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CARACTERISATIONS
L.Choukrane
FGMGP/ SDM
Laboratoire LTM
lchoukrane@usthb.dz
Principe
La technique est la même que pour la DTA si ce n’est que les températures sont mesurées à
partir de plateaux de grande surface sur lesquels reposent le creuset de référence (vide) et le
creuset contenant l’échantillon. C’est la DSC par flux de chaleur. Cette technique permet, par
exemple, de mesurer la chaleur spécifique
Une cellule de mesure DSC se compose d’un four et d’un capteur intégré avec des positions
définies pour les creusets échantillon et référence. Les surfaces du capteur sont connectées à
des thermocouples ou peuvent faire partie du thermocouple. Cela permet d’enregistrer aussi
bien la différence de température entre l’échantillon et la référence (signal DSC) et la
température absolue de l’échantillon ou de la référence.
Dû à la chaleur spécifique (C p ) de l’échantillon, la référence (habituellement un creuset vide)
chauffe généralement plus vite que l’échantillon durant la chauffe de la cellule de mesure
DSC; c’est-à-dire, la température référence (T R , verte) augmente un peu plus vite que la
température échantillon (T P , rouge). Les deux courbes présentent une allure parallèle lors de
la chauffe à une vitesse de chauffe constante – jusqu’à ce qu’une réaction dans l’échantillon
apparaisse. Dans le cas présenté ici, l’échantillon commence à fusionner à t 1 . La température
de l’échantillon ne change pas pendant la fusion; la température de la référence, pour sa part,
reste inchangée et continue d’afficher une augmentation linéaire. Lorsque la fusion est
complète, la température échantillon commence également à augmenter de nouveau et, à
partir du point en temps t 2 , affiche de nouveau une augmentation linéaire.
Le signal différentiel (ΔT) des deux courbes de température est présenté sur la partie
inférieure de l’image. Au milieu de la courbe, le calcul de la différence génère un pic (bleu)
représentant le processus de fusion endothermique. Selon si la température référence est
soustraite à la température échantillon ou l’inverse lors du calcul, le pic généré pointe soit
vers le haut soit vers le bas sur le graphique. L’aire du pic est corrélée à la quantité de chaleur
de la transition (enthalpie en J/g).
Figure 3: Appareillage et allure des courbes.
On appelle chaleur spécifique d’un corps, la quantité de chaleur, exprimée en joules, qu’il faut
fournir à un gramme de ce corps pour élever sa température de 1°K. La chaleur spécifique est
aussi appelée chaleur massique (J.Kg-1 K-1).
Pour les transformations à pression constante Cp=Qp/ΔT
Pour les transformations à volume constant Cv=Qp/ΔT
La capacité calorifique d’un échantillon à pression constante est donnée par la relation
Cp=dH=mCpdT m est la masse de l’échantillon en gramme.
Cette relation peut s’écrire :
Dh/dt=mCpdT/dt dT /dt vitesse de chauffage
TGA : Analyse thermogravimétrique
Principe
1. L’échantillon est pesé et la ligne de base est établie
2. L’échantillon est soumis à la montée en température
3. À différentes températures, des réactions chimiques peuvent libérer des espèces
gazeuses ou former des oxydes entraînant une variation de masse de l’échantillon
4. Ce changement de masse est enregistré en fonction de la température
L’ATG s’emploie le plus souvent dans l’étude des phénomènes tels que :
Décomposition des polymères
Corrosion des métaux sous différentes atmosphères
Réactions chimiques des composés solides
Pyrolyse des huiles, des charbons
Hydratation et déshydratation des solides
Figure 4 : Appareillage.
Figure 5: Allure théorique de courbe obtenue par ATG.
Propriétés mesurées
THERMOCOUPLE
Principe de fonctionnement
On appelle :