique est créée et que l’ERP existe et est installé.
La première chose à faire dans le projet d’échange entre BIM& ERP est de bien définir
l’environnement de projet BIM et ERP.
Afin de simplifier au maximum, nous utiliserons un environnement local pour effectuer notre
test.
La mise en place d’échanges de données en réseau interviendra par la suite, sachant que la
technique d’échange de données sur les réseaux est une partie qui fonctionne bien et qui ne
nécessite pas, dans notre cas, de recherche particulière.
Il nous faut repartir d’une analyse fonctionnelle des échanges entre les deux environnements
Quels sont les éléments dont nous disposons dans la maquette numérique 3D ?
Quelles sont les informations pertinentes que nous pourrons utiliser dans l’ERP ?
Si l’on intègre dans la maquette numérique les éléments de temps, les ressources matérielles
et humaines et les coûts on peut voir déjà les éléments primordiaux à intégrer dans les ERP.
Toute la partie Etude du Chantier se fera avec le logiciel BIM avec les :
Nous utiliserons une GED intégrée à l’ERP pour suivre les versions de plans et pouvoir à tout
moment revenir en arrière « versioning » au niveau des différents éléments (plans, devis,
factures).
Cette méthode de travail en local puis avec transfert de fichier IFC est actuellement obligatoire
vu la qualité des réseaux locaux dans beaucoup d’endroits qui ne permettent pas encore de
travailler décemment sur des serveurs BIM déportés.
Nous allons prendre comme base matérielle celle définit dans le paragraphe infrastructure
matérielle et réseau BIM & ERP.
Coté BIM : 1 logiciel BIM avec des objets fournisseur norme IFC / PPBIM
Coté ERP : 1 ERP avec une Gestion commerciale (Achat / Ventes), une GED (Gestion
Electronique des Documents) intégrée pour partager les données.
Le travail sur l’outil de CAO permettra de construire les plans, de les stocker dans un répertoire
commun (suivi par la GED) et de les mettre à jour dans ce même répertoire.
Afin de travailler sereinement chaque mise à jour de fichier IFC, d’un coté ou de l’autre, devra
faire l’objet d’une nouvelle version afin de pouvoir revenir en arrière en cas de problèmes sur
le fichier.
La GED sera la garante de ce versioning et permettra de suivre les mises à jour et revenir en
arrière si besoin.
Le logiciel de gestion de projet peut etre externalisé (ex : Microsoft Project) et permettre de
suivre le planning du projet.
Il est urgent de définir précisément les rôles des acteurs, qui fait quoi dans ce mode de
fonctionnement, car si tout est partagé et que tout le monde peut mettre à jour les éléments
(ex : Planning dans le logiciel de gestion de projet, l’outil BIM ou l’ERP).
Si une information est mise à jour à un endroit du processus, elle doit être répercutée partout.
Cette partie fondamentale de gestion de projet globale promet des moments de frayeur si les
informations ne sont pas automatiquement mises à jour. Une base de données commune est,
à terme, obligatoire pour ne pas recopier des informations disponibles. Un traçage fin du
même style que celui que l’on retrouve dans les ERP sera également nécessaire.
Gestion de projet
Logiciel ERP
Logiciel BIM
Devis
CAO
Facturation
Projets
Logistiques
GED
Fichiers
partagés
BDD ERP BDD BIM
Plans au
format IFC
Figure 13 : Intégration BIM &ERP, avec Gestion Electronique des Documents et de Projet
Si l’on intègre directement les informations du BIM dans l’ERP il faut intégrer des tables de
correspondance entre les données BIM et les nomenclatures pour permettre la
transformation d’un objet (m2 de bardage) en données exploitable par l’ERP. Ces tables
devront être définies par les agences BIM (ex : smartBuilding et Mediaconstruct) pour définir
exactement les interfaces et le format des données partagées.
Un fichier BIM au format IFC, nous l’avons vu, est un fichier texte (ASCII). Il est donc
naturellement lisible par tous les programmes, mais pas exploitable dans l’état pour un ERP.
Un gros travail amont est à faire afin d’intégrer, dans le BIM des tables de correspondances.
C’est aujourd’hui toute la plus-value d’un outil comme BIM4You qui effectue cette fonction.
Ex : Mur => longueur, largeur, hauteur, densité de béton, prix du m3 de béton / fournisseur.
Nous pouvons imaginer un environnement de travail tel que celui défini ci-dessous où, sur un
même serveur on retrouve des informations BIM et ERP, les bases de données sont
différentes, mais des échanges sont possibles.
Entreprise
Serveur
BIM ERP
Lors de la consultation les maîtres d’œuvre envoient des plans et ont fractionné la
construction en lots à répartir par métiers (Ex : lot 1 : bardage, lot 2 Etanchéité)
Une fois la consultation acceptée par l’entreprise un devis est établi. Ce devis est effectué soit
manuellement, soit dans un logiciel à partir du plan papier. Cette activité n’étant pas
rémunéré, elle doit être exhaustive mais en même temps avoir un coût minimal. L’imputation
du temps/homme passé sur cette étude préalable ne pouvant être imputée sur l’affaire qu’à
postériori et si celle-ci est gagnée.
Un budget global est constitué et intègre les temps à imputer et les matériaux. Le planning
prévisionnel est défini.
La commande est réceptionnée et enregistrée dans l’ERP, création d’un espace chantier dans
sur le serveur et crée dans la GED (ERP).
• Courrier
• Devis
• Etude
o DOCS
o PLANS
• Factures
• Travaux
Ces répertoires vont permettre d’insérer au fur et à mesure les éléments de travail et suivre
l’évolution du chantier
III.4 Conception
A partir du plan, nous allons extraire l’ensemble des pièces à commander avec les références,
les quantités exactes pour la réalisation, les dimensions et les découpes éventuelles.
Les plans du chantier sont stockés dans le répertoire ad ’hoc du serveur (Chantier/Etude/Plan).
Au moment opportun, juste avant le démarrage du chantier et en fonction des délais, les devis
des matériels nécessaires sont saisis dans l’ERP et envoyés aux fournisseurs. Les devis sont
ensuite enregistrés dans l’arborescence chantier/devis/ sur le serveur.
Après réponse des fournisseurs et sélection de ceux-ci une commande est envoyée (ERP).
Le planning prévisionnel est revu avec l’affectation réel à la semaine des équipes (fonction des
disponibilités et des compétences).
III.5 Réalisation
La saisie hebdomadaire des heures des ouvriers et des matériels consommés pour le chantier
s’effectue dans l’ERP et permet de valider le temps passé, la consommation des matériels
utilisés, et comparer le « réalisé » par rapport au budget :
Les échanges de données entre les différents outils vont générer des gains de temps notoires
que ce soit pour les commandes des matériaux effectués d’après le plan final saisis dans
l’outils BIM, des temps plus précis, des risques d’erreurs moindres.
En cas de difficultés dans le suivi du chantier, il y aura une réaction et un plan d’action plus
rapide de l’entreprise.
IV.1 BIM
L’intégration d’une prise de courant dans un mur va générer automatiquement les gaines à
mettre en place, les câbles à passer, optimiser les chemins en fonction des contraintes (gaines)
interférences, etc. et rajouter les éléments en termes de métrés (câble électrique) temps de
pose, etc. ; Idem pour la pose d’un lavabo lors d’une étude d’architecte (déplacement d’une
salle de bain sur plan). Ces éléments modifiés interagissent directement avec l’ERP qui modifie
le devis en temps réel en fonction des nouveaux paramètres définis.
IV.2 ERP
Les ERP ont aujourd’hui atteint leur maturité au niveau des fonctions courantes mais vont
encore évoluer et intégrer d’autres fonctionnalités.
Le monde évoluant, l’informatique suit directement. Les ERP sont des outils puissants qui
répondent de plus en plus aux demandes des utilisateurs et s’adaptent aux différents métiers.
L’interaction entre le BIM & les ERP verra fleurir des intégrations de tables partagées, au sein
des ERP spécialisés dans le bâtiment ou au travers de tables communes normalisées, dans
lesquelles il suffira de piocher pour récuperer ses informations et les mettre à jour.
Des échanges existent déjà au niveau des outils BIM et d’autres environnements, exemple :
interactions normalisées entre BIM et SIG (Sytèmes d’Information Géographique).
Les échanges entre BIM & ERP seront natifs dans quelques années et verront des interactions
d’outils CAO / ERP sur des bases de données identiques. La visualisation des plans, la
réalisation des devis, des plans et le suivi financier ne seront alors plus limités que par les
droits d’accés des utilisateurs.
V. Constat
Nous constatons, au vu des éléments présentés jusque-là que le BIM, processus de gestion de
la construction globale, en est encore au stade de démarrage, les échanges entre les logiciels
BIM et les ERP ne sont pas encore bien définis. Et pour cause, si l’on parle de BIM 4D et 5D,
objectifs de cette thèse, la mise en place du BIM 3D n’est pas encore effective sur le terrain.
Les outils actuels qui prennent en compte le 4D et le 5D sont une présentation logique à partir
de tables de correspondance entre un outil BIM et un ERP. Ils permettent aux utilisateurs
d’avoir accès aux données de l’un et de l’autre sans réel interaction. Les informations offertes
à l’écran de l’utilisateur viennent indifféremment du logiciel BIM ou de l’ERP.
Les outils de GED permettent, intégrés à l’ERP et au BIM, de suivre les différents documents
liés à un chantier (Plan, Factures, Devis, etc.).
Nous retrouvons entre les logiciels BIM et ERP ce que nous avions préalablement dans les
logiciels informatiques, le « Best of Breed » (le meilleur des briques), c’est-à-dire des outils
indépendants que l’on essaie de faire cohabiter et avec des échanges à définir et à développer.
Les sociétés sur le marché commencent à nouer des partenariats entre différents éditeurs de
CAO et ERP (ex BRZ et BID) pour offrir aux clients des solutions complètes.
Nous pouvons d’ors et déjà prévoir pour les grands acteurs tels Autodesk, Graphisoft,
Nemtscheck, etc. et leurs logiciels BIM respectifs des intégrateurs qui vont developper des
passerelles entre les logiciels BIM avec leurs ERP.
Les logiciels BIM sont en phase de développement chez les clients, parions que les années à
venir vont voir le développement d’interfaces plus normalisés pour intégrer, de part et
d’autres des informations qui seront mieux définies (ex : Informations de Planning pour la
gestion de projet).
Le mode de fonctionnement actuel de création des devis, effectué à partir d’un plan papier
ou avec un plan 2D au format DWG, est un frein à l’utilisation des outils BIM en amont des
devis. Une sélection préalable des acteurs pouvant répondre aux appels d’offres avec une
rémunération forfaitaire serait un plus pour intégrer directement des plans informatiques IFC
dans le logiciel BIM. Cette méthode permettrait de générer une étude complète dans l’outil
BIM et créer un devis plus réel.
Comme nous l’avons vu précédemment une définition juridique claire sur la propriété des
plans ou partie de plan est également indispensable.
Nous allons manifestement vers un développement et une intégration des logiciels BIM et
ERP pour les entreprises du bâtiment et des travaux publics.
Afin d’agrémenter cette thèse, je souhaitais effectuer un inventaire des solutions permettant
d’intégrer les informations extraites du BIM vers les ERP, voir d’étudier les outils permettant
l’interconnexion des deux systèmes.
Il est possible de faire des comparatifs sur les outils BIM qui se développent actuellement (ex :
Revit, ALLPlan, Archicad, etc.) et des ERP spécialisé dans le domaine du Bâtiment (ex : BRZ,
Onaya, LSE BTP) pour les PME. Il n’y a pas actuellement d’ERP qui récupère les informations
au format IFC pour les intégrer directement dans les ERP, ni d’outils d’interfaçage qui
permettent réellement de prendre des données et construire une vraie relation (temps,
planning) et 5D (couts matières et ressources) de manière bidirectionnelle.
Seul BIM4You répond, pour partie, à ces critères, car il transfère les informations depuis les
BIM (Fichier IFC) vers l’ERP en passant par des tables de conversion d’objets en nomenclatures
((iBob), matériels, temps, coûts unitaires et permet également de mettre à jour certaines
informations dans le fichier IFC (Prix unitaire, formules de calculs). C’est toutefois un des seuls
sur le marché, en tout cas Français, à offrir, aujourd’hui une passerelle BIM ERP.
Les autres éditeurs de logiciels sont dans l’expectative et attendent le démarrage concret du
BIM en France.
Nous retrouvons des articles qui parlent de ces transferts et des attentes des utilisateurs
quand à ces transferts (Cf. Bibliographie [28]).
Dans un monde idéal les utilisateurs des deux types d’outils (BIM et ERP) travaillent en parfaite
collaboration. Un utilisateur BIM est également un utilisateur ERP. Les bases de données si
elles ne sont pas les mêmes permettent d’échanger des informations. Nous retrouvons donc
des éléments de structure de réseau comme définis dans le § Interaction BIM & ERP § 3 (Cf.
III)
Nous avons vu précédemment que l’IFC gère plusieurs niveaux dont les :
• Bâtiments
• Niveau
• Pièces
Le bâtiment est composé de classes d’objets (ex : Murs, planchers, plafonds, poteaux))
Ces même murs intègrent d’autres objets (portes, fenêtre) eux même constitués d’autres
objets (ex : 1 porte : linteau, montant, porte, fixations, etc.).
Si l’on récupère l’ensemble des données des éléments ci-dessus, nous obtenons une liste
d’informations utiles à l’ERP.
La maquette numérique 5 D intègre des éléments de temps (4D) et les coûts des ressources
matérielles et humaines nécessaires ; exemple : pour 1 m2 de mur en brique nous avons
besoin de x briques avec ses dimensions, son coût unitaire et le temps pour le montage d’une
surface d’un m2.
Le tableau ci-dessous est extrait de la présentation BIM4You et présente leur vision des
échanges BIM – ERP.
Figure 15 : Tableau interface entre BIM & ERP avec BIM4You de la société BRZ
Nous pouvons remarquer dans la figure ci-dessus que les processus d’échange d’informations
entre BIM et ERP ne sont pas encore intégrés dans les outils. Les ERP fonctionnent avec des
tables dans les bases de données.
Dans les outils BIM il n’y a pas encore de tables et pourtant les deux domaines fonctionnent
avec des bases de données, comme le souligne Edouardo Toledo Santos dans son article (BIM
and ERP : Finding similarities between two différents concepts (Cf. Annexe 13:).
I. Avantages du BIM
Les gros avantages d’un outil BIM (3D) est la possibilité d’intégrer directement des objets qui
vont s’imbriquer automatiquement dans la structure, ex : une fenêtre dans un mur va
s’intégrer automatiquement à la bonne hauteur du mur (espace par rapport au sol, par
rapport au plafond), avec la bonne dimension, l’ensemble des éléments environnants de la
fenêtre vont se recalculer (ex : nombre de briques nécessaires pour la construction du mur,
superficie, etc.).
Les avantages suivants sont ceux que les PME peuvent obtenir en intégrant une solution BIM
au sein de leur société.
Les gains du BIM présentés dans le Livre BIM & Maquette numérique sont de plusieurs sortes
selon leur positionnement dans la chaine du BTP : (CF. Bibliographie [28])
« Vision du BIM Manager :
• Gains de précision
• Contrôle amélioré
• Amélioration de la communication
Pour résumer nous avons des gains objectifs sur les points suivants :
Mr Cohade, dirigeant de ¨Plébac estime les gains annuel de passage au BIM pour son
entreprise à 400k€ (cf. Entretien avec monsieur Jérôme Cohade PDG de Plébac § I).
Les ERP se développent dans le métier du BTPet certains éditeurs spécialisés sont en train de
préparer des accords avec des éditeurs de logiciel BIM pour intégrer leurs données et offrir
une solution globale.
Lors de la construction d’un modèle 3D BIM nous intégrons directement les caractéristiques
des éléments utilisés (objets).
Ces objets contiennent déjà certaines informations (caractéristiques) qui, au travers de l’outil
BIM s’adaptent en fonction des contraintes (ex : longueur d’une poutre) lors de la pose sur un
mur porteur.
Ces éléments s’ils sont récupérés par l’ERP permettent de créer des devis très rapidement et
suivre le projet.
Les échanges entre les modules BIM & ERP permettent de récupérer directement les
informations d’un logiciel de CAO au format IFC ou propriétaires (ex : REVIT, ALLPlan,
Archicad, etc.) vers un ERP.
Ces échanges devront être bidirectionnels et permettre, par exemple, d’effectuer la mise à
jour des prix sur le logiciel BIM, changement de planning, etc.
Le logiciel BIM est prévu pour suivre, à terme la vie du bâtiment jusqu’à sa destruction, et le
recyclage des matériaux.
La grande question aujourd’hui posée est qui va réellement bénéficier du BIM et comment ?
Le premier bénéficiaire, et de loin est le maître d’ouvrage, car il va récupérer un plan 3D avec
l’ensemble des informations utiles pour la gestion de son patrimoine et ainsi pouvoir suivre
ses ouvrages depuis le début jusqu’à sa destruction. La maintenance en est grandement
facilité (Cf. Bibliographie BIM & PLM : aussi des bénéfices pour les maîtres d’ouvrage [34]).
Les structures d’état sont les premiers à regarder de près ces nouveaux processus et outils. La
diminution des coûts et du temps de construction sont également primordiaux.
Récapitulatif : Diminution des coûts, des temps pour la construction initiale et la gestion
patrimoniale des biens.
L’envoi de la maquette numérique 3D aux différents corps de métier en lieu et place du plan
papier 2D par l’architecte permettra à chacun de transmettre des éléments complets et sans
erreur d’interprétation.
Dans un deuxième temps, le travail sur une maquette numérique partagée permettra
d’interagir encore plus vite, de prévoir les anomalies potentielles et les résoudre directement
en amont de la réalisation.
Pour les bureaux d’étude une meilleur communication et des calculs de structure simplifiés
avec les objets qui intègrent directement les informations nécessaires.
Meilleure cohérence et coordination dans les travaux. Risque d’erreurs diminué dans la
gestion des chantiers. Les avantages seront encore plus nombreux lorsque les passerelles
entre les outils BIM et les ERP seront en place.
Lors des devis, le passage du dessin BIM sur la maquette numérique BIM vers le devis en lieu
et place lieu du devis manuel à partir du plan 2D apportera une aide précieuse, un gain de
temps et une garantie de fiabilité.
Le passage du plan papier à la tablette sur les chantiers n’est pas encore au goût du jour, mais
avec l’évolution des techniques, des outils solides (comme les téléphones portables tactiles,
résistants aux chocs, à la poussière et à l’eau) permettront de suivre plus rapidement les
chantiers et de gagner du temps dans les phases de réalisation ou lorsqu’un problème est
rencontré.
Récapitulatif : Gain de temps, diminution des erreurs, en amont et pendant les chantiers, et
des matériaux utilisés. La diminution des risques de dérapages des coûts, meilleur maîtrise
des chantiers.
I. BIM
Les coûts directs liés au BIM (matériels, logiciels et formation) et les coûts indirects, passage
du niveau consciemment incompétent à inconsciemment compétent du cycle
d’apprentissage, risquent de durer plusieurs mois et vont générer des pertes de production
sur des postes clés de l’entreprise.
Le passage du dessin 2D actuel au BIM est de la même veine que le passage d’un « Best of
Breed », utilisation de logiciels spécifique par activité (ex : un logiciel pour la gestion
commerciale, un pour la comptabilité, etc.) à l’intégration d’un ERP. Cela va générer une
résistance au changement forte et donc un coût induit qu’il faut intégrer (refus de passage,
rallongement du cycle de création pendant quelques mois).
Monsieur Jérôme Cohade de la société Plébac estime pour sa part les coûts du passage au BIM
pour son Entreprise à 100k€ (cf. Entretien avec monsieur Jérôme Cohade PDG de Plébac § I),
ce qui est un montant d’investissement important pour une petite PME.
Le montant par poste de travail entre dans une fourchette de 8000 à 15000 euros selon le
CINOV (Fédération des syndicats des métiers de la prestation intellectuelle du Conseil, de
l'Ingénierie et du Numérique).
Même si ce point n’est pas traité dans cette étude, il convient de le souligner comme une des
difficultés de mise en place du BIM dans les entreprises.
Si l’on commence à travailler sur la maquette numérique unifiée sur le site du maître d’œuvre
(MOE) dès le démarrage pour faire un devis, qui nous garantit que notre maquette ne va pas
être transmise à un concurrent pour qu’il fasse une étude chiffrée sans avoir les frais d’étude
et en diminuant simplement les prix du devis.
L’état devra apporter une réponse juridique claire afin de rassurer les entreprises.
II. ERP
Aujourd’hui encore peu de PME ont des ERP, ils travaillent souvent avec des petits logiciels
spécialisés, « Best of Breed ».
La mise en place d’ERP spécialisés dans le Bâtiment se fait progressivement, mais reste
compliquée, chaque entreprise travaillant à sa façon ; les ERP n’offrent pas toujours toute la
souplesse attendue. S’ils offrent 80% des possibilités en standard, il demeure toujours 20% de
personnalisation à effectuer. Cela a un coût.
Le marché du BTP est en train de bouger et la mise en place d’ERP dans les entreprises du
bâtiment augmente de jour en jour.
Le niveau de formation « sur le tas » de certains corps de métier du bâtiment est un frein au
passage vers l’ERP.
Les échanges actuels entre les logiciels BIM et les ERP sont quasiment inexistants, en dehors
de quelques société (ex : BRZ avec BIM4You, RIB avec iTWO, VICO Software).
Si certains industriels ont déjà référencés leurs produits en tant qu’objets (OpenBIM ou IFC),
ils sont encore peu nombreux. Cela nécessite, de la part des utilisateurs ou des sociétés de
service, de définir eux même les objets ou les liens avec des tables de concordances qui
permettront intégrer l’ensemble des éléments composants un objet (ex : découpage en
nomenclatures).
L’Année 2015 est presque finie, mais c’est une année forte au niveau du BIM et de ses
développements, entre autre dans la définition des objets des industriels (PPBIM) (cf. site de
Mediaconstruct [5]).
2016 sera certainement une année ou les industriels vont définir les objets au format IFC avec
l’ensemble des informations définies dans la norme PPBIM afin d’être prêts pour 2017. Les
sociétés de service vont suivre et proposer des articulations entre les formats BIM et les ERP.
Il reste du travail au niveau des objets BIM à créer par les industriels qui leur demande
beaucoup d’efforts et d’adaptation aux normes existantes.
J’ai intégré en annexe une interview d’un BIM Manager réalisée en date du 13 septembre
2015 qui présente les avantages et les difficultés du travail collaboratif en BIM et son métier.
L’article est intéressant et permet de confirmer, que l’année 2017 pour la mise en place du
BIM en France, semble quelque peu compromise vu son avancée actuelle (Cf. Annexe 10:).
Les difficultés que j’ai rencontrées dans le cadre de ce projet sont de plusieurs ordres.
Tout d’abord pour bien parler du BIM il faut connaître le monde du BTP et la CAO 3D, ce qui
n’était pas mon cas. J’ai dû rechercher beaucoup de documentations sur les outils BIM pour
faire ma propre analyse des outils et comprendre leurs environnements et leur
fonctionnement.
La pléiade de normes et d’informations sur le BIM font qu’il est difficile de s’y retrouver pour
un néophyte, sachant que tout n’est pas encore finalisé et beaucoup de points restent en
suspens.
Pour les ERP c’était plus facile, car c’est mon domaine de formation initiale.
La plus grande difficulté rencontrée est l’interface entre le BIM et les ERP.
Beaucoup en parlent en filigrane dans leurs textes pour préciser au final « que ce serait bien,
utile, etc. », mais sans réel définition des attentes et des besoins ni des éléments à transférer.
J’ai mis plusieurs mois avant de trouver un logiciel (BIM4You) qui gère l’intégration de données
BIM pour les transférer dans un ERP.
L’objet de cette thèse est l’union entre BIM et ERP et donc les informations à transférer.
Bilan TOHE
I. Technique
II. Organisation
En termes d’organisation le temps était court pour réaliser une étude de cette ampleur, les
éléments d’information arrivant au fil de l’eau en cette années 2015, et les découvertes
importantes se sont faites au dernier moment (ex : BRZ avec BIM4you en septembre 2015),
les informations sur la mise en place de la plateforme numérique du Bâtiment démarré en
juillet 2015.
III.Humain
Cette aventure dans le monde du BTP, du BIM et dans ses interactions avec les ERP a été un
moment passionnant, l’objet de rencontres avec toute l’équipe de Plébac que je remercie, les
personnes croisées dans des salons du BTP et celles qui ont accepté de répondre à mes
questions et leur patience à tous.
IV. Environnemental
Le processus BIM avec sa maquette numérique est un outil prodigieux pour diminuer les coûts
et l’impact sur l’environnement par la diminution des matériaux utilisés, des temps perdus
(Cf. Figure 2 : Analyse des gains d’un projet BIM (Université de Stanford)) et donc des engins
et machines utilisées, diminution des coûts et du temps passé à régler des erreurs.
Conclusion générale
Le BIM n’étant pas encore complètement mature en France, le manque d’interface vers les
ERP est presque naturel.
Une fois le processus BIM mis en place dans les marché publics à compter de 2017, les
entreprises du BTP, vont, par obligation, s’y intéressé et les sociétés de services en
Informatique (SSII) du secteur, dans l’expectative actuellement, vont se remettre au
développement et s’atteler à sortir leurs outils d’intégration avec leurs ERP (Cf. Entretien avec
Mr Jean-Pierre Labadie, Président d’Aquitaine Informatique II).
Le marché du BIM est énorme bien qu’encore très faible. Les gros éditeurs de logiciels BIM
(REVIT, ALLPlan et Archicad) qui tirent le marché vers le haut sont sur le qui-vive et les actions
commerciales s’élargissent vers les PME du BTP qui demain vont devoir utiliser ces outils BIM.
Les autres acteurs du marché vont suivre quelques temps après et des outils libres vont très
probablement voir le jour.
Les offres d’emploi que ce soit en tant que BIM Manager ou Dessinateurs / Projeteurs sur les
outils BIM sont en fort développement actuellement.
Se positionner sur le BIM aujourd’hui est une manière innovante de rester à la pointe du
progrès et d’être à même de répondre à des appels d’offres de plus en plus fréquentes dans
les mois à venir sur les marchés où les gestionnaires de patrimoine vont prendre la main pour
gérer leurs biens après la construction.
Comme le démontre l’étude du FFB sur les gains du BIM, le cout supplémentaire du m2 sur la
première année dans la gestion de patrimoine est de 2€/m2, le gain annuel lui est de 2€/m2,
la rentabilité se fait au-delà de la première année.
La mise en place du BIM, s’il a un coût important au départ, est largement financée, dès la
première année, par les gains directs lors de la construction et les avantages acquis dans la
gestion de patrimoine.
Mr Jérôme Cohade estime, dans son entretien et pour son entreprise, les coûts directs et
indirects à 100k€ sur la première année et les gains estimés à 400k€ annuels.
Il est indispensable, dans la mise en place du BIM au travers d’un logiciel de création de
maquette numérique avec export IFC, de voir plus loin que l’outil lui-même et de s’informer,
dès le début de l’étude, des possibilités d’interactions entre l’outil BIM sélectionné et l’ERP
actuel ou à venir.
Le mariage ente le BIM et l’ERP sera la cerise sur le gâteau des outils BIM et ERP et permettra,
par l’apport d’informations des deux côtés, de réaliser un environnement complet du point
de vue utilisateur.
L’intégration d’un outil BIM sera réellement intéressante pour les PME dès que les interfaces
BIM ERP seront consolidées par les éditeurs d’ERP ou par des sociétés tierces qui auront
développé des automatisations de ces transferts.
Même si la rentabilité des projets BIM est prouvée, l’investissement est lourd pour le marché
des PME du BTP. Outre les coûts liés aux investissements matériels et aux formations, les
difficultés de mise en place, les pertes de productivité pendant les quelques mois qui vont
suivre la mise en place des outils BIM et la résistance au changement naturelle humaine vont
être des points noir pour le changement de paradigme du fonctionnement actuel au processus
BIM et à la maquette numérique.
La contrainte des marchés publics dès 2017 sera un plus pour le monde du BTP qui va devoir
s’adapter.
Il manque aujourd’hui une volonté forte des donneurs d’ordre, maîtres d’ouvrages (MOA) et
maîtres d’œuvre (MOE) et des incitations financières pour les PME pour que celles-ci puissent
passer sereinement à ce mode de fonctionnement.
Si une solution cohérente de transfert d’informations BIM vers ERP est en place, les PME du
bâtiment pourront répondre à toutes les demandes, mêmes 2D vu que l’import des plans 2D
vers le 3D existe et qu’il est facile d’exporter un plan BIM (format IFC) vers du 2D, si besoin.
S’engager dans une démarche BIM pour une PME est un investissement certes, mais une
rentabilité certaine est à venir une fois les premiers mois d’efforts financiers et humains et la
gestion du changement passés.
2016 va être une bonne année pour investir dans cette démarche qui commencera à prendre
tout son sens en 2017.
Pour conclure cette thèse, le mariage du BIM et de l’ERP est un mariage naturel qui n’attend
que le consentement des éditeurs de logiciel pour se concrétiser et engendrer des liens qui
paraitront natifs aux utilisateurs.
Bordeaux le lundi 2 janvier 2040, nous venons de démarrer l’année. Après ces fêtes de fin
d’année nous reprenons nos activités.
Sur notre écran hollographique à l’accueil nous constatons que nous avons une nouvelle
demande de devis qui vient d’arriver. Je me dirige vers mon siège ergonomique sur coussin
d’air et sollicite vocalement l’ouverture de mes écrans virtuels. La demande vient de notre
architecte régulier qui nous sollicite pour faire la couverture d’un bâtiment.
J’ouvre le plan hollographique 3D et commence par me promener dans cet ouvrage créé par
l’architecte. Cette visite des lieux me permet de prendre conscience de ses attentes pour la
façade du bâtiment et de son environnement.
Je sélectionne dans mes tables les éléments en concordance avec le plan et commence à
appliquer notre savoir faire sur ce bâtiment. Quoique complexe le travail ne me prendra pas
plus d’une journée, l’ensemble des objets que je rajoute sur le plan 3D s’intègrent et
s’adaptent automatiquement à la structure existante.
Une fois les rajouts terminés, je verifie en me promenant virtuellement sur tout le chantier
que tout est en phase et cohérent avec les autres corps de métiers. Je valide mon plan et ouvre
directement mon outil de demandes de prix auprès de mes différents fournisseurs que
j’envoie en fin de journée.
La réponse est dans mes messages dès le lendemain matin et en début d’après midi pour les
éléments nécéssitant des adaptations de leur part. Je sélectionne les fournisseurs qui
m’intéressent et racccroche directement leurs prix à mon chantier.
J’ouvre mon chantier et lance le calcul du devis sur mon outil, qui va m’intégrer les matériaux
nécessaires, les temps de main d’œuvre, et, en fonction de l’implantation géographique du
terrain, les locations d’engins, nacelles nécessaires. Je vérifie la cohérence, valide et le renvoie
à l’architecte avec le plan et l’ensemble des éléments nécessaires à sa prise en compte.
Une fois le devis validé, les travaux vont pouvoir démarrer. En cas de retard de livraison d’un
fournisseur Le planning va se décaler directement et m’avertir des risques de dérapage du
chantier. Il est urgent d’agir. Dès validation par le MOE sur le chantie, à l’avancée des travaux,
la facture se transmet directement au MOE qui la valide dans son système. Le règlement
arrivera directement sur mon compte.
Que de chemin parcouru ces 25 dernières années entre le démarrage de nos applications BIM
et ERP. L’intégration des deux se fait maintenant directement, les deux outils sont intégrés ou
fonctionnent en parfaite synergie, une modification de structure sur le plan 3D BIM génère la
modification complète des coûts dans l’autre. Une modification du tarif horaire de main
d’œuvre ou des matériaux, sur l’ERP, se répercute directement sur mon chantier. Nous
sommes à 99,5% de qualité entre le devis et le réalisé. Que d’économie sur les matériaux, le
temps passé. Tout le monde y a gagné, les entreprises en productivité, le personnel en
sérénité. Ce qui est prévu est monté dans les délais.
Bibliographie
[1] http://www.developpement-
durable.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_Soutenir_la_competitivite_de_la_filiere_francaise_du_ba
timent_a_faible_impact_environnemental.pdf
[2] http://www.economie.gouv.fr/daj/guide-relatif-a-prise-en-compte-cout-global-dans-
marches-publics-maitrise-doeuvre-et-travaux )
[3] http://www.bimgeneration.com/pdf/bim-book_25x30.pdf
[4] http://www.planbatimentdurable.fr/IMG/pdf/Livre_Blanc_Maquette_Numerique_mai2014_
PDD_bassedef-v1.pdf
[5] http://www.mediaconstruct.fr/
[6] http://www.mediaconstruct.fr/sinformer/le-blog-du-bim/post/4246/enqu%C3%AAte-sur-le-
bim-la-france-en-bonne-position
[7] http://www.batiactu.com/edito/bim---ou-en-est-la-france--41722.php
[8] http://www.mediaconstruct.fr/sinformer/le-blog-du-bim/post/4383/nf-xp-p07-150-une-
nouvelle-norme-bim-et-produits
[9] http://www.mediaconstruct.fr/mission-numerique/les-propositions-mediaconstruct
[10] http://www.autodesk.fr/products/revit-family/overview
[11] http://www.allplan.com/fr/campaigns/building-information-modeling.html
[12] http://www.graphisoft.com/archicad/open_bim/about_bim/
[13] http://www.buildingsmart.org/about/vision-mission/core-purpose/
[14] http://bimserver.org/
[15]http://bimsurfer.org/
[16] http://ifcopenshell.org/
[17] http://www.polantis.info/category/bim-en-grande-bretagne/
[18] http://abcdblog.typepad.com/abcd/2015/09/tour-de-france-bim-des-agences-lagence-sona-
en-
bretagne.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Ar
chitectureBimAndConceptualDesign+%28Architecture%2C+BIM%2C+and+Conceptual+Desig
n%29
[19] http://www.brz.eu/fr/
[20] http://www.lse.fr/
[21] http://www.batirama.com/article/6361-bim4you-la-premiere-solution-bim-5d-simple-a-
utiliser.html
[22]http://www.sudokeys.com/marches/gestion-affaires
[23]http://www.audaxis.com/projet-erp-compiere/distribution-et-services-equipements-travaux
[24] http://www.onaya.com/
[25] http://www.boutique.afnor.org/norme/xp-p07-150/proprietes-des-produits-et-systemes-
utilises-en-construction-definition-des-proprietes-methodologie-de-creation-et-de-
gestion/article/820819/fa184671
[26] http://www.datbim.com/Actualite-Publication-de-la-norme-XP-P07-150-par-
l%E2%80%99AFNOR-PPBIM-2927.html
[27] http://objectif-bim.com/index.php/technologie-bim/interoperabilite-echange-des-donnees-
bim?id=115
[30] https://www.odoo.com/fr_FR/
[31] http://www.buildingsmart-tech.org/mvd/IFC4Add1/DTV/1.0/html/link/annex-e.htm
[32] http://www.rib-
software.com/fileadmin/landingpage_en/itwo/RIB_iTWO_Broschuere_8S_EN_V2.2_WEB.pdf
[33] http://www.batiment-numerique.fr/notre-mission/presentation.htm
[34] http://www.blog-logiciel-btp.com/2014/04/30/bim-plm-aussi-des-benefices-pour-les-
maitres-d-ouvrages-et-les-co/
[36] Comprendre les concepts IFC, Décrire son projet en vue des échanges,
http://www.jmb51.net/DT_2011/32-INFORMATIQUE_APPLIQUEE/ifc.PDF
[38]
Annexes
I. Présentation de l’Entreprise
La société Plébac a été fondée en 1988 par monsieur Jacques DESSUS BABUS, de formation
Dessinateur Industriel, qui travaillait préalablement chez SMAC Acieroid Bordeaux, filiale du
groupe COLAS, elle-même filiale de Bouygues.
La société Plébac est spécialisée dans les plafonds, l’étanchéité, le bardage et la couverture
aluminium.
Monsieur Dessus Babus travaillait déjà, avant la création de l’entreprise, avec le cabinet
d’architecture JDB quand il était chez SMAC Acieroid. Il a été un précurseur dans son métier
et commencé à faire de la façade à la demande des architectes.
« Architecture d’Entreprise de 1950 à 2010 aux éditions Arc en Rêve Architecture », dans
lequel, un chapitre complet est dédié au « Concept Architectural développé par l’Entreprise »
du cabinet d’architecture Luc Arsène-Henry & Alain Triaud qui est un des cabinets
d’architecture avec lequel travaille Plébac et l’un des plus important de la place de Bordeaux.
d’une démarche high-tech qui veut que l’esthétique provienne de l’exacerbation des
solutions constructives (parfois innovantes) employées, ils portent au contraire toute
leur attention sur la « vêture » du bâtiment, affirmant qu’il n’y a aucun intérêt à faire
étalage de cette technicité à l’extérieur. L’émotion émane de l’enveloppe, de la
simplicité des matériaux, de leur détournement. Depuis la dissociation des fonctions
porteuses et de protection de la façade, à laquelle André Lods, maître de Luc
Arsène-Henry, participera dès les années trente, la façade est devenue un
habillage, une carrosserie qui donne son identité au bâtiment. L’agence porte une
grande attention à la qualité de ses enveloppes, le plus souvent métalliques, et à la
précision des assemblages des éléments qui la compose. Ce savoir-faire industriel
permet à Luc Arène-Henry et Alain Triaud de proposer des prix d’une grande
compétitivité. L’essentiel de la commande porte sur l’architecture tertiaire, mais la
méthode de projet convient également à d’autres programmes. »
Figure 16 : Réalisation conjointe entre un architecte et Plébac (Hotel de ville de Lège Cap Ferret)
Ceci a permis à Plébac de développer des compétences très pointues avec un niveau
d’exigences important.
Plébac a également développé des compétences sur le bardage de bâtiments maçonnés qui
s'est effectué car :
Les architectes ont remarqué que les bâtiments maçonnés traditionnellement n’étaient pas
« terribles » au niveau de la « vêture », design, qualité visuelle. Ils voulaient également un
raccord entre les bâtiments en charpente métallique (lieu de production) et les bureaux
maçonnés.
Depuis la mise en place des normes BBC (Bâtiments Basse Consommation) de 2005 et RT 2012
(Règlementation Thermique) en place pour les logements et les bureaux, l’isolation se fait de
plus en plus par l’extérieur ; c’est plus esthétique et plus économique.
• Entretien facilité
• Qualité technique de protection contre l’humidité
• Facilité de pose
Plébac travaille de plus en plus avec des maçons, leur référence est le centimètre et il n’est
pas rare d’avoir des écarts allant de 2 à 10 cm, de part et d’autre d’un bâtiment.
« Si l’on pose sur un ouvrage de quelqu’un d’autre, on ne peut plus dire qu’il y a un défaut.
Quand on pose quelque chose sur un support, l’acceptation du support est tacite. »
Château les Carmes Haut Brion à Pessac Bardage conçu par le dessinateur Philippe Starck.
Figure 17 : Image du Château les Carmes Haut Brion (extrait du site de Plébac)
II. Objectifs
Le premier objectif fixé avec Monsieur Jérôme Cohade dans notre collaboration initiale était
le benchmark des solutions Odoo, ERP Open source, et ONAYA, ERP spécialisé dans le BTP.
L’analyse des flux internes permet de voir la redondance dans les informations et dans leurs
saisies. Les tableaux Excel mis en place ont permis de faire un pas en avant dans l’organisation
à leur époque. Afin de gagner en efficacité il faut parvenir à un outil intégré ou l’ensemble des
éléments saisis à un endroit seront utilisables par tous ceux qui sont autorisés.
Un audit Flash a été effectué pour analyser et formaliser les attentes de Plébac en termes
informatique.
Nous remarquons que les achats, le planning et le budget chantier sont les trois éléments
prioritaires soulevés par les personnes de Plébac (Direction, Travaux et Dessinateur). Ces trois
points ne pourront être traités par le logiciel Odoo sans développement complémentaires
Afin de mettre en place Odoo de manière souple, il a été décidé de mettre en place la gestion
des stocks, qui, bien qu’apparue en dernière place faisait l’objet d’un point d’attention avec
la volonté de changer d’outil de gestion de stock rapidement.
Dans le cadre de la gestion de projet de benchmark des solutions Onaya et Odoo un projet a
été mis en place pour Plébac.
Le projet a été bloqué car la gestion de chantiers ne permet pas de répondre aux attentes de
Plébac sur la partie analyse des chantiers.
Un ERP spécialisé dans le bâtiment (Onaya) est déjà en place pour gérer les devis.
La mise en place d’Odoo, a permis de transférer la gestion du stock d’un utilitaire Access dans
l’ERP. Si la facilité d’utilisation d’Odoo est reconnue, il lui manque certaines fonctionnalités
indispensable pour gérer les chantiers, les budgets, le planning et offrir des informations
pertinentes pour la gestion complète ex : réalisé versus budget en termes de temps, matériel,
location engin, sous-traitance, Intérim.
• Articles
• Familles d’articles
• Clients
• Fournisseurs
Le produit a été installé et la gestion des stocks est gérée avec Odoo depuis le 1er avril 2015.
Pour le reste des éléments une analyse des possibilités d’Odoo versus les besoins de
l’entreprise a été réalisée au mois de juillet 2015 et a mis en exergue la nécessité d’avoir des
développements spécifiques, car Odoo ne répond pas aux besoins intrinsèques de l’entreprise
dans sa version de base.
V. Difficultés rencontrées
La facturation horaire se fait à partir d’un article ex : tarif ouvrier défini en tant que service
dans Odoo (46€). Le montant est donc fixé dans la fiche article avec une liste de prix public.
En cas de changement de tarif nous pouvons créer une liste de prix supplémentaires (ex :
chantiers 2015) basé sur la liste de prix publique pour l’article et une opération (+, - ; x, %)
(ex: ouvrier : +2,0 €/ prix public).
Le prix public est ainsi augmenté du montant défini pour l’article, les articles ou la famille
d’articles sélectionnés.
Ex : 3% d’assurance Chantier
Il est possible de créer des articles Assurance et Frais annexes que l’on imputera au travers
d’une commande fournisseur, banque pour la caution, sur le chantier. Les calculs se feront
manuellement pour le montant.
La marge prévisionnelle chantiers est la différence entre les charges et les recettes
prévisionnelles.
Il faut préparer des budgets prévisionnels sur les postes qui nous intéressent :
V.2.2 Recettes
• Montant du chantier
• Avenants
V.2.3 Dépenses
• Intérim
• Matériels et fournitures
o Bardage
o Étanchéité
o Couverture
o Isolation
Odoo n’offre pas la même ergonomie que les documents Excel actuels.
Odoo permet d’afficher les sorties de marchandise par chantier (compte analytique) ainsi que
achats par chantier.
Il n’y a pas aujourd’hui de tableau de bord complet permettant d’afficher les chantiers tels
que définis actuellement.
Une facture imputée au mois de juin sera comptabilisée au mois de juin en gestion
commerciale. C’est dans la comptabilité ou comptabilité analytique, par des écritures
comptables complémentaires, que l’on peut décider de décaler la date de prise en compte de
tout ou partie de la facture.
Odoo permet de retrouver les éléments de factures, liste et détails, achats et ventes pour un
compte analytique (chantier) de les extraire facilement vers Excel mais pas structurés tels
qu’ils le sont actuellement dans les tableaux Excel.
Une fois que l’on a vu tout ce que l’on ne pouvait pas obtenir sans développement, que peut-
on faire et obtenir avec Odoo versus les tableaux actuels.
On gère les commandes pour les clients, les entrées et sorties de stock. On peut gérer les
achats.
On peut également intégrer une commande du client pour avoir le montant du marché intégré
dans le chantier et faire les facturations mensuelles (hors détail) comme c’est le cas
aujourd’hui. S’il y a des avenants, on rajoutera des commandes client.
Nous n’avons pas les informations détaillées du devis sur Odoo telles qu’elles sont dans
Onaya.
Les différentes commandes clients et fournisseurs sont imputées sur un compte chantier
défini au départ (ex : 1405 : AXANIS VALPARAISO).
Cela permet de suivre les commandes d’achat, les factures fournisseur, de continuer
éventuellement avec les règlements des fournisseurs, et de suivre facilement les règlements
à effectuer.
On peut suivre facilement les factures clients, fournisseurs et les règlements (à recevoir ou à
payer)
Il existe déjà, sous Odoo, une gestion de projet et de contrats qui est intéressante et peut être
une base forte pour la gestion des chantiers.
La saisie des heures peut être intégrée également et retrouvée dans le suivi du chantier et
exportée sous Excel.
Les informations de factures à une date données (clients et fournisseurs) par chantiers sont
disponibles et exportables sous Excel.
Brigitte est formée pour saisir les informations des nouveaux chantiers.
Le travail actuel de sorties de stock (saisie des devis, commandes, Livraison de marchandises)
et entrées de stock (demande de devis, confirmation de la commande, réception de
marchandises) correspond déjà au processus de gestion des commandes fournisseurs ; ils font
donc, comme monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir (cf. Molière : Le Bourgeois
Gentilhomme), des commandes fournisseurs.
On peut gérer de la même façon les commandes clients à livrer directement sur un chantier
(drop shipping), pas de stockage local.
VIII. Récapitulatif
VIII.1 Devis
Les devis ne se feront pas sous Odoo. Il est possible de le faire dans Odoo mais cela nécessite
de développer des modules complémentaires ou de les acheter et risque coûter cher.
Le suivi des contrats d’entretiens et travaux divers peut se faire dans Odoo.
Le prorata doit faire l’objet d’un développement léger pour avoir la formule de calcul intégrée
au contrat (projet)
Une gestion des budgets est intégrée dans Odoo et aux projets mais elle devra faire l’objet
d’un développement complémentaire pour répondre aux spécificités de Plébac.
Gestion du planning Odoo pour l’affiner et répondre aux attentes Plébac (par chantier et
Global), par exemple : décalage d’un chantier, etc.
Une gestion des chantiers plus adaptée aux besoins avec des coûts réels (achats et ventes),
une gestion des budgets simplifiée sur cinq axes (Main/Œuvre, Intérim, Location, Sous-
Traitance, et Matériels) avec la marge actuelle, marge prévisionnelle et un point de vue ou on
peut rajouter un % sur certaines factures afin de ne pas les prendre en comptes dans la marge
actuelle (marge progressive).
IX.Conclusion
Si l’on prend Odoo avec ses avantages et ses inconvénients, il est possible d’avancer dans le
domaine des achats, sachant que les conducteurs de travaux gèrent déjà tout le cycle d’achat
(demande de devis fournisseur, confirmation de commande, réception de marchandises) et
les ventes (devis clients, confirmations de commandes, sorties de marchandises).
Il suffit de rajouter le suivi des factures fournisseurs (quelques réglages seront à faire avec
Patricia), entre autres les délais de règlement à définir par fournisseur, modes de règlement,
saisie des banques, etc.) et affectation des comptes comptables aux familles de produits ou
articles spécifiques (ex : location, intérim, etc.) selon le grand livre fourni par le cabinet
comptable.
Le temps passé pour saisir les commandes fournisseurs à l’écran permettra de gagner un
temps important pour tous. J’estime ce temps à au moins vingt pour cent du temps passé
actuellement dans le traitement et le suivi des commandes et factures fournisseurs.
Odoo n’est pas conçu spécifiquement pour la gestion de chantier, mais il a l’avantage d’être
Open Source et ouvert à des développements spécifiques. Le point fort d’Odoo c’est son
noyau qui est très bien conçu et permet d’envisager des développements spécifiques
répondant aux spécificités de Plébac.
Dans le cadre de l’étude et du Benchmark un devis chiffré peut être intéressant pour voir
quelles sont les conditions pour obtenir exactement les éléments dont Plébac a besoin.
Un rendez avec des professionnels d’Odoo a été effectué et un devis réceptionné pour mettre
à jour Odoo. L’étude et en cours par Mr Jérôme Cohade.
Un benchmark des solutions Odoo et Onaya sera transmis à Mr Cohade dans la semaine du
16 Octobre 2015.
La mise en place du logiciel Odoo a été difficile car il manquait certains éléments
indispensables dans l’outil. Il ya eu une réticence importante au changement. L’attente était
forte au niveau du personnel sur le logiciel ONAYA déjà en place. Je n’ai pas réussi transmettre
l’envie de dépasser les difficultés fonctionnelles d’Odoo pour aller plus avant ur cet ERP au
sein de l’équipe.
Extrêmement formatrice cette expérience me permettra d’avancer et de détecter plus tôt les
blocages et ainsi pouvoir les lever pour répondre aux attentes des utilisateurs.
AQUITAINE INFORMATIQUE : SAS au capital de 206 520 € - RCS Bordeaux 444 740 294 - APE
6202A
X.1.3 Export
La gestion de droits par utilisateur permet d'affecter un rôle à chaque personne et de définir
les fonctionnalités auxquelles elle peut accéder : accès direction du bureau d'études, accès
métreur…
X.1.5 Bibliothèques
• Multi-bibliothèques
• Gestion des ressources, ouvrages, chapitres
• Visualisation des éléments sous forme arborescente
• Intégration des bibliothèques du marché : Batiprix, Annuel des Prix, Catelec…
• Intégration des tarifs fournisseurs
X.1.6 Etudes
• Planning du bureau d'études : planning d'étude des affaires par utilisateur et consolidé
pour l'ensemble du bureau d'études
• Création d'un devis à partir d'un nouveau document ou d'un devis existant
• Arborescence Chapitres / Sous-chapitres / Ouvrages illimitée
• Intégration des appels d'offres à partir du site www.spigao.com (Edisys) ou par
scannérisation (@doc Solutions) et retour des informations (PU, Montant) sur le
bordereau de prix et le DQE d’origine
• Réalisation du devis directement sur la présentation client ou déboursé par création des
éléments, sélection dans la bibliothèque ou copie partielle d’un autre devis
• Fonction métré avec formules de calcul et variables
• Approvisionnements de l'étude avec mise à jour des prix après consultation et/ou
négociation auprès des fournisseurs
• Calculs en temps réel
• Personnalisation totale de la feuille de vente permettant d’affecter :
o Les frais de chantiers : fonction planning pour le calcul des frais temporels
o Les coefficients de frais généraux et bénéfices sur travaux propres et/ou sous-traitants par
nature de dépenses : main d’œuvre, matériaux, matériels
o Les frais complémentaires...
La feuille de vente permet également de calculer des ratios, de faire des simulations...
X.2 Editions
Le logiciel de devis BTP ONAYA ETUDES DE PRIX propose un générateur d’états accessible par
l’utilisateur pour la personnalisation de ses présentations :
• Métré
• Déboursé sec avec sous-détails
Annexe 4: ODOO
Présentation du Logiciel Odoo, extrait du site odoo.com (Cf. Bibliographie [30]
Facturation Comptabilité
« En mars 2013, Les IFC reçoivent le label “ISO 16739”. Mediaconstruct est membre de la
commission DSTI (Direction des Services et Technologies Informatiques) de l'AFNOR,
représentant Français auprès du CEN au niveau Européen, et de l'ISO au niveau international.
De plus Mediaconstruct avait créé en son sein la commission « PPBIM » pour « Propriétés
des Produits pour la maquette numérique (BIM) » et les autres applications numériques en
octobre 2012. Objectif : faire converger les modèles spécifiques d’échanges de données
relatives aux produits et systèmes mis en œuvre dans la construction en proposant l’utilisation
d’un dictionnaire commun de propriétés normalisées. Une norme, NF PR XP 07-150; a ainsi
vu le jour en janvier 2015.
IFC signifie « Industry Foundation Classes ». Le format IFC définit la structure universelle de
la base de données. De fait les IFC sont une norme d’échange de données entre logiciels. Les
IFC permettent de décrire des objets (murs, fenêtres, espaces, poteaux,…) ainsi que leurs
relations (comme le percement d'un mur par une ouverture et l'association d'une porte à cette
ouverture). Ces « classes d’objets » traitent :
• de la forme des objets ainsi que de leurs caractéristiques (comme la composition d'un
mur),
• du bâtiment tout au long du cycle de programmation, (conception, construction,
gestion) et selon différents points de vue (architecture, structure, thermique,
estimatif...).
Pourquoi une orientation objet ? Dans un simple logiciel de dessin quand des changements
surviennent, il faut ouvrir et modifier un à un les fichiers pour restaurer la cohérence de la
documentation. Lorsque le bâtiment est défini par modélisation des objets, la production de
diverses vues (niveau, axonométrie, coupe, nomenclature des fenêtres,…) est facilitée, et si
l’on supprime la fenêtre dans une quelconque de ces vues, les autres sont mises à jour
automatiquement. Le format du fichier IFC est ISO (lien une norme ISO) ce qui lui garantit
stabilité et indépendance.
IFCXML, modèle simplifié. Une solution pour échanger un BIM au format XML conforme
à l’ISO 10303-28 a été créée. L’idée de l’ifcXML simplifié est née d’une observation des
norvégiens : certains petits éditeurs ont créé leurs propres modèles d’échanges fermés, plus
simples que le modèle IFC. Du coup, lorsque les gros éditeurs exportent des informations au
format interopérable complet, les petits éditeurs ne peuvent les lire. Pour sortir de cette
ornière, il faut amener ces derniers à utiliser les IFC. Le moyen ? Proposer un format
d’échange informatique déjà maîtrisé et utilisé tous les jours par l’ensemble des éditeurs : le
XML. Financé par le Norway National Office of Building Technology and Administration,
l’ifcXML simplifié est suivi par le “Model Support Group” de buildingSmart Concrètement,
il s’agit d’une version plus accessible qui permet de répondre aux besoins d’échanges des
éditeurs ne pouvant ou ne voulant pas se lancer dans un modèle complexe comme l’IFC.
Enlever tout ce qui ne leur sert à rien et définir un certain nombre de schémas simples permet
de répondre à des échanges très précis. Différents schémas ifcXML simplifiés ont ainsi été
créés selon les cas d’échanges auxquels ils doivent répondre, comme le calcul thermique ou
quantitatif. Désormais, il est possible de générer le modèle XSD correspondant au modèle
IFC complet ou le modèle XSD correspondant à un sous-ensemble défini dans un MVD.
L'interopérabilité se définit comme la capacité d'un système ou d’un produit à travailler avec
d’autres systèmes ou produits sans un effort particulier de la part de l’utilisateur. Un exemple
d’interopérabilité : les téléphones mobiles. Lorsque j’appelle quelqu’un, je ne me préoccupe
pas de savoir quel est son opérateur ; si je franchis une frontière, un autre opérateur prend le
relais sans une intervention de ma part. De même, la consultation d'un site Internet ou l'envoi
d'un courrier électronique que nous pratiquons quotidiennement ne sont possibles que parce
que tous les opérateurs respectent un certain nombre de standards informatiques. Pour
améliorer l'interopérabilité des logiciels pour la construction, un standard était nécessaire :
c'est ce qui a motivé la création de BuildingSMART en 1995 et le développement des IFC.
STEP signifie "STandard for Exchange of Product data". L'objectif de cette norme
internationale (ISO 10303) est de décrire un produit tout au long de son cycle de vie, et
indépendamment de tout système informatique. Le début des travaux du comité de
normalisation ISO TC 184/SC4 remontent à 1984 et près de dix ans se sont écoulés avant la
publication de la première version de la norme STEP en 1994. L'usage de STEP est
recommandé dans "Référentiel Général d’Interopérabilité - Interopérabilité Technique -
Normes et recommandations" publié par la Direction Générale de la Modernisation de l’Etat
(règle RIT0018 page 25). Dès le début de ses développements, BuildingSMART a adopté
plusieurs résultats de la norme STEP :
Depuis novembre 2005, l'ISO a attribué aux IFC la référence ISO/PAS 16739. « PAS »
signifie "Specification publiquement disponible", ce qui est réservé à des spécifications
élaborées à l'extérieur de l'ISO et ayant fait l'objet d'un vote positif de la majorité des pays
membres du comité. L'homologation porte sur un sous-ensemble de la version IFC2x. Le
statut de PAS est accordé pour une période de 3 ans, reconductible une fois. Cette période a
été mise à profit pour réaliser des travaux d'harmonisation et permettre aux IFC de devenir
une norme internationale homologuée en janvier 2013.
11 voix contre… 0 ! C’est le résultat du vote en septembre 2012 de labellisation par l’ISO de
la release 4 des IFC. Après six mois de travail et une succession de révisions, la version IFC4
est enfin publiée. Elle intègre les traductions françaises transmises fin 2012. Une
documentation riche et beaucoup de nouveautés à découvrir dont l’intégration d’exemples.
Quant à la publication en tant que norme ISO (16 739)… elle est enfin effective. 20 sociétés
se sont engagées dans le processus de certification d’applications IFC2x3 suivant la nouvelle
procédure pour 24 applications, 19 en export et 16 en import. Les logiciels Archicad, Revit,
Allplan et SCIA ont obtenu aussi leur certificat pour l’export. (Information en date de juillet
2013) »
http://lra.toulouse.archi.fr/club-des-
usages/file.php/1/Documentation/Rapp_Final_FFB_35.pdf
« Résumé
En 2004, le NIST a évalué les coûts des défauts d’interopérabilité dans le bâtiment
aux USA et a révélé l’importance d’un gisement d’économies de l’ordre de 16
milliards de dollars.
La FFB a engagé la présente étude afin d’estimer ces coûts dans le contexte
français. La méthode s’est largement inspirée de celle du NIST pour ménager la
possibilité de comparer les deux pays.
Deux différences : nous nous sommes limités aux entreprises et aux gestionnaires
de patrimoine, mais nous avons pris en considération le secteur du logement
collectif.
Un questionnaire a été adressé à des entreprises d’au moins cent salariés ainsi qu’à
des gestionnaires de patrimoine ayant contribué à l’élaboration du livre blanc eXpert
ou ayant participé à la journée du 1er décembre 2009 à la FFB. L’échantillon est
significatif : la surface construite annuellement par les 36 entreprises ayant répondu
s’élève à plus de 3,5 millions de m2 ; la surface du patrimoine géré par les 9
gestionnaires ayant répondu est d’environ 30 millions de m2.
Les résultats obtenus sur ces échantillons sont du même ordre de grandeur de ceux
de l’étude du NIST : le coût des défauts d’interopérabilité s’élève à 35 € par m2
SHON pour les entreprises et à 2,3 € par m2 et par an pour les gestionnaires de
patrimoine.
Pour les entreprises, la majeure partie du coût (41%) réside dans ce que l’on pourrait
gagner en termes de durée d’une opération moyenne si tout le flux d’informations
était interopérable. Viennent ensuite les coûts de ressaisie manuelle des
informations, pour 25%.
Il faut noter que les petites entreprises semblent plus affectées par les défauts
d’interopérabilité que les grosses. Le recours à des formats standards d’échange,
l’utilisation d’outils de travail collaboratif qui fluidifient les échanges sont des pistes
à explorer pour réduire ces deux postes qui pèsent 2/3 des coûts subis par les
entreprises.
Sur la base de cette valeur de 35 €/m2 et sachant que 49 Millions de m 2 ont été
construits en 2008, le total des économies potentielles des entreprises au niveau
national s’élève à 1715 M€, soit 4% des 38 Md€ du chiffre d’affaires 2008 de la
construction hors logement individuel.
doi: 10.1109/ITMC.2011.5995975
Abstract:
The majority of construction organizations that have either failed in their efforts to adopt
enterprise wide applications and related technology, or are simply not familiar with it, are the
Small to Medium Size Construction Organizations (SMSCO). Their failure or refusal to adopt
complex IT systems impacts their ability to integrate in the construction lifecycle as well ability
to integrate newer technologies e.g. building information modeling (BIM) systems. As more
and more organizations attempt to integrate BIM models that have sustainable design issues
imbedded with enterprise resource planning (ERP) systems, they will discover that whole new
set of integration issues will need to be addressed. The intent of this research would be to
identify and address these issues. BIM represents the building as an integrated database of
coordinated information. Therefore one of the main areas of the interested in sphere of
interoperability between sustainable BIM and ERP when it comes to integration has to be data
exchange platforms. Other areas that will need to be reviewed and studied are; impact of LEED
(Leadership in Energy and Environmental Design) required documentation, Sustainable design
guidelines, Building Systems, Environmental Realities, and cost. The ability to govern and
integrate with construction lifecycle is key to sustainability, despite all its potential benefits,
is the problem that is addressed in this research. In this research, we propose that project
governance practices and the organizational capacity to manage the multi-party associations
in complex projects can be integrated through a sustainable governance process.
URL: http://ieeexplore.ieee.org/stamp/stamp.jsp?tp=&arnumber=5995975&isnumber=5995
918
La saga des interviews BIM Managers reprend en cette rentrée 2015. Nous continuons cette série par
un Expert ayant travaillé sur de nombreux projets connus et prestigieux comme le nouveau siège de
Google en France, Ryad Ahmed Sbartaï.
Bonjour Ryad, merci d’accepter de répondre à nos quelques questions autour de ton métier de BIM
Manager et de ta longue et belle expérience.
Tout le plaisir est pour moi et surtout merci à toi Emmanuel d’animer et de faire vivre ce blog
Peux-tu nous expliquer brièvement ton parcours et ce qui t’a amené à devenir BIM
Manager alors que tu étais Architecte ?
Ma passion pour les outils informatiques dans l'architecture, a commencé très tôt dès mes premières
années d’études en architecture au début des années 90 avec notamment AutoCAD, 3D studio Max et
autres ; après une carrière d'architecte concepteur passant par des agences et des entreprises de
renommées internationales comme OC Cacoub où l'outil informatique m'a permis d'atteindre mes
objectifs et de mieux communiquer sur les projets ; donc c'est naturellement qu'en 2006, j'ai
commencé à m'intéresser au BIM et à en parler dans des formations Revit que je dispensais à
l’époque et c'est notamment grâce à l'accompagnement de certaines agences comme l'agence
Tu as été l’un des premiers à donner des cours de BIM Management en France au
travers du GEPA. Quels souvenirs en gardes-tu ?
Tu sembles voyager beaucoup pour donner des conférences à l’étranger. Peux-tu nous
dire ce qui se passe à l’étranger autour du BIM et comment tu juges l’état du marché en
France ?
C'est vrai, j'ai beaucoup de chance car depuis quelques années je participe à des projets à
l'international, le niveau de maturité étant assez développé dans certains pays surtout sur les grand
projets dans des pays tels que l’Angleterre, l’Australie , les États-Unis, Singapour, le Canada, les
Émirats Arabes Unis, ou le Qatar. Par ailleurs, l'Angleterre, l’Australie , les États-Unis, Singapour ont
quasiment généralisé le BIM sur l’ensemble des projets quels que soient leurs tailles.
Concernant la France, on constate une réelle évolution depuis 2011, bien qu'il y ait, à mon sens, un
grand décalage entre la communication menée et l'état réel du marché ; les professionnels ne sont pas
encore au point, on parle encore beaucoup de logiciels même si la technologie reste le noyau du BIM
et on pense encore que le BIM manager, est informaticien. On est donc encore loin de l’application du
BIM, d'autant plus qu'il y a un manque de formation dans le domaine ; on a encore du chemin pour
atteindre le niveau des anglais, par exemple.
J'ai eu à la fois beaucoup de chance et l’honneur de participer à certains projets de grande envergure
internationale, comme Le siège de Google par STUDIOS ARCHITECTURE, la Tour DUO de
l'ATELIER Jean Nouvel, l'îlot Segur Fontenoy de BRAUN et Associés, l'îlot pasteur Monaco de
Groupement CURAU / LALLEMAND et surtout la Fondation Louis Vuitton qui est une œuvre
architecturale et artistique exceptionnelle, mais celui qui m'a le plus marqué, c'est un simple projet de
bureau de 15 000 m² à Londres qui était un projet BIM parfait en collaboration, en rigueur de travail
et en fluidité de gestion remarquable ; un projet en BIM complet avec toute la maîtrise d'œuvre,
l'entreprise et surtout un client qui savait ce qu'il voulait exactement.
On dit que le BIM aide à maitriser les quantités et coûts du projet, quelle est donc ton
approche en tant que BIM Manager pour arriver à un résultat le plus fin possible ?
La gestion des coûts est l'un des grands avantages du BIM, s'il est bien déployé et que le flux de travail
est bien mis en place en amont du projet, les étapes clés pour réussir sont : la programmation et son
intégration dans le processus BIM, la codification et référencement des équipements, des pièces, des
matériaux et surtout leur géolocalisation, le travail collaboratif et le partage des modèles
géoréférencés, la détection des clashs pour anticiper les problèmes sur le chantier, l'échéancier et
l'installation du chantier (4D) avec toute sa logistique et sa gestion du personnel. Aussi, dans la
plupart des pays du monde, on utilise UNIFORMAT-II-Élément-Classification qui donne un langage
commun, quelque soit la discipline et le projet ; c'est l'un des outils qui facilite la gestion des coûts en
BIM.
As-tu lu la feuille de route de Bertrand Delcambre pour passer au BIM et peux-tu nous
dire ce que tu en penses ?
C'est ambitieux, et je suis heureux que le gouvernement s'y mette enfin ; par contre, je crois
sincèrement qu'elle est complètement déconnectée de la réalité de terrain et que la date de 2017 sera
difficilement atteignable sans un guide BIM pour la France qui fédère les différents acteurs d'un
projet (architectes, ingénieurs, entreprises) afin que tout le monde parle enfin le même langage et que
les lois soient adaptées au travail collaboratif et au BIM.
Tu as été l’un des pionniers du BIM, et l’on voit maintenant apparaître de nombreux
BIM Managers. Qu’en penses-tu ? Est-ce une tendance qui va s’accélérer ?
Avant de répondre à cette question, il faudrait que tout le monde se mette d’accord sur la définition
d'un BIM manager ; comme je l'ai déjà dit tout à l'heure, ce n'est surtout pas un informaticien, comme
ce que j'entends souvent autour de moi, c'est avant tout un gestionnaire de projet et d'hommes qui a
une expérience sur le chantier pour anticiper et trouver des solutions dès la phase de la conception,
comprendre le langage et les pratiques des autres acteurs du projet et leurs outils, mettre en place un
flux de travail ou " workflow" dans un guide ou une charte pour le projet, de la programmation
passant par le géomètre (géolocalisation et SIG) jusqu'au gestionnaire de patrimoine et maîtrisant les
autres outils de gestion qui complètent le BIM comme la conception intégrée (phase conception et
gestion des contrats) et le LEAN (gestion de chantier) ; donc oui, je suis heureux de voir que certains
collègues BIM managers compétents, maîtrisent leur sujet et commencent à avoir des références de
gestion de projet et ne se limitent pas seulement à quelques heures de modélisation sur Revit.
Tu collabores avec BIM One au Québec, pourrais-tu nous dire ce que vous faites et
peut-être nous parler de l’adoption du BIM là-bas ?
Je suis Associé, Spécialiste BIM/VDC. BIM one est une firme installée à Quebec, à Montréal, à
Toronto et à Paris spécialisée en gestion BIM bâtiment et infrastructure. De plus, nous développons
des applications et logiciels pour améliorer et faciliter le travail de nos clients, ainsi que celui des
utilisateurs des technologies BIM.
Nous sommes gestionnaires BIM sur plusieurs projets comme L'Aéroport International de Québec ou
l’Université de Montréal. Le BIM s'est effectivement largement développé ces dernières années au
Québec, et l'utilisation du BIM et de la conception intégrée commence à se généraliser.
Avec ta longue et large expérience des outils logiciels, pourrais-tu nous dire quel outil a
selon toi bouleversé et fait décoller le BIM dans le monde ?
A l’échelle mondiale, la suite Autodesk et surtout Revit, sont très utilisés et répondent à la plupart des
demandes des différentes disciplines même s'il y a encore du travail concernant les bibliothèques
MEP, car chaque pays détient ses propres fabricants et règlementations.
Le fait d'avoir un logiciel par discipline et que l’interopérabilité soit assurée pour des logiciels
spécialisés, facilitent le travail collaboratif.
Qui dit BIM, dit Collaboration et format IFC. L’utilises-tu régulièrement et qu’en
penses-tu ?
Qui dit BIM dit collaboration, donc échanges avec d'autres logiciels et disciplines de différentes
façons, développement d'applications comme l'a fait Archiwizad en développant des plug-ins pour
Revit et d’autres logiciels, ou en GBXML. J’utilise aussi le format IFC quand l'occasion et le besoin se
présentent. Il y a eu beaucoup d’améliorations faites ces dernières années sur les imports/exports IFC
mais malheureusement il y a encore des pertes de données et même des pertes géométriques dans
certains cas. Toutefois, je suis confiant pour la suite car les éditeurs mettent les moyens pour
améliorer le format IFC.
Qu’est-ce qui est le plus dur quand on est BIM Manager ? Et qu’est ce qui est le plus
glorifiant ?
Le plus dur est de fédérer tous les acteurs autour du projet, je vais être un peu dur mais on ne sait
toujours pas travailler ensemble et c'est la raison pour laquelle le BIM a du mal à vraiment exister, et
la seule gloire et satisfaction, c'est quand ça marche et, que chacun s'investit réellement dans le travail
collaboratif, telle une équipe.
Comment vois-tu l’évolution de ton métier d’ici 5 ans ? Parlera-t-on selon toi toujours
autant de BIM Managers ?
Je le dis souvent lors des formations que je dispense et pour lesquelles je suis convaincu, que ce
métier de BIM manager ne durera pas ; car le jour où il y aura un guide BIM unique, un plan de
gestion BIM unique comme dans les autres pays et que les différentes firmes et disciplines
atteindront un nombre suffisant de projets en BIM, ainsi que la maturité nécessaire dans la gestion de
projet, on n'aura plus besoin d'un BIM manager externe pour piloter le projet.
Oh que oui ! bien sûr ! je ne rate aucun article car c'est l’un des rares Blog qui nous donne des
informations sur ce qui se passe en France mais aussi à l'international. Ton Blog est déjà presque
parfait, je ne vois pas d'améliorations à ajouter. Merci Emmanuel
Un grand merci pour le temps que tu nous a accordé Ryad et bravo pour ce témoignage passionnant !
T: +1 (844)-246-6631 x :703
C: +1 (514)-550-4400
C: +33 6 31 41 98 70
E: Ahmed.Sbartai@BIMOne.com
W: http://www.BIMOne.com
HEADER;
/* Generated by software containing ST-Developer * from STEP Tools, Inc. (www.steptools.com) */
FILE_DESCRIPTION( /* description */ ('BLIS test files'), /* implementation_level */ '2;1');
FILE_NAME( /* name */ 'simple2_001204', /* time_stamp */ '2000-12-06T17:27:46+02:00', /* author */ ('John
Doe'), /* organization */ ('Nothing Inc.'), /* preprocessor_version */ 'ST-DEVELOPER v7', /* originating_system */
'Visio 2000', /* authorisation */ 'BLIS -project');
FILE_SCHEMA (('IFC20_LONGFORM'));
ENDSEC;
DATA;
#10=IFCRELGROUPS('-LyKd%bXF=w=#rH0,xe8',#983,'Group : Building core',.F.,
.F.,#14,(#509,#510,#106,#95,#107)); […]
#13=IFCRELGROUPS('-LyKj%bXF=w=#rH0,xe8',#983, 'Group : Movable Furnishings',.F.,.F.,#17,(#59));
#14=IFCGROUP('-LyKc%bXF=w=#rH0,xe8',#983,$,$,(),'Building core');
#15=IFCGROUP('-LyKe%bXF=w=#rH0,xe8',#983,$,$,(),'Building Envelope');
#16=IFCGROUP('-LyKg%bXF=w=#rH0,xe8',#983,$,$,(),'Spaces');
#17=IFCGROUP('-LyKi%bXF=w=#rH0,xe8',#983,$,$,(),'Movable Furnishings');
#18=IFCRELSEPARATESSPACES('-LyKQ%bXF=w=#rH0,xe8',#983,$,.F.,.F.,#503,(#38, #47)); […]
#25=IFCRELSEPARATESSPACES('-LyKX%bXF=w=#rH0,xe8',#983,$,.F.,.F.,#510,(#45, #49));
#26=IFCPOLYLOOP((#919,#920,#921,#922)); […]
#37=IFCPOLYLOOP((#974,#975,#976,#977));
#38=IFCSPACEBOUNDARY('-LyJ:%bXF=w=#rH0,xe8',#983,'SpaceBoundary#33',$,(),
#723,(#491),$,.PHYSICAL.,.INTERNAL.,0.); […]
#49=IFCSPACEBOUNDARY('-LyKN%bXF=w=#rH0,xe8',#983,'SpaceBoundary#44',$,(),
#734,(#502),$,.PHYSICAL.,.INTERNAL.,0.);
#50=IFCPOLYLINE((#900,#901,#902,#903,#900)); […]
#52=IFCPOLYLINE((#914,#915,#916,#917,#914));
#53=IFCARBITRARYPROFILEDEF(*,.AREA.,#50); […]
#55=IFCARBITRARYPROFILEDEF(*,.AREA.,#52);
#56=IFCSPACE('V/vzVk;RrDw=slF/,,=!',#983,'ROOM-1',$,(),#720,(#488),$,(#38,
#39,#40,#41),.INTERNAL.,'ROOM-1','Main room',25224.56,38.7,135.45,3500., 0.,0.,0.);
#57=IFCSPACE('V/vzWk;RrDw=slF/,,=!',#983,'ROOM-3',$,(),#721,(#489),$,(#42,
#43,#44,#45),.INTERNAL.,'ROOM-3','WC',10700.,7.11,24.88,3500.,0.,0.,0.);
#58=IFCSPACE('V/vzXk;RrDw=slF/,,=!',#983,'ROOM-2',$,(),#722,(#490),$,(#46,
#47,#48,#49),.INTERNAL.,'ROOM-2','Entrance room',14900.,13.35,46.72,3500., 0.,0.,0.);
#59=IFCFURNITURE('d!=YSGW,$Lw=slF/,,=!',#983, 'desk, beveled inside
corner#1',$,(),#719,(),$,$,.DESK.,(),#60);
#60=IFCFURNITUREMODEL('-LyJz%bXF=w=#rH0,xe8',#983,$,$,(),$,'001', 'Very nice
desk',#992,$,$,(),(),(),$,$);
#61=IFCRELFILLSELEMENT('-LyJ2%bXF=w=#rH0,xe8',#983,$,.F.,.T.,#80,#105); […]
#69=IFCRELFILLSELEMENT('-LyJo%bXF=w=#rH0,xe8',#983,$,.F.,.T.,#88,#95);
#70=IFCRELVOIDSELEMENT('-LyJ1%bXF=w=#rH0,xe8',#983,$,.T.,.F.,#508,#80); […]
#79=IFCRELVOIDSELEMENT('-LyJt%bXF=w=#rH0,xe8',#983,$,.T.,.F.,#503,#89);
#80=IFCOPENINGELEMENT('-LyJ4%bXF=w=#rH0,xe8',#983,'Door#24',$,(),#701,(#478), $,1.935); […]
#89=IFCOPENINGELEMENT('-LyJu%bXF=w=#rH0,xe8',#983,'Opening#15',$,(),#718, (#487),$,0.15);
#90=IFCWINDOW('a@ae0k/qf`w=slF/,,=!',#983,'Window#11',$,(),#706,(),$,$); […]
#95=IFCWINDOW('V/vz6k;RrDw=slF/,,=!',#983,'Window#22',$,(),#716,(),$,$);
#96=IFCOBJECTREFERENCE('HardwareGroup',IFCGLOBALLYUNIQUEID( '-LyI3%bXF=w=#rH0,xe8')); […]
#104=IFCOBJECTREFERENCE('HardwareGroup',IFCGLOBALLYUNIQUEID( '-LyI>%bXF=w=#rH0,xe8'));
#105=IFCDOOR('a@ad/k/qf`w=slF/,,=!',#983,'Door#14','SingleSwing',(),#700, (),$,$);
#106=IFCDOOR('V/vz7k;RrDw=slF/,,=!',#983,'X#21','SingleSwing',(),#702,(), $,$);
#107=IFCDOOR('V/vz5k;RrDw=slF/,,=!',#983,'Door#23','DoubleSwing',(),#704, (),$,$);
#108=IFCCOLUMN(':|PCN1Qij_w=slF/,,=!',#983,'Column#16','Rectangular',(), #699,(#477),$,$,0.,0.);
#109=IFCRELCONNECTSPATHELEMENTS('-LyH-%bXF=w=#rH0,xe8',#983,$,.T.,.F.,$,
#503,#507,(),(),.START.,.START.); […]
#117=IFCRELCONNECTSPATHELEMENTS('-LyH?%bXF=w=#rH0,xe8',#983,$,.T.,.F.,$,
#510,#509,(),(),.START.,.ATPATH.);
#118=IFCMATERIALLAYERSETUSAGE(#126,0.,.T.); […]
#125=IFCMATERIALLAYERSETUSAGE(#127,0.,.T.);
#126=IFCMATERIALLAYERSET((#128),.F.);
#127=IFCMATERIALLAYERSET((#129),.F.);
#128=IFCMATERIALLAYER(#130,0.,250.);
#129=IFCMATERIALLAYER(#130,0.,100.);
#130=IFCMATERIAL('Generic',$,(),());
#131=IFCEXTENSIONPROPERTYSET('-LyHT%bXF=w=#rH0,xe8',#983,$,
'visFormatProperties',(#527),'VISIO'); […]
#194=IFCPROPERTYSET('-LyI~%bXF=w=#rH0,xe8',#983,$,'Pset_WindowCommon',(#663,
#104,#664,#665,#666));
#195=IFCRELASSIGNSPROPERTIES('-LyHQ%bXF=w=#rH0,xe8',#983,$,.F.,.T.,#162, (#503),'Generic'); […]
#258=IFCRELASSIGNSPROPERTIES('-LyJ.%bXF=w=#rH0,xe8',#983,$,.F.,.T.,#161, (#58),'Generic');
#259=IFCAXIS2PLACEMENT2D(#814,$); […]
#277=IFCAXIS2PLACEMENT2D(#893,$);
#278=IFCDIRECTION((0.,0.,1.)); […]
#327=IFCDIRECTION((0.,-1.,0.));
#328=IFCRECTANGLEPROFILEDEF(#259,.AREA.,3500.,250.); […]
#346=IFCRECTANGLEPROFILEDEF(#277,.AREA.,500.,300.);
#347=IFCATTDRIVENEXTRUDEDSEGMENT(*,*,10000.,#742,#328); […]
#368=IFCATTDRIVENEXTRUDEDSEGMENT(*,*,3500.,#794,#55);
#369=IFCATTDRIVENEXTRUDEDSOLID((#347)); […]
#390=IFCATTDRIVENEXTRUDEDSOLID((#368));
#391=IFCBOUNDINGBOX(#812,10000.,250.,3500.); […]
#412=IFCBOUNDINGBOX(#912,4450.,3000.,3500.);
#413=IFCSHAPEREPRESENTATION(#993,'IAI','Standard',(#369));
#414=IFCSHAPEREPRESENTATION(#993,'IAI','BoundingBox',(#391)); […]
#468=IFCSHAPEREPRESENTATION(#993,'IAI','Standard',(#37));
#469=IFCPRODUCTDEFINITIONSHAPE('-LyHP%bXF=w=#rH0,xe8',#983,$,$,(#414,#413)); […]
#502=IFCPRODUCTDEFINITIONSHAPE('-LyKP%bXF=w=#rH0,xe8',#983,$,$,(#468));
#503=IFCWALL('gRB*gk/YT?w=slF/,,=!',#983,'Top wall#5',$,(),#691,(#469),$, *,#118,35.,8.75); […]
#510=IFCWALL('a@ad.k/qf`w=slF/,,=!',#983,'Wall#18',$,(),#698,(#476),$,*, #125,8.75,0.88);
#511=IFCSIMPLEPROPERTY('Controls.X1',IFCSTRING('Width*0,76912751677852')); […]
#512=IFCSIMPLEPROPERTY('Controls.Y1',IFCSTRING('Height*0,85666666666667 '));
#513=IFCSIMPLEPROPERTY('Char.Font[1]',IFCSTRING('53'));
#514=IFCSIMPLEPROPERTY('Char.Size[1]',IFCSTRING('8 pt'));
#515=IFCSIMPLEPROPERTY('FillPattern',IFCSTRING('0'));
#516=IFCSIMPLEPROPERTY('FillForegnd',IFCSTRING('1'));
#517=IFCSIMPLEPROPERTY('FillBkgnd',IFCSTRING('9'));
#518=IFCSIMPLEPROPERTY('TxtAngle',IFCSTRING( 'IF(BITXOR(FlipX;FlipY);1;-1)*Angle'));
#519=IFCSIMPLEPROPERTY('Controls.X1',IFCSTRING('Width*0,51020408163266'));
#520=IFCSIMPLEPROPERTY('Controls.Y1',IFCSTRING('Height*0,44827586206897 '));
#521=IFCSIMPLEPROPERTY('Controls.X1',IFCSTRING('Width*0,50561797752809'));
#522=IFCSIMPLEPROPERTY('Controls.Y1',IFCSTRING('Height*0,5'));
#523=IFCSIMPLEPROPERTY('User.Type',IFCSTRING('1'));
#524=IFCSIMPLEPROPERTY('Reference',IFCSTRING('US1'));
#525=IFCSIMPLEPROPERTY('ExternalWall',IFCBOOLEAN(.T.));
#526=IFCSIMPLEPROPERTY('FireRating',IFCSTRING('90')); […]
#677=IFCSIMPLEPROPERTY('MasterName',IFCSTRING('Space'));
#678=IFCBUILDINGSTOREY('-LyHM%bXF=w=#rH0,xe8',#983,'Ground floor',$,(),#690, (),$,$,'Ground
floor',0.,3500.,0.,0.);
#679=IFCBUILDING('-LyHI%bXF=w=#rH0,xe8',#983,'Default building',$,(),#689, (),$,$,'Default
building',0.,0.,0.,0.,0.);
#680=IFCRELCONTAINS('-LyHH%bXF=w=#rH0,xe8',#983,$,.T.,.F.,#736,(#735),.PROJECTCONTAINER.,
.CONTAINED.); […]
#687=IFCRELCONTAINS('-LyKk%bXF=w=#rH0,xe8',#983,$,.T.,.F.,#678,(#56,#57,
#58,#503,#504,#505,#506,#507,#508,#90,#91,#92,#105,#89,#108,#509,#510,#93,
#94,#106,#95,#107,#38,#39,#40,#41,#42,#43,#44,#45,#46,#47,#48,#49),.BUILDINGSTOREYCONTAINER.,
.CONTAINED.);
#688=IFCLOCALPLACEMENT('-LyHG%bXF=w=#rH0,xe8',#983,$,#736,#738); […]
#734=IFCLOCALPLACEMENT('-LyKO%bXF=w=#rH0,xe8',#983,$,#678,#806);
#735=IFCSITE('-LyHF%bXF=w=#rH0,xe8',#983,'Default site',$,(),#688,(),$,(0, 0,0),(0,0,0),0.,$,0.,0.);
#736=IFCPROJECT('-LyHE%bXF=w=#rH0,xe8',#983,'Default project',$,(),$, 'Default project',$,#978,$,#737);
#737=IFCAXIS2PLACEMENT3D(#807,$,$); […]
#806=IFCAXIS2PLACEMENT3D(#973,$,$);
#807=IFCCARTESIANPOINT((0.,0.,0.));
#881=IFCCARTESIANPOINT((0.,0.,0.)); […]
#977=IFCCARTESIANPOINT((4450.,0.,0.));
#978=IFCUNITASSIGNMENT((#979,#980,#981,#982));
#979=IFCSIUNIT(*,.LENGTHUNIT.,.MILLI.,.METRE.); […]
#982=IFCSIUNIT(*,.PLANEANGLEUNIT.,$,.RADIAN.);
#983=IFCOWNERHISTORY(#984,#989,"0000",$,$,$);
#984=IFCPERSONANDORGANIZATION(#985,#991,());
#985=IFCPERSON('Doe','John','','Mr.','TheSuffix',(#988),(#986));
#986=IFCACTORROLE(.ARCHITECT.,'Initial design');
#987=IFCACTORROLE(.MANUFACTURER.,$);
#988=IFCADDRESS($,(),'','','','',('987654321'),('123456789'),('johndoe@test.com'),$,'www.test.com/johndoe','','');
#989=IFCAPPLICATION('VT2000','Visio Technical 2000','2000',#990);
#990=IFCORGANIZATION('Visio Corporation',(),(),$);
#991=IFCORGANIZATION('Nothing Inc.',(),(),$);
#992=IFCORGANIZATION('Herman Miller',(),(#987),'Furniture manufacturer');
#993=IFCGEOMETRICREPRESENTATIONCONTEXT('-LyHD%bXF=w=#rH0,xe8','Generic', 'NotDefined',3,0.);
ENDSEC;
END-ISO-10303-21;
[5]. Each one may be implemented by a different module composing the ERP system. All of
these components access the same database, where data is stored under a unified, consistent
form. When new information is entered, related information is automatically updated [2].
3. BUILDING INFORMATION MODELING (BIM)
BIM may be defined as a model - “a digital representation of physical and functional
characteristics of a facility. As such it serves as a shared knowledge resource for information
about a facility forming a reliable basis for decisions during its life-cycle from inception
onward” (National Institute of Building Sciences - Facility Information Council)[6] or as a
process – “a building design and documentation methodology characterized by the creation
and use of coordinated, internally consistent computable information about a building project
in design and construction” (Autodesk)[7].
More yet, BIM can mean a process (B.I. Modeling), a product (B.I. Model), a technology set
(3D/4D/nD parametric CAD, IFC, VDC, etc.) or a software category (Revit®, ArchiCAD®,
etc.). Therefore, it is better to say BIM is a concept. In contrast, ERP is essentially a software
category, although its component modules are very diverse.
4. COMPARATIVE ANALYSIS
In this section, several aspects of the two technologies focused in this paper are compared.
The adoption driving forces, evolution histories and system architectures of ERP and BIM are
confronted.
“Integration refers to the combining of components or information from various sources” [8].
Both component and data integration are characteristics of BIM and ERP which are analyzed
in this section. Customization, another key aspect regarding ERP systems, is also compared in
the context of both technologies.
Finally, element/record date-tagging in both systems is investigated.
4.1 ADOPTION DRIVING FORCES
The long-term productivity and connectivity gains created by enterprise systems were cited in
the 1990’s by important analysts as so compelling ERP outcomes that “not adopting them
was out of the question” [2]. As listed in section 2, almost all areas of an organization can be
reached by ERP arms.
BIM benefits list is extensive as is its roll of beneficiaries. Owners, designers, managers,
contractors, engineers, architects, and facility managers, among other stakeholders, all were
said to gain from BIM adoption [9]. They can obtain increased building performance and
quality, earlier and more accurate visualization of a design, automatic and accurate drawings
and cost estimates, collaboration of multiple disciplines, increased energy efficiency and
sustainability, early error detection, data for automatic fabrication, better construction,
procurement, operation and maintenance [9]. It is mainly this critical mass of advantages that
makes today not adopting BIM, like the 1990’s ERPs, “out of the question”.
Behind both TLAs (“three letter acronyms”) [10], despite their sure merit, certainly lies a
huge marketing effort promoting their adoption.
4.2 EVOLUTION HISTORY
The two systems analyzed in this paper are the result of decades [1][3][5][9] of evolution of
two different computer systems lineages. Although different in nature, they both are the result
of an increasingly sophisticated technology enabled by a steady gain in computer performance
witnessed since its introduction.
Table I summarizes their evolution history.
TABLE I
ERP AND BIM EVOLUTION HISTORIES
ERP lineage BIM lineage
Manual, paper-based accounting
Inventory Control (IC)
Material Requirements Planning (MRP)
From the experience in enterprise interoperability in other domains, is know that information
sharing is usually best served with data-based solutions rather than file-based solutions [18].
Although other options may exist [10], the so called “model servers” or “building model
repositories” [9] seems to be the best alternative to properly manage BIM data in the future.
Model servers are object-based DBMS which support database-like operations (query,
transfer, update, etc.) on a building model, operating at the building element level. The
Eurostep Model Server for IFC (EMS) [19] is an example.
The system architecture of a BIM environment using a model server is illustrated in Figure 2.
FIGURE 2
ARCHITECTURE OF A BIM ENVIRONMENT BASED ONMODEL SERVER.
4.4 INTEGRATED KNOWLEDGE
ERP systems carry knowledge in the form of algorithms (for planning, etc.) [16] and of
functions to process, manage and analyze data. Also, knowledge about best practices, elected
by the market and/or distilled through years of vendor’s experience with their customers, is
offered in the system’s reference libraries.
BIM application’s knowledge is also on algorithms (analyses, etc.), but much of it is
embedded on family components (object libraries) as behavior and parametric content.
Model vendors probably will be able to find in the future a profitable business selling
intelligent models with more knowledge built-in. Some design expertise is available today on
parametric models and, in the future, on a new form of “design guides” inside BIM tools, as
suggested by [20].
4.5 DATA INTEGRATION
Data integration is part of the essences of BIM and ERP and from it both concepts derive
much of their values. Following the motto “the whole is greater than the sum of its parts”, is
through integration of data that more information is obtained and part of the efficiency in
those systems is achieved. As examples, such information could be a list of clashing elements
(derived from their geometry and position) in the case of BIM or a regional sales ranking
(calculated from individual data) in an ERP system.
One key problem ERP systems are designed to solve is the fragmentation of information in
business organizations [2]. BIM is useful for the same problem, in the building information
domain.
Behind both systems there is a unified database (DB). For both cases, this database has a very
complex structure. In ERP, typically a relational DB is used and its tables form an intricate
web of data relationships. The same holds true for BIM, although other DB paradigms may
make more sense for it and usually there is no explicit DB engine.
Integrated data means, in the case of BIM, that all represented disciplines in the building
model are internally consistent and can relate to each other in a consistent manner. A BIM
model can represent very sophisticated relationships between their elements, going from
simple 3D geometrical relationships (relative position in space) to more complex ones like
definition, assignment, association, decomposition, connection, aggregation and
constrainment [21].
Consistency is obtained in ERP systems due to its reliance on a DB system. Those systems
have a data dictionary, “a centralized repository of information about data such as meaning,
relationships to other data, origin, usage, and format” [22]. A data dictionary is not an
explicitly defined structure in BIM models, but clearly they could benefit from one. In the
BIM realm, IFD - International Framework for Dictionaries (ISO 12006-3) is the proper
standard to implement a near equivalent of a data dictionary. It is defined by IAI [23] as “a
library with terminology and ontologies assisting in identifying the type of information being
exchanged”. Realizing the importance data dictionaries have for ERP systems could increase
the development efforts put into IFD, as it may fulfill the functions of a data dictionary,
among others, on the BIM context.
the next logical step in the implementation of IFC based interoperability” [31]. The study of
the OAG experience on the ERP context may speed up the development and widespread
adoption of IFC model servers in BIM environments.
OAGi is now starting convergence meetings with some STEP players [32]. In this regard IFC
is ahead, being fully compliant with STEP part 11 (EXPRESS), part 21 (Step File) and part 22
(API). IFC is already an ISO standard [26] while OAGIS is still not, although OAG
cooperates with ISO on TC154 - Processes, data elements and documents in commerce,
industry and administration [33].
4.7 CUSTOMIZATION
It’s a well known fact that ERP systems implementation usually demands heavy
customization [2]. “The customization is used for the adjustment of the ERP system to the
enterprise requirements” [34]. Much can be learned from ERP in that regard.
ERP customization activities include changing application parameters, adjusting workflow
models and choosing which modules will integrate the implemented solution.
In some cases, the software is adapted to the target organization’s practices. In others, the
company’s current way of doing is replaced by best-practices embedded on the reference
models that ship with the ERP system, aiming process improvements. In the same way ERP
software libraries encode best practice business processes [34][3], BIM component libraries
can carry design intent. This feature should be more exploited by BIM developers and users.
Likewise, it is common BIM practice to perform family customization, be it generating new
types by customizing an existing family’s parameters or editing a family definition more
deeply to create a new class based on it. Different from ERP, this is an ongoing activity, as
each new project deployed by an AEC design company may carry the need for the
development of new objects to enable modeling of its features.
Due to the time and cost ERP implementation takes (chiefly because of needed
customization), as well as the effects it causes in the whole corporation, ERP is considered a
long term investment. Certainly BIM implementation costs are much lower as are its impacts
in an AEC company. Nevertheless, especially because of the new paradigm of design
development BIM represents, it should also be considered a medium to long term investment.
This vision could reduce anxiety and align expectations on BIM implementation in AEC
enterprises. Strategies used on ERP deployment (like monitoring of Critical Success Factors
[35], etc.) could be useful for BIM implementation too.
On a broader context, adjusting the workflow is also a good lesson from ERP. It is clear that
AEC design and build processes are far behind the ideal state. The adoption of BIM
technology itself improves this situation because it demands design to be developed in 3D,
saving much grief. On the other hand, as the design process is changed, so must be the
workflow (both internal and external to a single company) to adapt to the new technology
requirements. For example, on BIM-based design processes, documentation (derived from the
3D model) is at the final step, where it should be [36]. Also, interaction with other agents
participating on the enterprise through BIM technology is changed, encouraging
collaboration.
4.8 DATE-TAGGING
Many records in ERP databases have or are linked to a date field. Any sales or purchase,
manufacturing order, stock level, demand forecast, etc. are time-related. Also, keeping records
over time in ERP systems is essential for almost any trend analysis [37]. Such date-tagging
may also appear in BIM models.
Date-, or even time-, tagging is a fundamental aspect in 4D CAD tools, which are, as shown
in section 4.2, ancestors of BIM software. The association of time to geometry allows
construction simulation for sequence checking, the same way time can be associated to
manufacturing operations on MRP systems (which are, by their turn, ancestors of ERP) to
predict and improve manufacturing lead times.
On a later phase of the building lifecycle - operation and maintenance - again time-stamped
records appear, now in a system which is middleway between BIM and ERP: CAFM
(Computer Aided Facilities Management). CAFM systems can deal with almost all enterprise
information, except those related to the core business of the corporation and the underlying
organization data, such as payroll and accountancy [38]. One typical CAFM focus area is
space and asset management but also very popular is its maintenance module, often called
CMMS (Computerized Maintenance Management Systems)[39]. History maintenance data,
captured from service orders managed by these systems, are kept for long periods for trend
analysis and for supporting strategic decision making on equipment replacement/overhaul and
service contracts. Building data relevant to FM contained on a BIM model can be exported to
some BIM-enabled applications [40][41] and managed from there.
CAFM systems can support and should interact with both ERP and BIM, being part of both
systems’ networking.
5. CONCLUSIONS
Both BIM and ERP are essentially Information Systems [42] and derive most of its value
from data integration. Also, both systems are part of a network of integrated applications. In
this study, some other aspects of these systems were compared and analyzed aiming to
capitalize on lessons learned in the ERP domain for BIM benefit.
The NIST study on cost of inadequate interoperability [43] highlighted the opportunity for
improving the connectivity between CAD/CAE/CAM and ERP, as integration between
graphical and database systems could make their use for decision making more effective. BIM
naturally integrates these two types of systems and can be the ideal channel for integration
with ERP [9], getting information from it and outputting data ERP needs. Actually, BIM can
become the center of AEC enterprises information infrastructure by its integrative nature [44].
An endless list of benefits made ERP in the past, and BIM now, irresistible technologies,
fueled by software giants’ marketing. Resulting from the evolution of previous conceps and
and having integration as their foundations, both technologies are a good fit for today´s
complex and fragmented environment.
CIB-W102 Rio de Janeiro, RJ, Brasil, 17 – 19, June 2009
ERP’s architecture, standards and business model can all inpire those involved in BIM
development. Certainly, there are many more aspects of ERP that can be observed and
adapted to BIM, speeding up the maturation and consolidation of this technology in the
AEC/FM market. This paper’s innovation was on highlighting this possibility and starting this
line of investigation.
REFERENCES
[1] Radovilsky, Z. “Enterprise Resource Planning (ERP)”, The Internet Encyclopedia, John Wiley & Sons,
2004, 853pp.
[2] Davenport, T. H. “Putting the enterprise into the enterprise system”. Harvard Business Review; Vol. 76, No
4, 1998, pp.121-31.
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