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INGENIEUR D’ETAT
Spécialité :
Génie Réseaux et Télécoms
Présenté par
Radouane AMMARI
L’émigration d’un système PDH vers un système SDH entre la ligne Fès et Oujda
يصف هزا انخقشيش في ثالثت أجزاء سئيسيت حخطيظ وحنفيز شبكت SDHنخذيت نقم انبياناث بين انًحطاث،
وحقذيى خذياث جذيذة (انًشاقبت بانفيذيى ،ويؤحًشاث انفيذيى ،ويا إنى رنك) يع حقذيى جىدة أفضم .نبذأ بعشض
عاو نهًؤسست انًضيفت وانخقنياث انًىجىدة في يجال االحصاالث في ، ONCFووصف نًششوعنا .ثى سنقىو
بذساست شبكت PDHانحانيت واالنخقال إنى نااو . SDHانجزء األخيش يخصص نذساست حجى و ابعاد عناصش
اننااو انجذيذ ويحاكاة انحم ححج بشنايج ، T2000 Huaweiوانذساست انًانيت نهزا انًششوع.
انكهًاث انشئيسيت "PDH" :انخسهسم انهشيي انشقًي انًخزاين "SDH" ،انخسهسم انهشيي انشقًي انخزايني
A mes professeurs
Conclusion générale......................................................................................................... 52
Bibliographie .................................................................................................................... 53
Webographie ..................................................................................................................... 54
Annexe 1 ......................................................................................................................................... 55
Annexe 2 .............................................................................................................................. 57
Liste des Tableaux
iv
Chapitre 3: Réseau SDH futur
Figure 26: Schéma SDH sur la tranche Fès / Oujda.................................................................... 39
Figure 27: Liaisons entre les PDH et les SDH ............................................................................. 40
Figure 28: Liaisons par la carte de connexions entre les PDH et les SDH................................... 40
Figure 29: Création de Subnet ..................................................................................................... 41
Figure 30: Subnet de la tranche Fès / Oujda ............................................................................... 41
Figure 31: Création NE ............................................................................................................... 42
Figure 32: NE de type OSN 3500 ................................................................................................. 42
Figure 33: NE de type OSN 1500 ................................................................................................. 42
Figure 34: le réseau SDH Fès / Oujda ......................................................................................... 43
Figure 35: Création FO ............................................................................................................... 44
Figure 36: Réseau futur SDH ...................................................................................................... 44
Figure 37: Configuration des NEs étape 1 ................................................................................... 45
Figure 38: Configuration des NEs étape 2 ................................................................................... 45
Figure 39: Création de la protection dans le réseau SDH ........................................................... 46
Figure 40: Configuration des propriétés de l’horloge .................................................................. 46
Figure 41: Commutation pour la source d’horloge ...................................................................... 47
Figure 42: Paramètres de restauration ........................................................................................ 47
Figure 43: Réglage de l'horloge du réseau ................................................................................... 47
Figure 44: Réglage de la qualité l'horloge ................................................................................... 48
Figure 45: L’état de l'horloge ...................................................................................................... 48
Figure 46: création de VC4 trail .................................................................................................. 48
Figure 47: création de VC12 trail ................................................................................................ 49
Figure 48: Configuration orderwire phone .................................................................................. 49
Figure 49: configuration conference cal ...................................................................................... 49
v
Introduction générale
Au cours de ce mémoire, qui entre dans le cadre de notre projet de fin d’étude pour
l’obtention du diplôme d’ingénieur d’état, filière génie réseaux et télécoms, à l’école
nationale des sciences appliquées de Khouribga, nous allons résumer et présenter dans trois
grands chapitres la mise en place de la nouvelle technologie SDH sur la ligne Fès / Oujda
au sein du réseau ferroviaire de l’ONCF, afin de donner une idée clair sur ce travail
modeste. Le présent rapport est organisé comme suit :
Nous finirons ce rapport par une conclusion générale où nous allons présenter les
implications et les limitations de notre travail, ainsi une évaluation de la situation étudiée.
1
Chapitre 1
Contexte général
Le transport ferroviaire est le transport le plus sécurisé et le plus utilisé pour le transport
des voyageurs et des marchandises. L’office chargé de gérer ce réseau au Maroc, est l'office
national des chemins de fer (ONCF).
2
I. Présentation de l’organisme d’accueil
1. L’historique
La construction du réseau des chemins de fer du Maroc remonte au début du 20ème
siècle. Les premières lignes construites à voie de 0,60m datent de 1916, et ce n’est qu’en 1923
que la construction des voies à écartement dit « normal » a été confiée à trois compagnies
concessionnaires privées :
La Compagnie des Chemins de Fer du Maroc (CFM) qui exploitait la ligne du Sud à
partir de Sidi Kacem et la ligne Fès-Oujda.
La Compagnie des Chemins de Fer du Maroc Oriental (CMO) qui exploitait la ligne
Bouarfa-Oujda.
2. Le réseau de l’ONCF
L’Office National des Chemin de Fer est un établissement public, à caractère industriel
et commercial doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière, placé sous la tutelle
technique du ministère de l’équipement et du Transport, et soumis au contrôle financier du
ministère des finances et de la privatisation.
Le réseau ferroviaire marocain qui permet des vitesses de 160Km/h sur certains
tronçons de la ligne classique et des vitesses de 320Km/h sur la ligne à grande vitesse, se
présente sous forme d'un couloir reliant le Sud (Marrakech) à l'Est (Oujda) avec des antennes
vers Tanger, Nador, Safi, Oued Zem, El Jadida et BouAârfa. S'agissant de l'activité de
transport, l'ONCF s’opère sur trois marchés stratégiquement indépendants, à savoir :
Le transport des voyageurs sur les trains classiques et les trains à grande vitesse.
Le transport des marchandises diverses.
Le transport des phosphates.
3
3. L’organisation administrative
L’ONCF est organisé en pôles opérationnels et directions de supports dans le souci
de focaliser au quotidien ses énergies vers la satisfaction de sa clientèle. Constituant une
condition préalable pour s’engager dans la voie du progrès et de l’excellence, ce mode de
fonctionnement permet :
La clarification des responsabilités et l’instauration d’un mode de gestion par
objectif, en responsabilisant les activités sur leurs performances commerciales et
l’optimisation de leurs moyens
Le rapprochement du niveau décisionnel du terrain, à travers une forte action de
décentralisation pour pouvoir répondre efficacement aux impératifs de la
régionalisation.
Administrativement, l’ONCF est divisé en 3 directions régionales :
Direction régionale Sud : de Nouaceur vers Jorf et le sud ;
Direction régionale Centre : entre Sidi Kacem et Nouaceur ;
Direction régionale Nord : de Tanger à Oujda.
Les directions régionales sont constituées chacune des gares et des points d’arrêts
nécessaires à la bonne régulation et au suivi scrupuleux des règles de sécurité.
4
(entretien et utilisation) relatives aux installations du PC de Rabat, du PR de Casa, de la
téléphonie générale des gares (autocommutateur, CEMU, PS, appareil fax, etc.) ;
Faire des formations relatives aux installations télécommunications ;
Gérer les approvisionnements et les stocks importants des installations
télécommunications.
Dans le cas du réseau ONCF, il faut rappeler que la vitesse d'un train peut atteindre les
160km/h, son poids peut atteindre les 4000T, sa longueur peut dépasser les 750m. Sur le
réseau ferroviaire, et suivant sa vitesse et son tonnage, il peut s'arrêter entre 500m à 1200m
environ pour assurer la sécurité, il y a une signalisation, une réglementation stricte de la
circulation, d'espacement, de manœuvres, de passage à niveau, de freinage et de vitesse. Ce
qui suit est un bref descriptif des règles de base :
Sur un canton (portion de voie entre deux gares), il ne doit exister qu'un seul train en
mode de voie unique ;
Une gare ne doit lâcher un train en mode de voie unique qu'après s'être assuré que le
canton est libre ;
Le poste de commandement, dont le siège est à Rabat, est relié à toutes les gares, il
assure la coordination et la gestion du trafic ;
Pour un train arrêté en pleine voie, les équipes de maintenance des installations doivent
contacter la gare la plus proche.
Toutes ces règles de sécurité et d’autres ne peuvent être respectées sans un moyen de
communication sûr et fiable. Ce qui a incité, dès le début, L'ONCF à s'équiper, outre du
réseau de la téléphonie classique, d'un réseau privé utilisé pour ces raisons de sécurité sur tout
son étendu, desservant toutes ses gares ainsi que ses installations vitales.
5
2. Les fonctionnalités des télécommunications à l'ONCF
a. Les fonctions assurées par l’ONCF
Le réseau de télécommunication ONCF est conçu pour assurer des fonctions essentielles
pour le maintien de la sécurité, elles disposent de plusieurs circuits pour gérer les trains.
Régulation exploitation
Cette fonction permet de suivre les mouvements sur les voies (trains en marche,
entretiens….etc.) par liaison phonique entre :
le poste de commandement où on enregistre la position des trains (à partir des
indications orales, le régulateur exploitation trace sur graphique la marche du train) ;
les différentes gares du parcours qui indiquent les passages des trains ;
les trains en circulation ;
les postes de service le long des voies.
En principe, la régulation exploitation se fait à partir des informations données par les
gares. Toutefois, en cas d’incident, le régulateur exploitation peut contacter directement un
mobile ou être contacté par lui (Alerte).
Régulation traction
Cette fonctionnalité permet de suivre toutes les machines et permet d’assurer la
disponibilité de ces machines pour la sécurité du personnel d’entretien dans les dépôts du
réseau. Le réseau est découpé en 3 secteurs de régulation traction pris en charge par un seul
opérateur de PC rabat.
Régulation caténaire et sous station(CSS)
Cette fonctionnalité permet de suivre l’alimentation électrique des caténaires et
d’assurer ainsi la compatibilité entre l’alimentation des trains et la sécurité du personnel
d’entretien. Les caténaires sont alimentées par le biais de sous-stations recevant l’énergie du
réseau ONEE-Branche Electricité. La circulation des informations se fait en phonie entre :
L’omnibus est un circuit téléphonique gare à gare. Ce circuit est en deux fils, c’est-à-
dire la gare A communique avec la gare B, et la gare B communique avec la gare C, tandis
que la gare A ne peut pas communiquer avec la gare C.
Remarque : le pas de pupinisation est la distance pour laquelle il faut insérer des
inductances pour minimiser les pertes.
8
Tableau 2: Liaisons fibre optique à l'ONCF
Les fibres optiques apportent une meilleure garantie en termes de rapidité et de fiabilité
par rapport au support traditionnel (le cuivre). Ces câbles sont caractérisés par un ensemble de
points forts tels qu’une bonne qualité de transmission, une capacité très importante etc. Les
lignes de l’ONCF sont desservies par câbles à fibre optique monomode conforme à la
recommandation de l’UIT G652 D.
4. Les équipements de téléphonie
a. CEMU (CMFC)
Le réseau de régulation et de surveillance est doté de Commutateurs Electroniques
Manuels Unifiés (CEMU). C’est un équipement qui permet la communication et la mise en
communication directe. Cet équipement est installé dans les gares, les dépôts et les sous
stations, permet des relations entre diverses lignes:
Les liaisons Omnibus: liaison entre les chefs de sécurités et tous les intervenants pour
faciliter la circulation d’un train ;
Les liaisons de régulation avec le poste de commandement Rabat: qui a pour rôle la
gestion et le suivi de la circulation des trains voyageur et marchandise.
9
A noter que chacun de ces équipements comprend trois éléments distincts, à savoir:
Un pupitre d'exploitation constitué de deux combinés ;
Un clavier de boutons et de témoins lumineux et sonores ;
Une armoire d'équipements qui reçoit les circuits nécessaires au fonctionnement, les
organes de raccordement ainsi que les châssis d'alimentation. Elle est constituée d’une
partie alimentation et les différentes types de cartes pour chaque liaison, ainsi qu’une
batterie de secours en cas de rupture de courant.
b. Équipements de commutation téléphonique PABX
Pour ses besoins internes, I'ONCF est équipé d'un réseau téléphonique automatique qui
relie les établissements et les gares. Ce réseau de téléphone comprend aujourd'hui 18 centrales
et dessert 5176 usagers dont 35 % environ à Rabat. II est articulé autour de deux principaux
centres de transit situés à Rabat et à Casablanca.
L’ONCF équipe certaines gares du PABX de la société Siemens version Hicom, comme
le cas de L’ONCF de Fès, permettant l’interconnexion des postes téléphoniques qui lui sont
raccordés. Dans l’Annexe, nous avons décrit la composition du PABX, ainsi que son principe
de fonctionnement.
10
5. Les équipements MIC
L’ONCF dispose de liaisons à modulation par impulsion et codage MIC permettant des
transmissions à un débit de 2Mbits/s. Les signaux numérisés sont ainsi transmis sur des
trames MIC à 32 voies (30 voies téléphoniques, 1 voie pour signalisation et 1 voie pour la
délimitation de trame) à travers lesquelles on véhicule les différents IT (Intervalle de Temps).
Les stations fixes et l’orientation des antennes directionnelles sont installés de manière à
procurer une couverture radio continue tout le long de la voie. Afin d’éviter une interférence
dans les zones de recouvrement, chaque station émet sur un canton radio de 15 à 20 km qui
couvre une portion de voie de part et d’autre de la gare sur une fréquence différente de celles
des deux gares (F1,F2,F3,F1,F2,etc.), les locomotives émettent toutes sur la même fréquence
FM.
Un canton radio peut être couvert par une ou plusieurs stations fixes RST. Le récepteur
des stations mobiles sélectionne parmi les trois fréquences F1, F2 et F3 celle qui a la plus
grande amplitude.
Commutateur NOKIA type MX128 installé sur la gare de FES avec un ordinateur de
gestion et de maintenance.
Stations fixes de base type ACTIONET de NOKIA installées le long de la voie ferrée de
FES à OUJDA pour assurer la couverture Radio, ces stations de base sont d’une
puissance maximale de 50 w.
Stations mobiles de NOKIA installées sur les locomotives et dans les gares avec une
puissance de 1 à 10 watts en full-duplex.
Postes portatifs de NOKIA d’une puissance de 4 watts en semi-duplex pour les besoins
des chantiers.
12
Pupitre opérateur de NOKIA installé en gare de FES, une autre installé au poste de
commandement Rabat via une liaison de transmission (MIC 2G).
Fonctionnalité du système
Le réseau Radio ACTIONET fournit les services suivants :
Les appels individuels automatiques entre abonnées sous la zone de couverture en service.
Les appels de groupes et les appels d’urgence.
Les messages de données.
Les appels entre poste opérateur et mobiles.
Les interconnexions avec le réseau téléphonique fixe de l’ONCF (PABX).
Constitution du système
Le PMR est constitué de 4 racks (A, B, C, D), chaque racks est alimenté
indépendamment par des convertisseurs 5V et 12V duplex.
Le rack A comporte 2 computers de contrôle des appels redondants.
Le rack B supporte le disque dur redondant et l’unité centrale.
Le rack C comporte la matrice des connexions, de même il loge une interface IREP dont
le but est de créer une interface entre les racks C, D et l’unité centrale.
Le rack D comporte les interfaces de switching units.
BTS
Sur le parcours Fès / Oujda, le PMR est raccordé aux stations de base (BTS) situées le
long du parcours (Il existe 39 BTS entre Fès et Oujda). On trouve 3 sortes de station de base :
Station de base gare, Station de base tunnel, Station de base hors gare. Une station de base est
constitué de 2 parties : une partie BF et une autre partie HF. Les 2 parties sont alimentées par
un convertisseur de 48V continue.
La hiérarchie PDH est utilisée actuellement sur la ligne Fès / Oujda pour la transmission
des données. Cette hiérarchie présente plusieurs limitations en termes de standardisation, de
débit offert, des fonctions d’exploitation et maintenance du réseau, etc. Ceci ne peut satisfaire
les attentes de l’office pour la transmission de grandes quantités de données; car malgré sa
13
flexibilité elle présente en conséquence une limitation du champ d’utilisation. D’où il y avait
émergence d’une nouvelle norme qui va palier à ces inconvénients et offrir des capacités plus
importantes en terme de débit : c’est la SDH (Synchronous Digital Hierarchy).
Conçue pour les hauts débits, hautement normalisée au plan international, la technique
SDH offre aujourd'hui des solutions de transport totalement maîtrisées et sécurisées.
Ainsi, c’est dans ce cadre que s’inscrit notre projet de fin d’études. Pour mener à bien ce
dernier, nous avons subdivisé notre travail en trois étapes :
Etude critique du système PDH actuel, ainsi qu’une étude théorique sur la nouvelle
technologie SDH.
Elaboration d’une solution de la mise en place des systèmes SDH sur la tranche ferme
Fès / Oujda.
Simulation de la solution sous le logiciel T2000 de HUAWEI.
14
Conclusion
Avant de détailler les différentes phases qui nous ont permis de mener à bien le projet, il
serait judicieux de commencer d’abord par étudier le système PDH actuel de l’ONCF, ainsi
qu’une étude théorique sur le système futur.
15
Chapitre 2
La hiérarchie numérique plésiochrone ou PDH est une technologie utilisée dans les
réseaux de télécommunications afin de véhiculer les voies téléphoniques numérisées.
C’est vers la fin des années 80 qu’a été introduite une autre hiérarchie numérique
synchrone SDH qui présente des solutions au niveau des limitations par rapport à son
antécédente la PDH.
16
I. Le système PDH
1. Généralité
La hiérarchie numérique plésiochrone ou PDH a constitué la base de tous les réseaux de
transport jusqu’aux années 1990. La hiérarchie numérique plésiochrone (Plesiochronous
Digital Hierarchy, PDH / DSn) a été mise en place en parallèle à la numérisation du réseau
RTC (POTS en Amérique) pour répondre principalement à la demande de la téléphonie. Les
réseaux PDH/DSn ont été développés à une époque où les transmissions point par point
représentaient l'essentiel des besoins. la technologie PDH est utilisée dans les réseaux de
télécommunications afin de véhiculer les voies téléphoniques numérisées. Le terme «
plésiochrone » reflète le fait que les réseaux PDH utilisent des éléments pratiquement mais
non parfaitement synchronisés : ils ont un même débit nominal pour toutes les artères du
même type mais ce débit diffère légèrement en fonction de l'horloge de traitement local.
2. Principe de fonctionnement
Les versions européennes et américaines du système différent légèrement mais reposent
sur le même principe, nous décrirons ici le système européen. L'ingrédient de base est la
trame MIC dont nous rappelons brièvement le principe.
MIC signifie "modulation par impulsion et codage". Elle consiste à numériser un signal
analogique (en l'occurrence sonore) par échantillonnage, quantification et codage. La parole
correspond à un signal sonore dont la plage de fréquences va de 300 à 3400 Hz. Le signal
sonore est échantillonné (c'est à dire mesuré en amplitude) à une certaine fréquence
d'échantillonnage Fe. Cette fréquence, d'après les lois de l'échantillonnage, doit être
supérieure au double de la fréquence maximale (soit 3400 Hz). Pour des raisons de sécurité,
on choisit Fe = 8000 Hz.
Une seconde de voix analogique correspond ainsi à 8000 mesures où, si l'on préfère, les
mesures s'effectuent toutes les 125 microsecondes. Ensuite chacune de ces mesures est
quantifiée selon une échelle en puissances de 2, en l'occurrence 28 soit 256 valeurs
"quantiques" (une approximation appelée bruit de quantification est effectuée pour que la
mesure corresponde exactement à l'une des 256 valeurs). La valeur ainsi quantifiée de chaque
mesure est transmise sous forme binaire (son numérisé). Comme il y a 256 valeurs possibles,
le codage s'effectue sur 8 bits.
Si l'on veut assurer la synchronisation entre l'émetteur (la personne qui parle) et le
récepteur (la personne qui écoute), il faut que le débit de la voie de transport soit égal au débit
17
de sortie de l'émetteur, soit 8000x8 bits/s = 64000 bits/s. On retrouve là une valeur bien
connue du réseau RNIS (Réseau Numérique à Intégration de Services) destiné (entre autres)
au transport de la voix numérisée.
Une trame MIC est une trame à 2,048 Mbits/s comportant 32 intervalles de temps (IT) dont 30
sont destinés aux usagers (les IT 0 et 16 sont réservés au service). Chaque intervalle de temps
IT reçoit l'équivalent d'un échantillon de son numérisé, soit 8 bits. La trame entière peut donc
comporter 256 bits.
Le transfert de données est basé sur un flux à 2 048 kbit/s. Pour la transmission de la
voix, ce flux est séparé en 30 canaux de 64 kbit/s et 2 canaux de 64 kbit/s utilisés pour la
signalisation et la synchronisation. On peut également utiliser l'intégralité du flux pour de la
transmission de données dont le protocole s'occupera du contrôle. Le débit exact des données
dans le flux de 2 Mbit/s est contrôlé par une horloge dans l'équipement générant les données.
Le débit exact varie légèrement autour de 2 048 kbit/s.
Afin d'amener plusieurs flux de 2 Mbit/s d'un point à un autre, ils sont combinés par
multiplexage en groupes de quatre. Cette opération consiste à prendre 1 bit du flux #1 suivi
d'un bit du #2, puis le #3 et enfin le #4. L'équipement émetteur ajoute également des
informations permettant de décoder le flux multiplexé.
18
Chaque flux de 2 Mbit/s n'étant pas nécessairement au même débit, des compensations
doivent être faites. L'émetteur combine les quatre flux en assumant qu'ils utilisent le débit
maximum autorisé. Occasionnellement, le multiplexeur essaiera donc d'obtenir un bit qui n'est
pas encore arrivé ! Dans ce cas, il signale au récepteur qu'un bit est manquant ce qui permet la
reconstruction des flux à la réception. La combinaison du multiplexage décrit permet un débit
de 8 Mbit/s. Des techniques similaires permettent d'agréger quatre de ces flux pour former des
conduits de 34 Mbit/s puis 140 Mbit/s et enfin 565 Mbit/s. Ces débits sont nommés Ei avec :
19
Pour cela on utilise une justification positive qui consiste à augmenter le débit de
chaque signal incident pour l'amener à un débit commun. Donc une insertion non
systématique d'un bit J par trame incidente dans un emplacement PJ (positionnement de
justification) est nécessaire. Ces débits sont à nouveau augmentés jusqu'à un débit utile pour
former la nouvelle trame. La figure suivante illustre cette technique :
NMS10 est un système qui permet la gestion de réseau de transmission et le suivi des
équipements de Fès à Oujda, il permet aussi de collecter les alarmes. Ce système donne à
l'opérateur un outil convivial permettant la surveillance et la configuration des données de
réseau à distance.
20
b. Constitution du PDH Nokia
Les interfaces d’accès au système
La partie dont le signal va attaquer le PDH est la suivante :
DM8
DM8
Figure 9: L'accès au PDH
21
Les MIC « DB2 »
DB2 est un équipement de branchement numérique appartenant à Nokia Siemens
Networks Dynanet. Il joue le rôle d’un MIC.
DB2 est branché directement avec le DM2, comme la montre la figure ci-dessus :
c. La protection « By-pass »
Généralité
Le système PDH est installé sur toutes les gares entre Fès et Oujda afin d’assurer une
transmission fiable qui permet de couvrir toute la ligne. C’est pour cette raison là que l’ONCF
a assuré une protection en cas de panne du système PDH dans une gare intermédiaire, c’est ce
qu’on appelle le « By-pass ».
Liaison
By-pass
Le By-pass est réalisé grâce à des dispositifs de commutation optique basés sur des
technologies de guide d’ondes. Les commutateurs optiques relient les canaux optiques en
redirigeant un signal optique entrant dans une fibre de sortie sélectionnée. Ils sont construits
par l’architecture symétrique. Par conséquent, ils peuvent effectuer une transmission
bidirectionnelle.
23
Les commutateurs optiques offrent un choix de 1x2, 1x4, 1x8, 1x12, 1x16, 1x24, 1x32,
2x2 et 2x4 modules. Conçus pour une réluctance minimale, les commutateurs intègrent des
composants optiques de précision dans un boîtier compact et modulaire. L’ONCF utilise pour
son réseau les commutateurs optiques 2x2.
24
b. Normalisation et évolution
En PDH, seules les jonctions et les niveaux de multiplex (8, 34, 140) sont normalisés ;
les équipements de ligne sont spécifiques pour chaque constructeur; ceci vaut tant pour les
signaux (caractéristiques physique, codes en ligne, embrouillage,…) que pour l’exploitation.
Par contre en une autre technologie comme la SDH (Synchronous Digital Hierarchy),
les trames à haut débit sont construites par multiplexage synchrone d’une trame de base
normalisée (appelée STM : « Synchronous Transport Module ») qui inclut tous les éléments
nécessaires à la gestion des hauts débits et n’impose donc plus de contraintes sur l’évolution
future vers les hauts débits. De plus, l’interconnexion entre les opérateurs et l’intérêt de
pouvoir recourir à plusieurs fournisseurs impliquent la normalisation des interfaces à haut
débit, en particulier les interfaces optiques.
c. Gestion du réseau
La structure des trames PDH ne comporte qu’un nombre réduit de bits alloués à
l’exploitation, et qui ne permet pas de gérer des équipements de multiplexage d’un même
niveau, et surtout de gérer le transport d’un E1 (par exemple) de bout en bout. Par contre la
nouvelle technologie SDH ayant été conçue en fonction de la Fibre Optique et des hauts
débits des capacités significatives pour la gestion.
d. Interconnexion
En PDH, l’interconnexion des systèmes de constructeurs différents n’est possible qu’au
niveau de la jonction normalisée (G703) ; celle-ci consiste en une interface électrique de
portée limitée (quelque centaines de mètres) ce qui impose évidemment l’interconnexion dans
un centre de transmission. En SDH, toutes les trames étant construites à partir d’une trame de
base normalisée avec la normalisation des interfaces physiques (électriques et optiques), il
devient possible d’interconnecter des équipements de constructeurs différents mais aussi des
opérateurs différents.
Cette hiérarchie de transmission est fondée sur les concepts de SONET (Synchronous
Optical NETwork) proposés par l'organisme de normalisation américain BELLCORE.
25
Cette hiérarchie repose sur une trame numérique de niveau élevé. C’est un ensemble de
protocoles pour la transmission des données numériques à haut débit.
1. Avantages de la technologie SDH
a. Débits de Transmission élevés
La technologie SDH utilise des liens de communications optiques et offre des débits
allant jusqu’à 10 Gbit/s sur une seule fibre, ce qui en fait une technologie particulièrement
adaptée à la construction des réseaux dorsaux (Backbones).
d. Fiabilité
Les réseaux SDH incorporent plusieurs mécanismes permettant de faire face à la
défaillance d’un lien ou d’un composant du réseau.
e. Interconnexion
Les interfaces des réseaux SDH sont normalisées internationalement, ce qui garantit
l’interopérabilité (avec les réseaux SONET par exemple) et diminue donc les coûts.
26
RSOH, MSOH et le sur-débit de section (SOH = “Section OverHead”) réservé à
l’exploitation.
A partir du STM-1 la norme SDH prévoit la construction de trame de niveau n, les
STM-n proposent des débits supérieurs.
L'ensemble forme un conteneur virtuel : C-n + POH = VC-n. Les VC-n sont multiplexés
dans la trame STM-n avec un système de repérage par pointeur.
27
c. Les pointeurs
Pour pouvoir remplir un VC avec un affluent et le projeter dans la trame SDH, tout en
pouvant le localiser immédiatement, la norme SDH utilise un pointeur, c'est-à-dire une
adresse (semblable au principe de l’adressage indexé).
d. Sur-débit
Le POH : Path Over Head
Un conduit est un circuit de bout en bout ; l’entité transportée est un conteneur virtuel.
Un sur-débit de conduit (POH : Path OtherHead) est généré et ajouté au conteneur dès
son entré dans le réseau SDH pour former le conteneur virtuel.
28
La section est partagée entre :
La section de régénération.
La section de multiplexage.
Le multiplexage est donc effectué en 2 étapes : multiplexage des LO-VC dans les HO-
VC et multiplexage des HO-VC dans les STM. La structure de multiplexage est représentée
sur la figure. Pour multiplexer et mettre en place les VC, on fait chaque fois usage des
pointeurs pour rattraper le déphasage et assurer la synchronisation.
Les signaux affluents, appelés clients de la SDH, qui sont associés aux LO-VC, sont les
affluents de base (1,5 Mbits/s (DS1/US) et 2 Mbit/s (E1/Euro)), qui correspondent aux
VC-11 et aux VC-12 ainsi que les affluents PDH : 6 Mbit/s, 34 Mbit/s et 45 Mbit/s qui
correspondent aux VC-2 et VC-3.
Les signaux affluents, clients de la SDH, associés aux HO-VC, sont le VC-3 et le VC-4
pour le 45 Mbit/s PDH et le 140 Mbit/s PDH.
29
Les conteneurs virtuels de bas niveau (LO-VC) et les pointeurs associés constituent le
TU (“Tributary – Unit”). L’assemblage de plusieurs TU constitues un TUG (“Tributary Unit
group”). Un concept identique existe pour les HO-VC : AU (“Administrative Unit”) et AUG
(“Administrative Unit Group”). Le module STM-N permet de transporter N VC-4 ou 3N VC-
3 ou encore un mélange des 2 : (N-k) VC-4 + 3k VC-3.
MIE
Les multiplexeurs insertion - extraction (add-drop) sont utilisés pour réaliser les
fonctions de transmission suivantes :
Transfert du signal numérique synchrone de ligne entre ses accès " Ouest " et " Est".
Dérivation : insertion/extraction de signaux numériques plésiochrones et/ou synchrones
dans le signal numérique synchrone présent à ses accès " Ouest " et/ou "Est ".
Des fonctions de brassage de VC12.
30
Brasseur
Parmi les raisons qui ont conduit à définir un brasseur numérique basé sur les nouvelles
normes de la hiérarchie numérique synchrone SDH figure celle d'utiliser plus efficacement la
largeur de bande allouée. En technologie plésiochrone la réorganisation du trafic demande des
démultiplexages successifs et coûteux jusqu'au niveau le plus bas de la hiérarchie.
La fonction brassage est assurée par des brasseurs (BRN) qui permettent le brassage des
conteneurs (VC12 à 2Mbit/s et VC3 à 34Mbit/s) entre les accès STM. Les répartiteurs
électroniques (RPN), gardant l'intégralité des affluents, permettent de répartir les conteneurs
(VC4=155Mbit/s) dans les STM. Le cœur du brasseur repose sur la matrice de commutation
qui connecte les conduits entrants dans le système avec ceux qui en sortent. Les conduits
pouvant être synchrone ou plésiochrone.
MTS
Le multiplexeur terminal simplifié (MTS) permet le multiplexage de signaux affluents
plésiochrones ou synchrones dans un signal de ligne STM-1 résultant. Dès lors on ne parle
plus de configuration en anneau mais de configuration en point à point.
Il existe deux configurations en point à point possible. La première reliant deux MTS et
la seconde reliant un MTS à un MIE qui est lui en anneau. La première configuration est
utilisée pour une LS par exemple en optique ou pour une boucle optique STM-1 avec deux
sites différents. La seconde solution est la plus employée au sein du réseau des opérateurs, car
l'avantage du MTS est son nombre important d'entrée/sortie d'affluent 2Mbit/s venant le plus
souvent de la commutation pour relier les autocommutateurs publics entre eux et desservir des
baies d'abonnées distantes de l'autocommutateur où l'anneau optique ne passe pas. Ceci
correspond à une architecture comme celle sur la figure 22 :
31
Figure 22: Connexion entre MIE et MTS
Anneau
Le réseau de transmission SDH utilise comme support physique pour relier ses MIE des
fibres optiques monomode. La fibre optique utilise les longueurs d'onde autour de 1300nm et
1550nm.
32
4. Protection des réseaux SDH
a. Protection 1+1
Ce type de protection offre deux accès optiques pour le trafic normal. Le secours ne
peut pas être utilisé pour le réseau de réserve.
Les trames STM comportent un octet STS (StatuS message Byte) dans le sur débit SOH
qui permet d'identifier la nature de l'horloge transportée, à savoir :
PRC : 0010
SRC : 1011
DNU : 1111 (Do Not Use)
34
Conclusion
Le chapitre suivant présentera la solution que nous avons adopté pour la mise en place
du réseau SDH sur la ligne Fès / Oujda.
35
Chapitre 3
Afin de pouvoir répondre aux besoins en débit de l’ONCF pour les télécommunications,
le système SDH apparaît comme le mieux adapté pour une utilisation efficace de la fibre
optique.
Ainsi, pour suivre l’augmentation prévue du trafic qui va être entrainé par
l’implémentation de nouveaux services sur le réseau ferroviaire national, l’ONCF est censé
choisir un matériel évolutif et de grande capacité.
Avant de pouvoir choisir les équipements du futur réseau, nous allons essayer tout
d’abord de faire une étude du besoin en débit afin de déterminer le niveau du STM offert par
la SDH. Ensuite, nous allons faire une étude de la mise en place du réseau. Puis, nous allons
réaliser une simulation sous le logiciel T200.
36
I. Analyse des besoins
Afin de déterminer le débit nécessaire pour les besoins en télécommunications, il a fallu
établir un inventaire des différents circuits existant dans les gares.
1. Gare simple
Les gares simples possèdent toutes les équipements assurant les deux fonctions
suivantes :
a. La téléphonie
Les circuits de téléphonies des gares ont pour rôle essentiel de maintenir la sécurité liée
à la circulation des trains. On note la présence des circuits de sécurité suivants :
Circuit Omnibus ;
Circuit régulation transport ;
Circuit régulation traction ;
Circuit de maintenance ;
Circuit de passage à niveau.
b. La radiotéléphonie
La radiotéléphonie comporte tous les circuits :
Radio Sol Train (RST) ;
Radio MIT.
37
En outre, pour augmenter l’efficacité de son travail, l’équipe de l’ONCF doit disposer
dans le futur d’un système de visioconférence pour effectuer des réunions sans être obligée de
se déplacer. Ainsi, l’ONCF gagnera sur deux volets, celui du temps et du coût de
déplacement, tout en ayant des réunions fréquentes. Pour ce besoin, des canaux de 2Mbits/s
seront aussi dédiés pour l’ensemble des grandes gares qui sont : Oujda, Taza, Fès.
D’après cette étude, on constate que L’ONCF a besoin d’un débit d’au moins 300
Mbits/s. Ce débit est nécessaire pour véhiculer les informations sur la ligne Fès/Oujda.
II. Réseau de transmission future
1. Solution de transmission SDH adoptée
Dans les grandes gares, l’installation du STM-16 s’impose, celle-ci offre un débit de
2,5Gbps. Ce réseau va utiliser 2 fibres optiques et construire une boucle refermée sur elle-
même. De plus, pour desservir les gares simples, l’ONCF va recourir au STM-1 avec un débit
de 155 Mbps. Ainsi afin de connecter ces gares à la boucle STM-16, nous avons besoin de
deux autres fibres optiques émission/ réception. Le total des fibres utilisé pour le futur réseau
sera en nombre de 4. En outre, le STM-16 sera aussi installé dans des gares dites techniques
(dont la distance ne dépasse pas 70 Km) afin d’éviter l’utilisation des régénérateurs optiques.
2. Topologie choisie
Le réseau de l’ONCF est de type linéaire sur la ligne Fès/Oujda donc le déploiement de
la fibre optique tout au long de ce réseau va respecter cette topologie. Toutefois, afin de
pouvoir assurer un transport dans un temps minimum et permettre au réseau de palier
automatiquement à ses défaillances au moins partiellement pour assurer le transport des
données vitales, il est obligatoire de transformer cette topologie en anneau bidirectionnel.
38
Afin d’appliquer cette architecture au réseau, nous avons besoin d’utiliser quatre fibres
optiques émission/réception, pour pouvoir parcourir toutes les gares qui seront inclues dans la
ligne.
Cette architecture permet une meilleure gestion des trafics sur les différents tronçons du
réseau. Chaque nœud reçoit un flux de données, il extrait le trafic qui lui est réservé et
l'achemine vers l'extérieur de l'anneau et relaie le reste du flux vers le nœud suivant.
Les quatre fibres optiques de service de télécommunications relient les systèmes PDH
existants. On va utiliser ces fibres pour relier les systèmes SDH qu’on va installer.
39
b. PDH
Même si on est en train de remplacer les PDH par la hiérarchie numérique synchrone
SDH, on aura besoin des systèmes PDH. En effet, si les cœurs de réseaux seront SDH, la
distribution des débits repose sur la hiérarchie plésiochrone. C’est pour cette raison là qu’on
doit y avoir des liaisons entre les systèmes PDH existants et les systèmes SDH qui seront
installés.
FO FO
D’autre part, le PDH joue le rôle d’un MIC. En effet, d’un point de vue matériel, on
aura besoin que de la partie DB2 du PDH.
Le PDH sera relié avec le SDH au niveau des ports de brassage. Cette liaison ne sera
pas directe comme le cas d’un MIC, parce que d’une part, le DB2 a une sortie de 75 Ohms, et
d’autre part, le panneau de brassage a une sortie de 120 Ohms. Pour résoudre ce problème, on
va utiliser une carte qu’on intègre avec le SDH qui permet d’effectuer des connexions réseau
en 75Ohms et 120Ohms.Le schéma suivant présente la connexion entre le PDH et le SDH :
PDH
75 Ohms
DB2
Carte
SDH
Figure 28: Liaisons par la carte de connexions entre les PDH et les SDH
III. Simulation de la solution sous T2000
T2000 est un logiciel de supervision et de gestion des équipements SDH qui se présente
sous deux modes : T2000 serveur et T2000 client. Il permet de créer et simuler des
architectures de transmission. On note que T2000 serveur et T2000 client peuvent être
installés sur la même machine.
40
En ce qui suit, on va décrire le processus de configuration des SDH sur le T2000, afin
de simuler la solution proposée pour notre projet. En effet, pour entamer une configuration au
niveau de T2000, on doit avoir des autres connaissances sur les OSN 1500 et OSN 3500 (les
types des SDH utilisés) et sur tous les composants de ces équipements, autrement les cartes et
les interfaces disponibles sur les OSN et leurs rôles, la structure du réseau, les types des
protections utilisées et d’autres connaissances similaires. Toutes ces exigences ont pour
objectif d’éviter les manipulations qui peuvent perturber les services de l’ONCF.
41
b. Création de NE
On prend le cas de Fès où on a utilisé un Optix OSN 3500 :
On refait la même procédure pour créer les autres NE de toutes les gares existantes
entre Fès et Oujda. Pour un NE de type Optix OSN 1500, comme le cas par exemple de la
gare Fès Bab Ftouh, on obtient cet icône :
Le tableau sur annexe 2 présente les types des NE qu’on a utilisé pour chaque gare.
42
c. L’adresse IP, ID
Parmi les caractéristiques indispensables qu’on doit saisir lors de la configuration des
NE: l’ID et l’adresse IP. Le tableau suivant comprend les caractéristiques qu’on a saisies pour
chaque gare :
Gare ID Adresse IP
Fès 1033 172.16.1.33
Fès Bab Ftouh 1034 172.16.1.34
Sidi Hrazem 1035 172.16.1.35
Ain Sbit 1036 172.16.1.36
Touabaa 1037 172.16.1.37
Matmata 1038 172.16.1.38
Chebabat 1039 172.16.1.39
Oued Amelil 1040 172.16.1.40
B.Merzouka 1041 172.16.1.41
Taza 1042 172.16.1.42
M’soun 1043 172.16.1.43
Safsafat 1044 172.16.1.44
Guercif 1045 172.16.1.45
Elagreb 1046 172.16.1.46
Taourirt 1047 172.16.1.47
Oued Metlili 1048 172.16.1.48
El Aioun 1049 172.16.1.49
Naima 1050 172.16.1.50
B.Oukil 1051 172.16.1.51
Oujda 1052 172.16.1.52
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d. Création Fibre/Câble
On utilise cette procédure pour créer la liaison fibre / câble entre les NEs. Lors de la
création de la fibre, une boîte de dialogue s’affiche : on entre les informations de la fibre, on
prend ici le cas de la liaison entre Fès et Fès Bab Ftouh :
On utilise cette procédure pour ajouter les unités et les cartes SDH manuellement dans
le cas où les SDH ne sont pas encore installés, car lorsque les équipements SDH sont installés,
le serveur détecte les cartes et les unités automatiquement.
On note que les unités qu’on ajoute sont de deux types : des unités logiques et des unités
physiques. Dans les tableaux sur l’annexe 1, on va détailler les unités qu’on peut utiliser dans
la configuration.
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f. Création de la protection
Le logiciel T2000 contient plusieurs types de protection à savoir : Protection 1+1,
Protection N:M, Protection SNCP (protection dans les 2 fibres).
Pour le cas de notre projet, on va utiliser la protection 1+1, car on a une liaison de 2
fibres entre les NE. Pour chaque nœud, on sélectionne [Configuration/SDH
Configuration/Board 1+1 Hot Standby] dans le menu principal.
g. Configuration CLOCK
Configuration des propriétés de l’horloge
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Condition de commutation pour la source d'horloge
Pour entamer cette partie, il faut respecter le plan de synchronisation pour tous les
réseaux SDH.
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Réglage de la qualité d'horloge
On utilise cette procédure pour définir les qualités de chaque source d'horloge.
On utilise cette procédure pour afficher l'état de synchronisation de l'horloge d'un NE.
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Création de VC12 Trail
NB : On ne peut pas créer le VC12 Trail si le VC4 Trail n’est pas déjà crée. On suit les
mêmes étapes qu’on a fait avant, sauf pour le « Level » on change VC4 par E1/T1
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IV. Etude financière
L’analyste financier joue un rôle de plus en plus important dans ce projet : c’est à lui
que revient la lourde tâche d'évaluer le potentiel de développement de l’ONCF pour aider les
investisseurs comme Huawei à faire les bons choix.
Dans cette étude, on va donner le prix des OSN 1500, OSN 3500, le iManager T2000
ainsi que le prix de l’installation total.
Prix total
Item
Prix total (DH)
SubNet
Pièces de rechange 2 079 580,00
Pièces de rechange pour OptiX OSN NGSDH
2 079 580,00
(1500/2500/3500/7500)
FES-OUEJDA
OSN 1500B 6 209 210,00
Equipement 5 959 890,00
Accessoires 1 540,00
Installation 113 380,00
Documents 134 400,00
OSN 3500 7 159 970,00
Equipement 7 024 110,00
Accessoires 660,00
Installation 77 600,00
Documents 57 600,00
iManager T2000 1 457 300,00
NetWork Managerment System Hardware (NMS) 25 300,00
Documents 2 400,00
Séries de routeur AR 2800 82 860,00
Matériel 81 900,00
Installation du Matériel 960,00
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Conclusion
Dans ce projet nous avons effectué l’étude pour un réseau télécom pure. Toutefois, il est
possible d’assurer à travers notre réseau de transmission l’acheminement des données du
système d’information et cela par l’insertion d’une interface Giga Bit Ethernet dans nos
équipements SDH. Dans ce cas, nous devrons passer du STM-16 au STM-64 et en contre parti
économiser sur le plan de la fibre optique et sur le plan d’une nouvelle installation.
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Conclusion générale
L’évolution vers la technologie SDH est la solution capitale pour assurer la fiabilité du
réseau de télécommunications. Notre travail au sein de l’ONCF a consisté en la planification
de la mise en place d’un réseau SDH sur la ligne Fès / Oujda. Nous avons abordé les
fondements de la technologie SDH, qui est à la base de notre projet.
Pour atteindre notre objectif, nous avons étudié en premier lieu le réseau télécom de
l’ONCF afin de faire un bilan pour savoir les débits nécessaires. Ensuite, nous avons intégré
la solution qu’on a proposée sous le logiciel T2000, ce qui a rassuré la réussite de notre
travail. Enfin, nous avons procédé à une étude financière.
Ce projet de fin d’études, s'est avéré très riche aussi bien sur le plan théorique que sur le
plan pratique. De nombreux domaines de compétence doivent être assimilés, afin de mener à
savoir la maîtrise des technologies de transmission (PDH, SDH).
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Bibliographie
ONCF>>FST-Fès,2015
GAMOUM,<<Rapport Télécom>>,Taza,2013
53
Webographie
54
Annexe 1
PABX
Plusieurs PABX peuvent s’interconnecter entre eux de manière homogène pour former
un réseau, ils peuvent également être interconnectés entre aux de manière hétérogène.
Constitution du PABX
Un autocommutateur privé possède sa propre intelligence pour faciliter la commutation
des appels voix. Cette intelligence est gérée par :
Une unité centrale (CPU), avec des processeurs d’entrées/sorties qui gèrent les interfaces
de lignes et d’équipements de postes, avec également une mémoire vive (sauvegardée en
général par une pile pendant un peu près cinq années).
Un disque dur qui comporte toutes les informations nécessaires pour le redémarrage.
L’alimentation électrique est indispensable pour faire fonctionner l’ensemble (en général
un redresseur / chargeur 220V monophasé ou triphasé délivrant de 48V continu, équipé
d’une batterie permettent une certaine autonomie en cas de coupure de courant).
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L’alimentation régulée peut-être intégrée au boîtier ou externe (suivant les modèles de
PABX). Elle permet aussi de générer le courant d’appel pour les postes analogiques, et
génère aussi différents potentiels continus indispensables pour tous les éléments
électroniques.
Le PABX se compose de 6 étages, dans chaque étage on trouve des cartes différentes.
En particulier, pour le 3ème et 6ème étage, on trouve l’Unité Centrale et le Disque Dur pour
le fonctionnement du PABX et son démarrage. Le 3ème et le 6ème étage travaillent en
alternance.
56
Annexe 2
1. Constitution du système :
Le système de transmission numérique MIC comprend :
Un terminal de ligne (TNL) ;
Un terminal d’équipement (TNE) ;
Un module de télésurveillance
Terminal de ligne TNL :
Il a comme fonction principale d’adapter les signaux prévenant de la jonction
d’équipement. Cette partie contient 5 blocs possédant chacun 3 cartes :
Carte terminal qui remplit 3 fonctions : Egalisation, Régénération Dispositifs de
surveillance et d’alarme ;
Carte de télé alimentation : elle délivre à partir de la source de puissance de station, un
courant continu régulé qui alimente les terminaux de lignes et les répéteurs
régénérateurs ;
Carte radiateur : qui a un circuit de refroidissement.
Terminal d’équipement TNE :
Il contient 5 blocs possédant chacune 23 cartes :
15 cartes d’abonnés : dont chacune gère 2 voix téléphoniques ;
1 carte CODEC : pour le codage à l’émission et à la réception des impulsions abonnées ;
3 cartes de signalisation : dont chacune gère la signalisation de 10 intervalles de temps IT
1 carte BTS : base de temps signalisation qui permet de générer l’IT chargé de la
signalisation de trame ;
1 carte BTG : base de temps générale génère l’IT pour la délimitation de trame ;
1 carte HDB3 : génère le bit de bourrage (après 4 zéro consécutifs, le 4ème est
transformer à 1, elle est la carte d’interface entre TNE et TNL ;
1 carte d’alarme : chargé de veiller au bon fonctionnement de l’armoire ;
CAN : ensemble de cartes transforme les informations relatives à 30 voies basses
fréquences en train numérique de bit 2048bits/s.
Télésurveillance :
Le système de télésurveillance est un système optionnel, qui permet de surveiller la qualité de la
transmission depuis une station terminale appelé station directrice. La station directrice collecte
les informations de qualité élaboré par les différents terminaux et répéteurs, et transmises par le
signal de télésurveillance sur la même paire que le signal numérique HDB3, de façon que les
spectres des deux signaux soient séparables
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