8. Les métaux
9. Les semi-conducteurs Les propriétés électroniques
des composés.
10. Le magnétisme
Chapitre 1 Introduction au modèle des électrons quasi
libres : Fonctions de Bloch
y k ( x a) Cy k ( x)
ψk x + Na = ψk x = CN ψk x
𝑁
𝑠
⇒ 𝐶 = 1 ⇒ 𝐶 = exp 𝑖2𝜋 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑠 = 0,1,2,3 … 𝑁 − 1
𝑁
𝒔𝒙
⇒ 𝒍𝒂 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝝍𝒌 𝒙 = 𝒖𝒌 𝒙 𝐞𝐱𝐩 𝒊𝟐𝝅 𝒗𝒆𝒓𝒊𝒇𝒊𝒆 𝒍𝒂 𝒓𝒆𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏
𝑵
𝝍𝒌 𝒙 + 𝒂 = 𝑪𝝍𝒌 𝒙 à 𝒄𝒐𝒏𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒂𝒖𝒆 𝒖𝒌 𝒙 = 𝒖𝒌 𝒙 + 𝒂
s
uk ( x) uk ( x a) avec k 2
Na
Equation d’onde d’un électron dans un potentiel
périodique U
Quand le potentiel cristallin est nul U(r) =0, l’équation centrale est :
k E C (k ) 0
une solution de cette équation est celle de l’onde plane
y k (r ) eik .r
9
Le premier terme vaut : h 2 2 h 2 2
2m x 2
y ( x )
2m x k 2
( C ( k ) eikx
)
iGx
G y ( x) U G e C (k )e U GC (k )e
. iGx ikx i (G k ) x
U e
G G k G k
Ce qui conduit à : h 2 2
2m k C (k )eikx UGei(Gk ) xC (k ) E C (k )eikx
k G ,k k
y k ( x) uk ( x) exp(ik.x)
Avec uk(x) est une fonction qui a la périodicité u réseau.
:
Equation de mouvement et Propriétés de la fonction de Bloch
y k (r T ) uk (r T ) e(ik .(r T ))
• T=vecteur de translation
ikr ikT
= uk (r ) e e y k (r )eikT
exp(ikT) est un facteur de phase
•Si U(r)=0 , la solution est une onde plane (é libre)
• La valeur de k vérifie les lois de conservation pour les collisions dans le cristal. Par
conséquent quand un électron de quantité de mouvement hk rencontre un phonon de
vecteur d’onde q, la régle de sélection est r r r r
k q k ' G (le phonon est absorbé)
L’électron est diffusé d’un état k à un autre état k’, G est un vecteur quelconque du
réseau réciproque.
Solution de l’équation centrale :
Pour chaque valeur de k
h 2k 2
k E C (k ) UGC (k G) 0 k
G 2m
L’ensemble de ces équations est appelé équation centrale= système d’équations algébriques
Ce système admet une solution si le déterminant formé par tous les coefficients C(k) est nul
En pratique on suppose que: *seuls les 1ers termes du développement de U(r) sont non nuls
U(r)=2U1 cos(G1r).
* Le potentiel énergétique U1 est faible: U1<<k
G G
E C ( ) U C ( ) 0 pour (k G / 2)
2 2
E C ( G ) U C ( G ) 0 pour (k G / 2)
2 2
Ces 2 équations ont une solution non nulle si
E U
0
h 2 k 2 h 2G 2
U E 2m 8m
( E )2 U 2 0 E U
é libre
2 2 2 2
h k h G
E U U Énergie d’un é dans un potentiel
2m 8m
périodique au bord de zone de B
L’énergie a deux racines de part et d’autre de l’énergie cinétique de l’électron libre E0=.
L’une est inférieure de U à E, l’autre est supérieure de U. Par conséquent, l’énergie
potentille 2UcosGx a créée une bande interdite d’amplitude 2U à la limite de ZB.
En reportant la solution dans l’une des 2 équations on trouve:
G G
U C( ) U C ( ) 0
2 2 Gx Gx
C (G / 2) E
y ( x) exp(i ) exp(i )
1 2 2
C (G / 2) U
Solution prés d’une limite de zone
G
• On pose: k k
%
2
• Approximation à 2 composantes: y ( x) C (k )eikx C (k G)ei (k G ) x
• Équation centrale: k E C (k ) U C (k G ) 0
k G E C (k G ) U C (k ) 0
k E U
0 E 2 E (k G k ) k G k U 2 0
U k G E
1
1 1 2
• L’énergie a 2 racines: E (k G k ) (k G k )2 U 2
2 4
• Chacune d’elles décrit une bande d’énergie soit en fonction de k tilda
1
• h 1 2 %2
2
h2 k%2 2
2
h2 G
2
Ek% ( G k ) 4 ( ) U avec
2m 2
2m 4 2m
En faisant un développement limité en supposant: h 2Gk%
= U
2m
h2 1 2 %2 h2 k%2
Ek%; ( G k ) U 1 2( 2 )( ) ,...
2m 4 U 2m
2
h2 G
Si on pose:: E U U on peut écrire E en fonction de E (G/2)
2m 2
h2 k%2 2
Ek%() E (1 )
2m U
Densité d’état et Nombre d’orbitale dans une bande
Soit un cristal linéaire de paramètre a.
les conditions aux limites périodiques donnent les valeurs permises de k d’un électron
dans la première ZB soit:
2 4 N
k= 0, , ,..... =/a
L L L
Le point k=- /a correspond à une translation d’un vecteur du réseau réciproque G=
(2/a)
Généralement un cristal ne peut être un isolant que s’il possède un nombre pair
d’électrons de valence, alors que les métaux possèdent un nombre impair. Les
métaux nobles sont les cristaux qui possèdent un seul électron de valence par
maille élémentaire.
Chapitre 2: Les semi-conducteurs
et kT=0.025eV e kT
10 35
Aucun é n’est excité Le matériau est
thermiquement Isolant
Si Eg=0.25eV
Eg
et kT=0.025eV e kT
10 2
La conduction sera Le matériau est
observée (Elle est Semi-conducteur
relativement faible)
20
Le nombre d’é thermiquement excité vers la BC est
proportionnel à exp(1/kT)
La conductivité d’1 S/C augmente avec la Température ce
qui est en contradiction avec les métaux ne 2
m
La dépendance en température vient du temps de
relaxation qui diminue lorsque T augmente.
21
II- semi-conducteur à gap direct et à gap indirect
Sc à gap direct sc à gap indirect
dw 1 d
La vitesse de groupe est définie: vg
dk h dk
d
L’ é effectue le travail : d eEvg dt or d dk
dk
dk
Par conséquent: eE h F
dt
Conclusion: dk
la force extérieure qui s’exerce sur l’é h F
dt
Dans le cas où l’é est soumis à un champ magnétique constant B
L’équation de mouvement s’écrit:
r
dk r ur r 1 ur
ev g B avec v g k
dt h
r
d k e ur ur
k B
dt h
IV) Les trous
(kt ) (ke )
.Les vitesses sont égales: vt=ve
.L’équation de mvt d’un trou
dans la bande de valence:
r
dk ur r ur
h e E vt B
dt
V) Masse effective 2 2
hk
L’énergie d’un é libre: 2m
L’inverse de la masse détermine la 1 1 2
1 1 d 2
Avec: *
2 2
m h dk
m* est la masse effective du porteur dans le champ cristallin.
m* peut être + où négative. Sa valeur absolue est une fraction de la
masse de l’é libre
Exemple: masse effective dans les semi-conducteurs à gap direct
Un é dans la BC a une énergie:
2 2
hk
Ec Eg me masse effective de l’é
2me
Pour le GaAs me =0.07*m
m: masse de l’é dans le vide
n D f d
Eg
e e
3/ 2
1 2me 1
n 2 2
2 h
e kT f e Eg
Eg
2 e d
E g
3/ 2
me kT ( Eg )
n 2 2
e n NC e
2 h
De la même manière, le nombre
de trous dans la bande de valence
1 e
ft 1 f e 1 ( )
1 e 1 e ( )
si ( ) ? kT e ( ) = 1 ft ; e ( )
La densité des états pour les trous 3/ 2
1 2me 1
d’énergie E est donnée par: pour les é : De ( ) 2 2 Eg 2
3/ 2
2 h
1 2mt 1
De ( ) 2 2 Ev 2
2 h
3/ 2
1 2mt 1
origine sur Ev 0 De ( ) 2 2 2
2 h
et par conséquent le nombre de trous p dans la bande de valence
0 Ev 3/ 2
Dt ft d p 2 m kT
p t
2
2 h
e
p N v e
ni NC e
3/ 2 3/ 2
me kT ( Eg ) mt kT
ni pi 2 2
e 2 2
e
2 h 2 h
3/ 2 3/ 2 2 Eg
2 mt Eg mt
e e e kT
me me
Soit encore en fonction de Nc et Nv
Avec: et
Si me=mt ou si T=0K
36
Pour un semi-conducteur intrinsèque EF=Efi et se situe prés du milieu de la bande
interdite
Dans le cas générale niveau de Fermi dépend du type du dopant et de sa concentration
et de la température. Pur un ½ conducteur de type N EF>Efi
On exprime n en fonction de ni
E g
n NC e
37
VI) Mobilité et conductivité des électrons
1 ) Mobilité des électrons
Par définition c’est la mesure de la vitesse d’entrainement par unité du
champ électrique
v
e ,t 0 Pour é et pour les trous
E
La mobilité des é e et des trous t est positive même si leurs vitesses soient
opposées
Pour un semi conducteur intrinséque idéal la mobilité est déterminée par les
collisions entre les é et les phonons.
La conductivité électrique est la somme des 2 contributions des é et des trous
nee pee
2 ) conductivité due aux impuretés
i) Impuretés donneurs
Lorsqu’un atome (impureté) se met par substitution dans
un réseau par exemple: As a 5é de valence à la place d’un
Si qui en a 4é
Impuretés donneurs (semi-conducteur de type N)
Si a 4é c
As ou P a 5é
a
z x
Lorsque le S-C est pur le cristal ne contient pas d’é excédentaire (pas
de conduction)
C’est aussi le cas pour le GaAs
avec un Si comme impureté
Si on substitue un Ga(3é) par un atome de Si (4é), il y’aura
un é en plus faiblement lié à la maille.
Par conséquent ces impuretés peuvent facilement s’ioniser
ce qui va injecter des é dans la B-C.
On dit que ces impuretés sont des donneurs
Les niveaux d’énergie des donneurs correspondent à des
niveaux d’énergie juste en bas de la B-C
Impuretés accepteurs (semi-conducteur de type P)
Maintenant au lieu de remplacer le Ga par le Si; on le remplace par
Zn(3é) où (B) qui est trivalent
Si nous supposons que tous les donneurs et tous les accepteurs sont ionisés ce qui est satisfait
lorsque la température est suffisamment élevée (ED, EA << kT).
46
On peut donc exprimer la concentration en porteurs libres en fonction de
ni(T) et de la concentration du dopage,
Généralement dans ce type de semi-conducteur où n>>p cette équation se
résume à n ND
Dans ce cas le niveau de Fermi s’écrit:
47
Chapitre 3:
PROPRIETES MAGNETIQUES DES MATERIAUX
Introduction
Diamagnétisme
Paramagnétisme
Ferromagnétisme – Ferrimagnétisme -
Antiferromagnétisme
Physique de la matière condensée: Hug-The Diep Dunod
Electromagnétisme: Fondements et applications José Philippe
Pérez Dunod
48
wwwens.uqac.ca/chimie/physique_atom/chap_9.html
INTRODUCTION
Interactions entre les atomes déterminent les propriétés
principales du cristal (liaisons chimiques, électrostatiques de
Van der Vals, covalente,…)
Les interactions entre les électrons donnent naissance à la
structure des bandes d’énergie et classification des matériaux
en fonction de la conductivité électrique Diapositive 3
les interactions entre les ions déterminent les propriétés
vibrationnelles du réseau cristallin. : (Capacité calorifique,
conductivité thermique, vitesse du son, conductivité
électrique,…)Diapositive 4
Les propriétés magnétiques des matériaux proviennent des
interactions entre les moments magnétiques atomique et de spin
c’ à’d aux courants électriques existant à l'échelle atomique.
49
Densité d’états:
g(E) dE
>
>
B.V.
B.C.
Ev Ec
E
B.V.: Bande de valence Bande de conduction
E E E
bande de conduction
vides
États:
bande de valence
remplis
Onde transverse
Le magnétisme est le domaine de la physique où on étudie les
propriétés magnétiques dues aux moments magnétiques des
particules.
52
• tout mouvement, qu'il soit de rotation ou de spin, peut être
assimilé à une boucle de courant élémentaire qui donne
naissance à un champ magnétique.
• Le vecteur moment magnétique est définit:
M I S dS I .S
Chaque électron d’un atome possède une propriété analogue à celle qui serait
induite par sa rotation autour du noyau (le moment angulaire orbital) ou à sa
rotation sur lui-même (le spin ou moment angulaire intrinsèque). A chaque
moment angulaire est associé un moment magnétique.
Le noyau présente également un moment magnétique si son spin
nucléaire est non nul mais qui est mille fois plus faible que les
précédents.
53
Moment magnétique orbital d’un électron
L / 2 dS = me v / v dt
dS / dt = L / 2 me
54
Moment magnétique orbital d’un électron
56
Remarques :
Si la charge est positive, l et sont parallèles ; par contre pour des
électrons, , l et sont antiparallèles.
Pour des électrons, on définit le magnéton de Bohr:
q
B 0.927.1023 Am 2
2m
qui est l’unité commode de mesure des moments magnétiques
atomiques, de sorte que:
l B l
C’est ce moment qui est à l’origine du phénomène diamagnétique
observé.
57
58
Moment magnétique de spin d’un électron
Au moment cinétiqueintrinsèque du spin S est associé le moment
magnétique de spin s , qui lui est proportionnel:
s g B S
61
Le petit accroissementd J pendant l’intervalle
de temps dt, orthogonal à J et B , est orienté
comme l’indique la figure. L’extrémité A du
vecteur J décrit donc le cercle C avec la
vitesse angulaire : q
wg B
2m
Cette vitesse angulaire est appelée précession
de Larmor
62
Aimantation et susceptibilité
r 1
63
CLASSIFICATION DES EFFETS MAGNÉTIQUES
64
65
Matériaux diamagnétiques :
Lorsque les moments magnétiques des électrons liés dans une
orbitale se compensent, la substance est dite diamagnétique. Le
diamagnétisme caractérise en général des substances qui ne
comportent que des atomes non magnétiques. Le diamagnétisme est
la tendance des charges électriques à former écran entre l’intérieur
d’un corps et le champ magnétique appliqué.
Ils s'aimantent faiblement dans le sens opposé au champ
magnétisant. Leur aimantation cesse dès que le champ magnétisant
est supprimé. Ce sont des matériaux pour lesquels est négatif
mais toujours extrêmement faible de l'ordre de 10- 6.
66
Matériaux paramagnétiques : Le paramagnétisme résulte d'un
effet d'orientation des moments magnétiques microscopiques
préexistants dans le matériau, sous l'action d'un champ
magnétique extérieur. Le paramagnétisme s'apparente donc au
phénomène de polarisation d'orientation dans les diélectriques
constitués de molécules polaires.
Ils s'aimantent faiblement dans le sens du champ magnétisant. Leur
aimantation cesse dès que le champ magnétisant est supprimé. Ce
sont des matériaux pour lesquels est positif mais toujours très
faible de l'ordre de 10- 3.
67
capacité calorifique en fonction de la température
68
Matériaux Ferromagnétiques - Antiferromagnétiques -
Ferrimagnétiques
69
Ferromagnétisme Antiferromagnétisme Ferrimagnétisme
70
Systèmes de spin en interaction
Soit un matériau paramagnétique de N ions de spin S en interaction. Cette
interaction qui tend à aligner les spins est appelée champ magnétique
d’échange ou champ moléculaire ou encore champ de Weiss. Ce champ
d’échange peut être considéré comme l’équivalent d’un champ magnétique BE
qui est proportionnel à l’aimantation M.
Dans l’approximation du champ moyen, on suppose que chaque atome est
soumis à un champ d’aimantation M créé par ses voisins telle que : BM M ,
où λ est une constante, indépendante de la température. D’après cette dernière
relation, chaque spin subit l’aimantation moyenne due à tous les autres. Au
dessus d’une température critique (appelée température de Curie Tc) cette
interaction de vient faible et le désordre thermique l’emporte: Le système passe
d’une phase ordonnée Ferromagnétique à une phase désordonnée
Paramagnétique
71
Si T > Tc et si on applique en plus un champ magnétique extérieur Ba l’aimantation
est donnée par : M B B
0
a M
0 M C C
0 M p Ba BE Ba 0 M
C
T Ba T C T TC
avec Tc =λC est la température de Curie.
C 1
On montre aussi que pour T< Tc ,
2 T TC
72
Ceci est en accord avec la théorie du champ moyen qui prédit que :
C T TC
avec γ est l’exposant critique qui vaut +1 pour une transition ferromag.
C’est une valeur théorique ; mais l’expérience montre divergence par
rapport à ceci. Par exemple pour le fer γ =1.33 c'est-à-dire que le
champ d’échange dans le fer est plus important.