Eaux de
Le Pétrole Brut production
Eaux
Traitements d’injection
= Procédés
d’épuration
Eaux de
rejet
3
Chapitre V: Traitements des eaux dans raffinerie
Huile
minérale
Mélange des
hydrocarbures Pétrole 65 à 95%
et d’autres « Brut » hydrocarbures
composés
organiques (S/N)
Energie fossile
non
renouvelable
6
Origine
Le pétrole Présentation Composition Classification
et formation
Accumulation de
Maturation en Migration
la matière
hydrocarbures et piégeage
organique
7
Origine
Le pétrole Présentation Composition Classification
et formation
Matière organique
déposée sous le
plancher
océanique à
environ 1000 m
de profondeur Formation du
Kérogène
dans la roche
mère
Bactéries
anaérobies
(élimination de
O2 et N)
9
Origine
Le pétrole Présentation Composition Classification
et formation
Kérogène
Enfouissement et compression de
Pyrolyse (Température > 60°C)
la roche mère (fortes P)
Pétrole
Mélange d’hydrocarbures liquides (à 4000 m de profondeur)
Gaz
(Température > 120°C)
10
Origine
Le pétrole Présentation Composition Classification
et formation
12
Origine
Le pétrole Présentation Composition Classification
et formation
13
Origine
Le pétrole Présentation Composition Classification
et formation
Léger
(gisement
saharien)
Classes du
pétrole
Lourd Moyen
(gisement (gisement du
d’Amérique Moyen
du sud) Orient)
15
Traitements Présentation La chaîne Les procédés de Procédés de
des bruts et objectifs pétrolière raffinage du pétrole traitement
Raffinage du pétrole
16
Traitements Présentation La chaîne Les procédés de Procédés de
des bruts et objectifs pétrolière raffinage du pétrole traitement
17
18
Traitements Présentation La chaîne Les procédés de Procédés de
des bruts et objectifs pétrolière raffinage du pétrole traitement
19
Traitements Présentation La chaîne Les procédés de Procédés de
des bruts et objectifs pétrolière raffinage du pétrole traitement
20
Traitements Présentation La chaîne Les procédés de Procédés de
des bruts et objectifs pétrolière raffinage du pétrole traitement
Traitements de distillation Unités de raffinage Fabrication des produits finis
21
Traitements Présentation La chaîne Les procédés de Procédés de
des bruts et objectifs pétrolière raffinage du pétrole traitement
22
Traitements Présentation La chaîne Les procédés de Procédés de
des bruts et objectifs pétrolière raffinage du pétrole traitement
Prétraitements Traitement
et raffinage
Primaire Secondaire
Procédés
(Sur le champ de (A l’entrée dans
chimiques/thermiques..
production ) la raffinerie)
23
Traitements Présentation La chaîne Les procédés de Procédés de
des bruts et objectifs pétrolière raffinage du pétrole traitement
Prétraitement du pétrole
Primaire Secondaire
(Sur le champ de production) (A l’entrée dans la raffinerie)
24
Traitements Présentation La chaîne Les procédés de Procédés de
des bruts et objectifs pétrolière raffinage du pétrole traitement
Traitement et raffinage
Distillation
atmosphérique (Pétrole Craquage (amélioration Dans les étapes
chauffé à 380°C est des essences par des intermédiaires du
introduit dans tour de méthodes catalytiques) raffinage
distillation )
Reformage (Production
Distillation sous vide
d’hydrogène par des Avant les opérations de
(P°= 0.1 Bar)
méthodes thermiques) mélange et stockage
25
Traitements Présentation La chaîne Les procédés de Procédés de
des bruts et objectifs pétrolière raffinage du pétrole traitement
Ils permettent de débarrasser l’huile des contaminants tels que les composés
organiques contenant du soufre, de l’azote et de l’oxygène, les métaux dissous, les
sels inorganiques et les sels solubles dissous dans de l’eau émulsifiée.
26
Traitements Présentation La chaîne Les procédés de Procédés de
des bruts et objectifs pétrolière raffinage du pétrole traitement
Procédés de traitement
Hydrodésulfuration Désasphaltage
: élimination du Extraction par les Adoucissement:
soufre solvants: séparation élimination du
des composés
H2 S
aromatiques
27
28
Pétrole Brut (multiphasique)
(gaz, huile, eau ,sels, MES, métaux)
29
30
Oléoduc
Manifold
31
Séparation à froid
Présentation
32
A l’origine, dans un gisement, le fluide (pétrole) est dans un état
d’équilibre qui dépend de sa composition ainsi que des conditions de
pression et de température existant dans la formation.
33
En conséquence, les gaz sortent de la solution et se libèrent, les
hydrocarbures et l’eau se condensent.
34
Objectifs
35
Constitution des séparateurs
36
Section de séparation initiale
Dès l’entrée dans le séparateur, les fluides sont projetés contre une paroi.
Sous la force d’impact, les particules liquides s’écrasent se rassemblent,
et ruissellent vers le bas par leurs poids.
Sur les séparateurs horizontaux, un déflecteur permet de briser le jet à
l'entrée. Dans le cas d'un séparateur vertical, on trouve une duse variable
tangentielle, ce qui permet une séparation centrifuge
37
Section de séparation secondaire
Avec extraction du gaz du liquide. Ceci est obtenu par des chicanes
(baffles) sur lesquelles les gouttelettes liquides viennent s'assembler en
particules plus grosses.
Section de sédimentation
Par gravité, les fluides constituants les liquides se séparent
Section d'extraction
Réalisée par un dispositif à maille fixe, qui arrête dans le jet gazeux les
fines gouttelettes de liquide. qui s‘échappent par l'orifice de sortie .
Section de collecte
38
L’effluent d’entrée se présente dans la majorité des cas, comme un
brouillard plus ou moins dense avec des gouttelettes d’huile
dispersées dans le jet de gaz.
Dans les séparateurs, des agencements internes sont dessinés,
d’abord pour stopper l’huile entraînée par le gaz et ensuite pour faire
percoler vers le haut le gaz dissous dans la masse de liquide .
39
Projection contre une paroi : déflecteur
Cheminement contrarié:. Le flux du fluide est contrarié dans son
cheminement par un réseau de chicanes, où il subit des changements
de direction, des accélérations et des ralentissements successifs qui
provoquent ainsi la ségrégation des phases
40
Centrifugation
C’est également une utilisation des forces d’inertie. Le courant
pénètre dans le séparateur par une entrée tangentielle ou bien
est dévié latéralement par un déflecteur. Il prend ainsi une
trajectoire tourbillonnaire rapide. Le liquide est projeté à la
périphérie, mouille alors la paroi et s’écoule vers le bas.
41
Filtration par tamis
Après cette succession d’obstacles aménagés à l’entrée, il reste encore
suspendues dans le gaz, d’infimes gouttelettes d’huile qui peuvent être
retenir, en les faisant cheminer au travers d’une sorte de tamis tressé,
interposé sur la sortie du gaz. Dans la pratique, ces tamis sont établis
pour retenir les gouttelettes de brouillard jusqu’à une finesse de 10µm.
42
Fonctionnement des séparateurs
Le séparateur est un ballon, qui travaille sous pression et crée un
élargissement ce qui favorise ,naturellement, les forces de gravité
et entraîne une tendance à la ségrégation : gaz, huile, eau ; ceci suivant
leur masse volumique respective.
Pour un brut contenant des gaz dissous, le but est d’éliminer tous les
composants normalement gazeux dans les conditions normales de
température et à la pression atmosphérique, et de garder tous ces
produits en état liquide.
43
Le pétrole brut à sa sortie du gisement obéit aux lois d’écoulement des
fluides diphasiques. Autrement, la vaporisation des fractions légères
du mélange s’effectue. Le phénomène s’amorce généralement dans le
puits même, et se poursuit tout au long du traitement, jusqu’au
stockage atmosphérique.
45
46
Types des séparateurs
Ce séparateur est constitué par un cylindre vertical terminé par des fonds
bouchés. L’arrivée des fluides est tangentielle, environ à mi-hauteur
Les effluents pénètrent avec une certaine vitesse dans la chambre
primaire, où leur est impulsé un mouvement circulaire (entrée latérale,
déflecteur).
Les liquides piégés s’écoulent le long des parois et s’accumulent dans la
chambre de décantation. Du gaz libre se dégage et remonte vers la sortie
supérieure, traverse un tamis extracteur de gouttelettes et est évacué à la
partie supérieure en passant à travers une vanne automatique de contrôle
de pression. 47
L'huile est évacuée à la partie inférieure à travers une vanne
automatique d'huile commandée par un flotteur.
Avantages:
• Moindre tendance à la vaporisation vu la distance importante en
général entre le niveau du liquide et la sortie du gaz
• Nettoyage aisé
• Faible encombrement au sol
Inconvénients:
• Coût assez élevé.
• Transport difficile.
• Mauvaise séparation en cas d'hydrocarbures moussants.
48
49
C'est un récipient cylindrique horizontal. Le fluide (mélange
d'hydrocarbures) arrivé est projeté sur un déflecteur brisant l‘émulsion.
Avantages:
• Meilleur marché
• Transport facile.
• Rempli à moitié, il offre un passage suffisant au gaz.
Inconvénients:
• Limité au moyennes et bases pressions.
• Nettoyage malaise en cas de production de sédiments.
51
52
Le moyen le plus simple pour stabiliser un brut est de lui faire subir
un certain nombre de séparations à des pressions décroissantes
(séparation multi étagée) et de séparer le gaz obtenu à chacun des
étages de séparation.
53
Le dessalage (déshydratation)
Présentation et objectif
Le pétrole brut contient souvent de l’eau, des sels, des solides en
suspension et des traces de métaux solubles dans l’eau. Parfois, il arrive
que certains bruts contiennent de l’eau très salée , voire des cristaux de
sels.
55
Généralités sur les sels
Dans les bruts salés, les sels pris en considération sont essentiellement
des chlorures dont la répartition est approximativement :
NaCl (chlorure de sodium) = 70%
MgCl2 (chlorure de magnésium) = 20%
CaCl2 (chlorure de calcium) = 10%
Ces sels se présentent soit sous forme de cristaux, soit ionisés dans
l’eau présente dans le brut.
56
Les sels présentent des inconvénients au niveau des unités de
traitement du brut:
57
Généralités sur les émulsions
Une émulsion est définie comme une suspension de petites
gouttelettes d'un liquide dans un second liquide. On appelle une
émulsion stable, une émulsion qui ne peut pas être rompue.
58
Dans la production du pétrole brut, les émulsions les plus
généralement rencontrées sont du type directe ou « hydrophobe »:
eau (phase dispersée) dans l’huile (phase continue)
61
Théories de la désémulsion
pH: l’ajout d’un désémulsifiant induit un changement de pH qui
rend inactifs les agents de stabilisation
Réduction de la tension de surface: l’ajout d’un désémulsifiant
entraîne un changement de la tension de surface et conduit à briser
l’émulsion
Charges électroniques: ils agissent à l’encontre de celles qui existent
à la surface des gouttelettes dispersées
62
Le désémulsifiant est un mélange très complexe d’agents tensio-
actifs qui permet d’accélérer la séparation d’eau/huile.
Il existe une concentration minimale en dessous de la quelle la
désémulsion ne se fera pas.
On note qu’il faut bien respecter le dosage du désémulsifiant: le
surdosage entraîne des émulsions
La température est un facteur primordial agissant sur la
désémulsion
63
Types de dessalage du pétrole brut
Dessalage chimique
on ajoute de l’eau et des désémulsifiants au pétrole brut, on chauffe
pour dissoudre ou fixer à l’eau les sels et les autres impuretés, puis on
conserve ce mélange dans un bac pour que la phase aqueuse décante.
Dessalage électrostatique
On applique des charges électrostatiques de tension élevée pour
concentrer les gouttelettes en suspension dans la partie inférieure du
bac de décantation.
Chauffage du brut
Le brut est chauffé jusqu’à 170 °C après passage dans une série des
échangeurs et est finalement injecté dans le mélangeur de l’unité de
dessalage. Le chauffage permet de réduire la viscosité et la tension
superficielle de l’huile et faciliter ainsi le mélange et la séparation de
l’eau. On note que la température est limitée par la pression de vapeur du
pétrole brut.
68
Le dessalage du brut comporte trois étapes successives :
72
Principe du
dessaleur
électrostatique
73
Paramètres de réglage du dessaleur
1. La température de dessalage:
La température est le paramètre le plus important dans le procédé de
dessalage, elle intervient dans la vitesse de coalescence par
l’intermédiaire de la viscosité qui est très sensible à ce paramètre.
L’augmentation de la température a pour conséquence de baisser la
viscosité du brut dans le dessaleur. Elle est généralement comprise
entre 100 et 170 °C.
74
2. Taux d’eau de lavage:
La force de la coalescence électrique est fonction du taux d’eau de
lavage.
Pour les bruts lourds ,on cherchera à combler les lacunes apparentes
de la décantation par gravité en augmentant la coalescence électrique,
c'est-à-dire en augmentant l’eau de lavage.
75
3. Niveau d’interface eau/brut:
Le niveau d’eau décantée représente en fait une électrode au potentiel
zéro du champ primaire défini avec l’électrode la plus basse de
l’installation. Toute variation significative du niveau d’eau modifie le
champ primaire et perturbe la coalescence électrique. Il y a donc
intérêt à maintenir ce niveau constant, selon les recommandations du
constructeur.
76
4. Perte de charge dans la vanne de mélange:
La perte de charge au niveau de la vanne mélangeuse mesure le degré
de mélange entre le brut et l’eau de lavage. Elle permet à l’eau
d’arriver aux cristaux et de les dissoudre, en créant un mélange intime
entre l’eau et le brut.
La valeur de cette perte de charge est déterminée expérimentalement
pour chaque brut. Elle dépend généralement de la qualité du brut
(lourd ou léger). Une augmentation de la perte de charge a tendance à
former une dispersion très fine.
A l’inverse, une perte de charge trop faible conduit à un lavage
incomplet, d’une manière pratique. Elle varie entre 0,2 et 2 bars,
selon la nature du brut traité. 77
La stabilisation du pétrole brut
(Séparation à chaud)
La stabilisation (séparation à chaud) est une opération qui consiste à
éliminer les fractions les plus volatiles (légères) afin de baisser la
tension de vapeur de brut.
79
Principe de la stabilisation
1. Le brut provenant du dessaleur est préchauffé jusqu’à 180°C en
traversant une batterie des échangeurs de chaleur. Ce préchauffage a
pour but d’assurer le fonctionnement de la colonne de stabilisation
et d’éviter le choc thermique du four travaillant à une température de
265°C . La pression est réglée en fonction de la teneur en produits
volatils.
Colonne de stabilisation
Rebouilleur
Brut dessalé
préchauffé
Pompe
Reformage (Production
Distillation sous vide
d’hydrogène par des Avant les opérations de
(P°= 0.1 Bar)
méthodes thermiques) mélange et stockage
84
Procédés de séparation
85
C’est l’unité de base du raffinage de pétrole brut appelé aussi unité de
topping. Elle se trouve en amont de toutes les autres unités de la raffinerie
Le principe de cette unité consiste à fractionner le brut en une série de
coupes (fractions) industrielles (gaz, essence, naphta, kérosène, gasoil
et résidus) et fournir directement des produits commerciaux répondant à
des spécifications définies.
90
91
Elle représente le tronçon de la colonne qui se trouve au-dessus du
niveau d'alimentation. Cette zone renferme des plateaux et des
garnissages qui permettent la rectification.
92
Dans cette zone s'accumule la partie la plus lourde du pétrole (appauvris
en éléments volatils). C'est le résidu atmosphérique qui servira de
charge pour la distillation sous vide. Cette zone comprend aussi des
plateaux dont le nombre varie généralement entre 6 et 8.
94
Il existe deux grandes familles des internes: Les plateaux et les
garnissages.
96
Les plateaux à déversoir: Sont les plus utilisés.
Les déversoirs sont des barrages qui s’élèvent les plateaux. Il sont
situés à l’entrée ou à la sortie.
Le contact se fait à courant croisé entre un liquide circulant à la surface
de l’aire du plateau et la vapeur montant dans la colonne. Après ce
contact, le liquide s’écoulant du plateau supérieur passe sur le déversoir
avant de traverser le plateau. Ce déversoir facilite ainsi la répartition du
liquide à travers le plateau pour passer au plateau inférieur.
97
Plateaux à déversoir
98
On distingue trois types de plateaux à déversoirs selon la géométrie
de l’aire active:
Plateau perforé
Plateau à cloches
99
Plateau à clapets
101
Garnissages structurés
Garnissages en vrac
102
Deux différents types de distillation atmosphérique sont distingués
selon la nature du brut à traiter et les produits à obtenir.
103
Après chaque découverte d’un gisement du pétrole, on procède à des
analyses au laboratoire afin d’évaluer la composition de ce dernier en
fractions légères et prévoir le type d’installation adéquat.
104
C’est une distillation fractionnée qui a pour but de déterminer la teneur
en essence, kérosène, gasoil et en fractions lubrifiantes (huile, graisse)
dans le pétrole brut. La courbe issue de cette distillation est dite courbe
T.B.P : Température T=f (%Volume de distillat)
Cette distillation s’effectue dans une colonne à garnissage
Sa température de passage demeure constante et égale à sa
température d’ébullition.
105
106
C’est la distillation la plus utilisée dans l’industrie, en distillant le
produit à analyser dans un appareillage simple selon des conditions
normalisées (vitesse de chauffage, vitesse d’évaporation, …etc.).
Ces distillations ASTM sont utilisées pour fournir les spécifications
distillatoires des produits pétroliers. Cela présente l’avantage d’être
assez rapide alors que la distillation TBP (plus précise et plus
représentative de la composition des produits) est très longue (24
heures)
107
La distillation sous vide permet d’extraire du résidu atmosphérique ,issu
du fond de la colonne de distillation atmosphérique, des produits nobles
pour lesquels il faut éviter toute trace d'altération par décomposition
thermique.
Ainsi, ces produits lourds vont être séparés grâce à une distillation sous
pression réduite (0,1 bar). Cette diminution de la pression va permettre
d'abaisser leur température d'ébullition initialement à 400°C pour éviter
qu'ils ne se dégradent.
108
Cette distillation sous vide génère 2 principales catégories de produits :
–Le distillat formé par des produits à craquer et des bases pour
lubrifiants
–Le résidu sous vide qui renferme les fiouls lourds et le bitume
110
Le résidu atmosphérique issu de la colonne de distillation
atmosphérique, est chauffé à une température maximale de 400° C.
Dans le cas d’une distillation sous vide humide, les faisceaux du four
sont munis d’injections de vapeur d’eau.
L’intérieur de certaines tours de distillation sous vide est différent de
celui des tours de distillation atmosphérique. Au lieu des plateaux, on
trouve un garnissage disposé de façon aléatoire et des tamis contre les
entraînements. On utilise parfois des tours de diamètre plus grand pour
avoir une vitesse d’écoulement plus faible.
111
112
L‘unité de fractionnement des gaz a pour but de fractionner la coupe
« gaz + essences » obtenue en tête de la colonne de distillation
atmosphérique.
Elle est composée en général de plusieurs colonnes de distillation
classiques
Les différents majeurs composants gazeux qui se trouvent
naturellement dans le pétrole sont:
113
1. La première séparation est réalisée par une colonne de
stabilisation des essences ou DÉBUTANISEUR, qui permet de
fractionner la coupe « gaz + essences » en gaz d'une part (C4 et plus
volatils) obtenus en tête, et en essence totale stabilisée d'autre part,
soutirée en fond.
114
2. La deuxième séparation s’effectue sur la fraction des gaz:
Le DÉÉTHANISEUR permet de séparer sous forme gazeuse, au
ballon de tête, la coupe gaz combustible (C1+ C2). La condensation du
reflux nécessite une pression de fonctionnement relativement élevée
(20 à 30 bars).
Le mélange propane-butane récupéré en fond est séparé dans le
DÉPROPANISEUR permettant d'obtenir en tête une coupe propane et
en fond une coupe butane. Cette colonne fonctionne à une pression de
l'ordre de 17 bars.
115
3. Une troisième séparation s’effectue sur la fraction d’essences
stabilisée obtenue en fond du débutaniseur.
Cette fraction est dirigée vers la colonne de fractionnement des
essences (SPLITTER D'ESSENCE) qui permet d'obtenir une
essence légère (C5- C6) en tête, et une essence lourde (C7- C10)
au fond.
Cette colonne fonctionne à une pression légèrement supérieure à la
pression atmosphérique (1,5 bar environ).
119
Ces procédés (thermiques ou catalytiques) visent à accroître la proportion
relative des composants légers d’une huile par modification de la
structure chimique de ses constituants.
123
On distingue actuellement deux types de craquage catalytique:
craquage catalytique sur lit fluidisé : Les unités de craquage
catalytique sur lit fluidisé comportent une section de catalyse
(colonne montante, réacteur et régénérateur) et une section
de fractionnement, qui fonctionnent ensemble comme une unité de
traitement intégrée. Le catalyseur utilisé se présente sous forme
d’une poudre fine en suspension dans de la vapeur d’hydrocarbures
qui agit comme milieu de fluidisation. Le craquage est réalisé
dans une colonne montante par laquelle le mélange catalyseur-
hydrocarbures s’écoule dans le réacteur.
124
craquage catalytique sur lit mobile est semblable au craquage
catalytique sur lit fluidisé; toutefois, le catalyseur se présente sous
forme de pastilles et non d’une poudre fine. Ces pastilles sont
amenées par un transporteur pneumatique jusqu’au dessus de
l’unité; elles redescendent ensuite par gravité, d’abord vers le
réacteur, puis vers le régénérateur.
Le produit craqué est séparé en hydrocarbures clarifiés, naphtas
127
2. Les hydrocarbures liquides épurés qui proviennent du réacteur
primaire sont mélangés à de l’hydrogène et envoyés dans un réacteur
secondaire où ils sont transformés par craquage en essence. On fait
passer ces produits dans une série de séparateurs haute et basse
pression pour éliminer les gaz, qui sont recyclés.
128
Les pétroles bruts ont des compositions différentes et leur
distillation donne une grande diversité de produits qui en
correspondent pas toujours aux besoins du marché. Ainsi les
essences de distillation qui ont un indice d'octane variant de 40 à
50 ne sont pas directement utilisables comme carburants. Il faut
modifier la structure de certaines de leurs molécules pour obtenir
des essences au pouvoir plus élevé : c'est le rôle du reformage
catalytique. Il comporte 3 opérations:
129
Les distillats légers dont le point d'ébullition est inférieur à 80°C ne sont
pas directement transformables car leurs molécules contiennent moins
de six atomes de carbone.
Il faut faire appel au procédé d'isomérisation qui transforme les
hydrocarbures paraffiniques à chaîne droite en hydrocarbures
paraffiniques ramifiés dont l'indice d'octane est meilleur. L'opération
s'effectue avec des produits sous forme liquide ou gazeuse, entre 20 et 70
bars, à une température de 120 à 200°C, en présence d'hydrogène pour
éviter les réactions parasites de craquage, et avec un catalyseur activé par
de l'acide chlorhydrique.
130
131
La cyclisation fournie, par déshydrogénation, des cyclanes à partir
des alcanes linéaires ayant le même nombre d'atomes de carbones
132
Elle consiste à transformer des alcanes linéaires en composés
aromatiques par déshydrogénation et formation de cycles.
Ces réactions s'effectuent à une température de l'ordre de 500°C,
sous une pression comprise entre 15 et 30 bars, et en présence d'un
catalyseur. La nature et la composition du catalyseur dépendent de
la charge traitée et des produits qu'on souhaite obtenir
préférentiellement. Il s'agit généralement de platine.
On obtient ainsi un mélange de produit qui est un excellent
constituant pour les carburants, mais aussi grâce à sa teneur en
composés aromatiques.
133
134
Après avoir subi toutes ces transformations, le pétrole peut
enfin être utilisé comme produit à usage courant ou industriel
135
Naphta pétrochimique
Reformage Essence
Kérosène
Gasoil
Hydrocraquage Gasoil/Naphta
Bitume
136
Procédés de traitement
Hydrodésulfuration Hydrotraitement
137
De nombreux produits, comme les naphtas, kérosène ou gazole ,obtenus
par distillation du pétrole brut, sont riches en soufre et peuvent entraîner
des émissions des particules par la formation de sulfates.
Ils doivent donc subir un traitement avant d’être utilisés dans les unités de
mélanges d’essence et de gazole. Ces produits corrosifs et indésirables
sont éliminés soit aux étapes de raffinage intermédiaires, soit juste avant
les opérations de mélange et de stockage.
138
Toutes ces causes ont incité le législateur d’imposer des
spécifications strictes sur les teneurs en soufre dans les carburants
pétroliers afin que ces produits ne posent pas des problèmes
environnementaux.
140
La charge sulfurée est chauffée jusqu’à 400°C, puis elle sera mélangée à
de l’hydrogène et introduite sous haute pression (20 à 200 bar selon les
coupes traitées) dans un réacteur catalytique à lit fixe. Au cours de cette
opération, les composés soufrés et azotés présents dans la charge sont
convertis en sulfure d’hydrogène (H2S) et en ammoniac (NH3). Le sulfure
d’hydrogène est alors transformé en soufre suivant un procédé
d'oxydation à haute température faisant également intervenir un
catalyseur.
141
142
L’hydrotraitement (HDT) permet d’éliminer environ 90% des
contaminants, y compris l’azote, le soufre, les métaux et les
hydrocarbures non saturés (oléfines) présents dans les fractions
pétrolières liquides. Il est semblable à l’hydrocraquage vu que ces
deux procédés utilisent de l’hydrogène et un catalyseur pour augmenter
la teneur en hydrogène de la charge d’oléfines.
Normalement, l’hydrotraitement s’effectue avant des opérations
comme le reformage catalytique ou le craquage catalytique , pour éviter
que le catalyseur ne soit contaminé par la charge non traitée.
143
L’hydroformage est un procédé de déshydrogénation permettant de
récupérer l’hydrogène en excès et d’obtenir des essences à indice
d’octane élevé. Les produits hydrotraités sont mélangés à d’autres
produits ou sont utilisés comme charges de reformage catalytique
144
145
Naphta pétrochimique
HDT
Reformage Essence
HDS Kérosène
HDS Gasoil
Hydrocraquage Gasoil/Naphta
Bitume
146
147
148
La chaîne de traitement du gaz naturel, depuis la tête de puits jusqu’à une
utilisation commerciale, comporte plusieurs étapes successives qui vont
dépendre de la nature du gaz (composition H2S, CO2 , COS, mercaptans,
hydrocarbures lourds, aromatiques...), des conditions de disponibilité
(température, pression, débit), de l’application visée (gaz naturel liquéfié
ou non) et des spécifications imposées, du fait de l’application visée mais
aussi variables selon les pays.
149
Le traitement des gaz bruts, depuis la tête de puits jusqu’à la production
de soufre, a plusieurs objectifs :
éliminer les composés acides, qui rendent le gaz impropre à la
consommation du fait de leur toxicité (H2S)
éviter les problèmes de corrosion, inhérents à la présence de composés
acides, lors du transport du gaz par pipe ;
éliminer l’eau du gaz, qui conduit à la formation d’hydrates dans les
pipes ; – séparer les fractions à fortes valeurs ajoutées (éthane, propane,
butanes, C5+) ;
150
La présence et l'apparition d'une phase liquide avec le gaz selon les
conditions de pression et la température dans le réservoir de gisement
et en surface conduit à distinguer :
Le gaz sec : dans les conditions de production de se gaz, il n'y a
pas une formation de phase liquide et le gaz est concentré en méthane
Le gaz humide : dans les conditions de production de ce gaz, il y a
une formation de phase liquide dans la condition de surface et le gaz
est moins concentré en méthane.
151
Le gaz à condensât : dans les conditions de production de ce gaz,
il y'a une formation de phase condensée riche en constituants lourds
dans le réservoir.
Le gaz associé : C'est un gaz qui co-existe avec la phase d'huile
dans un gisement de pétrole (gaz dissous et gaz de couverture)
152
Le traitement du gaz naturel consiste à séparer les constituants
présents à la sortie du puits tel que l’eau, le gaz acide, et les
hydrocarbures lourds pour amener le gaz à des spécifications de
transport ou des spécifications commerciales.
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Une première étape permet de réaliser la séparation de fractions
liquides éventuellement contenues dans l’effluent du puits, (gaz
associé) et l’étape de traitement qui suit dépend du mode de transport
adopté.
Le gaz naturel ainsi que ses différentes fractions peuvent être
transportées sous forme :
Gaz naturel comprimé (transport par gazoduc).
Gaz du pétrole liquéfié (GPL).
Gaz naturel liquéfié (GNL).
Produits chimiques divers (méthanol, ammoniac, urée …etc.).
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Définition de GPL
Le gaz de pétrole liquéfié est un mélange gazeux composé
essentiellement de Butane et propane à température ambiante et
pression atmosphérique. La composition chimique de G.P.L. est
variable selon les normes et ses utilisations dans différent pays. Il peut
contenir ; le propylène, butène, et une faible quantité de méthane,
éthylène, pentane, et exceptionnellement d’hydrocarbures tels que le
butadiène et l’acétylène
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A température ambiante et pression atmosphérique, le butane et le
propane sont sous forme de gaz. Lorsqu’ils sont soumis à une
légère pression ou à un refroidissement, ils se liquéfient
spontanément. C’est grâce à cet état liquide qu’ils sont faciles à
transporter et à stocker.
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Processus de l’unité de production de GPL :
1. Préchauffage du brut :
Le brut est aspiré à partir du bac de stockage par la pompe de charge
et refoulé à travers une batterie d’échangeurs constituant le train de
préchauffe
En premier lieu, le brut passe à travers des échangeurs situés sur des
tronçons parallèles où il est chauffé par les vapeurs de tête des
colonnes atmosphériques. Apres échange thermique, le brut retrouve la
ligne principale à la température de 91°C.
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Le préchauffage du brut continue à travers les échangeurs . A la sortie
de cet échangeur le brut a une température de 126 ºC. A cette
température, le brut subit l’opération de dessalement électrique dans
trois dessaleurs placés en série.
2. Chauffage du brut :
Le chauffage du brut se fait au niveau du four atmosphérique. A la sortie
du four, le brut a une température de 360 °C.
4. Colonne atmosphérique
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