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WP 15-01

Aide-mémoire Programme de travail


Contrôle interne

Octobre 2009
Ce document contient 38 pages

© 2009 KPMG S.A., société anonyme d'expertise comptable et de commissariat aux comptes en France, membre du réseau KPMG de cabinets indépendants adhérents de KPMG
International, une coopérative de droit suisse. Tous droits réservés.
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Aide Mémoire Programme de travail - Contrôle interne
Octobre 2009

Table des matières


1 Rappel méthodologique 2
1.1 Le risque d’audit 2
1.2 Le risque général d’anomalie significative au niveau des états financiers
(Risk of Material Misstatement - RoMM) 2
1.3 Le risque inhérent 2
1.4 Le risque de contrôle interne 2
1.5 Le risque d’anomalie significative au niveau des assertions (Risk of
Significant Misstatement - RoSM) 2
1.6 Le seuil de signification préliminaire (Materiality for Planning Purposes -
MPP) 2
1.7 Le seuil d’erreur significative (Significant Misstatement Threshold -
SMT) 2
1.8 Le seuil minimum d’ajustement (Audit Difference Posting Threshold -
ADPT) 2
1.9 Les assertions 2
1.10 Les programmes de travail 2
1.11 Revue de l’environnement de contrôle interne 2
1.12 Mise à jour méthodologique KAM 2009 2

2 Ventes et Clients 2
2.1 Objectifs d’audit généralement identifiés 2
2.2 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client 2
2.2.1 Création / acceptation de nouveaux clients 2
2.2.2 Commande 2
2.2.3 Livraison 2
2.2.4 Facturation 2
2.2.5 Enregistrement de la facture 2
2.2.6 Encaissements 2
2.2.7 Séparation des tâches 2
2.2.8 Identification et suivi des engagements 2

3 Achats, fournisseurs et charges externes (hors groupe) 2


3.1 Objectifs d’audit généralement identifiés 2
3.2 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client 2
3.2.1 Sélection et suivi des fournisseurs 2
3.2.2 Commandes 2
3.2.3 Réception 2
3.2.4 Retours 2
3.2.5 Factures 2
3.2.6 Avoirs 2
3.2.7 Règlement 2
3.2.8 Séparation des tâches 2

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3.2.9 Engagements 2

4 Immobilisations 2
4.1 Objectifs d’audit généralement identifiés 2
4.2 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client 2
4.2.1 Commande d’immobilisations 2
4.2.2 Suivi des mouvements 2
4.2.3 Réception de la facture 2
4.2.4 Amortissement des immobilisations 2
4.2.5 Engagements hors bilan 2
4.2.6 Protection des immobilisations 2
4.2.7 Participations 2
4.2.8 Autres immobilisations financières 2

5 Stocks 2
5.1 Objectifs d’audit généralement identifiés 2
5.2 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client 2
5.2.1 Suivi des mouvements 2
5.2.2 Inventaire physique 2
5.2.3 Valorisation 2
5.2.4 Séparation des tâches 2
5.2.5 Protection des actifs 2

6 Personnel 2
6.1 Objectifs d’audit généralement identifiés 2
6.2 Type de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client 2
6.2.1 Compétence du personnel 2
6.2.2 Mouvements de personnel 2
6.2.3 Préparation de la paie 2
6.2.4 Enregistrement et saisies comptables 2
6.2.5 Paiements 2
6.2.6 Séparation des tâches 2
6.2.7 Engagements 2

7 Impôts et taxes 2
7.1 Objectifs d’audit généralement identifiés 2
7.2 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client 2

8 Capitaux Propres 2
8.1 Objectifs d’audit généralement identifiés 2
8.2 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client 2

9 Dettes financières 2
9.1 Objectifs d’audit généralement identifiés 2
9.2 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client 2

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10 Trésorerie 2
10.1 Objectifs d’audit généralement identifiés 2
10.2 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client 2
10.2.1 Disponibilités 2
10.2.2 Dépenses 2
10.2.3 Recettes 2
10.2.4 Séparation des tâches 2
10.2.5 Contrôle d’accès 2
10.2.6 Valeurs mobilières de placement 2

11 Provisions pour risques et charges 2


11.1 Objectifs d’audit généralement identifiés 2
11.2 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client 2

12 Autres dettes et créances 2


12.1 Objectif d’audit généralement identifié 2
12.2 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client 2
12.2.1 Charges et produits constatés d’avance – Charges à payer 2
12.2.2 Autres créances / dettes 2

13 Parties liées 2
13.1 Objectif d’audit généralement identifié 2
13.2 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client 2

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1 Rappel méthodologique

1.1 Le risque d’audit


Le risque d’audit représente le risque que l’auditeur exprime une opinion d’audit
inappropriée, et en particulier une certification pure et simple alors que les états
financiers comportent des anomalies significatives.
Ce risque d’audit dépend :
 Du « risque général d’anomalie significative au niveau des états indépendant des
procédures d’audit envisagées ;
 Et du «financiers- RoMM » qui est intrinsèque aux états financiers et risque de non-
détection », c’est à dire le risque que les procédures d’audit réalisées ne permettent
pas de détecter les anomalies existantes.

1.2 Le risque général d’anomalie significative au niveau des états financiers (Risk of
Material Misstatement - RoMM)
Le risque général d’anomalie significative au niveau des états financiers (RoMM)
représente le risque que les états financiers pris dans leur ensemble contiennent des
anomalies significatives pouvant affecter plusieurs assertions relatives à plusieurs
comptes significatifs (catégories de transactions ou soldes comptables) ou informations
en annexe.
Ces risques à portée générale sont en principe liés à des circonstances particulières qui
peuvent trouver leur origine, notamment, dans des défaillances de l’environnement de
contrôle de l’entité.
Le risque général d’anomalie significative au niveau des états financiers est lui même
composé du risque inhérent et du risque de contrôle interne.

1.3 Le risque inhérent


Le risque inhérent est la possibilité qu’une assertion soit affectée par une anomalie due à
une erreur, qui peut être significative individuellement ou une fois agrégée à d’autres
anomalies, indépendamment de toute procédure de contrôle interne.
Le risque qu’une telle anomalie survienne varie selon les assertions et les catégories de
transactions, soldes comptables ou informations en annexe auxquelles elles se
rapportent. Ainsi, les comptes dans lesquels sont enregistrés des montants issus
d’estimations comptables par nature incertaine présentent davantage de risques
d’erreurs que les comptes dans lesquels sont enregistrés des données routinières et
factuelles.

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1.4 Le risque de contrôle interne


Le risque de contrôle interne représente le risque que le contrôle interne de l’entité ne
permette pas de prévenir et/ou de détecter, dans les délais appropriés, les anomalies,
significatives individuellement ou agrégées à d’autres anomalies, qui pourraient se
produire dans une assertion.

1.5 Le risque d’anomalie significative au niveau des assertions (Risk of Significant


Misstatement - RoSM)
Le risque d’anomalie significative au niveau d’une assertion (RoSM) représente le
risque qu’une assertion relative à un compte significatif (catégorie de transactions ou
solde comptable) ou à des informations en annexe soit erronée de façon significative. Il
s’agit du risque d’erreur uniquement, indépendamment de l’évaluation du risque de
fraude.
Pour chaque objectif d’audit, nous évaluons le risque d’anomalie significative en
évaluant séparément le risque inhérent et le risque de contrôle interne.
La nature, le calendrier et l'étendue des procédures substantives envisagées, de même
que les tailles d’échantillon le cas échéant, dépendent de l’évaluation du niveau de ce
risque d’anomalie significative au niveau des assertions qui peut être élevé, modéré, ou
faible.

1.6 Le seuil de signification préliminaire (Materiality for Planning Purposes - MPP)


Le seuil de signification préliminaire représente une mesure quantitative de l’amplitude
d'une omission ou d'une présentation erronée d'un poste dans les états financiers, qui, au
vu des circonstances, permet de dire que des décisions économiques des utilisateurs
pourraient être modifiées ou influencées par l'omission ou la présentation erronée.
Il est utilisé pour déterminer les seuils d’erreurs significatives utilisées lors de la
définition des procédures d’audit à mettre en œuvre pour que le risque qu’une anomalie
significative ne soit pas détectée soit réduit à un niveau suffisamment bas.
Un seuil de signification préliminaire doit être déterminé pour tous les états financiers
sur lesquels nous émettons une opinion d'audit.

Le MPP est déterminé sur la base de la valeur d’un agrégat de référence, c’est à dire
d’un composant des états financiers, retenu en fonction de l’attention que lui portent les
utilisateurs des états financiers, de la nature de l’entité, de son positionnement sur son
marché, de l’environnement économique de son secteur d’activité, de la composition de
son actionnariat, des sources de son financement.
Il convient de noter que seul un agrégat défini comme tel par un référentiel comptable
peut être sélectionné (l’EBITDA ne peut donc pas être retenu).
Les agrégats de références le plus généralement retenus sont :
 Le résultat avant impôt dans les sociétés industrielles et commerciales

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 L’actif net ou le total actif dans le cas d’entité où l’actif a une importance
significative (comme les établissements financiers).
L’agrégat de référence sélectionné doit rester le même d’un exercice à l’autre, sauf en
cas de changement significatif dans l’activité de l’entité ou dans les besoins des
utilisateurs des états financiers. Il peut être ajusté en fonction d’éléments exceptionnels
ou de circonstances particulières à l’entité.
Le pourcentage appliqué pour déterminer le MPP est déterminé en faisant preuve de
jugement professionnel, tout en appliquant le cadre suivant :
 Si l’agrégat de référence est un montant net (par exemple, le résultat net ou l’actif
net), le pourcentage sera généralement compris entre 3 et 10% ;
 Si l’agrégat de référence est un montant brut (par exemple, le total actif ou le total de
produits), le pourcentage sera généralement compris entre 0,5 et 2%.

1.7 Le seuil d’erreur significative (Significant Misstatement Threshold - SMT)


Le seuil d’erreur significative représente la valeur à partir de laquelle nous estimons
qu’une anomalie doit être considéré comme significative et s’applique aux soldes
comptables, aux catégories de transactions et aux informations en annexe.
Nous utilisons les seuils d'erreur significative lors :
 De l’évaluation de l’impact financier d’un risque ou de l’importance d’une catégorie
de transactions ;
 De l’évaluation du risque d’erreur significative pour chaque objectif d’audit ; et
 De la planification des procédures d’audit réalisées au niveau des objectifs d’audit,
et notamment lors du calcul des tailles d’échantillon, le cas échéant.
Nous déterminons généralement un seuil d’erreur significative au maximum égale à
75% du seuil de signification préliminaire. Cependant, afin de tenir compte de
circonstances particulières, nous pouvons déterminer un SMT spécifique inférieur,
applicable à certains soldes comptables individuels, catégories de transactions ou
informations en annexe.

1.8 Le seuil minimum d’ajustement (Audit Difference Posting Threshold - ADPT)


L’ADPT représente le montant en-dessous duquel nous considérons les différences
d’audit comme non significatives et ne devant donc pas être mentionnées dans le SAD
(Summary of Audit Differences). Cependant, il convient néanmoins de tenir compte de
l’aspect qualitatif de ces différences d’audit non significatives. L’ADPT se situe
généralement entre 3 et 5% du MPP.
Il peut arriver que pour certaines classes de transactions, certains comptes de la balance
ou certaines informations en annexe, un niveau plus faible d’ADPT soit plus approprié.
Il convient dans ce cas d’indiquer le montant de l’ADPT retenu pour ces classes de
transactions/autres comptes de la balance/informations en annexe.

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Enfin, l’associé signataire peut, pour certaines reclassifications sans impact sur le
résultat uniquement, élever le seuil de l’ADPT. Dans ce cas, l’associé signataire doit
discuter et valider ce niveau plus élevé d’ADPT avec l’EQCR lorsqu’il y en a un sur le
dossier.

1.9 Les assertions


Les assertions contenues dans les états financiers sont des affirmations de la direction,
explicites ou non, qui sont reflétées dans les états financiers, comme suit :
 C Completeness / Exhaustivité
Toutes les transactions et évènements ainsi que tous les actifs et les passifs qui
auraient du être enregistrés ont effectivement été enregistrés et ce dans le bon
exercice comptable. Toutes les informations devant figurer en annexe y figurent
effectivement.
 E Existence / réalité
Les actifs et les passifs, ainsi que les transactions et les évènements qui ont été
enregistrés dans les comptes ou mentionnés en annexe sont réels, concernent l'entité
et se rapportent au bon exercice comptable.
 A Accuracy / Exactitude
Les actifs et les passifs ainsi que les transactions et les évènements qui ont été
enregistrés dans les comptes ou mentionnés en annexe ont été correctement
enregistrés, dans les soldes comptables appropriés.
 V Valuation / Valorisation
Les actifs et les passifs sont enregistrés dans les états financiers selon les valeurs
appropriées. Les éventuels écarts de valorisation ou les écarts d’affectation sont
correctement enregistrés.
 O Obligations & rights / Droits & obligations
Les états financiers de l’entité reflètent aussi bien ses obligations (au passif) que ses
droits sur les actifs qu’elle détient ou contrôle.
 P Presentation & disclosure / Présentation et information en annexe
Les agrégats du bilan et du compte de résultat ainsi que les informations figurant en
annexe sont correctement présentés et décrits, clairement exprimés, et ce pour les
montants appropriés.
L’évaluation, le cas échéant, de l’efficacité opérationnelle des contrôles sélectionnés
doit nous permettre de collecter tout ou partie des éléments probants relatifs aux
assertions pertinentes des comptes significatifs.

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1.10 Les programmes de travail


Ils ont pour objectif de préciser les contrôles à effectuer pour satisfaire l'approche
d'audit (Contrôle et/ou Substantive) choisie et valider les objectifs CEAVOP relatifs aux
comptes significatifs ainsi qu’aux notes d’informations en annexes identifiées.
Les exemples proposés dans ce dossier sont donnés à titre indicatif. Les programmes de
travail doivent être :
 adaptés aux spécificités de l'entreprise ;
 allégés pour les petites entreprises ;
 renforcés pour les entreprises plus importantes ou celles présentant des risques
significatifs.
Par ailleurs, il existe des programmes de travail spécifiques (dont le programme de
travail « Audit Program for Specific Topics – Revised » ou « APSTr » et l’aide-
mémoire « Specific Topics Inquiries Document » ou « STID ») qui permettent de
considérer certains thèmes spécifiques comme la continuité d’exploitation, les litiges et
réclamations, les textes légaux et réglementaires, les parties liées, la fraude et
l’établissement des états financiers (dont les évènements post-clôture).
Il est indispensable de se reporter au document de planification de la mission avant
d'entreprendre tout travail d'audit.

1.11 Revue de l’environnement de contrôle interne


L’environnement de contrôle est l’une des composantes du contrôle interne. Il est
influencé par les fonctions, l’attitude, les actions et la sensibilité des personnes
responsables du gouvernement d’entreprise et de la direction.vis à vis du contrôle
interne de l'entité.
Au sein de l’entité, l’environnement de contrôle interne est défini et se construit autour
des éléments décrits ci-après :
 La communication et la transmission des valeurs d’intégrité et d’éthique ;
 L’importance donnée à la compétence ;
 L’implication des personnes responsables du gouvernement d’entreprise ;
 L’affectation des pouvoirs et des domaines de responsabilité ;
 La philosophie et le style de direction ;
 La structure de l’entreprise ;
 Les politiques et pratiques en matière de ressources humaines.
La documentation de la revue du contrôle interne s’effectue à l’aide des papiers de
travail suivants :
 Le programme d’évaluation du contrôle interne au niveau de l’entité ;
 Le programme d’évaluation des contrôles généraux informatiques ;

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 Les programmes de travail par objectif d’audit.


 Vous pouvez consulter le guide sur l’environnement de contrôle interne et le guide
sur les contrôles généraux informatiques, à l’aide de l’outil « My Knowledge » (Menu
Start/KPMG Audit/My Knowledge).

1.12 Mise à jour méthodologique KAM 2009


Les preuves d’audit, concernant l’évaluation de l’efficacité des contrôles automatisés et
manuels, collectées lors des années précédentes peuvent être, dans certaines situations,
réutilisées dans le cadre de la mission d’audit de l’exercice en cours.
Cette option est envisageable dans la situation où le risque inhérent d’erreur est évalué
non significatif. Dans le cas où un risque inhérent est évalué significatif ou dans le cas
d’un risque de fraude, l’évaluation des contrôles doit être testée tous les ans.
Nous rappelons que le jugement professionnel doit être exercé afin de prendre en
compte les principaux facteurs suivants pour être en mesure d’utiliser des preuves
d’audit obtenues les années précédentes lors de l’évaluation du contrôle :
 L’évaluation du risque inhérent,
 Les conclusions relatives à l’efficacité opérationnelle des contrôles concernés
obtenues dans le passé,
 L’absence de changement dans un environnement changeant,
 L’évaluation du « Risk of failure »,
 L’efficacité de l’environnement de contrôle,
 Les caractéristiques du contrôle lui-même,
 L’efficacité des contrôles informatiques,
 Les changements de personnel, et
 L’impact sur les procédures substantives.
Dans le cas où les preuves d’audit collectées les années précédentes seraient réutilisées,
il convient systématiquement de valider la permanence des dîtes preuves d’audit en
réalisant un test de cheminement ou « walkthrough ».
Par ailleurs, il convient d’organiser, sur une base triennale, le test de l’évaluation des
contrôles en fonction des assertions relatives aux contrôles considérés. L’efficacité des
contrôles doit être testée tout au long des 3 ans et non pas uniquement lors de la dernière
année.
 L’évaluation de l’efficacité opérationnelle de chaque contrôle doit être
documentée chaque année dans le dossier d’audit.

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2 Ventes et Clients

2.1 Objectifs d’audit généralement identifiés


 Tous les produits sont correctement comptabilisés.
 Le principe de comptabilisation des produits est correctement appliqué et en
adéquation avec les normes comptables en vigueur.
 Le principe de séparation des exercices (cut-off) est correctement appréhendé.
 Les créances clients correspondent aux ventes non recouvrées et appartiennent à la
société.
 Tous les recouvrements de créances sont correctement comptabilisés.
 Les avoirs et autres crédits sont justifiés et correctement calculés.
 Les dépréciations des créances douteuses sont correctement évaluées.

2.2 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client

2.2.1 Création / acceptation de nouveaux clients


 Il existe une procédure et une autorisation de création ou d’acceptation de nouveaux
clients.
 Il n’existe qu’un seul compte par client en comptabilité.

2.2.2 Commande
 La création de comptes client fait l’objet d’une procédure d’acceptation spécifique
comprenant notamment une étude de solvabilité. Toute prise de commande pour un
client non référencé est impossible.
 Des encours de crédit maximum sont affectés à chaque client et des procédures de
blocage et/ou d’autorisation spécifiques sont définies en cas de dépassement.
 Les commandes font l'objet de procédures d'acceptations spécifiques variables en
fonction de leurs montants (définitions de seuils).
 Les commandes sont gérées informatiquement. Un numéro de commande séquentiel
unique est attribué à chaque commande.
 Les commandes acceptées sont enregistrées sur un bon de commande interne pré
numéroté établi en plusieurs exemplaires.
 Il existe un chrono des bons de commande et toute rupture séquentielle est identifiée
et investiguée.
 Il existe une interface avec le logiciel de suivi des stocks et un rapprochement est
effectué régulièrement.

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2.2.3 Livraison
 Le service logistique prépare les expéditions sur la base des bons de commande
ouverts existants dans le système (par référence aux numéros de commandes).
 Toutes les expéditions (et commandes) sont connues des services intéressés.
 Chaque préparation de commande donne lieu à l'établissement d'un bon de livraison
informatisé interne. Un numéro séquentiel unique est attribué à chaque bon de
livraison.
 L’émission du bon de livraison génère une sortie de stocks.
 La personne responsable des sorties de stock vérifie que les préparations de
commande correspondent aux bons de commande. Toutes les expéditions
correspondent à des marchandises commandées, et sont conformes aux commandes
quant aux quantités, à la qualité, à la date de livraison, et au lieu de livraison.
 Il existe un état des commandes non livrées, régulièrement analysé qui permet de
suivre aussi bien les livraisons non réalisées que les livraisons partielles.
 Il existe une procédure spécifique de gestion des livraisons partielles. Par exemple,
la commande initiale est soldée et une nouvelle commande pour la partie non livrée
est créée avec un nouveau numéro de commande (et un rattachement possible à la
commande initiale).
 La société conserve les bons de livraisons émargés des transporteurs et/ou des
clients, afin de pouvoir apporter la preuve des ventes réalisées.

2.2.4 Facturation
 La validation des bons de livraisons génère l’émission des factures de telle sorte que
la facture est systématiquement celle du jour de l'expédition.
 Le prix de facturation est issu du fichier du tarif général.
 Il existe une interface commande/devis et facturation et la facture reprend le numéro
du bon de commande ou du devis.
 Un contrôle existe pour s'assurer que toutes les expéditions sont facturées. Par
exemple : un listing des livraisons non facturées ou en attente de facturation est édité
de manière régulière et est analysé.
 Une personne s'assure que toutes les factures se rapportent à des marchandises
effectivement livrées ou à des services effectivement rendus (rapprochement du bon
de livraison visé par le magasinier et de la facture).
 Les commissions des commerciaux sont calculées sur les ventes facturées /
encaissées individuellement. Ces commissions sont rapprochées, régulièrement,
globalement du chiffre d'affaires facturé / encaissé de la période.
 Une réconciliation mensuelle ou interface est faite entre le chiffre d'affaires facturé
ramené en coût d'achat et les mouvements de sortie des stocks.

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 La facturation des transporteurs extérieurs est comparée à la facturation émise


envers les clients.
 La comptabilité vérifie que les factures de vente correspondent aux bons de
commande et aux bons de livraison de la commande.
 Toutes les factures sont contrôlées arithmétiquement, informatiquement ou
manuellement.
 La politique de tarification et de conditions de règlement est pré programmée. Toute
condition spécifique consentie est avalisée par la direction. Les rabais, remises,
ristournes et livraisons gratuites ne peuvent pas être accordés sans l'autorisation
préalable des personnes habilitées.
 Une personne s'assure que toutes les factures sont conformes aux conditions
prévues, notamment quant aux prix et aux conditions de règlement.
 En cas de modification du tarif général de l'entreprise, tous les prix sont modifiés
après autorisation de la direction et contrôle de la mise à jour du fichier des prix.
 Les taux de T.V.A. sont liés au code article.
 Un listing des anomalies de facturation est régulièrement émis et analysé. Des
actions correctrices sont mises en œuvre.
 Une analyse détaillée des marges par produits est faite par la direction et tout écart
est analysé.
 L'informatique calcule une marge "théorique" par commande. Tout écart matériel est
investigué.
 Le directeur commercial analyse les écarts entre le CA réalisé et le CA budgété, par
période.
 Tout contrat significatif est suivi par le commercial et le directeur commercial et la
facture doit être approuvée par la personne habilitée.
 Tout avoir émis doit être approuvé par une personne habilitée. L’émission d’avoir
manuel reste exceptionnel (conditions précises).
 Il n'existe pas un nombre important d'avoirs émis.
 Tous les avoirs sont rapprochés en termes de quantités (aux quantités retournées ou
litigieuses) et en termes de prix (à celui figurant sur la facture initiale).
 Tous les avoirs sont contrôlés arithmétiquement.
 La comptabilisation des avoirs est automatique (dès leur émission) et rapide dans le
cas d’avoirs manuels.

2.2.5 Enregistrement de la facture

Système de facturation manuel :


 Les factures sont enregistrées en comptabilité d'après un exemplaire de la facture.

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 Toutes les factures enregistrées reçoivent une mention spécifique.


 Un contrôle de saisie est effectué par une personne différente.
 Un suivi des facturations non encore livrées chez le client est effectué.

Système de facturation automatique :


 La facturation de la journée se déverse automatiquement dans le journal des ventes
(enregistrement du CA) et dans la comptabilité auxiliaire clients (enregistrement des
créances clients).
 La balance auxiliaire est rapprochée de la balance générale par le service comptable
de façon régulière.
 Un rapprochement entre le CA facturé et le CA enregistré en comptabilité est réalisé
régulièrement. Le cas échéant, les écarts sont investigués.
 Il existe une procédure de suivi ou de recensement des chevauchements
d'enregistrement : par exemple il est impossible de comptabiliser deux factures avec
le même numéro.
 Des états de facturation sont envoyés chaque mois aux clients et sont suivis par les
commerciaux responsables du dossier
 Le système ne permet pas l'établissement d'une facture sans l'existence d'un numéro
de bon de livraison.
 Une facture libellée en devises est comptabilisée en euros au cours du jour ou au
cours moyen.
 Il existe un état des commandes facturées mais non encore livrées.
 En fin de période, un contrôle de séparation des exercices est mené par la direction.
 En fin d'année, les factures clients libellées en devises sont converties au taux de
clôture de l'exercice (sauf en cas de couverture de change) et les écarts de
conversion sont comptabilisés.

2.2.6 Encaissements
 La comptabilisation des encaissements est rapide.
 Les rapprochements bancaires sont effectués régulièrement et sont visés par un
supérieur hiérarchique.
 Le bonus des commerciaux est calculé à partir du chiffre d'affaires encaissé. Ils
disposent d'un état des créances non réglées remis à jour régulièrement
 Les comptes clients sont analysés régulièrement.
 Le lettrage des comptes clients est automatique.
 Le pointage des comptes clients est régulier.

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2.2.6.1 Relances, contentieux et litiges commerciaux


 Des procédures de relance clientèle pour les retards de paiement sont définies et
respectées.
 Des procédures de suivi des litiges commerciaux sont définies et suivies.
 Les relances effectuées sont listées et documentées dans un dossier.
 Le risque client est couvert par une assurance globale.
 Un listing des créances "âgées" est édité régulièrement et sert de base au calcul de la
dépréciation des créances douteuses. Tout écart avec la dépréciation comptabilisée
est expliqué.
 Les procédures de dépréciation de créances définies par le groupe sont respectées.
 La comptabilité a connaissance des retours ou litiges pour lesquels les avoirs ne sont
pas encore établis.
 Les litiges non résolus donnent lieu, le cas échéant, à la comptabilisation de
provisions (passif).
 La société possède, pour les créances passées en pertes, un certificat de non
recouvrabilité.

2.2.7 Séparation des tâches


 La personne qui enregistre une commande est différente de celle qui prépare et
enregistre la sortie de stocks, de celle qui comptabilise la facture, et de celle qui
reçoit le paiement.

2.2.8 Identification et suivi des engagements


 Il existe une revue des contrats signés et une évaluation des engagements qu’ils
comportent pour la société.
 Le risque financier attaché est évalué régulièrement et un état des engagements est
tenu à jour.

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3 Achats, fournisseurs et charges externes (hors groupe)

3.1 Objectifs d’audit généralement identifiés


 Toutes les charges sont correctement comptabilisées.
 Le principe de comptabilisation des charges est correctement appliqué et est en
adéquation avec les normes comptables en vigueur.
 Le principe de séparation des exercices (cut-off) est correctement appréhendé.
 Les comptes fournisseurs sont constitués d'achats non payés.
 Toutes les sommes payées sont correctement comptabilisées.
 Les débits non monétaires aux comptes fournisseurs (avoirs reçus) sont justifiés et
correctement calculés.

3.2 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client

3.2.1 Sélection et suivi des fournisseurs


 Il existe une procédure d’agrément des fournisseurs.
 Il n’existe qu’un seul compte comptable par fournisseur.
 Il existe une liste des fournisseurs référencés et cette liste est régulièrement
contrôlée et mise à jour.
 Il existe un suivi et un contrôle des fournisseurs sans activité avec l’entreprise depuis
plus d’un an.
 Il existe un contrôle des fournisseurs atypiques : par exemple, adresse ou
coordonnées bizarres, paiements « ronds » peu significatifs effectués de manière
régulière.

3.2.2 Commandes
 Les commandes fournisseurs sont émises après autorisation par des personnes
habilitées.
 Les commandes sont passées par le service achat (indépendant du service initiateur
du besoin).
 Des appels d'offres sont faits régulièrement afin de négocier les meilleures
conditions d'achat quant aux produits, aux prix et aux conditions de règlements avec
les fournisseurs.
 Pour les prestations de services/les frais généraux, l’engagement de dépense est
rapproché des budgets.
 Les commandes sont classées dans un chrono séquentiel et sont régulièrement
suivies.

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 Il existe un contrôle des achats renouvelés automatiquement.


 Il existe une interface entre le logiciel des achats et la comptabilité et un
rapprochement est effectué régulièrement.

3.2.3 Réception
 Pour les achats de marchandises, le magasinier s'assure qu'il existe une commande
pour toute réception et que cette réception correspond au Bon de Commande en
termes de quantités, qualité du produit (contrôle qualité), prix, date de livraison et
fournisseur.
 Pour les autres achats (frais généraux), les personnes réceptionnant le bien procèdent
à un contrôle d'adéquation entre la commande et la réception, ou vérifient que la
prestation fournie est correcte.
 Une procédure est mise en place par l'entreprise afin d'éviter que des livraisons
litigieuses (marchandise abîmée, différence de prix, retours de marchandises au
fournisseur) soient réglées à tort.
 Les bons de réception sont classés dans un chrono séquentiel.
 Le rapprochement "bons de commande pré numérotés / bons de réception pré
numérotés" est effectué régulièrement.
 Le rapprochement "inventaire physique / inventaire permanent" est effectué
régulièrement.
 Les achats réalisés sont comparés avec les achats budgétés.
 Une réconciliation est faite chaque mois entre les achats de marchandises et les
mouvements d'entrée de stocks.
 Un listing des commandes non livrées est édité régulièrement et est analysé.

3.2.4 Retours
 Les bons de sortie de stocks (retour au fournisseur) sont classés chronologiquement
(si possible accompagnés d'une copie du bordereau du transporteur), en attente d'un
avoir.
 Le rapprochement bons de sorties (retours) de stocks / bons du transporteur est
effectué régulièrement.
 Le rapprochement bons de sorties (retours) de stocks / avoirs (quantités et prix) est
effectué régulièrement.
 Le rapprochement inventaire permanent / inventaire physique est effectué
régulièrement.

3.2.5 Factures
 Toutes les factures reçues sont classées dans un chrono.

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 Toutes les factures fournisseurs sont rapprochées de l'ensemble "bon de commande -


bordereau de réception".
 Toutes les factures sont comptabilisées dès leur réception (avant approbation des
services émetteurs pour leur règlement).
 Toutes les factures sont contrôlées arithmétiquement par la comptabilité fournisseur.
 La balance auxiliaire fournisseurs est rapprochée de la balance générale.
 Les comptes fournisseurs sont suivis régulièrement (vérification de l'absence de
double comptabilisation, vérification des règlements, contrôle des retours et avoirs
correspondants, lettrage).
 Tous les comptes fournisseurs débiteurs sont analysés de façon régulière (absence de
double règlement...)
 La liste des réceptions non facturées est tenue à jour quotidiennement et sert de base
à la comptabilisation des FNP à la fin de l'exercice.
 Des procédures de cut-off efficaces sont mises en place par l'entreprise à la clôture
de l'exercice.
 En fin d'année les factures fournisseurs libellées en devises sont converties au taux
de clôture de l'exercice (sauf en cas de couverture de change : la dette est alors
devenue certaine quant à son montant) et les écarts de conversion sont
comptabilisés.

3.2.6 Avoirs
 Les avoirs sont classés chronologiquement.
 La comptabilité fournisseur, lors du suivi des comptes et de la procédure
d'acceptation des factures, s'assure que tout litige ou retour donne lieu à l'émission
d'un avoir de la part du fournisseur.
 Une liste des retours n'ayant pas encore donné lieu à la réception d'un avoir de la
part du fournisseur est tenue à jour régulièrement. En fin d'année cette liste permet
de comptabiliser les avoirs à recevoir.
 Tous les avoirs reçus sont vérifiés (rapprochement bon de retour- avoir - facture des
quantités et des prix).
 Les avoirs sont comptabilisés rapidement.
 En cas de contrats d'achats spécifiques avec remises conditionnelles, il existe un
suivi par fournisseur et des états issus du système comptable permettant de justifier
la base de calcul de ces remises.

3.2.7 Règlement
 Les factures sont transmises pour approbation aux services émetteurs avant leur
règlement. L'accord des services est matérialisé par une signature et un bon à payer.

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 Avant le règlement des factures, la comptabilité fournisseurs s'assure que les


acomptes et les avoirs obtenus sont déduits des paiements.
 Le règlement d'une facture est fait d'après l'ensemble vérifié Bon de commande -
bon de réception - facture. La mention "réglé le" est apposée sur la facture.
 La validation peut être automatisée ainsi que l’édition de lettres-chèques ou bons à
payer.
 Les rapprochements bancaires sont faits mensuellement et vérifiés par des
responsables.
 Il existe une liste des personnes habilitées à signer les titres de paiement. Cette liste
est mise à jour régulièrement et communiquée au service comptable et aux banques.
Des doubles signatures sont obligatoires au-delà de certains seuils.
 Les moyens de paiements sont conservés à l’abri.
 Il existe une procédure de sécurité des paiements avec les banques.

3.2.8 Séparation des tâches


 La personne qui émet une commande est différente de celle qui reçoit les
marchandises, de celle qui comptabilise l'achat et de celle qui émet le chèque (ou
accepte la traite).
 Des codes d'accès ont été mis en place pour respecter le point précédent et seules les
personnes autorisées ont accès aux fichiers, programmes et enregistrements.
 Les chéquiers sont conservés par une personne indépendante de celle qui signe les
chèques, dans une armoire ignifugée et sous clé.

3.2.9 Engagements
 La société tient à jour régulièrement un état des engagements liés aux contrats signés
(achats, crédit-bail, nantissement).

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4 Immobilisations

4.1 Objectifs d’audit généralement identifiés


 Les immobilisations existent et appartiennent à l'entreprise, qui les utilise dans le
cadre de son activité.
 Les montants immobilisés sont justes et ne comprennent pas d'éléments devant être
comptabilisés en charges.
 Les cessions et autres mouvements de sortie sont tous comptabilisés ainsi que les
plus ou moins-values qu'ils ont générées.
 La valorisation et la présentation sont correctes et en adéquation avec les normes
comptables en vigueur.

4.2 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client

4.2.1 Commande d’immobilisations


 Il existe un budget annuel d'investissement qui est approuvé par la Direction et suivi
tout au long de l'année.
 Toute commande d'immobilisation est approuvée préalablement par une personne
habilitée et est conforme aux instructions de la direction quant au respect du budget,
de la procédure de choix des fournisseurs et d'acceptation des prix, et des conditions
de règlement.
 Un bon de commande pré numéroté est établi et est classé séquentiellement par
l'entreprise.

4.2.2 Suivi des mouvements


 Tous les mouvements (acquisitions, transferts, cessions, mises au rebut) sont suivis
régulièrement par l'entreprise.
 A chaque réception d'immobilisation un bon de réception pré numéroté est émis par
l'entreprise.
 Les bons de réception sont rapprochés des bons de commande.
 Les acquisitions d'immobilisations sont rapprochées des budgets d'investissement.
 Les travaux faits par l'entreprise pour elle-même sont évalués avec précision (suivi
des coûts : matière et temps passé) et sont soumis aux mêmes procédures
d'autorisation que les acquisitions d'immobilisations.
 Des P.V. de mise au rebut sont établis pour chaque destruction d'immobilisation.
 Les cessions et les mises au rebut sont autorisées par une personne habilitée et les
prix de cession sont autorisés par une personne compétente.

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 L'entreprise rapproche ses factures de cession d'immobilisation du fichier des


immobilisations afin de s'assurer qu'aucune de ces immobilisations ne figure encore
dans ce fichier.
 Un inventaire physique des immobilisations est fait périodiquement et est exploité.
 L'entreprise effectue périodiquement un rapprochement entre le fichier des
immobilisations, l'inventaire permanent et l'inventaire physique.
 L'entreprise rapproche son fichier d'immobilisations des polices d'assurance.

4.2.3 Réception de la facture


 Les factures réceptionnées sont rapprochées des bons de commandes, des bons de
livraison du fournisseur et des bons de réception (prix, description, partie, quantité).
 Les factures fournisseurs sont contrôlées arithmétiquement.
 Les factures sont comptabilisées rapidement.
 La méthode de valorisation et dépréciation (ou amortissement) des immobilisations
est cohérente avec la nature des immobilisations et est revue chaque année en
fonction de la nature et de l'utilité des immobilisations concernées.
 Une liste des immobilisations réceptionnées et non encore facturées est
régulièrement tenue à jour par l'entreprise et sert de base à la provision pour factures
d'immobilisations à recevoir à la date de clôture de l'exercice.
 Les comptes fournisseurs d'immobilisations sont régulièrement analysés.

4.2.4 Amortissement des immobilisations


 Le service comptable a connaissance des dates de mise en service des
immobilisations pour les amortissements linéaires et contrôle que ces dates sont
correctement saisies dans le fichier d'immobilisations.
 Il y a permanence des méthodes d'un exercice à l'autre.
 La durée d’amortissement et la valeur résiduelle des immobilisations sont revues
régulièrement.

4.2.5 Engagements hors bilan


 Le service comptable est avisé des gages et hypothèques consentis par des tiers sur
les immobilisations de l'entreprise.
 Le service comptable est au courant de tous les contrats de crédit-bail conclus par
l'entreprise.

4.2.6 Protection des immobilisations


 L'accès aux locaux est contrôlé, et n'est permis qu'aux personnes autorisées.

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 Les immobilisations sont protégées contre le risque de vol ou de détérioration.


 Les assurances couvrent tous les risques pour des montants suffisants.
 Les titres de propriété sont conservés en lieu sûr.

4.2.7 Participations
 Des réunions de la direction sont organisées régulièrement (mensuellement ou
trimestriellement) pour approuver les acquisitions et les cessions et commenter les
performances des participations financières.
 La société dispose d'informations financières régulières et fiables sur les
participations financières qu'elle détient (comptes annuels, rapport des éventuels
Commissaires aux Comptes, comptes prévisionnels...)
 Les valeurs cotées donnent lieu à des évaluations régulières (mensuelle ou
trimestrielle) et cette analyse débouche sur la comptabilisation systématique d'une
écriture de régularisation.
 La société dispose d'informations régulières sur les décisions de gestion des
participations financières, notamment en termes de distribution de dividendes.

4.2.8 Autres immobilisations financières


 Dépôts et cautionnements : il existe un suivi régulier et les documents justificatifs
sont conservés.
 Prêts au personnel : il existe un contrôle régulier du respect des échéanciers. Les
prêts sont pris en compte systématiquement lors de la rédaction du solde de tout
compte.

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5 Stocks

5.1 Objectifs d’audit généralement identifiés


 Les stocks sont correctement appréhendés et comptabilisés, existent, appartiennent à
l'entreprise.
 La valorisation des stocks est correctement calculée, à l'aide d'une méthode admise
par les normes comptables en vigueur (FIFO, CUMP).
 Le principe de séparation des exercices (cut-off) est correctement appréhendé.
 L'évaluation des stocks est justifiée : les provisions pour dépréciation estimées
nécessaires sont comptabilisées.

5.2 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client

5.2.1 Suivi des mouvements


 Une réconciliation mensuelle est faite entre le chiffre d'affaire facturé ramené au
coût d'achat et les achats de marchandises en tenant compte de mouvements d'entrée
et de sortie des stocks (bouclage des flux).
 Des réconciliations sont faites régulièrement entre l'inventaire physique et
l'inventaire permanent. Les écarts, peu nombreux, sont mis en évidence et expliqués.
 Les mouvements d'entrée et de sortie de stock sont enregistrés de façon journalière.
 Seules les personnes autorisées ont accès au fichier de l'inventaire permanent.
 La direction contrôle efficacement le planning de production et s'assure de sa
validité.
 Le service achat réalise les achats à partir du planning de production et de
l'inventaire permanent et analyse toutes les anomalies (par exemple : articles non
commandés alors qu'il n'y en a plus en stock).
 Toute entrée de marchandise est contrôlée par rapport au bon de commande initial et
tout écart est mentionné et remis aux services compétents pour investigation.
 Tous les mouvements de stocks à l'intérieur de l'entreprise sont suivis à l'aide d'une
fiche de fabrication tenue manuellement ou informatiquement : du magasin vers les
ateliers de fabrication, d'un atelier de fabrication à un autre.
 Tous les mouvements de stock particuliers (mises au rebut, destruction, vente de
stocks obsolètes) sont autorisés par des personnes compétentes.
 Chaque responsable de magasin suit les consommations de matières par rapport aux
mouvements de l'inventaire.
 Toute sortie de stock est contrôlée par rapport au bon de commande du client et le
contrôle est matérialisé.

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 L'enlèvement des marchandises par le transporteur ne se fait qu'après apposition de


sa signature sur le bon de sortie.
 Il existe une procédure pour appréhender les retours en stock (réception, analyse
puis remise en stock et émission d'un avoir).

5.2.2 Inventaire physique


 Il existe une procédure d'inventaire physique et elle est suivie par l'ensemble des
participants.
 Les personnes procédant aux comptages sont des personnes indépendantes de
l'entrepôt (service comptable, service commercial, etc...).
 Les comptages sont effectués en aveugle (absence de renseignements sur la quantité
ou la valorisation).
 Les feuilles de comptages sont numérotées.
 Les produits apparaissent bien rangés.
 Des doubles comptages sont organisés sur la base de tests.
 Tous les articles comptés sont identifiés (par une pastille par exemple).
 Les éléments appartenant à des tiers sont identifiés pour ne pas être comptés.
 Les articles obsolètes ou inutilisables sont relevés de façon séparée.
 Les zones d'expédition et de livraison sont vides (ou clairement identifiées).
 Il existe un contrôle de la saisie des prises d'inventaire (étiquettes, fiches…)
permettant de s'assurer qu'elles sont toutes reprises et qu'il n'existe pas d'erreur de
saisie.
 Les mouvements de stocks sont arrêtés lors des comptages et de la prise
d’inventaire. La production est stoppée et les quantités en cours aux différents stades
sont inventoriées.

5.2.3 Valorisation
 Il existe un rapprochement mensuel entre l'inventaire permanent et la balance
générale.
 La méthode de valorisation est conforme aux règles comptables applicables en
France.
 Un listing est émis régulièrement donnant la liste des éléments dont le prix a varié de
façon significative, les écarts sont investigués et le résultat de ces investigations est
matérialisé.
 Des analyses de marge sont réalisées par produits ou gamme de produits et les écarts
significatifs sont investigués.
 Si le stock est en coût standard, les comptes de variance sont analysés de façon
régulière et ne représentent pas des montants significatifs.

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 Des comparaisons sont faites par la direction avec des entreprises du même secteur
d'activité. Les écarts significatifs sont investigués.
 Un listing, édité de façon régulière, identifie les stocks à faible rotation. Ce listing
est analysé afin de différencier les exceptions (nouveaux produits par exemple) des
articles réellement obsolètes, et l'application de dépréciation est envisagée.

5.2.4 Séparation des tâches


 Les enregistrements sur le listing d'inventaire permanent sont faits par des personnes
indépendantes des services achats, réception, et envoi des marchandises.

5.2.5 Protection des actifs


 L'usine ou l'entrepôt est sous surveillance vidéo, gardiennage etc...
 L'entrée sans surveillance est refusée aux personnes extérieures à l'entreprise
(transporteurs, clients, fournisseurs).

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6 Personnel

6.1 Objectifs d’audit généralement identifiés


 Les montants comptabilisés sont justes, compte tenu des engagements de la société.
 Les sommes non versées à la fin de chaque période sont comptabilisées.
 La comptabilisation des coûts sociaux est en adéquation avec les normes comptables
en vigueur et la réglementation.

6.2 Type de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client

6.2.1 Compétence du personnel


 Le personnel responsable de la paie est suffisamment compétent.
 Le personnel a une compétence suffisante en matière d'obligations légales, de
législation sociale, de méthodes de comptabilisation.

6.2.2 Mouvements de personnel


 Le personnel est embauché (ou licencié) conformément aux instructions de la
Direction.
 Il existe un dossier par salarié qui comprend le contrat de travail signé par les deux
parties, les documents justifiant l’identité de la personne ainsi que toutes les
modifications portées au salaire de base (heures supplémentaires, primes, congés
maladie), et pour les salariés ayant quitté la société le solde de tout compte signé.
 Le registre des entrées/sorties du personnel est mis à jour régulièrement.

6.2.3 Préparation de la paie


 Il existe un recensement des heures travaillées. Des comptes-rendus d'activité sont
établis par les salariés, revus par leurs supérieurs et comparés avec les données
utilisées pour la préparation de la paie.
 Il existe une vérification par un autre service de l'exactitude des modalités de
rémunération.
 Les heures supplémentaires ou primes, etc. sont autorisées par des personnes ayant
autorité pour cela.
 Les niveaux de rémunérations ainsi que les promotions sont approuvés par la
Direction.
 Toutes les paies sont vérifiées.
 Le nombre de réclamations relatives aux bulletins de paie est faible.

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 Seules les personnes autorisées ont accès à la paie, aux dossiers personnels des
salariés, aux programmes et à tout autre enregistrement.
 Le fichier des données utilisé pour la préparation de la paie est à jour.
 Il existe des procédures de mise à jour du fichier des données utilisé pour la
préparation de la paie.
 Les taux de cotisations sociales sont mis à jour à chaque changement.
 Les primes et bonus sont revus et approuvés par un supérieur hiérarchique.

6.2.4 Enregistrement et saisies comptables


 Le rapprochement DADS, livre de paie, comptabilité, est effectué régulièrement.
 Le compte de "rémunérations dues" est régulièrement justifié.
 Les comptes de "salaires et appointements" sont régulièrement rapprochés des
déclarations fiscales et sociales adéquates. Il existe un flow-chart des traitements
comptables de la paie.
 Il existe un manuel de procédures comptables pour la paie et ce manuel est utilisé et
son utilisation supervisée.
 Un rapprochement entre les comptes de dettes envers les organismes sociaux et les
déclarations est effectué régulièrement.
 Les comptes de dettes envers les organismes sociaux sont régulièrement justifiés.
- Un rapprochement entre le livre de paie et les bases de cotisations est effectué
régulièrement.
- Une vérification de l'exactitude des modalités de cotisations est effectuée par un
autre service.
 Il existe une comparaison entre le budget et les coûts réels, et avec les mois
précédents.
 Les éventuels écarts sont analysés et les explications sont revues par la Direction.
 Lorsque des traitements font ressortir des erreurs, une procédure de correction existe
et est adaptée si elle est correctement appliquée.
 Les résultats des contrôles effectués par les organismes sociaux n'ont révélé aucune
anomalie.
 Il existe une interface entre le logiciel de paie et le logiciel de comptabilité. Des
contrôles de rapprochement sont réalisés régulièrement.

6.2.5 Paiements
 Le visa du chef d'entreprise est apposé sur les bulletins de paie.
 Le personnel est payé conformément aux contrats de travail/avenants.

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 Les rémunérations non réclamées sont analysées.


 Les accès aux fichiers de paiement sont limités aux seules personnes autorisées.
 Un compte de banque spécifique est utilisé pour les décaissements liés à la paie.
 Une demande écrite signée du salarié est nécessaire pour obtenir une avance ou un
acompte. Le versement de l’acompte est soumis à approbation d’un responsable.
 Un rapprochement est effectué entre le montant payé et le total des bulletins de paie,
ainsi qu'entre le nombre de virements et le nombre de bulletins de paie.
 L’état de « pré-paie » est visé par un responsable avant que l’ordre de virement des
salaires ne soit donné.

6.2.6 Séparation des tâches


 Les éléments servant à la préparation de la paie sont approuvés par une personne
compétente.
 Celle-ci est indépendante de la personne qui prépare la paie.
 Elle est indépendante de la personne qui remet les bulletins de salaire.
 Le paiement est effectué par une personne indépendante de celle qui prépare la paie.
 La comptabilisation de la paie est effectuée par une personne indépendante de celle
qui effectue les rapprochements entre la comptabilité et les autres éléments.

6.2.7 Engagements
 Les engagements en matière de retraite (complément de retraite, retraite
« chapeau », indemnité de départ à la retraite) sont calculés et actualisés
régulièrement.
 Les engagements en matière de départ (indemnité contractuelle…) sont calculés et
actualisés régulièrement.

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7 Impôts et taxes

7.1 Objectifs d’audit généralement identifiés


 Tous les impôts et taxes dus par la société sont comptabilisés dans les comptes
appropriés.
 Les impôts payés, provisionnés et chiffrés sont correctement calculés.
 Les impôts et taxes complémentaires, les intérêts de retard et autres pénalités
prévisibles sont provisionnés.
 La détermination du résultat fiscal et de l’impôt sont correctes.

7.2 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client


 Le personnel est compétent en matière de fiscalité ou a recours à un conseil externe
(optimisation des bases de taxe professionnelle, opérations atypiques…).
 La conclusion des derniers contrôles fiscaux est satisfaisante.
 La société réalise de façon régulière le rapprochement entre le CA déclaré sur le
CA3 et le CA comptabilisé.
 La société réalise annuellement une revue des comptes de charges d’impôts et taxes.
 Un rapprochement entre la masse salariale et celle servant de base aux cotisations
assises sur les salaires est fait régulièrement (base des taxes assises sur les salaires).

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8 Capitaux Propres

8.1 Objectifs d’audit généralement identifiés


 Tous les mouvements de capitaux, y compris les dividendes, sont correctement
comptabilisés.
 Les subventions d'investissement et les provisions réglementées sont correctement
appréhendées, évaluées et imputées.
 Les principes comptables retenus sont conformes aux normes, et aux règles légales
et fiscales en vigueur.

8.2 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client


 Le personnel est compétent en droit des sociétés ou fait appel à un conseil.
 Tous les P.V. d'AG et de CA sont reportés sur les registres légaux, signés, paraphés
et communiqués au responsable comptable.

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9 Dettes financières

9.1 Objectifs d’audit généralement identifiés


 Tous les emprunts et dettes assimilées, y compris les intérêts, sont comptabilisés et
correctement calculés.
 Les emprunts et dettes comptabilisés correspondent à la réalité des engagements de
la société.
 Les principes comptables utilisés correspondent aux normes en vigueur.

9.2 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client


 Les nouveaux emprunts sont préalablement approuvés par la direction.
 La direction suit de façon régulière le niveau d'endettement en termes de capital à
rembourser et de charges financières à payer.
 Des analyses de ratios significatifs (endettement, liquidité...) sont faites
régulièrement et analysées par la direction.
 Des plans de Trésorerie sont établis régulièrement et sont utilisés dans la politique
de placement de la société.

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10 Trésorerie

10.1 Objectifs d’audit généralement identifiés


 Les disponibilités existent et sont réellement disponibles pour permettre à la société
de remplir ses engagements.
 Le principe de séparation des exercices (cut-off) est correctement appréhendé tant
pour les encaissements que pour les décaissements.
 Les comptes bancaires sont rapprochés de la balance générale et les éléments en
rapprochement sont justifiés.
 Les valeurs mobilières de placement existent et appartiennent à la société.
 Les méthodes de valorisation sont conformes aux normes comptables en vigueur.
 Tous les dividendes, intérêts et autres produits sont comptabilisés ainsi que les plus
ou moins-values relatives.

10.2 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client

10.2.1 Disponibilités
 Un plan de trésorerie est mis en place et est régulièrement revu. Les écarts
significatifs entre le réel et le plan sont investigués.
 Les rapprochements bancaires sont faits mensuellement et supervisés par la direction
qui matérialise son contrôle.

10.2.2 Dépenses
 Toutes les dépenses sont supportées par des pièces justificatives préalablement
acceptées par les services/personnes habilitées.
 Toutes les dépenses font l'objet d'une fiche de dépense qui est classée de façon
séquentielle dans un chrono de trésorerie.
 Sur chaque fiche de dépense est indiqué le numéro de pièce correspondant à la
dépense (numéro de facture fournisseur par exemple).
 Il existe une vérification des saisies (montant de la dépense, imputation).
 Le système analyse l'imputation, ce qui évite un double règlement.
 La comptabilisation des décaissements est rapide.
 Il existe une liste des personnes habilitées à signer les titres de paiement. Cette liste
est mise à jour régulièrement et communiquée au service comptable et aux banques.
 Lorsque la personne habilitée signe le titre de paiement, elle vise la pièce
justificative afin d'éviter un double règlement.

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 Au-delà d’un certain montant de dépenses, une double signature est nécessaire.

10.2.3 Recettes
 La réception du paiement est réalisée par la comptabilité générale qui crée une fiche
de recette comportant le nom du client, la facture payée et le montant (ou liste éditée
après saisie dans le système). Seule cette pièce (ou liste) est transmise au service
Client.
 La comptabilisation des encaissements est rapide.
 Les traites sont conservées sous clés dans une armoire ignifugée.
 Les espèces reçues en paiement sont très régulièrement déposées en banque.

10.2.4 Séparation des tâches


 La personne qui enregistre une commande est différente de celle qui prépare la sortie
de stocks, qui comptabilise la facture, et de celle qui reçoit le paiement.
 La personne qui émet une commande est différente de celle qui reçoit les
marchandises, qui comptabilise l'achat, qui émet le chèque (ou accepte la traite).
 Les chéquiers sont conservés par une personne indépendante de celle qui signe les
chèques dans une armoire ignifugée et sous clé.
 Les ordres de virement pour la paie sont émis par une personne indépendante de
celle qui établit la paie.

10.2.5 Contrôle d’accès


 Des codes d'accès ont été mis en place pour respecter le point précédent et seules les
personnes autorisées ont accès aux fichiers, programmes et enregistrements.

10.2.6 Valeurs mobilières de placement


 Les achats et cessions de VMP sont soumis à l'autorisation d'une personne habilitée.
 Les VMP sont réévaluées de façon régulière et les écarts sont comptabilisés.

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11 Provisions pour risques et charges


Se référer également au programme de travail sur les thèmes spécifiques, APST revised
(Fraude, Textes légaux et réglementaires, Litiges et réclamations, Continuité
d’exploitation).

11.1 Objectifs d’audit généralement identifiés


 Les risques et charges provisionnés ont été correctement estimés et/ou calculés.
 Les risques et charges provisionnés concernent l'entreprise.
 Tous les risques et charges connus ont été provisionnés dans le respect des normes
comptables en vigueur.

11.2 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client


 La direction réunit régulièrement les différents responsables (financier, juridique,
commercial, technique...) afin de connaître les risques et charges à venir.
 La direction obtient régulièrement de son avocat des informations quant aux litiges
en cours.
 Les méthodes d'évaluation de certaines provisions (pour garantie par exemple) sont
documentées et appliquées de façon homogène d'une année sur l'autre. Tout
changement dans ce calcul (base, coût, taux...) est justifié par écrit.

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12 Autres dettes et créances


12.1 Objectif d’audit généralement identifié
 Les autres dettes et créances significatives sont correctement appréhendées,
valorisées, comptabilisées et évaluées.

12.2 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client

12.2.1 Charges et produits constatés d’avance – Charges à payer


 Les comptes sont analysés de façon régulière par le responsable comptable.
 Il existe un journal d'écritures automatiques pour les charges les plus significatives
(abonnement, et extournes des provisions en début de mois). Ce journal est
supervisé par le responsable comptable.

12.2.2 Autres créances / dettes


 La direction analyse régulièrement (mensuellement, trimestriellement) les soldes par
antériorité.

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13 Parties liées
Se référer également au programme de travail sur les thèmes spécifiques (Parties liées).

13.1 Objectif d’audit généralement identifié


 Les dettes et créances vis-à-vis des parties liées sont correctement appréhendées,
calculées, évaluées et comptabilisées.

13.2 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client


 Une procédure de réconciliation fiable des soldes intercompagnies existe au sein du
groupe.
 Les règles de consolidation (fin de période, litiges…) sont clairement définies et
appliquées.
 Les comptes intercompagnies sont identifiés dans le plan comptable et permettent un
suivi des transactions de l’exercice avec les parties liées.
 Les règles de mark-up (marge intercompagnies), de prix de transfert sont clairement
établies au sein du groupe et n’exposent pas la société à des risques fiscaux.
 Les redevances versées et reçues sont conformes aux contrats signés.
 Les intérêts sur emprunts intercompagnies sont conformes aux conditions du
marché, les réintégrations fiscales appropriées sont déterminées, le cas échéant.
 Les comptes intercompagnies sont confirmés de façon régulière et les écarts sont
traités.
 En fin d’année, les comptes intercompagnies libellés en devises étrangères sont
convertis au taux de clôture de l’exercice et les écarts de conversion sont enregistrés
en comptabilité.

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