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Partie 1 : CONTRÔLE DE GESTION
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Partie 2 : LES OUTILS DU CONTRÔLE DE GESTION
1. Le système de management
11. Style directif
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MODULE 2 : LES OUTILS DU CONTRÔLE DE GESTION
II . Le système budgétaire
21. Définition des budgets
22. Processus budgétaire
23. Élaboration des budgets
24. Le contrôle budgétaire
25. Les différents types de budget
III . La comptabilité analytique
31. Définition
32. Objectifs
33.Caractéristiques
34. Découpage analytique
35. Analyse des coûts
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MODULE 2 : LES OUTILS DU CONTRÔLE DE GESTION
CONCLUSION
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I. LE CONTRÔLE DE GESTION ?
11. Définition
De situer l ’état réel par rapport aux objectifs ( analyse des écarts )
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I. LE CONTRÔLE DE GESTION ?
11. Définition
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I. LE CONTRÔLE DE GESTION ?
11. Définition
Ceci étant , toutes ces définitions mettent en relief les missions assignées au
contrôle de gestion qui peuvent être regroupées en trois catégories :
S ’assurer de la bonne gestion de l ’entreprise , c ’est à dire veiller à :
l ’efficacité ( atteindre les objectifs), l ’efficience ( atteindre les objectifs au
moindre coûts) et la rentabilité .
Evaluer les performances des centres de responsabilité.
Mettre à la disposition des responsables les informations leur
permettant la prise de décision , et ce dans un délais raisonnable et au
moindre coût.
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I. LE CONTRÔLE DE GESTION ?
12 . Objet du contrôle de gestion
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I. LE CONTRÔLE DE GESTION ?
12 . Objet du contrôle de gestion
Le mot « gestion » ne doit être pris dans le sens restrictif mais dans le
sens de « management » , désignant l ’ensemble des techniques de
direction , l ’organisation et de gestion d ’une entreprise.
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I. LE CONTRÔLE DE GESTION ?
12 . Objet du contrôle de gestion
11
I. LE CONTRÔLE DE GESTION ?
12 . Objet du contrôle de gestion
12
I. LE CONTRÔLE DE GESTION ?
12 . Objet du contrôle de gestion
•Ies dirigeants fonctionnels assistent les opérationnels dans l ’analyse des
résultats.
Objectifs : fixés à l ’issue du choix de la stratégie , les objectifs sont
actualisables grâce au système d ’écoute et de suivi permanents et fiables
instaurés par le contrôle de gestion .
Efficience, efficacité, pertinence : la combinaison de ces trois facteurs
permet de mesurer la performance.
Efficience = maximiser le rapport entre résultats obtenus et les moyens
utilisés.
Efficacité: réalisation des objectifs attendus par l ’entreprise.
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I. LE TRIANGLE DU CONTRÔLE DE GESTION
Objectifs
Triangle
du contrôle de gestion
Ressources résultats
Efficience
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I. LE CONTRÔLE DE GESTION ?
13 . Processus du contrôle de gestion
♦ Principales phases
Phase de Finalisation
− Définir les plans d ’action et les budgets permettant d ’atteindre les objectifs stratégiques.
− Arrêter les critères d ’évaluation des performances.
Phase de Pilotage
− Mise en place d ’un système de suivi des réalisations et d ’analyse des écarts.
− Entreprendre les actions correctives pour veiller au respect des objectifs fixés.
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I. LE CONTRÔLE DE GESTION ?
13 . Processus du contrôle de gestion
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SCHEMA GENERAL DU PROCESSUS DE
CONTROLE DE GESTION
DIAGNOTIC
STRATEGIQUE PLANIFICATION
STRATEGIQUE
FIXATION DES
OBJECTIFS
BUDGET BUDGET
D ’INVESTISSMENT DE FONCTIONNEMENT
ACTIONS CORRECTIVES
MESURE DE PERFORMANCES 17
II. LA FONCTION CONTRÔLE DE GESTION
DANS L ’ENTREPRISE
21 . Mission du contrôleur de gestion
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II. LA FONCTION CONTRÔLE DE GESTION
DANS L ’ENTREPRISE
21 . Mission du contrôleur de gestion
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II. LA FONCTION CONTRÔLE DE GESTION
DANS L ’ENTREPRISE
22 . Rattachement hiérarchique du contrôle de gestion
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II. LA FONCTION CONTRÔLE DE GESTION
DANS L ’ENTREPRISE
22 . Rattachement hiérarchique du contrôle de gestion
21
II. LA FONCTION CONTRÔLE DE GESTION
DANS L ’ENTREPRISE
22 . Rattachement hiérarchique du contrôle de gestion
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II. LA FONCTION CONTRÔLE DE GESTION
DANS L’ENTREPRISE
23 . Opportunité de création du SCE CG
♦ Environnement de l ’entreprise
Changement et incertitude
Développement de la concurrence
Mondialisation de l ’économie
♦ Amélioration des performances
Maîtrise des coûts
Optimisation des ressources : humaines, financières et technique.
Amélioration du rapport qualité/ prix.
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II. LA FONCTION CONTRÔLE DE GESTION
DANS L’ENTREPRISE
23 . Opportunité de création du SCE CG
♦ Taille de l ’entreprise
PME, Grande entreprise, Multinationale
Développement des activités
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II. LA FONCTION CONTRÔLE DE GESTION
DANS L’ENTREPRISE
Structure d ’organisation
Fiche de fonction
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II. LA FONCTION CONTRÔLE DE GESTION
DANS L’ENTREPRISE
♦ Fonctionnement du service
Mise en place des procédures : budgétaire , tableau de bord…
Gestion des collaborateurs.
Management du service .
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Module 2 . LES OUTILS DU CONTRÔLE DE GESTION
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I. LES PREALABLES AU CONTRÔLE DE GESTION
PLAN
1. Le système de management
♦ Style directif
♦ Style managérial
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I. LES PREALABLES AU CONTRÔLE DE GESTION
11. Le système de management
Définition :
Le style de management fait référence en priori à l ’aptitude des
dirigeants à déléguer leurs pouvoirs.
Il convient de distinguer principalement deux styles de management:
=> Style directif
le pouvoir de décider appartient à un homme seul , ou à un groupe
restreint.
Les cadres ne reçoivent qu’une délégation d ’exécution des décisions
prises par la Direction Générale .
Le choix des orientations politiques est essentiellement inspiré par les
événements subis par l ’entreprise et s ’exprime par des prévisions
budgétaires qui ne vont pas au-delà du court terme .
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I. LES PREALABLES AU CONTRÔLE DE GESTION.
11. Le système de management
Style managérial
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I. LES PREALABLES AU CONTRÔLE DE GESTION
12. Le système d ’information de gestion (SIG)
Définition :
Le système d ’information de gestion est un système unique qui répond
à l ’ensemble des impératifs d ’information de l ’entreprise.
Il repose sur le concept de base de données nique et de système
événementiel , consistant en une saisie unique des événements
économiques et leur traduction simultanée dans toutes leurs dimension,
opérationnelle , comptable et de gestion.
31
I. LES PREALABLES AU CONTRÔLE DE GESTION
12. Le système d ’information de gestion (SIG)
Un SIG, pourquoi faire?
Écoute/ collecte des informations internes et externes de l’entreprise.
Mémorisation des données et des programmes .
Organisation des données : structuration et coordination.
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I. LES PREALABLES AU CONTRÔLE DE GESTION
12. Le système d ’information de gestion (SIG)
=>Contrôle de gestion et SIG
Faciliter la prise de décision , multicritères.
Assister le pilotage opérationnel.
Maîtriser les marges et orienter les décisions
Maîtriser les coûts et les performances des activités .
Préparer et suivre les budgets .
Se comparer avec les concurrents.
Faire des choix d ’ investissement.
Remplacer une production par une sous-traitance.
Contrôler les performances : individuelles et collectives .
Contrôler la mise en œuvre de la stratégie.
33
II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
34
II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
21. Le Définition des budgets
Le contrôle de gestion dispose d’un outil de référence :
LA GESTION PREVISIONNELLE.
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
21. Le Définition des budgets
La gestion prévisionnelle inclut
LA PLANIFICATION
LA GESTION BUDGETAIRE
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
22. Composantes du système de gestion budgétaire
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
22. Composantes du système de gestion budgétaire
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
22. Composantes du système de gestion budgétaire
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
23. Rôle du budget.
3- Le budget :
Un instrument de motivation et de prévention des conflits.
L’entreprise milieu conflictuel – opposition d’intérêts entre les différents
acteurs.
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
23. Rôle du budget dans la planification stratégique.
ARTICULATION BUDGET / PLAN
Une bonne maîtrise de la gestion commence par une
vision claire de ce que l’on souhaite être et faire à
moyen et long terme. C’est le domaine de la
planification.
La planification est une démarche qui consiste, à partir
d’une connaissance de l’environnement de l’entreprise
ainsi que de ses forces et faiblesses (DIAGNOSTIC), à
faire des choix concernant l’avenir à moyen et long terme
(STRATEGIE) et à définir les moyens permettant de
concrétiser ces choix (PLAN OPERATIONNEL).
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
23. Rôle du budget dans la planification stratégique.
DIAGNOSTIC
EVOLUTION DE PLAN STRATEGIQUE ( L.T ) FORCES ET
L’ENVIRON- -DEFINITION DE LA VOCATION DE L’ENTREPRISE FAIBLESSES
NEMENT -CHOIX DES STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT
PREVISIONS A L.T -OBJECTIFS A LONG TERME
BUDGET ( C.T )
PREVISIONS -OBJECTIFS A COURT TERME
A -AFFECTATION DES RESSOURCES
C.T -RESPONSABILITE DE L’EXECUTION
CONTRÔLE
-CALCUL DES ECARTS
-ANALYSE DES ECARTS
-MESURES CORRECTIVES
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
23. Rôle du budget dans la planification stratégique.
1- LE DIAGNOSTIC
- EXTERNE
- INTERNE
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LE DIAGNOSTIC EXTERNE
Evaluer les contraintes de l’environnement et identifier les
opportunités et les menaces qui se présentent.
Opportunités Menaces
-Fortecroissance -Concurrence sur le marché
-Développement de l’externalisation -Arrivée de nouveaux entrants
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
23. Rôle du budget dans la planification stratégique.
LE DIAGNOSTIC INTERNE
Analyse des forces et des faiblesses de l’entreprise
- Les forces sont à maintenir
- Les faiblesses sont à diminuer
Forces Faiblesses
- Bonne implantation sur le territoire - Prix élevés
- Notoriété - Produits en fin de vie
- Savoir-faire humaines
- Capacité d’innovation - Système d’information
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
23. Rôle du budget dans la planification stratégique.
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
23. Rôle du budget dans la planification stratégique.
LE BUDGET ( C.T )
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
23. Rôle du budget dans la planification stratégique.
LE CONTRÔLE BUDGETAIRE
- Sans contrôle la gestion prévisionnelle et par conséquent
la gestion budgétaire perdent de leur intérêt.
- Le contrôle budgétaire est une fonction intégrante de la
gestion prévisionnelle.
Principe du contrôle budgétaire :
Comparaison permanente des réalisations et des prévisions
chiffrées figurant aux budgets afin :
- De rechercher les causes d’écarts.
- D’informer les différents niveaux hiérarchiques.
- De prendre les mesures correctives.
- D’apprécier l’activité des responsables budgétaires
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
23. Rôle du budget dans la planification stratégique.
3- CONDITIONS PSYCHOLOGIQUES
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
24. Conditions préalables à l’établissement des budgets.
- Etablir l’organigramme.
L’organigramme de gestion est la représentation formalisée
des responsabilités réellement exercées et des
communications existantes entre les différents niveaux
hiérarchiques et secteurs d’activité de l’entreprise.
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
24. Conditions préalables à l’établissement des budgets.
L’entreprise est, donc, scindée en sous-ensemble appelés
CENTRES DE RESPONSABILITES BUDGETAIRES
( CRB )
« Un centre de responsabilités budgétaires (CRB) est
un groupe d’acteurs de l’organisation regroupés autour
d’un responsable, auquel des moyens sont octroyés
pour réaliser des objectifs ».
On distingue :
– Les centres de coûts.
– Les centres de coûts discrétionnaires.
– Les centres de recettes.
– Les centres de profits.
– Les centres d’investissements.
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
24. Conditions préalables à l’établissement des budgets.
CENTRE DE COUTS
54
II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
24. Conditions préalables à l’établissement des budgets.
CENTRE DE COUTS DISCRETIONNAIRES ( SUPPORTS)
Centre dont la mission est d’aider une activité opérationnelle mais dont
on ne peut établir le lien entre les coûts engagés et le résultat obtenu.Le
montant des coûts est à la discrétion des responsables. (Services
administratifs)
– Il est facile de contrôler les coûts.
– Il est difficile de contrôler le service rendu.
Le contrôle du centre se fait, alors, sur sa capacité à respecter une
dotation budgétaire.
Indicateurs possibles : Coût total du centre, Qualité du service en termes
de taux de réclamation, temps moyen de traitement d’un dossier.
55
II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
24. Conditions préalables à l’établissement des budgets.
CENTRE DE RECETTES ( REVENUS )
Centre dont le responsable a pour objectif de réaliser un certain
niveau de chiffre d’affaires sans qu’il puisse agir sur le prix de vente
ni sur le budget des charges qui lui est imposé.(Services
commerciaux, Billetteries)
Indicateurs possibles : Montant du chiffre d’affaires,
Coûts propres au centre
CENTRE DE PROFITS
Le centre doit dégager la marge maximale en améliorant les recettes
des produits vendus et en minimisant les coûts de ces produits. Sa
responsabilité porte sur les recettes et les coûts.(Usine, Etablissement,
Division)
Indicateurs possibles : Profit réalisé, Recettes, Coûts
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
24. Conditions préalables à l’établissement des budgets.
CENTRE D’INVESTISSEMENTS
Le centre doit dégager la meilleure rentabilité possible
des capitaux investis tout en réalisant des
profits.(Filiale)
Indicateurs possibles : Rentabilité des actifs
La mise en place d’une comptabilité par centre de
responsabilités ( C.A.E ) incite les gestionnaires à
facturer leurs prestations aux autres centres par
l’utilisation des prix de cession interne.
(Relation client / fournisseur)
– Un centre de coûts devient un centre de profits
– Un centre de recettes devient un centre de profits
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
24. Conditions préalables à l’établissement des budgets.
58
II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
24. Conditions préalables à l’établissement des budgets.
59
II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
24. Conditions préalables à l’établissement des budgets.
3- CONDITIONS PSYCHOLOGIQUES
En rapport avec l’un des objectifs de la gestion
budgétaire. Le budget comme instrument de motivation
- Préparer psychologiquement le personnel.
L’impliquer pour qu’il n’ait pas de résistance.
- Décentraliser le processus d’établissement des
budgets de façon à ce que tous les services soient
concernés, impliqués et responsabilisés.
On touche ici aux méthodes de management et
à la gestion des ressources humaines.
Budgets imposés / Budgets négociés
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
24. Conditions préalables à l’établissement des budgets.
LES BUDGETS IMPOSES (PARACHUTES)
La hiérarchie assigne à chaque responsable des objectifs et lui affecte
des moyens. C’est le cas dans l’organisation taylorienne centralisée, avec
des décisions programmées et des acteurs – simples exécutants – des
pratiques de surveillance et le respect strict des règles et avec des
systèmes de sanction-récompense.
61
II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
25. Les étapes du processus budgétaire.
CYCLE BUDGETAIRE
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
25. Les étapes du processus budgétaire.
63
II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
25. Les étapes du processus budgétaire.
Les thèmes suivants peuvent être traités dans la lettre de cadrage
- Contexte :
- Développement ou maintien de l’activité
- Création de nouveaux produits, d’une nouvelle activité
- Abandon de la sous-traitance
- Types d’objectifs demandés :
- Taux de croissance du chiffre d’affaires
- Réduction de la dette
- Productivité
- Amélioration de la trésorerie
- Types de ressources faisant l’objet des décisions budgétaires :
- Projet de recrutement
- Formation du personnel
- Investissements
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
25. Les étapes du processus budgétaire.
LE PRE-BUDGET
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
25. Les étapes du processus budgétaire.
68
II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
25. Les étapes du processus budgétaire.
69
II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
25. Les étapes du processus budgétaire.
70
II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
25. Les étapes du processus budgétaire.
71
HIERARCHIE ET INTERDEPENDANCE DES BUDGETS
BUDGET DE PRODUCTION
BUDGET DE TRESORERIE
BUDGET GENERAL
ETATS DE SYNTHESE
PREVISIONNELS 72
Illustration du schéma – Budget des ventes
Les prix de vente seront établit à partir d’une politique de prix en fonction des
plusieurs éléments , dont notamment :
Conditions du marché
Coût de revient
Réglementation des prix en vigueur
Situation de la conjoncture : inflation…
A partir du budget des ventes , chaque responsable commercial établira le
budget des frais de distribution :
Force de vente
Frais d’études marketing
Publicité et promotion commerciale
Frais de la Direction Commerciale
Fais de logistique : transport et distribution
Frais de conditionnement
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Illustration du schéma – Budget de production
74
Illustration du schéma – Budget de production
75
Illustration du schéma – Budget de frais généraux
76
Illustration du schéma – Budget des achats
77
Illustration du schéma – Budget des frais généraux
78
Illustration du schéma – Budget de trésorerie
79
Illustration du schéma – Budget de trésorerie
80
Illustration du schéma – Budget de trésorerie
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Illustration du schéma – Budget des investissements
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
25. Les étapes du processus budgétaire.
Cas d’illustration
83
II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
26. Contrôle et suivi budgétaire
84
II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
26. Contrôle et suivi budgétaire
85
II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
26. Contrôle et suivi budgétaire
L’acceptation :
Le problème d’acceptation oblige à se poser la question de savoir si un
individu est davantage prêt à contribuer à l’application d’un standard fixé
d’une manière autocratique ou déterminé selon un mode participatif.
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
26. Contrôle et suivi budgétaire
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
26. Contrôle et suivi budgétaire
88
II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
26. Contrôle et suivi budgétaire
89
II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
26. Contrôle et suivi budgétaire
262. Analyse des écarts sur charges directes : outil de contrôle de
gestion :
Calcul des écarts sur coût direct
Écart global :
EG = Qr*Pr-Qp*Pp
Écart de prix
Ep = (Pr-Pp)*Qr
Écart de quantité
Eq=(Qr-Qp)*Pp
Représentation graphique
Coût unitaire
Cr
E/C
Cp
E/Q
quantités
Qp Qr
90
II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
26. Contrôle et suivi budgétaire
91
II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
26. Contrôle et suivi budgétaire
264. Analyse des écarts sur charges indirectes : Cas
d’illustration
La notion du budget flexible
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II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
26. Contrôle et suivi budgétaire
93
II. LE SYSTEME DE CONTROLE BUDGETAIRE
26. Contrôle et suivi budgétaire
94
III. LES OUTILS FINANCIERS
31. Notions et principes
Définition:
L’investissement est l’engagement d’un capital dans une
opérations de laquelle on attend des gains futurs, étalés dans
le temps, avec un objectifs de création de valeur.
Caractéristiques
La capital investi
Prix HT+frais accessoires+TVA non récupérable
Augmentation du BFR
Exemple : une entreprise a décidé d’acheter une machine de
de 80 000, frais de transport est de 5000. Taux de TVA est de
20%. Pourcentage de récupération est de 80%. Le BFR a
augmenté de 7 000.
Le montant de l’investissement ?
95
III. LES OUTILS FINANCIERS
31. Notions et principes
Caractéristiques
Réponse :
machine ……………………………..………….80 000
frais de transport est de……………………….. 5 000
TVA non récupérable 20%*85 000*20%..........3 400
Augmentation du BFR …………………………..7 000
Le montant de l’investissement……95 400
96
III. LES OUTILS FINANCIERS
31. Notions et principes
Caractéristiques
Durée du projet
La durée d’exploitation du projet
Les flux trésorerie générés par le projet
Notion de cashflows
CF = Recettes du projet – Dépenses du projet.
Calcul :
Cas d’application.
Valeur résiduelle
A la fin du projet, le bien de l’investissement peut être cédé.
97
III. LES OUTILS FINANCIERS
32. Évaluation et choix des investissements
Critères d’évaluation des projets d’investissement
La valeur actuelle nette VAN
VAN = CF actualisé – I
CF : Cashflows
I : Investissement
Taux d’actualisation est le coût du capital.
Exemple :
0 1 2 3 4
100 30 40 50 20
98
III. LES OUTILS FINANCIERS
32. Évaluation et choix des investissements
Critères d’évaluation des projets d’investissement
VAN
Mesure de l’avantage absolue
Exemple:
0 1 2 3
100 40 60 30
VAN(100) = 8,49%
VAN(300) = 25,47% soit 3*8,49%
Interprétation
Ces deux projets ont la même rentabilité puisque toutes les
sommes sont le rapport de 3.
99
III. LES OUTILS FINANCIERS
32. Évaluation et choix des investissements
Critères d’évaluation des projets d’investissement
L’indice de profitabilité IP
La VAN mesure l’avantage absolu susceptible d’être retiré d’un
projet d’investissement, l’IP mesure l’avantage relatif, c’est-à-dire
l’avantage induit par un 1 DHS investi.
Définition : IP = Cashflows actualisé/I.
Exemple :
0 1 2 3 4
100 30 40 50 20
100
III. LES OUTILS FINANCIERS
32. Évaluation et choix des investissements
Critères d’évaluation des projets d’investissement
Le taux interne de rentabilité (TRI)
Définition : Le TRI est le taux pour lequel il y a équivalence entre
le capital investi et l’ensemble des cashflows.
Exemple :
0 1 2 3 4
100 30 40 50 20
101
III. LES OUTILS FINANCIERS
32. Évaluation et choix des investissements
102
III. LES OUTILS FINANCIERS
32. Évaluation et choix des investissements
103
IV. LES TABLEAUX DE BORD PLAN
104
IV. LES TABLEAUX DE BORD
41. Définition
Le tableau de bord est un système d’information permettant de
connaître le plus rapidement possible, les indicateurs pertinents
indispensables pour contrôler la marche de l’entreprise.
=>Le tableau de bord doit être considéré comme outil à dimensions multiples :
Outil de mesure des performances par rapport aux objectifs : il met en
évidence les résultats obtenus par rapport aux objectifs préétablis .
Outil de diagnostic : il attire l’attention des responsables sur les dérives
importantes ( écarts anormaux, points faibles….).
Outil de dialogue et de réactivité : sert comme outil de communication entre les
différents niveaux hiérarchiques et facilite les comptes rendu au comité de gestion.
105
IV. LES TABLEAUX DE BORD
41. Définition
Outil d’information : il doit être utilisé pour informer l’encadrement des
performances obtenues par d’autre départements ou par l ’ensemble de
l’entreprise.
106
IV. LES TABLEAUX DE BORD
41. Définition
107
IV. LES TABLEAUX DE BORD
42. Finalités
=>Le management par délégation de responsabilité s’appuie sur trois
pool de compétence , à savoir :
Le pool stratégique qui a la charge d’imaginer le futur.
Les pools opérationnels reçoivent la délégation de responsabilité
pour atteindre les objectifs fixés.
Les pools fonctionnels sont au service des autres polls pour leur
procurer l’assistance nécessaire pour administrer leur
fonctionnement.
=>Le tableau de bord inhérent à chacun de ces pools aura des finalités
distinctes :
Pool stratégique :le TB permet de suivre la réalisation des objectifs
dans une perspective à moyen terme.
108
IV. LES TABLEAUX DE BORD
42. Finalités
Pools opérationnels :
Mesurer leur performances.
Prévenir les ruptures d’équilibre.
Suivre les dérives par rapport aux budgets.
Pools fonctionnels :
S’assurer de la qualité des services rendus.
Suivre les dérives par rapport aux budget.
109
IV. LES TABLEAUX DE BORD
43. Indicateurs de gestion
431. Définition :
Un indicateur est une information généralement chiffrée , choisie
pour rendre compte à intervalles rapprochés de la réalisation d ’une
mission, de l ’exécution d ’une tache ou
de la production d ’un service.
>Principe de base :
110
IV. LES TABLEAUX DE BORD
43. Indicateurs de gestion
> Eléments mesurés par les indicateurs
=>Indicateurs mesurant des résultats
Les résultats sont mesurés grâce à une « unité d ’œuvre » , définie
comme une unité homogène mesurable d ’activité.
=> Indicateurs d ’utilisation des moyens
l ’utilisation des moyens peut être appréciée , en fonction :
des ressources budgétaires.
111
IV. LES TABLEAUX DE BORD
43. Indicateurs de gestion
=>Indicateurs de productivité
Relation mesurable entre les moyens et le nombre d ’unités d ’œuvre
produites , selon ratio: Production/ moyens utilisés.
=>Indicateurs spécifiques
Pour les travaux d ’ingénierie , de bureaux d ’études et de projets , les
indicateurs doivent répondre aux questions suivantes :
> l ’opération se déroule-t-elle selon le programme?
> Quelles sont les difficultés rencontrées?
> Quelles sont les conséquences à attendre : délais, coûts et efficacité
112
IV. LES TABLEAUX DE BORD
43. Indicateurs de gestion
432. Classification des indicateurs
Indicateurs de performances.
113
IV. LES TABLEAUX DE BORD
43. Indicateurs de gestion
114
IV. LES TABLEAUX DE BORD
43. Indicateurs de gestion
115
IV. LES TABLEAUX DE BORD
43. Indicateurs de gestion
116
IV. LES TABLEAUX DE BORD
43. Indicateurs de gestion
433. Caractéristiques des indicateurs
Ils doivent :
Etre fidèles et objectifs : de façon neutre à l ’égard de l ’utilisateur.
117
IV. LES TABLEAUX DE BORD
43. Indicateurs de gestion
Processus
118
IV. LES TABLEAUX DE BORD
43. Indicateurs de gestion
119
IV. LES TABLEAUX DE BORD
43. Indicateurs de gestion
120
IV. LES TABLEAUX DE BORD
43. Indicateurs de gestion
121
IV.LES TABLEAUX DE BORD
44.Mise en œuvre des TB
122
IV. LES TABLEAUX DE BORD
44. Mise en œuvre des TB
123
IV. LES TABLEAUX DE BORD
44. Mise en œuvre des TB
543. Périodicité :
124
IV. LES TABLEAUX DE BORD
44. Mise en œuvre des TB
Système classique
La pièce comptable dument ordonnancée est saisie en comptabilité
générale avec une double imputation analytique.
La comptabilité analytique renseigne le contrôle budgétaire .
125
IV. LES TABLEAUX DE BORD
44. Mise en œuvre des TB
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IV. LES TABLEAUX DE BORD
44. Mise en œuvre des TB
Ce système présente les avantages suivants :
Le contrôle de gestion est opérant dés l’engagement en fournissant
dans les tableaux de bord des indicateurs sur lesquels les
responsables ont encore la possibilité d’action .
La cohérence des informations est sauvegardée et pour chaque
indicateur il est possible de remonter jusqu’au détail des opérations.
Les tableaux de bord peuvent s’emboîter entre eux facilement pour
aboutir à un tableau de bord consolidé pour la totalité de l’entreprise.
=> Il impose néanmoins la contrainte suivante : ce système devra
s’accompagner d’une modification radicale des habitudes ancrées
dans l’entreprise.
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IV. LES TABLEAUX DE BORD
44. Mise en œuvre des TB
445. Structure du tableau de bord
L’architecture du tableau de bord devrait coïncider avec l’organisation de
l’entreprise . Ceci implique ce qui suit :
Le contenu du tableau de bord doit correspondre au domaine d’activité de
chaque niveau hiérarchique et répondre aux attentes des responsables
concernés.
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IV. LES TABLEAUX DE BORD
44. Mise en œuvre des TB
Le contenu du tableau de bord doit être personnalisé selon les
préoccupations des différents utilisateurs de telle manière qu’il
comporte :
Des indicateurs généraux , donnant une image globale.
Des indicateurs collectifs, communs à plusieurs unités.
Des indicateurs locaux, liés à l’unité du responsable.
Des indicateurs individuels , par responsable.
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IV. LES TABLEAUX DE BORD
44. Mise en œuvre des TB
446. Le réseau de tableaux de bord
le réseau de tableaux de bord reflète la structure d ’organisation de
l ’entreprise ( par fonction, par activité…). En général, il y a lieu de
distinguer deux catégories de tableaux de bord :
Les tableaux de bord stratégiques.
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IV. LES TABLEAUX DE BORD
44. Mise en œuvre des TB
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IV. LES TABLEAUX DE BORD
44. Mise en œuvre des TB
Indicateurs stratégiques :
> Part de marché par région .
> Evolution du chiffre d ’affaires par zone
> Taux de satisfaction des clients
> Taux de réussite des nouveaux produits
> Taux de développement des métiers ( CA, effectifs, concurrence….. ).
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IV. LES TABLEAUX DE BORD
44. Mise en œuvre des TB
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IV. LES TABLEAUX DE BORD
44. Mise en œuvre des TB
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IV. LES TABLEAUX DE BORD
44. Mise en œuvre des TB
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4. LES TABLEAUX DE BORD
45. Balanced Scorecard ou tableau de bord prospectif
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4. LES TABLEAUX DE BORD
45. Balanced Scorecard ou tableau de bord prospectif
Le Balanced Scorecard propose une dimension bien plus globale du pilotage
en définissant un cadre rigoureux d'élaboration de la stratégie et une
méthodologie stricte pour la décliner sur le plan opérationnel .
Il propose un nouveau mode de management et de pilotage de l'entreprise en
s'appuyant sur la mise en place d'un cadre rigoureux d'élaboration et de
déploiement de la stratégie garanti par l'équilibre permanent des 4
perspectives:
Perspective financière: Il s'agit non seulement de mesurer la performance financière
mais aussi de s'assurer de l'utilisation efficientes des ressources financières.
Perspective Client: La perception de la performance, mais du point de vue du client.
Avec le temps et l'expérience, cette perspective s'étend aussi aux parties prenantes
clés de l'entreprise, c'est à dire celles du cercle le plus étroit.
Perspective processus internes: La performance des processus clés de l’entreprise
sous l'angle de l'efficacité et de la qualité.
Perspective Apprentissage organisationnel: La performance vu sous l'angle du
capital humain, du SI, de la culture etc.
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4. LES TABLEAUX DE BORD
46. Le tableau de bord GIMSI
Gimsi est une méthode coopérative de conception de systèmes d'aide à la
décision et plus précisément d'assistance au pilotage par tableaux de bord.
Structurée en 10 étapes successives, elle s'inscrit dans un mode management
moderne fondé sur de solides principes de gouvernance et de développement
durable. La méthode privilégie la coopération et le partage de la connaissance.
1 Comment construire le tableau de bord ?
2 Quels sont les types de projets concernés ?
3 Au delà des mythes, quel est l'apport réel de la technologie ?
4 Mais la méthode ne porte pas exclusivement sur l'aspect technologique...
5 La méthode GIMSI met en avant la notion de tableau de bord déjà connue de longue date.
Quels sont les nouveaux apports ?
6 Effectivement, mesurer la productivité et les coûts n'est plus suffisant. La liste des domaines à
mesurer s'est allongée...
7 Les différents responsables, Direction Informatique, Responsable de production, Chef des
ventes n'ont pas les mêmes besoins. Comment construire le tableau de bord de chacun ?
8 Le décideur n'est pas isolé. Quels sont les apports de la démarche en matière de prise de
décision en équipe?
9 Que penser des indicateurs types ?
10 Quelle infrastructure technologique devons-nous mettre en place ?
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4. LES TABLEAUX DE BORD
46. Le tableau de bord GIMSI
1. Comment construire le tableau de bord ?
Le projet d'informatique décisionnelle, comme tous les projets de systèmes d'information
stratégiques, marque une totale rupture avec la gestion classique des projets d'informatiques. Il
ne s'agit plus de rationnaliser des flux, d'automatiser les processus ou encore d'améliorer la
productivité en augmentant les capacités de traitement. Il ne s'agit plus non plus de remplacer
l'homme, acteur de l'entreprise. Avec l'accélération du changement et la complexité résultante
pour le monde des entreprises, les excès de l'automatisation sont révolus et le système
décisionnel vise un tout autre objectif.
Il est là pour apporter aide et assistance aux acteurs de l'entreprise lors du processus de prise de
décision.
2. Quels sont les types de projets concernés ?
Le système décisionnel répond aux besoins de deux populations différentes : les analystes et les
décideurs de terrain. Les analystes, comme leur nom l'indique, analysent les données pour des
études de marché, de profil clientèle, de segmentation ou encore d'évaluation d'impact produit.
Les décideurs, bien plus nombreux, sont à des postes critiques et sont tenus de décider
rapidement. Ils souhaitent disposer de tableaux de bord présentant les indicateurs clés, véritable
reflet du système à piloter en fonction des objectifs et des préoccupations respectives.
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4. LES TABLEAUX DE BORD
46. Le tableau de bord GIMSI
3. Au delà des mythes, quel est l'apport réel de la technologie ?
Pour décider "juste" il faut disposer d'au moins :
1 Une vision claire et précise de la situation et du contexte.
2 D'informations pertinentes pour la phase d'instruction.
L'apport de la technologie est significatif pour chacun des deux points. Elle nous permet de bâtir
un système gérant la collecte, la consolidation et la présentation des informations significatives
pour le décideur. Les nouvelles technologies de partage de l'information de communication et de
travail en groupe sont particulièrement efficaces pour contrer l'isolement du décideur.
4. Mais la démarche ne porte pas exclusivement
sur l'aspect technologique...
La technologie actuelle est tout à fait mature pour bâtir un système décisionnel performant et il serait dommage
de perdre les finalités du projet en se focalisant exclusivement sur les spécificités techniques. L'erreur est facile et
malheureusement très courante. Ne perdons pas de vue que ce sont des hommes, acteurs au sein d'une
structure organisationnelle, qui prennent les décisions selon des axes de développement ou une
stratégie formalisée. La technologie informatique décisionnelle est là pour les servir et les assister. Toute la
démarche s'articule autour des quatre dimension: STRATEGIE, STRUCTURE, HOMMES ET TECHNOLOGIE
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4. LES TABLEAUX DE BORD
46. Le tableau de bord GIMSI
5. La méthode GIMSI met en avant la notion de tableau de bord déjà
connue de longue date. Quels sont les nouveaux apports ?
Il ne s'agit pas de nouveaux apports mais d'une redéfinition complète du concept pour s'adapter à
la réalité actuelle. Pour les entreprises encore fortement marquées de l'empreinte taylorienne, les
tableaux de bord ne présentent que des indicateurs de coûts et de productivité. En
environnement stable et peu concurentiel, avec des monopoles durables, la seule préoccupation
de l'entreprise pouvait être de produire "plus" pour encore "moins cher"... Aujourd'hui, nous ne
sommes plus dans cette situation. Pour réagir vite, les centres de décision sont de plus en plus
nombreux et plus proches du terrain et la prise de décision n'est plus une exclusivité de la
direction. D'autre part, les voies de succès ne sont plus limitées à une recherche essentiellement
productiviste. La maîtrise des processus internes et externes en terme de qualité, délais, coûts,
régularité, le suivi des partenaires fournisseurs, sous-traitants ou encore le climat social et la
communication interne sont autant de voies de succès à mesurer pour la satisfaction du client.
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4. LES TABLEAUX DE BORD
46. Le tableau de bord GIMSI
6. Effectivement, mesurer la productivité et les coûts n'est plus suffisant.
La liste des domaines à mesurer s'est allongée...
Nous vivons une véritable révolution de nos modes de fonctionnement. Considérons simplement
le changement de la relation client / fournisseur en cours tel qu'il est amorcé par les banques en
ligne et le commerce électronique. Pour mener à la réussite une telle entreprise, il est bien
évident que les modes de pilotage doivent être adaptés en permanence. Pour ce cas précis il
faudra, entre autres, attacher un soin particulier à la définition de la performance du système
d'information, véritable clé de voûte des entreprises intégrées.
7. Les différents responsables, Direction Informatique, Responsable de
production, Chef des ventes n'ont pas les mêmes besoins. Comment
construire le tableau de bord de chacun ?
Chaque acteur dans son contexte transpose à son niveau les voies de succès choisies par
l'entreprise. Le tableau de bord sera adapté à la mesure de la performance selon les axes
choisis. On ne gère que ce que l'on mesure. Nous allons au préalable définir ce que l'on souhaite
gérer avant de définir les indicateurs de mesure. Cette approche est adaptable à toutes les
situations. Si par exemple la préoccupation principale est la diminution des temps de cycle, ce
n'est pas avec un tableau de bord ne présentant que des quantités produites ou des coûts de
revient que nous atteindrons l'objectif. Ce n'est pas non plus en présentant des indicateurs trop
globaux sur lesquels le responsable concerné n'a aucune action que nous apporterons une
quelconque assistance au processus de décision..
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4. LES TABLEAUX DE BORD
46. Le tableau de bord GIMSI
8. Le décideur n'est pas isolé. Quels sont les apports de la méthode en
matière de prise de décision en équipe?
De plus en plus, la responsabilité est partagée par une équipe de travail. La méthode est fondée
sur la problématique de la prise de décision efficace en groupe et propose des outils éprouvés
pour le choix des objectifs, le choix et la construction des indicateurs en groupe.
D'autre part, Le décideur ou le groupe autonome de décideurs ne sont pas isolés des autres
acteurs de l'entreprise étendue. Les outils du web 2.0 mis en oeuvre dans une logique d'efficacité
au sein de l'entreprise 2.0 assurent au delà du partage et de la communication la constitution
d'une véritable intelligence collective, élément clé d'une démarche d'apprentissage permanente. Il
est vrai, nous n'en sommes encore qu'aux prémisses de ces nouveaux modes de fonctionnement
des organisations plutôt prometteurs.
9. Que penser des indicateurs types ?
Les indicateurs types n'existent pas !
Un indicateur est pertinent si et seulement si il mesure le parcours vers un objectif défini et qu'il a
été choisi par les acteurs concernés.
Il faut savoir ce que l'on mesure et pourquoi on le mesure.
S'agit-il d'améliorer les délais ? De réduire les coûts ? De diminuer le nombre de pannes? De
maîtriser les réclamations ?
Quels que soient les objectifs sélectionnés, nous choisirons selon une méthode participative les
indicateurs les plus adaptés aux objectifs, au contexte de l'entreprise et aux décideurs concernés.
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4. LES TABLEAUX DE BORD
46. Le tableau de bord GIMSI
10. Quelle infrastructure technologique devons-nous mettre en place ?
Il faut traiter quatre aspects :la collecte des données
la mise en cohérence et la consolidation au niveau données
la construction et la présentation des indicateurs
la consolidation globale
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