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Sur le plan de la décision : c’est l’ensemble des procédés rationnels utilisés pour préparer et
prendre des décisions.
Sur le plan de l’action : c’est une méthode qui permet de systématiser et d’intégrer certaines
tâches-clés de la direction (préparer l’avenir, organiser et coordonner les
activités…)
-> Une série d’activités intégrées et interdépendantes, destinées à faire en sorte qu’une certaine
combinaison de moyens (financiers, humains, matériels, etc…) puisse générer une production de
biens ou de services économiquement et socialement utiles.
Dans cette deuxième définition, il y a l’idée de création de valeurs c.à.d. que le management sert à
faire en sorte que de l’activité de l’organisation se dégage une valeur.
Exemple : Dans le cas d’une entreprise, c’est le bénéfice. Si l’entreprise transforme du minerait de fer
pour en faire du fil barbelé il y a création de valeurs. Dans toutes les organisations (publiques ou
privées), il faut une certaine création de valeurs et le management aide à obtenir cette
création de valeur, à faire en sorte que par la transformation de moyens ou de ressources
en ressorte des actions, des résultats.2.
Historique : Le management est une discipline neuve qui est née avec la révolution industrielle. Dans
le développement du management il y a 4 périodes :
C’est donc à partir de ce moment-là qu’on ressent les besoins qu’un mouvement se créé pour
essayer de codifier les connaissances en matière de bonne gestion des entreprises. Donc les écoles
de management vont commencer à éclore à la fin du 19e siècle
Le management scientifique (Taylor) : la gestion des ateliers -> Taylor veut rendre la gestion
des tâches le plus efficient possible c.à.d. qu’il y ait le moins de perte de temps dans la
gestion des ateliers.
La théorie administrative (Fayol) : la direction des entreprises -> Fayol essaye de fixer des
principes communs à la direction des entreprises
Le modèle bureaucratique (Weber)
(2) Théorie de la contingence -> ils disent qu’il y a des principes pour gérer une entreprise mais ceux-
ci sont fort contingent, trop fonction de l’environnement auxquels opère une entreprise.
C.à.d. qu’on ne gère pas de la même façon une entreprise qui est dans un marché stable avec des
produits qui évoluent peu avec une Startup qui se lance dans un tout nouveau domaine où il y a une
concurrence féroce
4) La gestion globale ou en réseau : A la suite des 3 révolutions (PC, Internet et logiciel web), les
entreprises aujourd’hui ne sont plus seulement en connexion avec leur environnement
immédiat mais elles sont en réseaux avec le monde – c’est un saut en changement dans la
gestion des entreprises qui sont lié à cette gestion globale ou en réseau.
Le respect de leur vocation -> une des contrainte que subissent souvent les
organisations publiques c’est qu’elles ne sont pas totalement libres d’orienter le management
qu’elles veulent apporter à leurs organisations compte tenu des contraintes qui sont
imposées par rapport à la manière dont elles doivent remplir leurs missions.
Certaines organisations ont une mission définit de manière floue avec peu de contrainte en termes
de valeur mais d’autres, au contraire, ont des missions très précise avec des contraintes
ou des valeurs à respecter, ce qui fait qu’elles ont peu de marge managériale.
1) Typologie des approche de management public
Devant la pluralité des conceptions du management public, nous proposons ainsi de retenir deux
critères principaux de distinction, deux dimensions qui permettraient de différencier plusieurs
approches : la spécificité de l’organisation publique et la logique de transformation d’un système.
On distinguera ainsi, quatre idéaux types au sein desquels le management public peut être entendu
comme le management des organisations publiques, le management face à l’opinion, le
management du pouvoir politique et, enfin, celui de la puissance publique.
Schéma 1 – Une typologie des conceptions du management public4
Management des organisations Cette conception du management public se caractérise par une
publiques = New management prise en compte très limitée, voire même dans les
Public cas les plus extrêmes, une non prise en compte de la dimension
publique de l’organisation. Le management public
« Ces divers modèles supposent vise la recherche de gains de productivité au sein
tous que l’on puisse transposer d’organisations considérées comme des organisations
les concepts du secteur privé classiques, si ce n’est qu’elles seraient soumises à des modes de
au secteur public » Pettigrew fonctionnement bureaucratiques générateurs d’inefficacité
(1997). et de coûts. Le management public apparaît comme le
management d’organisations « imparfaites » dans lesquelles
(la prise en compte des questions il convient d’utiliser les outils qui ont fait leurs preuves dans le
concernant le système productif secteur privé, moyennant une adaptation à la marge,
de l’organisation) voire sans adaptation.
Cette conception du management public se matérialise par
une logique d’action sous-jacente forte, par une dynamique
visant la transformation des organisations chargées de
mettre en oeuvre les politiques.
Le management Face à l’opinion Dans cette conception, le terme « public » a une acception
« Laufer et Burlaud au début des différente et le « management public » apparaît comme le
années 1980 » management de la relation entre l’organisation et le public.
(la prise en compte de Le management public est alors ce que devient la gestion de
l’interaction avec les tiers) l’organisation publique lorsque celle-ci connaît une crise de
légitimité, c’est-à-dire, lorsque les normes juridiques du critère
du service public (et les normes scientifiques positivistes
correspondantes) ne suffisent plus à assurer la légitimité du
secteur public.
Le Mangement du Pouvoir il est préférable de définir le management public comme «
Public le management du pouvoir politique » dans la mesure où toute
activité publique tend, en s’interposant arbitrairement entre les
Huron et Spindler (1998) particuliers, à la réalisation d’objectifs communs ou à la
satisfaction d’intérêts collectifs.
(le pilotage politico-administratif le management public est spécifique notamment parce que les
de ces organisations ) organisations publiques sont placées sous le contrôle
d’institutions politiques et trouvent leur vocation dans la notion
de service public. Les spécificités du secteur public local obligent
à concevoir des outils « sur mesure » et soulignent, parfois, les
limites de la notion.
Le management public, au sein de cet idéal type, se caractérise
par une prise en compte limitée d’une logique
d’action, d’une dynamique visant la transformation de
l’organisation. Il s’agit plutôt de réaliser, à travers un
processus budgétaire et/ou des politiques tarifaires, soit une
production de biens ou de services collectifs grâce à
une affectation de ressources, soit une certaine redistribution
des richesses aboutissant à des transferts entre
individus ou groupes sociaux.
Mangement de la puissance la réalité première n’est pas le management des organisations
public non marchandes ou sans but lucratif dont le management public
Patrick Gibert (1986) ne serait qu’un sousensemble mais bien le management de la
puissance publique qui s’applique aux organisations se situant
(l’amélioration de la sur la même finalité que l’Etat : la finalité externe.
performance publique entendue Alors que l’entreprise est finalisée sur elle même, l’organisation
comme la performance des publique cherche à modifier un état de l’environnement ou de
organisations et des politiques le préserver lorsqu’il est menacé.
publiques) Le management public serait alors le management de deux
fonctions de production : la transformation des moyens
en réalisations et la transformation des réalisations en impacts
(Gibert, 1986). Il comporterait ainsi deux facettes
assez différentes au premier abord mais finalement parentes et
complémentaires : le management des
organisations publiques ou encore le management public stricto
sensu d’une part, le management des politiques
publiques, d’autre part (Gibert, 2002). Dès lors, les finalités ne
sont pas les mêmes entre les organisations privées
(introverties) et publiques (extraverties). Les organisations
publiques seraient caractérisées par l’existence d’une
double fonction de production. La première, commune avec les
organisations privées consiste à produire des réalisations
(outputs) à partir de moyens (inputs). La seconde, spécifique au
secteur public, vise la recherche d’impacts (outcomes) par la
mise en place de ces réalisations.
Drucker (1973), il ne faudra pas perdre de vue qu’ « être simplement d’esprit privé est la mauvaise
prescription pour les maux dont souffrent les organisations publiques. Ces organisations ont des
problèmes de performance précisément parce qu’elles ne sont pas des entreprises ».
Chacune de ces conceptions renvoie à un appareillage méthodologique spécifique voire à des
postures épistémologiques particulières. Par exemple, le management des organisations publiques
mobilise essentiellement les sciences économiques. Le management de l’opinion ou le management
du pouvoir politique s’inscrivent plutôt dans le champ des sciences sociales. Le management de la
puissance publique se fonde à la fois sur les sciences économiques et sociales.
Les différentes approches du management public ont été plus ou moins relayées, reprises,
développées par un ensemble d’auteurs. Ainsi, l’approche dite du « New public management » qui
constitue, semble-t-il, l’approche dominante, a fait couler beaucoup d’encre, en partie parce qu’elle
reposait sur des présupposés idéologiques en vogue depuis le milieu des années quatre-vingts. Les
autres approches se positionnent, au mieux, comme des alternatives et apparaissent plus comme les
fruits de réflexions d’individus ou de groupes qui restent, de ce fait, minoritaires.
La base de la pyram ide est com posée d’un ensem ble d’objectifs
quantifiés, suffi sam m ent précis pour pouvoir influencer l’activité
des opérateurs
Définition le système de finalisation : « processus d’orientation des activités qui déterminent leur
nature, leur localisation, leur niveau, leur distribution temporelle, leurs composantes opératoires
principales, en référence à des principes d’action collective définis ou simplement pratiqués par les
décideurs »
Finaliser une organisation, lui assigner des objectifs portant tant sur le court que sur le moyen terme,
est une étape déterminante de la démarche managériale. Les outils généralement utilisés sont d’une
part, la stratégie – entendue comme une méthodologie d’affectation des ressources afin d’assurer le
développement de l’organisation – et d’autre part, la Direction participative par objectifs (dppo) et le
Budget base zéro (bbz), davantage tournés vers la détermination des objectifs de gestion.
Dans les administrations publiques, les centres de décision sont marqués de longue date par le sceau
du centralisme. Par conséquent, il peut paraître paradoxal de parler de stratégie à propos d’une
organisation publique dont le sort dépend largement de l’échelon central.
Désormais, de nombreuses organisations publiques font, peu ou prou, de la stratégie ; parfois même
sans le savoir, c’est-à- dire sans que cela donne lieu à une réflexion organisée et formalisée, à l’instar
des stratégies des entreprises privées.
Ainsi définie la démarche stratégique paraîtra, en milieu public, peu pertinente du fait notamment de
l’absence de marges de manœuvre stratégiques et du caractère illégitime de la concurrence.
- Les marges de manœuvre des organisations publiques en matière d’affectation des ressources
sont largement contraintes par des dispositions statutaires : le principe de spécialisation des
organisations publiques constitue, en effet, l’un des piliers du droit administratif. Si une
organisation publique s’avise, par exemple, de diversifier son activité, les corps d’inspection ou
le juge administratif ne tardent pas à relever le fait, et à sanctionner l’élargissement, non prévu
par la loi, des périmètres d’intervention.
- La concurrence peut revêtir pour une organisation publique deux aspects :
o concurrence avec une autre organisation publique
o ou concurrence avec une entreprise privée.
Nombreuses sont désormais les organisations publiques qui, de fait, se trouvent en concurrence avec
des entreprises. C’est le cas à l’évidence du secteur hospitalier, mais aussi de certains établissements
publics de l’État ou encore, de manière plus inattendue, de diverses organisations publiques
gestionnaires d’activités telles que les loisirs.
Mais alors que les administrations font l’expérience d’une concurrence de plus en plus vive, les
entreprises du secteur concurrentiel cherchent à diminuer l’intensité de celle-ci. Ainsi, la recherche
d’alliances est devenue un volet non négligeable de la stratégie des entreprises, la recherche de la
sécurité au travers d’alliances stratégiques, se substitue à la compétition frontale ; on peut dès lors
observer une remise en cause partielle du dogme de l’affrontement concurrentiel.
b- Des stratégies de coopération
Ce sont, par ailleurs, développées visant à partager entre plusieurs entités un investissement lourd,
qu’une organisation pourrait difficilement supporter seule. Ces coopérations ont été promues tant au
sein du secteur public même, qu’entre secteur public et secteur privé.
38En outre, les systèmes de dppo postulent l’efficacité de la motivation de l’homme par l’initiative et
l’autonomie qui lui sont laissées. La dppo a son credo qui peut être résumé par « contrôler avec les
hommes, et non malgré eux » [9][9]H. Bouquin, Le contrôle de gestion, Paris, puf, 1986, p. 83.. Plus
précisément, elle repose selon H. Bouquin [10][10]Ibid., 1986, p. 81. sur trois préceptes principaux :
• la satisfaction de l’individu ;
• la réalisation de ses besoins d’estime et d’épanouissement ;
• la détermination d’objectifs permettant de déléguer aux individus les moyens de les
atteindre.
c- L’audit
3) Les outils d’animations
Les instruments de finalisation et de contrôle avaient montré, à partir de 1960, leur limite en
réduisant l’organisation à un assemblage rationnel d’ensembles et de sous-ensembles inertes et
interchangeables à loisir.
a- La qualité
Aux côtés des outils centrés sur l’organisation, l’on trouve des outils d’animation chargés de favoriser
l’amélioration de la qualité de service. Les collectivités territoriales et les administrations de l’État
généralisent, depuis une quinzaine d’années, des démarches « qualité » s’assignant comme objectif
de rendre un meilleur service aux usagers
Le cercle de qualité a représenté la forme la plus notable des démarches participatives et peut se
définir comme la formulation collective de propositions d’amélioration touchant à la qualité des
services rendus.
b- La management participatif
Les années 1980 ont ainsi fait une très large part aux outils d’animation dans le management des
organisations publiques, en diffusant une version particulière du management participatif. Ce
dernier, décliné sous des noms de marques et des modalités différentes a permis aux administrations
de renouveler les modes de commandements traditionnels qui avaient dans la période précédente
montré leur limite. Il n’est cependant pas sûr que le changement soit aussi radical qu’il y paraît : les
outils d’animation ont-ils changé la nature même du management des organisations publiques, ou
ont-ils tout simplement modifié l’ordre des messages pour instituer un nouveau lien hiérarchique
tout à la fois plus efficace et plus souple, un compromis plus acceptable pour les différents
partenaires sociaux ?