DES ENTREPRISES
C.C.T.P.
LOT n°05 : PLOMBERIE SANITAIRE
Maitre d’Ouvrage
NBIM Marcel SCI
20 bis rue Louis Philippe
92200 Neuilly sur Seine
SOMMAIRE
1. SPECIFICATIONS GENERALES
Le présent C.C.T.P consiste à décrire les travaux d’aménagement du R+7 d’un immeuble situé 17-23
boulevard de la Madeleine, 75001 PARIS pour le lot N°05 « Plomberie Sanitaire ».
L’immeuble existant comporte 7 étages sur rez-de-chaussée, à usage de bureaux et est assujetti au Code
du Travail (décret 92-332 du 31 Mars 1992).
Il est rappelé que les travaux, objet de ce marché, se font dans des locaux occupés par des locataires. La
sécurité et le respect de l’organisation prévue seront suivis de façon scrupuleuse afin de gêner à moindre
mesure les occupants.
Le maitre d’ouvrage indique qu’il privilégiera les demandes de ses locataires.
Attention, les entreprises devront chiffrer séparément les travaux concernant l'extension des travaux
sur l'existant.
Il est à noter que la présente description n’est pas limitative. En cas de difficulté d’interprétation des
documents, les prestations exigibles seront celles qui assureront les meilleures performances de
fonctionnement, sécurité et exploitation. Le soumissionnaire devra exécuter comme étant compris dans son
prix, sans exception ni réserve, tous les travaux nécessaires au bon achèvement complet de ses travaux.
Dans le cas où les ouvrages définis dans ce devis descriptif ne figureraient pas dans les recueils de textes
ou normes, ou en diffèreraient par leur conception, l’Entrepreneur devra toujours se conformer à l’esprit de
ces documents quant à la qualité et à la mise en œuvre des matériaux.
Tous les documents graphiques remis à l’Entrepreneur pour l’exécution des ouvrages doivent être
considérés comme une proposition qu’il devra examiner avant tout commencement d’exécution. Il devra
signaler au Maître d’œuvre les dispositions qui lui paraîtraient ne pas être en rapport avec la solidité, la
conservation des ouvrages, l’usage auquel ils sont destinés ou l’observation des règles de l’Art ou des
règlements en vigueur.
L’Entrepreneur se reportera au CCAP pour prendre connaissance de toutes les règles administratives non
décrites au présent descriptif et en particulier :
- hygiène et sécurité sur le chantier,
- organisation du chantier,
- conditions financières.
Important :
- Ces travaux s’effectueront dans un immeuble occupé dans des locaux libres. Par conséquent, tous
les travaux gênants ne permettant pas la co-activité « utilisateurs /travaux »., notamment
ceux liés aux percements et à la mise en place des réseaux et raccordements s’effectueront en horaires
décalés (après 20 heures, le matin avant 8H00 ou le samedi).
- Les manutentions et évacuation des matériaux et matériels s’effectueront tôt le matin de 7 heures à 9
heures
Pour la compréhension du présent dossier, l’entreprise devra obligatoirement se rendre afin d’évaluer en
toute connaissance de cause l’étendue des travaux. Une fiche de visite dûment signée sera remise avec
l’offre des entreprises. Cette dernière ne sera pas
recevable dans le cas contraire.
Pour un même type de matériel, l’entrepreneur installera des produits de la même marque et gamme. Les
étiquettes des fabricants devront être visibles (marque, modèle…). Tout appareil identifiable sera refusé.
Des maquettes, prototypes, échantillons ou montages provisoires sur le site pourront être demandés selon
les besoins par le Maître d’œuvre pour permettre la vérification de certaines fournitures.
La liste des produits - que l’Entrepreneur devra soumettre - sera :
-pompe de bouclage,
-mitigeur,
-flexibles hydrauliques,
-robinetteries d’isolement,
-robinetteries de réglage,
-purgeur d’air,
-détendeur & régulateur de pression,
-disconnecteur,
-clapet anti-retour,
-clapet anti-pollution,
-disconnecteur d’extrémité,
-culotte de raccordement des évacuations,
-cordon chauffant,
-siphons de sol,
-caniveaux de sol
-calorifuge des tuyauteries,
-tuyauteries si matériaux de synthèse,
-adoucisseur,
-surpresseur,
-compteurs d’eau,
-appareils sanitaires et accessoires
Nota : L'entrepreneur prendra les dispositions nécessaires pour stocker à l'abri de l'humidité et des
poussières, les appareils et produits livrés sur le chantier.
1.5.1 Généralités
Lors des essais et contrôles, l'installateur doit fournir tout le matériel nécessaire, les installations provisoires,
les instruments de mesure et de contrôle, (thermomètres, manomètres étalon, débitmètre, anémomètres,
sonomètres, enregistreurs divers, compte-tours, voltmètres, etc...) ainsi que le personnel qualifié.
Indépendamment des essais réalisés par l'entreprise pour la mise au point et le réglage de ces ouvrages
(A), le présent lot doit prévoir les frais afférents aux essais définis dans les documents
techniques n°1 et n°2 de COPREC (B) ainsi que la fourniture des procès-verbaux.
Les canalisations d'eau froide, d'eau chaude seront mises en charge sous une pression de
1,5 fois la pression de service (sans dépasser en aucun point la pression de 10 bars).
Tous les robinets de puisage et vidange seront fermés après purge de l'air dans les
conduits, les robinets d'arrêt resteront ouverts.
La pression sera maintenue pendant quatre heures au moins : aucune fuite ne devra se
révéler (repérable au monomètre d'essai).
Examen à vue des fourreaux et vérification des dispositifs anti-béliers.
Les canalisations de vidange et les chutes seront observées en service pour déceler les
fuites éventuelles :
o essais de vidange et de débit des appareils sanitaires,
o essais des chasses de W-C. Ces essais sont effectués avec six feuilles de papier
hygiénique froissées ; dans tous les cas, l'action siphonnique doit se faire
parfaitement.
o Pour les canalisations enterrées ou traversant des locaux inaccessibles, on
procédera à un essai de la pression d'eau :
On obture les deux extrémités et les branchements de la partie à éprouver ;
l'une des extrémités étant munie d'un ajutage, on raccorde l'ajutage à un
réservoir d'eau placé à deux mètres environ au-dessus de l'extrémité la
plus élevée.
Après avoir été éprouvées, les conduites seront lavées intérieurement au moyen de chasse
d'eau. Ces lavages seront répétés afin de faire disparaître de l'eau toutes traces de goût ou
d'odeur, provenant du montage.
Il sera ensuite procédé à la désinfection des canalisations d'eau froide et d'eau chaude :
o réactif : permanganate de potassium
o quantité totale nécessaire : 150 g par m3 de capacité
La préparation de la solution concentrée de permanganate sera effectuée la veille de
l'opération par dissolution dans l'eau très chaude de la totalité du désinfectant à utiliser.
L'opération d'injection de la solution s'effectuera par étapes d'amont en aval, du compteur
jusqu'aux extrémités des canalisations, en ouvrant chaque robinet jusqu'à apparition de la
couleur violacée du désinfectant.
Temps de contact : 48 heures.
Pour le rinçage, les exutoires seront ouverts d'aval en amont. La canalisation est remplie
avec l'eau du réseau. Le rinçage s'effectuera pendant 24 heures en laissant couler l'eau.
Les prélèvements de contrôles seront faits immédiatement.
L'analyse physico-chimique sera faite par un laboratoire spécialisé, les résultats étant
satisfaisants, le réseau sera mis en service.
Toutes ces opérations de désinfection devront être faites avec l'accord des Services de la
Compagnie Distributrice et les autorités compétentes.
Nota : Les essais en fonctionnement sont réalisés conjointement avec l’entreprise posant
les appareils sanitaires.
Chaque appareil sera essayé pour s'assurer de son bon fonctionnement. En particulier, on
vérifiera :
o que la manœuvre des robinets et des commandes de vidanges est aisée et sans
défaut.
o que les chasses de W-C sont efficaces et ont un débit suffisant.
Les robinets seront essayés sous une pression de 10 kg/cm2. Les robinets d'arrêt seront
essayés pendant une minute en position fermée. L'étanchéité de la partie avale sera
vérifiée à grand débit. Dans aucune de leurs parties, les robinets ne devront présenter de
trace de fuite.
L'installation sera essayée avec la simultanéité conforme aux hypothèses de calcul pour
s'assurer de son bon fonctionnement. En particulier, on vérifiera :
o que les durées de remplissage et de vidange des appareils sont conformes aux
o hypothèses de calculs,
o que l'installation ne donne lieu à aucun bruit, aucune vibration à la pression de
service comprise entre 1 et 3.5 kg/cm2,
o que les réseaux de ventilation primaires et éventuellement secondaires, ont été
convenablement exécutés,
o pour pouvoir comparer les résultats avec les hypothèses de calculs, on note au
cours des essais le débit de compteur et la pression d'alimentation à la sortie de
celui-ci.
L'entreprise réalisera ceux-ci, ils seront fournis avant la réception, faute de quoi celle-ci
ne pourrait être acceptée
Les vérifications seront réalisées en procédant à un contrôle par point. Chaque point sera
codifié suivant qu’il s’agisse :
o d’un point à voir : V
o d’une documentation ou d’un document à obtenir : D
o d’une note de calcul justificative : N
o d’un essai à faire : E
À titre d’exemple, nous fournissons ci-après le principe des vérifications à effectuer pour
quelques installations.
Appareils sanitaires
o vérification du débit d’eau à l’appareil sanitaire le plus éloigné avec ouverture des
appareils pour un fonctionnement en pointe en appliquant le coefficient de
simultanéité (V)
o aspect visuel des appareils (V)
Calorifuge
o calorifuge des tuyauteries (V)
o rebouchage aux zones CF (V)
o épaisseurs (V)
o revêtements (V)
Appareils électriques
o mise à la terre et les isolements (V)
o tensions et intensités (V)
o sens de rotation (V)
o équilibrage des phases (E) (V)
o dispositifs de démarrage et de leur efficacité (E) (V).
Electricité
o marque des matériels retenus (V)
o réglage des thermiques (E)
o 20 % de surface libre pour les nouvelles armoires (V)
o essai lampe (E)
o plans en pochette fixe (V)
o terre de la porte (V)
o chaque terre sur un plot (V)
o étiquetage des câbles, façade et matériels intérieurs (V)
o sectionneur extérieur à l’armoire (V)
o coupure extérieure à la chaufferie (coffret DTU) et coffret « force et lumière » (V) (E)
o raccordement des matériels à la terre (V)
o reprise de l’éclairage (V)
Etiquetage
o qualité des étiquettes (V)
o fixations (V)
o schéma affiché (V)
o correspondance (V)
2.1.1 Electricité
fréquence 50 Hz
terre 30 ohms
ERP
o Titre III « Chauffage (et ravalement) des immeubles pour les questions de comptage,
de régulation et de limitation de la température de chauffage »
o Titre V « Contrôle et sanctions pénales »
Règlement sanitaire départemental type et la circulaire du 9 août 1978, modifiée par les
circulaires des 26 avril 1982 et 20 janvier 1983, relatives à la révision du règlement sanitaire
départemental type.
Le règlement applicable est fourni en Préfecture. Et plus particulièrement :
o Livre 1er : l’eau potable
o Livre II : les locaux d’habitation pour leur usage et leur aménagement (évacuation des
eaux, ventilation, évacuation des produits de combustion, règles générales
d’habitabilité,
...), parc de stationnement.
o Livre III : bâtiments autres qu’habitation (aménagement, ventilation, sanitaire, entretien)
Arrêté interministériel du 29 mai 1997 relatif aux critères d’acceptation des produits touchant la
distribution d’eau destinée à la consommation humaine (attestation de conformité sanitaire).
Circulaires DGS/VS4/n°94/9 du 25 janvier 1994 et DGS/VS4/n°96/155 du 1er mars 1996.
Ces textes sont cités dans l’intention de renseigner au mieux l’Entrepreneur. Ces listes ne
sont pas exhaustives.
Arrêté 26 09 90
o Conditions d’hygiène en restauration avec denrées animales
Circulaire 10 06 81 du GPEM/DA
o Guide pour la construction des locaux de cuisine collective
UTE C 15 201
o Installations électriques de grandes cuisines
Les Normes Françaises (NF) sont publiées par l’AFNOR. Les autres documents de référence
figurant au catalogue de l’AFNOR cités ci-après sont contractuels.
o NF norme Française
o -- document non établi par l’AFNOR
o HOM norme NF homologuée
o EXP expérimentale
o FD fascicule de documentation
o RE document de référence non publié sous la responsabilité de l’AFNOR
o EN norme européenne
o ISO et CEI normes internationales
Ces normes sont nombreuses et intéressent principalement les industriels. L’entrepreneur doit
utiliser que des matériaux et matériels normalisés, et en particulier pour les canalisations, la
robinetterie, les pompes, ventilateurs, chaudières, brûleurs, ...
Ces normes publiées par l’AFNOR sont organisées selon la classification internationale ICS.
o DTU 65.9 (03 86) : installations de transport de chaleur ou de froid et d'eau chaude
sanitaire entre productions de chaleur ou de froid et bâtiments
NF P 52 305 (1, 1/A1, 1/A2,et 2) HOM (05 1993,06 1999, 10 2000) correspondante au :
o DTU 65.10 (02 90) : canalisations d'eau chaude, d'eau froide sous pression et
canalisations d'évacuation des eaux usées et pluviales à l'intérieur des bâtiments
C 15 321 RE (02 61) (dispositions provisoires) : dispositions en vue d’éviter la corrosion des
installations de chauffage.
o DTU 60.1 (10 69)et additifs A1 (01 1999) et A2 (10 2000) : plomberie sanitaire pour
bâtiments à usage d’habitation
o DTU 60.11 : règles de calcul des installations de plomberie sanitaire et des installations
d'évacuation des eaux pluviales
NF DTU 60.2 (10 2007) : canalisation en fonte, évacuations d’eaux usées, d’eaux vannes et
d’eaux pluviales
NF DTU 60.31 (05 2007) : canalisations en chlorure de polyvinyle non plastifié – eau froide
avec pression
NF DTU 60.32 (11 2007) : canalisations en polychlorure de vinyle non plastifié – évacuation
des eaux pluviales
NF DTU 60.33 (10 2007) : canalisations en polychlorure de vinyle non plastifié – évacuation
d’eaux usées et d’eaux vannes
NF DTU 60.5 (01 2008) : canalisations en cuivre – distribution d’eau froide et chaude sanitaire,
évacuation d’eaux usées, d’eaux pluviales, installations de génie climatique
o DTU 45.1 : isolation thermique des bâtiments frigorifiques et des locaux à ambiance
régulée
2.2.6.3 Électricité
2.2.6.3.1 Autres
NF X 08 100 (02 96) : tuyauteries rigides - identification des fluides par couleurs
conventionnelles
Sans prescriptions particulières décrites par ailleurs, les caractéristiques minimums seront les
suivantes :
Sans prescriptions particulières décrites par ailleurs, les caractéristiques minimums seront les
suivantes :
simultanéité suivante :
o à partir de 5 robinets
y = 0.8 / (x-1)^0.5
o dans lequel :
y = coefficient de simultanéité
x = nombre d’appareils
Dans le cas où l’installation comprend des robinets de chasse, ceux-ci fonctionnant que
quelques secondes ne sont pas à comptabiliser dans le calcul au même titre que les autres
appareils. Il y a lieu de considérer pour ces robinets de chasse :
Le débit ainsi obtenu pour les robinets de chasse est à ajouter à la somme des débits obtenus
Afin d’assurer le bon fonctionnement des appareils sanitaires et des mécanismes de chasse
des WC :
Les vitesses maximales de circulation d’eau (EF et ECS) au moment des débits de pointe sont
fixées en fonction des critères acoustiques (bruits de fonctionnement de l’installation) et afin
de limiter les pertes de charges. Pour cette opération, les vitesses sont :
On se reportera au tableau n°6 du DTU 60.11 concernant les systèmes séparatifs calculés
d’après la formule de BAZIN avec un débit de tuyau coulant à 1/2 plein et un coefficient de
frottement égal à 0.16.
On se reportera au tableau n°7 du DTU 60.11 concernant les systèmes séparatifs calculés
d’après la formule de BAZIN avec un débit de tuyau coulant à 7/10 plein et un coefficient de
frottement égal à 0.16.
intercalés sur le réseau, en particulier les disconnecteurs, filtres, adoucisseurs, compteurs etc.
Les canalisations d’alimentation et d’évacuation seront posées avec une pente maximum de :
o 0,2 % pour les réseaux d’alimentation d’eau afin de pouvoir purger et vidanger,
o 5 % pour les réseaux d’eaux pluviales,
o 3 % pour les réseaux d’eaux usées et eaux vannes.
Il est bien entendu que ces éléments sont indiqués comme un rappel des textes réglementaires
et non comme une liste d’appareils à installer. Il sera précisé dans le chapitre 2 « Description »
l’utilisation de chacun de ces appareils. L’Entreprise doit néanmoins être conforme aux
demandes spécifiques des services d’hygiènes.
Parallèlement, ces équipements évitent les risques de retour EF et ECS et vice et versa, par
différence de pression de service sur les robinets ou mitigeurs.
2.4.8.1 Réglementation
Pour un meilleur confort acoustique, des règles particulières sont à appliquer, à savoir :
2.4.11 Calorifuge
calorifuge antigel pour les passages en locaux non chauffés (sous-sol, local poubelles etc.)
calorifuge anti-condensation des canalisations dans le bâtiment sauf en gaines techniques
quand les colonnes sont réalisées en PVC Pression.
Les tuyauteries d’eau chaude sanitaire enrobées ou encastrées le sont dans des fourreaux
largement dimensionnés. Le diamètre intérieur du fourreau est supérieur ou égal à 1,5 fois
le diamètre extérieur du tube. Le coefficient d’émission du tube k doit être inférieur ou égal à
0.50 W/m.°C.
Le débit des pompes de circulation doit permettre une chute de température, au retour sur
les ballons, ne devant pas excéder 5°C.
2.4.12 RIA
Sans objet
de contrôle.
Les réservations de plus de 10dm² à réaliser dans les ouvrages concourant à la structure du
bâtiment et dans tout ouvrage béton, pour les besoins des divers lots de travaux, sont
exécutés par l’entreprise titulaire du lot gros-œuvre, à partir des plans de réservations
établis par l’entreprise du présent lot.
Les réservations de ce type qui n’auraient pas été demandées avant l’approbation des
plans de réservations, ou au plus tard avant le commencement des travaux de maçonnerie
dans la zone concernée par les réservations, seront exécutées après l’achèvement des
dites maçonneries par le titulaire du lot « gros-œuvre », aux frais de l’entreprise utilisatrice.
Les réservations oubliées ou mal dimensionnées seront réalisées ou modifiées par le lot «
gros- œuvre » aux frais de l’entreprise utilisatrice.
Les scellements dans les ouvrages sont exécutés par le titulaire des lots techniques.
Les rebouchages, calfeutrement en périphérie de tuyauteries et gaines sont dues au lot
plomberie
Lot «électricité »
Pose des siphons de sol dans le plancher du local poubelle après réalisation de
l’étanchéité,
le traçage sur site des réservations et carottage demandés au lot GROS ŒUVRE,
fourniture et pose des ferrures de renfort dans les cloisons pour la fixation des appareils
sanitaires.
Amenée des puissances électriques jusqu’aux armoires des locaux techniques et coffret,
reprise des synthèses de défaut dans les armoires électriques (ou coffret),
La distribution électrique avec toutes les protections nécessaires depuis les armoires
électriques jusqu’aux appareils :
o alimentation électrique du traitement d’eau,
o alimentation de la pompe de bouclage,
o alimentation de la pompe de relevage
trappe d’accès en faux plafonds (si plafond non démontable, rez-de-chaussée ou sous-sol),
faux plafonds dans les circulations palières,
Lot Carrelage
Aux droits des attentes d’évacuations des sanitaires et des plinthes techniques, pose du
carrelage du socle et de la plinthe avec gorge.
Lot Peinture
3.1 DEPOSE
Dépose des éléments sanitaires des blocs WC en phase de démolition, après réalisation des sanitaires (bloc
de 6 WC)
Pour les blocs sanitaires, il sera prévu un ballon électrique de marque THERMOR ou
équivalent approuvé, modèle horizontal, capacité 75 litres, longueur 690mm, diamêtre 505,
raccordement par-dessous avec un thermoplongeur isolé de 1600W et une anode magnésium
. Le raccordement se fera par prise débranchable électrique de proximité (existant combiné à
remplacer), la cuve recevra une protection anti-corrosion, un bloc de sécurité et adaptation sur
les réseaux eau froide, eau chaude et eaux usées.
Les raccordements se feront en tube cuivre encastré, ou en tube cuivre apparent en plinthe ou
dans les faux plafonds avec dans ce dernier cas un calorifuge par manchon Armaflex 9mm.
4.7.1 Généralités
4.7.2 WC suspendu
Plaque de déclanchement double TECE square métal revêtu d’une couche de protection anti
trace de doigt
3.4 DESCENTE EP
Après la mise en épreuve des réseaux, ces derniers sont lavés au moyen d’une chasse d’eau.
Les lavages sont répétés jusqu’à la disparition complète des traces du montage (plus de
goûts, ni d’odeur).
La désinfection des canalisations d’eau froide et d’eau chaude sanitaire peut, à ce moment-là,
débuté par l’injonction d’une solution concentrée de permanganate de potassium (quantité
totale de 150 g/m3 de volume dilué dans de l’eau très chaude). La solution est préparée la
veille et l’injection s’effectue par étage, d’amont et d’aval du compteur jusqu’aux
extrémités des canalisations. Chaque robinet est ouvert jusqu’à l’apparition de la couleur
violacée du désinfectant. La durée du traitement est de 48 heures.
Le rinçage s’effectue par l’ouverture des exutoires d’aval en mont. Les canalisations sont
remplies avec l’eau du réseau. L’eau propre coule pendant 24 heures dans les réseaux.
Des prélèvements, pour analyse et contrôle, sont réalisés immédiatement. L’analyse physico-
chimique de l’eau est réalisée par un laboratoire agréé et les réseaux sont mis en service
seulement si les résultats sont satisfaisants.
Cette prestation est réalisée en accord avec les services du concessionnaire d’eau et