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Introduction
L’idée essentielle est que la mécanique classique est un cas limite de la mécanique
quantique.
1
Equation de Schrödinger et photon
On a enregistré un échec de la théorie classique pour décrire certains phénomènes
physique comme l’Effet Photoélectrique.
Hypothèse d’Einstein
En 1905, Einstein a énoncé une hypothèse qui est la base de la théorie
corpusculaire de la lumière combinée avec la théorie ondulatoire de la lumière
(Hertz).
La propagation de la lumière de fréquence et de longueur consiste un jet de
corpuscule (photons) chacun d’énergie indivisible E h et d’impulsion
h
(quantité de mouvement) p k .
2 2
k avec k n ( n direction de propagation)
D’où on a pour le Photon (noté ) : E h et V C
Relativité restreinte :
mC 2
E
V2
1 p V
C2 2
E C
mV 2
p
2 2 2 4
E p C m C
V2
1
C2
Alors pour le cas du photon (V=C):
p V 1
E pC
E C2 C
2 2 2 2 4
E p C m C m 0
V=C ; E=pC ; m=0
Sans interaction, sa durée de vie =
Le photon ne peut pas avoir de trajectoire ;
On ne peut voir le photon sauf dans l’interaction avec la matière
On ne peut tourner le photon dans son propre référentiel.
L’effet photoélectrique d’après Einstein :
C’est l’effet collectif d’interactions photons-électrons, où chaque photon étant
responsable d’un seul électron.
Le flux de rayonnement est donnée par =N h (N nombre de photon arrivant sur la
surface).
Alors l’énergie incidente est responsable à la fois de l’extraction de l’électron du
« cathode » et de sa mobilité.
2
C/C : Il vient de l’hypothèse d’Einstein, puisque les photons sont des corpuscules
indivisibles que si la matière absorbe ou émis de la lumière c’est qu’elle absorbe ou
émis un nombre entier de photons càd une énergie égale au quantum h ou à l’un
de ses multiples entiers. Ce n’est rien d’autres que l’hypothèse de Planck qui
apparait comme étant une conséquence de celle d’Einstein.
E
h n
p k
Matière (m0) De Broglie
Limite classique :
3
(r, t) k 2 (r, t)
2 2 2 2
2 k (r, t) (r, t) 0 k
2
2 (r, t) (r, t) V2 V2
t
V
k
Pour le cas du photon : V C k E pC
c
L’équation des ondes est une équation de conservation de l’énergie.
Cas d’un milieu non homogène, non isotrope :
(r, t) (r)e it
it 2
(r, t) (r )e ( r )
2
(r ) 0
2 V
(r, t) 2 (r, t)
t 2
E 2
(r) ( ) (r) 0 (équation corpusculaire)
V
p
Or E=pC et V=C (r) ( ) 2 (r) 0 (équation ondulatoire)
3. Notion de la fonction d’onde:
Au concept classique de trajectoire, il faut substituer celui d’état dépendant du
temps par la fonction d’onde (r,t).
(r,t) est interprétée comme une amplitude de probabilité de présence :
2
dP (r, t) C (r, t) d 3r Probabilité pour que la particule soit trouvée
dans élément de volume dr=dxdydz
Lorsque la particule subit l’action d’un potentiel V(r,t) sa fonction d’onde obéit
à l’équation de Schrödinger :
2
(r, t) V (r, t)(r, t) i (r, t)
2m t
seule la vérification expérimentale des conséquences de l’équation de Schrödinger
qui prouvera sa validité.
Remarque :
La probabilité totale pour trouver la particule dans tout l’espace est égale à 1.
2 3 2 3
C (r, t) d r 1 (r, t) d r
est finie ((r,t) doit être de carré sommable)
4
3.1 Particule libre
2 i ( k r t ) k 2
(r , t ) i (r , t ) (r, t ) Ae avec (1)
2m t 2m
2 2
(r , t ) A
Une onde plane représente une particule dont la probabilité de présence est
uniforme dans tout l’espace n’est pas de carré sommable.
Principe de superposition
Toute combinaison linéaire d’une onde plane vérifiant (1) est aussi solution.
1 i(kr t ) 3
( r , t )
(2) 3 / 2
g ( k )e d k Paquet d’onde (3D)
5
4. Les concepts de la Mécanique Quantique
Corpuscule Onde
Lumière Photon E,B
Equation des ondes
Matière Point Matériel Fonction d’onde
Equation de Schrödinger
2
(r, t) V (r, t)(r, t) i (r, t)
2m t
H (r, t) i (r, t)
t
Les commutateurs
On définit un commutateur de deux opérateurs A et B et on le note [A,B] par :
[A,B] = AB – BA
Et l’anticommutateur : [A,B]+ = AB + BA
On dit que les deux opérateurs commutent si [A,B] = 0 (AB (r,t) = BA (r,t))
[A,BC] = [A,B]C + B[A,C]
[AB,C] = A[B,C] + [A,C]B
6
Valeur propre dégénérée
an est dégénérée : il correspond au moins à 2 vecteurs propres différents
gn: L'ordre de dégénérescence de la valeur propre an = nombre de vecteurs
i
propres qui lui correspondent : Un , i=1,2,…….gn
4.2- Observables
A toute grandeur physique mesurable a est associé un opérateur linéaire Â
appelé observable. Une observable est un opérateur hermétique dont le
système de vecteurs propres est non seulement orthonormé, mais encore
complet c'est à dire qu'il constitue une base dans l'espace de vecteurs d'états.
Le résultat d’une mesure de a ne peut être qu’une des valeurs propres de Â,
satisfaisant donc à :
Â|a|
Ces opérateurs se construisent à partir de l’expression classique de la
grandeur physique en substituant les variables classiques par leur opérateur
associé ainsi défini :
i) pour les coordonnées de position, la multiplication par cette coordonnée
x → x ˆ x
ii) pour les composantes de la quantité de mouvement (impulsion) p mV :
px → pˆ x i
x
On trouve ainsi aisément l’opérateur associé à l’énergie cinétique T qui a pour
expression classique:
2
1 2 p 1
T mV p 2x p 2y p 2z
2 2m 2m
2 2 2 2
L’opérateur associé à p x est donc : p x p
ˆ x (pˆ x ) i (i )
x x 2
x
2
D’où : T
2m
Si l’énergie potentielle V ne fait intervenir que les variables x, y, z, l’opérateur
associé est une simple multiplication par V, d’où l’opérateur associé à l’énergie
totale :
2
ˆ V ( x, y, z )
ˆ Tˆ V
H
2m
7
Commutativité
[A,B] = AB - BA = - ( BA - AB) = - [B,A]
Pour que deux grandeurs a et b puissent toujours être mesurées exactement
simultanément, il faut que leurs opérateurs associés aient les mêmes fonctions
propres :
 a
ˆ
B b
Ce qui implique, en appliquant à ces relations les opérateurs B et A
respectivement :
ˆ ˆ
BÂ aB ab ˆ Â ÂB
ˆ
d’où B
ˆ
ÂB b ab
ˆ commutent.
Alors les deux opérateurs  et B
Observables qui commutent
i) Théorème fondamental I
Si deux observables A et B commutent on peut toujours trouver un système de
vecteurs propres commun à A et B et réciproquement.
ECOCO
Un ensemble d'observables A, B, C...... est appelé un ensemble complet
d'observables qui commutent si :
1°) Toutes ces observables commutent deux à deux.
2°) Si chaque vecteur propre de leur système de base commun est définie de
façon unique par la donnée de l'ensemble des valeurs propres {an, bn, cn.....}
correspondants à A, B, C ......
8
La valeur moyenne d’une observable
La valeur moyenne d’une observable A dans l’état |> est donnée par
A
A ; Si |> est normée alors A A
Equation d’évolution
d A
A
1
A, H
dt t i
En effet :
d d d A d
A A (A ) ( A)
dt dt dt t dt
A A
1
HA
1
AH
1
A, H
i t i t i
Constante de mouvement
On appelle constante de mouvement une observable A qui ne dépend pas
explicitement du temps et qui commute avec H :
d
A 0
dt on peut toujours trouver un systèmes de vecteurs
A, H 0
propres communs
Représentation :
Représentation des vecteurs de l’espace de Hilbert :
sur une base discrète {Ui}le vecteur |> se décompose : C iUi
i
Ui Ui selon le projecteur i : Pi Ui Ui
i
X x x x
r (r) avec
r r d r 1
3
; r r ' ( r r ' )
9
p ( p) p r r d 3 r
i
pr
1
(p) e (r )d 3r T.F. (r )
(2 ) 3 / 2
i t (r, t ) H (r, t )
On a
(r, t ) C m (t ) m
m
d d
i n (r, t) n H (r, t) i n (r , t ) n H C m (t ) m
dt dt m
d d
i C n (t) C m (t)E m n m i Cn (t) EnCn (t)
dt m dt
En
i t i
En
t
Cn (t) Cn (0)e (r , t ) Cn (0)e n
n
Relation d’incertitude
(Utilisation des relations de commutations pour démontrer la relation
d’incertitude)
Nous savons (postulats) que : Une mesure qui se trouve dans l’état |> peut
modifier l’état de ce système.
Considérons en effet deux observables A et B vérifiant la relation : A, B i
10
ˆ
A A A
Nous introduisons l’écart type de ces deux observables :
ˆ
B B B
Ce qui ne change pas la relation de commutation : A ˆ ,B
ˆ i
ˆ ,B
A ˆ AˆBˆ B
ˆAˆ ( A A )(B B ) (B B )( A A ) AB A B A B
A B BA B A B A B A AB BA A, B i
L’écart quadratique moyens s’expriment alors en :
2 2 2
( A ) A A Aˆ2
ˆ2
(B) 2 B 2 B 2 B
En effet :
Aˆ 2 ( A A ) 2 A 2 A A A A A
2 2 2
A2 2 A A
On a
2
A 2 A (A) 2
ˆ
Et de même pour B
2
B2 B
2
(B) 2
2
Appliquons maintenant l’inégalité de Schwartz : xy xx yy
ˆ et y B
Aux vecteurs x A ˆ
2
ˆB
A ˆ 2 A
ˆ2 B
ˆ2 ˆB
A ˆ ˆ2 B
A ˆ2
ˆB
A ˆ BˆA
ˆ
ˆB
Séparons le produit A ˆ en une partie hermétique et une partie
2
ˆB
A ˆ BˆA
ˆ i
antihermétique
2 2
2
ˆBˆ BˆA
ˆ i
2 ˆB
A ˆ B
ˆAˆ
ˆBˆ
2 A 2
A
2 2 2 4
2
ˆB
A ˆ B
ˆAˆ
2
(A ) 2 (B) 2
2 4
2 2 2 A.B
(A ) (B) 2
4
exemple : X , Px i
11
5. Les postulats de la Mécanique Quantique
Axiome de correspondance
1) A un instant t0 fixé, l’état du système physique est défini par la donnée d’un
ket |( t0)> appartenant à l’espace des état IL.
2) Toute grandeur physique A mesurable est décrite par un opérateur hermitien A
agissant sur les kets |> de IL. Cet opérateur est une observable.
Règle de quantification : (en représentation |r>)
a) A chaque coordonnées cartésiennes q de position (q=x,y,z), on fait
correspondre l’opérateur coordonnée Qq (Q=X,Y,Z)
b) A chaque coordonnée conjuguée p de q (p=px, py, pz) on fait correspondre
l’opérateur coordonnée conjuguée pq i avec p x i ;...
q x
c) A l’énergie totale on fait correspondre l’opérateur E i
t
d) A une grandeur physique fonction f(q,p), on fait correspondre l’opérateur
F(Q,P) en remplaçant dans l’expression classique préalablement symétrisée.
Axiome d’évolution
3) L’évolution dans le temps du vecteur d’état |> est régie par l’équation de
Schrödinger : i (t) H(t) (t) où H(t) est l’observable associée à l’énergie
t
totale du système.
Axiome de mesure
4) La mesure d’une grandeur A ne peut donner comme résultat qu’une des
valeurs propres an de l’observable A correspondante.
Lorsqu’on mesure la grandeur A attachée à un système quantique qui se trouve
dans l’état |>, la probabilité P(an) pour que la mesure de la grandeur A donne la
2
valeur propre an est : P(a n ) Un
gn 2
Si le spectre est discret et dégénéré : P (a n ) Uin
i
5) Si la mesure d’une grandeur physique A sur le système dans l’état |> donne
le résultat an. Alors l’état du système immédiatement après la mesure est la
projection normée de |> sur le sous espace associée à an :
Pn
Un
Pn
Cn Un
n
Si mes (A) = an le système est dans l’état |Un>
12
gn gn
Pn Uin Uin C in U in
i
Si an est dégénéré, alors Un i
gn gn
i i 2
Pn C n Un C in
i i
Cn Un 2 2
P(a n ) Cn Un
n
b) Cas dégénéré
Si maintenant certaines valeurs propres an sont dégénérées
A Uin a n Uin avec i=1, 2, 3,… gn ;
Uin base orthonormée
gn
C in Uin
n i
Pour que ce postulat ait un sens physique, il est bien sûr nécessaire que si la
valeur propre an est dégénérée, la probabilité P (a n ) soit indépendante du choix
gn gn 2
i 2 i
de la base
i
Un . En effet : P (a n ) C n
Un
i 1 i 1
gn
n C in Uin C i Ui
n n
i
Posons gn
n Uin Uin Pn
n i
n
gn
Où Pn Uin Uin est les projecteur sur n.
i
gn 2
n n C in P (a n ) P(an) est le carré de la norme de |n>=Pn|>
i 1
projecteur de |> sur n.
P(a n ) Pn Pn Pn2 Pn car Pn est hermétique et Pn2 Pn
13
Chapitre II
Oscillateur Harmonique
1) Introduction
1
V ( x ) kx 2 ; avec kIR+
2
dV( x )
La particule est attirée vers le plan x=0 avec une force de rappel : F kx
dx
En mécanique classique : kx mx Oscillation autour de x=0
k
x x M sin( t ) de pulsation
m
- Vibrations des atomes d' une molécule autour de leur position d' équilibre
Exemples - Oscillatio n des atomes ou ions d' un réseau cristallin (phonons)
- Champ E.M. (rayonneme nt du corps noir)
1 P2 V(x)
T mx 2
2 2m
P2 1 E
ETV m2 x 2
2m 2
1
E m2 x 2M - xM xM x
2
14
2) Méthode de Factorisation : Linéarisation de H
2.1 Equation de Schrödinguer
On considère un oscillateur harmonique à une dimension.
P2 1
L’opérateur hamiltonien du système est : H m2 x 2 avec X, P i
2m 2
H étant indépendant du temps (système conservatif), le problème se ramène à la
résolution de l’équation :
représentation x 2 1 2 2
H E
m x ( x ) E( x )
2m 2
On définit les observables X̂ et P̂ sans dimensions :
m
X̂ X X m
avec
P̂ 1 P 1 P
m
X̂, P̂ i
H Ĥ
L’hamiltonien se met sous la forme 1 2 2
Ĥ (X̂ P̂ )
2
2
2
2 2
Nous remarquons que X̂ iP̂ X̂ iP̂ (X̂ P̂ 1) (X̂ P̂ )
Nous introduisons les opérateurs :
1
a 2 X̂ iP̂
X̂
1
2
(a a )
càd
2
a 1 X̂ iP̂ P̂
i
2
(a a )
a : Opérateur annihilation, a+ : Opérateur création
15
2.2 Détermination du spectre des valeurs propres
i
Soit un vecteur propre (non nul) de N de valeur propre .
N i i
Alors 1
H i ( ) i
2
Th1
Les valeurs propres sont positives (≥0).
En effet :
i
La norme du vecteur a est positive
2
a i i a a i 0
Th2
i. Si =0 alors a i 0
i
ii. Si >0 alors a est vecteur propre de N de valeur propre -1.
En effet :
i i
i. D’après (1) a 0 a 0
N a i ( 1) a i
Th3
i
i. a est toujours ≠0.
ii. a i est un vecteur propre de N de valeur propre +1.
En effet :
2
i. a i i aa i i ( N 1) i ( 1) i i
0 a i 0
ii. N, a
i a i Na i a N i a i ( 1)a i
16
Th4
Le spectre de N est constitué des entiers non négatifs (IN)
En effet : par absurde
i i i
Soit N avec 0 et >0
p
Th2 (ii) a i est vecteur propre de N avec la valeur propre (-p)
a i
1
(n )
2
a+ opérateur de création
1
i
(n )
2
a opérateur d’annihilation
1
a i
(n )
2
Th5
Les niveaux d’énergie de l’oscillateur harmonique à une dimension ne sont pas
dégénérés.
En effet :
1
Le niveau fondamental est non dégénéré : E 0
2
17
Th2 (i) a 0 0
1 m i
X P 0
2 m 0
m d
En représentation x X 0 ( x ) 0
dx
C’est une équation différentielle du premier ordre dont la solution générale est de la
m 2
forme : 0 ( x ) C exp( x )
2
C est une constante d’intégration qui s’obtient en normalisant la fonction d’onde :
* 2 m 2 2
0 (x )0 (x )dx C exp( x )dx C m 1
1 1
m 4 m 4 m 2
D’où C Alors 0 ( x ) exp( x )
2
On démontre également que tous les autres niveaux sont non dégénérés (par
récurrence).
2.3 Détermination des états propres
a n Cn n 1 cnIR+ convention de phase ;
n a a n n n n C 2n n 1 n 1
Les n b.o.n n C 2n Cn n
a n n n 1 avec a 0 0
a n d n n 1 dnIR+ convention de phase ;
n (aa ) n n (a a 1) n (n 1) n n d 2n n 1 n 1
Les n b.o.n n 1 d 2n dn n 1
a n n 1 n 1
1
n a n 1
n
a n 2
1
n 1
n 1
..(a ) n 0
1 1 1 1
n ........
n n 1 2 1
(a ) n
n 0
n!
18
1 m d 1 m d
a
x x
2 m dx 2 m dx
1/ 2 1 n
1 n m 4 m d 1 m 2
n (x) ( ) ( ) x exp( x )
2 n n! m dx 2
1
m 4 1 m 1 m 2
n ( x ) ( ) Hn ( x ) exp( x )
2 n n! 2
où Hn est le polynôme de Hermite.
1
4 m 1 m 2
1 ( x ) ( )3 4 x exp( x )
2
m 1 / 4 m 2 1 m 2
2 ( x ) ( ) 2 x 1 exp( x )
4 2
19
Solutions particulières pour 1 :
2
D’où () C exp
2
za
dn
dx n
exp x 2 y (n ) z' ' ( x ) 2xz ' ( x ) 2(n 1)z( x ) 0
2
or z n ( x ) exp( x ) n ' ' ( x ) 2 x n ' ( x ) 2n n ( x ) 0
Remarques:
● Nous avons pour les polynômes d’Hermite Hn les relations suivantes :
H n 2 2xH n 1 2(n 1)H n 0
'
H n 2n H n 1
20
' 2n
n 1 n
n
et les solutions:
2 n
n 1 n n 1
n 1 n 1
● Le génie de Planck se manifeste par l’introduction de l’hypothèse de la
quantification de l’énergie ( E n E 0 n h ) pour expliquer les mesures réalisées
sur un corps noir et résoudre la divergence que présente la mécanique classique:
c’est ainsi que la mécanique quantique prendra ultérieurement naissance.
21
Chapitre III
Théorie quantique du moment cinétique
1) Introduction
L'expérience de Stern et Gerlach est une expérience de mécanique quantique
démontrant la quantification du spin. L'expérience, mise au point par Otto
Stern et Walther Gerlach en 1920, consiste à faire passer des particules de
spin 1/2 (en l'occurrence des atomes d'argent) dans un champ magnétique non
uniforme de direction verticale. Dans le modèle classique de l'atome de Niels
Bohr, le faisceau de particules devrait être dispersé verticalement en raison de
la composante verticale du spin de l'atome qui prend un continuum de valeurs
entre -1/2 et +1/2 en fonction de l'orientation de l'atome. En revanche,
l'expérience montre que le faisceau se sépare en deux, indiquant que la
composante verticale du spin ne peut prendre que les valeurs +1/2 et -1/2. On
ne peut pas attribuer ce résultat au moment cinétique orbital, comme le
pensaient Stern et Gerlach, car le nombre quantique représentant cette valeur
est toujours impair — on aurait vu un nombre impair de traces.
Le moment cinétique joue déjà un rôle important en mécanique classique:
C’est une constante du mouvement dans le cas d’un Système isolé (se
conserve) et sa connaissance nous permet en principe d’attendre les lois qui
régissent le mouvement de ce système.
Pour une particule de masse m et d’impulsion p située à une distance r
de l’origine O d’un référentiel R (O, i , j, k ) , le moment cinétique est défini
comme le produit vectoriel: L r p
C’est un vecteur axial orbital dont les composantes cartésiennes sont données
par :
x px yp z zp y Lx
L r p y p y zp x xp z L y
z pz xp y yp x Lz
En mécanique quantique, l’analyse des phénomènes physiques nécessite
l’introduction en plus des moments cinétiques orbitaux ayant des équivalents
classiques, des moments cinétiques typiquement quantiques et n’ayant aucun
équivalent classique qu’on appelle des moments cinétiques intrinsèques ou de
spin.
Nous désignons alors par :
22
L L i
i
Système de N particules (exp Atome)
S si
i
Moment cinétique total : J L S
Relations de commutation
[L x , L y ] iL z
[L y , L z ] iL x
( L L iL )
[L , L ] iL 2
z x [L , Li ] 0 avec i x, y, z
y
2 2 2
[L , L x ] [L , L y ] [L , L z ] 0
En effet :
On a :
[L x , L y ] [YPz ZPy , ZPx XPz ] YPx [Pz , Z] XPy [Z, Pz ]
YPx [i] XPy[i] i(XPy YPx ) iLz
De même pour [ L y , L z ] et [ L z , L x ] .
2 2 2 2
On a : L L x L y L z
2 2 2 2
Donc [ L , L x ] [ L x , L x ] [ L y , L x ] [ L z , L x ]
2
On a [L x , L x ] 0
On montre que ≥ 0
En effet :
2 2 2
J J 2x J 2y J 2z J x
2
Jy Jz 0
2 0 0
2 2
J k, j, m j( j 1) k, j, m
Alors la relation (I) devient : (II)
J z k, j, m m k, j, m
k, j, m normé ; k, j, m j, m
Nous introduisons tout comme le cas de l’oscillateur harmonique les
opérateurs d’échelle :
[J z , J ] J
J J x iJ y
relation de commutatio n [ J z , J ] J
J J x iJ y
[ J , J ] 2 J z
J 2 1 (J J J J ) J 2z [J 2 , J ] [J 2 , J ] [J 2 , J ] 0
2 z
2 2
J J J J z J z
2 2
J J J J z J z
2.2 Détermination des valeurs propres de J2 et Jz
Th 1 :
j et m satisfont aux inégalités –j ≤ m ≤ j .
En effet :
J j, m 2 j, m J J j, m j, m J 2 J 2 J j, m j( j 1) 2 m 2 2 m 2 0
z z
J j, m 2 j, m J J j, m j, m J 2 J 2z J z j, m j( j 1) 2 m 2 2 m 2 0
j( j 1) m(m 1) ( j m)( j m 1) 0 ( j 1) m j
j( j 1) m(m 1) ( j m)( j m 1) 0 j m ( j 1)
24
Th 2 :
i) Si m = -j alors J j, j 0 ;
ii) Si m > -j alors J j, m est vecteur propre de (J2, Jz) avec les valeurs propres
j( j 1) 2 et (m 1) ;
iii) Si m = j alors J j, j 0 ;
iv) Si m < j alors J j, m est vecteur propre de (J2, Jz) avec les valeurs propres
j( j 1) 2 et (m 1) ;
En effet :
2
i) d’après Th 1 : J j, m 0 pour m = -j
D’où J j, m 0
ii) Si m > -j alors J j, m 0
[J 2 , J ] 0 [J 2 , J ] j, m 0 J 2J j, m J J 2 j, m
J 2J j, m j( j 1) 2J j, m
[ J z , J ] J J z J j, m J J z j, m J j, m mJ j, m J j, m
J z J j, m (m 1)J j, m
iii) et iv) même raisonnement que i) et ii) en utilisant les commutateurs [J2, J+]
et [ [ J z , J ] J
J j, m c j, m j, m 1
Donc, on peut poser :
J j, m d j, m j, m 1
En effet :
2
J j, m j, m J J j, m j, m J 2 J 2z J z j, m
2
J j, m j, m J J j, m j, m J 2 J 2z J z j, m
25
c j, m j( j 1) m(m 1) ( j m)( j m 1)
D’où :
d j, m j( j 1) m(m 1) ( j m)( j m 1)
J j, m j( j 1) m(m 1) j, m 1
Enfin, on a :
J j, m
j( j 1) m(m 1) j, m 1
:: |j,j>
N, N' IN /
J+
|j,m+1> m N j 2 j N N '
J+
|j,m>
m N ' j 2 m N N '
2 j et 2m doient être entiers
J-
|j,m-1>
2 j IN
J-
2 m Z
|j,-j>
Deux cas :
4
j est entier (j=0, 1, 2,…): BOSON, exp photon (j=1), neutrino, méson , H e
j est demi-entier (j=1/2, 3/2,…): FERMION, exp électron (j=1/2), proton,
3
neutron, méson (ie à l’électron mais la masse 200 fois plus petite), H e
26
En représentation r .
2 1 1 2
( ) (r, , ) l(l 1) (r, , )
2 tg sin 2 2
1
i (r, , ) m (r, , )
2l IN
m l,l 1,...l 1, l
2
d sin Yl ( , ) d 1
m 2
condition
m 0 0
(r, , ) f (r )Yl (, )
de normalisation r 2 f (r ) 2 dr 1
0
sin
sin r
cos
cos
im m im
e
(1) e y
1
(1) l 2l 1! (l m)! 2 m d
l m
Yl ( , ) l
m
(sin ) (sin ) 2l e im
2 l! 4 (l m)! dx l m
1
m m
2l 1! (l m )!
2 m
Yl ( , ) (1)
m 2
(sin )
m d
Pl (cos )e im
4 (l m )! dx
m
1
m m
2l 1! (l m )! 2 m
Pl cos e
im
Yl m ( , ) (1) 2
4 (l m )!
(1) l d l
Avec Pl ( x) l l
(1 x 2 ) l sont les polynômes de Legendre
2 l! dn
m m
2 2 d
Pl ( x) (1 x )
m
Pl ( x) sont les fonctions de Legendre associées
dx m
Aux variables orbitales, nous ajoutons des variables de spin qui vérifient les
postulats suivants :
S S iS
i) L’opérateur de spin S est un moment cinétique Càd 2
[S , Si ] 0
29
ii) Un nouvel espace s où (S2, Sz) constituent un ECOCO.
2 2
S s, m s(s 1) s, m
Particule de spin s. (dims =(2s+1))
Sz s, m m s, m
2 3 2
S 4
0
2 3 2
S et
4 1
1
S z 2 2
C C
S 0 S
1
(S S )
;
S x
et
2
S ; S 0 S i ( S S )
y 2
S i 2 i i les matrices de Pauli
On peut poser :
0 1 0 i 1 0
x y et z
1 0 ; ;
i 0 0 1
Propriétés :
2 1
i
x , y 2i z plus permutation circulaire
x y i z
30
6. Addition des moments cinétiques
6.1 Situation du problème
En mécanique classique :
0
J J1 J 2 J 2 ( J1 J 2 ) 2
2
2 2 2 2
J J1 J 2 2 J1J 2 J1 J 2 2J1J 2 cos J 2 ( J1 J 2 ) 2
J z J1z J 2z
Deux règles de sélection :
J1 J 2 J J1 J 2
En mécanique quantique :
J J1 J2 système de deux particules complètement indépendantes
J1, J 2 0
Th 1 :
J1 moment cinétique
J est moment cinétique
J2 moment cinétique
En effet
J x , J y J1x J 2 x , J1y J 2 y J1x , J1y J 2 x , J 2 y iJ1z iJ 2 z iJ z
2 2 2 2 2 2 2 2
J (J1 J 2 ) J1 J 2 2 J1J 2 J1 J 2 J1J 2 J 2 J1 J1 J 2 2J1J 2
J 2
, J1z J12 J 22 2 J1 J 2 , J1z 2J1 J 2 , J1z 2 J1x J 2 x J1y J 2 y , J1z
2( J1x J 2 x J1z J1z J1x J 2 x J1y J 2 y J1z J1z J1y J 2 y )
2(J1x , J1z J 2 x J1y , J1z J 2 y )
2i J1y J 2x J1x J 2y
J 2 , J 2z J12 J 22 2J1J 2 , J 2z 2J1J 2 , J 2z 2J1x J 2x J1y J 2y , J 2z
2i J1x J 2y J1y J 2x
2
Alors [J , J z ] 0
Th 2 :
(J12 , J 22 , J1z , J 2z ) est un ECOCO (J12 , J 22 , J 2 , J z ) est un ECOCO
|j1,j2,m1,m2> ou |m1,m2> base naturelle |j1j2,JM) ou | JM) nouvelle
Ou base découplée base ou base couplée
JM ) j1 j2 , m1m2 j1 j2 , m1m2 JM
m1m2
31
J 2 JM j1 ( j1 1) 2 JM
J 12
j1 j 2 , m1 m2 j1 ( j1 1) j1 j 2 , m1 m2
2
1
2
j1 j 2 , m1 m2 j 2 ( j 2 1) 2 j1 j 2 , m1 m2
J 2 J 2 JM j2 ( j2 1) 2 JM
2
j1 j 2 , m1 m2 m1 j1 j 2 , m1 m2
J 1z J 2 JM J(J 1) 2 JM
j1 j 2 , m1 m2 m2 j1 j 2 , m1 m2
J 2 z
J z JM M JM
On a J z JM M JM et J z J1z J 2z
M j1 j2 , m1m2 j1 j2 , m1m2 JM (m 1 m2 ) j1 j2 , m1m2 j1 j2 , m1m2 JM
m1m2 m1m2
Alors M = m1 + m2
Les seules valeurs possibles de J sont celles satisfaisant à la règle du
triangle :
J1 J 2 J J1 J 2
En effet :
J est un moment cinétique, donc –J ≤ M ≤ J avec Mmax=J
Or M = m1 + m2 alors m1max = j1 et m2max = j2 d’où Jmax=j1+j2
A chaque fois que J a une valeur permise, on peut lui associer un s.e (J) de
dimension (2J+1). La réunion de tous ces s.e. forment l’e. lui-même :
=j1 j2=Jmax Jmax-1…… Jmin = J
J max J max
2 J 1 (2 j1 1)(2 j2 1)
J min J min
J 2 ( 1) ( 1))
1
(Progression arithmétique de raison 1 :
Jmax=j1+j2
32
{|1, 2>}= {|>, |>, |>, |>} b.o.n de S 1 = 1
{|+,+>, |+,->, |-,+>, |-,->} Base naturelle 2 = 1
1 1 1 1 1 1 1 1
, , , , , , ,
2 2 2 2 2 2 2 2
2 0 0 0
S2 S12 S22 2S1zS2z S1S2 S1S2 2 20
S
1 1 0
0 1 1 0
0 0 0 2
1 1
(S2 ) 0 2 Les valeurs propres
2
1 1
33
1
0
2
( )
2
1
2 ( )
(1 ) 2 1 0
2 2 1(1 1) 2
S=0 ou 1
1
S=0 et M=O Singulet (Antisymétrique) 0,0 ( )
2
1,1
1
S=1 Triplet (Symétrique) 1,0 ( )
2
1,1
2ère Méthode : Opérateurs d’échelle
0 ≤ S ≤ 1 (S S1 S2 )
j1 j2 , j1 j2 j1, j2
i) Le s.e (S=1)
S z 1
2 S 1, M 1
S 1(1 1) 2
2 2
1,1
1,0
1 1
S ( S1 S 2 )
2 2
1 1 1 1 1 1 1 1 1
( 1) ( 1) ( 1) ( 1)
2 2 2 2 2 2 2 2 2
1,0
1
2
1,1
2
1
S 1,0
1 1
2 2
( S1 S 2 )
1
2
34
1,1 j1 j 2 ,( j1 j 2 ) j1 , j 2
ii) Le s.e (S=0)
1,1
0,0
S 0, M 0 0,0 1,0 2
1
2
1,1
1,0 0,0 0
1
0
2
Choix du facteur de phase égal à 1 : 0,0
1
2
Remarque :
Supposons qu’il existe une interaction du type : Vˆ vS1 S 2
1
S1 S 2 ( S 2 S12 S 22 )
2
S1 S 2 1, m (2 ) 2 1, m 2 1, m
1 3 3 3
Triplet
2 4 4 4
Vˆ 1, m v 2 1, m
3
4
S1 S 2 0,0 (0 ) 2 1, m 2 0,0
1 3 3 3
Singulet
2 4 4 4
Vˆ 0,0 v 2 0,0
3
4
6.3 Composition d’un moment cinétique orbital l et d’un spin ½
1 1
J LS l J l
2 2
i) Le s.e (J=l+½)
35
1
l ,l
2
1
2
1
2l 1
1
J l ,l
2
1
2
1
2l 1
( L S ) l ,
1
2l 1
2l l 1, l ,
1 1 2l 1
l ,l l 1, l, (2)
2 2 2l 1 2l 1
Par action de nouveau de J-, on obtient :
1 3 2l 1 2
l ,l l 2, l 1, (3 )
2 2 2l 1 2l 1
De façon générale, le vecteur |l+½,M) sera une combinaison des deux seuls
vecteurs de base associés à M : |M-½,↑) et |M+½,↓).
En comparant les formules (1), (2) et (3), on peut penser que cette combinaison
linéaire doît être la suivante :
1 f (M ) 1 g (M ) 1
l ,M M , M ,
2 2l 1 2 2l 1 2
M F(M) g(M)
1
l 2l+1 0
2
1
l 2l 1
2
3
l 2l-1 2
2
M L+M+½ L-M+½
F(M)= a1 M +b1 g(M)= a2 M +b2
a a
a1l 1 b1 2l 1 a1 1 a 2 l 2 b2 0 a 2 1
2 2
1 1
a l a b 2l b1 l a l a 2 b 1 b2 l
2 2
1 1 2 2
2 2
1 1
lM lM
1 1
2 M , 2 M 1 ,
l ,M
2 2l 1 2 2l 1 2
36
1 1 1 2l
l ,l l 1, l,
2 2 2l 1 2l 1
L’opérateur J- permet d’en déduire successivement tous les autres vecteurs de
1
la famille caractérisée par J l . Comme il existe seulement deux vecteurs
2
1
de base ayant une valeur donnée de M et que l , M est orthogonale à
2
1
l , M , on s’attend d’après la relation (4) à trouver :
2
1 1
lM lM
1 2 M 1 , 2 M 1 ,
l ,M
2 2l 1 2 2l 1 2
Exercice :
Etudier la composition de j1=1 et j2=1.
Remarque:
Convention de phase : Pour fixer la phase du ket J , J nous imposerons :
j1 , J j1 J , J IR
me m p m
me (1 e ) Centre de masse confondu avec le proton
me m p mp me
r r r
1 2 1/18000 Particule relative s’identifie avec l’électron
Th
Un problème à deux corps en interaction relative peut être ramener à un
problème à un seul corps de masse µ qui se déplace dans le potentiel relatif
V(r) équivalent à un champ de force central ayant sa source au centre de
masse du système.
Nous voulons résoudre l’équation de Schrödinguer : H (r , , ) E (r, , )
2
V (r ) (r , , ) E (r , , )
2
1 2
1 2 1 1 2
r ( )
r r 2 r 2 2 tg sin 2 2
2 1 1 2 1 2 L2
or L2 2 ( ) alors r
2 tg sin 2 2 r r 2 r 2 2
37
2 1 2 1
H r L2 V (r )
2 r r 2
2r 2
L , L2 0
z On peut imposer aux fonctions (r,,) d’être également
H , L z 0 fonction propre de L2 et Lz ({H, L2, Lz} est un E.C.O.C.).
H , L2 0
H (r , , ) E (r , , )
2
L (r , , ) l (l 1) (r , , ) (r , , ) R (r )Yl m ( , )
2
L (r , , ) m (r , , )
z
Equation radiale : H l R(r ) ER (r )
2 1 d 2 l (l 1) 2
r V (r ) Rkl (r ) E kl Rkl (r ) (1)
2 r dr 2 2 r 2
l (l 1) 2
Veff (r ) V (r ) potentiel centrifuge toujours>0, la force
2r 2
correspondante tend à éloigner la particule du centre de force O.
Problème à une dimension d’une particule de masse assujettie à se déplacer
dans un potentiel effectif Veff(r).
Comportement à l’origine : Ukl(r=0)=0
r R k 'l (r ) Rkl (r )dr U *k 'l (r )U kl (r )dr k 'k
2 *
Condition de normalisation :
0 0
7.2 Atome d’Hydrogène
1q2 e2
V (r ) proton supposé fixe.
4 0 r r
2 d 2 l (l 1) 2 e 2
U kl (r ) E klU kl (r ) et U kl (0) 0
2 dr 2 2 r 2 r
Posons : µme
38
2 c
r 0,53 A
a
2 2
rayon de Bohr
a m e e m e c e
avec
2 Ekl me e 4
kl R R 13,6 ev Rydberg
2 2
1
Les énergies de liaisons sont <0 ( et c 3,8.10 3 A)
137
d 2
l (l 1) 2
2 2kl U kl ( ) 0 (3)
d 2
Comportement asymptotique :
2 2
(3) : 2 kl U kl ( ) 0 Ukl()=e- (e divergente)
aq 2(q l )kl 1
aq{(q+s)(q+s-1)-l(l+1)}= aq-1{2(q+s-1)-2}
s l 1 a q 1 q(q 2l 1)
39
(2 ) q cq 2
Avec cq
q! cq 1 q
Donc la série est divergente. Remède ! Il faut arrêter la série à partir d’un
certain ordre.
q k IN * / 1 R
ak 1 0 ak 0 kl Ekl
k l k l 2
2(q k )
a a q 1
q
q ( q 2l 1)(k l ) R
Posons : E nl
n k l n2
n : nombre principale de couche
n k l l 0 1 2 3 n 1
, , , .....
k IN * s p d f couche
n 1
l m l gn (2l 1) n2
l 0
Rnl ( ) Ce 2
l L2nll1 ( ) L2nll1( ) Polynôme de Laguerre
E klm → nlm
3s 3p 3d
n=3 Couche M
2s 2p
n=2 Couche L
1s
n=1 Couche K
l=0 l=1 l=2
Chapitre IV
Méthodes approchées
1) Introduction
La résolution rigoureuse de l’équation de Schödinguer est souvent impossible.
Pour avoir des solutions analytiques de cet équation, on utilise un calcul
approché qui se ramène à deux grandes méthodes : la méthode des
perturbations et la méthode variationnelle (Ritz).
40
2) Théorie des perturbations stationnaires
Considérons un système physique dont l’hamiltonien H peut s’écrire sous la
H H 0 H'
forme :
H' W
H’ opérateur hermétique indépendant du temps
IR, <<1 ie les éléments de matrice de H’ sont petits devant les différentes
valeurs propres de H0.
*(0)
Multiplions à gauche par k et intégrons :
E ( 0)
k E (n0) C
np kp (k0) W (n0) E (n1) kn
(2)
p
41
(1)
Pour k=p mais k≠n et E k E (n0) (cas du spectre non dégénéré), l’équation (2)
devient :
(p0) W (n0) Wpn
Pour n≠p : C np C np
E (p0) E (n0) E (n0) E (p0)
E n2
Wpn Wpn
C np (n0) W (p0)
pn pn E (n0) E (p0)
2
(n0) W (p0)
E n2
pn E (n0) E (p0)
2
(n0) H' (p0)
E n E (n0) (n0) H' (n0)
pn E (n0) E (p0)
(k0) W (n0) 0
42
g g
Les termes en : W C n j (n0) H 0 (n1) E (n1) C n j (n0) E (n0) (n1)
j j
j 1 j 1
*(0)
Multiplions à gauche par ni et intégrons :
g g
E (n1) C n j n i n j C nj (n0) W (n0) (n0) H 0 (n1) E (n0) (n0) (n1)
i j i i
j 1 j 1
g
E (n1) C n i C njŴij (3)
j 1
Equation séculaire : polynôme de degré g en E (n1) (pour qu’il y ait des solutions
non nulles) :
i) g racines distinctes pour E (n1) : dégénérescence levée complètement ;
ii) Racines simples ou multiples : dégénérescence partiellement levée;
iii) 1 racine g multiples : dégénérescence non levée.
43
La méthode variationnelle permet de donner des expressions approchées de En
et n.
Théorème 1 :
Soit un vecteur normé quelconque de l’espace de Hilbert de carrée sommable.
Nous avons : H E 0
E0 l’énergie de l’état fondamental (état de plus basse énergie En≥E0)
En effet :
Cn n Cn Cn
2 2
H En E0 E0
n 0 n 0 n 0
E0 s’obtient donc en cherchant le minimum de la quantité : I H
Avec fonction d’essaie variationnelle
Théorème 2:
Soit 0 un vecteur normé représentant l’état fondamental et E0 l’énergie
correspondante.
Si E1>E0 et ̂ un vecteur normé orthogonal à 0 alors :
ˆ H
ˆ E1
En effet :
Cn n Cn E n E1 C n
2 2
ˆ
ˆ H
ˆ E1
n 1 n 0 n 1
E1 s’obtient en cherchant parmi les fonctions ̂ orthogonales à 0, celles qui
minimise: I H
En effet :
Calculer H lorsque devient :
H H
H H H H
H H H H H
Posons : H H
0
44
2 0 0
H H
~ xe x 2
2 d2 1 x 2
x 2
~ H
~ xe m 2 2
x xe dx
2 2
2 m dx
2
1 3 2 2x 2
3 m2 x e dx
2m 8 4
~ H ~
~ x 2 e 2x 2 dx 2 1 2 3
~
Et H 3 m
~ ~
2m 8 4
1 m 3
Minimum pour 0 et l’on a alors : H
2 2
Nous retrouvons de nouveau la valeur exacte de E1. Ceci parce que la fonction
d’essai choisie est la fonction d’onde exacte.
45
Exercice
Calculer l’énergie de l’état fondamental, en prenant la fonction d’essai :
1
a
x2 a2
1 H a E0
Réponse : H a erreur : 20 %
2
46