Thème 1 :
Badr Baali /
Omar Sanade /
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Plan
Introduction
SECTION 1 : LA FINANCE
I : L’environnement financier.
Conclusion
Introduction
L’objectif de cette partie est de mettre le point sur la notion de la finance, Les
cycles financiers de l’entreprise et les différents modes de financement sources
de financement.
SECTION I : LA FINANCE.
1-Définition
Le financement peut être défini comme le fait d'apporter des fonds (de la
monnaie) à un agent économique. Le financement de l'économie désigne
l'ensemble des modalités par lesquelles les agents économiques se procurent
les fonds nécessaires à la réalisation de leurs activités
La finance est l’étude des manières d’allouer des ressources rares au fil du
temps. Les deux points qui distinguent la finance des autres disciplines sont
que les décisions financières engendrent des coûts et profits répartis dans le
temps, et que ceux-ci ne généralement pas connus par avance avec certitude,
que ce soit par le décideur ou toute autre personne.
Elle représente la base de tous les instruments de gestion et constitue un
véritable outil d’aide à la décision. Etant une discipline transverse, la finance se
retrouve nécessairement dans toutes les organisations.
Les agents à capacité de financement (ACF) : les ACF sont les agents
économiques dont les revenus sont supérieurs aux dépenses. Une fois
leurs dépenses courantes et leurs investissements financés, les ACF
disposent d'excédents financiers. Ils s'autofinancent et réalisent une
épargne financière, qui peut être placée.
Les agents à besoin de financement (ABF) : les ABF sont les agents
économiques dont les dépenses excèdent les revenus. Ils ne peuvent se
financer qu'en faisant appel à d'autres agents. Ils doivent donc se
procurer un financement externe.
B- La finance d’entreprise.
1. le cycle de l'exploitation
2. le cycle d'investissement
3. le cycle de financement
1. Le cycle d'exploitation.
Le cycle d’exploitation correspond à l’ensemble des opérations successives
liées à activités courantes de l’entreprise, il correspond, pour une entreprise
commerciale, à l'ensemble des opérations et traitements depuis l'achat de
marchandises en passant par le stockage puis la vente. Le cycle
d'exploitation consiste pour une entreprise industrielle en l'achat de
matières premières qui sont transformées puis vendues en tant que produits
finis, règlements des fournisseurs et des autres partenaires : le personnel,
les organismes sociaux et l'Etat. Le cycle d'exploitation est générateurs de
coûts et de besoins de financement qui font l'objet d'un suivi et d'une
analyse régulière de la part des décideurs de l'entreprise en vu de
l'optimiser. Une partie plus ou moins important du financement du cycle
d'exploitation est assurée par le recours au crédit bancaire. Ce cycle est plus
ou moins long selon les activités de l’entreprise. L’enjeu est très clair, il s’agit
d’avoir suffisamment de trésorerie pour financer ses besoins.
Les opérations courantes sont : achat des matières premières, fabrication des
produits, stockage, vente .Le décalage entre le décaissement et l’encaissement
constitue un besoin de financement que l’entreprise doit couvrir.
b- Le cycle d’exploitation des entreprises commerciales
La trésorerie :
-Investissements incorporels
Les investissements incorporels sont complémentaires des investissements
matériels qu'ils précèdent, accompagnent ou suivent.
Ainsi les investissements de recherche précèdent les investissements
matériels lorsqu'ils aboutissent à améliorer, adapter ou imaginer des procédés
et matériels nouveaux.
-Investissements financiers:
3- le cycle de financement.
Dans les économies modernes, les agents non financiers qui ressentent des
besoins de financement peuvent trouver la satisfaction de ceux-ci de deux
façons :
1. Le financement interne
Le financement interne est le financement qu’une entreprise peut faire à partir
de ses fonds propres, c’est-à-dire soit de son épargne, soit en réinvestissant ses
bénéfices. On parle aussi d’autofinancement (c’est l’ensemble des ressources
internes non distribué dégagés par l’activité de l’entreprise et qui représentent
une source de financement par l’entreprise.
L’autofinancement :
Autofinancement=caf - dividendes.
L’augmentation de capital :
Ce mode de financement est plus rare car il est plus difficile de trouver de
nouveaux apporteurs de fonds que de puiser dans ses propres ressources.
(Capital risque : pour des PME en forte croissance grâce à des innovations
technologiques).Elle permet de financer le développement de l’entreprise
(investissements nouveaux) ou en cas de perte, rétablir une situation financière
saine (émission de titres, introduction en bourse), capital risque (organisme
financier).
le marché primaire, sur lequel les agents à besoin de financement émettent des
titres,
et le marché secondaire sur lequel se négocient les titres déjà émis. Le marché
secondaire ne contribue pas directement au financement des agents qui ont
émis les titres, mais il est le complément indispensable du marché primaire
puisqu’il permet aux apporteurs de capitaux de revendre facilement les titres
achetés antérieurement, leur conférant ainsi de la liquidité. Ces titres,
constitués notamment d’actions et d’obligations, représentent des droits (de
propriété ou de créance selon le cas) acquis par leurs détenteurs sur
l’organisme émetteur (entreprise sociétaire privée ou collectivité publique).
Le marché monétaire est le marché des capitaux à court et moyen terme, sur
lequel l’échéance des transactions est comprise entre une journée et un an :
le marché interbancaire, réservé aux banques
le marché des titres de créances négociables : sur lesquels se financent à court
terme les entreprises (billets de trésorerie et l’Etat (Bons du Trésor) Exemples
de titres émis par les entreprises :
L’action est un titre de propriété de l’entreprise car elle représente une partie,
une fraction du capital de l’entreprise. Elle permet de percevoir des intérêts,
qu’on appelle des dividendes et qui représente un % des bénéfices de
l’entreprise. Son cours dépend de l’offre et de la demande de cette action : plus
elle rapporte de dividendes, plus les investisseurs vont vouloir en acheter, plus
cela va faire augmenter le cours de l’action. Mais, cet investissement est peu
sûr car les dividendes et le cours de l’action peuvent baisser.
Les obligations sont un simple titre de créance: la somme investie au départ ne
peut pas varier (sauf en cas d’inflation), par contre le taux d’intérêt qu’elle
rapporte est variable. (Ce qui n’est pas le cas si on met son argent sur un
compte épargne)
Les agents qui échangent sur le marché des capitaux sont les banques, les
entreprises, l’Etat et les ménages (que sur le marché financier).
Le fait que les entreprises aient de plus en plus souvent recours au financement
direct s’appelle la désintermédiation financière.
Le crédit bail:
L’entreprise gère ses activités pour objectif d’assurer son équilibre financier. Le
financement de l’entreprise est limité selon la situation financière de
l’entreprise et selon d’autres contraintes.
La rentabilité est une notion fondamentale dans tout investissement, car elle
exprime la capacité d’une entreprise à générer un revenu à partir des
ressources qu’elle emploie. Les meilleures entreprises ont toujours un taux de
rentabilité qui est élevé, et surtout qui reste élevé années après autres. Plus la
rentabilité financière est élevée, plus l'entreprise devient attractive pour les
apporteurs de capitaux.
Le statut juridique : par exemple seules les entreprises publiques ont accès
aux titres participatifs, seules les sociétés de capitaux peuvent émettre des
obligations, des actions…
Les règles juridiques de recours aux moyens de financements externes.
Introduction
En première analyse, l'espace financier qui environne l'entreprise constitue un
ensemble de processus relatifs à la création, la conservation et la circulation de
monnaie et d'autres actifs financiers. Cependant, la monnaie et les autres
actifs, ne constituent qu'une des manifestations de systèmes financiers
complexes qui mettent plus largement en jeu cinq ensembles de composantes
nettement identifiées.
Quelle que soit leur forme matérielle ou immatérielle, quelle que soit l'identité
de la personne qui les émet et de celle qui les détient, quelle que soit la nature
précise des droits qui leur sont attachés, les actions, les obligations, les bons,
les billets de trésorerie, les avoirs en monnaie et de multiples autres titres de
créance ou de propriété, relèvent d'une telle définition. Celle-ci permet
également de caractériser les opérations financières comme des opérations qui
se traduisent par la création, l'acquisition, la détention ou la cession de titres
financiers.
I-L’environnement financier.
1 : L’entreprise et son environnement financier :
Les relations qu’une organisation (entreprise, collectivité, association…)
entretient avec les agents qui lui apportent les moyens de se financer
(investisseurs et prêteurs) dépendent en partie de la nature même de cette
organisation et de la forme qu’elle revêt.
–– être profitable, c’est-à-dire vendre des biens et/ou des services à une valeur
supérieure aux coûts supportés pour les produire et les distribuer ; c’est à
partir du compte de résultat que la profitabilité est mesurée ;
––être solvable, c’est-à-dire détenir des actifs (immobilisations, actif
circulant…) dont la valeur totale permet de couvrir les dettes contractées pour
les acquérir ; c’est à partir du bilan que la solvabilité est appréciée ;
–– être liquide, c’est-à-dire disposer en permanence d’une trésorerie suffisante
pour pouvoir payer ses dettes à leur échéance ; c’est à partir du tableau des
flux de trésorerie qu’est évaluée la capacité de l’entreprise à bien gérer sa
trésorerie.
Les sociétés (SA, SARL) sont plus adaptées que l’entreprise individuelle à des
activités de croissance rapide : leur capital est ouvert à de nouveaux
partenaires financiers.
Investisseurs Prêteurs
(actionnaires, associés) (banques, porteurs d’obligations)
Pouvoirs publics
Salariés Entreprise (États, collectivités locales...)
Clients Fournisseurs
Flux financiers
Compte tenu des échanges monétaires qu’elle effectue avec ses partenaires,
l’entreprise doit produire et mettre à leur disposition une information
financière les renseignant sur son niveau de profitabilité et sa situation
financière. De sa capacité à être transparente dépend en effet la relation de
confiance qu’elle instaure avec eux. C’est pourquoi, il lui faut notamment «
rendre des comptes » en publiant tous les ans ses états financiers (bilan,
compte de résultat et annexes).
Mais, si l’information financière d’une entreprise est en principe la même pour
tous les agents susceptibles de s’y intéresser, l’exploitation qui en est faite est
spécifique à chacun, en fonction de ses propres attentes.
Or le système financier ainsi défini présente dans la plupart des pays des
formes d'organisation typiques, plus ou moins spécifiques, mais durables.
C'est ce que suggère le recours à la notion de structure financière. Cette notion
traduit en effet les caractéristiques majeures et relativement stables propres à
l'agencement des composantes du système financier. Elle a été proposée et
développée par R.W. Goldsmith qui la justifiait dans les termes suivants : « Les
pays diffèrent quant à leur structure financière, quant au caractère exact, au
mode de fonctionnement et à la dimension respective des différents types
d'instruments et d'institutions financières, quant au degré de concentration
atteint dans les différentes catégories d'institutions financières et(...) quant au
rapport entre le volume des instruments financiers (...) et le volume des
grandeurs économiques significatives telles que la richesse nationale, le produit
national, la formation de capital et l'épargne ».
La formulation de R.W. Goldsmith permet de souligner trois caractéristiques
majeures de la structure financière dans un pays donné.
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En premier lieu, cette structure financière est caractérisée par la gamme des
instruments servant de support aux opérations financières, c'est-à-dire aux
opérations de règlement, de constitution d'une épargne, de financement et de
couverture des risques financiers.
Ainsi, la diversification des actifs financiers, l'étendue de la gamme qu'ils
composent, la répartition entre actifs de types différents constituent un aspect
majeur de la structure financière.
Celle-ci est également caractérisée par la nature et la différenciation des
institutions financières intervenant de façon régulière dans le processus de
création, de conservation et de mise en circulation des actifs financiers. La
diversité de ces institutions, leur niveau de spécialisation, leur influence
effective sur les comportements des États, des entreprises et des particuliers,
le montant et la structure de leur patrimoine et de leurs opérations constituent
la seconde caractéristique majeure de la structure financière.
Mais l'analyse de la structure financière ne doit pas être limitée à la seule étude
des institutions ; elle doit englober également l'étude des marchés sur lesquels
les transactions relatives aux actifs financiers se négocient et se concluent, ainsi
que l'étude des circuits et canaux qui organisent la circulation des flux
financiers dans l'économie nationale et internationale.
La structure financière globale dans laquelle les entreprises insèrent leur action
est caractérisée par un certain niveau de différenciation de ses composantes et
par un mode spécifique de combinaison entre ces dernières. Or, la complexité
et le stade de développement de cette structure financière globale
déterminent les variables d'action de la gestion financière, les termes des
problèmes qu'elle se pose, la nature des solutions qu'elle peut leur apporter.
Ainsi, un système financier caractérisé par une structure peu différenciée
apparaît dominé par la gestion de mécanismes de création et de circulation de
monnaie et offre une gamme limitée de moyens de financement. La
problématique de la gestion financière se trouve cantonnée dans un domaine
relatif à la formation et à l'utilisation de l'autofinancement ainsi qu'à la maîtrise
des règlements reçus ou effectués par l'entreprise.
Aux différentes étapes de leur cycle de vie, les entreprises sont confrontées à
des besoins de financement spécifiques ; mais elles dégagent des sources de
fonds dans des conditions qui se transforment également et qui permettent
ainsi de poser les problèmes d'ajustement financier dans des termes propres à
chaque stade de leur développement.
La formulation habituelle du « modèle » du cycle de vie met en évidence la
succession de quatre étapes, nettement typées sur le plan commercial,
stratégique, technique et financier.
Dans la phase de démarrage, l'entreprise naissante connaît une croissance
modérée et encore instable de sa production et de ses ventes. Ses résultats
sont le plus souvent négatifs, compte tenu des charges fixes qu'elle supporte et
de leur imputation sur un volume de production encore restreint.
En termes financiers, les résultats ne permettent pas de dégager des
ressources internes suffisantes ; l'entreprise se trouve par ailleurs contrainte de
solliciter des concours externes dans des conditions défavorables du fait de sa
faible notoriété, de ses résultats encore médiocres et des incertitudes qui
pèsent sur son développement futur. Si l'accès aux ressources apparaît aussi
précaire dans cette phase, l'entreprise est par ailleurs confrontée à des besoins
de financement élevés, notamment liés aux investissements requis par le
démarrage de la production et des ventes. Cette phase apparaît ainsi dominée
par l'impératif de recherche de fonds externes : pour la gestion financière, le
problème essentiel porte alors sur la recherche de moyens de financement
permettant de maintenir la solvabilité et de financer les dépenses courantes
ainsi que les investissements incompressibles requis par le démarrage.