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SOMMAIRE
CHAPITRE 15 CALCUL DES SEMELLES DE LIAISON PAR LA METHODE DES BIELLES ........... 44
42.1 Condition d’application de la méthode des bielles ........................................................................... 44
42.2 Cas d’un effort normal seul ............................................................................................................... 45
42.3 Cas d’un moment seul ....................................................................................................................... 45
42.4 Cas d’un effort normal et d’un moment ............................................................................................ 46
42.5 Méthode générale .............................................................................................................................. 47
42.6 Armatures longitudinales .................................................................................................................. 48
42.7 Autres vérifications............................................................................................................................ 49
CHAPITRE 16 DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES RELATIVES AUX PIEUX ..................................... 50
43. RECOMMANDATIONS DU FASCICULE 62 TITRE V .................................................................................. 50
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 3
44. RECOMMANDATIONS DE L’AFPS92 ...................................................................................................... 50
CHAPITRE 17 DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES RELATIVES AUX BARRETTES ......................... 52
45. RECOMMANDATIONS DU FASCICULE 62 TITRE V .................................................................................. 52
46. RECOMMANDATIONS DE L’AFPS92 ...................................................................................................... 52
CHAPITRE 18 DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES RELATIVES AUX SEMELLES DE LIAISON.... 53
47. FASCICULE 62 ........................................................................................................................................ 53
48. GUIDE SNCF-SETRA ( PONTS COURANTS EN ZONE SISMIQUE GUIDE DE CONCEPTION )........................ 53
CHAPITRE 19 EXEMPLE COMPLET DE CALCUL................................................................................... 54
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 4
Avant d’entamer toute étude de fondation profonde, les études suivantes doivent être déjà établies :
Campagne préssiométrique
le fascicule 62 titre V offre uniquement deux possibilités pour modéliser les sols, soit sur la base
des essais de pénétration statique, soit sur la base des essais préssiométriques. Dans le cadre
du présent projet, on ne va retenir que les calculs basés sur les essais préssiométriques, on ne se
basera que sur ces derniers pour modéliser le sol .
- Hauteurs des zones compressibles au droit des culées : Ces dernières sont indispensables à
l’évaluation de l’amplitude des efforts parasites ( frottement négatif et poussées latérales )
- Valeur du tassement global au droit des culées, et valeur du tassement résiduel auquel il
faudra s’attendre à partir du moment du remblaiement des culées.
Le dépistage du risque de liquéfaction est une donne nécessaire au calcul d’une fondation profonde,
cette étude doit aboutir à la détermination des couches qui sont susceptibles de perdre leur
résistance au cisaillement par perte de cohésion sous séisme. Une première analyse serait basée
sur les résultats des essais de reconnaissance des sols conformément aux prescriptions du guide de
protection parasismique des ponts « AFPS92 ». Dans le cas où les critères permettant d’exclure ce
risque ne sont pas vérifiées, l’analyse des sondages SPT prévus à cet effet permettra par le bais de
la détermination des coefficients de sécurité mobilisés dans le sol sous séisme d’inclure ou non ce
phénomène dans le dimensionnement des éléments de fondation profonde.
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 5
Etude d’affouillement dans le cas de franchissement de cours d’eau
Dans le cas de franchissement d’un oued, l’étude d’affouillement doit aboutir à la détermination de la
hauteur des couches du terrain de fondation qui seraient emportés lors de passage des crues.
Ils sont nécessaires à l’évaluation des efforts tel que le déjaugeage et les poussées
hydrodynamiques.
L’étude des fondations profondes est intimement liée à l’étude des superstructures. Cette dernière
fournit la majeure partie des données, notamment celles relatives aux charges.
3. TERMINOLOGIE
- Dans la suite du rapport, on désignera par élément de fondation un pieu ou une barrette.
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 6
4. MATERIAUX
Béton et acier
Sol
Pour les diverses justifications faisant intervenir le sol, on travaillera avec une densité de:
20 KN/m3 pour les sols rapportés ( tel le remblai d’accès par exemple)
18 KN/m3 pour les sols en place
Eau
Pour les différentes considérations faisant intervenir l’eau, on le prendra avec une densité de
10 KN/m3.
5. FISSURATION
L’étude des fondations profondes ne pourrait débuter sans la disponibilité des éléments suivants :
7. NORMES ET REGLEMENTS
7.1 Règlements
7.2 Guides
Géotechnique : ROGER FRANK « Calcul des fondations superficielles et profondes » Presses de l’ENPC 1999.
: Les pieux forés : Recueil des règles de l’art : LCPC – SETRA 1978
Séisme : Guide de conception des ouvrages courants en zone sismique : SNCF – SETRA : janvier 2000
: Ponts cadres en béton armé : Programme PICF-EL : notice d’emploi : SETRA 1991
8. LOGICIELS
Le calcul d’une fondation profonde passe dans un premier temps par une descente de charge qui
ramène toutes les actions à la base de la semelle de liaison.
Ce chapitre est dédié à la définition des notations qui seront adoptées :
Actions verticales
o Actions permanentes
Pfut : poids propre du fût de l’appui. ( y/c chevêtre éventuel , murs en retour …etc. ) [tous sauf la semelle]
Psem : poids propre de la semelle de l’appui.
Teram : poids des terres reposant sur la semelle du coté du remblai d’accès de la culée.
Terav : poids des terres reposant sur la semelle de la pile ou sur la semelle aval de la culée.
Tabmax : réaction d’appui maximale relative à la charge permanente du tablier.
Tabmin : réaction d’appui minimale relative à la charge permanente du tablier.
R : effort transmis par la dalle de transition à la culée.
Dej : Déjaugeage de la partie immergée de l’appui.
o Actions variables
A1max : réaction d’appui maximale relative à la charge A une voie y/c charge du trottoir.
A1min : réaction d’appui minimale relative à la charge A une voie y/c charge du trottoir.
A2max : réaction d’appui maximale relative à la charge A deux voies y/c charge du trottoir.
A2min : réaction d’appui minimale relative à la charge A deux voies y/c charge du trottoir.
A3max : réaction d’appui maximale relative à la charge A trois voies y/c charge du trottoir.
A3min : réaction d’appui minimale relative à la charge A trois voies y/c charge du trottoir.
Bc1max : réaction d’appui maximale relative à la charge B une file y/c charge du trottoir.
Bc1min : réaction d’appui minimale relative à la charge B une file y/c charge du trottoir.
Bc2max : réaction d’appui maximale relative à la charge B deux files y/c charge du trottoir.
Bc2min : réaction d’appui minimale relative à la charge B deux files y/c charge du trottoir.
Bc3max : réaction d’appui maximale relative à la charge B trois files y/c charge du trottoir.
Bc3min : réaction d’appui minimale relative à la charge B trois files y/c charge du trottoir.
Bt1max : réaction d’appui maximale relative à la charge B un tandem y/c charge du trottoir.
Bt1min : réaction d’appui minimale relative à la charge B un tandem y/c charge du trottoir.
Bt2max : réaction d’appui maximale relative à la charge B deux tandems y/c charge du trottoir.
Bt2min : réaction d’appui minimale relative à la charge B deux tandems y/c charge du trottoir.
Brmax : réaction d’appui maximale relative à la charge B une roue y/c charge du trottoir.
Brmin : réaction d’appui minimale relative à la charge B une roue y/c charge du trottoir.
o Actions accidentelles
Actions horizontales
o Actions permanentes
Po : poussée des terres sur l’appui (ceci concerne uniquement les culées).
Ret : effort horizontal dû au déplacement imposé à la tête de l’appui suite au retrait du
tablier.
Fl : effort horizontal dû au déplacement imposé à la tête de l’appui suite au fluage du
tablier.
Pdyn : Poussée hydrodynamique du courant
o Actions variables
o Actions accidentelles
Actions verticales
o Actions permanentes
Actions horizontales
o Actions permanentes
o Actions accidentelles
Le calcul de la majorité des efforts qui ont fait l’objet du chapitre précédent a été présenté sur les
notes méthodologiques consacrées aux ponts dalles et ponts à poutres. Les quelques efforts qui
suivent n’ont pas été abordés dans les notes sus citées.
Niveau d’eau
Niveau TN
Notons :
e : Densité de l’eau
e.Vfuti
Poussée dynamique
sur le fût
H
Poussée dynamique
sur la semelle
Semelle
h2
h1 Poussée dynamique
sur les pieux
P=
K s .B.V ²
H 2
h2 h1 . h12 h22 (en KN)
Avec :
La démarche qu’on adoptera pour le dimensionnement des éléments de fondation est la suivante :
PILES
Dans le cas des éléments de fondation des piles, deux situations déterminantes sont à envisager :
Par ailleurs, on supposera que l’affouillement et le séisme ne peuvent jamais être concomitants.
Culées
Pour les culées, la situation est assez différente, en effet, les éléments de fondation de celles-ci sont
soumis à une multitude d’efforts aussi pénalisants les uns que les autres, et une recherche
d’exactitude s’impose.
Situation a
- Modèle EF, avec des caractéristiques différées pour l’évaluation du comportement des
éléments de fondation sous charges lentes.
- Modèle EF, avec des caractéristiques instantanées pour l’évaluation du comportement des
éléments de fondation sous charges rapides.
Situation b
Situation c
Situation d
- Modèle EF, avec des caractéristiques différées pour l’évaluation du comportement des
éléments de fondation sous charges lentes.
- Modèle EF, avec des caractéristiques sismiques pour l’évaluation du comportement des
éléments de fondation sous charges sismiques.
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 16
15. INTRODUCTION
Le fascicule 62 titre V donne les paramètres de modélisation sous charges différées et instantanées
tandis que l’AFPS92 donne ceux de la modélisation sous charges sismiques.
Couche 1
Couche 2
Couche i
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 17
Paramètres du modèle
- Chaque couche est modélisée par des ressorts suivant les deux axes horizontaux dont les
rigidités sont données plus loin dans ce chapitre.
- Les ressorts sont répartis le long des pieux ou barrettes, ils sont distants l’un de l’autre de 10cm.
On pourrait constater que cette valeur est faible et vient alourdir les modèles de calcul, cependant
elle traduit bien le confinement des éléments de fondation dans le sol.
- Les pieux ou barrettes sont considérés encastrés sur la semelle de liaison.
- La semelle de liaison est prise infiniment rigide.
- La pointe des pieux ou des barrettes est supposée articulée avec possibilité de déplacement
horizontal dans les deux sens horizontaux.
- Le béton des pieux ou des barrettes est pris soit avec un module instantané soit avec un module
différé selon la nature du modèle. Il a été bien sûr tenu compte du chapitre A.3 du fascicule 62
titre V qui présente le rabattement à considérer pour les caractéristiques du béton des fondations
profondes. Les calculs relatifs à cet aspect sont exposés plus loin dans ce chapitre.
Modèle différé
6.EM
Kfv =
4 B0 B
. . 2.65.
3 B B0
EM : Module pressiométrique
B : Diamètre du pieu
Bo : 0.60 m
: Coefficient caractérisant le sol, il dépend du type de sol et du rapport EM/pl
Pf : Pression de fluage
Rf = B.Pf
Modèle instantané
12.EM
Kfi =
4 B0 B
. . 2.65.
3 B B0
Rf = B.Pf
Gmax = . V²smax
Où :
Les barrettes offrent deux types de résistance au sol, une résistance par leur front et une autre par
leur surface latérale.
Réaction
L latérale
Sens du
déplacement Réaction
B frontale
B/2 Ls B/2
On note que le frottement latéral ne s’opère que sur la longueur Ls schématisée ci-dessus.
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 19
Réaction frontale
6.EM
Kfv =
4 B0 B
. . 2.65.
3 B B0
12.EM
Kfi =
4 B0 B
. . 2.65.
3 B B0
Rf = B.Pf
Remarque
Ces caractéristiques sont données lorsque c’est la largeur B qui offre la réaction frontale, lorsque
c’est L qui l’offre, il faudrait reprendre ces mêmes formules avec L au lieu de B
Réaction tangentielle
6.EM
Ksv = Kf =
4 B0 B
. . 2.65.
3 B B0
12.EM
Ksi = Kfi =
4 B0 B
. . 2.65.
3 B B0
Rs = 2. Ls . qs
Ls est la longueur sur laquelle est calculée le frottement latéral et qs le frottement latéral unitaire
limite.
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 20
Remarque
Ces caractéristiques sont données lorsque c’est la largeur B qui offre la réaction frontale, lorsque
c’est L qui l’offre, il faudrait reprendre ces mêmes formules avec L au lieu de B
Diagramme résultant
Rf + Rs
Kf + Ks
Pour les zones proches de la surface, le module de réaction du sol et la valeur du palier doivent être
minorés. La profondeur zc sur laquelle s’opère cette minoration, comptée à partir de la surface du sol
après travaux est prise égale à :
z
Pour z<zc, les lois effort-déplacement définies ci-dessus sont rabattus du rapport 0.5.(1+ )
zc
Remarques
- Ces minorations s’appliquent sur toutes les raideurs qu’elles soient instantanées, différées ou
sismiques.
- Ces minorations ne sont pas applicables pour les calculs des effets du remblai dissymétrique
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 21
Les lois de comportement citées ci-haut sont données pour des éléments de fondation isolés. Dans le
cas où les règles d’écartement de ces derniers ne sont pas respectées, il faudrait tenir compte des
considérations du présent paragraphe.
Cette situation pourrait nous intéresser si on est contraint de rapprocher les éléments de fondation
pour pouvoir en loger plusieurs dans la même semelle de liaison.
B
Sens du
déplacement
L a L
Sens du
déplacement B
L
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 22
Application des minoration aux cas des barrettes ( cas le plus fréquent )
Ressorts de la
Y direction Y
Axe de
l’ouvrage
Ressorts de la
direction X
La minoration soit s’appliquer aux raideurs de chaque direction. Par exemple, pour les ressorts de la
direction X, la minoration se fait en suivant les deux étapes suivantes :
B
Sens du
déplacement
L a L
a
- Le palier plastique Rf est réduit dans le rapport . En toute rigueur, cette réduction ne
2. max B; L
concerne que les éléments situés en arrière par rapport au sens du déplacement. Nous la
généraliserons à toutes les barrettes.
Sens du B
déplacement
- Si b>2.B, aucune minoration n’est à faire. Sinon, le module Kf relatif à chaque élément de
fondation est réduit par application d’un coefficient minoratif , calculé comme suit :
4
(2.65)
b b 3
0 .(1 ) avec 0 ; n étant le nombre d’éléments concernés
(n. ) 2.65.n
2.B 2.B 4
Les calculs justificatifs des fondations sont conduits à partir d’une résistance conventionnelle du
béton notée fc obtenue par application de la formule suivante :
inf f cj , f c 28 , f c lim
fc =
K 1 .K 2
Dans laquelle fcj et fc28 désignent les résistances caractéristiques à j jours et à 28 jours.
- J > 28 jours
- fc28 = 30 Mpa
- fclim = 25 Mpa : Nous sommes en groupe B ( Pieux et barrettes bétonnés sous boue )
- K1 = 1.20 : Nous sommes en groupe B ( Pieux et barrettes bétonnés sous boue )
- K2 = 1.05 : Diamètre du pieu ou petite dimension de la barrette / Longueur du pieu < 1/20
Il s’en suit :
fc = 19.84 Mpa
Et par suite :
C1max : 1.35 ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.35 Pdyn ) + 1.605 ( A1max + FA1 + PS ) + 0.78 (TLD + TCD) + 1.35 Ppieux + 1.35 ( Pdpieux ) + 1.35 Gsp
C2max : 1.35 ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.35 Pdyn ) + 1.605 ( A2max + FA2 + PS ) + 0.78 (TLD + TCD) + 1.35 Ppieux + 1.35 ( Pdpieux ) + 1.35 Gsp
C3max : 1.35 ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.35 Pdyn ) + 1.605 ( A3max + FA3 + PS ) + 0.78 (TLD + TCD) + 1.35 Ppieux + 1.35 ( Pdpieux ) + 1.35 Gsp
C4max : 1.35 ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.35 Pdyn ) + 1.605 ( Bc1max + FB + PS ) + 0.78 (TLD + TCD) + 1.35 Ppieux + 1.35 (Pdpieux ) + 1.35 Gsp
C5max : 1.35 ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.35 Pdyn ) + 1.605 ( Bc2max + FB + PS ) + 0.78 (TLD + TCD) + 1.35 Ppieux + 1.35 (Pdpieux ) + 1.35 Gsp
C6max : 1.35 ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.35 Pdyn ) + 1.605 ( Bc3max + FB + PS ) + 0.78 (TLD + TCD) + 1.35 Ppieux + 1.35 (Pdpieux ) + 1.35 Gsp
C7max : 1.35 ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.35 Pdyn ) + 1.605 ( Bt1max + FB + PS ) + 0.78 (TLD + TCD) + 1.35 Ppieux + 1.35 (Pdpieux ) + 1.35 Gsp
C8max : 1.35 ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.35 Pdyn ) + 1.605 ( Bt2max + FB + PS ) + 0.78 (TLD + TCD) + 1.35 Ppieux + 1.35 (Pdpieux ) + 1.35 Gsp
C9max : 1.35 ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.35 Pdyn ) + 1.605 ( Brmax + FB + PS ) + 0.78 (TLD + TCD) + 1.35 Ppieux + 1.35 ( Pdpieux ) + 1.35 Gsp
C10max : 1.35 ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.35 Pdyn ) + 1.35 ( Mc120max ) + 0.78 (TLD + TCD) + 1.35 Ppieux + 1.35 ( Pdpieux ) + 1.35 Gsp
C11max : 1.35 ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.35 Pdyn ) + 1.35 ( Me120max ) + 0.78 (TLD + TCD) + 1.35 Ppieux + 1.35 (Pdpieux ) + 1.35 Gsp
C12max : 1.35 ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.35 Pdyn ) + 1.35 ( Dmax ) + 0.78 (TLD + TCD) + 1.35 Ppieux + 1.35 (Pdpieux ) + 1.35 Gsp
C13max : 1.35 ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.35 Pdyn ) + 1.35 (Emax ) + 0.78 (TLD + TCD) + 1.35 Ppieux + 1.35 (Pdpieux ) + 1.35 Gsp
C14max : 1.35 ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.35 Pdyn ) + 1.5 ( Vttab + Vtapp ) + 0.78 ( TLD + TCD ) + 1.35 Ppieux + 1.35 (Pdpieux ) + 1.35 Gsp
C15max : 1.35 ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.35 Pdyn ) + 1.35 ( TLD + TCD ) + 1.35 Ppieux + 1.35 (Pdpieux ) + 1.35 Gsp
C16max : 1.35 ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.35 Pdyn ) + 1.35 ( TLD + TCD ) + 1.35 Ppieux + 1.35 (Pdpieux ) + 1.35 Gsp + 1.35 Gsn
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 24
C4min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + 1.35 Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.18 Dej + 1.35 Pdyn ) + 1.605 ( Bc1min + FB + PS ) + 0.78 (TLD + TCD) + Ppieux + 1.35 (Pdpieux ) + 1.35 Gsp + 1.18 Dejpieux
C5min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + 1.35 Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.18 Dej + 1.35 Pdyn ) + 1.605 ( Bc2min + FB + PS ) + 0.78 (TLD + TCD) + Ppieux + 1.35 (Pdpieux ) + 1.35 Gsp + 1.18 Dejpieux
C6min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + 1.35 Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.18 Dej + 1.35 Pdyn ) + 1.605 ( Bc3min + FB + PS ) + 0.78 (TLD + TCD) + Ppieux + 1.35 (Pdpieux ) + 1.35 Gsp + 1.18 Dejpieux
C7min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + 1.35 Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.18 Dej + 1.35 Pdyn ) + 1.605 ( Bt1min + FB + PS ) + 0.78 (TLD + TCD) + Ppieux + 1.35 (Pdpieux ) + 1.35 Gsp + 1.18 Dejpieux
C8min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + 1.35 Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.18 Dej + 1.35 Pdyn ) + 1.605 ( Bt2min + FB + PS ) + 0.78 (TLD + TCD) + Ppieux + 1.35 (Pdpieux ) + 1.35 Gsp + 1.18 Dejpieux
C9min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + 1.35 Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.18 Dej + 1.35 Pdyn ) + 1.605 ( Brmin + FB + PS ) + 0.78 (TLD + TCD) + Ppieux + 1.35 (Pdpieux ) + 1.35 Gsp + 1.18 Dejpieux
C10min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + 1.35 Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.18 Dej + 1.35 Pdyn ) + 1.35 ( Mc120min ) + 0.78 (TLD + TCD) + Ppieux + 1.35 (Pdpieux ) + 1.35 Gsp + 1.18 Dejpieux
C11min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + 1.35 Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.18 Dej + 1.35 Pdyn ) + 1.35 ( Me120min ) + 0.78 (TLD + TCD) + Ppieux + 1.35 (Pdpieux ) + 1.35 Gsp + 1.18 Dejpieux
C12min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + 1.35 Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.18 Dej + 1.35 Pdyn ) + 1.35 ( Dmin ) + 0.78 (TLD + TCD) + Ppieux + 1.35 (Pdpieux ) + 1.35 Gsp + 1.18 Dejpieux
C13min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + 1.35 Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.18 Dej + 1.35 Pdyn ) + 1.35 (Emin ) + 0.78 (TLD + TCD) + Ppieux + 1.35 (Pdpieux ) + 1.35 Gsp + 1.18 Dejpieux
C14min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + 1.35 Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.18 Dej + 1.35 Pdyn ) + 1.5 ( Vttab + Vtapp ) + 0.78 ( TLD + TCD ) + Ppieux + 1.35 (Pdpieux ) + 1.35 Gsp + 1.18 Dejpieux
C15min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + 1.35 Po ) + 1.35 ( Ret + Fl ) + ( 1.18 Dej + 1.35 Pdyn ) + 1.35 ( TLD + TCD ) + Ppieux + 1.35 (Pdpieux ) + 1.35 Gsp + 1.18 Dejpieux
C1max : ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Pdyn ) + 1.2 ( A1max + FA1 + PS ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + ( Pdpieux ) + Gsp
C2max : ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Pdyn ) + 1.2 ( A2max + FA2 + PS ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + ( Pdpieux ) + Gsp
C3max : ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Pdyn ) + 1.2 ( A3max + FA3 + PS ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + ( Pdpieux ) + Gsp
C4max : ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Pdyn ) + 1.2 ( Bc1max + FB + PS ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + ( Pdpieux ) + Gsp
C5max : ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Pdyn ) + 1.2 ( Bc2max + FB + PS ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + ( Pdpieux ) + Gsp
C6max : ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Pdyn ) + 1.2 ( Bc3max + FB + PS ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + ( Pdpieux ) + Gsp
C7max : ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Pdyn ) + 1.2 ( Bt1max + FB + PS ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + ( Pdpieux ) + Gsp
C8max : ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Pdyn ) + 1.2 ( Bt2max + FB + PS ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + ( Pdpieux ) + Gsp
C9max : ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Pdyn ) + 1.2 ( Brmax + FB + PS ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + ( Pdpieux ) + Gsp
C10max : ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Pdyn ) + ( Mc120max ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + ( Pdpieux ) + Gsp
C11max : ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Pdyn ) + ( Me120max ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + ( Pdpieux ) + Gsp
C12max : ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Pdyn ) + ( Dmax ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + ( Pdpieux ) + Gsp
C13max : ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Pdyn ) + (Emax ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + ( Pdpieux ) + Gsp
C14max : ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Pdyn ) + ( Vttab + Vtapp ) + 0.60 ( TLD + TCD ) + Ppieux + ( Pdpieux ) + Gsp
C15max : ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Pdyn ) + ( TLD + TCD ) + Ppieux + ( Pdpieux ) + Gsp
C16max : ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Pdyn ) + ( TLD + TCD ) + Ppieux + ( Pdpieux ) + Gsp + Gsn
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 26
C1min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Dej + Pdyn ) + 1.2 ( A1min + FA1 + PS ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + (Pdpieux ) + Gsp + Dejpieux
C2min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Dej + Pdyn ) + 1.2 ( A2min + FA2 + PS ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + (Pdpieux ) + Gsp + Dejpieux
C3min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Dej + Pdyn ) + 1.2 ( A3min + FA3 + PS ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + (Pdpieux ) + Gsp + Dejpieux
C4min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Dej + Pdyn ) + 1.2 ( Bc1min + FB + PS ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + (Pdpieux ) + Gsp + Dejpieux
C5min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Dej + Pdyn ) + 1.2 ( Bc2min + FB + PS ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + (Pdpieux ) + Gsp + Dejpieux
C6min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Dej + Pdyn ) + 1.2 ( Bc3min + FB + PS ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + (Pdpieux ) + Gsp + Dejpieux
C7min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Dej + Pdyn ) + 1.2 ( Bt1min + FB + PS ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + (Pdpieux ) + Gsp + Dejpieux
C8min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Dej + Pdyn ) + 1.2 ( Bt2min + FB + PS ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + (Pdpieux ) + Gsp + Dejpieux
C9min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Dej + Pdyn ) + 1.2 ( Brmin + FB + PS ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + (Pdpieux ) + Gsp + Dejpieux
C10min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Dej + Pdyn ) + ( Mc120min ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + (Pdpieux ) + Gsp + Dejpieux
C11min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Dej + Pdyn ) + ( Me120min ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + ( Pdpieux ) + Gsp + Dejpieux
C12min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Dej + Pdyn ) + ( Dmin ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + ( Pdpieux ) + Gsp + Dejpieux
C13min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Dej + Pdyn ) + ( Emin ) + 0.6 (TLD + TCD) + Ppieux + ( Pdpieux ) + Gsp + Dejpieux
C14min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Dej + Pdyn ) + ( Vttab + Vtapp ) + 0.6 ( TLD + TCD ) + Ppieux + ( Pdpieux ) + Gsp + Dejpieux
C15min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Dej + Pdyn ) + ( TLD + TCD ) + Ppieux + ( Pdpieux ) + Gsp + Dejpieux
C1max : ( Pfut + Psem + Teram + Terav + Tabmax + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Pdyn ) + Ppieux + ( Pdpieux ) + Gsp + Gsn
C1min : ( Pfut + Psem + Teram + Tabmin + R + Po ) + ( Ret + Fl ) + ( Dej + Pdyn ) + Ppieux + ( Pdpieux ) + Gsp + Dejpieux
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 27
Actions de l’eau
En toute rigueur, pour tenir compte de l’action de l’eau, il faudrait définir des niveaux de référence de
ce dernier et notamment des niveaux maximum et minium. Le niveau maximum donnera les
poussées maximales ainsi que le déjaugeage maximal, le niveau minimal quant à lui conduira aux
effets pondéraux les plus pénalisants. Dans nos combinaisons, nous avons réuni ces deux niveaux :
Ainsi, pour la recherche des efforts normaux maximums et moments maximums, nous avons tenu
compte des poussées dues à l’eau et nous avons négligé le déjaugeage, et pour trouver les efforts
normaux minimums et moments maximums, nous avons tenu compte et du déjaugeage et des
poussées statiques et hydrodynamiques.
Actions pondérales
Pour les combinaisons donnant l’effort normal minimum et le moment maximum, et étant donné que
les actions pondérales verticales sont de caractère à augmenter l’effort normal, nous les avons prises
comme Gmin alors que les actions de poussée, du retrait et du fluage ont été prises comme Gmax,
elles tendent à maximiser le moment de flexion.
Pour les combinaisons donnant l’effort normal minimum et le moment maximum, nous avons pris
Terav=0, d’une part c’est dans le sens de la sécurité, d’autre part , c’est le cas d’un décapage à
proximité des semelles.
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 28
Qu = Qpu + Qsu
Qtu = Qsu
Avec :
Qpu = A . qu
h
Qsu = P qs( z ).dz
0
qu = Kp . ple*
qs(z) est donné par des abaques en fonction de la valeur de la pression limite nette pl(z) mesurée à
cette même profondeur. il est fonction de la nature du sol et du mode de mise en œuvre de l’élément
de fondation.
Principe de justifications
Les justifications requises consistent à vérifier que la charge axiale de calcul en tête d’un élément
reste comprise entre deux limites notées Qmin et Qmax.
Les valeurs de Qmin et Qmax sont fonction de la combinaison d’action considérée :
Qmin Qmax
Qtu Qu
Sous combinaisons fondamentales (min et max)
1.4 1 .4
Qtu Qu
Sous combinaisons accidentelles (min et max)
1 .3 1 .2
Etat limite de service
Qmin Qmax
Qtc Qc
Sous combinaisons rares (min et max)
1. 4 1 .4
Qu
Sous combinaisons quasi permanentes (min et max) 0
1 .4
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 30
28. COMBINAISONS
La flexion composée des éléments de fondation est à analyser sous deux types de combinaisons :
En ELU et ELS , on prendra pour le coefficient b de sécurité du béton les valeurs classiques du
BAEL tandis que pour les combinaisons accidentelles, on respectera l’article 5.2 de l’AFPS92 qui
recommande de prendre pour le coefficient b une valeur de 1.30 au lieu de la valeur 1.15
recommandée par l’article A4.3 du BAEL91. En ce qui concerne le coefficient s , l’AFPS et le BAEL
ne divergent pas.
Dans le cas où les éléments de fondation traverseraient une couche de faible caractéristiques
mécaniques, il serait judicieux d’amplifier les moments de flexion par les effets du second ordre. Ci-
dessous la méthodologie adoptée.
Notons :
2cm
ea = max l : Excentricité additionnelle
250
e1 =
M j j
ea : Excentricité du 1er ordre
N i i
N= i Ni
M = N . (e1 + e2)
Avec :
3.lf 2
e2 = 2 .
10 4.h
2
M 1L (G 2i .Qi )
M oment en ELS (quasi - permanent)
i 1
)
M 1 (G Q 1 oi .Qi M oment en ELS (rare)
i2
M 1etM1L étant évalué sans les coefficien ts γ Ce sont des moments de service, e a n' intervient pas.
Remarque
Les considérations émanant du second ordre seront considérées également pour les combinaisons
sismiques. C’est dans le côté de la sécurité.
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 32
30. INTRODUCTION
La justification vis à vis de l’effort tranchant commence par la détermination de la contrainte tangente
conventionnelle u.
Désignons par :
Vu
u = 1.4 si Vu ne résulte pas d’une combinaison sismique
.d
Vu
u = 1.96 si Vu résulte d’une combinaison sismique ( 1.96 = 1.4 x 1.4 )
.d
Vu
u = si Vu ne résulte pas d’une combinaison sismique
b0 .d
Vu
u = 1.40 si Vu résulte d’une combinaison sismique
b0 .d
1. Le ferraillage transversal est déterminé de la même manière que l’on procède classiquement
pour les poutres. ( selon le chapitre A.5 du BAEL )
2. Le ferraillage transversal est déterminé de la même manière que l’on procède classiquement
pour les poteaux. ( selon le chapitre A.8.1,3 du BAEL )
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 33
La seconde manière de procéder est destinée aux pièces dont toutes les sections droites sont
entièrement comprimées et pour lesquelles u min(0.06 fc28/b , 1.5 Mpa), la première à tous les
autres cas.
Par mesure de sécurité et de simplicité, on ferraillera avec l’enveloppe des deux approches.
- Calcul de u
- u doit être inférieure au min( 0.2 f c28/b , 5 Mpa) si la fissuration est peu préjudiciable et au
min ( 0.15 fc28/b , 4 Mpa) si la fissuration est préjudiciable ou très préjudiciable. [ Pour les u
sismiques, et même si la fissuration est préjudiciable ou très préjudiciable, il faudrait la comparer
au min ( 0.2 fc28 / b , 5 Mpa) ]
- Si on note At la section d’un cours d’armatures et St l’espacement entre deux cours successifs,
on doit avoir :
At . fe
0.4MPa
b0 .St
At 0.3 ftj K
s u ( Aucune reprise de bétonnage n’est tolérée pour les fondations profondes)
b0 St 0.9. fe
« Les armatures transversales sont disposées en cours successifs plans et normaux à l’axe
longitudinal de la pièce. Dans chaque cours, elles forment ceinture continue sur le contour de la pièce
et embrassent toutes les armatures longitudinales de diamètre supérieur ou égal à 20 mm, de façon à
assurer le maintien de celles-ci vis à vis d’un mouvement éventuel vers la ou les parois les plus
voisines.
Le diamètre des armatures transversales est au moins égal à la valeur normalisée la plus proche du
tiers (1/3) du diamètre des armatures longitudinales qu’elles maintiennent. Leur espacement est au
plus égal à :
Dans les zones où la proportion des armatures longitudinales présentant des jonctions par
recouvrement est supérieur à un demi, le nombre des cours d’armatures transversales disposés sur
le recouvrement de deux barres longitudinales est au moins égal à trois. »
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 34
Pour les combinaisons accidentelles sismiques, cet article recommande de prendre pour le coefficient
b une valeur de 1.30 au lieu de la valeur 1.15 recommandée par l’article A4.3 du BAEL91. Pour
l’acier, l’AFPS 92 maintient la valeur de 1.0 de s.
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 35
En ce qui concerne les flèches admissibles, on a fait recours à ce qui est conseillé sur le document
intitulé « Calcul des fondations superficielles et profondes » de M. ROGER FRANK, édition des
presses de l’ENPC année 99.
« Au vu de ces observations, les limites suivantes sont proposées, quel que soit le type de fondation,
pour le tassement vertical sv et le déplacement horizontal sh :
- Admissible ou acceptable :
Sv < 50 mm
Sh < 25 mm
50 mm < Sv <100 mm
25 mm < Sh <50 mm
- Inadmissible
Sv > 100 mm
Sh > 50 mm
« Les déplacements sont qualifiés d’admissibles lorsque les travaux d’entretien du pont sont
modérés, quel que soit l’ordre de grandeur des déplacements, d’inadmissible lorsque des travaux
d’entretien considérables sont nécessaires ».
Remarque
Méthodologie
Position du pieu
Remblai
g0 g
’
Couche compressible D
Dans le cas où la fondation est réalisée après le remblai, ce qui est bien notre cas. Le déplacement
horizontal de la couche compressible est donné par :
où :
Valeurs de
- En pied de remblai pour tg compris entre 0.5 et 0.67 on prend = 0.16.
- En pied de remblai et pour tg inférieur à 0.5, la valeur du coefficient diminue avec tg. Par
exemple, pour tg = 0.4 on a =0.08 et pour tg = 0.25 on a =0.035
- De même, pour tg donné, diminue lorsque la distance au pied du remblai augmente, c’est à
dire avec tg’.
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 37
Cet effort sera évalué en suivant la méthode de CAPRA exposée sur les pages suivantes :
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 38
ALAIN CAPRA
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 39
Remblai
H
Couche qui ne
tasse pas
Sous l’action du remblai rapporté, la couche compressible tasse et exerce une pression sur le
pourtour de l’élément de fondation.
Notons :
H : Hauteur du remblai
D : Hauteur de la zone compressible
r : Densité du remblai
: Densité de la couche compressible
P : Périmètre de l’élément de fondation
K.tg : Coefficient de frottement de la couche compressible
La borne supérieure du frottement négatif est obtenue en supposant qu’il y a accrochage maximal de
la couche qui tasse sur le pourtour de l’élément de fondation et que le tassement s’opère sur la
totalité de la hauteur de la couche compressible. :
D²
Fnmax = P [ k.tg . (r.H.D + )]
2
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 40
Cette formule est couramment utilisée dans le cas de remblais d’importante hauteur et d’un sol
suffisamment compressible.
La hauteur d’action h est la profondeur à laquelle la contrainte devient égale à la contrainte effective
préexistante en absence de toute surcharge et des pieux :
'
= Contrainte en présence des pieux
'
1
= Contrainte effective préexistante
Si le sol est très peu compressible, Cette hauteur sera prise égale à h = 0.01x B car le tassement
prévisible final est atteint à cette profondeur.
Avec B étant diamètre du pieu ou la largeur de la barrette.
z
'
Calcul de la contrainte V
0 z z L d
'
V j 1
'
V j 0
'
1
dz V
'
z 1 e
j
z j L0
0 z z z
'
V j 1
'
V j j
d 1 dz
'
Avec :
z j z j 1 z j
1
2
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 41
0 si tg 0.385
L 0
R tg
R= Rayon du pieu
PIEUX FORES
Calcul de la contrainte effective z
'
1
Le frottement négatif total agissant sur un élément de fondation est la somme sur la hauteur d’action
de celui- ci des termes élémentaires calculés dans chaque intervalle ou ktg est constant.
0 F nj
P R h h h h
'
1 j
'
V j
'
1 j 1
'
V j 1
Avec : F nj
désignant le frottement négatif dans la couche j.
Notons :
Fn a = 1/3 Fn (b)+2/3Fn( )
Fn e = 2/3 Fn (b)+1/3Fn( )
a a
a e e a
Fn a = 7/12 Fn (b)+5/12Fn( )
Fn e = 5/6 Fn (b)+ 1/6Fn( )
Fni = Fn (b)
a e e a
e i i e
a e e a
En file unique : b = d
, b 1 1 b R e
2 b R R
Si 0
, b 2 b R 1
2
Si 0
a e e
d'
a e e
On travaillera avec la méthode exacte, la méthode approchée servirait à « cadrer » les valeurs
retrouvées.
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 41
40. INTRODUCTION
Pour le calcul de la superstructure vis à vis du séisme, nous avons négligé l’interaction sol-structure
car un modèle plus raide faisant abstraction de l’interaction surestime les efforts et place la structure
en élévation du côté de la sécurité.
Pour les pieux, la situation est assez différente. Les efforts proviennent pour partie des descentes de
charges sismiques de la structure en élévation et pour partie des déformations du sol qui tendent à
s’imposer aux pieux.
La norme NF P 06-013 propose des combinaisons des actions inertielles provenant de la structure en
élévation et des déplacements imposés par le sol. Ces combinaisons sont les suivantes :
E = E1 + . E2
E = E2 + . E1
Avec :
dépend du rapport entre la période propre T de la structure (sur base fixe) et de la période Ts de la
colonne de sol située au dessus du substratum résistant en limitant la profondeur Hs de celui-ci à
100m :
4.Hs
Ts =
Vs
Avec :
G
Vs =
Vs : Vitesse des ondes de cisaillement se propageant verticalement dans le sol. Il est donné
selon le type du sol par le commentaire de l’article 3.4 de l’AFPS92.Il est à corriger selon
l’intensité nominale du séisme
G : Module de cisaillement du sol.( à prendre en moyenne si Hs traverse plusieurs sols)
: Masse volumique du sol.
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 42
Les variations du paramètre sont indiqués sur la figure ci-dessous :
1.00
0.30
La descente de charge sismique est appliquée à un modèle d’un élément de fondation sur sol
élastique dont les raideurs sont données par les méthodes exposées auparavant. On tire alors les
différentes quantités qui servent aux justifications.
Deux méthodes sont proposées par le guide SNCF-SETRA pour évaluer ces efforts.
Cette 1ére méthode suppose que l’élément de fondation est assez souple pour suivre les
mouvements du sol. Ces derniers sont maximaux en surface et le déplacement à cet endroit est
donné par la formule :
2
2.H s
dmax = . aN .
.V s
dmax
Si les déplacements imposés par le sol combinés ou non aux actions inertielles provenant de la
structure en élévation, conduisent à un ferraillage jugé déraisonnable ( ce qui peut se produire en
présence de sols de faible résistance mécanique et en zone fortement sismique), on pourra adopter
un modèle de calcul plus physique, faisant intervenir l’interaction sol - structure. En effet, les pieux et
barrettes peuvent avoir une raideur non négligeable vis à vis du sol ( surtout en présence d’un sol
souple) ; leur Imposer le déplacement du sol est alors trop pénalisant.
Le schéma de calcul est le même que celui de calcul du remblai dissymétrique. ( Voir les copies des
annales de l’ITBTP )
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 44
Notons
: diamètre du pieu,
hs : épaisseur de la semelle.
L’application de la méthode des bielles est conditionnée par l’angle que fait chacune de ces
dernières avec l’horizontale ; cet angle doit être au moins égal à 45°.
Ceci est réalisé si :
d hs
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 45
42.2 Cas d’un effort normal seul
a/4 a/4
P/2 P/2
T
l
P/2 P/2
M = Fe = FPl
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 46
a
e
-F F
Fp / tg()
l
-Fp Fp
A1 = (M / l) / s . (l/2 – a/4) /d
On note bien que cette section est celle qu’on aurait disposé dans le cas d’un effort normal seule en
tête de valeur (P+2M / l)/2.
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 47
42.5 Méthode générale
Dans le cas général, on dispose des efforts normaux FP1 et FP2 en têtes des pieux.
1 2
a1 a2
+hs
C1 C2 P2
P1
1 2
FP1 FP2
On attribue à chaque bielle une fraction de la section de la colonne au prorata des efforts F P1 et FP2.
Les centres de ces deux zones sont les points C1 et C2.
Alors :
L’effort de traction maximal dans le tirant est alors : T = max ( FP1 / tg1 ; FP2 / tg2 )
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 48
La section d’acier à disposer sur la poutre noyée, majorée de 15%, est :
A1 = 1.15*T / s.
Rq
Cette section d’acier est à calculer dans les différents états limites.
La méthode ci-dessus expliquée permet de dimensionner les armatures longitudinales A1 à placer aux
endroit des poutres noyées.
Entre les poutres noyées, on doit placer des armatures de répartition A’1 avec une densité au moins
égale au tiers de la densité A1 des poutres noyées ; mais par souci de simplification, on disposera la
même densité de ferraillage sur toute la longueur de la semelle.
Si les deux pieux sont tendus, alors la section d’acier calculée est à disposer sur la face supérieure
de la semelle.
la section d’armatures longitudinales A2 à disposer par mètre de largeur est au moins égale au tiers
de la section A1 des poutres noyées.
A2
A1 +hs
A1’
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 49
42.7 Autres vérifications
Sous séisme, le portique constitué par les deux colonnes et le chevêtre transmet en base des
colonnes un moment longitudinal à la semelle. (cas des piles hors joint où on ne dispose pas de
nervure).
Les armatures transversales inférieures de la semelle doivent être vérifiés sous l’effet de ce moment.
De même, les pieux transmettent à la semelle des moments longitudinaux et transversaux en leur
têtes.
Les armatures supérieures de la semelles doivent reprendre ces moments.
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 50
Enrobage :
Armatures longitudinales :
Armatures transversales
Les normes PS92 introduisent une notion de zone critique pour les fondations profondes qui ne
correspond pas strictement avec la notion de zone critique dans laquelle des rotules plastiques sont
susceptibles de se développer dans le cas de calculs avec un coefficient de comportement supérieur
à 1.
Quel que soit le mode de calcul de l’ouvrage, les fondations ont toujours des zones critiques qui
influencent les dispositions constructives et qui sont définies de la façon suivante :
- Zone critique en partie supérieure de la fondation, à partir de l’encastrement sur la semelle sur
une hauteur égale à 2.5b ( b est le diamètre des pieux)
- Zone critique à la traversée d’une couche de sol dont les caractéristiques sont fortement diminués
par les actions sismiques : la longueur est égale à la hauteur de la couche de sol augmentée de
1.25b de part et d’autre de la couche.
Armatures longitudinales :
Armatures transversales
Armatures longitudinales
Le nombre minimal des barres longitudinales est de 6 et leur diamètre minimal est de 12mm.Elles
sont entièrement ancrées dans la semelle de liaison au sens des règles BAEL.
L’espacement des barres longitudinales ne peut être inférieur à 10cm entre nus. Cette distance doit
être respectée entre les nus de couples de barres au droit des recouvrements.
La section minimal des armatures longitudinales est au moins égale à la fraction suivante de la
section du béton :
Armatures transversales
L’écartement des armatures transversales est au plus égal 15 fois le petit diamètre des barres
longitudinales avec un maximum de 35cm.Leur diamètre est au moins égal au quatre dixième du plus
grand diamètre des barres longitudinales, avec un minimum de 6mm.
Les armatures transversales sont disposées de façon à éviter tout mouvement des barres
longitudinales vers la parois la plus proche.
Les barrettes doivent être armées en suivant les mêmes prescriptions que celles des pieux. Dans ce
cas on remplacera le diamètre par l’épaisseur nominal des barrettes.
Les barrettes doivent être armées sur chacune de leurs grandes faces d’un quadrillage d’armatures
horizontales et verticales à espacement maximal de 35cm.
La section totale des armatures verticales doit être supérieure à 0.5% de la section horizontale des
barrettes lorsque celle-ci est inférieure à 1m², et à 0.25% de cette section , lorsque celle-ci est
supérieure à 2m² ; elle doit être au moins égale 50 cm² dans les cas intermédiaires. Dans tout les cas
il ne doit pas excéder 3%.
Les deux nappes d’armatures verticales et horizontales doivent être reliés par des armatures
transversales susceptible, entre autres de s’opposer au flambement des armatures comprimées.
La section des armatures horizontales doit être au moins égal à 0.1% de la section verticales
transversale des barrettes.
Les armatures transversales doivent être au moins égal à 0.1% de la section verticales longitudinales
des barrettes.
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 53
47. FASCICULE 62
La section des armatures longitudinales est d’au moins un millième de la section transversale de la
semelle sur la face inférieure de celle-ci et la moitié sur sa face supérieure.
Armatures de flexion
Les nappes sollicitées en traction doivent comporter au moins le pourcentage minimum de 1.4/fe
(0.28% pour une nuance d’acier FeE500) disposées sur la face tendues.
Pour les nappes peu ou pas sollicitées en traction, le pourcentage minimum pourra être égal à la
moitié de ces valeurs.
Armatures de cisaillement
Les cadres calculés au minimum pour reprendre un cisaillement de 0.4Mpa sont disposés dans un
maillage d’espacement maximal de 40 cm de façon à tenir chaque armatures longitudinale au moins
un lit sur deux.
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 54
Pour illustrer la présente note méthodologique, nous consacrons ce chapitre à un exemple concret
de calcul. Il s’agit des pieux des piles du viaduc LAHLOU de l’autoroute ASILAH-TANGER.
Présentation du viaduc
Type VIPP
Travure 3 travées de 35.00m
Type des piles Piles marteaux à fût circulaire
Type des culées Culées à colonnes
Mode de reprise du séisme Longitudinalement : Appuis glissants sur culées et en néoprène sur piles
Transversalement : Butées de blocage sur culées et de sécurité sur piles
Hypothèses de calcul
Fissuration préjudiciable
aN = 0.13 g
Le tablier a été calculé pour :
Chargement A.
Chargement B.
Charges militaires Me120 et Mc120.
Charges exceptionnelles D et E
Trottoir
Vent : 200 Kg/m²
Température : Les déformations relatives suivantes ont été retenues :
1 10-4 pour les actions de courte durée.
2.5 10-4 pour les actions de longue durée.
Retrait : Une déformation relative de 4.10-4 a été retenue.
Fluage : Une déformation relative de 3.10-4 a été retenue
Données hydrologiques et hydrauliques :
PHE centennal : 10.60 NGM
Vitesse correspondante : 3.80 m/s
Débit correspondant : 420 m3/s
Affouillement :
Culées : 10m
Piles : 8m
Liquéfaction : 6.00m en surface
Note méthodologique de dimensionnement des fondations profondes 55
Démarche de calcul & Résultats de calcul
Calculs annexes
o Détails du calcul des efforts provenant de la mise en mouvement du sol lors du séisme
sur les pieux
o Détails de calcul de la semelle de liaison.