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Revue du Nord

Lens, cité-martyre. 1914-1918


Dominique Gallez

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Gallez Dominique. Lens, cité-martyre. 1914-1918. In: Revue du Nord, tome 65, n°259, Octobre-décembre 1983. pp. 691-705;

doi : https://doi.org/10.3406/rnord.1983.3968

https://www.persee.fr/doc/rnord_0035-2624_1983_num_65_259_3968

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Wil men het hebben over de geschiedenis van Lens in de Eerste Wereldoorlog, dan moet men vooral
de gevechten voor de hoogten van Artezië rond de stad vermelden. Er verblijft een machtige Duitse
garnizoen in de stad, die verwoest is maar door de bevolking ondanks de steeds groter wor- dende
moeilijkheden niet verlaten wordt, dan in 1917. Als de stad opnieuw veroverd wordt biedt zij een
troosteloze aanblik. Men zal ze opnieuw moeten opbouwen en aile beschikbare énergie ook gebruiken
om de volledig tot stilstand gekomen steenkoolwinning opnieuw op gang te brengen.

Abstract
To write the history of Lens during World War I is also to write the whole military epic of the battle for
the possession of the Artois Heights, overlooking the city, which were one of the major sta- kes of the
war. Crushed by a powerful German garrison which controlled the city, the population had to remain
inside the ruins of the town, in spite of ever-growing difficulties : the evacuation only took place in 1917.
Once liberated the city showed an aspect of utter desolation. It was then necessary to rebuild, and
mobilise all available energies, in order to bring back to life e coal-mining activity for the most part
reduced to nothing.

Résumé
Retracer l'histoire de Lens au cours du premier conflit mondial, c'est retracer toute l'épopée militaire
des combats des hauteurs d'Artois, qui dominent Lens, l'un des principaux enjeux de la bataille. Lens
l'emprise d'une puissante garnison allemande qui contrôle la ville, la population demeura dans les
ruines de la cité, et cela malgré les difficultés toujours croissantes ; l'évacuation ne se fit qu'en 1917.
Reconquise, la ville présentait l'aspect de la désolation. Il faudrait alors la reconstruire, mobiliser toutes
les énergies disponibles, afin de faire renaître toute une activité minière principalement, alors réduite à
néant.
DOMINIQUE GALLEZ

Lens, cité-martyre

1914-1918

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REVUE DU NORD - TOME LXV - N°259 - OCTOBRE-DECEMBRE 1983


692 DOMINIQUE GALLEZ

Lens, objectif des armées alliées

L'analyse des événements militaires concernant la ville de Lens peut se


résumer en une succession de phases dynamiques et de phases statiques.
Les phases dynamiques représentent toutes celles où une action se
déroule à proximité de Lens. La première de ces phases fut celle de
l'occupation de la cité, que l'on suit sur deux mois. Dans un premier
temps, la ville fut occupée au mois de septembre (une semaine), par une
escouade de reconnaissance allemande. Puis au mois d'octobre 1914, ce
fut l'occupation définitive. Les Allemands, il est vrai, éprouvèrent peu de
difficultés à pénétrer dans la ville, dans la mesure où celle-ci ne fut pas
défendue par l' Etat-Major français, plus soucieux de défendre Arras et
les hauteurs d'Artois. Lens occupée, allait prendre dès lors, le visage
d'une ville de garnison rassemblant douze mille hommes de troupes ainsi
que tous les éléments nécessaires à la vie d'une telle armée, qui,
précisons-le, dépendait de la puissante Kommandantur située place du
Cantin.
La seconde phase dynamique, s'ouvre assez tôt avec toute la série des
offensives franco-britanniques vers la région de Lens en décembre 1914,
en mai-juin 1915, en septembre 1915 et, après une longue pause, en avril
1917. Insensiblement, et malgré le coût de ces offensives en pertes
humaines, le front se rapproche de Lens, à tel point qu'en 1917, au
moment où les Canadiens prennent Vimy, les dernières populations len-
soises sont évacuées de force, par les autorités d'occupation.
La dernière phase dynamique a lieu en septembre-octobre 1918, par la
libération de la cité en ruines, que défendent quelques troupes bavaroises
d'arrière-garde. Les Britanniques pénètrent le 3 octobre 1918 dans une
ville entièrement détruite par les tirs de l'artillerie alliée.
Ces phases dynamiques sont séparées les unes des autres par des
phases statiques. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y ait pas d'opérations
militaires. Mais celles-ci se réduisent à des duels d'artillerie entre Allemands
et Anglo-Canadiens, ou à des « raids » britanniques contre des positions
allemandes.
Ce conflit en plusieurs phases est cependant intéressant à suivre dans
la mesure où les troupes allemandes à Lens, ont un comportement
différent selon les périodes. En fait, dans une première grande période allant
de 1914 à 1916, les Allemands affichent un moral de vainqueur. Les
troupes allemandes n'ont pas été défaites, et toutes les offensives alliées qui
n'ont pas réussi à reprendre Lens n'ont été que des demi-succès ; ce qui
tend à renforcer leur sentiment de puissance. Dans leurs rapports avec les
populations civiles de Lens, les Allemands adoptent des attitudes
clémentes, non inspirées par la vengeance. Ce n'est que plus tard, surtout à
partir delà fin de l'année 1916, que le comportement des Allemands se
modifie : les Allemands, battus à Verdun et sur la Somme, conscients qu'une
puissante offensive aura lieu vers Lens, adoptent une attitude plus
LENS, CITÉ-MARTYRE. 1914-1918 693

stricte, vis-à-vis des populations civiles de Lens, qui deviennent en


quelque sorte, les otages des autorités allemandes. Sur le terrain, les
Allemands veulent se venger des souffrances de la guerre en cherchant à
détruire une région économique. Cette modification du comportement
des troupes allemandes, est sous-tendue par une remise en cause, parmi
les soldats de première ligne, de l'existence même de cette guerre, de ces
causes et de sa finalité. Il peut être intéressant d'établir un
rapprochement avec la crise que traverse l'armée française en 1917.

Les Lensois dans la guerre

La guerre et ses conséquences expliquent la situation dans laquelle est


plongée la population civile de Lens. Cette dernière est en réalité,
confrontée à deux types de problèmes : d'une part, les rapports avec les
troupes d'occupation, et en second lieu les problèmes quotidiens de survie.
Les rapports des Lensois avec les autorités allemandes, se présentent
sous de multiples facettes, mais globalement, ils pèsent d'un poids très
lourd sur les populations. Ce qui est le plus durement ressenti, ce sont les
réquisitions, car elles vont priver les populations civiles de biens dont
elles avaient besoin. Au-delà des multiples réquisitions des troupes de
passage à Lens, qui n'hésitent pas à piller les commerces alimentaires et
les commerces de luxe, une réquisition militaire à grande échelle,
patronnée par la Kommandantur est instituée. Des réquisitions militaires
tactiques ont lieu : les Allemands réquisitionnent à Lens tout ce qu'ils
pouvaient utiliser sur place pour la conduite de la guerre. Dans un premier
temps, les immeubles, les écoles et les entrepôts des Mines de Lens furent
utilisés pour le logement des troupes et de la cavalerie. Les écoles, dans la
plupart des cas, furent transformées en hôpitaux militaires. Par la suite,
ce fut tout ce qui put être utilisé par le train des équipages, à savoir les
automobiles, les charrettes et les derniers chevaux de Lens, ceux qui
n'avaient pas été réquisitionnés par les Français avant l'occupation de la
ville. Il faut ajouter également la réquisition des équipes de « brassarts
rouges » qui fut très douloureusement ressentie par les Lensois. Ces
équipes, composées de prisonniers de guerre, russes et polonais pour la
plupart, furent complétées par des hommes du cru, vieillards, adolescents,
suspects. . . et travaillèrent à l'aménagement des tranchées et fortifications
allemandes, tout ceci sous le feu de l'artillerie et de l'aviation
britanniques. Conjointement, des réquisitions stratégiques, ruineuses pour
l'économie lensoise, vont être opérées par les autorités allemandes. Grâce à
des prises d'otages, les Allemands perçurent une indemnité de guerre de
1 700 000 francs. Par la suite, les Impériaux pratiquèrent un démontage
systématique de tout le matériel d'origine allemande des Mines de Lens,
récupérèrent le cuivre et les autres métaux utilisables pour leurs
industries. Ce que les Allemands ne pouvaient expédier en Allemagne, fut
694 DOMINIQUE GALLEZ

détruit sur place, et en particulier les puits de mine, inondés par les
ruptures des cuvelages, dispositifs protégeant les puits des nappes
phréatiques.
Lens fut ainsi ruinée. Les Allemands n'en poursuivirent pas moins
leur politique de répression, c'est-à-dire, qu'ils n'hésitèrent pas à
prendre des otages pour faire plier le maire, dans ses perpétuels refus de
collaborer avec la Kommandantur. Mais il y eut également, et souvent pour
des motifs futiles, de nombreuses arrestations et des déportations : des
curés suspectés de tenir des sermons patriotiques, ainsi que des
institutrices furent arrêtés. Ceux qui protestèrent contre les pillages allemands
étaient dans le meilleur des cas, déportés, ou sinon fusillés pour
l'exemple.
Ceci s'accompagnait d'un mépris, d'une répugnance, de tout ce qui
pouvait, aux yeux des Impériaux, se qualifier de Français. La culture
française fut critiquée, ainsi que de très nombreux idéaux : ainsi le
socialisme, représenté à Lens en la personne du maire, et le culte catholique,
quasiment interdit et soumis à l'autorité du culte protestant. Cette
situation se modifiera avec l'arrivée de troupes bavaroises catholiques.
Néanmoins, si on ne peut pas nier la responsabilité collective des troupes
allemandes dans leur conduite par rapport aux civils lensois, il faut préciser,
que certains Allemands eurent une attitude plus humaine à l'égard des
Lensois.
Face à ce pouvoir allemand, les Lensois, guidés par le maire et le
doyen du corps ecclésiastique, le chanoine Occre, s'organisent. Un seul
mot désigne cette organisation : l'Union Sacrée. C'est cette union
sacrée, qui en associant les énergies et les capacités des Lensois, leur
permet de « triompher » des obstacles dressés par la guerre et l'occupation.
Le grand obstacle inhérent à la guerre fut sans aucun doute
l'approvisionnement des populations. Un souci de rationalisation guida les
autorités municipales, qui créèrent une coopérative socialiste, assurant à la plus
grande partie de la population une nourriture quotidienne. La poursuite
de la guerre rendra cette alimentation de plus en plus rare et de plus en
plus difficile à trouver, malgré les aides des comités C.R.B. des Croix-
Rouges hollandaises et américaines. Ces carences expliquent en partie
l'état médical des Lensois après-guerre.
Outre l'alimentation à assurer, les autorités lensoises durent lutter
contre les effets des bombardements : des caves furent aménagées, dans
lesquelles les Lensois vécurent de la fin de l'année 1916 à avril 1917.
Parallèlement, des secours furent organisés pour aider les blessés et les
victimes des bombardements. Néanmoins, ils ne purent empêcher les
décès.
Cependant, en dehors de ces aspects noirs, il faut préciser que les
Lensois ont des satisfactions. Malgré la répression du culte catholique, les
Allemands ne peuvent pas empêcher les curés de tenir des sermons
patriotiques, et n'osent pas interdire la cérémonie des communions en
LENS, CITÉ-MARTYRE. 1914-1918 695

1916. De même, ils ne peuvent pas empêcher l'école qui se maintient,


malgré les difficultés : au plus fort de la guerre, des cours sont organisés
sous terre, dans les caves, et des cérémonies de remise des prix ont même
lieu.
Malgré leur malheur, les Lensois applaudissent aux effets des
bombardements, même s'ils en sont victimes. Pour eux, les bombardements sont
le signe d'une offensive, dans laquelle, on place un espoir de libération.
L'enthousiasme est au plus haut, lorsque les Allemands refluent de Vimy
ou de Lorette, ou lorsque des avions allemands sont abattus.
L'espoir est donc toujours présent, et c'est peut-être pour cela, pour
briser cette résistance accrue au contact de la guerre, que les Allemands
firent évacuer la cité en avril 1917. Les Lensois n'allaient plus être
victimes de la guerre en tant que telle, mais ils allaient quitter leur ville, ce
qui fut très douloureusement ressenti. Bien que difficile, la vie en
Belgique fut plus facile qu'à Lens. Mais les Lensois avaient la nostalgie de
Lens, ce qui explique que les rapatriements vers la France, à travers le
Reich et la Suisse, furent aussi nombreux. Beaucoup d'entre eux furent
cependant mal reçus, ce qui les traumatisa.

Bilan de la guerre : une prospérité anéantie

La guerre laissait donc dans le cœur des Lensois, une plaie profonde,
qui serait longue à refermer, d'autant plus que la terre lensoise en gardait
des traces bien nettes.
Les populations furent particulièrement touchées dans leur équilibre
démographique. La guerre eut pour conséquence, de faire fuir une partie
des populations, qui par la suite ne se réinstallèrent pas à Lens, et
restèrent sur leur lieu d'exil. Certains mineurs évacués vers d'autres centres
de production, choisirent de s'établir dans d'autres compagnies que celle
de Lens, qui n'offrait plus de structures d'accueil. La guerre se traduisit
par un déséquilibre au niveau des composantes démographiques : la
natalité fut réduite pendant les années de guerre, et il n'y eut pas de
phénomènes de « baby-boom » après-guerre ; la mortalité fut accrue par les
décès de civils lensois et de mobilisables. Ceci explique qu'en 1921, la
population lensoise atteint à peine son effectif de 1913. Parallèlement, la
reconstruction nécessitait l'appui d'une main-d'œuvre importante. Le
problème fut résolu en partie par l'appel à des populations étrangères,
originaires de l'Europe Centrale, polonaise principalement.
Lens fut aussi meurtrie sur sa terre. La riche plaine de Lens, avant
guerre possédait un terroir agricole réputé et des structures
agroalimentaires valables. Tout ceci fut détruit, et, après-guerre, Lens faisait
partie de la zone rouge. Il n'y eut pas dans ce domaine de véritable
reconstruction, dans la mesure où les priorités furent accordées à la mine,
et non à l'agriculture, car le maire socialiste Basly se méfiait des ruraux
votant à droite.
696 DOMINIQUE GALLEZ

Les Mines de Lens, fleuron de la cité avant guerre, étaient entièrement


détruites, à un point tel que les experts n'ont jamais pu préciser de façon
exacte le coût financier de ces destructions et de la reconstruction. Si nous
analysons les chiffres bruts, à court terme, les productions sont nulles,
alors que d'autres compagnies, elles aussi victimes de la guerre (Anzin),
se sont déjà remises à produire. Ce n'est que dans les années trente que
Lens retrouvera une production identique à celle de l'avant- guerre.
A long terme, l'image de la guerre se perpétue et se grave de façon
négative dans les mentalités collectives lensoises : le pacifisme devient
une des composantes de la vie lensoise après le conflit. Ce pacifisme est
maintenu vivant dans les esprits, par le souvenir de l'horreur que l'on va
maintenir sur place. La ville de Lens, reconstruite sur le même plan que
la ville d'avant-guerre, en est un des éléments. Le culte des morts, avec
l'édification des monuments commémoratifs de Lorette et de Vimy,
perpétue le souvenir des massacres de 1914-1918. Lens, ville martyre, y est
associée, et au même titre que les lieux de combat, devient un lieu de
pèlerinage. Mais malgré cette ardeur pacifique, la guerre mondiale
éclatera de nouveau. Et Lens en sera encore victime.

Dominique Gallez

BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
Hilaire Yves-Marie, Histoire du Nord/Pas-de-Calais de 1900 à nos jours, Privât, Toulouse,
1982, 542 p.
Nicholson Gwi, Histoire officielle de la participation de l'armée canadienne à la première guerre
mondiale. Le Corps expiditionnaire canadien, 1914-1919, chap. IX : La prise de la Cote 70,
Ottawa, 1963, XIV-671 pages.
Basly Emile, Le martyre de Lens trois années de captivité, Paris, Pion, 1918, IV-279 pages..
Chanoine Occre Roger, Lens 1914-1918, Paris, Beauchêne, 1919, 256 pages.
Cuvelette Emile, La destruction et la reconstruction des ruines de Lens, Conférence des Arts et
Métiers du 12 mars 1922, 92 pages.
Cocq Bertrand, Dubois Guy, Histoire des Mines de l'Artois, Béthune, 1982, 160 pages.
3. LENS (P. de-C.) après la guerre - Euînes de l'École Condôreet - Boulevard des &#&»*'■ "f
Ruins of the Candorcet's school - School's Bulwark
698 DOMINIQUE GALLEZ

8. LENS - Ruines du nouvel Hôtel de Ville


The new Town-Hail's Ruins

9, LENS (P.-de-C.) après la guerre - Rue de Paris et Ruines du Théâtre


Paris' street and the Theatre's Ruins
* 1 1. LÈNS (P. -de-C.) après la guerre - Ruines du Château Sprset — The Spriet's Castle's Hut

\z. LENS (P.-de-C.) après la guerre - Panorama des Ruines du Cantir


Panorama of the Canlin's Ruins
700 DOMINIQUE GALLEZ

14. LENS <P.-de-C > après la guerre - Ruines des Ateliers des Mines de Lens - La Rue Duhez
The ruins of the Lens' Coaleries' works - And the Duhez' s street

!6. LENS <P. -de C) après la guerre - Ruines de la fosse N° 4 - Route d'Arras
Ruins of the pit N° 4 - On the way to Arras
- LENS <P.-de-C.) Avenue du 4-Septembre — 4 th of September's Avenu»
«près la guert»*

25. LENS (P -de-C.) après la guerre - L'Écluse et le Canal - The lock and the channel
702 DOMINIQUE GALLEZ

28, LENS <P.-de-C> après la guerre - Ruines de la Fosse N» 5 (derrière la Gare)


Ruins of the pit-ooaî No 5 (behind the Station)

. LENS <P.-de-C) après la guerre - Pont métallique de la ligne d1 Arras


Iron Bridge of the Arras Railroad
LENS, CITÉ-MARTYRE. 1914-1918 703

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR
DIRECTION DE LA SÛRETÉ GÉNÉRALE

ÉTAT
FAISANT CONNAÎTRE LA RÉSIDENCE ACTUELLE
DES PERSONNES ÉVACUÉES
DU DÉPARTEMENT
(CE FASCICULE CONTIENT
DU PAS-DE-CALAIS.
2 LISTES.)

l«e LISTE.

Baudchon (Christian), de Lens, au Mans, Sarthe.


Baudchon (Angéline), de Lens, au Mans, Sarthe.
Bétrancourt (Auguste), de Lens, à Escrennes, Loiret.
Bétrancourt (Marthe), de Lens, à Escrennes, Loiret.
Bétrancourt (Berthe), de Lens, à Escrennes, Loiret.

Coivez et enf., de Lens, au Tréport, Seine-Inférieure.

Decool (Georges), de Lens, à Périgueux, Dordogne.


Defeuille (Yvonne), de Lens, à Saint-Jacques, Calvados.
Dehoux (Edmond), de Lens, à Monthuchon, Manche.

Delcroix (Joseph), de Lens, à Châteauroux, Indre.

Flament (Leopold), de Lens, à Châteauroux, Indre.

Govaert (Lucien), de Lens, au Havre, Seine-Inférieure.


Grard (François), de Lens, à Aiguës- Vives, Gard.
Guilly (Germaine), de Lens, à Portbail, Manche.

Harok (Marie) et enf., de Lens, à Millau, Aveyron.

Laine (Henri), de Lens, à Auxerre, Yonne.


Laine (Gabrielle), de Lens, à Auxerre, Yonne.
Laine (Théodore), de Lens, à Auxerre, Yonne.
Laine (Violette), de Lens, a Auxerre, Yonne.
Laine (Marguerite), de Lens, à Auxerre, Yonne.

Le Gall (Yvonne), de Lens, à Douarnenez, Finistère.


Le Gall (Henri), de Lens, à Douarnenez, Finistère.
Le Gall (Julienne), de Lens, à Douarnenez, Finistère.
704 DOMINIQUE GALLEZ

Maquenheim (Alexandre), de Lens, à Châteauroux, Indre.


Martin (Henri) et enf., de Lens, à Montceau-les-Mines, Saône-et-Loire.

Paître (Victor), de Lens, à Piégros-la-Clastre, Drôme.

Pignon (Marie), de Lens, à Limoges, Haute-Vienne.

Sauvage (Louise), de Lens-Réside, à Portbail, Manche.

Therage (Auguste), de Lens, à Saint-Jean-Couesmon, Ille-et-Vilaine.


Therage (Jean-Baptiste), de Lens, à Saint-Jean-Couesmon, Ille-et-Vilaine.
Therage (Rosalie), de Lens, à Saint-Jean-Couesmon, Ille-et-Vilaine.

Verchuren (Marie), de Lens, à Vimenet, Aveyron.


Verchuren (Paul), de Lens, à Vimenet, Aveyron.

2e LISTE.

Bocquet (Marie), de Lens, à Outarville, Loiret.


Biaise (Charles), de Lens, à Jargeau, Loiret.
Biaise (Eugénie), de Lens, à Jargeau, Loiret.
Biaise (Pauline), de Lens, à Jargeau, Loiret.

Boucher (Léon), de Lens, à Aschères-le-Marché, Loiret.


Boucher (Virgile), de Lens, à Aschères-le-Marché, Loiret.

Caron (Fernand), de Lens, à Mardié, Loiret.


Cléry (Pierre), de Lens, au Pin, Indre.

Defosse (Henri), de Lens, à Ingré, Loiret.


Delatte (Marie), de Lens, à Ardentes, Indre.
Delatte (Louise), de Lens, à Ardentes, Indre.
Delatte (François), de Lens, à Ardentes, Indre.
Delatte (Germaine), de Lens, à Ardentes, Indre.
Delatte (Arthur), de Lens, à Ardentes, Indre.
Delatte (Marie), de Lens, à Ardentes, Indre.
Delatte (Rachel), de Lens, à Ardentes, Indre.
Delatte (Sylvain), de Lens, à Ardentes, Indre.

Deville (Albert), de Lens, aux Bordes, Loiret.


Deville (Jacques), de Lens, aux Bordes, Loiret.
Deville (Juliette), de Lens, aux Bordes, Loiret.
Deville (Charles), de Lens, aux Bordes, Loiret.
Deville (Zélie), de Lens, aux Bordes, Loiret.
Deville (Alcide), de Lens, aux Bordes, Loiret.
Deville (Blanche), de Lens, aux Bordes, Loiret.
Deville (Edmond), de Lens, aux Bordes, Loiret.
LENS, CITÉ-MARTYRE. 1914-1918 705

Drancourt (Fernand), de Lens, à Jargeau, Loiret.


Drancourt (Reymond), de Lens, à Jargeau, Loiret.
Dubuisson (Suzanne), de Lens, à Saint-Aignan-des-Gués, Loiret.
Dubuisson (Suzanne), de Lens, à Saint-Aignan-des-Gués, Loiret.
Dubuisson (Renaud), de Lens, à Saint-Aignan-des-Gués, Loiret.
Ducoin (Olga), de Lens, à Ingré, Loiret.
Ducoin (Marie-Louise), de Lens, à Ingré, Loiret.

Gauthier (Marcelle), de Lens, à Outarville, Loiret.


Gautier (Adeline), de Lens, à Outarville, Loiret.
Gautier (Ernestine), de Lens, à Outarville, Loiret.

Herbez (Germaine), de Lens, à Jargeau, Loiret.


Herbez (Berthe), de Lens, à Jargeau, Loiret.
Herbez (Achille), de Lens, à Jargeau, Loiret.
Herbez (Marie), de Lens, à Jargeau, Loiret.

Lampin (Yvonne), de Lens, à Mardié, Loiret.


Lampin (Jeanne), de Lens, à Mardié, Loiret.
Lampin (René), de Lens, à Mardié, Loiret.
Lampin (Maurice), de Lens, à Mardié, Loiret.

Mériaux (Augustine) et enf., de Lens, à Outarville, Loiret.


Montreuil (Maurice), de Lens, à Jargeau, Loiret.
Montreuil (Raymonde), de Lens, à Jargeau, Loiret.
Montreuil (Germaine), de Lens, à Jargeau, Loiret.

Pilot (Marie), de Lens, à Jargeau, Loiret.


Plavel (Velvaire), de Lens, à Saint-Michel, Charente.

Prévost (Marcel), de Lens, à Mardié, Loiret.


Prévost (Jules), de Lens, à Mardié, Loiret.
Prévost (André), de Lens, à Mardié, Loiret.
Prévost (Lucien), de Lens, à Mardié, Loiret.
Prévost (Charles), de Lens, à Mardié, Loiret.
Prévost (Séverine), de Lens, à Mardié, Loiret.
Prévost (Antoine), de Lens, à Saint-Aignan-des-Gués, Loiret.

Villain (Marie-Louise), de Lens, à Ingré, Loiret.


Villain (Aimé), de Lens, à Ingré, Loiret.
Villain (Vénérante), de Lens, à Ingré, Loiret.
Villain (Solange), de Lens, à Ingré, Loiret.
Villain (Germaine), de Lens, à Ingré, Loiret.
Villain (Aimé), de Lens, à Ingré, Loiret.
Villain (Fortunée), de Lens, à Ingré, Loiret.
Villain (Pierre), de Lens, à Ingré, Loiret.
Villain (Olga), de Lens, à Ingré, Loiret.

Imprimerie Nationale, octobre 1914

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