Faculté de Technologie
Département d’Hydraulique
Master 1 en Hydraulique
Option : Hydro-informatique
Mr B.ROUISSAT
Définition des types de pompes
1. Pompes de surface (ou hors d’eau)
Ces pompes peuvent être :
- à axe horizontal
- à axe vertical
Disposition classique,
pompe et moteur sur châssis,
support avec manchon
d’accouplement
2. Groupes verticaux
Groupes verticaux
Groupes horizontaux
Pompes centrifuges
Une pompe centrifuge est composée d’une roue clavetée sur un arbre, tournant
à l’intérieur d’un corps de pompe formant une canalisation progressivement
divergente appelée volute. Cette roue est pourvue d’aubes, dont la concavité de
la courbure est dirigée à l’opposé du sens de rotation, imprimant au liquide un
mouvement de rotation. Une roue est caractérisée par les angles de ses aubes,
son diamètre, sa largeur, et sa vitesse de rotation. Un bouchon de remplissage
est placé sur la partie supérieure de la volute permettant à la pompe de ne pas
démarrer vide d’eau.
Vue en coupe
Vue ouverte
Installations de groupes
moto-pompes
Joint démontable
Groupes verticaux
Normes de mise en forage
Installations de groupes
moto-pompes
Installations de groupes
moto-pompes
volume de régulation
Le volume servant de base à la régulation est calculé de façon que les démarrages
et arrêts des groupes de pompe ne dépassent pas une périodicité déterminée. En
effet, si le réservoir est petit, les pompes démarrent et s'arrêtent fréquemment, ce
qui nuit à la bonne tenue de l'appareillage électrique et hydraulique.
Quel que soit le nombre de pompes le volume est tel que (régulation
à deux niveaux avec relais temporises) :
V = t.q/4
V = q.t‘
q : débit d'une pompe (l/s).
t’ : temps de démarrage d'une pompe (de l'ordre de 10 s sauf pour
les très grosses pompes).
Le volume de régulation est donc égal à :
Amorçage des pompes
Quand la conduite d'aspiration est remplie d'air, il est impossible que la
pompe puisse aspirer l'eau d'elle même. Il est alors nécessaire de prévoir un
dispositif pour créer l'amorçage du pompage d'eau, donc de chasser l'air pour
que l'eau puisse venir prendre sa place.
2. Conduites de refoulement
• DN < 250 mm V = 1,5 à 2 m/s,
• DN > 250 mm V = 2 à 2,5 m/s .
Groupes moto-pompes
Eaux chargées
Lorsque l’écoulement gravitaire n’est pas possible, les appareils élévatoires à mettre en
œuvre sont essentiellement de trois types : pompes, vis d’Archimède, aéro-éjecteurs
1. Pompes submersibles
Groupes moto-pompes
Eaux chargées
2. Vis d'Archimède
Permet :
• des relevages de débits importants, sous des hauteurs faibles,
• un relevage d’eaux très chargées,
• d’atteindre un rendement sensiblement constant quelque soit le débit relevé,
Nécessite :
• une maintenance importante,
• des travaux de génie civil adaptés.
Ne permet pas :
• de mettre en pression les eaux.
Vis d’Archimède
Groupes moto-pompes
Eaux chargées
3. Aéro-éjecteur
C’est une technique alternative basée sur l’utilisation du vide ou de l’air
comprimé nécessitant pour son fonctionnement soit un groupe électro-
compresseur, soit un réseau d’air comprimé et une oxygénation par diffuseur.
Permet :
• de grandes hauteurs de relèvement et de grandes longueurs de refoulement,
Fonctionnement
- remplissage,
- refoulement,
- échappement,
Groupes moto-pompes
Eaux chargées
3. Aéro-éjecteur : Principe de fonctionnement
Ho = H1 + Ha
H2 = H3 + Hr
Hauteur manométrique d’une pompe
Hm = Hg + ∑J
l’échauffement de la pompe
plus la chaleur.
Assemblage des pompes
L’eau y est pompée d’un unique bassin dont la surface libre est localisée `a
une altitude de 4 m (par rapport au niveau de la mer) pour y être transportée jusqu’`a un
réservoir par une conduite dont le point le plus haut est placée à une altitude de 20 m. La
pompe doit alors fournir au minimum une charge égale à la différence d’altitude, soit 16
m ici, pour vaincre les effets de la pesanteur. En plus de cela, elle doit fournir une charge
supplémentaire pour équilibrer les pertes de charge du réseau. La courbe caractéristique
est alors une parabole ascendante.
Courbe caractéristique d’un circuit hydraulique (Cas 2)
La figure illustre le cas d’une alimentation de deux réservoirs dont les points les plus
hauts à alimenter sont égaux à 16 m pour le premier et 20 m pour le deuxième. Les deux
bassins ont tous deux des surfaces libres situées à une altitude ´égale à 4 m. Les
différences d’altitudes entre les surfaces libres des deux réservoirs et les bassins n’étant
pas identiques, les deux courbes caractéristiques démarreront à des ordonnées décalées
12 m et 16 m.
Courbe caractéristique d’un circuit hydraulique (Cas 3)
Il s’agit ici de conduites placées au milieu du réseau et donc éloignées des extrémités.
Elles seront alors caractérisées uniquement par un terme de pertes de charge. En effet,
même si elles sont situées à des altitudes non nulles par rapport au plan de référence, le
terme d’altitude sera pris en compte dans les caractéristiques des conduites alimentant
les réservoirs. La conduite C3 est placée dans le refoulement de la pompe. La courbe
caractéristique est tracée à partir de l’origine et ne fait intervenir que ses pertes de
charge. Dans ce cas précis, après avoir tracé la courbe résultante des deux conduites
desservant les réservoirs, notée C1||C2, on ajoute les pertes de charge de la conduite C3.
Courbe caractéristique d’un circuit hydraulique (Cas 4)
L’écoulement crée par la pompe alimente un réservoir situé à une altitude plus ´élevé que le
plan de pompage. Dans le cas (a), le système alimentant est composé de la pompe et de sa
conduite d’aspiration. Les pertes de charges correspondant à une dissipation irréversible de
l’énergie de l’écoulement, celles-ci sont donc ôtées de la charge délivrée par la pompe. Le
système à alimenter est composé alors de la conduite de refoulement seule. Le
point d’intersection entre les courbes des deux systèmes, correspond au point de
fonctionnement du système. On trouve le point de fonctionnement de la pompe,
en ajoutant à partir de ce point les pertes de charges de l’aspiration (i.e. on se déplace sur une
droite de débit constant jusqu’à atteindre la courbe caractéristique de la pompe).
Point de fonctionnement - Synthèse
• NPSH requis
Cette pression étant mesurable en tout point du circuit, on est donc capable
d’estimer la marge que le fluide dispose par rapport à la cavitation, pabs−pv(T).
Cette quantité variable dans le circuit, est appelée NPSH, (Net Positive Suction
Head (Hauteur de Charge Nette Absolue). Cette valeur traduit l´énergie encore
disponible dans le fluide, au-dessus du seuil de tension de vapeur saturante :
c’est une réserve d’énergie. A l’entrée de la pompe, cette quantité va atteindre
une valeur minimale. En ce point du circuit (et uniquement), on parle de NPSH
disponible. Cette réserve d’énergie dépend du fluide, et du type d’installation
Notons que cette valeur maximale est retrouvée dans une zone proche de la
vanne, dans le cas d'une conduite d'adduction, ou proche de la pompe, dans
le cas d'une conduite de refoulement.
Protections contre le coup de bélier
Ceci montre donc que le coup de bélier est proportionnel à la vitesse de l'eau
dans la conduite avant la fermeture U0 et à la longueur de la conduite L. D'autre
part, le coup de bélier diminue lorsque le temps de fermeture augmente. D'où
l'intérêt, pour les conduites d'adduction, d'adopter des robinets à fermeture lente:
des robinets-vannes à course longue.
• A la fin de la surpression, le
volume d'air se comprime, jusqu'à
Vmin à la pression absolue Zmax
Calcul simplifié d’un réservoir d’air
Calcul simplifié d’un réservoir d’air
Exemple de calcul d'un réservoir d'air
Si on suppose que Vo. Zo=V max. Zmin , on en tire Vmax = 0, 171/0,6 = 285 litres
Afin qu'il reste encore de l'eau quand l'air atteint son volume maximum, on prend
une capacité totale du réservoir Vrés = 1,3 Vmax = 370 litres
Avec :
K : Dépend de la nature de la conduite,
e : épaisseur de la conduite (m),
D : Diamètre de la conduite (m).
Matériaux Fer Acier Fonte Fonte Béton Amiante PVC PEHD PEBD
grise ductile ciment
Valeurs 0,5 0,5 1 0,59 5 4 33 83 500
K
1. Etude de la dépression
Pour l’étude de la dépression et le calcul de U0 (volume d’air) ; nous utilisons la
méthode de PUECH et MEUNIER., qui utilise trois (3) nombres adimensionnels :
K = (Habs - H0)/ H0
Avec :
Habs : Hauteur manométrique totale absolue ( Habs= HMT +10) en (m),
H0 : Pression statique absolue ( H0= HG+10) en (m).
A = a.V0 / (g.H0)
Avec :
a : Célérité (m/s),
V0 : Vitesse dans la conduite en régime permanent (m/s).
Avec :
L : Longueur de la conduite en (m),
s : Section de la conduite en (m²),
U0 : Volume d’air du ballon anti-bélier en régime permanent en (m3).
Méthode de PUECH et MEUNIER
Calcul du volume d’air du ballon (Dépression)
Puis on détermine le volume maximal de l’air Umax qui correspond à la plus faible
pression lu sur le graphique Pmini par la formule suivante :
Si nous voulons qu’il reste encore 20 % d’eau lors de la plus grande dépression, il nous
faut prévoir un ballon de volume τ égal à :
1. Etude de la surpression
Pour le calcul de la surpression, nous nous servons de l’abaque de DUBIN et GUENEAU.
1 D2
( 2
1) 2
2g 0.6.d