LE PLUS GRAND MONTREAL-METRO.

20c
QUOTIDIEN ABITIBI CÔTE-NORD 25C
FRANÇAIS
y D'AMÉRIQUE METEO
MONTREAL, Aujourd'hui : ensoleillé devenant nuageux

MARDI 25 JUIN 1974, et suivi d'averses passagères

903 ANNEE, No 150, Minimum : 55 -’ — Maximum : 75

92 PAGE! 6 CAHIERS Demain : peu de changement

L escouade anti-émeute vide là»

Fill
encore le Vieux Montréa
$a##'

sku*

■ e»
par Georges-Hébert GERMAIN
JUILLET
Répondant, semble-t-il, à de nom­
breuses plaintes des marchands du
quartier, l'escouade anti-émeute s’est
rendue hier soir, pour la deuxième
Et si les
1 fois en deux jours, dans le Vieux

%â m m m
STB Montréal pour déloger les fêtards, qui
avaient brisé des vitres et allumé des
feux de joie sur la place Jacques-
fi péquistes
mm Cartier.

* 4
g Protégés par des casques à visière
et armés de solides matraques, les détendent
MM policiers ont littéralement vidé les
lieux. Cependant, les gens se sont re­

sa#
9 7&K gg :
groupés aux abords du Vieux Montréal
et ont manifesté, parfois violemment,
leur mécontentement d’avoir été délo­
j
la clef ?
* gés de l’endroit où ils entendaient ■

4 $ fêter la Saint-Jean. Depuis le début de lu présente

y' campagne, la plupart des observa­

m
- 1 . v ? La police rapporte qu’une quinzaine M
i:'/-'-- teurs ont affirmé que l'Ontario dé­
■' ■' ■ •i
H
m ai d’individus ont défoncé la porte de La
m tient la clef du résultat.
Belle Canadienne loù on avait mis le
8 r 4 * is s I feu la veille) pour y voler des objets Les derniers sondages démon­
T'i d’art et des bijoux. C'est cet incident trent au contraire que la lutte est
I ' * • qui aurait inquiété les propriétaires de aussi vive en Ontario qu'ailleurs et
la Place qui auraient demandé à la que le revirement prévu en faveur
#
1
II
%
!
" 3
i
m
Si
P: iïîl y police d’intervenir.

L'ordre de
des conservateurs tarde à se mani­
fester.
P" t\ Qui alors détient la clef, si vrai­
M J i dispersion
F* 1 * 4 ment les résultats sont différents
5 i â Elle l’a fait. Vers neuf heures, alors en 1974?
»
I
PM
fell i. :
que des milliers de personnes avaient
déjà commencé à fêter, l inspectcur- En exposant et reposant cette
B# clief Saint-Maurice est venu, dans une question sous tous ses angles, les
auto-patrouille équipée d’un haut-par­ analystes commencent subitement
w& leur, lire l’ordre de dispersion. La à découvrir la présence des 74 siè­
i foule a tout de suite manifesté l’inten­ ges québécois. Pour des raisons en­
- i tion de ne pas prendre ces directives §
g core obscures, les libéraux ont af­
i H %
••
m USE: m à la lettre. Mais déjà, l’escouade anti- @ firmé dés le début de la campagne
: v 1 émeute et les motards de la police en­ qu'ils étaient en mesure d'accroître
5® traient dans le jeu. Ils furent mal sensiblement leur députation québé­
'P P-y re f- ? Lf2 iiiÜl reçus. Effrayés, excités, les gens se coise.
: 1
r:
il
:
r-
-j •
j
ïflg mS
,:
sont cependant dispersés pour se re-
grouper ailleurs sur la rue Notre-
g
£5
Personne n’a guère disputé cette

E
■ '
mSMÊ ' - PP#
•■■■■ -A'
a:'
Dame, puis sur la rue Craig, sur Vi-
tre, sur Sainte-Catherine cl jusqu’au
paru Lafontaine
:
Lj
affirmation des libéraux, les signes
extérieurs d'un revirement conser­
vateur étant rigoureusement ab­
: & sents d'une part et le départ raté
Am ,
H
m >
A# Un peu partout, des actes de vanda- i de la campagne de M. Caouctte in­
a m*. '
m 1$ Usine plus ou moins graves ont été | diquant un déclin de ce parti d'au­
|x
m;
R' m :t i commis. Et il y eut de nombreux al-
froulements entre policiers et émeu-
L
f
tre part.

Tv- •a tiers. La foule lançait parfois des ro- 1 Cependant, il reste une grande
chus, des bouteilles ou des tisons, i inconnue, que les libéraux ont rapi­
v dement escamotée, il est vrai,

m
# S"' %
Mg y
m
û
M
mais se dispersait chaque fois que les
policiers chargeaient. Vers une heure
ce matin, on dénombrait 27 blessés,
trais dont il serait peut-être impru­
dent de disposer trop tôt. Que fe­

%
; ' dont 12 policiers. ront les 900.000 péquistes québé­
mm m cois? Ceux qui voteront, en dépit
;ri «
I s Plusieurs voitures ont été renver­
sées par les émeutiers. L’une d'entre h
. de la consigne d’annulation pour
qui voteront-ils? Si. d’aventure, ces
aa# 1 T# elles a pris feu. Des vitres et des
vitrines ont été fracassées. Les vitraux
gens détenaient vraiment, la clef du
résultat? Si leur vote marquait la
4y de la station Cliamp-de-Mars ont été i
% a. :
' 1 brisés "en plusieurs endroits. On a run-
versé des boites aux lettres, mis le
M
g
différence entre un gouvernement
conservateur et un gouvernement
libéral?
feu à des poubelles qu'on a roulées
H ing . .
■ >. ■
dans les rues, cassé des réverbères. Ces questions, les grands partis
ï 3 $ ?: la évitent de les poser en publie. Con­
Plus tard dans la soirée, un incen­
scients cependant de l’importance
m die qui s’est déclaré dans un edifice à du vote nationaliste, ils prennent
- quatre étages de la rue Saint-Paul.
tv.'p-'
s# coin Saint-Jean-Baptiste, a nécessité
garde de brusquer les partisans de
M. Lévesque. Le début constitution­
mm quatre alertes aux pompiers.
nel est tabou au Québec pendant
m
m On ne peut pas encore évaluer l'am­ cette campagne.
8BB8 pleur des dommages, mais il semble
Pour la première lois, la semaine
bleu que cette fêle de la Saint-Jean
# dernière. M. Stanfield a tendu une
aura été l'une des plus dispendieuses
perche aux nationalistes, il a parlé,
Ta qu’on ait jamais eues.
PP à Sainte-Anne-de-Beaupré. de ce
mss y; m Tôt ce matin, la police rapportait “gouvernement qui vous a déçu
i
5§ qu'elle avait arrêté une trentaine de plus souvent qu’à votre tour, qui
ü a personnes qui auront à répondre à di­
mm n'a rien à vous offrir et qui tente
■ g™ m verses accusations de voies de fait, van­ de vous convaincre que personne
» dalisme, participation à une émeute. d’autre n'a rien non plus".
'P ■ . etc.
y Quelques minutes plus tard, mi­
photo Pierre Cô.'é, LA PRESSE sant sur l'opposition farouche d'une
De violents affrontements ont mis aux prises hier soir les policiers de l'escouade anti-émeute et les milliers de personnes qui s'ôtaient rendues * Autres informations partie de l'opinion québécoise aux
i
' dans le Vieux Montréal pour fêter la Saint-Jean-Baptiste. On voit ici les policiers vidant l'hôtel Iroquois. thèses fédéralistes de M. Trudeau,
en page A 6
• M. Stanfield eut ces propos révéla­
teurs: “En 1963. dit-il, M. Trudeau
s'est fait élire en disant aux pro­

AUJOURD'HUI vinces anglaises qu’il allait mettre

Le Canada ne tient pas

le Québec au pas. Vous êtes-vous
déjà demandé ce que ça vous a

HEBDO rapporte depuis que M. Trudeau

est là? Ça vous a valu des affronte­

ECONOMIE ments, des refus, des humiliations,

des ultimatums et du chantage".,
* Fusion de Fiat et Citroën X

a revoir es felquistes
Au cours du même discours, M.
Stanfield a rappelé aux électeurs
* Sogena vend Gattuso
que les libéraux prennent le Qué­
h bec pour acquis et s'en désintére
* Que cache la hausse des
sent une fois qu'ils sont élus.
profits de 46% en 1974?
Trudeau compte sur le Québec
* Comment amortir un film pour s'accrocher au pouvoir, a
Los membres du service de sécurité V
as poursuivi M. Stanfield. Or. ajou­
de l'ambassade du Canada à Paris et T:’
* Que fera Brinco des SI60 tait 11. i! est faux de croire que
millions de Churchill ?
les agents de la Gendarmerie fédérale
Ü S sa f: seul le parti libéral est proche du
ont entrepris des démarches pour ob­
Québec. Laconique, M. Stanfield
tenir confirmation de la nouvelle selon te» 2à
— cahier C ï ajoutait: "Ce n’est pas sain pour le
laquelle Jean-Marc Carbonneau et ■
■ Canada, pour le Québec et pour
Jacques Lanctôt, deux des membres
notre parti que les Québécois soient
du FLQ responsables de l'enlèvement iw

SOMMAIRE de l'attaché commercial britannique

James Richard Cross, à Montréal en
octobre 1970, sont arrivés à Paris en
i
tous (lu même côté. Et ce n'est pas
sain pour le parti libéral."

Alimentation : C 8 B Or. l'histoire politique récente dé­

Arts et spectacles : Ail à A 15 provenance de Prague jeudi dernier et T montre précisément que le Québec
qu’ils s'y trouvent toujours, en compa­ %

mm
Bandes dessinées : B 4 n'est pas unanimement libéral. Au
gnie de Mme Lanctôt et de deux au­ 1 : ^ : plus fort de la trudeaumanie. les
Cinéma : A 14 tres Québécois. ‘ ‘ troupes créditâtes ont résisté et le
Décès, naissances, etc. : A 16 Cette nouvelle, rapportée d’abord ■
1 : l vote conservateur est demeuré im­
Economie : C 1 à C 6 hier par le quotidien parisien L’Aurore ■ % m portant.
Editorial : A 4 sur huit colonnes en page trois et re­ L > & r

w
Etes-vous observateur ? : B 4 m: mk* Si les conservateurs, cette lois,
prise ensuite par la plupart des agen­
Horoscope : C 14 profitaient du vote négatif québé­
ces internationales, n d’abord semé la II
Informations étrangères : B 1 5 cois, d’origine péquiste ou outre?
consternation à l’ambassade du Ca­
: ) Les chances du PC paraissent
t- ^ - 4W
L'auto : F 8, F 9
Les maux de notre langue : C 1 1
Loisirs et récréation : B 4
nada à Paris et dans les milieux offi­
ciels d’Ottawa et de Québec.
Elle a d’ailleurs provoqué des réac­ • ?
m
ï ■
L i
i
s
minces, mais le parti tente l’effort.
l,c “French power” à Ottawa n'a
peut-être plus le même attrait.
Médecine d'aujourd'hui : C 10
Mon Oeil sur Montréal : C 12
tions contradictoires du ministre fédé­
ral de :a Justice, M. Otto Lang, et du
g: :

"Mot-mystère" : B 4 premier ministre, M. Pierre Trudeau.

M Marcel PEPIN

\
Mots croisés : D 16 vl. Lang, qui faisait campagne à V V
■-
Petites annonces : DI à D 17 Saskatoon, a en effet déclaré, sans
Radio et télévision : D 18 consulter le premier ministre, sem­ X Pleins feux sur
Sports : F 1 à F 7 ble-t-il, que si la nouvelle est confir­
mée, I(£ Canada tentera d'obtenir des les élections fédérales
ULTIMATUM : D 1 r v »
Vivre aujourd'hui : C 10 à C 12 Vo C MAD A, page A 6 ; CAPBOMr-AU .V.m> .'acc;u > IANCOT Jacques LANCTOT pages A 2 et B 2
 ! v

A 2 élections fédérales LA PRESSE, MONTREAL, MARÔI 25 JUIN 1974

FLASH/ELECTIONS
Victoire du NPD "Je ne considère pas comme in­
flationniste la hausse du prix des
Le Parti libéral aurait besoin de
Le Nouveau parti démocratique a aliments, je la considère plutôt

plusieurs Jos Guay dans ! Ouest

obtenu la majorité des voix lors comme une compensation pour des
d'une élection simulée tenue hier injustices du passé”, a-t-il dit, !
dans une école de Simcoe-Sud, en ajoutant que les Canadiens consa­
Ontario. crent aux aliments une plus faible
i partie de leur revenu que ne le font délicat, même pas celui de l'inflation.
Wally Skirrow, candidat néo-dé­ la plupart des autres peuples dans par Cyrille FELTEAU tuines demeures, Jos Guay est certes
mocrate de 13 ans, a obtenu 65 p. plus populaire que son chef, M. Tru­ i: Il en profite chaque fois pour deman­
le monde industrialisé. envoyé spécial de LA PRESSE A:
cent des voix, défaisant la candi­ deau, car j'ai entendu une vieille An­ der à son adversaire conservateur,
m# Jack Hare, comment son parti, s’il
date conservatrice de 12 ans Nancy WINNIPEG Avec deux bonnes glaise lui dire: “Vous, vous êtes cor­
Young, qui a récolté 20 p. cent des
Déjà 25,000 votes douzaines de Jos Guay répartis à tra­ #0
ü
prend le pouvoir, s'arrangera pour
rect, on va voter pour vous, mais
m mettre en oeuvre les fameux contrôles
suffrages. Joe Otavinik. 13 ans. li­
béral, et Doug Mirowski, 13 ans.
communiste, se sont partages le
On estime qu'cnviron 25,000 Ca­
nadiens ont voté au cours de la
vers le pays, surtout dans l’Ouest, les
problèmes du Parti libéral dans cette
élection seraient réglés “d'un coup
votre chef, Trudeau, on l’aime pas
beaucoup. Pourquoi est-ce que vous
vous en débarrassez pas donc?” %
h L-
B sur les prix et les salaires qu’il préco-
ni se.
journée du lundi 24 juin, en vue du Si
reste des voix, soit 15 p. cent. sec”. Ils auraient même été réglés Jos Guay encaisse tout cela sans
m
scrutin fédéral du 8 juillet. Le temps, c'est des votes
dès octobre 1972, car une telle mois­ sourciller avec le sourire même, car m
Environ 150 élèves de la qua­ La loi électorale prévoit que les son de candidats archi-sûrs aurait si­ ; "Chaque fois, nous dit Jos Guay, il
il sait que le principal est fait: on va
bredouille des choses vagues et je

m
trième à la huitième année ont fonctionnaires canadiens outre-mer, gnifié à ce moment-là pour le parti encore voter pour lui, et massive­ . i
K#
voté. par exemple le personnel des am­ toute la différence entre un gouverne­
: sors vainqueur de la discussion."’
ment. sans doute,

Surtout pas au PC
Le chef du Crédit social, M. Réal
bassades. et les membres des for­
ces armées, peuvent voter à cer­
tains jours spécialement désignés,
ment installé au pouvoir sans conteste
pendant quatre ans cl à un autre gou­
vernement minoritaire, à la merci des
Québécois d'origine comme presque
tous les Franco-Manitobains (son
grand-père est venu de Lauzon sur les
a B
m
;
'
Fm;
H
"Au début de la campagne, précise-
t-il, Jack Hare a cherché à se faire ,
un cheval de bataille contre moi du-;
bill no 22, mais ça n’a pas marché".-
dont l'un était le 24 juin. humeurs de David Lewis.
Caouette, a recommandé, hier, aux bords de la rivière Rouge en 1865), y# comme il le prévoyait. Personnelle- '
m
militants créditâtes du comté de La plus forte partie de ce groupe De l'avis général, le seul comté Jos Guay s’exprime facilement et in­ ment, ajoute-t-il, je n’aime pas le bill -
Lévis de voter selon leur con­
science, le 8 juillet, mais de s’abs­
spécial comprend les militaires,
soit environ 5,000 en Europe. 500 à
vraiment sûr pour les libéraux dans
les Prairies — à part celui d'Otto
différemment dans les deux langues,
comme à peu près tous ses compa­ S numéro 22, je considère que c’est uni
recul du point de vue des droits de la ;
tenir d'accorder leur vote au candi­ Chypre et 1,100 au Moyen-Orient. Lang, ministre de la Justice, en Sas­ triotes. Souvent, il commence une minorité au Québec, mais je sais ce-T
#8
dat du Parti progressiste-conserva­ El les membres des familles de katchewan — est sans contredit celui phrase en français et la termine en m pendant que le gouvernement du Qué~;
anglais, ou vice versa, sans paraître y *
teur. ces militaires, outre-mer et aux de Jos Guay, dans Saint-Boniface. Ce bec a tous les pouvoirs nécessaires; -
Etats-Unis, admissibles au scrutin, comté, Jos Guay l'a remporté de attacher de l’importance. ; pour légiférer dans un domaine strie- ;
Rappelons que le Crédit social ne sont au nombre d’environ 15,000. haute lutte en 1968 et en 1972 et il A ses côtés dans sa voiture pendant y i tentent de sa juridiction.”
présente pas de candidat dans n'entend pas l'abandonner en 1974 au sa tournée du porte-à-porte, à un cer­ - : B mm: Visiblement, cependant, Jos Guay!
cette circonscription, où il s'était Près de 2.000 employés du minis­ premier venu, qu’il soit conservateur tain moment il m'indique du doigt une n'est pas tout à fait à l'aise dans ces ;
tère des Affaires extérieures, et ou NPD. partie d’un quartier de Saint-Vital Joseph GUAY questions un peu théoriques, car il 1
classé deuxième en 1972, avec
1.400 de leurs personnes à charge couvert de maisons de très belle ap­ un champion du "porte-à-porte"
10.256 voix contre 17.588 pour le dé­ préfère avant tout le côté concret de
étaient également admissibles à D'ailleurs, cette année, son adver­ parence: “Ce coin-là, me dit-il, c’est ■ la politique, le contact personnel avec
puté libéral réélu. M. Raynald voter. Les bulletins de vote seront saire conservateur est un inconnu highly residential”... anglais qu'en français, ce qu'il fait les gens. Et puis ses minutes sont
Guay. expédiés aux centres de compila­ venu on ne sait d'où et qui est apparu
il y a quelques semaines seulement Dans une circonscription où malgré d'ailleurs très facilement. comptées, car il entend bien d’ici au 8
tion à Ottawa. Halifax. Edmonton tout 16 p. cent seulement de la popu­ Dans les assemblées contradictoires juillet serrer la main du plus grand
Interrogé dans le cadre d'une dans sa circonscription. Son adver­
et Londres (Angleterre). saire NPD est Jim Garwood. Il y a lation est de langue française, il est entre candidats, qui sont la règle plu­ nombre possible de ses électeurs.
émission de ligne ouverte, M.
aussi un candidat du Crédit social, préférable pour Jos Guay de ne pas tôt que l'exception là-bas, Jos Guay Pour Jos Guay, le temps ce n’est pas!-
Caouette a reproché à l’ex-candidat Un nom offusquant trop insister sur ses origines françai­ tire fort habilement son épingle du d’abord de l’argent, c’est avant tout *
Thomas Cruikshank, mais il n’a évi­
créditiste du comté, M. Jean Ri­ demment aucune chance. ses et de paraître aussi à l'aise en jeu. Il n'évite aucun sujet brûlant ou des votes!
Offensée par le nom "Bum Air
card. d’avoir pris position pour le
H", la Great Lakes Airlines était Jos Guay est ce genre de politicien
candidat conservateur. M. André
hésitante à louer son Convair 440 — assez rare, malgré tout — qui ne
Godbout. laisse rien au hasard lorsqu’il s'agit
au chef néo-démocrate David Lewis
de se ménager des appuis électoraux.
Le chef créditiste a révélé que pour la présente campagne électo­ C'est le type même du député actif,

À son tour, Trudeau dénonce

M. Ricard avait déjà informé le rale. toujours présent et disponible pour
parti qu'il ne serait pas candidat, tous. Qu'il soit à Saint-Boniface. à Ot­
Clifford Scotton. secrétaire natio­
cette aimée, parce qu'il n'en avait tawa ou ailleurs, ses électeurs peu­
nal du NPD. a indiqué qu'il avait vent toujours le joindre et lui faire
pas les moyens.
apaisé la compagnie en l’informant connaître leurs besoins. Un service té­
C'était pleinement
expliqué M. Caouette, mais il a dé­
passé la mesure quand il est monté
son droit, a que le parti songeait à baptiser
l'apprcil la “Marguerite de l’air".

"Bum Air” est l’étiquette qui

léphonique le tient parfaitement au
courant, 24 heures par jour, de toutes
les demandes et dédesiderata du moin­
dre de ses commettants. La plupart
es requins de la finance"
sur l'estrade pour demander aux du temps, dans la mesure du possible,
avait été accolée au Dart Herald OTTAWA (PC i — Prenant bien soin que pour un compte dans une banque, ment d’impôt ou les chèques de pen-; 7 !
crcditistes de voter pour le candi­ il y donne suite dans un délai de quel­
loué d'Eastern Provincial Airlines de préciser à deux reprises qu'il ne dans une société de fiducie ou toute s ion se sécurité de la vieillesse avant ;
dat conservateur. ques heures seulement, sans pour au­
lors de la campagne de 1972. s’agit pas d’une promesse électorale, autre institution d’épargne. Au sujet qu’ils ne soient émis, bref de tous; -
tant faire des promesses inconsidé­
le premier ministre Trudeau a an­ des hypothèques sur les maisons, M. ceux qui font de l'argent en en prê­
Pas si chers que ça... La Great Lakes Airlines, pour
rées.
noncé, hier, qu’un nouveau gouverne­ Trudeau a précisé que le gouverne­ tant aux individus”, a précisé Je pro- -
s'assurer que l'appareil ne serait L'Hôtel de la Monnaie ment libéral présenterait des mesures ment libéral verrait à ce que les ci­ mier ministre.
Le ministre d'Etat Bryce Macka-
pas nommé “Bum "Air", a pris les A son entrée dans la politique fédé­ au Parlement propres à protéger le toyens aient droit de liquider l’hypo­
sev a déclaré hier à Regina, dans Leurs pratiques, a-t-il ajouté, se- ;
rale, en 1968, Jos Guay disposait d’un consommateur contre “les requins” de­ thèque sur une maison au cours des
devants et a fait peindre sur la raient désormais mises sous les feux -
une interview, que les Canadiens atout majeur, celui d’être le politicien là finance. cinq premières années du contrat hy­
carlingue de l’avion “Daisy I". pothécaire, si lé consommateur le dé­ de la rampe et sous le contrôle du ;
ne doivent pas s'offusquer de payer le mieux connu de sa circonscription. Dans le but “d'empêcher les gens
peu scrupuleux de profiter indûment gouvernement et. à cet effet, un pro-. -
plus cher pour les aliments et Les journalistes l'appellent cepen­ Auparavant, ses cinq années comme sire.
de l'inflation”, le gouvernement sou­ jet de loi serait soumis au Parlement. ;
conseiller municipal, puis ses huit ans
qu'ils ne doivent pas oublier que dant “Daisy Air” (la Marguerite mettrait un projet de loi en vertu du­ Ainsi, a dit encore le premier minis­
comme maire de Saint-Boniface (un Faillite
pendant des années, les cultiva de l'air), parce que le ■ symbole du quel les prêteurs devraient faire con­ tre beaucoup de Canadiens pourraient
maire très ouvert et efficace) lui as­
naître, sans rien cacher, le taux effec­ réaliser une épargne considérable. Ce projet de loi prévoirait que, si.
leurs n'ont pas été payés convena­ NPD au cours de la présente cam­ suraient un avantage marqué sur tous
blement pour leur production. pagne est la marguerite. ses concurrents, qu'il écrasa sous une tif de l'intérêt en jeu: un bill qui éta­ Les gagne petits un commerce fait faillite, les cm-.
majorité de quelque 10,000 voix. blirait les règles voulues pour qu'on ployés toucheraient d'abord leur salai- •
Un passage important de la déclara­
dise exactement quel sera le coût res jusqu'à concurrence de $2,000, en
Aux élections de 1972, sa majorité tion du premier ministre traite du
total du prêt. priorité sur toute autre dette que
dépassa encore les 8.000. De 1968 à droit que devrait posséder aussi le ci­
Un autre projet de loi serait déposé pourrait avoir le failli.
1974, il n’a certes pas perdu son toyen à revenus modestes d’emprunter
“Je tiens à vous redire, a men­
LA METEO temps à Ottawa. Dans sa propagande,
il se vante avec raison d’avoir mis fin
aux Communes sur les fonds mutuels
afin de protéger l’intérêt des investis­
seurs et la réputation des industries
de l’argent chez les grandes institu­
tions financières.
tionné M. Trudeau dans le communi­
qué, que je ne fais pas aujourd’hui de
à Montréal à 1ère de “circonscription oubliée”
qui régnait auparavant sur Saint-Boni­
représentées dans ces fonds.
De nouveaux règlements seraient
"Il est une injustice en matière de
crédit que nous voulons abolir, a
promesses électorales. Je ne fais que
vous esquisser quelques-unes des me­
AUJOURD'HUI DEMAIN face. Il ne manque pas de citer les édictés pour que les produits électri­ sures que les libéraux se sont engagées I
poursuivi lu chef du gouvernement.
Minimum : 55 — Maximum : 75 Peu de changement investissements importants du gouver­ ques offrent plus de sécurité aux con­ à prendre pour défendre les intérêts -;
"Il s'agit de la discrimination très
Ensoleillé devenant nuageux suivi nement fédéral dans la région depuis des consommateurs: et ces mesures. ~
sommateurs. étendue à l'égard des Canadiens qui
qu’il est député, dont celui de l’Hôtel par leur efficacité, peuvent se compa­
d'averses passagères occupent un emploi régulier mais reti­
de la Monnaie, en voie de déménage­ Enfin, les bureaux d'aide aux con­ rer à celles qui ont pu être prises
rent un faible revenu et qui ont véri­
ment d’Ottawa à Saint-Boniface. 11 sommateurs, établis pour aider les dans n'importe quel autre pays”.
au Québec termine une imposante série de réali­
sations personnelles par cette affirma­
consommateurs à résoudre leurs pro­
blèmes ou à inscrire des plaintes, opé­
tablement besoin d'un prêt.

"Les grandes institutions financières-

REGIONS .7 n. Max. AUJOURD'HUI DEMAIN tion sans réplique: “Jos ne craint pas reraient dans 20 villes canadiennes. les renvoient bredouilles bien souvent
Saint-Maurice 60 65 Ensoleillé Ensoleillé de parler durant les séances parle­ M. Trudeau a annoncé ces projets et les poussent ainsi dans la gueule
Outaouais 50 75 Clair Peu de changement mentaires... et c’est une voix de dans une déclarations écrite remise à des requins". ►
Laurentides 50 75 Clair Peu de changement l’Ouest... qui sait se faire entendre!” la tribune de la presse d’Ottawa peu
Cantons de l'Est 50 75 Clair Peu de changement avant son départ pour Québec où il Ainsi, si un Canadien, dans un tel I
Québec
Rimouski
50
ou
75
65
Clair
Nuageux
Peu de changement
Peu de changement
Jos Guay a 58 ans bien sonnés,
mais il en parait à peine 50. De petite
taille, l'oeil malicieux, le cheveu pial,
poursuivait sa campagne électorale
hier.
cas, a besoin de contracter un em­
prunt pour sa famille ou sa maison,
le gagne-petit devrait pourvoir, tout
►
CAMP
Lac-Saint-Jean 45 70 Dégagement partiel Ensoleillé le sourire et le geste vifs, il sait en Prêts hypothécaires
comme les autres Canadiens plus for­
DE-LA-SALLE
Baie-Comeau 60 65 Nuageux Pèu de changement quelques mots créer un climat de con­
Sept-Iles 60 65 Nuageux Peu de changement Pour ce qui est du projet de loi sur tunés, obtenir un crédit raisonnable y COLONIE DE VACANCES Ü
fiance avec son interlocuteur. Il va les prêts, il s'appliquerait tout autant qui ne présente pas trop de risques, ►
Gaspé 60 65 Nuageux Peu de changement droit, au but, car ce n'est pas le genre au taux effectif de l'intérêt pour un selon M. Trudeau. pour
à s’embarrasser de subtilités. Présent prêt hypothécaire, une carte de crédit
au Canada partout où il peut faire progresser sa
cause et celle de son parti, on le re­
Assurance-prêt
Ainsi, le gouvernement libéral se
►
Garçons: 7-1 5 ans.
' .
I
AUJOURD'HUI Min. Max. connaît et on s’avance pour lui serrer propose, s’il est reporté au pouvoir,
Séjour au choix: 30 juin - 16 août „
Ensoleillé la main. Cet homme du peuple, an­ d'instaurer, de concert avec les insti­
| Filles: 7-15 ans. ;■
Colombie-Britannique Vancouver 50 65
Alberta
Saskatchewan
Ensoleillé Edmonton
Régina
50 75
cien marchand de chaussures qui pos­
sède encore un établissement à Saint- Les chefs tutions financières, un régime d’assu-
rance-prèt qui permettrait au salarié
Séjour au choix: 14 juillet - 1 G août ,
Camp-école: 1 7-18 ans
Boniface, sc veut dans la politique qui occupe un emploi régulier mais
Manitoba Winnipeg 30 juin - 12 juillet.
Nouveau-Brunswick
Nouvelle-Ecosse
Nuageux •
Nuageux
Saint-Jean
Halifax
55
50
70
65
comme un poisson dans l’eau.

Comme on le suppose, en période

en campagne ayant un faible revenu d’obtenir lui
aussi le crédit voulu.
> <
;
Ile-du-Prince-Edouard Nuageux Charlottetown 50 65 électorale, c’est un véritable “cham­ Encore quelques places libres <
Le premier ministre Trudeau était Par ailleurs, le gouvernement exige­
Terre-Neuve Averses Saint-Jean 45 55 pion” du “porte-à-porte”. 11 y a quel­ Demandei le prospectus :
à Québec, hier soir, pour prendre rait que tous les prêteurs qui ne l’ont ►
<
Ontario Ensoleillé Toronto 56 75 ques jours, je l’ai suivi pendant toute
part aux festivités de la Saint-Jean- déjà fait s’inscrivent auprès du gou­ <
une matinée dans divers quartiers de ► Camp De-La-Salle
si vous partez Saint-Boniface et de Saint-Vital et je
il'ai pu qu'être impressionné par sa
Baptiste. Il reprend sa campagne, au­
jourd’hui, dans d’autres régions de la
vernement fédéral et obtiennent un
permis fédéral, tout cela visant en­ ►
1 50, de Normandie,
Longueuil, Que. J4H 3P2
<

province. core à une meilleure protection du ►

Aux Etats-Unis performance. Presque à tout coup, il Tel. : (514) 674-3151
consommateur emprunteur. <
Min. Max. Mm Max. fait "mouche”, si l’on peut dire. Il a ►
ou 883-9919 >
Le leader conservateur Robert Stan­ *
New York 60 70 Chicago 50 75 Nouv .-Orléans 75 85 mis sur pied, pour le seconder dans "Je veux parler des monts-de-piété, » '
field s’est reposé hier avant d’entre­
Washington 60 75 San Francisco 50 65 Miami 75 85 la grande tâche de couvrir tout son c'est-à-dire de ceux qui achètent à es­ JL. JL Jl A A A A
prendre aujourd'hui une tournée à Ter­
Boston 55 75 Los Angeles 70 90 comté, une organisation énorme qui compte des chèques de rembourse-
re-Neuve. .
ne compte pas moins de 800 bénévo­
Vers les plages >>
les, pour la plupart des femmes. Cha­ Le leader néo-démocrate David
Acapulco 80 90 Bermudes 75 85 Nassau 75 90 que matin, vers 10 heures, Jos Guay Lewis a visité brièvement Ottawa, de
Rio de Janeiro 70 90 Mexico 60 75 Barbadc
rces cn.iries indiquer: le minimum enregistré hier ci le- maximum la null dernière!
75 90 part avec un commando de quatre ou
cinq femmes en camion-remorque, à
retour des Maritimes, avant de se
rendre à London, en Ontario. Il pour­
AVANT D'ACHETER
l'assaut des votes à conquérir. suit sa campagne aujourd'hui dans le DEMANDEZ NOS ->
Plus populaire que le chef
11 suit la remorque dans sa voiture
et s’arrête à toutes les maisons où
sud de l’Ontario, dans les régions de
Windsor et Kitchener.
PRIX ET CONDITIONS %
l’on réclame se présence, c’est-à-dire ■ Le chef créditiste Réal Caouette a
« Rénovez votre maison ti li
presque à chacune d’elles. La conver­ participé hier à une émission “à ligne
sation est toujours gaie, amicale, les ouverte” à Québec et il s’est rendu avec nos produits
t.A PRESSE r-B ; par :.A PRESSE LIÉE. 7 ouest, rue Saint-Jacques. Montréal. H2Y 1K9
Seu - a Presse Cdnudie r -? r-:: autorises a diffuser les informations de "LA PRESSE" et celles
gens sont visiblement heureux de voir dans la soirée à Montmagny pour
|il PLUS DE 20
s:
leur députe et de lui parler. Dans ccr-
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des ser vice . de la Pre< A s' , •••.■ ■ de Reuter. Tous droits de reproduction des informations par prendre part à une assemblée.
tieuheres a LA PRESSE s : t èqaien • réservés "Courrier de la deuxieme Casse — Enregistre-
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 MONTREAL, MARDI
25 JUIN 1974
n 90e ANNEE No 150
«y
A 3

.
La fermeture du métro
e

La première d'une sene d'actions

par Jacques GAGNON Comme le métro ne circulait pas, Pourquoi cet arrêt imprévu du d'entretien ont tous décidé de tie Les membres affiliés des Syndi­
série de mesures destinées à sensi­
Ives conducteurs de métro étaient la Commission de transport de la métro? pas travailler un jour de congé. cats du transport de Montréal
biliser les commissaires de la
à leur poste, payés à temps double, Communauté urbaine de Montréal ( CSX) ont tenu à préciser que leur
Parce que le 24 juin c'est jour de Le service normal devait être ré­ CTCUM à leur demande de rouvrir
a dû ajouter une centaine d'auto­ geste n’aurait pas nécessairement
mais le métro ira pas fonctionné fête et que cette année, les cais­ tabli dès ce matin.
bus... et rémunérer autant de les négociations pour indexer leurs entraîné la fermeture du métro. Il
de la journée, hier. chauffeurs en surtemps. siers et les employés de garage et Cette action s’inscrit dans une salaires au coût de la vie. faut ajouter que les policiers de la
CTCUM sont en grève depuis quel­

1 F
ils KM ques jours déjà.
ü .
“L'employeur en a conclu que le
'M risque pour le public voyageur
' m
#
^ r était devenu trop évident, bien
qu’avant l'événement du 23 janvier
ÿi®

mI m
ikk ><*•<'- dernier, la CTCUM n’a jamais affi­
.
i ché un excès de considération pour
r
me

■Il
mi ses usagers ", de mentionner M.
Pi André Cayer. conseiller technique

■
*
m -S
AX"'"-'
.

m 1 des Syndicats.

y i mm
»• Série d'actions

mm
iS , 'I
5
* #
M. Cayer ajoute que cette atti­
0» tude des syndiqués est dictée par
l’arrogance et l'intransigeance de
: 4
a# la direction de la CTCUM, “qui re­
K# : *• A fuse sciemment tout dialogue sur
L
1
. V les problèmes économiques et au­
, ,
tres causés par l'inflation ".

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k K
M
'Les employés sont déterminés à
atteindre leur objectif par une

m
série d'actions qui peuvent pertur­
>v:ù. ber le service du transport en com­
' F.VÜÜ
m#mr mun.”
A<?"sS: “Nous nous excusons auprès des
no, ..™~ / •

ii
Fg usagers pour les ennuis que cette
S53
action peut leur causer mais mal­
' -î heureusement. la solution à ces pro­
blèmes appartient uniquement à
:■
% mm l'employeur ", de conclure M. Cayer
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IFt ■ xs' T:"S=? sr.tj Tous les bureaux de la CTCUM

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4 m étant fermés, hier, il n’a pas été
possible d'obtenir la version des
autorités.
Nous avons cependant appris
d'un inspecteur qu'il n'a pas été fa­
cile de trouver un tel surplus de

;
4
chauffeurs d'autobus à la dernière

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MB minute.
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Voyageur

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Le syndicat
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33 ............. Défiant une injonction du tribu­
I photo Ren-: Plo.ird. LA PRSÔSET
nal, les commis de la compagnie

I
Incendie dans le Vieux Montréal d'autobus Voyageur ont repris le
piquetage, lundi, et perturbé le ser­
Environ 125 pompiers ont eu fort à foire pour éteindre les flammes qui ont cousé des dommages très considérables à un immeuble de trois etages situé au 21 est rus Saint-Pau!. L incendie a pris vice de transport.
naissance peu après minuit ce matin. Quelques pompiers ont été incommodés par la fumée. L'escouade des incendies criminels a ouvert une enquête dans cette affaire. . Comme les chauffeurs d'autobus
ont refusé de franchir les piquets
de grève, il a fallu faire monter et
descendre les passagers dans les

Le président de Notre-Dame est en conflit d'intérêt ■F

— Marcel Pepin
rues voisines du terminus.
Un porte-parole de la compagnie
a noté des retards de deux heures,
en cette journée de la Saint-Jean-
par Jules BELIVEAU habitudes de patronage même après cusé de s'étre mis dans une situation passé eu revue quelques départements problème des hôpitaux provient du Baptiste.
l'avènement de l'assurance-hospitalisa­ de conflit d'intérêts dès sa nomination de l’institution particulièrement mis fait que lorsque le gouvernement Le­ Les quelque 80 commis ont dc-
Dans un discours prononcé sur le ton
tion. à ce poste, en septembre 1973. en vedette ces derniers temps, à l'oc­ sage décréta la loi de Fassurance-hos­ brâyé vendredi, mais une injonc­
d'un appel au combat devant les délé­
M. Pépin a en effet déclaré que cet casion de la détérioration des rela­ pitalisation, il refusa de rompre avec tion limitant le nombre des piquets
gués participant au 4lie congrès de la Le président de la CSN s’en est pris
homme d’affaires, qui occupe des siè­ tions entre la direction et le personnel le passé: au lieu de remettre les hôpi­ de grève a incité les chauffeurs à
Confédération des syndicats nationaux surtout aux administrateurs de l’hôpi­
ges importants à la direction d’une hospitalier. taux entre les mains de représentants se rendre au travail, samedi.
iÇSN), M. Marcel Pepin a dénoncé tal Notre-Dame de Montréal et plus
foule de compagnies, a privilégié l’une de l'Etat, des employés et des usa­ Quant aux commis, ils ont été
hier les conseils d’administration des particulièrement au président du con­ Le président de la CSX a notam­
d'entre elles, Gulf Oil, en laissant le gers. il décida de maintenir en place, remplacés dans leurs fonctions par
hôpitaux du Québec, qui, a-t-il dit. seil d'administration de cette institu­ ment décrit la situation du départe­
conseil d'administration de l'hôpital au niveau de l’administration, les no­ des cadres et des employés de bu­
ment psychiatrique de l'hôpital Notre-
ir ont rien perdu de leurs anciennes tion. M. Gérard Plourdc, qu’il a ac- Notre-Dame lui confier pour l'hiver tables. les représentants des grandes reau.
Dame comme “scandaleuse”. Les pa­
dernier un contrat de fourniture maisons d'affaires, ceux des corpora­ Les grévistes, dont la convention
tients, a-t-il affirmé, y sont privés de
d'huile de chauffage. Et ce même si tions religieuses et de la profession collective est expirée dc-puix six
douches et de loisirs et sont placés
Gulf Oil était, avec la compagnie P»P médicale. mois, réclament une hausse horaire
sous la surveillance d'agents Pinker-
^^-ncfré-ï / iaibotM — qui a aussi obtenu un contrat de Et le cas de l'hôpital Notre-Dame de SI. une réduction des heures de­
ton n'es; évidemment pas unique’", a con­
l'institution l'une des entreprises travail et certains avantages so­
Selon M. Pepin, l'une des causes du clu le président de la CSX. ciaux.
OPTICIEN D’ORDONNANCES ayant présenté les plus basses soumis­
sions suite à des appels d'offre
7168, ST-HUBERT, Mtl Tel. 271-4868 L'article 60
Or, selon M. Pepin, la loi des hôpi­
taux est pourtant explicite en matière
SARRAZIN & CHOQUETTEX
de conflits d’intérêts: l’article GO de .1 P LAMY A LAJEUNESSE R SAURO Props '
ill cette loi, a-t-il souligné, interdit à tout
\
membre du conseil d’administration
i jii
d'un établissement public, sous peine
\
ee Services à
de déchéance de sa charge, d'avoir un F-
intérêt direct ou indirect dans une en­
orthopédiques
Fenêtfte» coulüâantes
treprise mettant en conflit son intérêt
personnel et celui de l'établissement.

EN ALUMINIUM
X
Interrogé par un journaliste à la
suite des propos tenus par le prési­
dent de la GSN, M. Plourde a déclaré
n’avoir jamais rien eu à voir avec F
À
<#
AVEC
l'octroi d'un contrat d'huile à Gulf Oil
par l’hôpital Notre-Dame. Le contrat
PRIX

r
pour l'acquisition de 75,000 gallons
MOUSTIQUAIRE De préférence VENTE '
y
/ d’huile légère a été donné en juillet
A /
>-
-F
1973 à Gulf, qui avait présenté la plus
basse des trois soumissions reçues, a-
LOCATION COUPÉS j

f Jouissez
de la nature
5"a7" XVSl
<5

J js*
t-il précisé avant d'ajouter que cette
question n'avait d'ailleurs jamais été
abordée devant le conseil d'adminis­
tration qu'il préside.
Quoi qu'il en soit, dans son “portrait
LAUZONTEL. : 849-4731
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i En special
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I

r*
T>
W

et du confort de l’hôpital Notre-Dame’’, M. Pépin a 1

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A 4 LA PRESSE, MONTREAL, MARDI 25 JUIN 1974

ROCH DESJARDINS
vice-président
JEAN SISTO
éditeur adjoint
Y.VON DUBOIS
PAUL DESMARAIS ROGER LEMELIN directeur de l'information ÆA
preside'-:-lu conseil d'administration >
président et éditeur ALLEZ
MARCEL ADAM ■t.
oditoi Ltliste er. <.hc-f j
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SCAT \ V-
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Évaluation d’une misère SHoo r ■ I-
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Depuis 38 ans, des individus et des groupes nomique. Car les peuples ne se distinguent que ni jr y n
rappellent périodiquement aux Canadiens fran­ par les élites qui les façonnent. Mais les élites ca­ y
m Mil i
çais du Québec que leur part dans l’économie est nadiennes-françaises qui étaient, au siècle der­
outrageusement réduite. C’est, en effet, en 1936
que M. Victor Barbeau sonna l’alarme en pu­
bliant “Mesure de notre taille’’, le premier ou­
vrage du genre dans lequel l’auteur prit la me­
nier, des professionnels (prêtres, médecins, notai­
res. avocats) intéressés surtout à préserver leurs
privilèges n'ont pas permis l'éclosion d'une classe
d'hommes d’affaires qui leur auraient ravi leurs
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sure de la taille économique des Canadiens fran­
çais. C’était alors une taille de nain.
La dernière mesure, en date, de cette taille
économique est celle que vient de rendre publi­
que le Conseil d’expansion économique (CEE). Cet
organisme privé qui se voue à la promotion des
entreprises canadiennes-françaises révèle que cel­
les-ci ne produisent que 22.1 p. cent des biens
fabriqués au Québec et n’emploient que 22 p.
cent iSO.483 sur 366,198) des travailleurs indus­
triels. en dépit du fait quelles comptent pour
64.6 p. cent (6.553 sur 10.135) des entreprises in­
dustrielles. D’ailleurs, l'enquête du CEE démon­
tre que plus de 80 p. cent (5248 sur 6553) des
entreprises francophones ont moins de 25 em­
ployés. C’est donc une fois de plus une taille de
nain.
En d'autres mots, les Canadiens français de
Père atomique en sont encore aux petites entre­
prises artisanales du 19e siècle. En 38 ans, rien
n'a globalement changé. Car si l'industrialisa­
tion du Québec a été entreprise, c'est parce que
les anglophones (Canadiens et Américains) ont be- •
soin de ses richesses naturelles.
On doit alors se demander pourquoi la na­
tion québécoise semble incapable de prendre en
mains sa propre économie. La réponse a déjà été
donnée depuis longtemps. Dès 1760. à la suite de-
leur défaite aux mains des Anglais, les éléments
les plus entreprenants des élites canadiennes-
françaises retournèrent en France. Et depuis ce
temps, la petite nation québécoise n’a jamais été
capable de sécréter suffisamment d'éléments dy­
namiques pour imprimer au peuple canadien
français une direction et un idéal de progrès éco-
privilèges. Et pourtant l’appui de ces élites tradi­
tionnelles était d'autant plus essentiel que les
iiommmes d’affaires canadiens-français devaient
affronter l’hostilité et la concurrence des Anglo­
phones.
Pour parler franchement en ce lendemain de
la Saint-Jean-Baptiste où l’attendrissement et
l’indulgence sont de règle, il faut dire que la
place insignifiante occupée par les Canadiens
français dans les affaires est la séquelle de la _
trahison des élites traditionnelles. 11 est dont mal­
honnête de laisser croire aux Canadiens français
que leur avenir économique et culturel tient à
leur taux de natalité. Ils ont déjà eu une décon-
dité de lapins et n’en étaient pas moins parmi les
plus pauvres de l'Amérique du nord. Et si l’Etat
ce que pense
québécois est aujourd’hui obligé de légiférer en
matière linguistique, c’est précisément parce que
le français n’est pas une langue économiquement
rentable.
Il revient donc au gouvernement d'aider les
petites entreprises à se grouper et les jeunes à
se lancer dans les affaires. Car c'est dans la me­
sure où les Canadiens français réussiront écono­
miquement que les problèmes de natalité et de
langue pourront se résoudre. D'une part, ils n'au­
ront plus raison d'émigrer hors du Québec et.
d'autre part, leur langue sera devenue rentable.
Le recensement périodique des faiblesses
économiques des Canadiens français révèle tou­
jours la même misère : l'incapacité d’engendrer
une classe d’hommes d’affaires entreprenant et
prospères. Ce n’est donc plus le temps de gémir
mais d’agir.
Ivan GUAY
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h rr^y-jf
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el/e'
'
LE LECTEUR
"Quand la prière dérange..."
Monsieur le directeur,
Quand les religieuses de l’Immacu-
lée-Conception ont fait expulser par la
police trois prêtres et un laïc qui vou­
laient profiter du terrain de la maison
de retraite pour jeûner et prier en so­
lidarité avec les grévistes du Pavillon
St-Dominique. je n’étais pas d’accord
mais je comprenais...
Après tout, les religieuses de l'Im­
maculée-Conception avaient des rela­
tions de bon voisinage à sauvegarder.
Et elles avaient une “solidarité reli­
gieuse” (comme la “solidarité minis­
térielle”) à respecter: entre commu­
nautés religieuses, on doit se tenir! Et
puis, les jeûneurs avaient “occupé” le
terrain sans permission: la prière et
le jeûne ne dispensent pas du respect
de la propriété privée!
- '
y _
.
lion “illégale” clans les 24 heures,
alors non seulement je ne suis pas
d'accord mais je ne comprends plus...
Ou plutôt je comprends trop bien!
Quand les possédants se sentent me­
nacés, tous les moyens sont bons pour
faire disparaître cette menace: la
“solidarité religieuse”, la police, les
réglements municipaux et que sais-je
encore.
Alors que les soeurs Dominicaines
laissaient confortablement pourrir le
conflit depuis plus de deux ans, il a
suffi de quatre audacieux serviteurs
de l’Evangile pour ébranler la paisible
tranquillité qui s’installait peu à peu
au Pavillon S t -D o m i n i q u e. Avec
comme seules armes, la prière et le
jeûne.
'! ■
te
rr
. '->#* •••• • . •
■
é.
Où était donc la
presse francophone ?
Jc fais partie du projet d’initiative
locale SAUVONS MONTREAL affilié à
l’organisation qui porte le même nom.
La réalisation la plus importante de
notre groupe a été la mise sur pied
de la Semaine Sauvons Montréal qui
s’est tenue du 22 au 26 mai à la Mai­
son des Arts La Sauvegarde, et dont
le but était de sensibiliser le public
aux conséquences néfastes de l'ab­
sence totale de-planification du “pro­
grès” à Montréal qui se fait au détri­
ment du bien-être physique et culturel
des citoyens.
Cette SEMAINE s’est révélée un
succès et a attiré un grand nombre
de personnes. Toutefois, nous avons
eu à déplorer l’attitude de la presse
française. En effet, seuls les journaux
anglophones nous ont donne un repor­

La propriété d’aucun parti Quand les Oblates ont refusé à un

M. Bourassa a-t-il effectivement déclaré sur
les ondes que son projet de loi 22 est un chef-
d'oeuvre auprès de la contre-proposition du Parti
québécois?"
Je voudrais bien pouvoir répondre avec cer­
titude à une aussi intéressante question. Mais je
dois reconnaître que n'ayant pas entendu person­
nellement les propos dominicaux du Premier mi­
nistre, je dois m’en remettre aux rapports de
presse: Or, Us concordent: M. Bourassa juge que
ie bUI 22 est un chef-d'oeuvre comparé aux posi­
tions soutenues par le PQ. Pas moins!
Je cherche en vain quelle loi divine ou hu­
maine pourrait interdire au chef du parti libéral
de vanter son projet. S'il s’exprimait différem­
ment: s’il confessait que l'adversaire a des idées
plus saines et plus claires, on aurait tôt fait de
se demander (et pas seulement au sein du parti)
quel fâcheux accident lui arrive. Après tout, il
: n'est pas chargé de défendre les politiques de
l’opposition.
Ceci dit. je ne suis nullement convaincu que
le document du Parti québécois sur la langue
porte la marque “de la confusion, de la pauvreté,
de la faiblesse même”, comme l’affirme le Pre­
mier ministre.
Naturellement, il faut faire la part du feu.
Dans les réponses qu’il donne à la radio le di­
manche, M. Bourassa s’adresse aux électeurs, et
il fait flèche de tout bois. C’est de bonne guerre.
Il y a 3 semaines, il affirmait que, par son pro­
gramme de “souveraineté culturelle”, le parti li­
béral coupait l'herbe sous le pied des Lévesque,
Morin et compagnie. Je ne saurais parler au nom
de ces messieurs, mais il parait assez évident, par­
le comportement des députés de l’opposition, que
le PQ ne s’estime pas comblé par le projet de loi
22, dans sa forme actuelle.
Debater habile, M. Bourassa n’hésite pas à
s'appuyer sur les témoignages écrits de journalis­
tes qui lui donnent ou paraissent lui donner rai­
son.
Dimanche dernier, apparemment, il a rangé
d'office dans son camp l’un de nos analystes les
mieux renseignés. Comme le débat est chaud. M.
Bourassa mobilise quiconque (nolens, volens) peut
apporter de l’eau à son moulin. Encore une fois,
c'est de bonne guerre.
Par crainte d’être mal interprété, je me gar­
derai bien de me livrer au jeu périlleux des com­
paraisons. Je remarque toutefois que le projet du
Parti québécois est loin d’être dépourvu de quali­
tés. Il est simple et intéressant. Et il mérite
mieux que cette brève remarque faite en passant.
Rien n’interdit d’y revenir, d’autant moins qu’il
est peut-être court par quelque endroit.
Ce qui me frappe le plus dans le document
du PQ, c’est que, sans céder sur les principes, il
cherche à ménager les personnes, les “person­
nes”, en l’occurrence, étant les anglophones et as­
similés. Cette intention me semble particulière­
ment évidente à l'article 8 du document du parti,
concernant la langue d'enseignement.
Entre les deux projets apparaissent des con­
cordances évidentes lie français, langue officielle,
par exemple). C’est à partir de ces accords impli­
cites qu’il faut rechercher un dénominateur com­
mun.
Personne n'est propriétaire de la langue ou
de la culture. De rappeler cette évidence n’est
pas attenter à l’autorité d’un gouvernement qui
n'a qu’à compter ses sièges au parlement pour
évaluer le poids de son mandat.
Guy CORMIER
des jeûneurs d'aller à la toilette chez
elles, quand les Jésuites ont préféré
que les jeûneurs s’installent ailleurs
que chez eux. je n’étais pas d’accord
mais je comprenais...
Après tout, les communautés reli­
gieuses ont pour mission d’être les té­
moins du Christ sur la terre, et pas
de tenir des lieux publics où l'on peut
aller aux toilettes ou planter sa tente!
Et puis c'est bien connu: les commu­
nautés religieuses ne font pas de poli­
tique!
Quand les milliers de chrétiens du
mouvement charismatique, rassemblés.
à l’Université Laval, sc sont sentis
fortement incommodés par la pré­
sence d'une quarantaine de chrétiens
solidaires des jeûneurs du Pavillon St-
Dominique et quand, à la même occa­
sion, les cardinaux Roy et Suenens
sont sortis par une porte dérobée pour
éviter de rencontrer ces quarante
chrétiens manifestant leur solidarité
avec les plus pauvres, je n’étais pas
d'accord mais je comprenais...
Après tout, on peut être ouvert au
"souffle de l’Esprit” sans se sentir
obligés de s’engager concrètement au
service des plus démunis! Et il ne
faut pas mêler la prière, la contem­
plation avec l’action et la contesta­
tion! Et puis les cardinaux Roy et
Suenens sont quand même des hom­
mes d’Eglise, qui doivent être tout à
tous et ne peuvent se compromettre
en faveur de certains contre d’autres!
Mais quand la Ville de Québec, par
son Sendee de l’Urbanisme, ordonne à
un simple citoyen (le seul qui avait
eu l’hospitalité "d’offrir un coin de son
terrain aux jeûneurs pour planter leur
tente) de faire enlever cette construc-
C'en était trop. Il fallait intervenir
avant qu'il ne soit trop tard. Car ces
jeûneurs menaçaient bien plus que le
Pavillon St-Dominique! Imaginez un
peu... S'il fallait que des dizaines de
chrétiens se mettent à faire comme
eux! S'il fallait que d’autres chrétiens
se mettent à vouloir bâtir une “Eglise
fidèle à l’Evangile de Jésus-Christ où
charité et justice se tiennent par la
main"! S’il fallait que ces non-violents
sc mettent à dénoncer d’autres injusti-
ces.’ ... Regent Knitting! Seven Up! les
travaux de la Baie James! le bill 22!
Canadian Gypsum! le raisin scab de
la Californie! Etc...
Non, il fallait arrêter cela! Non seu­
lement les Dominicaines l'ont-elles
compris, mais aussi les soeurs de
l'Immaculée-Conception, les Oblates,
les Jésuites, les chrétiens charismati­
ques, les cardinaux Roy et Suenens,
et tout dernièrement la ville de Qué­
bec. Et ce ne seront sans doute pas
les derniers... s’il reste des jeûneurs
pour donner à d'autres l’occasion de
manifester cette solidarité des possé­
dants!
Après tout, un “simple frère eon-
vers, qui n’a même pas encore fait
ses voeux perpétuels” fcomme le rap­
pelait méprisamment soeur Jeannette
Bouchard, économe du Pavillon St-Do-
minique) a quand même réussi, lui, qui
ne disposait pas de milliers de dollars
pour s’acheter des pleines pages de
publicité, dans les journaux, à réveil­
ler des consciences endormies depuis
trop longtemps!
“Quand la prière dérange le
monde...”
Dominique GARIEPY-BOISVERT,
4084, St-Hubert. app. C.
Montréal.
tage: ce manque d’intérêt de votre
part est d'autant plus regrettable que
les quartiers menacés sont presque
exclusivement canadicns-français et
que nous assistons actuellement à une
prise de conscience de la part des ci­
toyens auxquels un supplément d'in­
formation eût etc très utile. 11 est
vrai que votre journal avait déjà pu­
blié plusieurs articles de Madeleine
Berthault sur l'organisation Sauvons
Montréal et sur notre projet, mais
nous pensons qu'il aurait été utile
d'attirer l’attention sur cet événement
Mais tournons-nous plutôt vers l'ave­
nir. Notre projet doit sc poursuivre,
jusqu’au 31 août sous le nom de
C.R.I.S.E. (Centre de référence e:
d'information sur l’environnement).
Au cours de ce projet nous désirons
jeter les bases d'un centre d'informa­
tion permanent susceptible de fournir
aux citoyens les outils 'nécessaires à
la lutte contre le développement nou
planifié. Nous serons engagés, de
plus, dans un grand nombre d’activi
tés en collaboration avec d’autro$
groupes de citoyens. Nous entendons
tenir la presse au courant de ces acti­
vités et espérons que nous recevrons
un accueil favorable.
Véronique ROBERT;
Sauvons Montréal (PJ.Lv
S.V. P.
LA PRESSE publie avec plaisir les
lettres qui répondent aux conditions
suivantes : intérêt du sujet, conci­
sion, courtoisie dans la discussion,
nom et adresse de l'auteur. Elle se
réserve le droit de les abréger au
besoin et d'accorder priorité aux
lettres dactylographiées.

Veut-on tuer la recherche généalogique?

Vincent PRINCE
Le Comité de l’état civil de l'Office de révi­
sion du Code civil accouchait récemment d’un rap­
port qui nous inquiète profondément. Ce rapport
contient certes d'intéressantes et utiles recomman­
dations sur l’enregistrement des actes de l’état
civil (naissances, mariages1, décès) et sur la centra­
lisation de ces données, mais il apporte des modi­
fications au système actuel qui risquent de tuer
chez nous la recherche généalogique.
Nous espérons nous tromper, mais c'est la
crainte qu’une première lecture de ce rapport
nous inspire. Nous considérons la chose comme
très grave, car il y a des milliers d'honnêtes cher­
cheurs au Québec qui ne pourront plus faire leur
travail.
Or, la généalogie c'est l’histoire des familles,
c’est la petite histoire qui nous relie individuelle­
ment au passé et nous aide à mieux comprendre
la grande histoire. La généalogie établit les raci­
nes qui nous attachent au milieu dans lequel nous
vivons.
D'ailleurs, les généalogistes pourraient bien
ne pas être les seuls à être déçus. L'histoire des
familles, la filiation des individus peuvent servir
aussi, par exemple, les hommes qui s'adonnent à
"fa médecine et qui sont 'intéressés notamment
dans le cas particulier des maladies héréditaires.
Mais, tenons-nous en pour l’instant à la généalo-
gie.
Comment les recommandations du rapport du
Comité de l’état civil peuvent-elles signifier la fin
de la recherche généalogique? Les points que nous
allons maintenant soulever le démontreront assez
clairement, croyons-nous.
Commençons par le commencement. Tout d'a­
bord. on nous dit que “la somme des informations
recueillies par l’état civil ne doit en aucun cas
être détournée de la fin poursuivie et devenir une
menace pour les libertés individuelles”. “Aussi,
ajoute-t-on, a-t-il paru essentiel de prévoir d'une
part que le:: actes de l'état civil ne doivent conte­
nir rien d'autre que ce qui est exigé par la loi, et,
d'autre part, que le contenu des actes de l’état
civil ne peut être divulgué que de la manière cl
dans les cas prévus par la loi. Afin de garantir le
caractère confidentiel de plusieurs des données
consignées au registre de l'état civil il est en effet
impérieux de limiter à certaines personnes seule­
ment l’accès au contenu intégral des actes.”
Alors, voilà, seuls quelques fonctionnaires
pourront en prendre connaissance. Comme si ces
actes, dans 1 ensemble, ne constituaient pas des
documents officiels, donc publics! Le Code civil ac­
tuel r.’cst-il pas parfaitement clair à cet égard
dans son article 1207?
Mais, ce n'est pas tout. Le rapport prévoit
que la consultation du registre de l’état civil devra
dorénavant se faire “par demandes de certificats
ou de copies d'actes dans les conditions prévues
par la loi”. Pour obtenir une copie, il faudra prou­
ver qu’on a été partie à l’acte ou justifier un inté­
rêt dans le même acte. Dans les autres cas, on
devra se contenter d’un certificat.
Quelle différence y a-t-il entre la “copie” d'un
acte et le simple “certificat”? La copie fournit
tout lu contenu de l’acte, tandis que le certificat
n’en reproduit que les “données essentielles”.
Maintenant, comme les chercheurs devront sc
contenter des certificats — s’ils peuvent les obte­
nir —, voyons ce qu’ils pourront en retirer
comme renseignements.
Dans le cas des certificats de naissance, le Co­
mité recommande que ceux-ci ne mentionnent que
“les nom, prénoms et sexe de l’enfant, de même
que la date et le lieu de sa naissance”. Les noms
du père et de la mère en seront omis.
Le contenu du certificat de mariage témoigne
de la môme sobriété. “Le certificat de mariage
mentionne les nom et prénoms des époux, la date
et le lieu du mariage”. Les noms des père et mère
des époux n’y figureront pas.
Pour les certificats de décès, même laco­
nisme. “Le certificat de décès mentionne les nom,
prénoms et sexe du défunt, ainsi que la date et
lieu du décès.” Comme identification, c’est aussi
sommaire que dans les deux premiers cas.
Comment, dans ces conditions, établir des
filiations et des lignées d’ancêtres ? Les gens qui
naissent, qui se marient ou qui meurent devien-
nent de purs inconnus? On pourra, dans certains
cas, présumer qu’il s’agit d’un tel ou d’un tel, on
n’en aura jamais la certitude.
Encore une fois, à moins de nous tromper
fortement, la mise en application des recomman­
dations de ce rapport ne pourrait que conduire à
la mort de la recherche généalogique au Québec.
Nous ire prenons pas d intentions malveillantes aux
réviseurs du code, mais nous estimons qu’ils ont
poussé beaucoup trop loin leur souci de respecter
la confidentialité ou les libertés individuelles. N’en
ont-ils pas été obsédés au point de perdre de vue.
1 intérêt public? Le gouvernement doit rejeter ces
recommandations.
Nos archives de l’état civil sont d'une très
grande richesse Les gens dç l’extérieur ont sou-
vent été les premiers à en vanter l’excellente qua-,
litc. Peu d’endroits au monde possèdent les outils,
que nous avons pour reconstituer les liens des vi­
vants avec les ancêtres d’autrefois. Nos chercheurs
en auraient-ils abusé pour qu’on songe à les priver
d’un droit qu’on leur a toujours reconnu?
Bien sûr, la façon de tenir des registres et la
façon, de les utiliser restent perfectibles. Le
monde et les moeurs évoluent. On ne doit pas
craindre non plus d’utiliser des techniques torn
jours plus modernes de compilation. Mais, de
grâce, qu’on ne vienne pas détruire ce qui faisait
l'incomparable valeur d’un système qui a tout de
même fait ses preuves.

La publicité électorale payée est a
par André BELIVEAU
!
^ UTREFOIS, du temps de
grand-père, les partis
comptaient surtout sur les as­
semblées publiques et sur les
journaux pour diffuser leur pro­
pagande. Mois depuis les 15
dernières années, les choses ont
considérablement changé. Les
assemblées publiques, plus ro-
res, moins courues, ne sont de­
venues qu'un à-côté, ou un pré­
texte. Les journaux rapportent
toujours les faits et les déclara­
tions, mais ils sont bien souvent
dépassés par les événements
dès le moment où ils paraissent,
et ils se sont découvert une nou-
velle fonction dans l'analyse
critique et le commentaire, ce
sur quoi les organisateurs ont
bien moins de prise que par le
passé. La publicité électorale
payée dans les journaux a sen­
siblement diminué, particulière­
ment depuis 1968. Les candi­
dats passent désormais le plus
clair de leur temps, en période
électorale, à faire du porte-à-
porte ou à tenir des "assem­
blées de cuisine". Et les parfis
se servent de plus en plus de la
radio et de la télévision pour
acheminer leur message vers ce
bon peuple, c'est connu.
Or, est-cc signe des temps ou
simple accident de parcours? Il
semble que les partis en soient
maintenant arrivés à un nouveau
tournant dans la façon dont ils uti­
lisent les ondes.
La publicité payée
à la baisse
Non pas qu'ils viennent de réin­
venter la couleur, certes. La
science de la manipulation des
masses ne procède pas par bonds.
Et les messages qu'on voit ou
qu’on entend cette année n'ont en
soi rien de bien original, hors le
fait qu'ils sont davantage axés sur
la personne des chefs — et, dans le
cas de MM. Trudeau et Stanfield,
de leurs charmantes familles.
Quant à la locomotive des libéraux,
qui rappelle vaguement, sponta­
néité en moins, quelques-uns des
artifices qui ont alimente la tru-
deaumanie en 1968, elle est peut-
être solide et efficace sur les rails
du subconscient populaire, mais on
ne peut s'empêcher de penser, une
fois rendue en gare, quelle est
presque aussi ridicule que leur pe­
tite ritournelle “Il fait bon vivre au
Canada, moi j'aime ça, gnan­
gnan...”
C'est plutôt face à la propagande
électronique payée que les princi­
paux partis ont changé leur fusil
d'épaule.
Jusqu’à cette année encore, les
politiciens en campagne consa­
craient des sommes toujours crois­
santes à leur publicité radiophoni­
que et télévisée. Mais la campagne
197-1 a vu jusqu’ici une diminution
notable de la publicité électorale
payée aux media électroniques, sin-
Le projet de réglementation des ambulances:
un timide premier pas des Affaires sociales
Une analyse de
Nicole PERREAULT
I E MINISTERE des Affaires
lm sociales a accompli un pre­
mier pas, timide cependant, en
soumettant son projet de régle­
mentation des ambulances.
Cette réglementation, une
amorce pour mettre de Tordre
dans les services ambulanciers
anarchiques, jette plutôt la ba­
se d'un réaménagement rigou­
reux qui implique en sourdine
les ministères de l'Education et
des Transports.
Pour ébaucher ces règlements,
en vertu de la loi de la protec­
tion de la santé publique, le
ministère des Affaires sociales
possédait déjà un canevas de
travail : les rapports des con­
seils régionaux de la santé et
des services sociaux qui ont
scruté à la loupe le fonctionne­
ment et les carences des servi­
ces ambulanciers sur leur terri­
toire respectif.
La situation dépeinte dans ces
rapports (une qualité de service pi­
toyable) sc reflète dans le projet,
de règlement qui impose des nor­
mes minimales aux services d’am­
bulance.
En obligeant les compagnies
d'ambulance à se plier à des nor­
mes plus sévères, le gouvernement
aurait créé un vacuum, difficile à
colmater rapidement, car la plu­
part de ces compagnies ne remplis­
sent pas en ce moment les normes
minimales.
Ainsi, le projet, de règlement
cherche manifestement à éviter de
sabrer les effectifs ambulanciers
actuels: "Le ministre délivre un
premier permis de service d’ambu­
lance à toute personne qui opérait
un service d'ambulance depuis au
gulierement dans la région de
Montréal,
Est-ce du aux caractéristiques
propres à cette campagne, qui sur­
vient en plein été et si peu de
temps après la précédente? Au fait
que, d'un commun accord, les par­
tis auraient décidé d’y aller un peu
plus mollo sur la chose? Au fait
que leurs caisses auraient aussi
subi les contrecoups de l'inflation?
Ou encore au fait que les media
mettent à leur disposition de plus
en plus de périodes d’antennes gra­
tuites —- sous forme de lignes ou­
vertes, d’interviews, de débats, d'é­
missions de reportage ou d’affaires
publiques et d'émissions spéciales
de toutes sortes? Il y a sans doute
un peu de tout cela.
Le cas du Nouveau parti démo­
cratique, en l'occurrence, estasses
particulier. Bien qu'il ne soit pas
menacé de tomber au pouvoir de­
main matin, celui-ci entretient le
doux espoir de décrocher le gros
lut dans cinq circonscriptions du
Québec — dont trois de la région
métropolitaine. Or, conformément à
une tradition bien établie au sein
du parti, le NPD-Québec ne consa­
cre pas un traître sou de son mai­
gre budget de #20,000 à la propa­
gande commerciale sur les ondes.
Ce qui ne signifie pas qu'il refuse
de se manifester lorsqu’une station
lui offre du temps gratuit, loin de
là.
“11 y a évidemment dans notre
attitude à l'égard de la propagande
électronique une question de
moyens, explique M. Jean-Guy
Lewis, l'un des responsables de la
campagne néo-démocrate: nous
sommes un parti pauvre. .Mais il y
a aussi une question de principe:
nous croyons que les idées ne sont
pas du savon et qu’on ne doit pas
les vendre comme du savon. Nous
préférons compter sur le bénévolat
de nos militants et sur l'intelli­
gence de nos concitoyens plutôt que
de nous lancer dans la diffusion de
petites chansons à la radio ou à. la
télévision.”
Les crédilistes, quant à eux,
n'ont pas non plus de budget radio­
télévision au niveau “national",
bien que plusieurs de leurs candi­
dats les plus convaincus achètent
du temps sur les ondes dans le:)
stations régionales. Mais rien à
Montréal, ou ils sc contentent,
comme les néo-démocrates, de pro­
fiter des périodes gratuites qu'on
leur offre.
Grâce à Dieu et aux
grosses compagnies
Il en va différemment, toutefois,
du Parti libéral et du Parti pro­
gressiste-conservateur, qui consa­
crent cette année environ $425,00(1
chacun, au Québec seulement, à
leur publicité dans les media de
masse.
Pour considérables qu'elles puis­
sent paraître, ces sommes sont ce­
pendant inférieures d'environ 25
pour cent à ce qu'elles étaient lors
de l’élection de 1972.
Au strict point de vue de l'exploi­
tation commerciale des media, il
ressort donc que les libéraux et les
conservateurs mènent une campa­
gne passablement différente de
celle des néo-démocrates et des
créditistes.
Ils en ont d'ailleurs les moyens,
grâce à Dieu et aux grosses com-
moins douze mois lors de l’entrée
en vigueur du présent règlement.
Un tel permis ne peut toutefois
être renouvelé que si le requérant
remplit les conditions énumérées.”
Des grincements de dents
Pour être détenteur d'un permis
de service d’ambulance, il faudra
être âge de 21 ans et plus, demeu­
rer au Québec, être propriétaire ou
locataire ou agir pour le bénéfice
d'une corporation, société ou asso­
ciation qui est propriétaire ou loca­
taire de véhicules conformes aux
exigences des règlements.
Dans un même souffle, on ac­
corde trois mois de délai après
l’entrée en vigueur du règlement,
aux conducteurs et préposés d'am­
bulance pour rencontrer les exigen­
ces du règlement.
Tout cela laisse présager des
grincements de dents ! La subtilité
du projet de règlement réside en
premier lieu dans une sorte de sé­
lection naturelle.
Ce ne sont pas toutes les compa­
gnies d’ambulance qui consentiront
à investir l’argent nécessaire pour
répondre aux normes du règlement.
A moins que les compagnies d’am­
bulance battent campagne pour ob­
tenir des subventions.
Au fur et à mesure que le gou­
vernement. s’attaquera à planifier
le domaine ambulancier, il devra
rayer des firmes ambulancières du
tableau. Les jeux de coulisses sc
durciront d’autant. A titre d’exem­
ple, citons la situation du parc am­
bulancier et la région de Mont-
réal-Métropi litain.
Dans son rapport sur le "sys­
tème d’urgence médicale”, le Con­
seil régional de Montréal-Métropoli­
tain (santé et services sociaux)
note un “gaspillage” des ressour­
ces ambulancières qui se dédou­
blent en secteurs privé et publie. Il
y a trop d’ambulances dans la ré­
gion de Montréal. Le phénomène
de la libre entreprise n’y est pas
étranger puisque, sur 30 firmes pri­
vées possédant 106 véhicules. Il)
existent depuis un an à cinq ans, -1
vivent depuis à peine un an. cl 2
iz
LA PRESSE, MONTREAL, MARDI 25 JUIN 1974
i si. du côté de la télévision, leurs
! . L* : 4( I: i
I i,
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r tis tiennent compte du profil de
m dans le choix des thèmes, des ré­
g 19GR.
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ralentissement: la télévision de­
pagnies. Indépendamment des dis­
meure en effet; le véhicule de pré­
proportions réelles existant, entre la
dilection des commis-voyageurs de
popularité respective des deux par­
tis au Québec — le Québec n'a ja­ la politique, et la radio vient tou­
mais été une province comme les
jours bonne deuxième.
autres tous deux s'appuient sur Ainsi, des $425.000 que les libe­
des infrastructures, des caisses raux consacrent cette année à leur
électorales et des équipes de spé­ propagande dans les media québé­
cialistes que les autres partis ne cois, 75 pour cent (environ
peuvent que leur envier. Et tous $320.000) sont engloutis dans l'élec­
deux ont mis au point des straté­ tronique. Et les trois quarts de ce
gies de campagne qui misent gran­ montant (environ $240,000) sont ab­
dement sur l'impact de l'image et sorbés par la télévision. Les jour­
du son auprès de l’électeur. naux. quotidiens ou hebdomadaires,
A l'improvisation sympathique et ne sont plus utilisés que comme
au désordre plus ou moins organisé supports d'appoint ou comme
des créditâtes, à la superbe austé­ “media d’ajustement", c’est-à-dire
rité des néo-démocrates, iis oppo qu’on s'en sert plus stratégique­
sent le savoir-faire de leurs experts ment et; de façon plus sélective
on marketing. Pour eux, il n'y a qu'autrefois afin de préciser, corri­
pas de honte à vendre le chef ou ger ou compléter l'impact créé par
scs candidats comme du savon. Et l'offensive télévisée ou radiophoni­
à y mettre la “brouc"’ qu'il faut. que sur un thème ou. dans une ré­
L'expérience, depuis le début de la gion donnés.
Confédération, leur a d'ailleurs La situation est à peu près la
donné raison: les compagnies de même chez les conservateurs, bien
savon sont prospères et les vieux que ceux-ci semblent accorder un
partis se passent l’assiette au peu plus d’importance que les libé­
beurre d'une élection à l'autre. raux à la radio par rapport à. la
télévision.
La télévision Il existe cependant entre ces
domine toujours deux part is des différences de com­
La présente campagne, cepen­ portement notables qui reflètent les
dant, a vu fléchir cette ruée vers perceptions particulières que se fait
l'électronique. Si tm considère les chacun d’eux de sa cote d'amour
budgets qu'affectent les partis à auprès du public.
l’achat de temps d'antenne, on peut Les libéraux, par exemple, qui se
se demander si ceux-ci n’ont pas croient encore invincibles dans la
conscience d’en être arrivés à un région métropolitaine, consacrent
point de saturation. Mais à l’ana­ cette année moms d'argent que les
lyse, il semble bien qu'il faille conservateurs à leur publicité ra­
chercher ailleurs l'explication de ce diophonique à Montréal — meme
autres ont vu le jour depuis 6 cat d'études complétées avec suc­
mois. cès au niveau de la 9e armée pour
Le rapport du conseil parle un conducteur et d’une lie année
même “d’amateurisme" et “d'avi­ pour un préposé d'ambulance, cl
dité au gain" de certaines une connaissance rudimentaire en
firmes... secourisme acquise auprès de
l’Ambulance St-Jean "ou l’équiva­
Manque de rigueur lent”. Cela équivaut presque à une
Au chapitre de l'équipement, la acceptation de l’amateurisme.
réglementation ne renferme pas de Pourtant, la région de Montréal
mécanismes de contrôle rigides (pour nommer celle-là> a donne
Les détenteurs d’un permis d’am­ l'impulsion afin de rehausser le
bulance devront vérifier mensuelle­ standard des services ambulan­
ment l’état mécanique de leur véhi­ ciers. L'hôpital Notre-Dame dis­
cule, inspecter et désinfecter “si pense des cours de premiers soins
nécessaire” régulièrement leur ma­ et T hôpital Royal-Victoria forme
tériel sanitaire. scs propres ambulanciers.
Cet hôpital, de concert avec le
Rien n’indique dans le projet de
règlement que les ambulances se­ cegep Dawson, sc propose d'ail­
ront soumises aux inspections du leurs de mettre sur pied un pro­
gramme d’enseignement à deux pa­
ministère des Transports et du mi­
nistère des Affaires sociales. liers.
Quant à l’équipement en radio­
communication. le règlement ne
fixe aucun critère. Ce manque de
Le cégep Dawson offrirait, un
cours de recyclage des ambulan­
ciers en exercice étalé sur un se­
rigueur est intentionnel. Le gouver­ mestre, à raison de 180 heures de
nement, avec la collaboration d’ex­ cours suivis le soir. Au terme du
du semestre, le collège décernerait
perts de la compagnie Bell Canada,
un certificat de préposé d’ambu­
poursuit en effet ses discussions au
sujet des communications. A la fin lance.
d’avril dernier, le ministre Claude Ce diplôme servirait de pré-re­
quis pour accéder à la formation
Forget avait affirme, lors d’une
conférence de presse à l’im­ plus poussée de "technicien médi­
promptu, qu’il en était, à étudier le cal d'urgence", à raison de 2,400
choix des fréquences desquelles dé­ heures de cours théoriques et prati­
pend le lype d’appareils. ques. Celle formation s’attacherait
uniquement au personnel des am­
Il disait hésiter entre l’UHF cl le
bulances "lourdes", c’est-à-dire une
VHF. L’on sait pertinemment que ambulance médicalisée au point
l’installation d’un système UHF
quelle est ni plus ni moins une
coûte de 10 à 15 pour cent plus
cher que le VHF et que le ciel de
salle d’urgence roulante.
Toutefois, le projet de règlement
Montréal est déjà saturé par le
passe sous silence ce type d'ambu­
VHF. Toutefois, les conseils régio­
lance et ne s’adresse qu’aux ambu­
naux déplorent l’équipement dispa­
lances légères, celles dont la voca­
rate des ambulances et l'absence
d’une politique entretiendra cette tion consiste surtout au transport
des malades.
grave carence des services ambu­
lanciers. On ne s'étonne guère de consta­
ter l'écart, entre ce que préconise
Mettre fin
une région comme Montréal et les
à l'amateurisme normes exigées par le règlement.
D’autre part, là où le projet de Celui-ci s'applique à l’échelle pro­
règlement pèche vraiment par
excès de souplesse, réside dans la
vinciale et doit se colleter avec
l’obstacle des disparités régionales.
formation du personnel ambulan­ En ce sens, le fait de préciser
cier. On exige seulement un ccrtifi que le recyclage obligatoire des
baisse
& X
CS
budgets y sont à peu près les
mêmes.
De même, les stratèges des par­
leur auditoire-cible non seulement
gions et des media sur lesquels ils
mettent l'accent, mais aussi dans
celui des heures de diffusion de
leurs messages; les libéraux, consi­
dérant que le retour sur le dollar
investi est plus grand de la sorte,
concentrent la majorité de leurs
messages radiophoniques aux heu­
h et 18 h), alors que les conserva­
teurs, qui ont une joyeuse côte à
remonter et qui sc l’avouent honnê­
tement dans l'intimité de leur bou­
doir. visent une clientèle aux ca­
ractéristiques plus spécifiques et.
partant, répartissent davantage
leurs messages selon les diverses
périodes de la journée.
L'omniprésence
des conservateurs
L'auditeur montréalais qui passe
d’une station à l’autre ces jours-ci
peut avoir l'impression que les con­
servateurs sont plus présents à la
radio que leurs rivaux, et il a rai­
son. Ce phénomène s'explique par
plusieurs facteurs:
plus cher aux heures de pointe
exemple, une minute coûte pendant
les heures de pointe 5105, et de 558
à 580 aux autres heures. Le rap­
port demeure à peu près le même
dans les stations possédant des
cotes d’écoute moins élevées. Les
I i b é r a u x concentrant davantage
leurs messages aux heures de
pointe, ils paient donc plus cher
par message et en ont donc moins
a nous catapulter dans les oreilles.
C'est toujours ça de pris.
» Les libéraux, qui ont amorcé
leur c a m p a g n e deux semaines
avant les conservateurs, ont acheté
pour la durée de cette campagne
95 minutes à CJMS et 95 minutes à
CKAC, alors que les bleus ont
acheté 110 minutes à chacune de
ces stations; les premiers ont éga­
lement acheté 10 minutes commer­
ciales à CKMF-FM (5100) contre
110 minutes (51,200) pour les se­
conds.
» Le plan de campagne des libe­
raux prévoyait un départ relative­
ment fort, un net ralentissement de
la. mi-juin au 29 juin cl. un sprint
final de grande intensité à compter
de cette date; on est donc, quant à
eux, au creux de la vague. Du côté
des conservateurs, on mise égale­
ment sur le sprint de la fin, mais
la courbe en cours de campagne
est sensiblement moins accentuée
et plutôt ascendante. D'oû la plus
forte concentration, actuellement,
de la présence conservatrice dans
les grandes stations montréalaises.
La situation est évidemment dif­
férente à Radio-Canada — et pour
la radio, et pour la télévision —.
puisque la Société d'Etat a pour
sacro-sainte politique de ne pas
vendre de temps aux partis et. sc
contente de mettre du temps à leur
disposition — en plus, bien sûr, de
consacrer à la campagne une par­
tie plus ou moins importante de
scs émissions d'information quand
scs conflits internes le lui permet­
tent.
préposés d'ambulance s'effectuera
dans les hôpitaux d'affiliation uni­
versitaire, marque bien l'intention
du gouvernement de voir les servi­
ces ambulanciers s'intégrer aux
services de santé. 11 faudra tout de
même que le ministère de l'Educa­
tion y mette du sien pour "standar­
diser” la formation des ambulan­
ciers.
Enfin, le ministère des Affaires
sociales a éludé la délicate ques­
tion de fondre les secteurs privé et.
public du domaine ambulancier en
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Elle est également différente à
CKVL et à CKLM, mais pour deü
raisons qui sont d'un autre ordre.
De façon générale, les responsa­
bles des services commerciaux des
stations de radio et de télévision
montréalaises estiment nue les
deux vieux partis misent beaucoup
moins sur 'a publicité électronique
celle année qu'en 1972 et qu'en
A CJMS, les conservateurs ont
acheté cette année pour $3,090 de
temps d’antenne, comparativement
à $12,000 en 1972 et $20,000 en 1968 ;
quant aux libéraux, qui en ont
acheté pour $7,000 cette année, leur
participation a diminué dans les
mêmes proportions par rapport aux
années précédentes.
A CKAC. où les contrats 1974
avec les deux grands partis sc
comparent " à ceux de CJMS, la
chute semble moins radicale, mais
on note également une baisse par
rapport aux années précédentes.
A CKVL, on constate avec une
certaine amertume que les budgets
sont “très minimes” cette année;
ils y seraient cependant les mêmes
pour les deux vieux partis, et sen­
siblement égaux à ceux de 1972 qui
étaient, eux. nettement inférieurs à
ceux de 1968. Pour le directeur
commercial, les nombreuses lignes
ouvertes qui constituent l’essentiel
de la programmation de CKVL et
qui fournissent aux politiciens en
chasse de merveilleuses tribunes
gratuites sont franchement préjudi­
ciables aux meilleurs intérêts com­
merciaux de M. Tietolman.
CKLM, enfin, la petite dernière
dans la course aux cotes d’écoute
parmi les stations francophones de
Montréal, n’a décroché qu’un mai­
gre contrat de $1.500 du Parti libé­
ral. et elle a été totalement oubliée
par les conservateurs.
Quant à Télé-Métropole, qui, en
attendant M. Delaney et. sa Télé
Inter-Cité, est encore seule à brou­
ter dans ce champ francophone à
Montréal, sa situation est plus rose
que celle des stations radiophoni­
ques, mais moins rose que parles
années passées. Elle constate en
effet elle aussi un ralentissement
marque de l'activité commerciale
des partis par rapport à 1972 et à.
1968.
L'affirmation de
son pancanadianisme.
Si l'on ne tenajt^comptè c de
ces chiffres, on Pourrait croire que
les deux seuls partis en lice sont
ceux de MM. Trumeau et Stanfield.
Ce sont là. effectivement, les deux
seuls partis qui aient des chances
de constituer le prochain gouverne­
ment.
Au Québec, cependant, U est loin
d'être assuré que les conservateurs
ne seront pas devances par les cré­
ditâtes ou les néo-démoc.rates, ou
par les deux à la fois. Aussi est-il
assez paradoxal de les voir dépen­
ser autant d’argent en cette terre
hostile qui, il y a moins de deux
ans, ne lui a donné que deux dépu­
tés. Mais ne serait-ce pas là le fait
d'un parti par ailleurs tellement
assuré rie sa victoire dans l'ensem­
ble du Canada qu’il tienne absolu­
ment. a proclamer de la sorte son
pancanadianisme envers et contre
tous?
un seul. Mais en exigeant les factu­
rations, la tenue à jour des regis­
tres, et les déclarations de trans­
port. des malades ou blessés, le
gouvernement imprime un carac­
tère public au domaine ambulancier.
Les comptes à rendre de la part
des firmes ambulancières paveront
certainement la voie à l’uniformisa­
tion des tarifs. Ce qui nous rappro­
chera de la perspective que le ré­
gime d'assurance-maladie étende
sa couverture aux services ambu­
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A 6 LA PRESSE, MONTREAL, MARDI 25 JUIN 1974

! 'accueil ni iv folquistes I WI
BILLET ------------
?

et la politique de Giscard Sueurs

Z

/ tell nb //y pbaç

PARIS (PCI — Dans les milieux gement dès les premiers jours de I ?ouQquof L£ù>fi '
québécois et canadien de Paris, la
nouvelle du quotidien “L'Aurore" a
fait boule de neige. Hier soir, quel­
son élection à la tête de l'Etat
français, en mai.
Si tel est le cas. la France ferait
froides -
A-T-oh Donné LA
?52NÎÇSiON Dé PARLER.
/ky// a,
que 300 à 400 Québécois réunis à la i \\ {-JDEUK S/‘àcLB9 /.
pour les partisans du FLQ ce que v----- 4
H \
Maison des étudiants canadiens
dans la capitale française pour cé­
lébrer leur fête nationale, la Saint-
l'Algérie, pourtant refuge connu
des divers mouvements de libéra­
tion nationale d’Afrique, d'Asie et
pour Sa 's\M
A
Jean-Baptiste, l'ont commentée d’Amérique, a refusé de faire, et n
'
I 1
r> Q Û
abondamment, seulement maintes
hypothèses.
Bon nombre de participants à
ce à la demande du gouvernement
Trudeau, il y a deux ans. SainîJean il ■ X
c .

cette rencontre, dont certains fonc­

tionnaires. ont relié la présence de
Carbonneau et Lanctôt à Paris à la
décision du président Valéry Gis­
card d'Estaing de faire de la
France “un pays de droit d'asile
intellectuel et politique".
Le président en avait pris l'enga-
/ c
L'Algérie avait en effet refusé,
en 1972 de laisser les ravisseurs de
M. Cross entrer sur son territoire.
Hier, aucun des grands quoti­
diens parisiens n'a repris l'informa­
tion publiée par “L'Aurore" ni pu­
blié celles transmises par les gran­
des agences de proses internationa­
les. Il en est de même des journaux
de ce matin.
o l'exercice pour la semaine.
'
o V -O-
!/
w
par Georges-Hébert GERMAIN \T J
La sueur du peuple était froide,
liter soir, dans le Vieux Montréal.
o~Y)
Il avait les oreilles pleines du t AL
chant inquiétant des sirènes de po­
lice. le coeur plein d'effroi ou de
7
colère, et l'estomac plein de bière.
Il a couru, le peuple et si ce
matin, il a des prunes et des ec­ ? Jy
chymoses. il a probablement moins (
mal aux cheveux, car il a moins
bu. il a moins dépensé, il a moins
fumé et il a fait, grâce aux poli­
ciers de l’escouade anti-émeute, de
t (Drolls Réserves)
J’étais là, lorsque tout a com­
mencé place Jacques-Cartier. C'é­
tait plein de monde plein. Les ter­ "En retour du sauf-conduit qui leur femme et les deux autres Québécois

iTï B
rasses débordaient joyeusement sur
la place où ça sentait la bière, le
pot, la vomissure par bout, et le
bon bois d'érable qui brûlait ici et
là et répandait une odeur fédérale
•W-
CANADA fut délivré à l’époque, a rappelé M.
Choquette, ils s’étaient engagés à ne
sont arrivés à bord du vol 717 d'Air
France à l’aéroport Charles de Gaulle
SUITE DE LA PAGE A 1
pas rentrer au Canada. Pour nous, le 20 juin, en provenance de Prague.
autorités françaises l'extradition des c'est comme s'ils étaient encore à Le journal ajoute que les cinq voya­
ravisseurs de M. Cross. Le ministre Cuba.”
geurs ont été accueillis par de nom­

il #
sur tout ça. On s’était fait des feux de la Justice a toutefois précisé que
Un porte-parole du ministère des Af­ breux amis qui les ont ensuite emme­
<2? de joie et on chantait tout autour, toute démarché de ce genre devrait
sur l'air de “un mille à pied, ça faires extérieures a d'ailleurs fait re­ nés à Paris.
cire réclamée par son collègue "du
SL-Vt. use"’, “un coup d’matraque, ça marquer à ce sujet que "si le Québec L’Aurore laisse entendre que la la-
I I Québec, M. Jérôme Choquette, et
M frappe, ça frappe en tabarnak". n’a pas demandé que les felquistcs mille Cross a dû verser une forte ran­
acheminée par l’entremise des minis­
C’était une joie incendiaire, exubé­ soient extradés de Cuba, pourquoi de­ çon pour que le diplomate soit remis
tères fédéraux de la Justice et des Af­
rante, hystérique, mais certaine­ manderait-il qu'ils soient extradés de en liberté.
faires extérieures.
ment pas méchante. France?"
CENTRE VILLE Mais le premier ministre Trudeau, "Le fait que les terroristes vivaient
1253, McGill College, suite 240. Vers les neuf heures, une voiture qui a appris la nouvelle alors qu'il La police dans un luxueux hôtel de La Havane
VOYAGES ALPERN INC.. coin rue Ste Catherine 866-781 1 de police munie d'un haut-parleur s’apprêtait à prendre l'avion à Ottawa française confirme prouve que cette rançon a été effecti­
à l'accent typiquement québécois pour se rendre à Québec où il amorce vement remises”, dit-il.
L’agence Reuter dit avoir obtenu de
AMERICAN EXPRESS CO. LTD. 1 200 rue Peel 861-361 1 est venue avertir le monde de cir­ une nouvelle campagne dans l'est ca­ la police française confirmation de la Mais la question qui continue d'in­
culer. Un i m m en se chou s'est nadien, a indiqué qu'il “n’est pas présence de Carbonneau et Lanctôt à triguer les autorités canadiennes dans
VOYAGES BEL AIR INC. 2155 rue de la Montagne 844-881 7 élevé au-dessus de la place Jac­ dans notre intention d'entreprendre Paris. Selon Reuter, Carbonneau. cette affaire, si elle est confirmée,
ques-Cartier, chou que les policiers des procédures d’extradition”. Lanctôt, la femme de celui-ci et deux c'est celle de savoir quels documents
VOYAGES R. BERGERON INC. Metro Guy 935-1 1 82 ont tenté de cueillir et d'embarquer “Nous ne voulons justement pas autres Québécois sont bien arrivés à ont utilisés les ravisseurs de M. Cross
dans deux gros paniers à salade qu’ils reviennent, a-t-il ajouté. Nous Paris la semaine dernière. pour voyager de Cuba à Prague et
VOYAGES CONSTELLATION LTEE 215, rueSa.n».jacques 871-3298 flanqués de motos qui ont descendu n’allons certainement pas nous déran­
Mais la police française aurait ensuite à Paris.
550 ouest, puis remonté férocement la place ger pour aller les chercher.”
ajouté qu elle ne voyait aucune raison Les passeports canadiens des ravis­
AGENCE OE VOYAGES HOLIDAY INC. rue Sherbrooke 849-357 1 Inutile de vous le dire, ça circulait Mais M. Trudeau a précisé, en con­
d’arrêter les deux ravisseurs puis­ seurs leur avaient en effet été retirés
sur un temps riche. cluant: “Nous nous attendons cepen­
qu’elle ne délient aucun mandat inter­ au moment où ceux-ci entreprenaient
VOYAGE HONE 1460 Union 8458221 Je me suis prudemment réfugié dant à ce que les pays où ils pour­ national pour le faire. leur exil à Cuba.
sur la terrasse du Nelson d'où j'ai raient se trouver ne les laissent pas
VOYAGES KUEHNE & NAGEL 485 rue McGill 861-9311 assisté, en compagnie d'une cen­ commettre des actes inamicaux en­ Pour sa part, un fonctionnaire de Et selon le ministère des Affaires
vers le Canada”. l’ambassade du Canada a soutenu que extérieures, les membres de l'an­
taine de personnes passablement
LM VOYAGES LlÉE 1 I 84 ouest rue Ste Catherine. 4e etage 879 1 1 84 émues, au nettoyage des lieux. Les Comme s'ils
Carbonneau et Lanctôt étaient tou­ cienne cellule Libération du FLQ
jours recherchés par les forces poli­ avaient fait des démarches récem­
gens criaient des noms aux poli­ étaient à Cuba
cières canadiennes pour subir leur ment auprès de 1 "ambassade du Ca­
MAISON DES VOYAGES Coin Union et Ptesident Kennedy 842 8008 ciers. leur lançaient des bouteilles interrogé hier soir à Montréal, le procès pour enlèvement et séquestra­ nada à La Havane dans le but d’obte­
2112 boul St lament de bière, des roches, des bouts de ministre québécois de la Justice, M. tion. 11 a rappela que le Canada et la nir la restitution de leurs passeports. I
AGENCE dR VOYAGES HENRI KELENY (Angle Sherbonkel 845-3111 bois, de la braise, etc. Quelques Jérôme Choquette, a déclaré pour sa France étaient liés par un traité auto­ L’ambassade leur avait alors offert
policiers subtilement déguisés en part qu’ils n’entend pas entreprendre risant les signataires à demander l’ex­ des passeports spéciaux à condition
AGENCE de VOYAGES MEADOWS 751 squarev.con, 849-1 243 hippies québécois à chemise à car­ une procédure d’extradition contre les tradition de personnes recherchées. que leur seul voyage hors de Cuba
Tour de la Bourse reaux et cheveux longs ont fait deux hommes s’ils se confirme qu’ils L’article du quotidien L’Aurore, soit celui qui les ramènerait au Ca­
VOYAGES PANORAMA INC. Place Victoria 866-8856 quelques belles prises juste sous se trouvent effectivement en territoire signé par le journaliste Pierre Remet, nada mais ils avaient décliné celle
620, rue Catlicart nos yeux. Personne ne savait trop français. précise que Carbonneau, Lanctôt, sa offre.
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avait commencé.
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devant “La Presse" escorté par des
motars de la police que je tentais
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*% LA PRESSE, MONTREAL, MARDI 25 JUIN 1974 A /

Le trésorier Thibaudeau: la CNS s est administrée avec ses propres revenus

par Jules BELIVEAU
Même la sécheresse des
chiffres a permis hier au tré­
sorier général de la Confédé­
ration des syndicats natio­
naux (CSN), M. Guy Thibau-
deau, d'établir qu'il existe
sans l’ombre d'un doute une
nette distinction entre une
entreprise commerciale quel­
conque et une entreprise syn­
dicale.
“Nous connaissons suffi­
samment notre mouvement,
a déclaré le gardien des fi­
nances — il en faut quand
même un! — de la CSN de
vaut les délégués participant
à Montréal au 46e congrès de
la centrale, pour savoir qu’il
ne peut être considéré
comme une entreprise indus­
par plusieurs délégués au
congrès de 1972, la CSN a en
quelque sorte innové en con­
fiant la vérification de ses
états financiers à une firme
comptable. Si cette initiative
a eu quelques effets heureux,
comme celui de rendre plus
compréhensible un sujet déjà
passablement brumeux pour
plusieurs, il n’en demeure
pas moins que la “transi-
lion” d'un système à l’autre
ne peut se faire sans quel-
ques explications.
Ainsi Je trésorier de la
CSN a-t-il tenu, hier, à ac-
complir ce devoir. Et à souli­
gner au passage que s'il
souscrivait à la plupart des
remarques des comptables, il
n’était pas, mais pas du tout
syndicaux membres de
CSN.
56,183,429
Quoi qu’il en soit des de-
grés de pessimisme ou d’opti-
misme des uns ou de l’autre
— ce qui implique tout de
même des montants de l’or-
dre de §400,000, en plus ou en
moins — les derniers états fi-
nanciers de l’administration
générale de la CSN, dont le
chiffre d’affaires frise les
§6.183,429, présentent un bilan
consolidé, avec un actif de
§3,238,701, dont §1.4 million à
court terme,
Ils se distinguent néan­
moins par un dû au Fonds
la de défense professionnelle (le
fonds de grève) de la cen­
trale de §1,745.685 et par une
dette à ce même fonds de
§787,959, de même que par
un déficit de §64.131.
Le trésorier de la CSN se
réjouit toutefois que la cen­
trale soit parvenue à s’admi­
nistrer avec ses propres re­
venus. Ceux-ci sont provenus
de 168,876 membres cotisants
tandis que l’on avait prévu
dans le dernier budget une
moyenne de 165,000 cotisants.
Pour les quelque 1,500 con­
gressistes de la CSN, la jour­
née d'hier n’a pas été seule­
ment consacrée aux états fi­
nanciers.
Répartis dans 24 ateliers,
les délégués ont en effet
commencé en soirée à éplu­
cher le rapport morjl pré­
senté dimanche par le" prési­
dent de la centrale, M. Mar­
cel Pepin, afin de préparer
les recommandations qu’ils
soumettront d’ici samedi à
l'assemblée plénière.
Des colonies
américaines
Les délégués ont aussi en­
tendu, outre une déclaration
de M. Pepin au sujet des hô­
pitaux du Québec, un dis­
cours du secrétaire général
de la Confédération mondiale
du travail iCMT), M. Jean
Brack. On sait que le prési­
dent de cet organisme, dont
la CSN est membre, est M.
Pepin.
Le secrétaire général de la
CMT, dénouant les grandes
compagnies transnationales
qui font de pays supposément
indépendants des colonies
américaines par la force de
l’argent, a souligné que celte
nouvelle situation imposait au
mouvement syndical national
et international une révision
complète de ses objectifs, de
ses méthodes et de ses struc­
tures d’action.
“Le Québec, d’abord terri-
toire français, puis colonie
anglaise par la force des
armes, devient, avec le Ca­
nada tout entier, colonie
américaine par la force de
l’argent”, a déclaré M. Brack.
Mais il y a de nombreux
Québec à travers le monde,
a-t-il ajouté. “Combien de
pays, combien de nations
soi-disant indépendantes ne
sont, en réalité, que des colo­
nies?”
M. Brack a aussi déclaré
que ce qui est plus grave,
c’est que le nouvel impéria­
lisme agressif et tentaculaire
que sont les compagnies
toutes puissantes devenues de
véritables gouvernements in­
ternationaux privés “ne se li­
mite plus à l’exploitation des
matières premières et de la
main-d'oeuvre. Il va plus
loin. Il se transforme en vé­
ritable impérialisme culturel
et prétend imposer au­
jourd'hui non seulement un
rythme de travail mais un
mode de vie, un type de so­
ciété, un modèle culturel né­
cessaires à la création de be­
soins nouveaux et à l'ouver­
ture de nouveaux marchés
qui garantissent le développe­
ment de la puissance et la
prospérité de la société de
consommation”.

trielle, capitaliste ou tradi­
tionnelle; notre mouvement
est plutôt humain et a à
r
d'accord avec quelques-unes
de leurs recommandations.
Par exemple, bien qu’il ait
» \

mâ
subir certains inconvénients
que nous ne rencontrons pas
dans les entreprises citées
pris en bonne part — il a
bon caractère tous les
commentaires, chiffrés o u
'
!
les plus belles demeures entré foutes. ••
plus haut.” p a s, de ces spécialistes O

M. Thibaudeau a cru bon
de donner cet avertissement
aux congressistes-syndicalis­
tes avant que ceux-ci n’entre­
prennent l’exercice du 1er
juin 1972 au 28 février 1974
tels que vus par la firme de
comptables agréés Malien,
Noël, Anderson, Valiquette et
Associés.
La "transition"
Suite au désir manifesté
teeroy m
agréés, M. Thibaudeau ne
partage pas toutes leurs ap- | '
préhensions, voire leur pessi- ! u
misme, devant les "créances | !
douteuses” de la CSN. En j
d’autres mots, il juge ces |
créances généralement bien j
moins douteuses que ne le |
font les comptables, tout |
I
PRESENTE SA
agréés soient-ils, d’autant i
plus que les débiteurs en
sont le plus souvent... des j
syndiqués ou des organismes I

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Fin de la grève aux

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fonderies de Sore! i
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Le conflit entre la compagnie Les Fonderies de Sorel
et ses employés est réglé après cinq semaines de grève. II vl Ii ?
Cet accord prévoit des augmentations de salaires de
l'ordre de §1.50 l'heure pour une durée de convention de Modèle Apollo wc -se ICS

24 mois, à partir du 19 juin dernier avec effet rétroac­

tif au 1er avril. Ce règlement a pour effet de corriger
de façon très appréciable l’écart de salaire qui existait 2% :
avec les autres usines de la région de Sorel. m.
%

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De plus, l’accord prévoit des bénéfices marginaux
nouveau régime de retraite, des améliorations substan-
Wm S'
additionnels au coût de 18.8 cents l'heure comprenant un
tielles sur le régime de vacances annuelles, deux congés Wafflm i
IHHa>

5 T0Ë
' - , :

payés additionnels, prime de nuit, etc. ”*ElS

"Même si l'acceptation de la nouvelle convention par
les membres n'a été que de 73.3 pour cent, les membres m !
K SSISI
du syndicat sont d'avis que cette grève s'est soldée par Æ Vd4-Î1
y tTVi I — «1,
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Maurice Langevin. kü-'X;; :J
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La prochaine fois que vous allumerez votre télé­
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les Jeux olympiques 76
5 Le président de Murray Hill Coach Lines, M. Charles Her-
shorn, est celui qui a conçu le nouvel autobus, évalué à
quelque $125,000, qui sera affecté au tour de ville pendant
la tenue des Jeux olympiques de 1976. Le véhicule, pouvant
> f t recevoir 48 personnes, sera équipé d'un système stéréopho­
nique, de banquettes pivotantes, d'un climatiseur, de hublots
de quatre pieds de diamètre et d'une flamme olympique
tique d’image (ABC) vous étudierez ce qui se passe alimentée au gaz propane au-dessus du pore-brise.

couleur, allez examiner votre lampe-écran en détail au niveau de la couleur. Vous verrez qu’il y a le fond
avec une loupe et regardez bien ce qui crée la couleur, noir pour la définition, mais qu’il n’y a pas de points
La réponse: des points. Des points rouges, bleus et car ils ont été remplacés par des bandes de couleurs. Masochiste rançonné
verts. Sont-ils légèrement flous?... alors, ils apparais­ Et il n’est pas nécessaire de sortir de Polytechnique LONDRES ( Reuter I Monsieur “X'', directeur
d'une société dont le siège se trouve dans la City, le
sent sur une matrice blanche pour comprendre qu’il y a plus de couleur dans une quartier financier de Londres, conservait dans son bu­
reau un lot de verges et de fouets avec lesquels ses se­
et nous pouvons bande que dans un point... et que lorsque ces bandes crétaires le battaient durant la pause du déjeuner, après
tout de suite vous dire que apparaissent sur un fond noir, elles vous donnent alors ravoir ligoté.
Une secrétaire française aux cheveux roux, Annick-
votre télécouleur . 5k date d’au les couleurs les plus brillantes qui puissent exister. Marie Hily, 37 ans, et un détective privé. Nicholas Hall,
moins 5 ans car J Il c’est à Après ce coup d’oeil reculez et regardez, vous 25 ans, accusés d’avoir voulu le faire chanter, sont ac­
tuellement jugés à Londres.
cette époque j, [j que la avez devant vous un télécouleur Toshiba Black- L'intéressé, dont l'identité n'a pas été révélée
matrice noire % if —une stripe % C’est tout un monde de couleur qui vaut bien
comme le veut l'usage, a reconnu lundi qu'il s'était
prêté à dos pratiques masochistes avec le concours de
plusieurs secrétaires.
amélioration de ^ 1I H-H I H+fljfffl I# premier ses $500... et que vous pouvez obtenir pour $479.95
Après trois séances de fouet, auxquelles Mlle Hily
ordre—a fait son tHiSiT ÜH LL W apparition seulement (prix suggéré). avait participé, des lettres et des photographies lui ap­

sur le marché. En Jî|ü

effet, les partenant disparurent. Peu de temps après, il recevait
une demande de "rançon” d'un montant de 5,000 livres
couleurs placées^^# sur un fond
noir offre une bien meilleure définition que TOSHIBA
en contact avec l'avenir
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passer l’épreuve de la loupe à la lampe-écran de son K
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télécouleur. En regardant bien, vous verrez que si les © 7 semaines— 42 heures— S67
Commençant le 2 juillet
Programmes l’apres-midi ou le soir.
points sont bien plus brillants aujourd’hui c’est qu’ils
gfj-caasa»' 2) SESSION D'IMMERSION TOTALE
traversent une matrice noire. Une fois l’épreuve J
6 semaines — 80 heures — SI 29
Commençant le 2 juillet
terminée, reculez et regardez l’image. Vous serez si ? mÊm
Programme le matin seulement.
impressionné par la brillance (en comparaison avec I NIVEAUX

l’image de votre téléviseur) que vous serez déjà prêt à « t Debutants. Intermediaires et Avances
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 LA PRESSE, MONTREAL, MARDI 25 JUIN 1974 arts et spectacles A 11

1
Retrait des MUSIQUE/LA SEMAINE

1 livres de L'OSM à la Place des Nations: un fiasco

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Soljénitsyne Le premier concert d’été de l’Or­

chestre symphonique de Montréal,
ment moins exécrable. Celte se­
maine. les concerts du Kiosque ont
W/L -
l’Oratoire Saint-Joseph. C’est Gas­
ton Arel qui inaugurera la série. Il
hier soir, à la Place des Nations, a lieu ce soir, demain soir et jeudi jouera des oeuvres de Bach, Boy-
m GENEVE (UPI) — A la suite d'une été un fiasco à tous les points de soir. vin, Franck, Reger et du composi­
fggj a: i teur montréalais François Morel.
protestation des soviétiques, tous les vue. Le fiasco d’hier soir n’a rien de
ouvrages d'Alexandre Soljénitsyne ont Déjà, le programme était d'une réjouissant, d’autant plus que ce m La semaine prochaine, l’organiste
totale banalité (une ouverture de sont des situations comme celles-là invité sera Réjean Poirier, élève de
été retirés des librairies du bâtiment
Johann Strauss, la petite Sympho­ qui alimentent dans le public un Bernard Lagacé, Kenneth Gilbert
des Nations Unies à Genève. nie de Bizet, des danses de Grieg, et Xavier Durasse, et premier prix
climat de profond mécontentement
etc.) et d'une banalité accentuée à l’endroit de l’OSM. du Concours international J.S. Bach
En fait, les Soviétiques avaient pro­
par l’absence d’une tête d’affiche % de Bruges. M. Poirier jouera des
testé contre la mise en vente du seul Mais ce n’est là qu’un autre cas v; oeuvres de Bach, Grigny, Mes­
“Archipel du Goulag” dans les locaux (car le nom de Mario Duschenes d’incompétence. .. cette incompé­
au pupitre n’a pas de quoi soulever : siaen, Liszt et. en création, une
des Nations Unies. Mais la firme Na- tence qui a coûté $320.000 au gou­ w
l'enthousiasme!). oeuvre de Serge Dion.
ville, propriétaire des librairies de vernement du Québec en décembre
l’ONU a retiré — à la demande de Mais même avec de tels handi­ dernier. ■
l’ONU, dit-elle — tous les livres de caps au départ, le concert eût pu
Pourquoi y avait-il si peu de
■
A 0 Nouvelle saison
être une réussite — une réussite
Soljénitsyne qu'il faudra désormais
sur le plan ambiance, en tous cas,
monde? N’y avait-il pas moyen d'é­ n au Centre d'Orford
commander à la maison mère. tablir un programme plus at­
car c’était jour de fête nationale,
Les fonctionnaires des Nations Unies trayant? Et la direction de l'OSM Enfin, samedi soir, à 20h, débu­
la foule avait l'esprit à ce genre de
se sont refusés à dire qui avait de­ n'a-t-elle pas été très déficiente tera la nouvelle saison du Centre
manifestations, l’imménse quadrila­ fsjfâMM
mandé à Naville de retirer tous les dans sa publicité concernant ces d'art d'Orford des Jeunesses musi­
tère à ciel ouvert qu'est la Place
ouvrages d'Alexandre Soljénitsyne. Ils concerts? 1 A# cales du Canada. Le concert inau­
des Nations est un lieu attrayant
ont toutefois indiqué que cette de­ qui peut recevoir des milliers de
El pourquoi avoir accepté que le
public entende son orchestre (je dis
Bm i gural sera donné par l'Orchestre
du Centre national des Arts d'Ot­
mande avait été faite en l’absence de personnes... et puis, il faisait
M. Vittorio Winspcare-Guicardi. direc­ “son” parce qu'au prix qu'il lui tawa dirigé par son chef. Mario
beau.
teur du siège européen des Nations coûte, il lui appartient!) par le tru­ ilernardi. Programme : Diverti­
Seulement voilà, il est arrivé ceci
Unies à Genève. chement d'un système d’amplifica­ mento K. 136, Concerto pour flûte
que les gens ne sont pas venus. .. AA
tion aussi médiocre? i (Si K. 313 et Symphonie no 39. de Mo­
Celui-ci est rentré de voyage lundi Il y avait tout au plus 300 person­
Un concert comme celui d'hier : zart, et “Evanescence” du compo­
après-midi et a tenu immédiatement nes, c'est-à-dire que l'orchestre a

m
soir nuit à l'OSM beaucoup plus siteur montréalais André Prévost
une conférence sur cette affaire. joué devant des milliers de chaises m.
qu'il ne l'aide. A y bien songer, il (oeuvre commandée par l'Orches­
vides. - m
Dans les milieux des Nations Unies, est peut-être mieux que très peu de K'# tre du CNA). Le soliste du con­
Et. pis encore, le système d'am­
on déclare qu'il est “de longue tradi­ gens aient été témoins de cette si­ •- certo pour flûte sera Robert Cram.
plification sonore était incroyable­ -A
tion, encore que nullement de règle”, nistre aventure. La nouvelle saison d'Orford
ment mauvais — ce que j'ai en­
de ne pas vendre dans les murs de tendu de pire à ce jour. Deux mas­ coïncide avec le 25e anniversaire
l'ONU à Genève de livres "préjudicia­ Concerts-télévision de fondation des JMC. Samedi,

m:
ses de haut-parleurs, de chaque
bles” à un pays membre.
Les membres du Syndicat du per­
côté du plateau, amplifiaient tous
les bruits de scène (on entendait
Les concerts-télévision de Radio-
Canada se poursuivent cette se­
-
Jà dans notre cahier Arts et Lettres:
le programme complet de la nou­
M# velle saison du Centre.
mm A
V.
sonnel des Nations Unies envisagent les musiciens parler et tourner maine. Comme on le sait, il s'agit ^;VV
de protester auprès de l'administra­ leurs pages) mais donnaient à l’or­ de concerts publics (avec admis­
L'Orchestre du
mm
tion contre la demande de retrait des chestre un son effroyablement mé­ sion gratuite) au cours desquels
livres de Soljénitsyne. tallique — non: un son de ferraille, sont enregistrées deux émissions de CNA à New York
un son insupportable au bout de TV-couleur d’une demi-heure cha­
quelques minutes, ceci sans parler cune qui passeront en différé au L'Orchestre du Centre national
du vent qui charroyait ces bruits à cours de la prochaine saison de té­ -A . ASiA:. J • des Arts, dont je viens de parler,
droite et à gauche. Une belle réus­
Violoncellistes site technique, ces installations so­
lévision.
Cette semaine, les concerts au­ g#
donnera un concert au Carnegi
Hall de New York le 6 décembre.
nores de Terre des Hommes!... ront encore lieu au Studio-théâtre Il y présentera l'oratorio “L'En­
•AVg
On comprendra sans difficulté 42 de la Maison de Radio-Canada fance du Christ" de Berlioz avec,
russes en tête qu'il m'est absolument impossible (entrée rue Wolfe): ce soir et jeudi ksi
fait à noter, quatre solistes cana­

MOSCOU (AFP) — Les Soviétiques

Boris Bergamenchtchikov et Ivan Mo-
de commenter une interprétation
dans de pareilles conditions. On
comprendra aussi que j'aie fui à la
première occasion.
soir, à 20h30 précises ( l'entrée dans
la salle se fait dès 20h).
Cette nouvelle série a pour titre
V
1
:
Iff ;
diens-français: Gabrielle Lavigne,
Paul Trépanier. Claude Corbeil et
Gaston Germain. Il y aura "avant-
“Concerto”, et des concertos, juste­ OR# première"’ de ce concert le 3 dé­
niguetti ont remporté respectivement ment, en constituent la pièce de ré­ 1 â cembre à Ottawa.
la première et la seconde place à l'é­ Un autre cas 4*8 jm
sistance.
preuve de violoncelle du 5e Concours Ce soir, nn entendra Louise Le­ Louise Lebrun : de Glière à Mozart, ce soir.
Tchaikovsky, qui se déroule à Moscou. d'incompétence La musique aux
brun dans le Concerto pour soprano
L'étranger le mieux placé, le violon­ L’OSM donnera un autre concert coloratura et orchestre de filière et Les deux derniers concerts de la ‘ La Flûte enchantée" de Mozart Olympiques
celliste japonais Kirofumi Kanno. 27 au même endroit le 1er juillet, Arthur Garami dans le premier série, les .3 et 5 juillet, auront lieu, sous la direction de Karajan.
ans. se classe troisième. L'Américain Jour du Canada. La patience hu­ Concerto pour violon de Prokofiev. (prière de le noter) au Centre in­ J'ai déjà fait écho aux projets de
! James Kreger est quatrième, ex-aequo maine étant, comme on sait, sans Jeudi soir. Roland R. Desjardins programme musical pour la pé­
ternational de la radio, à la Cité Récitals à
\ avec la Bulgare Seta Baltaian. limites, je prédis qu'il y aura, ce jouera le Concerto pour contre­ du Havre. riode des Jeux Olympiques de
Le Français Ivan Chiffoleau, 17 ans, soir-là, au moins 300 personnes... basse de Houssevitzkv et Claude l'Oratoire Montréal, en 1976. J'apprends que
Par contre, les dix autres concerts Savard jouera le Concerto pour Rappelons que Louise Lebrun, so­ l’Orchestre mondial des Jeunesses
; originaire de Nantes, premier prix du
de l’OSM cet été à Terre des Hom­ piano de Poulenc. liste au concert de ce soir, partira Demain soir commencera une musicales, qui se réunira à Orford
Conservatoire de Paris l'an dernier et
mes auront lieu au Kiosque inter­ Jean Deslauriers dirigera le con­ ensuite pour Salzbourg où elle nouvelle série de récitals du mer­ cette année-là, inaugurera lesdits
!' le plus jeune de tous les participants
national, qui est une enceinte fer­ cert de ce soir et Pierre Rétu diri­ chantera le rôle de la Reine de la credi soir donnés sur l’orgue à Jeux, le 17 juillet.
; à celle épreuve, se classe sixième,
mée, donc où le son est probable- gera celui de jeudi soir. nuit dans la nouvelle production de traction mécanique Beckerath de Claude GINGRAS
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de Gian Carlo Ménotti
avec Robert Savoie
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Le père de la polytonalité est mort d UNE SELECTION DES TILMS MUTUELS

GENEVE (AFP, API - Le
compositeur français Darius
Milhaud est
Genève, à la suite d’une lon­
gue maladie, a annoncé hier
la radio suisse romande, il
était âgé de 81 ans.
Il sera
Provence mercredi ou jeudi,
.
apprend-on de bonne source.
1 Un service
Sergio Em
mort samedi à ges
A la fin de ia Première
guerre, il forme, avec Geor­
Auric, Francis Poulenc,
Claudel, ses entretiens avec
Claude Rostand, etc.
Il a passé la Deuxième
Guerre mondiale aux Etats-
extrême avidité de connaître
les êtres et une capacité hors
du commun pour assimiler
les sons et la vie.
passage en Amérique du Sud,
où il est subjugué par les
rythmes.
Dès 1930, des rhumatismes
S vis
Si
ÿ'S.:*:
A msmm^
Arthur llonneger, Germaine
Unis où il enseigna la musi­ commencent à le rendre im­ KM
sa<w
EBBÜEB :
I
Taillefer et Louis Durey, le Etonnamment doué, il com­
que au Mills College, en Cali­ potent. Mais ses souffrances
mence à jouer du violon à
“Groupe des six'' qui in­ fornie. 11 rentre en France
l'âge de 7 ans. A 17, il entre
ne l'empêchent pas de conti­ 1
fluera profondément sur la en 1944, où il devient profes­ nuer à beaucoup voyager.
au conservatoire de Paris où y-
inhumé à Aix-en-
musique contemporaine fran­ seur au Conservatoire natio­
nal de musique tout en conti­
il est l'élève des classiques Il avait été assez tardive­
Si < :' S Ü>!3lÜiâ(Û^WJ3
çaise. Gcldage et VVirior, qu’il criti­ ment comblé d’honneurs:
nuant d'enseigner aux Etats- ü
que très vite. Il compose ses Grand prix de la Société des
Unis. HENRY FONDATtEREHCE HILL
m
Rompant avec la tradition premières mélodies à cette auteurs, Grand prix du dis­
de prières sera romantique de la musique Rencontre avec époque et déjà, il a les élé­ que, Grand prix national de ;5:v L- -U.Sr.ii '• Xv 1

, organisé aujourd’hui à l'ora­ française, il introduit une Claudel ments essentiels de ce que la musique, élection triom­ \
tonino man
1 toire du
de Vevrier, dans la banlieue
cimetière Israelite technique
devient le père de la “polvto-
révolutionnaire et Massif, presque carré de
corps, Darius Milhaud don­
sera son style.
Une rencontre le marque
phale à l’A c a d cm ie des
beaux-arts.
H "ÿ ; CHEmflZfE
ï&mm
cme-parc oaeon
A*~ '■

nait. dans le fauteuil roulant alors profondément, celle de Commandeur de plusieurs

*8 de Genève. nalité”. SI DENIS. CRtMOZIC 388-4210 w 523 975/ K 655 0692
où la maladie l’attachait de­ Claudel qui l'emmcne, en ordres, il était aussi grand
i
pi Depuis plusieurs années, En réponse aux critiques puis des années, une éton­ 1917, comme secrétaire dans officier de la Légion d’hon­ ni J:IHI
n^CATH!=:',E Pit ix 755-6224
Cistj»f.Ms«a^e e;5J«7
Cue :i.'cCMt?K{:»; î'i i'3
C■*» :>•: ïjidre-.i YSi Ï1S<
E-v ii •
1 qui l'accusent de subordonner nante impression de puis­ son ambassade au Brésil. neur et était très fier de la i;
Darius Milhaud vivait en
sance et de maîtrise de soi, Une grande partie de son Croix du Sud que lui avait
Suisse, avec sa femme Made­ ses compositions à des tex­
auxquelles se mêlaient une oeuvre se ressentira de ce conféré le Brésil. Marius Milhaud
leine, dans une villa du fau­ tes, le plus souvent écrits
'
bourg de Chêne-Bourg. par des grands noms de la —
littérature, il démontre son
Avec lui disparait le créa­
teur d'une oeuvre musicale
sens de l'humour en compo- j

AVANTAGEUSE
sant une musique pour le ca- |
considérable et variée, qui
talogue d’une exposition de i
compte plus de 400 oeuvres
II machines agricoles.
faisant la preuve des multi­

1 ples

ballets,
facettes
des opéras, des cantates, des
des
de son génie:

symphonies et
Style personnel

nant
Après
de
le style très disso­
ses premières oeu­
©0©

Une des raisons pour lesquelles

\
des quatuors qui ont fait de vres, Milhaud évolue ensuite
lui l'un des plus grands com­ vers une musique plus sim-
yÿ
positeurs du XXc siècle. pie. mais toujours essentielle-'
Le "Groupe des six" ment poly tonale.

Sa première oeuvre impor­

plus de15,000 Canadiens ont

i Aussi avide de créer que
l'était Picasso, Darius Mil­ tante est un ballet,
“L’homme et son désir”,
haud est né à Aix-en-Pro­
écrit en collaboration avec
vence le 4 septembre 1892,
Paul Claudel. Il compose en
■ d’un père négociant et ban­
1923 un autre ballet, “La

choisi la Cutlass 74 d'Oldsmobile.

' v quier. Issu d’une famille is-
j ' raélite implantée de longue création du monde”, inspiré

date dans le sud de la de la musique de jazz améri­

yj ^France, il fait ses études mu­ caine.

sicales au Conservatoire de Il est l'auteur de plus de IG
Paris, où il est l'élève de opéras. 15 cantates, 19 bal- ■ i
Paul Dukas et de Vincent lets, 12 symphonies, 18 qua- j Ait
d'Indy. tuors à cordes et 33 concer- !

Il écrit ses premières com­ tos. V

positions à partir
Parmi ses oeuvres les plus de 1909.
célèbres figurent les opéras %":,
Mais c’est avec la création 9
■ de l’opéra “Christophe Co­ “L’Orestie”, trilogie d’après

lomb” qu’il devient célèbre.

Eschyle, "Christophe Co­
1 en 1930. lomb" et "Bolivar"; les bal­
lets “L’homme et son désir” ■é-m:
et "La création du monde”;
j le quatuor “La reine de i mm 6

mam
à#
•j
j Saba”: et de la musique sa-
| crée "Pacem in terris" et ■ >•
| "Ode à Jérusalem”.
ANS

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■;

^
V :
Darius Milhaud laisse aussi
! une oeuvre littéraire impor-
! tante: des études musicales,
sa correspondance avec Paul I
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NOTA BENE: Le Bureau

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15:55. 18:45, 21:35. "Love & Fun at 18:20, 21:55. "Save the Tiger": 13:10, Buddy Kravitz": 12:50, 14:50, 16:55, Louise Lebrun, soprano, et Arthur

ûw.h. perron
the dancing School": 11:45, 14:35,
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ces": 12:30 , 15:30, 18:35, 21:35. "Les
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de vaincre": 12:15, 15:50, 19:30. "Le GRÀNÀDA: "Wang Yu lait rougir le PARC: "Meme les caresses s'appren- THEATRE DU RIDEAU VERT (4664,

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despote cruel": 14:00, 17:40, 21:15. nuits érotiques": 18:05. "Mariaagélas" d'Anto-
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ANJOU: "Classe 44": 13:10, 21:50. "Le llcuvc jaune"; "Les coolies en ont nenl": 13:25, 21:50. "Avec Céleslino VERSAILLES: Salle bleue: "Les ex­ nine Maillet: 20:00.

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cochon": 14:30, 17:15, 20:05. Paris": 13:30, 15:30, 17:30, 19:30, messieurs trop tranquilles": 16:10. 3 ' "Sadiques érotiques". man) — "Le Testament", comédie
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Rivières ouest) — "Quand épousez-
aubaine ton": 12:40, 14:50, 16:40, 13:30, 20:30,
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venture": 19:15, 21:15.
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Luc et Jean-Pierre Conti: 21:00.
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bloom": 13:30, 15:30, 17:.30, 19:30,
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13:00, 16:30,20:00,
LAVAL (cinéma 1): "Les exploits
amoureux des trois mousquetaires";
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durant 17:10, 19:20, 21:30.
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bonheur": 18:00.
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18:05, 20:00, 21:55.
nom est personne". "L'héritier".
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12:20, 15:32, 18:26. 21:39. "Les arden- DAUPHIN: Salle Renoir: "Le meilleur LOEWS: "Th Exorcist": 14:00, 16:30, 20:15. "Les quatre mercenaires d'EI folle".
DE tes": 13:52, 17:C5, 20:18. des mondes possibles": 20:00. 19:00, 21:30. Paso": 12:30, 15:35, 18:45, 21:55. tous les mercredis...

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Le mardi
Wagner est encore
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à la télévision
m de Radio-Canada

interdit en Israël r V: M
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TEL AVIV (AFP, Reu­ Tout en soulignant que symphonique d T s r a ël a ;
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ter, UPI, AP) — Il est en­ le public devrait compren­ joué pour la dernière fois
dre que l’art se place au- une oeuvre de Wagner.
core trop tôt pour jouer
dessus de toute considéra­
en Israël de la musique tion politique, un communi­ La presse israélienne a

m
de Richard Wagner. annoncé dimanche qu’un ...: 3
qué de l’orchestre explique
grand nombre de billets 1
Au cours d’une réunion qu'il a voulu ainsi éviter
tout incident qui pourrait du concert projeté ont été
extraordinaire, l'Orchestre " ' ' '
porter atteinte à l'orches­ achetés par des personnes T:
symphonique d T s r a cl a
décidé hier d’annuler un tre et à ses membres, qui avaient l'intention d’em­
pêcher l'orchestre de jouer.
• .'
4P 8 s 4?
concert qu’il devait don­ ainsi qu'aux spectateurs. -
Les ouvreuses de la salle,
ner mercredi soir et dont L'orchestre a décidé lui- %
pour leur part, avaient dé­ A
le programme comportait

-me
même de s’interdire de cidé de laire la grève mer­ .
quatre oeuvres du compo­ jouer la musique de Wa­ a; %
credi soir, tandis que des t • ■ .6. ;.
siteur allemand. gner à la fin de 1938. Wa­ .
membres de la direction de
C’est la première fois gner, qui est mort 50 ans l'orchestre ont reçu des
depuis 38 ans qu’il existe avant la prise du pouvoir menaces par téléphone.
que cet orchestre annule par les nazis, était le
un concert. La décision a compositeur préféré d"A- Dimanche soir, le conseil -O:-.!?

:/ X
été prise à la suite de très dolf Hitler et il est consi­ municipal de Tel Aviv a
vives protestations qui s'é­ déré par certains comme décidé, par 6 voix contre 1
taient élevées dans plu­ l’un des inspirateurs de 4. de demander à l’Or­ Ü B
sieurs secteurs de l'opi­ l'idéologie nazie. Sa musi­ chestre philharmonique
nion israélienne, en parti­ que est associée souvent à d’Israël, un organisme in­ 'v! %
culier de la part des sur­ 1ère nazie. C'est en 1937, ti é p e n d a n t, de ne pas
3Sr v -
vivants des camps de con­ sous la direction d’Arturo jouer des oeuvres de Ri­ r '•<
centration nazis. Toscanini, que l’Orchestre chard Wagner. m I
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Montréal, le 22 juin 1974. à ehenaie. le 23 juin 1974. a l’hôpital général Lakeshore, Longueuil, le 24 juin 1974, à Montréal, le 23 juin 1974, à Montréal, le 24 juin 1974 à Montréal, le 22 juin 1974, à réal. le 24 juin 1974 à l’âge
l'âge de 63 ans, est décédé l’âge de 73 ans, est décédé Pointe-Claire, le 23 juin 1974, l’âge de 95 ans, est décédée l’âge de 50 ans, est décédé l'âge de 67 ans, est décédé l’âge de 65 ans, est décédé de 73 ans. est décédé M.
M. Léo Archambault, époux M. Joseph Bourdon, autrefois à l'âge de 39 ans, est décé­ Mme Antoinette Bourdon, M. Gérard Mathieu, époux de M. Roméo Perron, époux de M. Roland Robert, fils de feu Henri S t -O'n g e. époux en
de Simone Vanier, père de de Montréal-Est. époux de dée Mme Maurice Gendron, épouse en lèves noces de feu Béatrice Pleau; il laisse ses Dolorès Tremblay. Outre son Armand Robert et de feu lèrcs noces de feu Suzanne
Robert, époux de Raymonde Blanche Parc. 11 laisse dans née Yolande Lauzon, du 49. Daniel Morin, en 2èmes no­ enfants : Jean-Claude, Mme épouse il laisse dans le deuil, Odila Bourdon, frère d'An­ Cusson et en 2es noces de
Antoine et frère de Florian, le deuil 10 enfants, 36 petits- rue Richard. Hull. Outre son ces de feu Théophile Jodoin, Yvon Girard (Claudette) un fils Clément et 2 filles Si­ nette (Mme Ludovic Lc- feu Rose Gendron; il laisse
' ainsi que sa mère Mme enfants et 1 arrière petit-fils. époux, Maurice Gendron, elle demeurant au Foyer Saint- Mme Pierre Bilodeau (Pier­ mone et Ginette. Les funé­ gault), Armand, époux de ses enfants : René, C.-Emile
veuve Ernest Archambault. Les funérailles auront lieu laisse ses parents M. et Me Antoine. Elle est la mère de rette), Ghislain, son épouse railles auront lieu jeudi le 27 Mary McKinley, Lucien, Gâ­ et son épouse Françoise Lus­
Ivcs funérailles auront lieu mercredi le 26 courant. Le Thomas Lauzon, un fils Ro­ Soeur Lucienne Morin. S.G.M. Johanne Pilotte, Paul-Yvan, courant. Le convoi funèbre ta rieile (Mme Doant Dupras) sier. Les funérailles auront
I mercredi le 26 courant. Le convoi funèbre partira des bert. deux filles: Sylvie et Elle laisse aussi un frère, M. Daniel et Michelle. Les funé­ partira des salons et plusieurs neveux et nièces. lieu jeudi le 27 courant. Le
convoi funèbre partira des salons Chantal, tous à la maison, un Maurice Bourdon, 3 belles- railles auront lieu jeudi le 27 Société Coopérative Les funérailles auront lieu convoi funèbre partira de la
salons Alfred Dallaire Inc., frère Jean de Toronto, 5 soeurs, Bernadette Morin, courant. Le convoi funèbre de Frais Funéraires, mercredi le 26 courant. Le résidence funéraire
Urgel Bourgie Ltée. 11813 est, Notre-Dame, soeurs: Mlle Jeannine, Mme Soeurs Juliette et Cécile Mo­ partira de la résidence funé­ 4848, rue Papineau, convoi funèbre partira des Magnus Poirier Inc..
745. rue Crémazie est Pointe-aux-Trembles, Gérard Dupuis (Marie-Paule) rin, S.S C. Les funérailles raire pour se rendre à l’église St- salons de la 7100,.boul.
pour se rendre à leglise St- et Mlle Ghislaine toutes d’Ot­ auront lieu jeudi le 27 cou­ Magnus Poirier Inc., Stanislas, où le service sera Société Coopérative Joseph-Renaud,
à 9 11 45 pour se rendre à l’é­ Octave de Montréal-Est, oil tawa, Mme William Walker célébré à 10 h et de là au ci­ pour se rendre à l’église No-
glise St-Alphonse où le ser­ rant. Le convoi funèbre par­ 7387, rue Viau, de Frais Funéraires,
le service sera célébré à llh, (Marguerite) de Toronto, tira de la résidence funéraire metière de Côte-des-Neiges, 4848, rue Papineau tre-Dame-d’Anjou, où le ser­
vice sera célébré à 10 h, et et de là au cimetière de Ri- Mme Ronald Olivier (Gi­ pour se rendre à l’église St- vice sera célébré à 10 h et
Ed. Darche & Fils lieu de la sépulture. Parents
de là au cimetière de St-Vin- vière-des-Prairies, lieu de la nette) de Beloeil. Les funé­ Gilbert, où le service sera pour se rendre à l’église St- de là au cimetière de Bou­
cent-de-Paul, lieu de la sépul­ 86 ouest, rue Saint-Charles, et amis sont priés d’y assis­
sépulture. Parents et amis railles auront lieu mercredi Longueuil, célébré à 9 h et de là au ci­ ter sans autre invitation. Pierre-Claver où le service cherville, lieu de la sépul­
ture. Parents et amis sont sont priés d'v assister sans le 26 courant. Le convoi funè­ sera célébré à 10 h, et de là ture. Parents et amis sont
priés d’y assister sans autre pour se rendre à l’église metière de L’Est, lieu de la
autre invitation. bre partira des salons Saint-Antoine où le service sépulture. Parents et amis au cimetière de Côte-des-Nei- priés d’y assister sans autre
invitation. A la demande de POULIN (Yvon) — A Qué­ ges, lieu de la sépulture. Pa­ invitation.
la famille, le salon sera Lionel Emond et Fils Inc., sera célébré à 10 heures, et sont priés d’y assister sans
CABANA (Pierre) — Subite­ 271, boul St-Joseph. autre invitation. bec, le 3 mars 1974, à l’âge rents et amis sont priés d’v
fermé entre 5 et 7 h. ment à Montréal, le 22 juin de là au cimetière de Côte- VARY (Arthur) A St-
Hull. des-Neigos, lieu de la sépul­ de 50 ans, est décédé M. assister sans autre invitation.
à l'âge de 20 ans, est décédé Marc-sur-Richeiieu, le 23 juin
pour se rendre à l’église St- ture. Parents et amis sont Yvon Poulin secrétaire-exécu­ 1974. à Vâge de 78 ans est
BABIN (Elle) A Laval- M. Pierre Cabana, fils de Gé­ McSWEEN (Georges) — A tif du ministre des terres et
des-Rapides, le 23 juin 1974, rard Cabana et de Simone Raymond de Hull, où le ser­ priés d'y assister sans autre ROY (Arthur) —A Montréal, décédé M. Arthur Vary, fils
vice sera célébré à 2 h et de invitation. Montréal, le 22 juin 1974, à forêts, époux de Dame le 23 juin 1974. à l'âge de 87 de feu Ledger Vary et de feu
ii l’âge de 76 ans, est décédé Picard : il laisse dans le lage de 75 ans, est décédé Yvonne Saint-Mieux, demeu­
M. Elle Rabin, époux de deuil ses soeurs: Louise (Mme là au cimetière de Notre- ans. est décédé M. Arthur Vitaline Archambault, demeu­
Dame de Hull, lieu de la sé­ LACHANCE (Chantal) — A M. Georges McSween, re­ rant au 1125, rue Demonti- Roy, époux de feu Rosanna rant 341 boul. Richelieu, à
Marie Poirier, demeurant 86, Etienne Laporte), Caroie. ses traite du Conseil des Ports gny, Sellery. Il laisse dans le
rue Emile. Les funérailles neveux : Stéphan, Yannick, sa pulture. Parents et amis sont Ste-Marthe-sur-Ic-Lac. le 23 Ringuet. 11 laisse un fils Ih St-Marc. Les funérailles au­
priés d’y assister sans autre Nationaux, département élec­ deuil outre son épouse, ses bain. Les funérailles auront ront lieu mercredi le 26 cou­
auront lieu mercredi le 26 filleule Elvse. ainsi que sa juin 1974 à l'âge de 5 ans, trique, épous de Bertha enfants: Nicole, Serge et
courant. Le convoi funèbre grand-mère Mme Eva Picard invitation. est décédée accidentellement lieu mercredi le 26 courant. rant, Le convoi funèbre par­
Larue. 11 laisse outre son Yves, son père et sa mère Le convoi funèbre partira des tira des salons
partira des salons et de nombreux parents et Chantal Lachance. Elle laisse épouse, ses enfants: René, M. et Mme Rosaire Pommer-
J.C. Filiatrault et Fils. amis. Les funérailles auront GIARD (Laurette) — A Bou­ dans le deuil son père Ger­ salons Maurice Demers.
époux de Thérèse Fournier, leau, ses beaux-frères et bel­ 881 rue Mgr Laval,
171, Tème Avenue, lieu mercredi le 26 courant. cherville. le 24 juin 1974. est main et sa mère Francine. Gilles, époux de Thérèse Ma­ les-soeurs Edmond Saint- Alfred Dallaire inc.,
pour se rendre à l'église Xo- Le convoi funèbre pat rira des décédée Mme veuve Frédéric Les funérailles auront lieu 3254. rue Bel léchasse, à Beloeil.
linger, Fernand, époux de Mieux (Camille Senecal) , pour se rendre à l’église pa­
tre-Dame-de-Pontmain où le salons Giard. née Laurette Bou­ jeudi le 27 courant. Le convoi Claudette Presseau. Jacques,
service sera célébré à 10 h, Lionel Saint-Mieux (Rose-Ai- à 9 h 45 pour se rendre à roissiale de St-Marc-sur-Ri-
J.M.D. Cyr. chard. demeurant 12 de funèbre partira des salons époux de Lise Raymond,
et de là au cimetière, lieu de mée Lalancette), Rolland l’église St-Gilbert. où le scr- chelieu où le service sera cé­
167, boul. Ste-Rose M o n s, Boucherville. Elle Alfred Dallaire Inc., ainsi que 15 petits-enfants et Saint-Mleux (Rollande Ger- vice sera célébré à 10 h et
la sépulture. Parents et amis nour se rendre à l'église Ste- laisse dans le deuil sa fille 8671 est, boul. Gouin, lébré à 10 h et de là au ci­
2 arrière-petits-enfants. Les main). Léon Saint-Mieux de là au cimetière de l’Est. metière de St-Marc, lieu de
sont priés d'y assister sans Rose où le service sera célé­ Francine et ses soeurs: Ger­ Rivière-des-Prairies funérailles auront lieu mer­
autre invitation. (Georgette Dufresne), cl Gra- jjeu de la sépulture. Parents la sépulture. Parents et amis
bré à 10 h. et de là au cime­ maine. Simone (Mme Oscar à 9 h 45 pour se rendre à l'é­ credi le 26 courant. Le con­ ziella Saint-Mieux (Marcel Lai- et amis sont priés d'y assis-
Cournoyeri, .1 c a n n c (Mme glise St-Joseph de Rivière- sont priés d’y assister sans
tière de Ste-Rose, lieu de la voi funèbre partira des sa- ney). Les funérailles auront ter sans autre invitation, autre invitation.
BEAUDOIN (Ginette) A sépulture. Parents et amis J.A. S t -J u 1 i e n i. Marcelle des-Prairies. où le service Ions lieu mercredi le 26 courant à
Montréal, le 24 juin 1974. est sont priés d'y assister sans ( Mme Paul Larenière). Les sera célébré à 10 h et de là 14 h en l’église St-Charlcs- ..................... VIGNE AU LT (Emilie Virgi­
décédée Mlle Ginette Beau­ autre invitation. funérailles auront lieu ven­ au cimetière de Rivière-des­ Alfred Dallaire Inc., Garnier, et de là au cime- SIMPSON (Hermenegildej — nie) — A Montréal, le 23 juin
doin. fille de M. Armand dredi le 28 courant. Le con­ Prairies, lieu de la sépulture. 5805. rue Boileau, tière de Belmont. La dépouille Montréal, le 24 juin 1974. à 1974. à l’âge de 99 ans 1
Beaudoin et de Mathilde Gi­ CHABOT (Irène) A Tu- voi funèbre partira de la ré­ Parents et amis sont pries angle Laeordaire, mortelle n’est pas exposée. * âge de 79 ans, est décédé mois, est décédée Mme Henri
rard. soeur de Claire (Mme ronto, le 22 juin 1974. à l'âge sidence funéraire d'y assister sans autre invita­
à 10 h 45. pour se rendre à Pas de fleurs. Prière de se M. Ilcrménégilde Simpson, Vigneault, née Emilie Virgi­
Pierre-Paul Labellei. Denise dé 62 ans. est décédée Mme E. Charron et E. Tétreault tion.
l'église Notre-Dame-des-Vic- rendre à l’église St-Charlcs- ’ epoux d'Yvonne Lachapelle, nie Brousseau; elle laisse
et Sylvie. Les funérailles au­ veuve Lorenzo Chabot, née et Fils Liée. toires où le service sera célé­ Garnier pour le service funè- père de Roger et de Lucie, dans le deuil ses filles Alice
ront lieu mercredi le 26 cou­ Irène Lépine, mère de Mi­ 27 de La perrière. LAVIGNE (Edouard) A bre. Les funérailles ont été Les funérailles auront lieu (Mme Rodolphe Sabourini,
bré à 11 h, et de là au cime­
rant. Le convoi funèbre par­ chel. son épouse Lisette Gi- Boucherville, Vaudreuil, le 23 juin 1974 à confiées à la Coopérative fu- mercredi le 26 courant. Le Laurctte (Mme P. Limoges i,
tira des salons guère, Mme William Wéir l'âge de 84 ans. est décédé tière de l'Est, lieu de la sé­ ainsi que plusieurs petits-fils
pulture. Parents et amis sont néraire du Plateau, 260, rue convoi funèbre partira des
i Danielle h M m c François à 9 h 40 pour se rendre à l'é­ M. Edouard Lavigne, autre­ salons et arrière-petits-fils. Les fu­
E. Rajotte. glise St-Sébastien où le ser­ priés d'y assister sans autre des Franciscains, Qué.
3635 rue Hochelaga, Bcaudet ILorraineI, Mme fois de Ste-Anne-de-Bellevue, nérailles auront lieu mercredi
vice sera célébré à 10 h et invitation. René Theriault Liée,
pour se rendre à l'église No- René Boisvert (Hélène): de­ de là au cimetière de Sorel,
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trc-Dame-de-rAssomption où meurant 661 rue Gordon. Les laisse dans le deuil outre son PRIMEAU (Yvette) A bre partira des salons
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le service sera célébré à 2 h funérailles auront lieu mer­ et amis sont priés d'y assis­
épouse, ses frères et belles- NOEL (Jeanne) — A St-Hu- Montréal, le 24 juin 1974, à à 10 h 45, pour se rendre a A. Savaria Liée.
et de là au cimetière de Co- credi le 26 courant. Le con­ soeurs : M. et Mme Wilfrid bert, le 24 juin 1974, à l’âge l’âge de 56 ans est décédée l’église St-Jean Berchmans 340, rue Jarry est,
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tc-des-Neiges, lieu de la sé­ voi funèbre partira de la ré­ Salon ferme de 5 à 7 h. Ex­
Lavigne, M. et Mme Henri de 62 ans, est décédée Mme Mme Oscar Primeau, née où le service sera célébré à 10 h 50 pour se rendre à l’é­
pulture. Parents et amis sont sidence funéraire Lavigne. ses beaux-frères et Jeanne Masse, épouse d'E­ YvettePoirier. Elle laisse 11 h. et de là au cimetière glise St-Vincent-Fcrrier. où le
posée ce soir. belles-soeurs, ainsi que plu­ douard Noël, demeurant à dans le deuil outre son de Côte-des-Neiges, lieu du la service sera célébré à 11 h
priés d'y assister sans autre L. Theriault Inc.
invitation. S .V .P. pas de 512 rue de L'Eglise, sieurs neveux cl nièces. Les St-Hubcrl, mère de Claudette, époux, sa fille Mme G. Bé- sépulture. Parents et amis et de là au cimetière de Cô­
fleurs, dons à la Société Ca­
pour se rendre à l’église No- GIGUERE (Roger) — A funérailles auront lieu mer­ épouse de Michel Morel, dard (Rolande) ainsi que 2 sont priés d’y assister sans te-des-Neiges, lieu de la sé­
nadienne du Cancer Montréal, le 24 juin 1974. à credi le 26 courant. Le con­ Roger, époux de M y 1 è n c soeurs et 3 frères. Les funé- autre invitation. Salon fermé pulture. Parents et amis sont
tre-Dame-Auxiliatrice. où le
service sera célébré à lh30 l'âge de 61 ans. est décédé voi funèbre partira des sa- Côté, André, époux d'Aline railles auront lieu jeudi le 27 de 5 à 7 h. priés d’y assister sans autre
BEAUPRE ( Monique ) — A et de là au cimetière de Roger Gigucre. époux de Lu­ Ions Myctte et 5 petits-enfants. courant. Le convoi funèbre invitation.
Lavul-dcs-Rapides. le 23 juin Magog, lieu de la sépulture. cille Lagueux. Les funérailles Alfred Dallaire Inc. • Les funérailles auront lieu partira des salons ST-CERNY (Lconie) Au ZARDO (Antonio) — A Mont­
1974. à l'âge de 33 ans. est Parents et amis sont priés auront lieu jeudi le 27 cou­ el J. S. Vallée Liée, jeudi le 27 courant. Le convoi Alfred Dallaire Inc.. foyer Lajemmerais, le 24 juin réal. le 23 juin 1974 à l’âge
décédée accidentellement d'y assister sans autre invita­ rant. Le convoi funèbre par­ 107, rue Ste-Anne. funèbre partira des salons 2590 rue Rouen à 10 b 45 1974, à l'âge de 77 ans. est de >3 ans, est décédé M. An­
Mme Raymond Beaupré, née tion. tira des salons Ste-Anne-de-Bellevue, pour se rendre à l’église No- décédée Mme veuve Paul St­ tonio Zardo, époux de feu
Monique Poupart, demeurant pour se rendre à l’église pa­ Ed Darchc & Fils, iff - Dame de l'Assomption Cerny, née Lconie Collette,
Orner Duquette Inc.. Amabile Rostirola, père de
330 rue Despré. à Laval-des­ DALPE (Réal) — A Mont­ roissiale. où le service sera 3219, Grande-Allée, où le service sera célébré à Elle laisse ses enfants
1350 est, rue Beaubien, célébré à 2 h et de là au ci­ Louis Lina (Mme Lino Sel­
Rapides. Les funérailles au­ réal, le 22 juin 1974. à l'àge pour se rendre à l’église No­ U h et de là au cimetière de Claude, Marc, Renée (Mme lant. Maria (Mme Girolamo
à 8 h 45 pour se rendre à l'é­ metière du même endroit, l'Est, lieu de la sépulture. , Jean-Paul Guy on), Colette
ront lieu jeudi le 27 courant. de 41 ans. est décédé M. glise St-Stanisias-dc-Kostka. lieu de la sépulture. Parents tre - Dame-des-Sept - Douleurs Cusinato), grand-père de
Le convoi funèbre partira des Réal Dalpé, fils de Grise Parents et anus sont priés (Mme Philippe Provost), san Sonia, Franco. Gloria. Ro­
où le service sera célébré à et amis sont priés d’y assis­ où le service sera célébré à d y assister sans autre invita- gendre Raymond Provost et
salons Gênais et de feu Georges 9 h et de là au cimetière de ter sans autre invitation. Il h. et de là au cimetière de sanna. Marco et Stéfano. Les
J.C. Filiatrault et Fils, Dalpé. Il laisse dans le deuil Côte-des-Neiges, lieu de la SA’.P. Pas de fleurs. St-Maximc, lieu de la sépul­ ti°n- de nombreux petits-enfants. funérailles auront lieu jeudi
76. boul. Dussault, son frère Emile, époux de sépulture. Parents et amis ture. Parents et amis sont Les funérailles auront lieu le 27 courant. Le convoi funè­
pour se rendre à l'église Bon Rolande Corbeil, scs 2 ne­ sont priés d'y assister sans LECLERC (Roland) PROVENCHER (Emilien) — jeudi le 27 courant. Le convoi bre partira des salons
Pasteur où le service sera veux: Richard et Daniel, A priés d'y assister sans autre
autre invitation. Montréal, le 23 juin 1974. à invitation. A Montréal, le 23 juin 1974 à funèbre partira des salons Granato Enrg.
célébré à 10 h et .de là au ci­ ainsi que plusieurs parents. t'àge de 69 ans, est décédé Gérard Jodoin, 292 est, rue Jean-Talon,
metière de Côte-des-Neiges. Les funérailles auront lieu l'âge de 44 ans, est décédé
M. Emilien Provencher, pro­ 4, rue St-André. pour se rendre à l’église No-
lieu de la sépulture. Parents mercredi le 26 courant. Le GODDARD (Floribert) — A accidentellement, M. Roland O'BRYAN (Richard) — Subi­ priétaire de la Cie Proven­ Verchères tre-Dame-de-la-Consolata, où
et amis sont priés d'y assis­ convoi funèbre partira des L'Annonciation, le 24 juin Leclerc, contremaître de tement. à St-Laurent, le 23 cher Electrique, époux de pour serendre à l'église pa- le service sera célébré à 10 h
ter sans autre invitation. salons 1974. à l'âge de 80 ans, est Standard Structural Steel, juin 1974. est décédé Richard Marie-Rose Chauvette, père roissiale où le service sera et de là au cimetière de Cô­
Salon fermé de 5 à 7 h. Giguère & Tomasso Inc.. décédé M. Floribert Goddard, époux bien-aimé de Lise Nor­ N. O’Bryan, époux bien-aimé de Monique (Mme Roger célébré à 3 h. Parents et te-des-Neiges, lieu de la sé­
8989. rue Hochelaga, epoux de Clara Bertrand, dé­ land. Outre son épouse, il de Mae Coughlin, père de Payton). Louise (Mme Ray- amis sont priés d'y assister pulture. Parents et amis sont
BEDARD (Eugène) A ni e u r a n t à l’Annonciation. laisse dans le deuil ses fils Marilyn (Mme A. E. Blake). n a 1 d Rocheleau), Michelle sans autre invitation. Salon priés d’y assister sans autre
Montréal, le 22 juin 1974. à à lh30. pour se rendre à l'é­ Les funérailles auront lieu Michel et André, sa fille Ca­ Lui survivent 4 petits-en­ (Mme Paul Lachapelle), fermé de 5 à 7 h. invitation.
l'âge de 49 ans. est décédé glise Ste-Claire où le service mercredi après-midi le 26 roline. ses parents: M. Mme fants: Janet, Michael, Debra Raymonde (Mme Claude Lé­
M. Eugene Bedard, époux de sera célébré à 2b. et de là courant. Le convoi funèbre Herménégilde Leclerc, de St- et Karin, 2 frères John J., vesque) et Dolores, décédée,
Claire Malette. fils de Mme au cimetière de Repentigny. Damien Cté Bellechasse, scs
partira des salons frères et leur épouse: Léo­ d'Ottawa, Louis F., de Mont­ Jean-Clément, époux de Lu­
Alice Bédard. frère de Léo­ lieu de la sépulture. Parents Suppure Enrg.,
pold «époux de Rosette Mor- et amis sont priés d'y assis­ pold. son épouse Rolande. réal. 2 soeurs, Mme Kathleen cille Lachapelle, Normand,
de L’Annonciation, Raymond, son épouse, Clai­ Hawkins, de Montréal et J.A. époux de Denise Houle,
neau), feu Fernand i époux ter sans autre invitation. pour se rendre à l'église pa­ rette. Conrad, son épouse Ni­ Nelson (Ellen), de Palm Pierre, époux de Thérèse Li-
de Lucette Beaulieu), Edna DESROCHES (Ida) — A roissiale de L'Annonciation où cole, ses soeurs: Simone Beach, Floride. Les funérail­ zotte. Les funérailles auront
(Mme Paul Guéri n), son Montréal, le 24 juin 1974. à le service sera célébré à 3 h, (Mme Emile Nolet), Jeanne les auront lieu le 27 courant. lieu jeudi le 27 courant. Le
oncle Orner Fortin (époux de l'âge de 72 ans. est décédée et de là au cimetière de (Mme Laurier Mercier), Ma­ Le convoi funèbre partira des convoi funèbre partira des
Yvonne Bilodeau), ainsi que Ida Renaud, épouse de feu L’Annonciation, lieu de la sé­ rie-Paule (Mme. Gilles salons salons
plusieurs neveux et nièces. Jean-Baptiste Desroches, de­ pulture. Parents et amis sont Brûlé), Claudette (Mme Ju­ /
J. R. Deslauriers Ltée, Bonnier, Duclos, Bonnier,
Les funérailles auront lieu meurant rue Mousseau. Elle priés d'y assister sans autre lien M é t i v i e r), Marcelle 3503, rue Papineau, I ■
jeudi le 27 courant. Le convoi laisse dans le deuil ses en­ invitation. Salon fermé de 5 iMme Benoit Goulet), ses 790 boul. Sic-Croix, - v :
funèbre partira des salons pour se rendre à l'cglise Im- ,
fants: Mme Ernest Thérrien à 7h. beaux-parents: M. Mme Gé­ pour se rendre à l'église Oui- maculce-Conception. où le
Alfred Dallaire Inc.
et J.-S. Vallée Liée,
6321. rue St-Hubert,
( Jacqueline!, Hélène, Mme
veuve Maurice C o u 1 o m b e
i Marie I. Ovila. époux de
rard Borland, de Berthier- Ladv of Fatima où le service
GOUDREAU (Monique) — A ville. ainsi que 8 belles- sera célébré à 2 h p.m. et de
là au cimetière de Côte-des­
service sera célébré à 10 li
et de là au cimetière de ;
Mlle PAULETTE
à 8 h 45 pour se rendre à l'é­ Eloisc Gingras, sa bpu Mme Montréal, le 23 juin 1974 à soeurs et beaux-frères. Les Neiges, lieu de la sépulture. l'Est, lieu de la sépulture.
.
glise Immaculée-Coneeption. Jean Desroches (Simonne l'âge de 35 ans. est décédée funérailles auront lieu jeudi Parents et amis sont priés
ou le service sera célébré à Ringuette). sa soeur Mme
9 h et de là au cimetière de Ulric Lamarre, ainsi que plu­ Monique Brousseau, demeu­ bre partira des salons
Parents et amis sont priés
Mme Pierre Goudreau, née le 27 courant. Le convoi funè­ d’y assister sans autre invita­ d'y assister sans autre invita­
tion. FREGEAU F
tion.
r
Côte-des-Neiges. lieu de la sieurs petits-enfants. Les fu­
sépulture. Parents et amis nérailles auront lieu vendredi
sont priés d'v assister sans le 23 courant. Le convoi funè­
rant 2266, Cuvillier. Les funé­
railles auront lieu mercredi
le 26 courant. Le convoi funè­
Alfred Dallaire Inc..
3254. Bellechasse.
à 10h4t). pour se rendre à l'é­ PEPIN (Lucien) — A Mont­
RANGER (Maurice)
Montréal, le 24 juin 1974 à
A
1

P à r
autre invitation

BELANGER (Louis) — Subi­

bre partira des salons
Giguère et Tomasso Inc.,
8939, rue Hochelaga.
tement à Montréal, le 2.3 juin ù 9 h 30 pour se rendre à l’é­
1974. à l'âge de 47 ans, est glise Ste-Claire, où le service
bre partira des salons
T. Sansregret Ltée.
3198, rue Ontario est,
à 9 h 30 pour se rendre à l'é­
glise Nativité d'Hoehelaga,
glise
i"
et
Royal
de
Ste-Angèle-de-Mérici où réal, le 22 juin 1974. à l'âge
service
là au
sera célébré à 1 lh, de 57 ans, est décédé M. Lu­
cimetière Mont- cien Pépin, époux de Claire
(crématoire), lieu de Alarie; outre son épouse, il
laisse 4 filles: Ginette, Pier­
où le service sera célébré à la sépulture. Parents et amis rette, Thérèse, Line. 6 gar­
l'âge de 68 ans est décédé
Maurice Ranger célibataire,
fils du Dr J. A. Ranger et de
Pauline Charlebois décédés.
Les funérailles auront lieu
mardi le 25 courant en l’é­
ïlf i

décédé Louis Bélanger, fils sera célébré à 10 h et de là

de feu Ferdinand Bélanger et au cimetière de l’Est, lieu de
de Marianne Danies. Il laisse la sépulture. Parents et amis
10 h et de là au cimetière de sont
mardi
priés
à lh.
d'y assister sans
çons: Gilles, Jacques, Réal,
l’Est, lieu de la sépulture. autre invitation. Exposé Jean-Pierre, Denis, André.
glise St-Joachim de Pointe-
Claire, où le service sera cé­
lébré à 4 h et de là au cime­
^ SS
dans le deuil sa mère, sa sont priés d’y assister sans Parents et amis sont priés Les funérailles auront lieu
soeur Constance et son beau- autre invitation. d’y assister sans autre invita­ LINCOURT (Alcide) jeudi le 27 courant. Le convoi tière de Pointe-Claire, lieu de
tion. A la sépulture. Direction : è* ;
frère Jacques V’iger. Les fu­ DUBUC (Valida Alice) — A Pointe St-Charles,1 le 22 juin funèbre partira des salons Raoul Bourgie de Lachine.
nérailles auront lieu mercredi Montréal, le 23 juin 1974, à 1974, à l’âge de 66 ans, est

874-7234
René Theriault Ltée,
le 26 courant. Le convoi funè­ l’âge de 79 ans est décédée G R A T T O N (André) — A décédé M. Alcide Lincourt, 1120, rue Jean-Talon est •/'s?
bre partira de la résidence Mme Alice Dubue. née Va­ Montréal, le 21 juin 1974, à époux de Fiorina Teliier, de­ RICHER (Madeleine) A
funéraire lida Alice Bélanger, épouse l'âge de 38 ans, est décédé meurant 2373 rue Augustin à 8 h 45 pour se rendre à l'é­ Montréal, le 24 juin 1974, est . „v’
Ed Darche & Fils, d’Arthur Dubue. Les funérail­ André G ration, fils de feu Cantin. Les funérailles auront glise St-Arsène où le service décédée Mlle Madeleine Ri­
36, rue St-Charles ouest, les auront lieu jeudi le 27 Gaston Gratton et Mme G. lieu mercredi le 26 courant. sera célébré à 9 h, et de là cher, fils de feu Joseph Ri-
Longueuil. courant. Le convoi funèbre G rat ton. Il laisse dans le Le convoi funèbre partira de au cimetière de Côte-des-Nei­ c h e r et de Marie-Louise
pour se rendre à l’église St- partira des salons deuil scs frères et soeurs. la résidence funéraire ges. lieu de la sépulture. Pa­ Page. Lui survivent 4 soeurs
Louis de Boucherville où le
service sera célébré à II h,
Urgel Bourgie Ltée.
5775, rue Laurendeau,
Les funérailles ont eu lieu
mardi le 25 courant. Le ser­
L. Thériault Inc.,
1270 rue Laprairie,
rents et amis sont priés d’y
assister sans autre invitation.
cl 2 demi-frères. Les funé­
railles auront lieu jeudi le 27
pour toute annonce
ci. de là au cimetière de Cô­ pour se rendre à l’église No­ vice funèbre a eu lieu en l’é­ à 9h45, pour se rendre à l'é­ Exposé à 7 h mardi. courant. Le convoi funèbre
te-des-Nciges, heu de la sé­ tre - Dame - du - Perpétuel-Se- glise St-Jean Berchmans. In­ glise St-Charlcs, où le sendee partira des salons
pulture. Parents et amis sont cours où le service sera célé­ humation au cimatièrc de Cô­ sera célébré à 10h., et de là PETELLE (Marie-Louise) Urgel Bourgie Ltce,
priés d’y assister sans autre bré à 11 h et de là au cime­
invitation. tière de Côte-des-Neiges, lieu
de la sépulture. Parents et
BINETTE (Arthur) — A amis sont priés d’y assister
te-des-Neiges. La famille re­ au cimetière de Côte-des-Nei- A Montréal, le 23 juin 1974, à
mercie parents et amis pour ges, lieu de la sépulture. Pa­ l’àge de 72 ans, est décédée
leurs marques de sympathie. rents et amis sont priés d'y Mme Elle Pétcllc, née Ma­
assister sans autre invitation. rie-Louise Harvey. Elle laisse
3860 boul. Décurie,
pour se rendre à l’église No-
tre-Dame-dc-Grâce où le ser­
vice sera célébré à 9 h et de
MAISON
là au cimetière de Valley-

Montréal, le 23 juin 1974, à sans autre invitation.
l uge de 78 ans, est décdé
M. Arthur Binette, époux de V
feu Phidalus Hadfield, père
de 13 enfants et plusieurs pe­
tits-enfants. Les funérailles
auront lieu mercredi le 26
courant. Le convoi funèbre
partira des salons
J R. Deslauriers Ltée,
4780, rue Salaberry
pour se rendre à l’glise
Ste-Odilc ou le service sera I
célébré à 10 h, et de là au
!
D’ENSEIGNEMENT
GUEVIN (Roger) — A Mont- ----- dans le deuil outre son
field, lieu de la sépulture.
réal, le 24 juin 1974, à l’âge ——^ _________ époux, sa fille Pierrette, 4 Parents et amis sont priés
de 65 ans est décédé M. /b),,-ia;K.or soeurs, 4 frères ainsi que
d’y assister sans autre invita­
(FLEURISTE Roger Guévin, époux de Mar- f/[1 -x- plusieurs neveux et nièces. tion.
K guerite Lauzé. Les funérailles parler votre coeur ^ Les funérailles auront lieu
auront lieu jeudi le 27 cou­ jeudi le 27 courant. Le convoi
I
rant. Le convoi funèbre par- flûtes ca/éflance a
tira des salons
Urgel Bourgie Ltée,
')< •
!\
^
funèbre partira des salons
Urgel Bourgie Ltée
REMERCIEMENTS
dans i.
4737, rue Delorimier,
! 4240 rue Adam,
r

cimetière de Ste-Marthe-sur- jjj||| m

!

i. *>v
pour se rendre à l’église
Très St-Nom-dc-Jésus où le
service sera célébré à 11 h
et de là au cimetière de Cô­
te-des-Neiges,' lieu de la sé­
mF pour se rendre à l’église St-E-
tienne, où le service sera cé­
lébré à 10 h et de là au ci­
metière de l’Est, lieu de la
wm g! n- ■

i
le-iac, lieu de la sépulture. Pa- 3035FÏHERBROOKE F pulture. Parents et amis sont sépulture. Parents et amis * X
j
,assislcertsato'!utrctinvitMiony priés d'y assister sans autre r sont priés d’y assister sans Remerciements à Jean XXIII
invitation. autre invitation. pour faveurs obtenues. B.T. •r- ♦
I
1. LA PRESSE, MONTREAL, MARDI 25 JUIN 19/4 A 1/

3e Conférence sur le droit de mer

■ '.

Les délégués achoppent sur les modalités de scrutin

ifi
d'après UPI, AFP et PC
'
CARACAS — Cinq jours après son
inauguration, à Caracas, capital du
Venezuela, par le secrétaire général
de l’ONU, M. Kurt Waldheim, la plus
importante conférence internationale
de l'histoire, en l'occurrence la 3e
Conférence des Nations unies sur le
droit de la mer, n’a pas encore entre­
pris l’étude d’une centaine de points
ï Les pays industriels désirent en
figurant à l'ordre du jour, puisque les
m 150 pays participants ne se sont pas
encore mis d'accord sur les modalités
de scrutin qui doivent régir l’adoption
finale des textes.
1 Le président de la conférence, M.
Hamilton S. Amerasinghe, du Sri
Lanka, a annoncé hier, à l'issue d'une
séance de travail officieuse, le renvoi
■ sine die de la réunion plénière “en
raison du peu de progrès réalisé sur
. les modalités”. Le président a toute­
fois convoqué une conférence de
-
presse pour ce soir et il se pourrait
U
que lu fin de l'impasse soit alors an
noneée.
Cette controverse, qui persiste mal­
gré deux séries de négociations à New
York depuis le début de l’anncc, est
cil réalité profondément politique sous
des dehors juridiques. Elle oppose les
pays industrialisés, y compris les
Etats-Unis et l'URSS, aux pays du
tiers monde dirigés par la Chine.
effet s’en tenir au “gentle m e n s
agreement” adopté en octobre 1973
par l'assemblée générale de l’ONU à
New York et aux termes duquel la
conférence sur le droit de la mer dc-
vait se prononcer sur toutes les ques­
tions importantes par consensus. La
conférence ne devait procéder au vote
que lorsque tous les efforts pour par­
venir à un accord auraient été épui-
sés.
Et si le vote était nécessaire, l'as­
semblée générale recommandait qu'il
soit précédé d’une période de réfie-
xion. sans préciser au demeurant la
durée de celle-ci.
Mais les pays du tiers monde, forts
de leurs succès au cours de l'assem­
blée générale extraordinaire des Na­
tions unies sur les matières premiè­
res. au printemps dernier, rejettent ce
principe du consensus, car, selon eux,
il confierait aux grandes puissances
industrielles un quasi-droit de vélo sur
les problèmes évoqués à la confé­
rence. Les adversaires du consensus
ont d'ailleurs soutenu avec succès que
l'assemblée générale de l’ONU n’avait
fait que recommander et n’avait pas
ordonné.
Il s’agit donc de savoir si les pays
industriels devront subir la loi du
nombre ou si leurs arguments, voire
leurs menaces de ne pas ratifier, le
moment venu, les textes qui ne leur
conviennent pas. modifieront sensible­
ment la formulation des résolutions de
la conférence.
Car les pays en voie de développe­
ment, qui disposent très largement de
la majorité numérique dans toutes les
réunions organisées sous l'égide de
l'ONU. exigent que toutes les ques­
tions soient soumises au vote.
L'enjeu de la conférence est d'ail­
leurs de taille: il s'agit ni plus ni
moins de légiférer sur les utilisations
humaines des quelque 140 millions de
milles carrés d’océans qui couvrent 70
p. cent de la surface terrestre. Les
5.000 délégués de tous les pays du
monde présents à la conférence, sauf
Taiwan et le Vietnam du Nord, seront
en effet appelés, d’ici le mois d’août,
à mettre à jour des règles qui datent
pour la plupart du 17c siècle.
Les tentatives de réforme faites en
1958 et 1960 n’ont pas abouti. La situa­
tion est au contraire devenue plus
complexe du fait que, si les Etats-
Unis ont fixe à 12 milles des côtes, en
1776, l'étendue de leurs eaux territo­
riales. la Chine approuve la zone de
200 milles revendiquée par de nom­
breux pays latino-américains et afri­
cains.
Et au comportement des grandes
puissances accoutumées à être mai-
tresses des mers et disposant des
moyens d'exploiter leurs ressources
s'oppose l’inquiétude des Etats ne dis­
posant d'aucun littoral qui désirent
quand même profiter des ressources
marines.
Le Canada, qui est représenté pré­
sentement à la conférence par M.
Paul Lapointe, du ministère des Affai­
res extérieures, en attendant l’arrivée
prochaine à Caracas de M. Alan Bees-
lcy, ambassadeur du Canada en Autri­
che, et qui, selon les échos de la con­
férence, joue un rôle important de
médiateur entre les thèses opposées,
se heurte pour sa part à l’opposition
irréductible des Anglais, des Améri­
cains. des Japonais et des Allemands
de l'Ouest au sujet de sa proposition
sur la plate-forme continentale.
Le Canada veut en effet que les
Etats côtiers jouissent du contrôle
économique absolu sur leurs platc-for-
mes continentales, jusqu’à la limite
d'au moins 200 milles des côtes, quitte
à céder des droits d'exploitation et de
recherche aux autres pays. La plate­
forme continentale du Canada s’étend
à 200 milles du littoral au large de la
Colombie-Britaifnique et à prés de 400
milles dans l'Atlantique.
Les adversaires de la proposition
canadienne soutiennent qu'un tel con­
trôle national restreindra considérable­
ment le territoire qui sera alloué à
l'éventuelle autorité internationale
dont la création est envisagée à la
conférence.
Quoi qu'il en soit, selon les conver­
sations de couloirs auxquelles se prê­
tent certains délégués, une formule de
moyen terme sur les modalités de
scrutin pourrait être adoptée d'ici ce
soir, ce qui devrait permettre à la
conférence de commencer effective
ment.

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Démonstration d’artisanat 24 juin-1er juillet

chez Eaton Centre-ville
Venez voir une démonstration de broderie,
donnée par un représentant de la maison
BAAR & MACKEY LTÉE
Eaton Centre-ville, rayon de la laine, deuxième étage.
Jeudi et vendredi les 27 et 28 juin
12 h 00 à 20 h 30
et samedi 29 juin
9 h OO & 17 h 00
La semaine
du Canada. 1*1 pensons-y!

ET MAINTENANT VIENNENT S’AJOUTER:

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