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E N S E I G N A N T E : D R . S I H E M L O U AT I
S TAT U T : I N G É N I E U R E N G É N I E C I V I L –
DOCTEUR EN GÉOSCIENCES
E-MAIL :
S I H E M . L O U AT I @ G M A I L . C O M
S I H E M E . L AWAT I @ I S T E U B . U - C A RT H A G E . T N
Généralités
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Dynamique des sols
Etude du comportement dynamique du matériau sol en interaction avec les ouvrages
Discipline s’intéresse au comportement dynamique du sol lors d’un mouvement
sismique Stabilité et résistance des ouvrages à tous les séismes possible
Chargement dynamique
Le chargement dynamique peut se subdiviser en deux
catégories :
• Chargement périodique ou cyclique Q(T+t)= Q(t) ∀t; la durée T
d’un cycle est dite période, la fréquence de chargement f est
l’inverse de la période 1/T, Ncyc le nombre de cycles de
chargement et on appelle pulsation ω=2π/T
• Chargement non périodique Q(T+t)≠ Q(t) ∀t
Généralités
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• Chargement périodique harmonique :
• Chargement périodique non harmonique :
Installation des rideau de palplanches par
vibrofonçage Installation d’un pieu préfabriqué par battage
Généralités
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Trafic routier
Généralités
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Représentation schématique:
• La contrainte p se décompose en :
- contrainte normale σ suivant la normale MN à la facette
- contrainte tangentielle τ suivant le plan de la facette.
Généralités
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tenseur
symétrique
• Contraintes
tangentielles
τxy= τyx
τyz= τzy
τzx= τxz
Généralités
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τ τ
n
f = σ .n = σ n + τ t Vecteur contrainte appliqué sur une facette de normale
Se décompose en une composante normale et tangentielle
f
Composante Composante
normale tangentielle τ = ( σ.n ).n
σ = ( σ.n ). t
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Généralités
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1) Essais en place
2) Essais de laboratoire
3) Comparaison entre mesures au laboratoire et mesures en place
4) Méthodes linéaires et non linéaires
1) Notions de base
2) Paramètres caractéristiques du mouvement sismique
3) Paramètres affectant le mouvement sismique
4) Evaluation du risque sismique d’une région
Chapitre I : Caractérisation du mouvement
sismique
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Introduction
Les tremblements de terre font partie des cataclysmes naturels qui ont
toujours exerce une grande fascination sur l’humanité destruction
de villes entières
Lourds de conséquences sur les plans économique, social et
psychologique, les séismes présentent des risques majeurs dont il faut
en tenir compte lors de la conception et le calcul des ouvrages.
Les chargements dynamiques considérés dans ce cours seront
exclusivement des sollicitations sismiques.
L’estimation du mouvement sismique en un site donné est l’étape
première dans un projet d’ingénierie parasismique.
Cette étape fait appel à des disciplines diverses et variées : la
géologie, l’histoire, la géotechnique, la géophysique, les
statistiques, etc.
Chapitre I : Caractérisation du mouvement
sismique
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1) Notions de base
La tectonique des plaques
M = 0.6 Io + 0.78
Chapitre I : Caractérisation du mouvement
sismique
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2) Paramètres caractéristiques du mouvement sismique
Dimensionner un ouvrage selon les règles parasismiques revient à un calcul dynamique des
sollicitations qui lui sont appliquées dans le temps, les contraintes en découlant. Ce calcul se fait au
moyen d'une analyse modale et/ou transitoire qui prend en compte, outre la modélisation de la
structure, du sol et de l'interaction sol-structure, d'une excitation dynamique, c'est-à-dire, d'un
chargement sismique.
La donnée la plus immédiate pour décrire le chargement sismique est l'accélérogramme d'un point
de la surface du sol de fondation, c'est-à-dire l'enregistrement de l'accélération en fonction du
temps selon ses trois composantes.
Trois caractéristiques sismiques peuvent causer des dommages à une structure : l’amplitude du
mouvement du sol, la durée du séisme et le contenu fréquentiel de l’accélérogramme.
Les normes sismiques caractérisent l’amplitude du séisme par l’accélération maximale atteinte au sol :
amax. On peut lui préférer la moyenne pondérée de l’amplitude de l’ensemble de l’accélérogramme ou
accélération RMS (Root Mean Square) :
1 t0
aRMS = ∫
t0 0
a(t ) 2 dt
La durée du séisme considérée en génie parasismique est celle qui cause des dommages structuraux
importants ; une méthode directe la définie comme le temps entre la première et la dernière
accélération supérieur à une valeur arbitraire, généralement 0.05g. Une autre méthode (Dobry et
Idriss, 1978) consiste à définir la durée d’un séisme par le temps nécessaire à l’emmagasiner de 5 à
95% de l’énergie de l’accélérogramme.
Chapitre I : Caractérisation du mouvement
sismique
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2) Paramètres caractéristiques du mouvement sismique
Lors du calcul dynamique d’une structure, nous ne disposons pas toujours d’accélérogrammes mesurés
sur le site ; l’évaluation du mouvement sismique de la région est alors indispensable. Deux approches
le permettent ;
La seconde est déterministe et cherche à définir le risque sismique de la région au moyen d’une valeur
maximale d’un des paramètres qui caractérisent le mouvement du sol, l’accélération maximale par
exemple.
Chapitre I : Caractérisation du mouvement
sismique
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2) Paramètres caractéristiques du mouvement sismique
pour qu’il résiste à l’accélération correspondant à une période de retour de 475 ans, c’est dimensionner le
bâtiment afin qu’il soit capable de supporter une accélération qui a 10% de chance d’être dépassée sur les
50 prochaines années (ou 90% de chances de ne pas être dépassée). Les 50 ans correspondent à la durée
de vie moyenne des bâtiments conventionnels. En ce qui concerne les installations nucléaires, les périodes
1,2
1 M=7
M=6,5
0,8
SEISRISK III
PGA (g)
M=6,0
0,6 M=5,5
M=5,0
0,4
0,2
M=4,5
M=4,0
(USGS)
0
10
20
30
40
50
60
80
0
0
0
5
10
20
Rh (KM)
Chapitre I : Caractérisation du mouvement
sismique
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2) Paramètres caractéristiques du mouvement sismique
Deux méthodes sont valables ; la méthode analytique fait intervenir le mécanisme à la source, généralement
méconnu et complexe à cerner. Une approche empirique consiste à rechercher le plus important séisme survenu
dans le passé dans la région et admet qu’un séisme analogue peut se produire en tout point de cette même région.
A l’aide de lois d’atténuation adaptées à la région (et au voisinage immédiat), il est possible de déterminer les
caractéristiques du séisme maximal.
Les étapes de cette deuxième approche sont les suivantes :
Identification de zones caractérisées par une structure tectonique homogène et par une répartition cohérente de la
séismicité historique. Ce sont les provinces tectoniques, définies au moyen (1) d’analyse géologique et tectonique,
(2) d’étude des linéaments (photos satellites) et de la néotectonique et, (3) de la séismicité historique. La figure
1.15 montre un découpage de la Tunisie en provinces tectoniques. La séismicité historique permet d’attribuer, à
chaque province, un séisme maximal historiquement vraisemblable ou SMHV.
Définition du séisme maximal de projet (SMHV+1) dans chacune des provinces contenant le site ou voisine. Ce
séisme est déplacé dans sa province, jusqu’au point le plus proche du site, le long d’un accident tectonique si celui-
ci lui est rattaché.
Chapitre I : Caractérisation du mouvement
sismique
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2) Paramètres caractéristiques du
mouvement sismique
Estimation du mouvement sismique
L’approche déterministe
Spectre d’Accélération
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sismique
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4) Evaluation du risque
sismique d’une région
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4) Evaluation du risque
sismique d’une région
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4) Evaluation du risque
sismique d’une région