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LES PRINCIPAUX
REPÈRES
HISTORIQUE
SETLEUR IMP
ACT SUR
LAGÉOSTRATÉ
GIEMONDIALE
RÉALISÉ PAR :
PROFESSEUR: -YOUSSI Elmehdi
AMMI Anouar -LAKHDAR Ikram
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-NAIT ALI Soufian
-REZGUI Hala
-SI HAMMANE Fahd
INTRODUCTION
L’équilibre géopolitique et géostratégique mondial du début du xxi e
siècle révèle de nombreuses mutations par rapport à la période
des guerres mondiales et de la guerre froide . La mondialisation des
échanges en constitue l’un des facteurs prépondérants . Cependant Les
avantages de la croissance économique n’ont pas concerné tous les
États.
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La première guerre mondiale
La guerre qui éclate en Europe en 1914 devient rapidement un conflit mondial et total. Cette
guerre d'un genre nouveau bouleverse en profondeur les sociétés européennes. En 1918, à
l'issue du conflit, s'amorce la construction d'un nouvel équilibre géopolitique. Comment
l'Europe est-elle transformée par la Première Guerre mondiale ?
Tout au long du 19e siècle, il existe des rivalités territoriales et des tensions géopolitiques
entre les puissances européennes. La plupart d'entre elles ont une politique impérialiste,
c'est-à-dire qu'elles cherchent à étendre leur domination sur d'autres territoires.
L'impérialisme est la politique d'un pays qui cherche à conserver ou à étendre sa
domination sur d'autres peuples ou d'autres territoires... Le colonialisme est une forme
d'impérialisme que les états forts utilisent en vue de garantir un développement durable
à leurs peuples en s’épandant vers de nouvelles ressources naturelles.
Ainsi, il existe des rivalités dans le cadre de la constitution des empires coloniaux
européens. Par exemple, l'Allemagne et la France s'opposent pour le contrôle du Maroc
au début du xxe siècle. Par ailleurs, la France, qui a perdu l'Alsace-Moselle lors d'un
précédent conflit et souhaite récupérer ce territoire, nourrit un esprit de « revanche » à
l'égard de l'Allemagne.
Ces rivalités entraînent l'entretien de puissantes armées et des alliances militaires.
L'internationalisation du conflit
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La guerre déborde rapidement le terrain européen : on parle de mondialisation du
conflit. En effet, le Royaume-Uni et la France ont un immense empire colonial. Les
colonies entrent en guerre aux côtés de leur métropole, et les populations coloniales,
notamment d'Afrique et d'Inde, fournissent des soldats, de la main-d'œuvre et des
matières premières.
Par ailleurs, les États-Unis entrent en guerre auprès des Alliés en 1917. La guerre est
donc mondiale et la mobilisation massive.
Qui dit mobilisation, au sens militaire, désigne la convocation des troupes en vue de préparer
l'affrontement. Celle-ci est massive durant la Première Guerre mondiale : plus de 70 millions
d'hommes sont appelés à combattre au cours de la guerre.
Nous sommes désormais face à un conflit d'un genre nouveau Une guerre d'usure.
Une guerre totale : QUI DIT GUERRE TOTALE DIT L’ENTREE DES CIVILS
DANS CETTE DERNIERE
Les civils, comme les militaires, sont engagés dans le conflit. C'est pourquoi les historiens
qualifient ce conflit de guerre totale : en effet, les États mobilisent toutes leurs
ressources humaines et matérielles pour anéantir l'adversaire.
D'abord, à l'arrière, beaucoup d'usines se reconvertissent dans l'armement et emploient
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majoritairement des femmes, les hommes étant partis au front. Une économie de guerre
se met en place : l'État accentue son contrôle sur l'économie et emprunte massivement,
notamment auprès des civils, pour financer les dépenses militaires. Il s'agit en effet d'une
guerre industrielle très coûteuse : les progrès techniques concernent surtout l'artillerie
(canons, mortiers). La Première Guerre mondiale voit également l'apparition de la
mitrailleuse, des gaz et du char d'assaut, ainsi que la généralisation des sous-marins et
des avions militaires.
Un conflit meurtrier :
Du fait des progrès techniques et de l'augmentation de la puissance de feu, les combats
de la Première Guerre mondiale dépassent en violence et en dégâts les combats des
guerres précédentes.
Les civils sont également très durement touchés par le conflit, notamment avec le
bombardement des villes proches du front.
Les bolcheviks, qui ont pris le pouvoir en Russie après la révolution d'Octobre 1917,
négocient une paix séparée avec l'Allemagne
Le président des États-Unis, Woodrow Wilson, avait auparavant formulé 14 points
indispensables pour construire une paix durable. Il s'agit notamment de s'engager à
mener une diplomatie franche et transparente, de respecter le droit des peuples à
disposer d'eux-mêmes et le principe des nationalités pour tracer les nouvelles frontières.
Autrement dit, à chaque peuple est reconnu le droit de se constituer en nation
indépendante.
Le traité de Versailles est signé avec l'Allemagne le 28 juin 1919. Les termes en sont durs
et l'Allemagne considère ce traité comme un diktat, imposé sans négociation. Elle perd
en effet près d'un septième de son territoire et toutes ses colonies, n'a plus le droit
d'entretenir ses armées et doit payer de très lourdes réparations. Le traité marque
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également la création de la Société des Nations (SDN), qui rassemble les États vainqueurs
à l'exception des États-Unis. Cette organisation internationale a pour objectif de régler
les conflits de façon pacifique, mais s'avère rapidement trop faible pour avoir un réel
pouvoir.
2- La fin des empires européens :
La sortie de guerre voit la mise en place d'un nouvel ordre européen avec la fin des
empires multinationaux. Ainsi, l'Empire russe disparaît puis la Finlande, la Pologne,
l'Ukraine et les pays baltes deviennent des États indépendants.
Par ailleurs, le traité de Saint-Germain de septembre 1919 confirme le démembrement
de l'empire d'Autriche-Hongrie, déjà fortement ébranlé par des révoltes nationalistes. Il
donne naissance à des États indépendants, l'Autriche, la Hongrie, la Tchécoslovaquie et
la Yougoslavie, et permet l'agrandissement de pays existants comme l'Italie.
Enfin, l'Empire ottoman perd avec le traité de Sèvres (août 1920) la majeure partie de
son territoire, au profit des Arméniens, des Grecs et des puissances victorieuses.
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Les chocs pétroliers
Un choc pétrolier correspond à une hausse massive et rapide du prix du pétrole qui
déclenche généralement une crise pour les pays n'en produisant pas, ou pas assez et qui
sont dépendants de l'importation.
Les variations du prix de « l'or noir » ont une incidence directe sur l'économie en général. En
effet, le pétrole est utilisé dans un grand nombre de productions industrielles et dans la
grande majorité des moyens de transports. A ce jour, il n'existe pas d'alternative énergétique
pouvant répondre aussi rapidement que le pétrole aux besoins de la planète.
Quelques pays industrialisés ont cherché d'autres biens de substitution tels que l'énergie
nucléaire ou l'électricité mais il s'avère que le pétrole reste l'énergie la plus répandue au
monde, dont la demande ne cesse de croître.
Le premier choc pétrolier de 1973 : à la suite du pic de production de pétrole des États-Unis
et de l'abandon des accords de Bretton-Woods qui a pour effet une forte concentration de la
dévalorisation du dollar et donc des cours du pétrole qui sont libellés en dollars.
Le deuxième choc pétrolier est une crise mondiale des prix du pétrole ayant principalement
trouvé sa source en Iran. Sous les effets conjugués de la révolution iranienne, de la guerre
Iran-Irak et du redémarrage de la demande mondiale à la suite du premier choc pétrolier, le
prix du pétrole est multiplié par 2,7 entre le milieu de l'année 1978 et 1981
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L’organisation des nations unies
1- Définition de l’ONU :
L'ONU a été fondée en 1945, après la Seconde Guerre mondiale pour succéder à la société
des nations, afin d'arrêter les guerres entre pays et de fournir une plate-forme de dialogue.
C’est une organisation internationale regroupant, à quelques exceptions près, tous les États
de la planète. Ses objectifs sont de faciliter la coopération dans les domaines du droit
international, de la sécurité internationale, du développement économique, du progrès
social, des droits de l'homme et la réalisation à terme de la paix mondiale.
2- Les organes principaux de l’ONU :
Assemblée générale :
L’Assemblée générale est le principal organe délibérateur, décisionnaire et représentatif des
Nations Unies. Les 193 États Membres de l'ONU y sont représentés, ce qui en fait le seul
organe de l'ONU offrant une représentation universelle.
Conseil de sécurité :
La Charte des Nations Unies confère au Conseil de sécurité la responsabilité principale du
maintien de la paix et de la sécurité internationales. Le Conseil compte 15 membres (5
permanent qui sont Chine, États-Unis d'Amérique, Fédération de Russie, France et Royaume-
Unis et 10 non permanents) disposant chacun d’une voix. Aux termes de la Charte, tous les
États Membres sont tenus d’appliquer les décisions du Conseil.
Il est compétent au premier chef pour constater l’existence d’une menace contre la paix ou
d’un acte d’agression. Il invite les parties à un différend à le régler par des moyens pacifiques
et recommande les méthodes d’ajustement et les termes de règlement qu’il juge appropriés.
Dans certains cas, il peut imposer des sanctions, voire autoriser l’emploi de la force pour
maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationales.
Il est chargé de l'administration des territoires placés sous la tutelle des Nations unies.
Parmi les missions de l’ONU, celle la plus cruciale est de maintenir la paix et la sécurité
internationale grâce aux opérations de maintien de la paix, ces opérations appartiennent aux
mesures non coercitives et temporaires qui peuvent être décidées par le Conseil de sécurité
ou par l’Assemblée générale des Nations unies. Elles ne sont pas dirigées contre un État en
particulier, mais vise bien plutôt à créer les conditions favorables à un retour à la paix. Leur
déploiement doit donc être accepté par l’ensemble des parties concernées. Ainsi, un accord
doit être conclu entre le pays dans lequel se déploie une telle opération et le Secrétaire
général des Nations unies.
-Développer entre les nations des relations amicales fondées sur le principe de l’égalité des
droits, des peuples et de leur droit de disposer d’eux même
-Réaliser la coopération internationale en solvant les problèmes d’ordres internationaux
d’ordre économiques, sociales , intellectuelles ou humanitaires
-Etre un centre ou s’harmonise les nations vers ces fins communes
2ème critique concerne le droit de veto puisque celui-ci permet à tout membre
permanent de bloquer toute résolution ou décision du Conseil de sécurité. L'utilisation
du droit de veto par un pays, plutôt que l'opinion d'une majorité de pays, peut geler
toute réponse armée ou diplomatique possible des Nations unies à une crise.
Il y eu aussi plusieurs critiques comme quoi l’attention accordée aux conflits israélo-
arabes serait excessive , cette critique est motivée par le fait qu’un tier des résolutions
critiques passées par le conseil des droits de l’homme au cours des quarante dernieres
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années ont été dirigées exclusivement contre israel . Et enfin on reproche à l’Onu de ne
pas disposer d’une force armée qui lui est propre .
Le Terrorisme
Le terrorisme est l’ensemble d'actes de violence (attentats, prises d'otages, etc.) commis par
une organisation ou un individu pour créer un climat d'insécurité, pour exercer un chantage
sur un gouvernement ou pour satisfaire une haine à l'égard d'une communauté, d'un pays,
d'un système.
Dans sa forme la plus actuelle, le terrorisme a commencé au début du siècle avec les
attentats du 11 septembre contre les tours jumelles, casus belli pour Georges Bush fils pour
déclarer la guerre contre le terrorisme tout d’abord en Afghanistan, puis en Irak. Ces deux
guerres ont offert un terreau favorable pour l’avènement et la montée en puissance des
mouvements proclamant le Djihad, sous sa connotation dévoyée, notamment al-Qaïda et
l'organisation de l’état islamique, de son acronyme initial Daesh (ISIS) qui a pris le dessus,
accaparant l’espace médiatique mondial, par l’atrocité de ses attaques.
Commençons par AL QAIDA, qui prône l’établissement de régimes islamistes dans les pays à
majorité musulmane et le rétablissement d’un califat. Depuis la mort d’Oussama ben Laden
en 2011, Al-Qaïda est dirigé par l’égyptien Ayman al-Zawahiri qui commande ses différentes
filiales depuis les zones tribales au nord-ouest du Pakistan, à la frontière avec l’Afghanistan,
sous la protection des Talibans.
Passons maintenant à l’État islamique (Daech), qui revendique depuis le 29 juin 2014 le
rétablissement d’un califat sur une large partie des territoires irakiens et syriens. Daech
prône le rétablissement de la charia et a le contrôle sur une large partie des territoires de
l’Irak et de la Syrie. Certains de ses combattants aguerris venus de l’étranger sont prêts à
mener des attaques terroristes de retour dans leur pays d’origine.
Par ailleurs, la Libye (après le printemps arabe) ne fait pas exception aux pays du Sahel qui
sont vulnérables par rapport au terrorisme sous toutes ses formes. Ce pays est extrêmement
touché par l'islamiste radical et ses groupes s'affichent particulièrement depuis la chute du
régime libyen de Muammar Kadhafi, en 2011.
En fin de compte, le terrorisme représente une menace pour la sécurité, les valeurs des
sociétés démocratiques, et les droits et libertés dont jouissent les citoyens des différents
pays. Dans ce cadre, la lutte contre le terrorisme est une priorité absolue pour plusieurs
Etats partout dans le monde.
Ainsi, une approche globale est actuellement adoptée pour faire face aux phénomènes des
combattants étrangers et du terrorisme endogène. Cette dernière repose naturellement sur
le renforcement des règles visant à prévenir de nouvelles formes de terrorisme ; le
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renforcement des vérifications aux frontières extérieures ; l’amélioration du contrôle des
armes à feu ; et la création d'un organisme spécialisé destiné à enrayer la propagande
terroriste en ligne.
Et enfin, l’Union Européenne, vu son niveau de vulnérabilité élevé face aux attentats
terroristes, a adopté une stratégie visant à lutter contre le terrorisme en vue de le combattre
à l'échelle mondiale et de rendre l'Europe plus sûre. Cette stratégie s'appuie sur quatre
piliers, à savoir la prévention, la protection, la poursuite et la réaction.
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