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Université de Tebessa Spécialité : Master 1 R&T

Faculté des Science et Technologie Module : Module : installation et maintenance des fibres optiques
Département de Génie Electrique

Chapitre 1.Fibres optiques


Introduction
Les fibres optiques, aujourd’hui, font partie intégrante de nos réseaux de télécommunication
et de nos réseaux informatiques. Dans les réseaux d’opérateurs de télécommunication, ces
fibres optiques sont capables d’offrir des liaisons de plusieurs dizaines de kilomètres sans
nouvelle amplification des signaux. Les fibres optiques sont utilisées dans les
environnements fortement perturbés au niveau électromagnétique car la nature même du
signal transporté (la lumière) n’est pas affectée par ces perturbations.
2. PHÉNOMÈNES PHYSIQUES PERMETTANT LE TRANSPORT DE L’INFORMATION

Le phénomène physique principal permettant Afin de bien comprendre son principe,


le transport de l’information sous forme redéfinissons d’abord deux autres notions
lumineuse au sein de la fibre optique porte le simples :
nom de réflexion totale.

2.1. LA RÉFLEXION
Lorsqu’un rayon lumineux (figure 1), appelé rayon incident, « tombe » sur une surface
réfléchissante (exemple : un miroir) il subit une déviation dans le même plan suivant un
angle de réflexion « r » qui est de même valeur que l’angle d’incidence « i » par rapport à un
axe appelé axe d’incidence, perpendiculaire à la surface de séparation.

2.2. LA RÉFRACTION
La figure 2 illustre un autre phénomène optique : La réfraction. Elle agit lors du passage d’un
rayon lumineux incident d’un milieu 1, par exemple de l’air, vers un milieu 2 différent, par
exemple de l’eau. Ce rayon incident va subir une déviation lors de la traversée dans le
second milieu. L’angle de réfraction « r » du rayon réfracté sera différent de l’angle
d’incidence « i » par rapport à l’axe d’incidence déjà défini ci-dessus. Les relations
mathématiques qui en résultent sont indiquées à côté de la figure 2.

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Dans notre exemple, le milieu 2 est plus réfringent (+dense) que le milieu 1. Son indice de
réfraction n2 est plus grand que l’indice de réfraction du milieu 1 n1.
la loi de Snell-Descartes dit que n1.sin(i)=n2.sin(r)

Cas particulier : Lorsque le faisceau lumineux arrive perpendiculairement à la surface de


séparation de 2 milieux, il n’est pas dévié.
• QU’EST CE QUE L‘INDICE DE RÉFRACTION ?
L’indice de réfraction est le rapport entre la vitesse de propagation d’un signal lumineux
dans le vide et la vitesse de propagation du signal lumineux dans le milieu considéré.

Cet indice varie donc en fonction des milieux traversés et aussi en fonction de la longueur
d’onde du signal lumineux.
2.3. LA RÉFLEXION TOTALE
Ce phénomène existe lorsque la réfraction atteint ses limites et n’est plus possible (ceci est
visible quand l’indice de réfraction du milieu initial n1 est > à l’indice de réfraction du second
milieu n2 .
Il y a réflexion totale lorsque l’angle d’un rayon lumineux incident, évoluant d’un milieu plus
réfringent (+ dense) vers un milieu moins réfringent(- dense), est supérieur à la valeur de
l’angle limite du milieu où se propage le rayon incident.

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La figure 3 montre qu’en-dessous de l’angle limite « L », les rayons lumineux (en rouge)
subissent le phénomène de réfraction et traversent la surface de séparation des deux
milieux. Le rayon (jaune) ayant son angle d’incidence égale à l’angle limite rase la surface de
séparation. Par contre le rayon (vert) qui attaque la surface de séparation avec un angle
d’incidence supérieur à l’angle limite n’est plus en mesure de « sortir » vers le deuxième
milieu mais subit une réflexion totale dans le premier.
Dans une fibre optique, nous allons donc créer les conditions nécessaires et indispensables à
la réflexion totale pour guider le signal lumineux dans le conduit en verre.

Donc
Donc, comme les angles sont compris entre 0° et 90° :

C’est à dire que le rayon lumineux, en se réfractant, s’écarte de la normale. Ainsi, l’angle de
réfraction atteint 90° alors que l’angle d’incidence est inférieur à cette valeur. L’angle d’incidence i1lim
vérifie alors la relation :

Voici quelques indices:


Vide Air Glace Eau Verre Quartz Diamant
1 1,0003 1,31 1,3329 1,5 1,55 2,47

Valeur de l'angle limite pour dioptre d'un milieu vers l'air

Glace Eau Verre Quartz Diamant


49°36'41" 48°36'41" 41°48'37" 40°10'40" 23°52'56"

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3. FIBRES OPTIQUES
3.1. CONSTITUTION DES FIBRES OPTIQUES

n1>n2 →réflexion totale


Une fibre optique est un guide d'onde diélectrique qui possède une symétrie circulaire. Elle
est constituée de deux couches de matériaux transparents à base de silice appelés le cœur
de verre d’indice de réfraction n1 et la gaine d’indice de réfraction n2. Cette dernière
entoure le cœur. L’indice n1 est supérieur à n2 permettant ainsi la réflexion totale.
On réalise cet écart d'indice entre le cœur et la gaine en incorporant des dopants, tels que :
 Le germanium et le phosphore qui accroissent l'indice dans le cœur.
 Le bore et le fluor qui le font décroître dans la gaine.

La gaine est elle-même recouverte d'une enveloppe, généralement en plastique et offre ainsi
une protection mécanique à l’ensemble cœur-gaine.
3.2 Classification des fibres optiques

à saut d’indice

à gradient d’indice
à saut d’indice

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L’allure de l’indice de réfraction du cœur joue un rôle important dans la propagation de la


lumière dans la fibre. On distingue trois types de profils d’indice de réfraction (figure 2) :
 La fibre monomode à saut d’indice (a)
 La fibre multimode à saut d’indice (b)
 La fibre multimode à gradient d’indice (c)

Figure : Fibre optique ; monomode à saut d’indice (a), multimodale à saut d’indice
(b), multimodale à gradient d’indice (c).
3.2.1 La fibre optique multimode à saut d’indice :
L'indice de réfraction varie brusquement quand on passe du matériau de cœur à celui de la
gaine (indice de réfraction du cœur est homogène). Le rayon lumineux ne subit aucune
déviation dans le cœur. Son trajet est dévié au niveau de l’interface cœur-gaine là où l’indice
de réfraction change de valeur. Plusieurs rayons lumineux traversent la fibre (multimode).
Les rayons peuvent donc arriver au bout de la fibre à des instants
différents, d’où une certaine dispersion du signal. La fibre Multimode est généralement
utilisée pour de courtes distances (quelques centaines de mètres à 2 km max.), par exemple
un réseau local, car leur atténuation est importante : 3,5 dB/km (valeur typique à 850 nm).
Ce type de profil est peu performant pour les transmissions à haut débit

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3.2.2 La fibre optique multimode à gradient d’indice:


(débit limité à 1 Gb/s) L'indice de réfraction diminue progressivement du centre du cœur
jusqu'à l'interface avec la gaine, l’indice de réfraction de la gaine étant constant.

On peut représenter le cœur comme une superposition de couches de verre d’indice de


réfraction différent. Cette disposition force les différents rayons lumineux de passer par des
trajets plus proches les uns des autres, donc un étalement de spectre moins important.
3.2.3 La fibre optique monomode
À l’inverse, une fibre monomode n’autorise la propagation que d’un seul rayon lumineux. Il
porte le nom de mode fondamental. Elle a le cœur si fin (de l’ordre de la longueur d’onde du
signal transmis) que le chemin de propagation de rayon lumineux est pratiquement
direct. Les monomodes ont la capacité de parcourir plusieurs dizaines de kilomètre sans
nécessiter l’emploi d’un réamplificateur. C’est une des raisons pour laquelle les opérateurs
de télécommunication utilisent ce type de fibre.
Une fibre monomode classique est à saut d’indice

Les différences entre ces fibres sont :


• Les dimensions du cœur :
o 62,5 μm et 50 μm pour les multimodes
o 8 μm et 9 μm pour les monomodes
• Les longueurs d’onde employées :
o 850 et 1300 nm pour les multimodes
o 1310, 1550 et 1625 nm pour les monomodes

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3.3 Avantages de la fibre optique :


 Plusieurs kilomètres de câble optique peuvent être moins chers que plusieurs
kilomètres de fil de cuivre. Le verre étant moins cher que le cuivre.
 Parce que les fibres optiques sont plus minces que les fils de cuivre, d’autres fibres
peuvent être regroupées dans un câble. Cela permet à plus de lignes téléphoniques
ou plusieurs canaux de passer dans le même câble.
 Les câbles à fibre optique ont une bande passante plus grande que les câbles
métalliques.
 La fibre est un diélectrique (isolant), il ne présente pas de risque d’étincelle.
 La perte de signal dans la fibre optique est inférieure à celle du fil de cuivre.
 Possibilité d’envoyer de plusieurs signaux
 Une insensibilité quasi totale aux interférences électromagnétiques.
 À la différence des signaux électriques en fils de cuivre, des signaux lumineux d’une
fibre ne vont pas interférer avec ceux d’autres fibres dans le même câble.
 Un faible poids.
 Les fibres optiques durent généralement plus longtemps ; environ plus de 100 ans.
 La fibre fournit un support de transmission extrêmement sécurisé, car il n’y a aucun
moyen de détecter les données transmises.
3.4 Inconvénients de la fibre optique :
 Les fibres optiques nécessitent plus de protection autour du câble par rapport au
cuivre.
 S’ils sont moins chers à produire, et durent plus longtemps, les câbles à fibre sont
coûteux à installer.
 La fibre optique ne peut pas être courbée car ses composants sont fragiles. De plus,
son cœur, fait de silice, casse facilement du fait de la corrosion créée par l'humidité
extérieure. Il faut donc protéger le cœur de la fibre.
 Il existe de nombreux types de connecteurs, ce qui implique une absence de
normalisation.
 Coûts d’exploitation élevés et personnel spécialisé.
 Le risque de perte du signal si la soudure entre deux fibres est mal faite.
 La fibre est vendue au kilomètre, il arrive souvent, pendant les travaux, le besoin de
souder deux fibres entre elles. Pour cela, il faut une soudeuse à fibre optique, un
appareil volumineux et qui demande une forte alimentation en électricité.

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4. Pertes et atténuation dans la fibre optique :

Une perte, ou atténuation La longueur de la fibre n’est pas la seule cause d’atténuation qui
se traduit en fibre optique existe, en effet, l’absorption, la diffusion, les courbures et les
par la perte d’énergie pertes de connectiques sont les principales causes de
lumineuse dans la fibre. l’atténuation.
Elle est mesurée en La dispersion chromatique et la dispersion modale sont deux
dB/Km. phénomènes qui causent la perte du signal.

4.1 Atténuation / Longueur d'onde


Cette atténuation dépend de la La mesure d’atténuation spectrale consiste à
longueur d’onde λ, c’est à dire de mesurer l’affaiblissement de la fibre sur une plage
couleur de (fréquence) de la lumière. de longueurs d’onde.
Donc la longueur d’onde de la lumière Une petite quantité de lumière est injectée dans
utilisée pour transmettre un signal dans la fibre. Cette lumière se situe dans les longueurs
la fibre optique n’est pas choisie au d’onde visibles (de 400 nm à 700 nm) et à
hasard, elle correspond à un minimum proximité des longueurs d’onde infrarouges (de
d’atténuation. 700 nm à 1700 nm) dans le spectre
électromagnétique.

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Généralement, trois longueurs d’onde particulières peuvent être utilisées pour la


transmission par fibres optiques. Le tableau suivant les présente :
Les pertes en dB sont obtenues par :
Fenêtres Longueur d’onde Affaiblissement

1re longueur d’onde 850 nm 3 dB/km En prenant en compte la distance, on


définira alors l'atténuation linéique pour une
2e longueur d’onde 1 310 nm 0,4 dB/km
longueur d'onde par :
3e longueur d’onde 1 550 nm 0,2 dB/km A(λ)=-C/L avec A>0
avec A en dB/km, C en dB et L en km

- Les fenêtres 1 et 2 résultent d'un compromis technico-économique entre l'atténuation


apportée par la fibre et les composants optoélectroniques utilisés en fonction des
applications.
- La fenêtre 3 correspond à l'atténuation minimale mais exige des composants
optoélectroniques très performants, elle est réservée aux applications à haut débit et
longues distances.

4.2 Atténuation linéique :


Lorsqu’on injecte, à l’entrée d’une fibre optique, une puissance
Pe= P(0) sous forme d’une onde électromagnétique, cette
puissance décroît avec la longueur L de la fibre optique en
fonction de l'atténuation linéique α(m-1), et à la sortie, on
récupère la puissance Ps = P(L).
𝑃(𝐿) = 𝑃(0) ∙ 10−∝∙𝐿/10
'α' dépend du matériau (plastique, silice,...) et de la longueur d'onde λ.
2𝜋
∝= √𝑛12 − 𝑛22
𝜆

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4.3 Pertes par absorption


Sous l'influence d'un photon d'énergie suffisante, un électron peut être porté à un niveau
d'énergie supérieur à celui où il se trouvait. Une partie de l'énergie du rayonnement incident
est ainsi absorbée par le matériau.
Le photon d’énergie :
E = hν= hc/ λ
Avec h = 6,626 × 10−34 J s (constante du Planck)
me=9,11x 10-31kg
c= 3 × 108 m/s

E0 - niveau énergétique de base


E1 - niveau énergétique excité

Cette interaction rayonnement-matière Ces impuretés sont principalement les


s'applique au matériau constituant la fibre mais atomes métalliques (Fe, Cu, V, Co, Ni, Mn,
aussi aux impuretés qu'elle contient. Donc il et Cr) et les ions OH-provenant de traces
faut utiliser les matériaux les plus purs possible d'eau.
pour la fabrication de fibre optique.

4.4 Pertes par diffusion :


4.4.1 Diffusion de Rayleigh (Diffusion intrinsèque) :
C’est la diffusion de la lumière (énergie incidente)
dans toutes les directions de l’espace, due à des
variations locales de l'indice de réfraction du cœur
d’une fibre créées par des changements de densité ou
de composition apparus au moment de la
solidification du matériau.

Po = puissance injectée dans la fibre.


P1 = puissance récupérée à l'autre extrémité.
P2 = puissance diffusée (Diffusion de Rayleigh).
P3 = Po - ( P1+ P2 ) puissance absorbée par la fibre.

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4.4.3 Diffusion due aux défauts de la fibre


a-Diamètre du cœur différent
Les variations locales du diamètre du cœur, vont faire qu'un certain nombre de rayons vont
subir une réfraction dans la gaine, entraînant une perte d'énergie (atténuation
différentielle).

b- Diffusion due aux imperfections (diffusion de Mie):


Cette diffusion est provoquée par les
imperfections dans la structure de la
fibre et peut être réduite au minimum en
améliorant les techniques de fabrication.
Ces imperfections peuvent être des
bulles d’air, de poussière, d’une pollution
à l’interface entre le cœur et la gaine.

4.4.4 Atténuation provoquée par les courbures


Lorsqu’on courbe la fibre, une partie de l’énergie lumineuse
peut échapper au guidage (réfraction= angle d’incidence
inférieur à l’angle limite), et se perdre dans la gaine. Ce
phénomène s’appelle «pertes par courbure».
• Il est le plus sensible aux grandes longueurs d’onde.

4.5 Pertes liées aux défauts de connections


Les défauts de connexion représentent l’une des Deux méthodes sont utilisées pour
sources les plus importantes des pertes d'une raccorder deux fibres optiques entre
ligne de transmission par fibres optiques. Les elles :
raccordements entre la fibre et les équipements -par soudure (épissure/fusion) à l’arc
d’émission et de réception du signal optique électrique ou par l’utilisation de colle
entraînent des pertes provoquées par : spéciale.
- Une Séparation longitudinale (distance trop -par connecteur, pour les raccords
grande entre les deux fibres) (a) démontables utilisant des pièces
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- Un décalage axial (les cœurs des fibres ne se mécaniques.


joignent pase) (b) Mais le raccordement de ces fibre n’ai
- Un désalignement angulaire (c) jamais parfait

Deux effets limitent la capacité de transmission :

-Atténuation : une partie du signal, sous forme de lumière, est perdue

- Dispersion: le signal reçu est déformé par rapport au signal émis (dégradation)

La dispersion se manifeste par un élargissement des impulsions au cours de leur


propagation.

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5. Dispersion dans les fibres optiques

5.1 Dispersion chromatique

La dispersion chromatique correspondant aux variations de temps de propagation des


diverses longueurs d'onde composant le spectre de l’émetteur optique induisant un
élargissement temporel de l’impulsion envoyée. La dispersion intramodale ou chromatique
se produit pour chaque mode, même pour une fibre monomode.

représente la dépendance de l’indice de réfraction du cœur avec la longueur d’onde donc la


vitesse.
Cmilieu=C0/nmilieu
L’indice de réfraction est le rapport entre la vitesse de propagation d’un signal lumineux
dans le vide et la vitesse de propagation du signal lumineux dans le milieu considéré.

Cet indice varie donc en fonction des milieux traversés et aussi en fonction de la longueur
d’onde du signal lumineux.

5.1 Dispersion intermodale

Les différents modes se propagent dans le la fibre optique avec différentes vitesses. Ceci
donne naissance à une dispersion entre les modes et entraine un élargissement dans le
temps et une déformation de l’impulsion. Cette déformation peut entrainer un
chevauchement des impulsions à la sortie de la fibre et rendre, par conséquent impossible,
le codage du signal.

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6. Bande passante : La bande passante La bande passante est la bande de fréquences


d’une ligne de transmission (fibre optique) dans laquelle les signaux appliqués à l’entrée du
est la plage de fréquence sur laquelle la support ont une puissance de sortie supérieure à
ligne est capable de transmettre des un seuil donné (après traversée du support de
signaux sans que leur affaiblissement soit transmission). Le seuil fixé correspond à un
trop important (supérieure à un seuil rapport déterminé entre la puissance du signal
donné). Elle est définie par : d’entrée et la puissance du signal trouvé à la
sortie (voir figure 1.13).
BP=fmax-fmin

Figure 4.7 Bande passante à –3 dB.

En notant Ps la puissance de sortie, et Pe la puissance d’entrée, l’affaiblissement A (rapport der


signal sur bruit S/B) en dB est donné par la formule :
A=S/B = 10. log10 (Pe/Ps) (dB)

En général, on caractérise un support par sa bande La bande passante est généralement


passante à 3 dB (décibels), c’est-à-dire par la plage de définie pour une atténuation en
fréquences à l’intérieur de laquelle la puissance de puissance de moitié, ce qui
sortie est, au pire, divisée par deux. correspond à –3 dB :
Pour Pe/Ps = 2, on trouve : 10. log10 (Pe/Ps) = 3 dB.

7. Système de transmission par fibre optique :


– un émetteur de lumière (transmetteur), constitué d’une diode électroluminescente (LED, Light
Emitting Diode) ou d’une diode LASER (Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation), qui
transforme les impulsions électriques en impulsions lumineuses;
– un récepteur de lumière, constitué d’une photodiode de type PIN (Positive Intrinsic Négative) qui
traduit les impulsions lumineuses en signaux électriques ;
– une fibre optique.

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La puissance émise par une LED est inférieur par rapport à celle émise par la diode laser, c’est pour
quoi dans les liaisons à haut débit on utilise les diodes laser mais elles ont un coût plus élevé et une
duré de vie réduite. La fibre étant un système de transmission unidirectionnel, une liaison optique
nécessite l’utilisation de 2 fibres.

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