Semi-conducteur à l’équilibre
2
2
Plan
2 Semi-conducteur à l’équilibre
3
Plan
2 Semi-conducteur à l’équilibre
4
Semi-conducteur à l’équilibre
Distribution de Fermi-Dirac
La fonction fn(E) est la probabilité d’occupation (à l’équilibre) d’un niveau
d’énergie E par un électron et elle est donnée par (statistique de Fermi-Dirac) :
EF étant le niveau de Fermi, qui correspond à une probabilité d’occupation égale à 1/2,
quelle que soit la température T. La figure donne l’évolution de fn(E) en fonction de la
différence E−EF et de la température. On remarque que fn(E) varie plus ou moins
rapidement de 1 à 0 en passant toujours par 1/2 pour E − EF = 0.
5
Semi-conducteur à l’équilibre
6
Semi-conducteur à l’équilibre
Pour les trous, on procède de la même façon que pour les électrons, mais en
utilisant la densité d’états nv(E) et la probabilité d’occupation fp(E):
8
Semi-conducteur à l’équilibre
9
Semi-conducteur à l’équilibre
10
Semi-conducteur à l’équilibre
Pour les atomes de type accepteur, chargés négativement quand ils ont capté un
électron, il faut utiliser la probabilité d’occupation du niveau EA par un électron
(fn(EA)) multipliée par le nombre de places disponibles (NA):
11
Semi-conducteur à l’équilibre
12
Plan
2 Semi-conducteur à l’équilibre
13
Théorie de conductivité électrique et équations de transport
- Equation de Poisson:
Pour un matériau non homogène, il peut apparaitre dans une ″zone de charge d’espace″
(ZCE) un champ électrique interne E associé à une densité de charge (r).
14
Théorie de conductivité électrique et équations de transport
Remarques:
L'équation de Poisson montre que dans une
région neutre (ρ = 0), l'évolution du potentiel
V(x) ne pourra être qu'une fonction linéaire
de x.
Inversement dans une zone de charge
d'espace (ρ≠0), l'évolution du potentiel
présente une courbure (d2V/dx2 ≠ 0), et
donc l'évolution des bandes d'énergie
EC(x), EV(x),…, directement liée à celle du
potentiel V(x), va reproduire cette courbure
car :
15
Théorie de conductivité électrique et équations de transport
Si la structure étudiée reste ″à l'équilibre″ (au moins selon la direction étudiée x),
la statistique de Fermi-Dirac est applicable et EF = constante en tout point x de
la ZCE, on peut alors écrire:
E ( x) − E F E ( x) − E c 0 + E c 0 − E Fi
n( x) = N c exp − c = N c exp − c
kT kT
E ( x ) − Ec 0 qV ( x)
n( x) = n0 exp − c =
0 n exp
kT kT
où n0 est la concentration en électrons dans la région (où EC = EC0) choisie comme
référence (en général le ″volume neutre″).
qV ( x)
De même, on peut écrire pour les trous : p ( x) = p0 exp −
kT
Remarque:
Le produit: n(x)p(x) = n0p0 = ni2
ce qui est normal puisqu'on a supposé que la structure considérée est à l'équilibre.
16
Théorie de conductivité électrique et équations de transport
17
Conduction et conductivité:
Dans les semi-conducteurs deux phénomènes physiques essentiels sont responsables du
courant: la conduction et la diffusion.
q n r 2 q 2 p r
n = qn n = 0 p = qp p = 0
mn mp
La résistivité est définie comme l’inverse de la conductivité :
1 1 1 1
n = = p = =
n qn n p qp p
18
Courant de diffusion
L’apparition d’un gradient de porteurs dans un semi-conducteur non homogène ou lors
d’une excitation locale...engendre un flux de ces porteurs dans le sens inverse de ce
gradient. Ce flux de porteurs est donné par la loi de Fick :
Le flux des porteurs (nombre de porteurs qui
Fl uxn = n = − Dn grad (n)
traversent par unité de temps une surface
unité) est proportionnel à la variation spatiale Fl ux p = p = − D p grad ( p )
de leur densité.
où Dn,p est le coefficient de diffusion des électrons (des trous).
jn = −qfl uxn = qDn grad (n)
Le Courant de diffusion s’écrit:
j p = qfl ux p = −qD p grad ( p )
( )
Si un champ électrique est appliqué au semi-
jn = jn conduction + jn diffusion = q n n E + Dn grad (n)
conducteur, on peut écrire la densité de
( )
courant des électrons en prenant en compte
la diffusion et la conduction électrique: = +
p p conduction p diffusion
j j j = q p p E − D p gra d ( p)
Relation d’Einstein
KT
Pour un semi-conducteur non dégénéré, le coefficient de Dn = n
diffusion des électrons (et des trous) est donné par la relation q
KT
d’Einstein : KT Dp = p
D= q
q
19
Théorie de conductivité électrique et équations de transport
20
Théorie de conductivité électrique et équations de transport
c
h = h Eg
hc
1,24
Eg Eg
21
Théorie de conductivité électrique et équations de transport
Quasi-niveaux de Fermi
22
Le produit de ces deux concentrations donne: 2 E Fn − E Fp
n p = ni exp( )
KT
Ce produit n’est plus égal à ni2 (comme à l’équilibre), la loi de l’action de masse n’est plus
respectée.
L'utilisation des quasi-niveaux de Fermi permet de simplifier l'expression du courant
total (conduction + diffusion):
n
j = qn n gr a d ( E Fn )
En effet nous avons:
j p = qp p gr a d ( E Fp )
KT gra d ( n)
n
j = q ( n n E + Dn gr a d ( n )) = qn
n E +
q n
j = q ( p E − D gra KT gra d ( p )
d ( p )) = qp p E −
p p p
q p
avec E Fn − E Fi
grad (n) = grad ni exp( ) =
n
(grad ( E Fn ) − grad ( E Fi ) )
KT KT
grad ( p ) = grad n exp( E Fi − E Fp ) = − p grad ( E ) − grad ( E )
( )
i Fp Fi
KT KT
grad ( EFi ) = grad ( Ec) = grad ( Ev ) = grad (−qV ) = −qgrad (V ) = qE
Finalement on obtient:
n
j = n n gr a d ( E Fn )
j
p = p p gr a d ( E Fp )
23
Théorie de conductivité électrique et équations de transport
24
Le processus de génération de porteurs est équilibré par un processus de
disparition appelé ″recombinaison″.
Taux de recombinaison
Si la variation de la concentration de porteurs est due uniquement à de la recombinaison:
dn, p (t ) n , p
Rn , p =− =
dt n, p
Rn ″taux de recombinaison″ pour les électrons et Rp
pour les trous où τn est appelé ″durée de vie des
porteurs de type n″
❖ Cas d’une recombinaison directe
Il y a disparition simultanée de paires électron-trou et à tout instant, l'intensité de la
recombinaison est proportionnelle au nombre n d'électrons dans la BC et au nombre p de
trous dans la BV, donc au produit n×p. En tenant compte du taux de génération Gth
de porteurs d'origine thermique, on peut écrire :
n dn(t )
= Rn, p = − = C R n(t ) p (t ) − Gth
n, p dt
CR Probabilité de recombinaison bande à bande.
A l'équilibre thermodynamique, n(t) = n0, p(t) = p0 et δn = δp = 0, donc R=0.
On a donc : Gth = CR n0 p0 = CR ni2, et donc :
n
R= = C R ( np − ni2 )
25
Théorie de conductivité électrique et équations de transport
n
R= = C R (np − ni2 )
On remarque que :
Si np > ni2 (porteurs en excès) alors R > 0 et il y a recombinaison des porteurs en
excès.
Si np < ni2 (défaut de porteurs : voir par exemple le cas d'une zone désertée) on a
une recombinaison ″négative″, c'est-à-dire une création (par génération
thermique) de porteurs.
Les porteurs étant recombinés (et créés) par paire, on a δn(t) = δp(t).
n
R= = C R ( n0 + p0 + n)n
26
Théorie de conductivité électrique et équations de transport
Une impureté (ou un défaut du réseau) situé à une énergie ER dans la bande
interdite agit comme ″centre de recombinaison″, c'est-à-dire comme
″marche intermédiaire″ pour le passage d'un électron de BC vers BV.
(1) = capture d'un électron (de BC), (2) = émission d'un électron (vers BC),
(3) = capture d'un trou, (4) = émission d'un trou, (1)+(3) = recombinaison (indirecte),
(1) + (2) = piégeage d'électrons, (3) + (4) = piégeage de trous.
27
Théorie de conductivité électrique et équations de transport
2
1 np − n
R= i
0 2ni + n + p
avec τ0 = 1/NR cp , NR étant la concentration de centres de recombinaison.
Dans une zone désertée (où n, p << ni, np << ni2), alors R ≈ −ni/2τ0 (R < 0 : sa
valeur absolue correspond au taux de génération thermique).
Pour un semi-conducteur dopé (par exp. de type n), on a n0 >> ni >> p0 ;
sous la condition de faible injection: n = n0 + δn ≈ n0, et puisque p = p0 + δp,
on a :
R = δp/τ0 : ainsi τ0 =1/NR cp apparaît comme la durée de vie τp des minoritaires.
Equations d’évolution
Equations de continuité
L’équation de continuité (ou équations de conservation de chaque type de
porteurs) est une équation locale valable en chaque point du semi-conducteur et
à chaque instant. Elle s’écrit pour les électrons et pour les trous :
dn(t ) dn(t ) 1
= = Gn − Rn + div ( jn )
dt dt q
dp (t ) = dp (t ) = G − R − 1 div ( j )
p p p
dt dt q
29
Exercice 2 (TD-Série 3)
On soumet à la température ambiante, du Silicium de type N (ND= 1011 cm-3) à la lumière
(photons). On assiste à la création des paires électrons-trous. Le taux de génération G= 1018
cm-3/s. Le taux de recombinaison est lié à l’évolution des porteurs minoritaires p dans le
temps par la relation :
31
Application
• Solution :
d∆𝑃𝑛 ∆𝑃𝑛
on a = - + 𝐺𝑝
dt τ𝑝
𝑃𝑛 = ∆𝑃𝑛 + 𝑃𝑛0
𝑡
−
τ𝑝
𝑃𝑛 (t)=𝑃𝑛0 + 𝐺𝑝 τ𝑝 𝑒
33
Application
34
Applications
Injection dans un seul côté en régime permanent
Considérons un échantillon sous éclairement
constant par une source lumineuse . calculer 𝑃𝑛 (x)?
Solution
Equation de continuité pour les porteurs minoritaires
au régime permanent :
35
𝐿𝑝 :Longueur de diffusion
Applications
Solution final
36
Création de paires électron-trou
• Si T > 0
– e- passent de la BV à la BC
– Apparition d’e- libres
(conduction)
– Apparition de trous dans la BV
• Concentrations
– n (e- / cm3) = p (trous / cm3) = ni
– paire électron-trou
(semiconducteur intrinsèque)
37
Nombre de paires
• Génération
– favorisée par la température
• Recombinaison
– libération d’énergie en
• chaleur
• émission de photons
– fonction de
• température
• nombre de paires
• Nombre total
3 Eg
ni = AT exp −
2
kB = constante de Boltzmann
2 k T
B
( à 300K, ni 10 10
cm −3
) 38 = 1.38062 10 -23 J / K
Semiconducteurs extrinsèques - dopés n
• Eléments du groupe V
– As, Sb, P
– 5 électrons de valence
– 1 e- excédentaire
→ conduction
• Dopage = introduction de
donneurs
– 1014 – 1019 atomes/cm3
– petit par rapport au Si (1022)
– grand par rapport à ni
– Conduction majoritaire: par les e-
39
Semiconducteurs extrinsèques - dopés p
• Eléments du groupe III
– B, In, Ga
– 3 électrons de valence
– 1 e- manquant
→ trou excédentaire
• Dopage = introduction
d’accepteurs
– 1014 – 1019 atomes/cm3
– Conduction majoritaire:
par les trous
40
Plan
2 Semi-conducteur à l’équilibre
4 Jonction PN
41
Jonction PN
Définitions:
La jonction PN est une Homojonction constituée par deux parties différentes
d'un même semi-conducteur (une de type "P" et l’autre de type "N").
pp =N A nn = ND
np = ni
2
pn = ni
2
NA
ND
Sc P Sc N
trous majoritaires trous minoritaires
Côté N de la jonction:
nn concentrations des électrons (porteurs majoritaires);
pn concentrations des trous (porteurs minoritaires).
Côté P de la jonction:
np concentrations des électrons (porteurs minoritaires);
pp concentrations des trous (porteurs majoritaires).
42
Lorsqu’on rapproche les deux barreaux en réalisant un contact physique
au niveau d’une jonction dite "métallurgique", deux phénomènes se
manifestent de part et d’autre de l’interface PN:
nn = N D n 2
pour la zone N : et pn = i
N D2
pour la zone P : pp =N A et n p = ni
NA
43
IV-3-1 Jonction PN en équilibre (non polarisée):
➢ Barriere de potentiel
Ecp Ecn
EFn
P
EFp N
Evp Evn
44
D’après le diagramme d’énergie, on a :
qVd = Ecp – Ecn
En s’appuyant sur les formules:
N N
ni2 Ecp − EF Ecp = E F + KT ln( C A )
np = = N C exp(− ) ni2
NA KT
Ecn − EF N
Ecn = E F + KT ln( C )
nn = N D = N C exp(− )
KT ND
On obtient l’expression de l’énergie de la barrière de potentiel :
N A ND
qVb =kT log
n
2
i
Remarques:
✓ Vb est la barrière de potentiel, ou potentiel de diffusion qu’on
peut aussi noter Vd
✓La barrière du potentiel est une caractéristique du matériau, elle dépend de Eg qui
est propre à chaque matériau, du dopage et de la température.
Plus la température augmente, plus la barrière de potentiel diminue.
45
❖ Champ électrique
E
Dans une jonction PN, il y a formation
d’une zone de charge d’espace (ZCE) - - + +
constituée de charges fixes (atomes - - + +
d’impuretés ionisés), ces charges vont - - + +
créer un champ électrique E(x) qui va + + ScScNN
Sc P - -
s’opposer à la poursuite du 0
mouvement de diffusion des porteurs -xp W xn x
et un équilibre s’établit.
Posons l’origine des abscisses au niveau de la jonction métallurgique. Dans ce cas la zone de
déplétion va s’étaler de 0 à xn côté N et de 0 à –xp côté P.
47
❖ Largeur de la zone de déplétion (ZCE) :
L’intégration du champ électrique sur toute la ZCE donne la valeur de la barrière du
x n 0 x n
potentiel:
Vb =− E(x)dx =− E p(x)dx − En(x)dx
−xp −xp
0
Vb =
q
2
(
N A x 2p + N D xn2 )
En tenant compte de ND xn = NA xp (continuité du champ E), on obtient la largeur
totale de la zone désertée w = xp + xn, soit :
2 1 1
w= + Vb
q N A N D
Remarques:
✓ La largeur de la ZCE varie en Vb1/2;
✓ Lorsque: T° ↗ ni ↗ Vb ↘ w ↘.
✓On démontre: EM =− 2Vb
w
N A ND
En reportant successivement les valeurs de nn et np puis pp et pn dans : qVb =kT log
ni2
on obtient respectivement les densités des porteurs minoritaires côté P et côté N :
qVb qVb
n p =nn exp(− ) et pn = p p exp(− )
kT kT
On remarque que les densités de porteurs minoritaires de part et d’autre de la ZCE sont
proportionnelles à l’inverse de l’exponentielle de la barrière du potentiel.
48
Jonction PN hors équilibre (polarisée):
Jonction PN polarisée en direct:
❖ Constitution d’une diode :
Une diode est une jonction PN comportant 2 contacts électriques, un sur la région N
(cathode), un sur la région P (l’anode). anode E'
- - + + cathode P N
- - + +
Pour polariser la jonction PN (diode) - - + + Id
- - + + N N
en direct, on applique une tension P
V = Vp-Vn > 0 W’
sur les 2 extrémités (P) et (N) de la jonction.
V > 0 V'b = Vb-V ↘ W’ ↘ V V
51
➢ la circulation du courant à travers la jonction ne peut s’effectuer que dans le sens P N
Si la différence de potentiel est inversée, les porteurs majoritaires des deux côtés s'éloignent
de la jonction, bloquant ainsi le passage du courant à son niveau. Le courant traversant la
diode est extrêmement faible et croit avec la température
L’effet du champ électrique est négligeable hors de la zone de transition, les courants de
conduction sont par conséquent négligeables. On ne calcule donc que les courants de 52
diffusion.
✓Densité de courant
D p pn qV
J dp = exp(+ ) − 1
Lp kT
L p = p D p ( Ln = n Dn ) sont les longueurs de diffusion.
Le courant de diffusion des trous (des électrons) dans la zone N (dans la zone P) de la jonction
croît exponentiellement en fonction de la tension appliquée V. Ce courant est nul pour une
tension V=0.
53
Le courant total:
Id = S Jd = S (Jdn + Jdp )
qV
Soit: I d = I s (exp −1)
kT
Dn n p D p pn
I s = qS +
avec Ln L p
Dn Dp
I s = qSni2 +
L N Lp N D
n A
Is : le courant de saturation. Il représente le courant inverse dans la jonction.
qV
NB: Si V>> kT/q exp(qV/kT)>>1 I
d = I s exp
kT
54
Principe de fonctionnement d’une cellule photovoltaïque: Les paires électron–trou
crées par les photons sont dissociées par le champ électrique, les électrons sont
propulsé vers la région N et les trous vers la région de type de type P. Ces porteurs
donnent naissance à un photocourant de génération
contact
contact
métallique
métallique
E
photon
E = hn > Eg
ZCE
type p type n
55
qV
le courant qui traverse la jonction à l’obscurité est donné par I = I s (exp − 1)
kT
et lorsque la jonction est excité par la lumière le courant total devient :
qV
I = I s (exp − 1) − I ph
kT
avec Is courant d’obscurité des porteurs minoritaire
(courant de saturation) et Iph est un courant inverse
(allant de N vers P)
Le photocourant résultant est la somme de trois
composante, le courant de diffusion de
photoelectrons dans la région de type p, le courant
de photogénaration dans la zone de charge
d’espace et le courant de diffusion des phototrou
dans la région de type n.
La caractéristique I(V) dans l’obscurité passe donc
par l’origine:
Lorsque la jonction est excitée par un rayonnement,
la caractéristique ne passe pas par l’origine car il
faut tenir compte du photocourant Iph
56
•V=0 court-circuit: I=Is (1-1)-Iph I = -Iph = -Icc
où Icc est le courant de court-circuit
• I=0 circuit -ouvert alors
kT I s + I cc kT I +I
VOC = Ln VOC = Ln s cc
q Is q Is
Rendement
Le rendement d’une cellule solaire définit la qualité de la cellule. Il dépend de
plusieurs paramètres: la répartition spectrale, l’angle d’incidence, les
caractéristiques dimensionnelles, la forme de la cellule, du matériau utilisé dans
la fabrication des panneaux solaires et des conditions ambiantes de
fonctionnement de la cellule PV (température de l’environnement, vitesse du
vent …):
Application
• Le déclin de porteur photoexcité:
On considère un échantillon dopé n soumis à une
irradiation lumineuse à t≤0. le taux de génération
est égale G. on éteint la source lumineuse à t=0.
calculer 𝑃𝑛 (t) à t>0 ?
59
Application
• Solution :
d∆𝑃𝑛 ∆𝑃𝑛
on a = - + 𝐺𝑝
dt τ𝑝
𝑃𝑛 = ∆𝑃𝑛 + 𝑃𝑛0
𝑡
−
τ𝑝
𝑃𝑛 (t)=𝑃𝑛0 + 𝐺𝑝 τ𝑝 𝑒
61
Application
62
Applications
Injection dans un seul côté en régime permanent
Considérons un échantillon sous éclairement
constant par une source lumineuse . calculer 𝑃𝑛 (x)?
Solution
Equation de continuité pour les porteurs minoritaires
au régime permanent :
63
𝐿𝑝 :Longueur de diffusion
Applications
Solution final
64
Cellule PV
65
Différentes filières du marché
Silicium massif
test de panneaux PV
Silicium Silicium
cristallin amorphe
Rendement ++
Comportement en température ++
Fonctionnement si faible luminosité ++
Fonctionnement par temps couvert ++
Fonctionnement si ombrage partiel ++
Stabilité ++
Prix +
69
Couches minces: Silicium (amorphe, polymorphe, microcristallin, …)
Rendements
en laboratoire: 10 à 12%
en production: 4 à 6% 2,4 km x 35 cm
Garantie: 20 ans
Couches minces:
couches minces de CIS (Cuivre, Indium, Sélénium)
Recherche actuelle
Cellules solaire à base de GaInN
Structure MJ
Inx1Ga1-x1N / Inx2Ga1-x2N / … /InxnGa1-xnN
➢ Problèmes:
➢ Substrat
➢ Accord de maille
Etat de l’art
• La production électrique mondial =actuellement 13,4 gigawatts
200 7
180
6
160
5 Marché
140
annuel
120 4
100 Prix de
3 vente
80
60 Exponenti
2
el (Prix de
40 vente)
1
20
0 0
1984 1988 1992 1996 2000 2004 2008 2012
76
77
Diminution du prix du PV depuis 1978
Introduction au Photovoltaique
Irradiation solaire
Facteurs de positionnement
Angle d’incidence .
Angle d’inclinaison .
L’orientation d’un panneau solaire .
Effet de l’éclairement sur la cellule photovoltaïque
Effet de la température
– Icc = constante
– Vc0 chute 83
Effet de la Température sur la cellule photovoltaïque
Icc
I
Une association de Np Cellules en parallèle permet Tension
d’augmenter le courant du système PV .
Vc0
Courant
Icc
V ns V
Tension
Vc0 nsVc0
Influence de l’association en parallèle des cellules PV
88
ETUDE TECHNIQUE
Module PV
89
De façon générale une installation solaire raccordée au réseau est constituée :
Utilisation
Batteries
91
MPPT = Maximum Power Point Tracking
Types d’installation Photovoltaïque
Injecter l'intégralité de l'électricité produite au réseau public . le besoin en électricité sera alors
couvert par la fourniture d'électricité par le distributeur
Types d’installation Photovoltaïque
Injecter seulement dans le réseau public, l'excédent de la production non consommé pour ses besoins
propres. ainsi ,ses utilisations seront directement alimentées par son générateur photovoltaïque .
Onduleur
❑ Fonctions :
➢ Convertit le courant continu en courant
alternatif usuel en phase avec le réseau .
94
Les composantes d’une installation PV
Les Onduleurs
DC AC
PDC
=
PAC
Maximal Power Point Tracking
97
Jonction PN
Jonction polarisée en inverse :
En polarisation inverse: la tension V = Vp-Vn < 0. Dans ce cas, toutes
les relations établies en polarisation directe restent valables, il
suffit de considérer V < 0. Ainsi :
98
Jonction PN
qV qV
I = I sat (exp − 1) et exp 1 I = - Isat
kT kT
NB:
Ce courant dépend uniquement de la température et non de la
tension inverse appliquée.
99
Conductivité des semiconducteurs dopés
• -100 → +150°C
– conductivité de type métallique
• > 150°C
– création de paires e- - trous (mode intrinsèque)
100