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Master : Management et Contrôle des Organisations

L’Analyse de la Performance
Financière

Pr : Mr SLIMANI HAMID

Travail effectué par: EL ALOUI EL BAHI NAOUFAL


ZEROUAL HAMZA
HAIFI OUSSAMA
HAMADI ISMAIL

Année Universitaire 2017/2018

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Sommaire :

Introduction ………………………………………………………………………………………………………..…………….………3

I- Généralités sur la performance d’une entreprise …..…………………………………….………………………4

II- Analyse de l’activité et appréciation de la performance de l’entreprise:


Analyse et interprétation du CPC…………………………………………….………………………….…….…....…………6
ETAT DES SOLDES DE GESTION….….…………….………….……………….………….…………………….……………….10

III- L’analyse de la performance par la méthode des Ratios :


1. Définition et utilité des Ratios ...................................................................………….…………………15
2. La notion de l’effet de levier financier .....................................................................................19

L’Étude de cas ………………………………………………………..……………………………………………………..……….…23

Corrigé …………………………………………………………………..……………………………………………………….…….…..27

Conclusion ....................................................................................................................................33

Bibliographie ................................................................................................................................34

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Introduction :

Pour être compétitive , toute entreprise doit être performante , c'est-à-dire meilleure que ses
concurrents tant dans sa stratégie que dans son organisation, la performance oblige donc a
une vision globale interdépendante de tous les paramètres internes et externes, quantitatives
et qualitatives, techniques et humains, physiques et financiers de la gestion, d’où le souci du
gestionnaire de rechercher la performance globale, qui intègre plusieurs niveaux d’évaluation :
– pour la production, c’est l’amélioration permanente de la productivité, donc un
Rendement physique, associé à un niveau élevé de qualité ;
– pour la vente, c’est la compétitivité sur le marché ou la différence valeur-coût ;
– pour la finance, c’est la rentabilité qui peut être définie de plusieurs manières.
D’une manière générale l’appréciation de la performance repose sur une comparaison entre
les résultats qui sont dégagées par l’entreprise et les moyens engagés pour obtenir ces
résultats. Il s’agit de savoir si l’entreprise dégage suffisamment de ressource pour rémunérer
les différents moyens engagés dans l’exploitation.

Malgré la diversité des situations conduisant a la mise en œuvre d’une démarche de diagnostic
financier, les analystes partagent des préoccupations communes ; l’évaluation de la solvabilité
de l’entreprise et l’étude de la performance qui est notre sujet d’étude.
Alors l’analyste financier est censé effectuer une analyse de l’activité (calcul et analyse des
soldes intermédiaires de gestion) et de la rentabilité.

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I.GENERALITES SUR LA PERFORMANCE DE L’ENTREPRISE  :
Le concept de performance peut être défini pour une entreprise, comme étant le niveau de réalisation
des résultats par rapport aux efforts engagés et aux ressources consommées. Le concept de
performance s'appuie largement sur les notions d'efficacité et d'efficience. La performance est, par
ailleurs, relative à la vision de l'entreprise, sa stratégie et ses objectifs. C'est dans ce sens que la
performance d'une entreprise peut se mesurer sous différents angles, on parle de performance
commerciale, financière, organisationnelle, etc.

Au cours des dernières années, on est passé de modèles de performance monocritère vers un modèle
multicritère qui intègre les attentes des différentes parties prenantes : les actionnaires, les clients, les
salariés ou les tiers externes. Les critères de performance et l'évaluation qui en est faite peuvent
également varier pour une même partie prenante, en fonction de l'attente sociétale, du niveau de
concurrence et plus généralement du contexte de l'entreprise.

1-Mesure de la performance
La performance se mesure avec des critères (ou indicateurs) qualitatifs ou quantitatifs de
résultat. Pour mesurer l'efficacité, on utilise un critère qui exprime un rapport entre le résultat obtenu
et l'objectif visé. Pour mesurer l'efficience, on utilise un critère qui exprime un rapport entre le résultat
obtenu et les moyens mis en œuvre.

Pour évaluer la performance d'une entreprise, il est nécessaire d'effectuer des mesures à tous les
niveaux : financier, économique, social, organisationnel et sociétal.

La performance financière : traditionnellement, d'après Alfred Sloan, on mesure la performance


financière à l'aide des indicateurs ROI et ROE. Aujourd'hui, on utilise en plus l'indicateur EVA.
 Le ROI (Return On Investment) : ce ratio mesure la rentabilité économique du capital utilisé par
l'entreprise. C'est le rapport entre le résultat d'exploitation et les capitaux investis.
 Le ROE (Return On Equity) : ce ratio mesure la rentabilité financière des capitaux apportés par
les propriétaires de l'entreprise. C'est le rapport entre le résultat net et les capitaux propres.
 L'EVA (Economic Value Added) : ce ratio permet de mesurer la création de valeur pour
l'actionnaire. C'est la différence entre le résultat opérationnel et les capitaux investis.
La performance économique : il s'agit de mesurer les composantes de la compétitivité de l'entreprise :
la compétitivité-prix et la compétitivité-hors prix.
 La compétitivité-prix : désigne la capacité d'un produit à attirer des clients au détriment des
produits concurrents du fait de son prix. Sa mesure permet de situer la place de l'entreprise sur le
marché par rapport à ses concurrents.
 La compétitivité hors-prix : désigne la capacité d'un produit à attirer des clients au détriment
des produits concurrents du fait des éléments indépendants du prix. Elle est obtenue grâce à des
éléments comme la qualité des produits, l'innovation, le service, le design…

La performance organisationnelle : il s'agit de mesurer la performance de l'entreprise au niveau de la


qualité de la production, de la flexibilité, des délais…
La performance sociale : le bilan social récapitule les principales données chiffrées permettant
d'apprécier la performance sociale et les rapports sociaux au sein d'une entreprise. En France, le bilan
social est obligatoire pour les entreprises de plus de 300 salariés. Parmi les nombreux indicateurs
sociaux, on peut citer : le montant des rémunérations, le nombre d'accidents de travail, les maladies
professionnelles …

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La performance sociétale : indique l'engagement de l'entreprise dans les domaines environnementaux,
humanitaires, culturels. Les outils de la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) peuvent être
utilisés pour apprécier le niveau de  performance de l'entreprise.
Le tableau de bord
Le tableau de bord est un document récapitulatif de l’ensemble des critères retenus par l’entreprise
pour évaluer ses performances.
Qu'il soit stratégique ou opérationnel c’est un outil qui visualise les informations essentielles au
pilotage de l'entreprise. Il est établi par les contrôleurs de gestion et destiné aux responsables qui
peuvent analyser les écarts entre les objectifs et les résultats pour décider des actions correctrices.

2-Les critères de la performance


Pour mesurer la performance, il faut tout d’abord déterminer les critères d’évaluation de celle-ci, c'est-
à-dire les grandeurs de références permettant de quantifier ou qualifier. Un critère de performance se
définit comme un instrument quantitatif (un ratio, un chiffre, un indice, un %) donnant une indication
sur la performance d’une organisation ou d’un processus. Certains critère de performance peuvent être
orientés vers la relation client (nombre de visites, CA réalisé, taux de fidélité, montant panier moyen,
nombre de client)
D’autre vers la mesure de la rentabilité de l’entreprise (bénéfices, la marge, le résultat, calcul de coût).

3-Les indicateurs de la performance


C’est les indicateurs influençant de façon significative la performance de l’entreprise. Leur observation
régulière permet d’alerter les dirigeants d’entreprise sur l’évolution de l’activité.
On distingue deux catégories d’indicateurs
- les indicateurs de moyen, ils mesurent la consommation des moyens nécessaire à l’activité (quantité
de matières premières, délais d’approvisionnement, nombre d’heures d’atelier)
- les indicateurs de résultat, ils mesurent le niveau de réalisation des objectifs qualitatif et
quantitatif, (CA, marge, degrés de satisfaction de la clientèle, le taux de retour…)

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II.L’ANALYSE DE L’ACTIVITE ET APPRECIATION DE LA
PERFORMANCE DE L’ENTREPRISE  :

1. L’ANALYSE DU COMPTE DE PRODUITS ET DE CHARGES (CPC) :


L’apport du plan comptable marocain à l’analyse financière est extrêmement important à travers les
indicateurs de résultats par nature d’opérations (compte de produits et de charge) et l’analyse de la
formation du résultat (état des soldes de gestion).

La présentation du compte de produits et de charges répond à une logique intéressante qui distingue
l’activité d’exploitation proprement dite puis l’activité financière et enfin l’activité exceptionnelle.

L’approche analytique du CPC va conduire à le ‘’reconstruire’’ suivant un schéma, prévu d’ailleurs par le
Plan Comptable Marocain, qui va isoler des soldes caractéristiques de la gestion de l’entreprise, appelés
pour cette raison ‘’Soldes Intermédiaires de Gestion’’ ou calcul d’un certain nombre de grandeurs qui
ont pour fruit l’établissement de l’Etat des Soldes de Gestion ou l’ESG, et, par son biais le calcul de la
‘’Capacité d’Autofinancement’’ ou CAF.

1.1-LE COMPTE DE PRODUITS ET DE CHARGES


Le compte de produits et de charges du P.C.M. est présenté en liste, et permet de dégager
divers niveaux de résultats, qui traduisent les conséquences des opérations d’exploitation de
l’entreprise, de sa politique de financement, de ses opérations non courantes et de l’impôt sur
les sociétés. Ainsi, le compte de produits et de charges fait apparaitre les résultats
intermédiaires suivants :

Résultat d’exploitation =Produits d’exploitation-Charges d’exploitation


Résultat financier=Produits financiers-Charges financières
Résultat courant=Produits courants-Charges courantes
Résultat avant impôt=Résultat courant+résultat non courant
Résultat net=Résultat avant impôt-impôt sur les résultats
L’étude du CPC suppose :

-la ventilation des produits et des charges en éléments d’exploitation, financiers, courants et
non courants.

-la maitrise des différents soldes de gestion

-la capacité d’opérer les retraitements nécessaires pour la préparation d’un CPC reflétant au
mieux l’activité de l’entreprise.

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Schéma du CPC :

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1 :variation de stocks :stock final-stock initial ;augmentation(+),diminution(-) ; 2 :achats revendus ou achats
consommés : achats-variation de stocks

Ce compte de produits et de charges présenté selon les normes comptables en vigueur


présente certaines imperfections pour l’analyste financier et doit subir, à l’image du bilan,
quelques retraitements en vue de répondre aux exigences de l’analyse financière.

Pour ce faire, les retraitements nécessaires portant sur le CPC concernant : la sous-traitance,
les charges relatives au personnel extérieur à l’entreprise, les subventions d’exploitation, les
transferts de charges, les autres charges et les redevances de crédit-bail.

1.1.2-LES RETRAITEMENTS DES POSTES DU CPC


La richesse des informations apportées par le CPC est incontestée, toutefois afin d’obtenir des
indicateurs pertinents, il est nécessaire d’opérer des retraitements de certains postes du CPC à
condition que leur montant soit significatif.

Ces retraitements portent sur : la sous-traitance, les charges relatives au personnel extérieur à
l’entreprise, les subventions d’exploitation, les transferts de charges, les redevances de crédit-
bail, les impôts et taxes, etc.

La sous-traitance

Au niveau comptable le produit de vente de la sous-traitance est enregistré dans le compte


de produits et de charges dans le poste 712.ventes de produits et de services produits.

Afin d’avoir une idée claire sur l’activité économique réelle de l’entreprise, il est recommandé
de ne pas inclure la sous-traitance dans le calcul de la consommation et la production de
l’exercice, lorsque cette sous-traitance n’a pas entrainé de valeur ajoutée, créée par la
structure propre de l’entreprise. Dans ce cas, le produit de la sous-traitance est considéré
comme un produit accessoire et figurera aux niveaux des autres produits d’exploitation.

Toutefois, lorsque l’activité de l’entreprise est basée entièrement sur la sous-traitance elle doit
être prise totalement en considération.

Les rémunérations du personnel extérieur à l’entreprise

Comptablement, le personnel extérieur à l’entreprise comprend le personnel intérimaire, le


personnel occasionnel et le personnel détaché ou prêté à l’entreprise et les charges y
afférentes sont considérées comme des autres charges externes.

Du point de vue économique ce type de personnel a contribué à la formation de la valeur


ajoutée de l’entreprise au même titre que celui de l’entreprise et son cout devrait par
conséquent être ajouté aux charges de personnel de l’entreprise et retranché des charges
externes.

Les subventions d’exploitation

Les subventions d’exploitation lorsqu’elles constituent un complément du prix


de vente elles doivent être ajoutées au chiffre d’affaire. En effet, ces subventions
représentent bien la contrepartie accordée aux entreprises obligés, par voie réglementaire, de
vendre à un prix de vente plus bas que celui de prix de revient économique.
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Toutefois, lorsqu’elles constituent une contribution à la couverture des charges d’exploitation,
elles doivent être considérées comme telles et elles restent dans leur compte d’origine.

Les transferts de charges

Les transferts de charges constituent des reprises sur charges, d’exploitation, financière et
non courante.

Lors du calcul des soldes de gestion, ces transferts de charges ne sont pris en considération
qu’après le calcul de l’excédent brut d’exploitation (EBE).

Or afin de respecter la symétrie de l’analyse entre les produits et les charges, il serait
souhaitable, dans la mesure ou les corrections sont significatives et ou l’on dispose
d’informations suffisantes, de déduire ces montants de ceux des charges correspondantes.

Les redevances de crédit-bail

Le crédit-bail est assimilé à un emprunt auquel fait recours l’entreprise pour financer ses
immobilisations. Au niveau du CPC, les redevances de crédit-bail sont ainsi ventilées entre les
dotations aux amortissements et les charges d’intérêts.

Au niveau du bilan, ce retraitement donne lieu à la constatation de l’immobilisation avec sa


valeur d’origine et sa contrepartie est constatée au niveau des dettes de financement.

Les retraitements liés à la nature de l’activité

Malgré l’existence de plans comptables sectoriels, la norme générale comptable ne permet pas
toujours la réalisation immédiate d’une analyse financière.la prise en considération de la
nature de l’activité et la maitrise des éléments constitutifs de ce qui est courant et non
courant, de ce qui est exploitation et financier est un préalable indispensable à l’interprétation
des composantes du résultat et à l’appréciation des performances de l’entreprise.

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2. L’ETAT DES SOLDES INTERMÉDIAIRES DE GESTION :
I- Définition et utilité de l’ESG :

L’ESG est un état de synthèse obligatoire pour les entreprises dont le chiffre d’affaires atteint ou
dépasse 7 500 000 DH, qui décrit sous forme de tableaux la formation du résultat net et de
l’autofinancement de l’exercice en mettant en évidence des soldes de gestion significatifs. Il permet
d’avoir une image claire sur la formation du résultat, et ayant pour objet d’apprécier les performances
des entreprises de manière plus fine et pour pouvoir comparer les entreprises les unes avec les autres.

L’ESG comporte 2 tableaux :


 Le tableau de formation des résultats (TFR).
 Le tableau de calcul de la capacité d’autofinancement (CAF) et
l’autofinancement.

II- Définition et calculs des Soldes de gestion :


A/ Tableau de formation des résultats (TFR) :
Fournit une analyse en cascade des différentes étapes de la formation du résultat.

Il se présente comme suit :

1 + Ventes de Marchandises (en l'état)


2 - Achats revendus de marchandises
I = MARGE BRUTES SUR VENTES EN L'ETAT
+ PRODUCTION DE L'EXERCICE (3+4+5)
3 Ventes de biens et services produits
II 4 Variation stocks produits
Immobilisations produites par l'entreprise
5 pour elle-même
- CONSOMMATIONS DE L’EXERCICE (6+7)
III 6 Achats consommés de matières et fournitures
7 Autres charges externes
IV = VALEUR AJOUTEE (I+II+III)

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8 + Subventions d'exploitation
9 - Impôts et taxes
10 - Charges de personnel
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION (EBE)
V = OU INSUFFISANCE BRUTE D’EXPLOITATION
(IBE)
11 + Autres produits d'exploitation
12 - Autres charges d'exploitation
13 + Reprises d'exploitation, transferts de charges
14 - Dotations d'exploitation
VI = RESULTAT D’EXPLOITATION (+ou-)
VII +/- RESULTAT FINANCIER
VIII = RESULTAT COURANT
IX +/- RESULTAT NON COURANT (+ou-)
15 - Impôts sur les résultats

X = RESULTAT NET DE L'EXERCICE

Les différents SIG mis en évidence sont les suivants :

1- La marge brute sur ventes en l’état


Elle ne concerne que les entreprises commerciales ou celles ayant
une branche d’activité commerciale. Elle mesure la performance commerciale d’une
entreprise et constitue le supplément de valeur apportée par l’entreprise dans le circuit de
commercialisation.

Marge brute sur ventes en l’état = ventes de


marchandises en l’état - Achats revendus de marchandises

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2- Production de l’exercice
Elle concerne l’entreprise qui exerce une activité de transformation.
Elle constitue un indicateur de la capacité industrielle en ce sens qu’elle représente l’ensemble
de l’activité de l’exercice (production vendue, stockée, immobilisée).

Production de l’exercice = ventes de biens et services produits +


variation de stocks de produits + immobilisations produites par
l’entreprise pour elle-même

3- Consommation de l’exercice
La consommation de l’exercice comprend l’ensemble des charges consommables en
provenance des tiers et qui sont nécessaires à l’aboutissement de l’activité de production de
l’entreprise y compris les achats de sous- traitance.

Consommation de l’exercice = achats consommés


de matières et fournitures + autres charges
externes

4- La valeur ajoutée (VA)


Représente la véritable richesse créée par l’entreprise du fait de ses opérations
d’exploitation. Elle permet de mesurer la contribution que l’entreprise et son personnel apporte à
l’économie du pays. Elle constitue le critère de taille le plus pertinent d’un exercice à l‘autre.

Valeur ajoutée = marge brute sur ventes en l’état +


production de l’exercice – consommation de l’exercice

5- L’excédent brut d ‘exploitation (EBE)


L’EBE est donc la ressource qu’obtient l’entreprise du seul fait de ses opérations
d’exploitation ; il ne dépend que des opérations de production et de
commercialisation. Il constitue un bon critère de la performance industrielle et commerciale de
l’entreprise. C’est le premier solde significatif en terme de rentabilité.

EBE = VA + subventions d’exploitation – impôts et taxes –


charges de personnel.

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6- Résultat d’exploitation
Obtenu après déduction des amortissements et des provisions d’exploitation, représente la ressource
Il permet d’apprécier la
nette dégagée par la totalité des opérations d’exploitation.
performance industrielle et commerciale de l’entreprise et de comparer les
performances d’entreprises dont les politiques de financement sont différents.

RE = EBE + Autres produits d‘exploitation + Reprises


d’exploitation - Autres charges d’exploitation – Dotations
d’exploitation

7- Résultat financier
C’est le solde découlant des produits et charges relatifs aux décisions financières de
l’entreprise. C’est un résultat qui permet d’apprécier la performance de l’entreprise quant à
sa politique de financement liée à l’activité courante.

Résultat financier = produits financiers – charges


financières

8- Résultat courant
Résulte des opérations ordinaires d’exploitation et de financement. C’est le dernier solde avant la prise
en compte des charges et produits non courant et de l’impôt sur les résultats.

Résultat courant = résultat d’exploitation (+ ou –)


résultat financier

9- Résultat non courant


Il est indépendant des soldes précédents et résulte des opérations réalisées à titre exceptionnel pour
l’entreprise. Son intérêt est qu’il donne une mesure des opérations non répétitives dans le résultat net
de l’exercice.

Résultat non courant = produits non- courants –


charges non courantes
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10- Résultat net
Le résultat de l’exercice mesure l’augmentation du patrimoine de l’entreprise du fait des opérations
industrielles, commerciales et financières de l’exercice.

Il donne la mesure de la part des capitaux propres dans le revenu de l’exercice.

Résultat net = résultat courant (+) ou (-) résultat non courant –


impôt sur les résultats

B/ Le tableau de la capacité d’autofinancement (CAF):


La capacité d’autofinancement est une ressource interne (un potentiel de financement) qui permet à
l’entreprise de financer elle-même ses propres besoins. Cette capacité diminuée des dividendes
distribués au cours de l’exercice forme l’autofinancement.

Modalités de calcul de la CAF


La CAF peut être calculée selon 2 méthodes:

- La méthode soustractive dite également la méthode explicative, calculée à


partir de l’EBE. Elle se présente comme suit:

EBE ou Insuffisance Brute d’Exploitation IBE

+ Transferts de charges d’exploitation

+ Autres produits d’exploitation


-Autres charges d’exploitation
+/- Profits ou pertes sur opérations faites en commun

+ Produits financiers
-Charges financières
+ Produits non courants
-Charges non courantes
-Impôts sur le résultat.
= CAF
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-La méthode additive dite également la méthode vérificative, calculée à
partir du résultat net. Elle se présente comme suit :

CAF = Résultat net de l’exercice


+ Dotations d’exploitation
+ Dotations financières
+ Dotations non courantes
- Reprises d’exploitation
- Reprises financières
- Reprises non courantes
- Produits de cession d’immobilisations
+ VNA des immobilisations cédées

Notion de l’autofinancement
L’autofinancement est la part de la CAF consacrée au financement de
l’entreprise, C’est la ressource interne disponible après rémunération des
associés.

AUTOFINANCEMENT = CAF – Bénéfices distribués

III- L’analyse de la performance par les ratios et l’étude de la


rentabilité et du risque économique  :
1-L’analyse de la performance par les ratios:
L’analyse en valeur absolue des soldes de gestion donne une première idée des performances
économique et financière de l’entreprise mais elle ne permet pas d’apprécier l’efficience et l’efficacité
dont celle-ci fait preuve dans l’utilisation de ses ressources et la gestion de ses activités. Pour y
parvenir, il convient de
Rapprocher les résultats, du chiffre d’affaires (ratios de profitabilité) et des moyens mis en œuvre
(ratios de rentabilité).
Le diagnostic doit être enrichi par le calcul et l’analyse de ratios utiles pour suivre l’évolution de la
situation financière de l’entreprise dans le temps et faire des comparaisons inter-entreprises.

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Définition et utilité des ratios :
Un ratio est un rapport entre deux grandeurs caractéristiques de l’activité de l’entreprise, de sa
situation économique ou de ses performances. Il peut s’exprimer en pourcentage, en relativité, en
nombre de jours.
La technique des ratios permet de juger du fonctionnement d’une entreprise
en articulant dans un tableau un certain nombre d’indicateurs.

L’analyse de l’activité :
L’activité est la principale source de revenus pour l’entreprise. La performance économique et
financière de l’entreprise s’apprécie à plusieurs niveaux :

La profitabilité mesure la capacité de l’entreprise à générer un résultat à


Partir de son activité ;
Productivité met en évidence l’efficacité de la combinaison des facteurs de production mis en
œuvre ;
La rentabilité mesure l’efficacité des capitaux investis.

La profitabilité :
La profitabilité donne une première idée de l’aptitude de l’entreprise à générer des ressources et
mesure leur importance par rapport au chiffre d’affaire :
 Sur l’ensemble de son activité : Résultat net / CAHT ou CAF/CAHT ;
 Au niveau des seules opérations d’exploitation : Résultat d’exploitation/CAHT ou EBE/CAHT

R= Résultat de l’exercice / chiffre d’affaire


Ce Ratios est l'expression de la performance économique globale. Toutefois, ce ratio est influencé par
l'endettement de l'entreprise.

R= Excédent brut d’exploitation / chiffre d’affaire


Ce Ratios mesure le rapport entre le CA et l'excédent disponible après le paiement des achats, des
charges. C'est un indicateur du niveau de maîtrise des charges d'exploitation. Il mesure la performance
industrielle de l'outil de production.

R= Résultat courant / chiffre d’affaire


Ce Ratios mesure la capacité de l'entreprise à dégager un bénéfice uniquement grâce à ses activités
d'exploitation et ses activités financières.

R= Résultat d’exploitation / chiffre d’affaire


Ce Ratios mesure la rentabilité de l'entreprise en tenant compte de sa politique d'investissement.

La productivité :
Productivité de la main d’œuvre :

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Elle mesure la productivité apparente de la main d'œuvre. Peut se calculer à partir du nombre d'heures
travaillées (productivité horaire).

Productivité des équipements productifs (machines …):


La productivité des équipements productifs mesure la richesse créée par machine.

Ratios de rentabilité :
La rentabilité de l’entreprise est une composante de la performance globale de l’entreprise.
En fait, la rentabilité d’une entreprise peut être définie comme sa capacité à
dégager des résultats (bénéficiaires) à partir des capitaux investis. Compte tenu
des différents niveaux de résultat, il y a trois niveaux d’analyse de la rentabilité
d’une entreprise : la rentabilité d’exploitation, la rentabilité économique et la
rentabilité financière. Les ratios de rentabilité mesurent à cet égard les
résultats par rapport :
-à l’activité (rentabilité d’exploitation),
-aux moyens de production ou aux investissements (rentabilité économique),
-et aux moyens financiers (rentabilité financière).
Ratios la rentabilité d’exploitation :
Les ratios de rentabilité ayant une relation avec l’exploitation concernent des résultats bénéficiaires,
car on ne peut parler de ratios de rentabilité avec des résultats déficitaires.
Taux de marge commerciale :
Le ratio de marge commerciale concerne les entreprises ayant une activité commerciale. L’examen de
ce ratio permet d’apprécier le taux de marge commerciale de l’entreprise et par conséquent sa
stratégie commerciale.
R= Marge brut sur vente en l’état/ ventes de marchandises

Par ailleurs, cet indicateur permet à l’entreprise de se comparer aux autres entreprises du même
secteur et de juger de sa performance commerciale par rapport aux autres entreprises : soit aux
meilleures soit à la moyenne.
Le taux de valeur ajoutée :
Ce ratio mesure le degré d’intégration de l’entreprise. Il est plutôt utilisé par les entreprises
industrielles. Il permet d’établir une distinction entre les coûts des facteurs de production externes et
ceux mis en œuvre par l’entreprise à elle- même.
R= VA / (production + vente de marchandises +subventions de l’exploitation)
Autrement dit : R= VA / CAHT

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Le taux d’excédent brut d’exploitation :
R= EBE/ CAHT
Ce ratio mesure le résultat dégagé par chaque 100 DHS de chiffre d’affaires indépendamment de la
politique financière de l’entreprise, de la politique d’investissement, des éléments non courants et de
l’incidence de la fiscalité.
Le taux de rentabilité d’exploitation :
R= Résultat d’exploitation / CAHT
Par contre ce ratio, mesure le niveau de résultat d’exploitation dégagé par chaque 100 DHS de chiffre
d’affaires, avant toute incidence de la politique financière de l’entreprise, des éléments non courants et
de la fiscalité.
Le taux de rentabilité commerciale :
Le dernier ratio de cette famille est celui qui détermine le niveau de résultat net dégagé pour chaque
100 DHS de chiffre d’affaires. Il s’exprime par le rapport suivant :
R= Résultat net / CAHT

La rentabilité économique :
Définition : il s’agit d’un qui exprime la performance industrielle et commerciale de l’entreprise
indépendamment de son financement et qui doit permettre des comparaisons dans le temps et dans
l’espace.
Taux de rentabilité économique brut : EBE/ Actif économique (AE)
Avec AE= Capitaux propres + Dettes financières globales.
Le taux de rentabilité économique se décompose en inducteurs de rentabilité :
EBE/AE= EBE/CA*CA/AE
Le premier ratio est le taux de profitabilité économique nette, et le second le taux de rotation des
capitaux investis.
Taux de rentabilité économique nette :
Résultat d’exploitation net d’impôt / Actif économique

La rentabilité financière :
Définition : la rentabilité financière mesure l’aptitude de l’entreprise à dégager un résultat net à partir
des capitaux propres engagés.
Elle intéresse essentiellement les actionnaires puisqu’elle mesure la rentabilité des capitaux qu’ils ont
placés dans l’entreprise.
La rentabilité financière s’exprime par le rapport suivant :
R= Résultat net / Capitaux propres

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2-Étude de la rentabilité et du risque économique :

1 É tude de la rentabilité
2 Analyse du risque économique (ou opérationnel)
3 Rentabilité financière et endettement effet de levier

L’examen du résultat et des marges est insuffisant pour apprécier véritablement l'efficacité de
l’entreprise.
Elle doit procéder à l’étude de sa rentabilité et, en particulier, de sa rentabilité économique. L’activité
de l’entreprise étant risquée, l’étude de la rentabilité doit être complétée par celle
Du risque :
-le risque économique (ou opérationnel) qui exprime la sensibilité de la rentabilité à un changement
du niveau d'activité ;

Une bonne connaissance de ces risques permet à l’entreprise de connaître sa vulnérabilité en cas de
modification du niveau d'activité et de mieux réagir en conséquence. Elle permet aussi
éventuellement d’étudier et d’entreprendre des actions nécessaires à la réduction de cette
vulnérabilité.

1 : Étude de la rentabilité :

La rentabilité financière (ou rentabilité des capitaux propres, RCP) :

Résultat de l ' exercice (net )


La rentabilité financière se mesure par le ratio :
Capitaux propres

La rentabilité financière intéresse surtout les associés. Si elle est élevée et notamment si elle est
supérieure au taux d’intérêt pratiqué sur le marché financier, l’entreprise n’aura pas de difficulté
à augmenter, si nécessaire, ses capitaux propres.
La rentabilité économique :
Elle permet d’apprécier le résultat obtenu par rapport aux moyens déployés pour l’obtenir (actif
économique ou capitaux investis).
Définition
Il s’agit d’un taux qui exprime la performance industrielle et commerciale de l’entreprise
indépendamment de son financement et qui doit permettre des comparaisons dans le temps et
dans l’espace.
En général, la rentabilité économique est calculée après impô t.
Principe général du calcul
On fait le rapport entre un résultat pris avant frais financiers et après IS (résultat économique
net d’IS) et les capitaux qu’il a fallu engager pour obtenir ce résultat.
D’une façon générale, on a donc :

résultat economique net d ' is


capital engagé (ou actif economique ou capital economique)

*Le résultat habituellement retenu est le résultat d’exploitation net d’IS.


*Le capital engagé (ou actif économique) : On admet généralement qu’il peut être obtenu en
additionnant les capitaux propres et les dettes financières (ou l’endettement financier net).
Capital engagé (ou actif économique) = Capitaux propres + Dettes financières

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Calcul
il existe plusieurs façons de calculer la rentabilité économique en fonction des choix faits au
niveau du numérateur et du dénominateur.
résultat d ' exploitationt net d ' IS
Nous retiendrons le suivant (calcul courant) :
capitaux propres+ dettes financière

La rentabilité économique peut se décomposer en deux ratios :

resultat d ' exploitation net d ' is resultat d ' exploitation net d ' is CAHT
= =
actif economique CAHT actif economique

Le premier ratio mesure la profitabilité de l’entreprise. Le deuxième est appelé ratio de


rotation de l'actif économique.
Modifier la rentabilité suppose une action au niveau de l’un de ces deux ratios

2 : Analyse du risque économique (ou opérationnel) :


Le risque économique résulte des fluctuations de la rentabilité économique consécutives
aux variations du niveau d’activité.
Toutes choses égales par ailleurs, une baisse du CAHT entraine celle de la rentabilité
économique. L’importance de cette baisse n’est pas la même pour toutes les entreprises :
certaines connaitront une baisse de la rentabilité économique plus marquée que d’autres pour
une même variation du CAHT.
le risque économique est très dépendant de la structure des charges d’exploitation.
Il existe plusieurs approches pour évaluer le risque économique.

Le seuil de rentabilité (ou point mort ou seuil de profitabilité)


Définition
C’est le niveau de chiffre d’affaires pour lequel le résultat est égal à zéro.
Le seuil de rentabilité (SR) ou point mort est le montant de chiffre d’affaires pour lequel on a
l’égalité : (On sait que : Résultat = Marge sur coû t variable — Charges fixes)
Marge sur coû ts variables = Charges fixes
Et Résultat = 0

Désignations Formule
Chiffre d’affaires = CA On a :
Charges fixes =CF SR×taux de marge =CF
Charges variables = CV
Taux de Marge/CV CF
SR=
CA−CV taux de marge
Taux de Marge/CV =
CA
Seuil de rentabilité et structure des charges :
Pour un même montant de chiffre d’affaires et de charges, le seuil de rentabilité, donc le risque
Opérationnel, est d’autant plus élevé que la proportion des charges fixes est plus grande.

20
Utilité de la notion
Elle complète l’analyse financière en permettant de mieux évaluer la capacité bénéficiaire de
l’entreprise (qui est d’autant plus grande que son chiffre d’affaires est éloigné du seuil de rentabilité).
Elle permet de comprendre et d’évaluer l’impact d’un changement de la structure des
Charges sur le résultat.

Le levier d’exploitation (ou levier opérationnel)


Le levier d’exploitation (LE) est un coefficient qui mesure la sensibilité du résultat
d’exploitation
Aux variations du CAHT.
Plus le levier d’exploitation est élevé, plus le risque supporté est grand.
Un levier élevé signifie qu’une variation donnée du CAHT, exprimée en valeur relative,
induit une variation plus forte du résultat d’exploitation (également exprimée en valeur
relative).

Exemple :
Soit un levier d'exploitation égal à 3.
Si le CAHT varie de 5 %, le résultat d'exploitation variera de : 5 % X 3 = 15 %
(en plus ou
en moins).
% de variation du Rd ’ exp ∆ Rd ’ exp /Rd ’ exp
LE = =
% de variation du CAHT ∆ CAHT /CAHT
- C’est la relation qui correspond strictement à la définition puisqu’il s’agit de la formule de
L’élasticité du Rd’exp par rapport au CAHT.
-à partir de la marge sur coûts variables (MCV) et du résultat d’exploitation ( Rd ’ exp ) on obtient:
α étant le taux de marge sur coûts variables et CFe les charges fixes d’exploitation, on a :
R d’ex = α × CAHT — CFe (α × CAHT=M /cv)
∆R d’ex = α × ∆ CAHT
La relation 1 s’écrit :
∆ R d ’ ex /R d ’ ex ∆ R d ’ ex CAHT α × ∆ CAHT CAHT M /cv
¿= = × = × =
∆ CAHT /CAHT R d ’ ex ∆CAHT R d ’ ex ∆CAHT R d ’ ex

3 : Rentabilité financière et endettement effet de levier :


Selon les conditions de l’activité, l’endettement peut contribuer à améliorer ou à dégrader la
rentabilité des capitaux propres.
Ce phénomène, qualifié d’effet de levier financier, peut être mesuré et démontré .
Généralisation:

Soient :
• Capitaux propres : K
• Dettes financières : D
• Actif économique : K + D
• Re : taux de rentabilité économique (net d’IS)
• Rf : taux de rentabilité financière
• i : taux d’intérêt après IS
• Charges d’intérêts après IS : Di
Précison : Le taux net d’IS est le taux réellement supporté par l’entreprise compte tenu
des economies d’IS liées à la déductibilité des intérêts.

Compte tenu des désignations ci-dessus, on peut écrire :


Résultat économique (net d’IS) : (K + D) ×Re
Résultat net = Résultat économique (net d’IS ) – Di = (K + D) ×Re — Di = K×Re + D( Re-i )

21
On peut alors calculer la rentabilité financière (Résultat net/Capitaux propres) :

K × ℜ+ D(ℜ−i) D
Rf = ; ce qui donne la relation ( 1) : Rf= Re + ×(ℜ−i)
K K

Le rapport D/K est appelé « levier financier »


RE= RCP = Rentabilité économique ± complément

On voit clairement que le premier facteur déterminant la rentabilité des capitaux


propres est la rentabilité économique . Une dégradation de cette dernière affecte
automatiquement la première.
Le second facteur est le niveau d'endettement (D/K), également appelé « levier
financier »
ou « bras de levier ».

Analyse des deux situations possibles en cas d’endettement (D > o) :

On peut distinguer deux situations possibles :


- l’entreprise n’est pas endettée (D = 0), on a : Rf = Re
- l’entreprise est endettée (D > 0), on a Rf = Re + D/K (Re – i)
Dans le second cas (endettement), on constate que Rf n'est plus égal à Re. le second
terme correspond à la contribution, positive ou négative, de l’endettement à la
rentabilité des capitaux propres :
• si Re > i , l’effet de levier est positif ; Rf est d’autant plus élevée que D/K est grand;
• si Re < i , l’effet de levier est négatif ; Rf est d’autant plus faible que D/K est grand.

Exemple :
évaluation de Rf et de l'effet de levier en fonction de D/K , de Re et de i (taux d’intérêt
après IS). On utilise la relation (1).

D/K 0 1 2
Re ¿i Rf = 0,1 Rf = 0,1 + 1 × (0,1 — 0,05) = 15 % Rf = 0,1 + 2 × (0,1 — 0,05) = 20 %
Re = 0.1 Rf = 10 % Effet de levier = J 5 % — J 0 % = 5 % Effet de Ievier : 20 % — 1 0 % = J 0 %
Effet de levier=0
i = 0.05
Re¿ i Rf = 0,03 Rf = 0,03 + 1 × 1 (0,03 —0,05) = Rf = 0,03 + 2 ×(0,03 — 0,05) = -1%
Re = 0.03 = 3% 1% Effet de levier :- 1 % — 3 % = - 4 %
i = 0.5 Effet de levier=0 Effet de levier : 1 % — 3 % = — 2%

22
Étude de cas : La société « house Burg»

La société « house Burg», implantée depuis une dizaine d’années dans la ville de Casablanca,
fabrique des produits surgelés et des crèmes glacées, en outre, elle achète et vend en l’état
des meubles des congélations aux distributeurs. Ce groupement d’activité, très appuyé en
2016 lui a permis de se développer parallèlement dans des réseaux commerciaux divers :
vente à domicile, secteur de la restauration; distribution moderne (supérettes,
supermarchés, hypermarchés). Cette opération, soutenue par des programmes industriels
importants, devrait permettre une amélioration des résultats qui ont été non satisfaisants
pour l’année 2015.

Travail à faire :
Il vous est demandé de procéder à une analyse de la performance de l’entreprise «house
Burg ».
À cet effet, et à partir du Compte de Produits et Charges, les informations extraites de la
balance et les autres informations qui vous sont fournis en annexe ;
Calculez et interpréter les Soldes Intermédiaires de Gestion (production, consommation, VA,
EBE, CAF, RNC), ainsi que les Ratios de rentabilité (d’exploitation, économique et financière)
pour les exercices 2015 et 2016.

Annexe 1 :

INFORMATIONS EXTRAITES DE LA BALANCE

Postes Comptes 2016 2015


Dot.D’exp - DEA non val - 175000 - 85000
- DEA Immob Incorp - 370000 - 170000
- DEA Immob corp - 2750000 - 800000
- Dot d’exp risques et charges - 105000 - 58000
momentanés
- DE pour dép de l’actif - 145000 - 137000
circulant
Dot.fin - Dot amt des primes de remb - 25000 - 15000
des obligations
- Dot prov dep immob fin - 80000 - 65000

- Dot prov dep titre V.P - 320000 - 145000

- Dot prov Dep compte trésor - 155000 - 75000

Dot Non - Dot Amt Excep Immob - 98000 - 28000


courantes - Dot non courante prov R et C - 45000 - 45000
momentanés
- Dot N Courante pour dep - 22000 - 12000
l’AI
- 20000 - 10000
- Dot N Courante pour dep
l‘AC

23
Reprises - Reprise/amt des imob corp - 252000 - 168000
d’exploitations - Reprise/prov pour dep de - 375000 - 220000
l’AC
- Transfert de charge d’exp - 128000 - 47000
Reprises - Rep/amt des primes remb des - 22000 - 17500
financières obligations
- Rep/prov pr dep des TVP - 333000 - 225000

- Transfert de charge fin - 70000 - 11500


Reprises non - Rep NC/amt excép des imob - 175000 - 82000
courantes - Rep NC risque et charge - 55000 - 75000
momentanés
- Rep NC/prov pour dep de - 24000 - 28000
l’AC
Rémunération du - Rénum du personnel - 550000 - 257000
personnel occasionnel
Extérieur à l’e/se - Rénum du personnel - 25000 - 17500
intérimaire

Annexe 2 :

Autres informations :
Dans le cadre de son programme d’investissement cette entreprise a utilisé en 2016 des
machines en crédit-bail, elle a payé en cette année 158000 DH de redevances, la valeur
d’origine de ces machines est estimé a 800000 DH, durée de vie économique 8 ans, la valeur
résiduelle 60000 DH.

Informations sur la structure des capitaux engagés :

Exercice Capitaux Propres Dettes financières Capitaux engages

2016 40.000 .000 DH 15.000.000 DH 55.000.000 DH


2015 30.000.000 DH 5.000.000 DH 35.000.000 DH

24
Annexe 3 :
COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (HT) (modèle normal)

Opération Totaux de Totaux de l’exercice


l’exercice précédent
Nature
Propres à Concernant 1+2=3 4
l’exercice 1 l’exercice
précédent 2
Produit d’exploitation 30.500.000 250.000 30.750.000 18.400.000
-vente de marchandise (en
l’état)

Vente de biens et services 25.600.000 220.000 25.820.000 14.000.000


produits
Chiffre d’affaires

∆ Stock de produits (1) - 135.000 -135.000 -75.000


Immobilisations 250.000 250.000 140.000
produites par
l’entreprise pour-elle-
meme

Subventions 157.000 157.000 82.000


d’exploitation
Autres produits 185.000 185.000 54.000
d’exploitation
Reprises d’exploitation 755.000 755.000 435.000
et transfert de charges

TOTAL I 57.312.000 470.000 57.782.000 33.036.000


Charges d’exploitation 28.900.000 15.850.000
Achat revendus de 150.000
marchandises (2) 28.750.000
Achat consommés (2) 14.570.000 245.000 14.815.000 13.600.000
de matières et
fournitures
Autres charges 2.250.000 2.250.000 750.000
externes
Impôts et taxes 157.000 157.000 145.000
Charges de personnel 1.857.000 1.857.000 875.000
Autres charges 254.000 254.000 156.000
d’exploitation

25
Dotations 3.545.000 3.545.000 1.250.000
d’exploitation
TOTAL II 51.378.000 395.000 51.787.000 32.626.000
Résultat d’exploitation 6.004.000 410.000
Produits financiers 254.000 254.000 191.000
Produits des titres de
participation et autres
tires immobilisés

Gains de change 58.000 58.000 25.700


Intérêts et autres 5.800 5.800 2.700
produits financiers
Reprises financiers : 425.000 425.000 254.000
transfert de charge
TOTAL III 742.800 742.800 473.400
Charges financières 1.250.000 750.000
Charges d’intérêts 1.250.000

Pertes de change 22.500 22.500 12 .500


Autres charges 254.000 254.000 251.000
financières
Dotations financières 580.000 580.000 300.000
TOTAL 4 2.106.500 2.106.500 1.313.500
Résultat financier −¿ 1.363.700 −¿840.100
Résultat courant 4.640.300 −¿430.000

Produits non courants 2.580.000 2.580.000 980.000


Produits de cession
d’immobilisation
Subventions d’équilibre
Reprise sur subvention 450.000 450.000 154.000
d’investissement

-autres produits non


courants

- reprises non courants, 254.000 254.000 185.000


transfert de charges
TOTAL 5 3.284.000 3.284.000 1.319.000
Charges non courantes
Valeurs nettes
d’amortissement des 2.850.000 2.850.000 850.000
immobilisations cédées

26
Subventions accordées

Autres charges non 85.000 85.000 152.000


courantes
Dotations non courantes 185.000 185.000 95.000
aux amortissements et
aux provisions
TOTAL 6 3.120.000 3.120.000 1.097.000
Résultat non courant 164.000 222.000
Résultat avant impôt 4.804.300 -208.000
Impôt sur les bénéfices 960.860 154.000
Résultat net 3.843.440 -362.000
TOTAL DES PRODUITS 61.808.800 34.828.400
TOTAL DES CHARGES 57.965.360 34.466.400
Résultat net (total des 3.843.440 -362.000
produits-total des
charges)

CORRIGE:

I. Tableau de formation des Résultats (T.F.R )


Eléments 2016 2015
1 + Ventes de Marchandises (en 30750000 18400000
l'état)
2 - Achats revendus de 28900000 15850000
marchandises
= MARGE BRUTES VENTES EN 1850000 2550000
I
L'ETAT
+ PRODUCTION DE 25935000 14065000
L'EXERCICE (3+4+5)
Ventes de biens et services 25820000 14000000
3
produits
II
4 Variation stocks produits -135000 -75000
Immobilisations produites 250000 140000
5 par l'entreprise pour elle
même
6 - CONSOMMATIONS DE 17065000 14350000
L’EXERCICE (6+7)
III 7 Achats consommés de 14815000 13600000
matières et fournitures
Autres charges externes 2250000 750000
IV = VALEUR AJOUTEE (I+II+III) 10720000 2265000
8 + Subventions d'exploitation 157000 82000
9 - Impôts et taxes 157000 145000

27
10 - Charges de personnel 1857000 875000
EXCEDENT BRUT 8863000 1327000
D'EXPLOITATION (EBE)
V =
OU INSUFFISANCE BRUTE
D’EXPLOITATION (IBE)
11 + Autres produits 185000 54000
d'exploitation
12 - Autres charges 254000 156000
d'exploitation
13 + Reprises d'exploitation, 755000 435000
transferts de charges
14 - Dotations d'exploitation 3545000 1250000
VI = RESULTAT D’EXPLOITATION 6004000 410000
(+ou-)
VII +/- RESULTAT FINANCIER -1363700 -840100
VII = 4640300 -430000
RESULTAT COURANT
I
IX +/- RESULTAT NON COURANT 164000 222000
(+ou-)
15 - Impôts sur les résultats 960860 154000

X = RESULTAT NET DE L'EXERCICE 3843440 -362000

Commentaires :
- Production : c’est un critère qui permet d’évaluer la performance économique annuel
de l’entreprise. Ce critère est important pour les entreprises industrielles. Pour notre
cas on remarque une évolution très importante entre 2015 et 2016. Il est le résultat de
l’effort investissement fait par l’entreprise. Mais il s’agit d’une évolution en nominal
(DH) qui peut cacher une tendance inflationniste.
- Consommation : nous indique la consommation intermédiaire supportée (faite) pour
assurer la production. On remarque que la consommation de l’exercice a connu une
évolution entre 2015 et 2016, mais pas avec la même proportion que la production de
l’exercice.
- LA VA : Représente la richesse créée par les facteurs de production, le cout de ces
facteurs n’est pas encore retranché (intérêt, salaire…) la VA nous permet de calculer
d’une année à l’autre la croissance de la richesse mais elle s’agit d’une croissance
nominale à juger avec prudence (inflation). Dans notre cas la VA a connu une
croissance forte, elle a presque doublée 5 fois, ceci s’explique par l’effort
d’investissement déployé par l’entreprise.
- EBE : Mesure l’efficacité économique de l’investissement. Il mène en évidence une
marge qui n’est influencé ni par la politique d’amortissement ni par la politique de
financement (les amortissements ne sont pas encore retranchés, et les charges

28
financières aussi). Si l’EBE est négatif on dit qu’il s’agit d’une insuffisance brute
d’exploitation. Lorsqu’une entreprise a un EBE faible ceci veut dire que le projet lui
même est économiquement peu important.
- Le résultat d’exploitation : est la première mesure de la rentabilité économique de
l’entreprise, elle est calculé abstraction faite des éléments exceptionnels (non courants)
et financier, dans notre cas la rentabilité de cette entreprise a nettement évolué malgré
le niveau important des amortissements.
- Le résultat non courant : Le résultat non courant a connu une diminution par rapport
a 2015, en raison de la politique d’investissement qui a poussé l’entreprise a vendre
une partie de ces immobilisations dépassées techniquement (obsolètes).

Au total, on remarque que cette entreprise a réalisé l’objectif souhaité en passant d’une
perte à un bénéfice grâce a la politique d’investissement malgré que sa mission commerciale
n’était pas satisfaisante (baisse de la marge brut) mais en niveau global la rentabilité a connu
une amélioration

- Proposition : L’entreprise peut revoir sa politique commerciale et sa stratégie


marketing en révisant les prix de vente, les relations avec les fournisseurs…
-
II. Calcul de la CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT (C.A.F.) méthode additive

Eléments 2016 2015


1 Résultat net de l'exercice 3843440 -362000
2 + Dotations d'exploitation +3295000 +1055000
3 + Dotations financières +105000 +80000
4 + Dotations non courantes +120000 +40000
5 - Reprises d’exploitation -252000 -168000
6 - Reprises financières -22000 -17500
- (Reprises non courantes +reprise sur subvention -625000 -236000
7
d’invest)
8 - Produits des cessions d'immobilisation -2580000 -980000
+ Valeurs nettes d'amortissement des +2850000 +850000
9
immobilisations cédées
= CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT (C.A.F.) 6734440 261500

La CAF exprime l’aptitude de l’entreprise à financer ses investissements, son cycle


d’exploitation ainsi que la rémunération versée aux apporteurs de capitaux
(dividendes).Dans la CAF (méthode additive) on ajoute au résultat net toutes les
dotations aux amortissements et provisions sauf les éléments cycliques (AC) car
l’amortissement correspond à une charge non décaissable et donc il améliore le
financement de l’entreprise.

Dotations d’exploitation :

29
(16)= (3545000-105000-145000)
(15)= (1250000-58000-137000)

Dotations financières :
(16)= (580000-320000-155000)
(15)= (300000-145000-75000)

Dotations non courantes :


(16)= (185000-45000-20000)
(15)=(95000-45000-10000)

Reprises d’exploitation :

Remarque : dans les reprises on ne prend pas les transferts de charges

(16) 755000-375000-128000
(15) 435000-220000-47000

Reprises financières :

(16) 425000-333000-70000
(15) 254000-225000-11500

Reprises non courantes :

(16) 254000-55000-24000

(15) 185000-75000-28000

On remarque une amélioration nette de la CAF de cette entreprise.

En 2016 ; cette entreprise a vu sa CAF s’améliorer pour diverses raisons :

-l’importance des amortissements résultant de l’investissement réalisé en 2016

-l’importance du résultat net réalisé en 2016 ; malgré la perte sur la vente d’immobilisation.

Donc cette entreprise verra l’année prochaine sa situation financière s’améliorer nettement
et pourra donc rembourser une partie de ses dettes et alléger le montant des charges
financières.

A partir de la CAF, on peut rembourser les dettes de l’entreprise faire des investissements et
distribuer des dividendes aux actionnaires.

30
3. Méthode soustractive :

Éléments Montant
2016
EBE 8.863.000
+Autres produits d’exploitation 185.000
−¿Autres charges d’exploitation −¿254.000
+ Transfert de charges 128.000
+Reprise sur provision pour dépréciation de l’actif circulant +375.000
−¿dotations exploitation risque et charges momentanés −¿ 105.000
−¿dotations d’exploitation pour dépréciation de l’actif circulant −¿ 145.000

+¿ produits financiers (742.800-22.000) +720.800


−¿ charges financière (2.106.500- 25.000-80000) −¿2.001.500
+ produits non courants (3.284.000- 175.000-2.580.000-450000) +79 .000
−¿charges non courantes (3.120.000-98.000-22000-2.850.000) −¿150.000
−¿Impôts sur résultat −¿960.860
CAF 6.734.440

Dans la méthode soustractive on ajoute a l’EBE tous les éléments de l’actif circulant autre
que ceux pris en considération dans le calcul de la CAF (méthode additive) .

Pour les produits non courant en retranche les reprises non courantes relatifs aux
immobilisations et au financement permanent ainsi que le produit de cession des
immobilisions cédées.

Pour les charges non courantes en retranche les dotations relatives aux immobilisations et
au financement permanent, ainsi que la VNA des immobilisations cédées.
La CAF résulte d’une différence entre les produits et les charges qui ne sont pas forcement
encaissés et/ou décaissés, donc la CAF est un indicateur de ressources potentielles qui ne
sont pas effectives.

4- Calcul des ratios :

Ratio de rentabilité
- Ratio de rentabilité d’exploitation
Pour 2015:

Taux de marge commerciale

31
 R= marge brute sur vente en l’Etat / Vente de marchandise

R= 2550000/18400000 = 13, 86%

Taux de rentabilité commerciale


 R= RN de l’exercice / Vente de marchandise
R= -362000/18400000= -1.97%

Taux d’EBE

 R= EBE/ Vente de marchandise


R= 1327000/ 18400000= 7,21%

Pour 2016:

 R= marge brute sur vente en l’Etat / Vente de marchandise


R= 1850000/30750000=6%

 R= RN de l’exercice / Vente de marchandise


R=3843440/30750000=12,5%

 R= EBE/ Vente de marchandise


R= 8863000/30750000=28,82%

2016 2015

résultat net 3843440 −362000


rentabilité financière = =9,6 % =−1.2 %
capitaux propres 40000000 30000000

EBE 8863000
rentabilité économique = = 16%
K + DF 55000000 1327000
=¿ 3,8%
35000000

Commentaires
-Ratio d’exploitation : l’analyse des ratios de rentabilité (de taux de rentabilité
commerciale et de taux de l’EBE) traduit une augmentation de rentabilité.

-Rentabilité économique connait une évolution favorable en 2016 par rapport à 2015,


due à une amélioration en 2016 de la rotation du capital économique (CAHT/actif
économique)

- Rentabilité financière : la rentabilité financière se trouve améliorer significativement


en 2016 par rapport à 2015.

En général, la performance financière de l’entreprise est en amélioration ,il faut donc


maintenir la politique financière générale de l’entreprise , en plus l’entreprise doit

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améliorer la force de vente pour améliorer le chiffre d’affaire, ainsi l’entreprise doit
maitriser ses achats de marchandises et les charges externes ,les charges financières
qui ont un poids important dans la structure des charges, pour renforcer
l’amélioration du résultat net et surtout la capacité d’autofinancement.

Finalement , il est vrai que le groupement d’activité très appuyés en 2016 a permis à
l’entreprise une amélioration des résultats qui ont été non satisfaisants pour l’année
2015,mais « HOUSE BURG » est appelée à être plus agressive pour se faire une
position de leader dans son secteur d’activité, en améliorant la qualité et en
maitrisant les couts supportés.

Conclusion
En guise de conclusion on peut déduire que l’analyse de l’activité est le point de départ de tout
diagnostic : elle permet de porter un jugement sur la performance de l’entreprise à partir de l’étude
de sa croissance et de son aptitude a dégager des bénéfices.

Dans l’annexe des comptes annuels, le pan comptable préconise d’effectuer une analyse de la
formation du résultat sous la forme du tableau des SIG .Ce tableau fournit des indicateurs utiles pour
apprécier la performance de l’entreprise.

Cette analyse doit être complétée par le calcul de la CAF afin d’évaluer le montant des ressources
issues de l’activité et dont l’entreprise peut disposer pour financer son développement. Il s’agit de
contrôler si l’activité génère suffisamment de ressources au regard des différents besoins de
financement de l’entreprise.

De plus le calcul et le suivi régulier des ratios significatifs donnent une vision plus synthétique de la
situation de l’entreprise 

Ainsi du point de vue de l’analyste financier, la performance de l’entreprise dépend non seulement
du niveau de ses résultats mais aussi de leur fluctuation. En effet, la fluctuation des résultats et un
facteur de risque, le niveau de ce risque étant fonction de l‘ampleur des fluctuations. L’analyse de
l’activité suppose donc d’apprécier le risque économique de l’entreprise..

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Bibliographie :
- Pr. FEKKAK, Analyse financière, édition 2014/2015

-CLAUDE ALAZARD et SABINE SEPARI, DCG 11 Contrôle de gestion, 2eme édition, DUNOD, 735 pages

-ANNE NIPPERT, DCG 6 finance d’entreprise 2009, gualino, 552 pages

-FLORENCE DELAHAYE-DUPRAT et JACQUELINE DELAHAYE, DCG 6 finance d’entreprise 2011/2012,


3eme édition, 488 pages

-JAMAL YOUSSEF ; Gestion Financière, Analyse et diagnostic financiers, Imprimerie Papeterie


ELWATANYA ; Édition 2014 ; 273 pages.

-GILLES MEYER, analyse financière 2017 /2018, édition Jeanne Mauboussine , hachette, 64 pages

-Adresse Web : https://www.marketing-etudiant.fr/exposes/p/la-bonne-gouvernance-et-la-


performance-de-lentreprise.php

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