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Table des

matières
AVANT-PROPOS      2                                                                                                                                           
            ETUDE  1                 3                                                                                                                              
LE SALUT : Réalité présente

             ETUDE  2                   18

LE SALUT : Une espérance vivante basée sur des évidences solides

            ETUDE  3                  29          

JESUS-CHRIST : Centre de la foi et de la vie chrétienne


CONCLUSION              3 8

UN SI GRAND SALUT
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Avant-Propos
   J’ai l’honneur de vous présenter trois études essentielles sur le salut et la
personne de Jésus-Christ. Elles sont tirées de mon ouvrage : Faiseur de
disciple ou Faiseur d’aliénés ? L’ouvrage étant pour le moment disponible
uniquement sur Amazon, beaucoup de gens ne peuvent pas se le procurer.
J’estime qu’il est de bon ton de faciliter une compréhension biblique
correcte du Salut à cette catégorie de disciples de Jésus-Christ. 
    Le salut est la réception gratuite, par la foi, et l’expérience d’une vie
éternelle. Il s’agit essentiellement de connaître Dieu le Père et Celui qu’Il a

envoyé (Jean 17.3). Si nous ne parvenons pas à bien saisir le concept, nous
risquons de faire fausse route et de vivre une expérience spirituelle non
stimulante. Aucun disciple transformé ne doit se permettre de négliger un
si grand salut (Hébreux 2.3).    

   Alors, je vous invite à vous plonger avec concentration et plaisir dans cette
série d’études. Pour vous engager dans votre lecture, je vous propose une

activité créative essentielle avant de commencer votre parcours. Après


l’étude de chaque étude ou chapitre, vous êtes aussi invités à procéder à une
évaluation, prenant en compte la première activité. Tout ceci vous
permettra de bien croire et de bien comprendre pour mieux vivre le
bonheur du salut. 

Bonn étude !

Un si grand salut!
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ETUDE 1-
LE SALUT : Réalité présente

Activités créatives pré-lecture

1. Que disent généralement les gens à propos du sujet ?

2. Quelles sont vos convictions personnelles sur le sujet ?

3. Pensez-vous que vos convictions sont bibliquement correctes ?


Argumentez.

4. Aurez-vous le courage et assez d’humilité de réviser vos convictions si


après la lecture du chapitre vous vous rendrez compte qu’elles ne sont ni
bibliquement correctes, ni conformes à la raison, à la réalité, n’ont aucune

portée universelle et sont non vivables dans la pratique ? 

Avoir la vie éternelle, c’est entrer dans une vie nouvelle ici et maintenant avec
la ferme assurance qu’elle se développera avec le temps. [1]

—  Alister McGrath

L’Evangile est la réponse totale de Dieu au besoin total de l’homme.[2]

— Darrow Miller

                                                              Objectifs
   A la in de cette étude, vous devriez être en mesure :

LE SALUT : Réalité présente                                   Windel B. Etienne


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 d’expliquer le concept du salut dans sa dimension passée et présente ;
 de comparer le message du salut de Jésus aux messages véhiculés par
d’autres chefs religieux et moraux du monde ;
 d’expliquer les implications spirituelles et morales du salut.

    Etes-vous sauvés ? Ou êtes-vous réellement sauvés ? Sans doute, votre

réponse à la première question est af irmative. Tant mieux. Mais par rapport
à la deuxième, peut-être que vous hésitez un peu. Elle vous rappelle peut-
être la question que le serpent a posée à Eve dans le jardin pour la séduire :
Dieu a-t-Il réellement dit ?

   En réalité, je ne joue pas le jeu du serpent avec vous en semant le doute
dans votre tête. Le salut est un domaine trop sensible pour en faire un. Mais

il arrive souvent aux nouveaux disciples de Jésus-Christ de se poser les deux


questions.
   Plusieurs éléments de réponses peuvent expliquer le doute qui hante
l’esprit de beaucoup de nouveaux disciples.
   Premièrement, votre doute peut s’expliquer par rapport à ce qui vous a été

transmis comme information à propos du salut. Souvent la personne a


reçu, appris ou compris une certaine idée du salut, mais non une idée
certaine du salut bibliquement correcte.

    Deuxièmement, des expériences inattendues et inespérées que la


personne est en train de vivre avec Christ, étant tout jeune dans la foi,
constituent des éléments qui alimentent son doute sur son salut.

    Troisièmement, la déception. La personne est déçue soit par rapport au


mode de vie de certains chrétiens de très longue date, soit par rapport à des
illusions qu’elle s’est faite avant sa conversion. 

LE SALUT : Réalité présente


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    Cette personne peut être aussi déçue par rapport à des choses qu’elle
entend avancer certaines personnes sur le christianisme, mais avec
élégance et éloquence. Sa déception peut s’expliquer en in par rapport à un

péché ou une pratique de péché s’attachant encore à elle. Ce problème non


encore résolu la terri ie.
   Si vous vous retrouvez dans un de ces cas, ne vous inquiétez pas. Tout n’est
pas perdu. Jésus vous comprend parfaitement bien.
    Peu importe la circonstance ayant conduit à votre repentance ou

changement de camp  et ce que vous avez entendu ou appris à propos du


salut, le plus important c’est d’avoir la ferme assurance d’être sauvé.
   Vous devez comprendre que le contexte de votre conversion ne constitue
qu’un témoignage personnel à partager. Toutefois, vous arrive-t-il de vous
demander  : de quoi suis-je sauvé  ? Je vous assure que cette question est
d’une extrême importance. Car elle pointe du doigt l’essence même du salut

et son côté cognitif. Avant de vous aider à y répondre, voyons tout d’abord
ce qu’est le salut.

                                                  Dé inition du salut

   Salut veut dire « délivrance », « guérison ». Ainsi, au premier degré, être


sauvé signi ie être délivré, être guéri, c’est-à-dire retrouver sa santé, sa
forme initiale. C’est l’idée de restauration. C’est comme par exemple une
personne ayant été atteinte du paludisme qui, après avoir pris les

traitements prescrits, retrouve sa condition physique initiale.


    Du point de vue de la Bible, celui qui est sauvé retrouve sa perfection
initiale, quoique partiellement. Dieu a créé Adam, le premier être humain
sur terre, bon, parfait et entier. L’intrusion du péché dans le monde a
automatiquement causé la perte de sa perfection. 

LE SALUT : Réalité présente


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   Comme nous venons tous d’Adam parce que l’être humain forme une race,
nous avons hérité du péché. Etant réconcilié avec Dieu en Christ, nous
retrouvons partiellement notre perfection. Nous sommes restaurés. Mais
approfondissons un peu la notion de délivrance.

Le rachat

   Le salut dé ini en termes de délivrance nous renvoie à deux autres notions
fondamentales. C’est celle du rachat ou de la rédemption et de la rançon.

Essentiellement, ces notions traduisent la même idée. Racheter quelqu’un


c’est le libérer après rançon. La rançon est le prix exigé payé pour le rachat
de la liberté d’une personne lors d’une séquestration. Dans certains cas
cette personne est réduite en esclavage.
   Pour parler de rançon, trois conditions doivent se réunir. D’abord, il faut

que quelqu’un soit séquestré. Ensuite, il faut nécessairement payer un prix


en vue de sa libération. Il faut négocier. En in, la libération après le
versement exigé. La rédemption traduit la même idée  : rendre la liberté à
quelqu’un qui était tenu prisonnier. Pour mieux saisir l’idée, penser à une
prise d’otage ou un kidnapping par exemple.[3] La série « 24 heures chrono »
vous vient peut-être à l’esprit.

   Il y a quelque chose de très merveilleux dans l’image de la rançon. C’est le


prix à payer. Toute personne kidnappée n’a pas le même prix ou la même
rançon. Plus la personne est importante, soit en termes de rang social,
familial ou niveau économique et autre, plus la rançon est considérable.
   Alors, imaginez qu’on vous a kidnappé. Les ravisseurs exigent une somme

considérable à vos proches ou parents en vue de votre libération. Ces


derniers acceptent de donner la rançon. Alors, pourquoi le feraient-ils  ?
Sans doute c’est par amour.

Le salut : Réalité présente                                Windel B. Etienne


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   N’est-ce pas par amour pour nous que Dieu a envoyé mourir à la croix son
Fils unique  ?[4] Oui, c’est son amour prouvé et démontré. Combien est
précieuse cette rançon, le Fils unique du Créateur de l’univers, Le seul qui
pouvait équilibrer la balance de la justice divine !

  Vous rendez-vous aussi compte à quel point vous avez de la valeur pour
Dieu ? Vous avez tellement de valeur à Ses yeux que pour vous Il a donné la
rançon la plus estimable de tout l’univers créé. Alors, quel est le prix de
votre âme  ? C’est Jésus, thème éternel de nos louanges. Quel immense
amour !
   Revenons à notre question : de quoi sommes-nous sauvés ? Nous étions
esclaves du péché, mort spirituellement et terri ié par la réalité de la mort. A
présent, nous pouvons nous réjouir en af irmant avec assurance que nous
sommes délivrés de la tyrannie du péché, de la peur de la mort et du
châtiment éternel.
    Le salut renferme trois temps  : le passé, le présent et le futur. Dans leur

ouvrage «  Fondements  », Tom et Kay Warren traduisent cette idée de la


manière suivante : dans le passé j’ai été sauvé de la condamnation du péché.
C’est la justi ication. Dans le présent je suis sauvé de la puissance du péché.
C’est la sancti ication. Dans le futur je serai sauvé de la présence du péché.
C’est la glori ication.

                           La foi comme seule condition du salut

    Bref, le salut désigne une réalité présente et un espoir futur. Mais


comment avons-nous pu saisir cette réalité ?
    La foi est la seule condition du salut. Pour être sauvé, il faut avoir la foi.
Dieu choisit la foi comme la seule condition du salut par ce qu’en fait, de

manière naturelle, tout le monde a la foi. 

LE SALUT : Réalité présente                  Windel B. Etienne


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   Sans la foi, la vie serait impossible sur la terre. Par exemple, c’est la foi qui
nous permet de prendre un avion pour traverser l’océan atlantique sans

nous soucier de la formation et de la compétence du pilote et encore moins


des conditions dans lesquelles l’appareil a été fabriqué. La foi n’est étrangère
à aucun être humain.
   Dans ce contexte théologique précis, la foi comme condition de salut dont
je parle est dé inie par la Bible comme étant une ferme assurance des

choses qu’on espère et une démonstration de celle qu’on ne voit pas.[5] Ce


verset nous permet de conclure que la foi repose sur des évidences
(démonstrations) ou des informations correspondant à la réalité.

    Croire en Jésus signi ie que vous Le confessez de votre bouche comme


Seigneur et Sauveur et vous croyez que sa mort et sa résurrection sont une
réalité incontournable.[6]

   Ainsi croire c’est connaître. En Jean 17 au verset 3, Jésus dé init ainsi la vie
éternelle  : «  Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai
Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. »
   Croire en Jésus est plus qu’un simple acte de confession de péché. C’est une
relation, un mode de vie qui découle de mon acte de foi basé sur des

informations réelles pouvant être véri iées, étudiées, expliquées et


comprises. En d’autres termes, il s’agit d’une foi reposant sur des faits. Ce
n’est pas un saut dans le vide ou un coup d’émotions. C’est un acte, une
décision personnelle intelligemment prise.
   Avez-vous confessé Jésus, dont le nom signi ie Dieu sauve ? Croyez-vous
qu’il est mort et ressuscité ? Si vos réponses sont oui, alors vous pouvez vous

assurer que vous êtes sauvés. Alors, contemplons avec Karl Barth notre
Sauveur en ces termes :[7]

LE SALUT : Réalité présente                      Windel B. Etienne


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Contemplons à nouveau Jésus-Christ sur la croix. Regardez-le et essayez de
comprendre que c’est pour vous, pour moi, pour nous tous, qu’il a enduré ses
souffrances. Il a porté notre péché, a pris notre place de captif, s’est chargé de nos
douleurs. Il ne l’a pas fait en vain. Il nous en a déchargés. Il a agi comme capitaine. Il a
enfoncé les lignes ennemies. Il a déjà remporté la victoire. Tout ce que nous avons à
faire, c’est de le suivre et de vaincre avec lui. Nous sommes sauvés par lui et en lui. Le
péché n’a désormais plus de pouvoir sur nous. La porte de notre prison est ouverte…
Lorsque lui, le Fils de Dieu, nous rend libres, nous sommes vraiment libres.
— Karl Bath

    En tant que personne nouvellement régénérée, sauvée, votre vie


spirituelle est plus stimulante quand vous avez la garantie certaine, pas une

certaine garantie, que vous êtes sauvés. Etant placé sous la seigneurie de
Jésus-Christ, vous êtes amplement couvert par son sang. Rien ne peut vous
ravir de sa main. Son amour parle plus fort que les doutes qui vous
assaillent et vous hantent.[8]
   Vous n’avez rien fait pour mériter le salut. Vous ne pouvez également rien
faire pour garder votre salut si ce n’est de continuer à croire en Jésus-

Christ. Tout comme vous êtes sauvés par la foi en Lui, c’est aussi par cette
même foi que la vie chrétienne victorieuse est possible. Votre salut n’est pas
fragile comme un œuf pour le perdre à chaque faux pas, ni un ballon de
basket-ball pour le frapper comme bon vous semble sans aucune
conséquence spirituelle et morale.

                                   La grâce de Dieu et ses corollaires

    Il est tout aussi primordial de cerner le concept «  salut  » à partir de ses


corollaires. Vous êtes sauvés par la grâce au moyen de la foi. Dieu vous a
accordé sa grâce pour pouvoir répondre à son message salutaire.
Cette  grâce prévenante  à quel point l’amour de Dieu pour vous

est exceptionnel. Le Dieu de Dieu sont le socle de votre salut.

Le salut : Réalité présente                 Windel B. Etienne


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   Le Dieu de grâce signi ie qu’il est dans la nature même de Dieu de partager
son amour et d’accorder son pardon. C’est Sa miséricorde, signi iant que
Dieu nous donne ce que nous ne méritions pas. Il nous donne Jésus que

nous ne méritions pas au lieu du châtiment éternel. Tandis que la grâce de


Dieu signi ie qu’Il ne nous donne pas ce que nous méritions. 

   C’est la mort éternelle que nous méritions. Mais Il ne nous l’a pas donné.
Dans son amour inconditionnel, Il nous a donné la vie éternelle. Cette grâce
est accompagnée de trois éléments fondamentaux  : la justi ication,
l’adoption et la régénération.

La justi ication

   La justi ication est une doctrine cardinale de la théologie chrétienne. Vous
ne pouvez pas cerner le concept de la grâce sans véritablement comprendre
le concept justi ication. Trois types de justi ication généralement sont
évoqués.

    D’abord, la justi ication personnelle. Il ne s’agit pas d’un acte juridique,


mais plutôt de l’état d’une bonne conscience, une réalité de n’avoir enfreint
aucune loi. Au regard de vous-même et des lois humaines établies, vous
êtes justes.

    Ensuite, la justi ication judiciaire. Il s’agit dans ce cas d’une personne

inculpée au regard de la loi en cours dans sa société. A l’avis du juge, dont


l’opinion est motivée par la loi, celui-ci, après délibération, déclare l’inculpé
non coupable. Aucune charge n’est retenue contre elle. Jusqu’à preuve du
contraire, elle est déclarée juste ou innocente.

   En in, la justi ication chrétienne ou évangélique. Il s’agit d’une personne


accusée et reconnue coupable au regard de la justice divine. Voilà tout le

sens du concept « pécheur ». Au regard des standards de Dieu, il n’y a point


de juste, pas même un seul.[9] 

Le salut : Réalité présente                     Windel B. Etienne


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    Nous sommes tous et toutes coupables. Dieu est le juge absolument

parfait. Son jugement est absolument juste, sans faille. Il est motivé par ses
lois spirituelles et morales établies.
  Par conséquent, la justi ication chrétienne est l’acte juridique et
miséricordieux par lequel Dieu nous pardonne et nous justi ie quand nous
plaidons coupable de toutes les charges qu’Il a retenues contre nous, par la

foi dans le sacri ice propitiatoire de Jésus.

    Selon les auteurs Wiley et Culbertson, la justi ication est une œuvre
véritablement accomplie, par laquelle Dieu change la relation de
condamnation du pécheur sous la loi, en une relation de justice.[10] C’est un
tabula rasa. Dieu remet le compteur du pécheur à zéro. Il le justi ie
souverainement.

   Vous êtes couvert par le sang de Jésus, Celui qui a parfaitement accompli la
justice de Dieu. C’est Lui qui a rempli tous les critères pour répondre au
standard moral et spirituel de Dieu. Il est égal à Dieu.
   Dieu vous justi ie parce que la justice de son Fils Jésus est égale à la sienne.
Aucune œuvre humaine ou e ort humain ne pouvait égaler la justice de

Dieu. Etant donc justi ié par la foi, quand Dieu nous regarde, Il voit
automatiquement son Fils immolé à la croix pour nous réconcilier avec Lui.
Vous êtes justi iés.[11] Mais, la justi ication renferme un autre aspect.
   Dieu ne nous justi ie pas seulement, mais Il nous rend aussi juste. Cette
idée est d’une très grande importance. Car, la justi ication contient
forcément un aspect moral non négligeable.

   Toute relation avec Dieu renferme une dimension morale. Il n’y a pas de
relation avec Dieu sans moralité. Cette idée traverse toute la révélation
écrite de Dieu, l’Ancien et le Nouveau Testaments. A ce titre, William
Dyrness écrit: 

jecroisdoncjeparle.org
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La réponse que Dieu exige est morale ; depuis le début, la relation entre Dieu
et son peuple a une dimension morale. Un comportement particulier est requis
dans une relation avec Dieu. »[12]

— William Dyrness

    Dieu vous place dans une relation morale.

   Dieu est hautement et absolument moral. En tant que son enfant adoptif, Il

veut que vous viviez dans et par sa moralité. Il est à vos côtés.

L’adoption

    Dans beaucoup de législations à travers le monde et au regard du droit


international relatif à l’adoption, généralement deux types d’adoption sont
reconnus: l’adoption simple et l’adoption plénière. Pour vous en donner une
idée, voyons le tableau résumé suivant, calqué sur la législation française.
[13]

Le salut : Réalité présente                                Windel B. Etienne


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Sujet Adoption simple Adoption plénière

Lien avec la L’adopté conserve tous ses liens avec sa L’adopté acquiert une nouvelle liation qui
famille famille d’origine. remplace celle d’origine.
d’origine

Autorité L'autorité parentale est exclusivement et L'autorité parentale est exclusivement et


parentale intégralement attribuée au(x) parent(s) intégralement attribuée au(x) parent(s)
adoptif(s). adoptif(s).

Nom de Le nom de l'adoptant s'ajoute au nom de L'adopté prend automatiquement le nom


l’adopté l'adopté ou le remplace. de l'adoptant.

Sous certaines conditions, le nom d'origine


peut être conservé.

Droit à la L'adopté hérite des 2 familles : de sa famille L'enfant adopté hérite de ses parents


succession d'origine et de sa famille adoptive. adoptifs. Il est héritier réservataire.

Il n'hérite pas de sa famille d'origine.

Révocation L'adoption simple peut être révoquée pour L'adoption plénière est irrévocable.
motifs graves.

    Alors, au regard de ce tableau, en tant que chrétiens, sommes-nous


tombés dans la catégorie d’adoption simple ou d’adoption plénière  ?
Essayons tout d’abord de cerner le concept d’adoption chrétienne.
   Tout comme la justi ication, l’adoption est un acte.[14] C’est l’acte par lequel

Dieu nous intègre dans sa famille, nous adopte comme ses enfants au
moment où nous plaçons notre foi en Jésus-Christ et en son sacri ice
accompli à la croix.

    Cette dé inition établit une di érence généralement admise entre deux


expressions  : être créature de Dieu et être enfant de Dieu. Tous les êtres

humains ont été créés par Dieu, faits à son image, indistinctement. 

Le salut : Réalité présente                             Windel B. Etienne


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   De ce point de vue, il y a lieu de parler d’une paternité divine universelle.
Mais de manière stricte, tous ne sont pas enfants de Dieu. En d’autres
termes, nous sommes tous des créatures de Dieu, mais nous devenons
enfants de Dieu lors de notre nouvelle naissance.

    C’est la relation établie avec Dieu par la foi en son Fils Jésus qui rend
e ective l’adoption chrétienne. Tout est une question de relation. Voilà

pourquoi, une fois que cette relation est établie entre Dieu et le pécheur, le
Saint-Esprit rend témoignage à l’esprit du nouveau chrétien qu’il est
désormais enfant de Dieu.
   Ce rapport ilial, scellé par le sang de la nouvelle alliance, est appelé à se
développer tout au long de la vie chrétienne.

   Je reviens à la question : étant bien imbu des concepts « adoption simple »,
«  adoption plénière  » et «  adoption chrétienne  », êtes-vous simplement
adoptés ou pleinement adoptés  ? La di érence fondamentale réside au
niveau de la iliation et de l’héritage.

   Au niveau de la iliation, en tant qu’enfant adopté dans la famille Dieu, vous

acquérez une nouvelle iliation qui remplace celle d’origine. Vous êtes
maintenant en Christ. Vous changez de camp et de statut. Votre nouveau
statut vous confère une intimité sans égale avec Dieu au point que vous
pouvez L’appeler « Abba », qui signi ie « Papa ».
   Tout lien avec notre passé de péché, notre famille spirituelle d’origine est
coupé. Attention  ! Cela ne veut pas dire que vos liens avec votre famille

terrestre soient coupés. Cela ne veut pas dire non plus que tout lien avec
votre culture soit coupé. Vous conservez aussi votre statut de créature de
Dieu. Dans ce cas, vous êtes une créature restaurée. Désormais nous
sommes imprégnés de la pensée de Christ, ce qui nous confère une culture
biblique et christique avec la capacité d’agir sur le culturel et le social.

Le salut : Réalité présente                              Windel B. Etienne


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   Au niveau de l’héritage, en tant qu’enfant adopté dans la famille de Dieu,
vous êtes héritiers de Dieu et cohéritiers de Jésus-Christ. Vous avez un
nouveau nom et vous êtes pleinement héritiers de tout le royaume de Dieu.
Vous avez plein droit sur tout ce que Dieu possède. Ah oui, votre adoption

dans la famille de Dieu vous confère beaucoup de privilèges.


   Peut-être que votre situation sociale, familiale, inancière ou économique
vous fait douter de votre statut d’enfant de Dieu. Vous vous demandez peut-
être : mais s’il y a techniquement tous ces privilèges et droits qui découlent
de ma iliation, pourquoi suis-je dans cet état  ? Pourquoi matériellement

rien n’a changé pour moi ?


   Ma réponse pour vous c’est d’éviter de saisir l’adoption tout simplement
dans une perspective matérialiste, sans pour autant ignorer que Dieu, votre
Père, peut vous combler de richesses matérielles. Je vous inviterais aussi à
saisir tous les privilèges et avantages, spirituels et matériels, liés à votre
adoption par la foi. J’ignore le plan de Dieu pour votre vie sur les plans

matériel et social, mais la seule chose que je sache c’est que Dieu veut[15] que
vous ressembliez à Jésus Son Fils en portant des fruits dignes de la
repentance.

La régénération

Tout comme la justi ication et l’adoption, la régénération est aussi un acte


divin. Dans son sens initial, la régénération signi ie que quelque chose a été
endommagé, qui ne fonctionne plus correctement voire plus du tout et que
lorsque cette chose a été régénérée, elle fonctionne comme dans le plan
original. Par exemple : quand un organe humain a été détruit ou détérioré
par une maladie, lorsque cet organe est régénéré il fonctionne

normalement. C’est un changement en bien, un renouvellement, une


renaissance, une reconstitution d'une partie détruite.

Le salut : Réalité présente                        Windel B. Etienne


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   La régénération est synonyme de l’expression « nouvelle naissance». Dans

ce contexte, être régénéré c’est passé de la mort à la vie, c’est entré dans le
repos de Dieu en entamant une relation d’amour avec Lui. C’est l’idée d’une
métamorphose. Etre régénéré c’est être transformé et sancti ié. Bref, c’est
être une nouvelle créature, selon 2 Corinthiens 5 au verset 17.
La régénération, appelée aussi sancti ication initiale, est liée à la
justi ication et l’adoption. Ces trois phénomènes se produisent de manière

instantanée dans la vie du croyant. Car au inal, les trois concepts traduisent
une même et seule réalité. Je suis adopté pour vivre conformément aux
valeurs de ma nouvelle famille, le royaume de Dieu. Je suis justi ié pour
produire des fruits dignes de ma justi ication. Je suis régénéré pour
marcher en nouveauté de vie. Celui qui produit en vous le vouloir et le faire

est à vos côtés pour vous aider.[16]

Résumé de la leçon

   La vie chrétienne est possible par ce que Dieu a fait le premier pas. C’est Lui
qui nous a aimés le premier. Il a donné son unique Fils en rançon pour vous
réconcilier avec Lui. Vous avez de la valeur aux yeux de Dieu. Uniquement

par la foi, en confessant Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur, vous êtes


sauvés. Vous êtes réellement sauvés. Vous êtes libres et en sécurité.
    Vous êtes réellement justi iés, adoptés et régénérés. Celui qui vous a
rachetés se tient à vos côtés pour vous accompagner jusqu’à la in du
parcours.[17] Gloire à Dieu pour son don inestimable !

Activités créatives post-lecture

1. Ecrivez l’idée ayant eue le plus fort impact sur vous.

Le salut : Réalité présente                          Windel B. Etienne


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2. Par rapport à ce que vous saviez déjà et vos convictions personnelles
avant de lire le chapitre, écrivez quelque chose qui s’est clari iée dans votre
esprit.

3. Ecrivez une question qui continue à tourner dans votre esprit. (Allez en
discuter avec votre pasteur, mentor ou quelqu’un de plus spirituellement
mature que vous ou dans votre groupe d’étude).

4. Ecrivez une décision à prendre pouvant contribuer à votre croissance


dans la foi.

5. Faites une prière d’engagement à Dieu.

LE SALUT : Une espérance vivante basée sur des évidences solides


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Etude 2-
 LE SALUT : Une espérance vivante basée sur des
évidences solides
Activités créatives pré-lecture

 1. Que disent généralement les gens à propos du sujet ?

 2. Quelles sont vos convictions personnelles sur le sujet ?

3. Pensez-vous que vos convictions sont bibliquement correctes ?


Argumentez.

4. Aurez-vous le courage et assez d’humilité de réviser vos convictions si


après la lecture du chapitre vous vous rendrez compte qu’elles ne sont ni

bibliquement correctes, ni conformes à la raison, à la réalité, n’ont aucune


portée universelle et sont non vivables dans la pratique ?

Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus
malheureux de tous les hommes.

—  1 Corinthiens 15.19

Bien qu’elle ait déjà tout essuyé et tout supporté, l’espérance chrétienne ne
perd jamais courage parce qu’elle fait confiance à Dieu. Elle ne se fie ni à
l’esprit humain, ni à la bonté humaine, ni à la persévérance humaine, ni aux
prouesses humaines. L’espérance chrétienne est une espérance fondée sur la
puissance de Dieu.

— William Baclay (La lettre aux Romains) [18]

LE SALUT : Une espérance vivante basée sur des évidences solides


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Objectifs

 A la in de cette étude, vous devriez être en mesure :


 - de conceptualiser le message de l’espérance chrétienne ;
 - de fournir des évidences sur la mort et la résurrection de Jésus-Christ ;
  - de comparer l’espérance chrétienne à la vision du monde d’autres
courants religieux sur l’au-delà.

    La foi chrétienne repose sur deux piliers essentiels  : la mort et la


résurrection de Jésus-Christ. Sans ces piliers, notre foi ne serait qu’une

supercherie et qu’une simple plaisanterie servant à apaiser la sou rance


humaine temporellement. Non seulement Jésus est e ectivement mort,
mais Il est aussi e ectivement ressuscité.

Jésus et les prophéties de l’Ancien Testament Le concernant

   La naissance, la vie, la mort et la résurrection de Jésus ne constituent en


aucune manière une supercherie. Tous ces évènements sont corroborés
par les récits bibliques et des faits historiques.
    Après sa résurrection, Jésus a con irmé aux deux disciples attristés
voyageant sur le chemin d’Emmaüs qu’en Lui sont accomplies toutes les
prophéties messianiques de l’Ancien Testament. Il évoque celles consignées

dans la loi, les prophètes et les Ecrits. Ces trois parties majeures sont la
subdivision de l’Ancien Testament dans la Bible juive.[19]
   Selon certaines études, l’évangéliste Matthieu, disciple immédiat de Jésus-
Christ, cite 21 prophéties qui ont été accomplies dans les circonstances
entourant la vie et la mort de Jésus-Christ. Dans 11 passages, une expression

revient de temps en temps :  a in que s’accomplisse ce que le Seigneur avait

annoncé par le prophète… Ou  : alors s’accomplit ce qui avait été annoncé
par le prophète. Alors, est-ce un accident ou un simple hasard  ?
Considérons de plus près les données suivantes :

LE SALUT : Une espérance vivante basée sur des évidences solides


Page 19
   Les auteurs du Nouveau Testament citent les prophéties messianiques de
l’Ancien Testament  plus de 130 fois.  Selon certaines estimations, l’Ancien
Testament contient 300 passages prophétiques décrivant qui est le Messie
et ce qu’Il fera, et 60 d’entre eux constituent des prophéties majeures.[20]

   Pierre Stoner, astronome et mathématicien, dans son livre Science Speaks,


à partir d’une analyse mathématique, démontre qu’il est tout à fait
impossible que les af irmations précises au sujet de Celui qui devait venir
aient pu s’accomplir en une seule personne par simple  coïncidence. La
probabilité que seulement huit de ces douzaines de prophéties puissent se
réaliser dans la vie d’un seul homme a été estimée à 1 sur 10 puissance 17.

Cela équivaut à une chance sur 100, 000, 000, 000, 000,000.


   A l’astronome de conclure :  « En employant la science des probabilités, la
chance que 48 de ces prophéties se réalisent dans la vie d’une personne est
de 1 sur 10 puissance 157, soit 1 suivi de 157 zéros. »[21]
    Il aurait été censé de comprendre qu’il pouvait s’agir d’une pure

coïncidence dans le cas de 2 ou trois prophéties par exemple. Mais dans ce


cas précis, force est d’admettre que toutes ces prophéties accomplies
rejettent d’un revers de main toute probabilité.

La mort de Jésus au regard des prophéties de l’AT

   Beaucoup de spéculations sont formulées sur la mort de Jésus. Parmi les


plus populaires, la théorie de la mort apparente et la théorie du complot de
la Pâque. Cependant aucune de ces théories ne tient la route. Au regard de la
Bible, les recherches montrent que pas moins de 29 prophéties furent
accomplies dans la période de 24 heures conduisant à la mort de Jésus.[22] Il
ne fait aucun doute qu’aucun écrivain du Nouveau Testament ne tenait
pour théorie ou fausse la mort de Jésus.

LE SALUT : Une espérance vivante basée sur des évidences solides


Page 20
   Pierre, disciple très rapproché de Jésus, était le premier à prononcer un
discours biblique pour expliquer que toutes les prophéties de l’Ancien

Testament relatives aux sou rances et à la mort de Jésus étaient accomplies


en Jésus. Ce sont des témoins clés vivants qui pouvaient être contactés à
tout moment pour prouver la véracité de leurs messages.

La mort de Jésus au regard des experts

    Publié le 21 Mars 1986 dans la prestigieuse revue du Journal of the


American Medical Association (Journal de l’Association Médicale
Américaine), un article scienti ique analyse les pratiques de l’époque et les
évènements entourant la mort de Jésus, comme: le jardin de Gethsémani,
les procès Juifs, les procès Romains, la santé de Jésus, les pratiques

entourant les agellations, les aspects médicaux de la agellation, la


agellation de Jésus, les pratiques de la cruci ixion, les aspects médicaux de
la cruci ixion, les poignets cloués, les dif icultés respiratoires, les
conditions a reuses, le trajet de la lance et autres facteurs contribuant. 
    Considérant tous ces éléments, l’article af irme que les interprétations

voulant que Jésus ne soit pas mort sur la croix ne concordent pas avec les
connaissances médicales modernes.[23] En termes clairs, les experts
concluent :
Clairement, le poids des évidences historiques et médicales indique que
Jésus est mort avant que son côté fut percé par la lance et supporte la version
traditionnelle selon laquelle la lance pénétrant ses côtes du côté droit aurait
perforé non seulement son poumon droit mais aussi le péricardique et son
cœur lui donnant la mort. Aussi, toute interprétation selon laquelle Jésus n’est
pas mort sur la croix semble carrément bizarre au regard des connaissances
de la médecine moderne. [24]

LE SALUT : Une espérance vivante basée sur des évidences solides


Page 21
    Cité par Lesly Jules, à Craig A. Evans, dans ses ouvrages Jesus and the

Romains of His day et Fabricating Jesus, de fouetter la conscience de tous


les historiens détracteurs sur la mort de Jésus comme fait historique en ces
termes :

    Aucun historien sérieux, indépendamment de sa profession religieuse ou pas, ne

doute que Jésus de Nazareth ait réellement vécu au premier siècle et ait été

exécuté sous l’autorité de Ponce Pilate, gouverneur de la Judée-Samarie.

   Jésus était réellement mort. Le croyez-vous ? La mort la plus importante de


l’histoire de l’humanité, considérant sa inalité rédemptrice, ne saurait ne
pas avoir des ennemis farouches pour tenter de l’étou er à tout prix de
manière la plus déloyale.

La résurrection de Jésus

   Les prétendues théories émises sur la résurrection de Jésus-Christ sont

plusieurs. Parmi lesquelles, je cite : les disciples hallucinaient, le corps fut

placé dans un autre tombeau, les disciples ont orchestré une tromperie,
Jésus n’était pas vraiment mort, Jésus avait un frère jumeau. En réalité
aucune n’est convaincante.
   Du côté de la Bible, notamment le Nouveau Testament, la résurrection de
Jésus est un fait indiscutable. Le refus des Sadducéens de ne pas croire dans

la résurrection des morts n’a même pas a ecté la vérité évangélique.


   L’Evangile, écrit par les 4 évangélistes, rapporte à l’unanimité, de manière
nuancée dans les détails, le fait que le tombeau où Jésus a été mis fût vide.[25]
Cela balaie toute théorie du complot. Evidemment, les Juifs avaient
corrompu les soldats pour qu'ils disent que les disciples avaient enlevé le

corps de Jésus pendant que ceux-ci dormaient. C'est ce qui a aidé à


développer la théorie du complot chez les Juifs encore aujourd'hui.

LE SALUT : Une espérance vivante basée sur des évidences solides


Page 22
    Les disciples de Jésus-Christ ne s’attendaient même pas à sa résurrection,
ce qui est quand même étonnant après tant d’avertissements et
d’enseignements de Jésus. Par la suite, aucun d’eux n’émettait de réserve

sur le fait de la résurrection, y compris Thomas, après avoir lui-même


l’attesté de ses propres yeux.

    Voilà pourquoi ces hommes étaient prêts à donner leur vie pour cette
vérité. A ce titre, cité par Dr. Lesly Jules, l’apologète Garry Habermas
souligne  : «  Il n’y a jamais eu un temps où le message de la résurrection
n’était pas partie intégrale de la proclamation apostolique. »
   Luc, en sa qualité de médecin et de chercheur, dans les Actes, renchérit ce
qu’il a présenté dans l’Evangile de Luc en nous disant que Jésus a donné
plusieurs preuves de sa résurrection et se montrait aux disciples pendant
quarante jours. [26] Paul corrobore ce fait important pour dire que Jésus est
apparu à plus de 500 frères à la fois, dont la plupart étaient encore vivant au

moment où il a rédigé 1 Corinthiens 15 en l’an 53, soit 23 ans après les faits de
la cruci ixion et de la résurrection en l’an 30.

   Ces données réfutent carrément la théorie d’hallucination des disciples.


Des témoins étaient encore vivants pour réfuter les contradictions. Il est
médicalement impossible que plus de 500 personnes hallucinent un même
évènement, nous disent les experts en médecine. D’autre en plus que ces

apparitions n’avaient pas lieu en même temps.


    Paul, dans 1 Corinthiens 15 les versets 14 à 17, chapitre que j’appelle
« l’hymne à la résurrection », démontre clairement que la résurrection de
Jésus-Christ-Christ est la plus grande preuve de l’immortalité, et par
conséquent le socle fondateur de la foi évangélique. C’est absolument

impensable d’imaginer la foi chrétienne sans la résurrection. C’est le plus


grand miracle que Dieu n’ait jamais opéré dans toute l’histoire de
l’humanité. Alors, si vous ne croyez pas aux miracles, en voici un.

LE SALUT : Une espérance vivante basée sur des évidences solides


Page 23
Eléments de preuves extérieurs à la Bible (au NT)

   Le grand historien Juif, Titus Flavius Josephus (37-100) a rapporté ceci :

En ce temps-là existait un homme sage appelé Jésus. Sa conduite était vertueuse, il


était connu comme un homme de bien. Et plusieurs parmi les Juifs et les autres
nations devinrent ses disciples. Pilate le condamne à être crucifié et à mourir. Et ses
disciples ne l’ont pas pour autant abandonné. Ils affirment qu’il leur est apparu 3
jours après la crucifixion et qu’il était vivant ; et donc, il était peut-être le Messie sur
lequel les prophètes avaient parlé avec tant d’émerveillement.[27]
    J’espère qu’au il du temps Flavius avait ini par enlever le «  peut-être  »
pour croire que Jésus était e ectivement le Messie dont les prophètes
avaient parlé avec tant d’émerveillement.
    Dans son ouvrage The historical Jesus  : ancient evidence for the life of
Christ  », Gary R. Habermas nous présente 12 évidences historiques ayant
rapport à la mort et à la résurrection de Jésus :[28]
1. Jésus est mort par cruci ixion.
2. Il a été enterré.
3. Sa mort a provoqué le désespoir chez ses disciples.
4. Le tombeau était vide.
5. Les disciples ont eu des expériences qu’ils croyaient être des apparitions littérales de
Jésus ressuscité.
6. Les disciples ont été transformés, de douteurs en proclamateurs audacieux.

7. La résurrection était le message central.


8. Ils ont prêché le message de la résurrection de Jésus à Jérusalem.
9. L’Eglise est née et a grandi.
10. Les Juifs orthodoxes qui croyaient au Christ ont fait du dimanche leur premier jour de
culte.
11. Jacques, l’un des sceptiques de la famille, a été converti à la foi quand il a vu Jésus
ressuscité.
12. Paul, un opposant farouche, s’est converti à la foi pour en devenir le défenseur.

Le sens de la résurrection pour les disciples de Jésus de tous les temps

JESUS-CHRIST : Centre de la foi et de la vie chrétienne


Page 24
1. La préexistence éternelle de Christ. Il est le Fils de Dieu (Jean 1.1). S’il n’était
qu’un simple homme moraliste ou chef religieux, sa résurrection ne serait
pas plus importante que celle de Lazare.
2. Jésus était réellement homme (1 Jean 1.1). Cela montre clairement que
notre résurrection corporelle est possible et aura lieu certainement.

3. Par sa mort et sa résurrection, Jésus inaugure une nouvelle alliance en


faisant de l’Eglise son peuple, selon 1 Pierre 2.10.

4. La mise en échec public une fois pour toutes du péché et de la mort, deux
ennemis redoutables de l’être humain.
5. La mort ne met pas in à tout. L’éternité existe.

6. La foi chrétienne est fondée sur des faits avérés d’un Dieu Vivant, Fidèle et
Tout-Puissant.

La foi chrétienne comme espérance vivante

      Le salut c’est aussi un espoir eschatologique ferme et solide comme le


roc.
    Nous n’espérons pas seulement dans cette vie en tant que disciples de
Jésus. Notre plus grand espoir se fonde sur le fait que Jésus soit ressuscité.
Conformément à ses promesses, nous passerons toute notre éternité avec
Lui.

    En ce qui concerne notre espérance chrétienne, Alister McGrath


souligne : « Elle traduit une attente sûre et con iante que ce qui a été promis

s’accomplira dans toute sa splendeur. Elle repose sur la iabilité et la idélité


du Dieu qui nous a fait des promesses. »[29]

JESUS-CHRIST : Centre de la foi et de la vie chrétienne


Page 25
    L’espoir fait vivre, disons-nous souvent. La vie a un sens pour nous
comme humain quand nous espérons. Cesser d’espérer c’est comme cesser

de vivre. C’est ancré en nous. Nous essayons toujours de nous attacher à


quelque chose qui nous tient debout et qui nous permet d’espérer que le
meilleur est à venir. Henri Frederic Amiel dans le journal d’Amiel, cité par
Alister McGrath, écrit :
   Au fond, tout dépend de la présence ou de l’absence d’un seul élément dans l’âme,

l’espérance. Toute l’activité de l’homme, tous ses efforts et toutes ses entreprises

présupposent en lui l’espérance de les mener à bonne fin. Si cet espoir est tué, tous

les mouvements de l’homme deviennent incohérents, spasmodiques et convulsifs,

comme ceux d’une personne qui se débat en tombant dans le vide.[30]


    Accrochez-vous à une espérance inébranlable. Le plus grand désir que
nous puissions nourrir dans notre esprit durant toute notre existence ici-
bas est la vie avec Christ dans l’éternité. Nous soupirons après de nouveaux
cieux et une nouvelle terre, la nouvelle Jérusalem. Contemplons la
splendeur de la ville :
Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem,
préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux. Et j’entendis du trône
une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec
eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme
de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car
les premières choses ont disparu…La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour
l’éclairer  ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’agneau est son flambeau. Les nations
marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire. Ses portes ne
se fermeront point le jour, car là il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et
l’honneur des nations. Il n’entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à
l’abomination et au mensonge ; il n’entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de la
vie de l’agneau.[31]

    Comment oserions-nous, vous et moi, négliger un si grand espoir


eschatologique que rien d’autre ne peut nous o rir dans le monde  ?
Intériorisons ces paroles de Paul :

JESUS-CHRIST : Centre de la foi et de la vie chrétienne


Page 26
Car l’amour de Christ nous presse, par ce que nous estimons que si un seul est mort
pour tous, tous donc sont morts ; et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne
vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux.[32]

   Dans la nouvelle terre où nous habiterons, notre soif sera en in étanchée


dé initivement. Nous serons délivrés de la présence du péché en nous,
autour de nous et partout où nous irons. C’est la glori ication. Oh, viens

Seigneur Jésus!

Résumé de la leçon

   La mort et la résurrection de Jésus ne sont pas des faits divers. Elles se sont
produites une fois pour toutes pour paver la voie à une réalité présente et
un espoir à venir que rien et personne au monde ne peuvent o rir à l’âme
languissante humaine. C’est une espérance vivante.
   Ainsi la foi chrétienne peut être étudiée, expliquée et crue. Elle repose sur
des évidences bibliques et historiques que tout esprit sérieux doit admettre.

    En embrassant la foi chrétienne, nous avons la paix avec Dieu ici et


maintenant et dans le monde à venir où nous serons pour toujours
consolés dans la nouvelle Jérusalem.

Activités créatives post-lecture

1. Ecrivez l’idée ayant eue le plus fort impact sur vous.

2. Par rapport à ce que vous saviez déjà et vos convictions personnelles


avant de lire le chapitre, écrivez quelque chose qui s’est clari iée dans votre
esprit.

3. Ecrivez une question qui continue à tourner dans votre esprit. (Allez en
discuter avec votre pasteur, mentor ou quelqu’un de plus spirituellement

mature que vous ou dans votre groupe d’étude).

JESUS-CHRIST : Centre de la foi et de la vie chrétienne


Page 27
4. Ecrivez une décision à prendre pouvant contribuer à votre croissance
dans la foi.

5. Faites une prière d’engagement à Dieu.

JESUS-CHRIST : Centre de la foi et de la vie chrétienne


Page 28
Etude 3-
JESUS-CHRIST : Centre de la foi et de la vie chrétienne

Activités créatives pré-lecture


 1. Que disent généralement les gens à propos du sujet ?

2. Quelles sont vos convictions personnelles sur le sujet ?


3. Pensez-vous que vos convictions sont bibliquement correctes ?
Argumentez.
  4. Aurez-vous le courage et assez d’humilité de réviser vos convictions si
après la lecture du chapitre vous vous rendrez compte qu’elles ne sont ni
bibliquement correctes, ni conformes à la raison, à la réalité, n’ont aucune

portée universelle et sont non vivables dans la pratique ?

Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait
été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.

—  Actes 4.12

La foi est beaucoup plus qu’un savoir ; c’est une vie, une expérience de vie ;
c’est une connaissance, oui, mais la connaissance de quelqu’un surtout, la
rencontre de quelqu’un qui appelle à la communion.

—  Jean Guy Couture

Objectif
A la in de cette étude, vous devriez être en mesure :

 de montrer que Jésus est au centre de la foi et de la vie chrétienne ;

 de montrer ce qui rend Jésus unique par rapport aux autres chefs
religieux ;
 de formuler une pensée biblique de Jésus-Christ ;

 d’établir la di érence entre les concepts Sauveur et Seigneur.

JESUS-CHRIST : Centre de la foi et de la vie chrétienne


Page 29
  
   Vous trouverez Jésus dans tous les chapitres qui sont traités dans ce livre.
Toutefois, dans le présent chapitre, l’accent sera mis sur sa personne en vue
de mieux vous aider à faire la connaissance de ce Jésus à qui vous avez
volontairement ouvert votre cœur.

Jésus au centre de la foi chrétienne

    Qu’est-ce qu’on vous a enseigné sur Jésus  ? Quelles sont vos propres
découvertes ? Bref, pour vous, qui est Jésus ? Il est tout à fait inconcevable et

même imprudent de con ier toute sa vie à quelqu’un sur qui on n’a aucune
information convaincante. Dans notre monde de telles choses se
produisent. Les coups de foudre existent. Disons, les coups de foudre
spirituels existent. Ils font tellement sou rir en in de compte !
    La foi religieuse est un domaine trop sensible pour s’y engager
uniquement sur la base de sentiment et d’émotions. Elle impacte tous les

autres domaines de la vie du croyant et détermine sa vision du monde. C’est


un tout englobant. La foi chrétienne n’échappe pas à ce fait. Elle repose sur
un personnage central et incontournable  : Jésus-Christ cruci ié et
ressuscité.
   Jésus est au centre de la foi chrétienne, comme une porte qui tourne sans

cesse sur ses gonds. Il fascine, étonne et parfois fait peur. Des rois puissants
se sont ligués contre Lui depuis sa naissance. Aujourd’hui encore, au 21e
siècle, certains pensent à tort qu’ils L’ont enterré.
   Depuis sa naissance jusqu’à aujourd’hui, aucun nom n’a été plus cité que
Jésus et aucune bibliothèque du monde entier ne peut contenir le nombre
de livres écrits à Son sujet. Et quand l’histoire humaine atteindra son point

culminant, tout genou échira devant Lui, saluant sa seigneurie.[34]

JESUS-CHRIST : Centre de la foi et de la vie chrétienne


Page 30
   Jésus est une méga super star. Votre niveau de connaissance intellectuelle
sur Jésus n’a ecte nullement cela. Il est ce qu’Il est, mais non ce que les
humains pensent qu’Il est. Il a toujours été à la hauteur de Ses prétentions.

Examinons de plus près deux de Ses attributs.

Jésus comme Sauveur

   Jésus est la personne parfaite par qui l’œuvre de Dieu est accomplie dans
notre vie. Je suis sûr que vous L’avez confessé comme Sauveur, peu importe
les circonstances dans lesquelles vous êtes venus à Lui. Vous êtes sauvés
parce que vous avez cru en Lui en tant que Sauveur.

    En dehors de Jésus, votre acte de foi peut être tout, sauf chrétienne. Du
coup, votre vie ressemblerait à une maison en carton bâtie follement sur du
sable mouvant. Jésus est Sauveur. Mais qu’est-ce que cela signi ie ? Qu’est-
ce que cela change en réalité ?

   Comme nous l’avons vu au chapitre premier, Jésus est notre rançon, notre

rachat. Nous étions pris de la tête au pied dans le ilet de l’oiseleur, le péché.
Dans notre détresse nous soupirions après un sauveur capable de nous
prendre en charge et de rompre le ilet. E ectivement, Il l’a fait de son
propre gré, dans l’humilité et avec un amour inconditionnel.
   Le 26 Mai 2018, le monde entier était suspendu à l’héroïsme de Mamoudou
Gassama, un jeune migrant Malien de 22 ans sans papiers en France, pour

avoir sauvé la vie d’un enfant suspendu dans le vide au quatrième étage d’un
immeuble à Paris. Quel acte de bravoure !

    Loin de comparer sur toute la ligne Mamouda à Jésus, mais c’est


exactement ce que Jésus a fait. Il a laissé son trône dans le ciel auprès de son
Père pour vivre parmi les hommes comme un simple homme. Il a accepté

une mort infâme et atroce pour sauver le plus vil des pécheurs.[35] C’est le
plus grand acte de bravoure de tous les temps. Jamais dans l’histoire il n’y
aura un acte d’héroïsme comme tel.

JESUS-CHRIST : Centre de la foi et de la vie chrétienne


Page 31
   Au moins, deux choses lient les êtres humains : l’image de Dieu et le péché.

Nous avons été créés à l’image de Dieu, sans exception de race, de couleur et
d’origine.[36] Nous n’avons pas commis les mêmes péchés. Mais après la
désobéissance combien coûteuse d’Adam et Eve, nous commettons tous des
actes de péché. Nul n’est besoin de blâmer nos premiers parents.

    Mais Jésus, sans tenir compte de qui nous sommes et des temps

d’ignorance, a a ronté des rois puissants, la puissance de l’ennemi, bravé la


mort et le séjour des morts pour nous sauver.
   J’ignore totalement le mode de vie de péché que vous meniez autrefois et
quels commandements divins avez-vous enfreints. Mais l’amour de Jésus
vous a trouvé. Quel sublime amour !
   Sans doute l’instinct de Mamoudou est de sauver des vies à sa manière. Il a

dit lui-même qu’il aime les enfants. Dans un Paris de haute technologie et de
service pompier hors-pair, certains passants prenaient le soin de ilmer la
scène de ce pauvre enfant tout tremblant, disant bonjour à la mort. Le
gamin les regardait en bas comme des mouches.
   Oh oui, le Diable a pris son malin plaisir non seulement de nous rebeller

contre Dieu, mais de ilmer notre chute. Tant de photos et de vidéos ont été
prises pour nous accuser et nous avilir. Mais heureusement, la nature de
Jésus est de sauver des vies détruites, fatiguées, chargées, bouleversées et
chamboulées.
    Jésus ne pouvait rester les bras croisés devant le désarroi spirituel d’un
monde déchu. Il ne pouvait se contenter de ilmer la scène de notre chute.

Son Père a élaboré le plan depuis avant la fondation de notre monde. Au


moment ixé, Il est intervenu. En Colossiens 2.14, Paul nous décrit l’acte
d’héroïsme de notre Sauveur en ces termes :
Il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous,
et il l’a détruit en le clouant à la croix ; il a dépouillé les dominations et les autorités, et
les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix.

JESUS-CHRIST : Centre de la foi et de la vie chrétienne


Page 32
   Gloire à notre héros !
   Accepter Jésus-Christ comme Sauveur, c’est accepter notre propre faillite,
tout en reconnaissant que la solution ultime n’est autre que Lui. Oui, c’est
Lui qui nous a délivrés de nos péchés par son sang.[37] Combien de vies ont

été sauvées par ce Sauveur en faisant tout simplement appel à Lui ! Jésus est
Sauveur parce qu’Il est parfait et que sa justice est égale à celle du Père.
C’était l’une des vérités les plus dures à accepter par les Juifs de l’époque de
Jésus.

   Au paralytique intelligemment déposé par quatre hommes dans la salle de


guérison et d’enseignement, Jésus a déclaré : «  Mon enfant, tes péchés sont
pardonnés.».[38] Aux fervents scribes qui assistaient à la scène, de se
demander : «  Comment cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui peut

pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ? » Excellente question.


   Jésus pardonne les péchés. Et Il l’a fait pour vous et pour moi. Alors de quel
droit ose-t-Il le faire ? Parce qu’Il est Lui-même Dieu.

Sauveur complet

   Jésus ne nous sauve pas seulement de nos péchés en intervenant sous la

forme la plus simple dans l’histoire humaine, mais Il est le Sauveur de tout.
Toute notre vie intéresse notre Sauveur. 
    Par conséquent, il n’y a absolument aucun dé i auquel nous sommes
confrontés qui dépasse Sa compétence. Il peut vous délivrer de tout, y
compris de vos maladies physiques, de votre famille brisée, de votre vie
professionnelle perturbée, de votre prestige et dignité foulés aux pieds, de

vos marasmes économiques, de votre ichu caractère et de votre vie de


procrastination. Notre Sauveur est complet et autosuf isant.

    Dans sa plénitude et autosuf isance, Jésus intervient quand Il veut pour


faire éclater sa gloire. Quand Il veut, Il suspend les lois de la nature pour
opérer un miracle. Il l’a déjà fait. Il peut le faire encore aujourd’hui.

JESUS-CHRIST : Centre de la foi et de la vie chrétienne


Page 33
   Comme Sauveur, Jésus est toujours avec nous. N’est-ce pas la dé inition
même d’Emmanuel ? En tant que son nouveau disciple, vous n’avez rien à

craindre. Celui qui vous a délivrés de vos péchés est constamment à vos
côtés. Ce sont ces derniers mots à Ses disciples avant Son ascension au ciel :
« Voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la in du monde. »[39]

    Avez-vous peur de vos anciens amis, des esprits malé iques qui vous
persécutaient et de vos parents qui sont mécontents de votre conversion ?
Vous n’êtes pas seul. Vous n’avez pas remis votre vie à un Sauveur qui s’est

retiré pour vous laisser vous débrouiller tout seul. Il est à vos côtés pour
vous accompagner dans votre vie chrétienne et pour répondre à tous vos
cris et besoins. Il s’est incarné pour compatir à vos faiblesses.[40] Continuez
à Lui faire con iance.

   Cependant, ne tombez pas dans le piège dans lequel beaucoup de chrétiens

sont tombés. Beaucoup servent le Jésus-Sauveur. Ils Le cherchent avec


ferveur pour intervenir dans leurs situations désespérées. C’est tout à fait
normal. Jésus est Tout-Puissant.
   Mais quand nous ne faisons que chercher la main de Jésus sans son cœur,
notre foi et vie chrétiennes perdent automatiquement leur pertinence.

Nous devenons matérialistes, irresponsables et parfois agonisants.  Voilà


tout le danger de l’évangile de la prospérité. Votre Sauveur n’est pas
allergique à la prospérité.
   Si nous ne faisons que chercher le Jésus-Sauveur, nous serons à la merci
des circonstances et sans conviction chrétienne solide.
   Jésus est plus que le Sauveur. Il est aussi le Seigneur.

Jésus comme Seigneur

   C’est génial d’accepter Jésus comme son Sauveur. Quelle bénédiction pour
nous d’avoir un tel Sauveur ! Cependant, il est tout aussi essentiel d’accepter

et de considérer Jésus comme Seigneur.

JESUS-CHRIST : Centre de la foi et de la vie chrétienne


Page 34
   Jésus est Seigneur. «  Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes
choses, et toutes choses subsistent en lui.  »[41] L’une des phrases que j’ai
retenues d’une chanson que j’ai apprises au Burkina Faso dit ceci : « Même
dans le tombeau, Jésus est Seigneur. » Jésus, en tant que Seigneur, n’a point
de rival. Il est Tout-Puissant. Il domine. Mais la question fondamentale à se
poser est : Jésus est-Il le Seigneur de ma vie ?
   Accepter Jésus comme Seigneur n’est pas une simple reconnaissance de
sa toute puissance et de son autorité sur tout l’univers, mais c’est surtout
accepter qu’Il domine sur votre vie.    Si vous avez été baigné dans
l’individualisme et l’autosuf isance, cette idée peut tout à fait vous choquer.
Si c'est le cas, c'est un choc utile.

   Jésus est venu dans votre vie comme un vrai gentleman. Il a frappé avec
tellement de gentillesse à votre porte qu’il est dit dans Apocalypse 3.20
ceci : « Si vous entendez sa voix. »

   Comme son sang coulé à la croix était toujours disponible pour vous, en
faisant appel à Jésus, Il est entré dans votre cœur parce que vous L’avez

confessé. Tout cela s’est passé volontairement, sans piétiner votre libre-
arbitre. 
    Encore en bon gentleman, Jésus ne va pas envahir votre vie comme un
braqueur de banque. Non, Il attend que vous lui soumettiez toute votre vie
dans une obéissance totale.

   C’est en menant toute une vie d’obéissance à Jésus que vous pouvez dire
réellement qu’Il est votre Seigneur.
   Accepter que Jésus soit le Seigneur de votre vie peut-être un processus
douloureux. Vous acceptez de céder. Vous cédez votre égocentrisme, vos
petites habitudes, vos trophées, vos goûts, vos préférences, votre travail,
votre famille, vos priorités, votre échelle de valeurs et votre philosophie de
la vie. Acceptez-vous de considérer toutes ces choses comme de la boue à

cause de Christ ? Comme un enfant, remettez tout entre Ses mains.

JESUS-CHRIST : Centre de la foi et de la vie chrétienne


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   Ce n’est pas une perte de céder toute votre vie à Jésus. Au contraire c’est un
gain. C’est votre dé inition de la vie et votre vision du monde qui changent.
N’est-ce pas ce que Paul, circoncit le huitième jour, de la race d’Israël, de la

tribu de Benjamin, Hébreux né d’Hébreux, quant à la loi, pharisien, quant au


zèle, persécuteur de l’Eglise, irréprochable, à l’égard de la justice de la loi,
voulait insinuer en concluant : «  Car Christ est ma vie, et la mort m’est un
gain. » ? [42]
   Pour vous, vivre c’est désormais Christ. Il ne s’agit plus de moi, mais de toi
Seigneur. Etes-vous prêts à laisser tomber tous vos petits seigneurs pour

de meurer sous l’abri du Très-Haut ?


   Dans toute la Bible, je ne vois aucun serviteur ou servante de Dieu qui a
perdu après avoir choisi d’obéir à Dieu. Il était tellement béné ique pour
David quand il soumettait toute sa vie à Dieu, il a déclaré : «  Mieux vaut un

jour dans tes parvis que mille ailleurs.»[43]


   Aucune vie n’est plus épanouie qu’une vie placée sous la seigneurie de
Jésus. Il est le seul Seigneur à qui vous pouvez totalement faire con iance.
Plus vous soumettez votre vie à Jésus comme Seigneur, plus vous
comprendrez combien le salut est succulent.

Résumé de la leçon

   Jésus, l’auteur et le consommateur de notre foi est avec nous. Etant monté
au ciel, Il poursuit son travail de discipolat. Il est notre Sauveur. Par amour
pour nous, il a posé l’acte héroïque le plus spectaculaire de l’histoire
humaine lorsqu’il a renoncé à tout pour venir jusqu’à nous. Par son sang, Il

nous a délivrés. Beni soit son nom glorieux !

JESUS-CHRIST : Centre de la foi et de la vie chrétienne


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    Mais Jésus ne souhaite pas être seulement notre Sauveur. Il veut être

surtout notre Seigneur, avec notre accord bien sûr. En Lui cédant toute
notre vie, nous serons les principaux gagnants. Notre vie est de loin plus
épanouie quand elle est placée sous la seigneurie absolue de Celui qui est
infaillible, parfait, complet et autosuf isant.
    Jésus n’a pas seulement des mains pour sauver, mais Il a aussi un cœur
qu’il veut partager avec vous dans une relation d’amour que vous n’avez

jamais eue et que vous n’en aurez jamais.

                                                 Activités créatives post-lecture

1. Ecrivez l’idée ayant eue le plus fort impact sur vous.

2. Par rapport à ce que vous saviez déjà et vos convictions personnelles


avant de lire le chapitre, écrivez quelque chose qui s’est clari iée dans votre

esprit.

3. Ecrivez une question qui continue à tourner dans votre esprit. (Allez en
discuter avec votre pasteur, mentor ou quelqu’un de plus spirituellement
mature que vous ou dans votre groupe d’étude).

4. Ecrivez une décision à prendre pouvant contribuer à votre croissance


dans la foi.

5. Faites une prière d’engagement à Dieu.

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Conclusion

 
   Jésus est digne d’être aimé ! Pour nous, Il s’est pauvre a in de nous assurer
un salut éternel. Il a plu à son Père de Le briser par la sou rance pour
panser et guérir nos blessures (Esaïe 53). Tant de blessures ont été guéries
par son sang coulé à ot à Golgotha ! 
   Alors que Jésus poursuit son œuvre de discipolat, étant assis à la droite son
Père dans les lieux célestes, nous ne devons négliger le salut qu’il nous
accorde gratuitement. Ce salut n’est pas à bon marché, pour reprendre
l’expression de Dietrich Bonhoe er. Vivons-le dans la paix, la joie et l’amour.
Continuez à croire en Jésus jusqu’au bout du voyage ! Il est avec vous pour

vous à aider à surmonter tous les combats de la vie.

Vous pouvez écouter ces leçons sur notre podcast JE CROIS, DONC JE PARLE
via les liens suivants:

1) https://anchor.fm/jecroisdoncjeparle/episodes/Le-salut-comme-ralit-
prsente-euuk9p

2) https://anchor.fm/jecroisdoncjeparle/episodes/Le-salut-comme-espoir--
venir-ev8npm

3) https://anchor.fm/jecroisdoncjeparle/episodes/Jsus-Christ-comme-

centre-de-la-foi-et-de-la-vie-chrtienne-evdfdv

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1. Alister McGrath. Le Dieu inconnu, Ed. La Clairière, 2000, p. 108 ↑

2. Darrow Miller. Faites des nations mes disciples : clés pour une réforme de nos
sociétés, Ed. Jeunesse en mission, 2008, p. 77 ↑

3. Cette image est inspirée d’Alister McGrath. ↑

4. Voir Rom. 5.8; 1 Pie. 1.18-21; Jn. 3.16 ↑

5. Héb.11.1 ↑

6. Voir Eph. 2.8, 9; Rom.10.9 ↑

7. Cité par Alister McGrath dans Le Dieu inconnu, p. 92 ↑

8. Voir Jn.10 ; Rom. 8 ; 1 Jn.5.13 ↑

9. Rom.6.23 ↑

10. Orton H. Wiley et Paul T. Culbertson. Introduction à la théologie chrétienne, Ed. Fois
et Sainteté, Kansas City, USA, 1991, p. 288 ↑

11. Voir Rom. 5 ↑

12. William Dyrness. Théologie de l’Ancien Testament : Une approche thématique, Ed.

Ministère Multilingue International, Canada, 2001, p. 20 ↑

13. https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15246, consulté le 28 Mars 2020.


Certaines parties du tableau ont été volontairement omises sans altération des

parties reportées ici. ↑

14. Rom.8.15-17. A considérer pour les autres aspects développés sur l’adoption. ↑

15. Jésus nous demande de ne pas nous inquiéter. Nous devons Lui faire con iance et
nous contenter sur le plan matériel de ce qu’Il nous donne. Voir Matt. 6.25-34 ; 1 Tim.

6.8 ↑

16. Phil. 2.13; Eph.3.20 ↑

17. Matt. 28.20 ↑

18. Cité par Alister McGrath, p. 112 ↑

19. Lc.24.24-46. Autres passages à considérer : Gen. 12:3 ; 18:18 ; 22:18 ; Es.17.14 ; 1.1 ;

Jer.23.5 ; Mi.5.2 ; Matt. 1.18-23 ; 2.1 ; Deut.18.15 ; Jn.6.14 ; Ac.3.20-30 ↑

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20. United Church of God (Janvier 2011). L’incroyable accomplissement des prophéties

concernant Jésus : https://francais.ucg.org/outils-detude-de-la-

bible/brochures/jesus-christ-la-veritable-histoire/lincroyable-accomplissement-

des-propheties-concernant-jesus ↑

21. Pierre Stoner. Science speaks, 1963, p.100-109, cité par le même article précédent. ↑

22. Ps.22.17, 19 ; 34.21 ; 69.22 ; Jn. 19.23-24,32-34 ; 20.25,27; Zac.12.10; Es.53.12 ; Lc.23.34 ;
Matt.26.14,15 ; 27.34 ; Ac.18 ; 1 Cor.15.3,4 ↑

23. Revue « En route ». La mort physique de Jésus :Une étude scienti ique médicale
http://www.revueenroute.jeminforme.org/la_mort_physique_de_jesus_1.php ↑

24. Dr. Lesly Jules. Le Jésus des croyants, mythe ou réalité, App-O-Logia, 29 Juin 2019 ↑

25. Matt. 28; Mc. 16; Lc. 24; Jn. 20. Je vous donne tous les chapitres où le fait de la
résurrection est rapporté par les Evangélistes pour situer les contextes et pour que
vous puissiez tenir compte des évènements qui se sont déroulés après la
résurrection. Les di érentes apparitions sont nécessaires. ↑

26. Cité par Lesly Jules dans Le Jésus des croyants, mythe ou réalité. ↑

27. Ac. 1.3 ↑

28. Ibid. ↑

29. Le Dieu inconnu, p.113 ↑

30. McGrath, p. 114 ↑

31. Apoc. 21.2-4; 23-27 ↑

32. 2 Cor. 5.14, 15 ↑

33. Cité par Raymond Girard dans son ouvrage Education à la foi chrétienne et
développement humain, Presses de l’université du Québec, 1992 ↑

34. Phil. 2.10, 11 ↑

35. Phil.2.5-8 ↑

36. Gen.1.26,27 ↑

37. Apoc.1.5,6 ↑

38. Mc.2.5-7 ↑

39. Matt.28.20 ↑

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40. Héb.4.15 ↑

41. Col. 2.16, 17 ↑

42. Phil. 3.5, 6 ; 2.21 ↑

43. Ps. 84.10 ↑

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