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1.1- Introduction
En s’installant progressivement dans les usines, le développement informatique a offert de
nouveaux outils aux industriels afin de booster la productivité : interconnexion des chaines de
production, échange d’information en temps réel entre l’atelier et les services support (bureau
d’études, méthodes, contrôle…), Désormais, l’évolution numérique n’est plus une option mais
une obligation pour les entreprises industrielles qui veulent croître dans les années futures.
1.2- L’usine 4.0 et l’enjeu de la chaîne numérique
L’industrie se tourne depuis plusieurs années vers de nouvelles technologies, sources de
productivité. De l’usine dite « classique », nous voyons apparaître des usines modernes, plus
intelligentes et connectées, en adéquation avec l’évolution de la société. L’entreprise se dirige
donc vers une automatisation croissante de ses process. Que l’on parle d’usine numérique ou
d’usine digitale, plus qu’une mode, le numérique s’impose comme l’une des évolutions
majeures des entreprises industrielles et la chaîne numérique en est un élément central.
Présentée comme la 4e révolution industrielle, après la mécanisation, la production de
masse au 19e siècle et l’automatisation de la production au 20e siècle, elle se
caractérise par l’intégration des technologies numériques dans les processus de
fabrication.
1.3- Définition
Le principe de la chaîne numérique consiste à contrôler numériquement les flux
d’information, de la conception du produit jusqu’à sa fabrication, en créant un lien direct entre
différents outils informatiques afin qu’une information fiable soit diffusée à tous les services
de l’entreprise. Auparavant cloisonnés et trop segmentés, ces services s’organisent désormais
autour d’un travail collaboratif afin d’améliorer le « Time to Market » : l’enjeu majeur des
entreprises industrielles. L’objectif de la chaîne numérique est de permettre aux services
Bureau d’Etudes, Méthodes et Production de mieux communiquer et de contrôler les flux de
données tout au long du processus d’industrialisation d’un produit. Les gains à attendre de la
mise en place d’une chaîne numérique complète sont nombreux. L’instauration d’un process
de fonctionnement global permet la répétabilité des opérations et la fiabilisation des données.
Ainsi, les erreurs dues aux ressaisies sont éliminées et le nombre de modifications à réaliser
décroit également. Une gestion en temps réel qui augmente de manière significative la
réactivité des différents services concernés et améliore ainsi la communication entre ces
derniers.
1.4- Le principe de la chaîne numérique et son application industrielle
Une pièce manufacturée passe par une succession d’étapes de sa conception à sa fabrication
que l’on peut regrouper sous la terminologie de PLM (Product Lifecycle
Management) pendant lesquelles le recueil d’une information fiable est indispensable.
L’élaboration de ce processus industriel va faire intervenir une multitude de logiciels : CAO,
PDM, FAO, ERP, MES…et leur maîtrise par les différents opérateurs est nécessaire afin
d’assurer une conformité totale à la pièce. Tout l’enjeu de la chaîne numérique est de
rendre interdépendant l’information, des spécifications techniques (désignation, dimensions,
temps, prix), jusqu’au plan et à leur indice au travers de ces systèmes d’informations
hétérogènes ; afin d’optimiser l’ensemble des flux de la société (Vente, Achat, Production).
1.5- Le concept de 5C
CAO - Conception assistée par ordinateur est une manière d'utiliser des programmes
informatiques afin d'aider à créer, modifier, analyser et optimiser la conception. Les
programmes de CAO sont utilisés dans le développement ou l'amélioration de la construction
de produits, de la conception du concept à la production de la documentation.
Les programmes CAO représentent un soutien au processus de conception, à la création de la
présentation géométrique de ce qui est conçu, puis au processus de dimensionnement et de
tolérances, la gestion des modifications, l'archivage et l'échange d'informations sur les pièces
et les assemblages.
Potentialités
•Augmentation de la productivité
•Amélioration de la qualité
• Variété de géométries possibles
• Réduisez le temps de conception
FAO - La fabrication assistée par ordinateur est une utilisation efficace de la technologie
informatique pour planifier, gérer et contrôler les processus de production. Sur la base du
modèle CAO, la génération du code G pour le traitement sur des machines gérées par
ordinateur est effectuée. Aujourd'hui, presque tous les types de traitement sont basés sur les
technologies FAO. Contrairement à la CAO, qui aidait à la modélisation et à la construction
de produits, de processus et d'usines de fabrication, la FAO est utilisée comme support de
programme dans la fabrication, c'est-à-dire le contrôle des machines CNC utilisées pour le
traitement et la fabrication d'articles traités. Traditionnellement, la FAO est considérée
comme un outil de programme pour la commande numérique (CN) où le système de CAO
aide à générer des modèles bidimensionnels ou tridimensionnels. En utilisant les données sur
la géométrie du modèle obtenues à partir des modèles et des dessins créés dans le système
CAO, il est possible dans le programme FAO de générer un chemin d'outil pour différentes
procédures de fabrication. Un processus typique de développement d'un programme de
gestion de machine CNC comprend la fabrication de pièces et de listes de pièces dans le
programme CAO jusqu'au point final et également la fabrication des couches de
caractéristiques géométriques requises pour le programme de traitement FAO.
Figure 3 Système FAO
La commande numérique par ordinateur (CNC) est une méthode d'automatisation du contrôle
de machines-outils grâce à l'utilisation de logiciels embarqués dans un micro-ordinateur
attaché à l'outil. Il est couramment utilisé dans la fabrication pour l'usinage de pièces
métalliques et plastiques. Avec la CNC, chaque objet à fabriquer reçoit un programme
informatique personnalisé, généralement écrit dans un langage standard international appelé
code G, stocké et exécuté par l'unité de commande de la machine (MCU),
un micro - ordinateur attaché à la machine. Le programme contient les instructions et les
paramètres que la machine-outil suivra, tels que la vitesse d'avance des matériaux et le
positionnement et la vitesse des composants de l'outil. Les fraiseuses, tours, rectifieuses et
lasers sont des machines-outils courantes dont les opérations peuvent être automatisées avec
CNC. Il peut également être utilisé pour contrôler des non-machines-outils, telles que des
machines de soudage, d'assemblage électronique et d'enroulement de filament. La CNC fourni
plus de précision, de complexité et de répétabilité qui n'est pas possible avec l'usinage
conventionnel. D'autres avantages comprennent la précision, la vitesse et la flexibilité. D'un
autre côté, la CNC peut être plus coûteuse, exige plus de maintenance que les autres méthodes
de production et oblige les entreprises à embaucher un programmeur CNC qualifié. Certains
systèmes CNC sont intégrés à des logiciels de CAO et de fabrication assistée par ordinateur
(FAO) , ce qui peut accélérer le processus de programmation du MCU.
Le bureau d’études (BE) réalise la conception des produits et conduit aussi l’intégralité des
calculs d'optimisation : résistance des pièces en mécanique, performances, thermique… Ici, deux
étapes sont réalisées : la phase de conception et la phase de calcul qui conduisent à la définition
d’un modèle géométrique de la pièce. Ce modèle géométrique obtenu à l'aide d'un logiciel de
CAO pourra ensuite être exporté vers le bureau des méthodes pour permettre la phase
d'industrialisation. Le bureau des méthodes (BM) génère, via un logiciel de FAO, les paramètres
de fabrication et les trajectoires d'usinage en se basant sur le modèle CAO transmis par le BE et
les gammes et séquences définies à l'aide de logiciel d'IPAO. Une fois les paramètres et
trajectoires décrits, le Post‐Processeur (PP) va les transcrire en langage machine ISO. Ensuite, une
étape de simulation CN, avant le passage sur machine, peut être effectuée pour valider le
programme CN, détecter les éventuelles collisions de l’outil au cours de sa trajectoire dans
l’environnement machine et vérifier la conformité géométrique de la pièce usinée virtuellement.
En production, la MOCN exécute le programme d'usinage qui lui sera fourni en fin de chaîne. La
chaîne numérique se compose donc de cinq étapes majeures au niveau des applications métiers :
CAO, FAO, PP, simulation CN et MOCN comme illustré en Figure 5.
Figure 5 Chaine numérique en fabrication
On remarque qu'un format propriétaire ou standardisé est utilisé entre chacun des modules
utilisés pour traiter l'information. Dans le cas du format propriétaire, une diminution de la
flexibilité du système en entier en résulte. L’information décrivant la pièce passe au format
électronique dans le logiciel de CAO pour ensuite être transférée au module de fabrication
assistée par ordinateur (FAO). L'information qui en résulte est ensuite traduite par le module
de post-processeur afin de produire les données qui seront envoyées au contrôleur de la
machine-outil à commande numérique (MOCN). Des étapes de simulation d'usinage peuvent
être optionnellement incluses avant le module de post-processeur et avant le transfert à la
MOCN. Les prochaines sections décrivent en détail les problèmes d'intégration présents lors
du transfert
d'information entre chacun des modules illustrés.[1]
Lorsque la conception CAO est achevée, il est nécessaire de générer à l'aide d'un logiciel FAO
les trajectoires d'outils qui seront utilisées par la MOCN afin d'effectuer l'usinage requis pour
obtenir le produit fini à partir du brut. il existe alors deux types de cheminements possibles,
soit l'emploi d'un format natif commun au module de CAO et de FAO ou l'emploi d'un format
neutre normalisé. Dans le premier cas, le logiciel de FAO est intégré au logiciel de CAO
utilisé pour la conception, ce qui permet de lire la géométrie à usiner directement à partir d'un
fichier au format natif du logiciel utilisé pour la conception. Les caractéristiques à usiner sont
ainsi transférées à partir du format natif du logiciel au module FAO, ce qui permet d'associer
les opérations d'usinage aux caractéristiques de la pièce. Cette approche permet notamment
l'obtention d'une associativité entre les trajets d'outils et la géométrie de la pièce, tout en
conservant les qualités de paramétrisation et d'associativité géométrique. Une modification
des dimensions de la pièce ou de sa géométrie dans le module CAO sera immédiatement
répercutée sur les trajectoires d'outils qui seront mises à jour afin de refléter les changements
apportés à la pièce. Bien que ce type de cheminement de données entre les modules CAO et
FAO ne présente
pas de problèmes d'intégration, il peut dans certains cas comporter des désavantages. En effet,
les efforts de développement d'une telle plate-forme CFAO sont distribués sur les différents
modules du logiciel et ne sont pas uniquement axés sur l'évolution des stratégies d'usinage et
la qualité des algorithmes de génération de trajectoires d'outils. Certains logiciels sont
toutefois orientés purement vers la génération de trajectoires d'outils et offrent parfois des
capacités supérieures en ce domaine que les plate-formes CFAO. L'utilisation de logiciels
axés sur la FAO représente le deuxième type de cheminement CAO-FAO possible. La
géométrie à usiner sera donc créée dans un logiciel de CAO performant, puis elle sera
transférée au logiciel de FAO par l'entremise d'un format neutre. Toutefois, l'utilisation de ces
formats standardisés de transfert fait en sorte que l'ensemble des caractéristiques composant la
pièce est perdu. Seules des représentations de type fil de fer, surfacique ou solide sont
transférées. De plus, cette représentation risque de nécessiter fréquemment des réparations de
surfaces ou ne représente pas avec exactitude le modèle de départ. De plus, cette approche
n'est pas propice aux modifications de la géométrie de la pièce ou des dimensions. En effet,
tout changement exige une modification du modèle dans le système de CAO qui doit de
nouveau être transféré par un format neutre au logiciel FAO. Puisqu'il n'existe pas
d'associativité entre les surfaces et les trajectoires d'outils lors du transfert par format neutre,
les trajectoires d'outils doivent être de nouveau définies en entier. Cheminement FAO- Post-
Processeur C'est au niveau du transfert d'information entre les systèmes FAO et les Post-
Processeurs qu'existent la majorité des problèmes d'intégration dans tout le système de
fabrication intégré. Afin de comprendre la problématique de transfert d'information entre le
système FAO et le Post-Processeur, il convient de présenter le langage APT (Automatically
Programmed Tools). Ce langage a été créé au MIT en parallèle avec la première MOCN.
Les entrées à ce logiciel sont la géométrie à usiner ainsi que les déplacements que l'outil doit
effectuer en relation avec cette géométrie. La sortie, appelée CL-File (Cutter Location File),
contient les coordonnées des points par lesquels devra passer l'outil de coupe afin d'usiner la
géométrie définie et qui a servie d'entrée au programme . Ce langage est standardisé par ANSI
NCITS 37 : 1999 et est géré par le comité 17 qui est toujours actif et se charge d'étendre les
possibilités du langage afin de l'adapter aux nouvelles réalités technologiques du domaine de
l'usinage. telles que les courbes NURBS (Non-uniform Rational B-Spline). Les grandes plate-
formes FAO et CFAO telles que Pro!ENGINEER et CATIA utilisent le CL-File comme
format de représentation des trajectoires d'outils. Ce format contient les déplacements d'outils,
traduit à l'aide d'un sous-ensemble de mots du langage APT, nécessaires à l'usinage de la
pièce . Toutefois, le langage d'entrée utilisé par la majorité des MOCN est différent du CL-
Fll..E. ll convient alors d'utiliser un post-processeur, qui va traiter à nouveau cette information
et créer un fichier de données au format du langage d'entrée de la MOCN, soit le code G, que
ISO 6983 tente de standardiser. Bien que le format des langages APT et CL-File soit
normalisé, il existe des déviations à ces nonnes. Ainsi, il est possible que certaines
commandes présentes dans le CL-File que produit un système de FAO ne soient pas
utilisables par un post-processeur développé pour un autre logiciel de FAO qui utilise
également le CL-File comme format de sortie. De plus, seulement les grandes plate-formes
FAO et CFAO utilisent nativement le CLFile comme format de sortie et utilisent le langage
APT afin d'obtenir les trajectoires d'outils. Les logiciels FAO de moins grande envergure
utilisent un format intermédiaire propriétaire qui est converti par un post-processeur
également propriétaire. Ce type de post-processeur utilise le format intermédiaire comme
entrée afin de générer le code G requis par la machine. Ceci force l'utilisation du post-
processeur livré avec le système de FAO afin de générer le code G nécessaire au contrôle de
la MOCN. Généralement, ces post-processeurs intégrés sont beaucoup moins flexibles au
niveau de leur capacité de personnalisation que ceux disponibles individuellement. Tel
qu'illustré à la figure l, il est possible d'effectuer une simulation d'usinage avant d'effectuer le
transfert de l'information au module de post-processeur. Cette simulation permet de réaliser
un usinage graphique virtuel de la pièce afin de s'assurer que les trajectoires
d'outils ainsi que les paramètres associés soient définis de manière convenable dans le module
de FAO. ll existe principalement deux catégories principales de modules de simulation
d'usinage. Le premier type effectue une simulation à 1' aide de la géométrie de la pièce finie,
de la pièce brute et de l'outil. Le second type, en plus de représenter les fonctionnalités du
premier type, fournit également une représentation de la MOCN qui effectue l'usinage. Ce
second type est plus sécuritaire car il permet de détecter des erreurs d'usinage liées à la
configuration et aux limites physiques de la MOCN. Lors du cheminement d'information
entre le module de FAO et le module de post-processeur, l'information décrivant les
trajectoires d'outils n'est disponible que sous forme de 12 CL-File ou un format propriétaire
équivalent. C'est donc à partir de ces données que le module de simulation d'usinage pourra
effectuer la représentation graphique des déplacements d'outils.
7.a.i- DÉFINITION
Un outil PDM est orienté document, il gère uniquement les données produit.
• • Le rôle du PDM : maîtriser et contrôler les versions des documents CAO et d’autres
documents de type Office ou PDF (comme des spécifications techniques)
• • L'objectif du PDM : garantir la mise à disposition pour les ingénieurs et les autres
services de l’entreprise (la production, les achats, les bonnes versions des documents...)
Les solutions PDM sont souvent éditées par des éditeurs de CAO qui proposent des solutions
de gestion intégrée des données produit avec des bénéfices indéniables :
• • Centraliser et organiser les fichiers au sein d’un référentiel
• • Gérer les droits d’accès
• • Maitriser les révisions via des processus standardisés
• • Disposer du travail collaboratif
• • Proposer un outil de recherche pertinent
7.a.iii- PERIMETRE
En général, les solutions PDM concernent les bureaux d’études et de méthodes. En
effet, le PDM reste une solution métier, animant des projets PDM portés essentiellement par
la direction technique.
1.8- LE PLM : PRODUCT LIFECYCLE MANAGEMENT OU GESTION DU
CYCLE DE VIE PRODUIT
8.a.i- DÉFINITION
Plus qu'un simple logiciel, le PLM est vraiment une solution au sens large du terme. En effet,
le PLM prend en charge l’ensemble des informations allant de l’idéation, de la prise en charge
des exigences client ou marketing, jusqu’à la maintenance, le retrait et le recyclage du produit.
Les solutions de PLM couvrent un fonctionnel plus large que le PDM, mais des solutions
comme les ERP (Enterprise Ressource Planning), CRM (Relation Ship Management), MES
(Manufacturing Execution System) et autres en font également partie. Etant donné que ces
solutions interviennent à un moment donné dans le process du cycle de vie du produit, il est
possible de les intégrer dans la notion de PLM.
Le PDM est une fonction intégrée dans le PLM.
Notamment le service Achats qui peut lancer les approvisionnements pour réaliser les
commandes et livrer à l’heure, dès que la nomenclature est injectée depuis la CAO et
qu’elle a été validée par le service Méthodes. Cela est particulièrement vrai dans le monde
de la machine spéciale où les délais d’approvisionnement sont souvent longs et nécessite
une anticipation et une gestion accrue.
Dans l’atelier, le système MES (Manufacturing Execution System) remonte, en
temps réel, les informations liées aux machines et aux opérateurs (temps de production,
consommations, pièces produites…), permettant un pilotage affiné de la production afin
de calculer les prix de revient et l’efficience de l’atelier.
On peut résumer la mise en place d’une chaîne numérique complète dans une entreprise
industrielle comme la somme de toutes les suppressions des tâches de ressaisies et/ou de
faible valeur ajoutée, liées aux process de conception, d’industrialisation et de production des
pièces manufacturées.
Les gains de productivité peuvent être considérables tant en termes structurels,
organisationnels, financiers et qu’en termes d’image par une augmentation générale des
taux de services.
1. Yan, B., Integration Des cycles d'usinage avancés des machines-outils à commande
numérique aux logiciels de FAO. 2002, Montréal, École de technologie supérieure.
2. J., M.C.B., CADCAM: principes, practice and manufactllring
management. . 2 ed, ed. E. Addisson-Wesley. 1998.