1) Manipulations
Expérience 1
clou
(CuSO4 ) aq
(NaOH)aq
agitation
poudre précipité vert
de fer de Fe(OH) 2
qui brunit
(CuSO4 ) aq au contact
de l'air
Expérience n°1b
cristaux
d'argent
(AgNO3 ) aq
Expérience n°2
(CuSO 4 ) aq
Expérience n°1a
cristaux
d'argent
(AgNO3 ) aq
Expérience n°2
2) Interprétations
Expérience 1
Expérience 2
La disparition de la couleur bleue montre la disparition des ions cuivre ce qui confirme
l’expérience 1.
Le test caractéristique avec la soude montre que des ions fer II sont apparus dans la
solution. Ils proviennent donc du fer métal.
Pour que cette transformation soit possible, des électrons doivent intervenir :
Fe Fe2+ + 2 e-
II. DÉFINITIONS
1) Oxydant -réducteur
On appelle oxydant toute espèce chimique qui peut capter un ou plusieurs électrons au
cours d'une réaction chimique.
On appelle réducteur toute espèce chimique qui peut céder un ou plusieurs électrons au
cours d'une réaction chimique.
3) Demi-équation électronique
Un demi-équation électronique d’oxydo-réduction doit respecter a conservation des charges
et des éléments chimiques. Pour écrire la demi-équation électronique d’un couple
oxydant/réducteur, on pourra suivre la méthode ci-dessous.
La demi-équation sera du type :
Oxydant + ne- + kH+ = réducteur + mH2O
où k, m et n sont des entiers.
4) LE COUPLE REDOX
Un couple oxydant / réducteur est un ensemble d’un oxydant et d’un réducteur d’un même
élément chimique qui se transforment l’un en l’autre par transfert d’électrons.
Cela se traduit par une demi-équation électronique s’écrivant :
Oxydant + n e- = réducteur
Ag+ / Ag
Fe2+ /Fe
Fe3+ / Fe
Al3+ / Al
Cl2 / Cl-
H+ / H2
MnO4- / Mn2+
Cr2O72- / Cr3+
Observations :
Dépôt de cuivre sur la lame de zinc
Apparition d’ions Zn2+ dans la solution et
appauvrissement en ions Cu2+
Aucune réaction ;
Conclusion:
On peut en déduire que l’oxydant Cu2+ est plus fort que l’oxydant Zn2+
ou bien le réducteur Zn est plus fort que le réducteur Cu
A partir de là, on peut classer les 2 couples Cu 2+/Cu et Zn2+/Zn suivant leur pouvoir oxydant et
réducteur.
Dans un couple redox, plus l’oxydant est fort, plus le réducteur est faible (et inversement).
Une réaction d’oxydoréduction a lieu entre deux couples redox. La réaction d’oxydoréduction
a lieu entre l’oxydant le plus fort et le réducteur le plus fort.
Q = It
I en A
t en s (durée de passage du courant ou durée de fonctionnement)
Exemple de calculs :
La concentration de chacune des solutions est de C = 0,1 mol/L, pour un volume de 100 mL.
La pile est reliée à une résistance R = 33 Ω.
L’intensité délivrée est de 33 mA.
La tension aux bornes de la pile est de 1,1 V
A la cathode, réduction, électrode positive.
A l’anode, oxydation, électrode négative.
Réactif limitant :
On suppose que les électrodes métalliques possèdent une grande quantité de matière. Les
ions cuivre sont consommés, donc constituent le réactif limitant.
n = C×V = 1,0×10-2 mol. C’est la quantité d’ions cuivre qui limitera la réaction.
Quantité d’électricité :
Q = ne × F = 2,0×10-2 × 96500 = 1,9 × 103 C
On peut en déduire la durée de fonctionnement de la pile :
t = Q/I = 5,8×104 s soit environ 16 h.
Energie disponible :
W = Q×U = 2,1×103 J
ou
Q = I×t = 0,,33×16 = 0,53 Ah
W = Q×U = 0,53× 1,1 = 0,58 Wh
1) Corrosion du fer
La corrosion est l’ensemble des phénomènes par lesquels un métal ou un alliage métallique
tend à s’oxyder sous les conditions atmosphériques (problèmes économiques et industriels :
2 tonnes d’acier passent chaque seconde à l’état de rouille, à l’échelle mondiale). Le métal a
donc tendance à retrouver sa forme originelle dans les minerais.
La corrosion est une oxydation des métaux. Le fer peut être oxydé par
un oxydant plus fort, comme l’oxygène de l’air.
Bilan :
2Fe + O2 + 2H2O 2Fe2+ + 4 OH-
Le fer s’oxyde donc en présence d’eau et de dioxygène. Les espèces formées vont subir
différentes transformations qui aboutiront à la formation de rouille (voir la vidéo sur la
corrosion du fer). Ce sont des oxydes de fer (oxydes métalliques).
La corrosion du fer est destructrice car la rouille formée va réagir avec le fer encore présent
et se propager à l’intérieur du métal.
Remarque : Le fer peut être oxydé par un métal plus oxydant que lui (comme le cuivre).
C’est se qui se passe si il y a des impuretés dans l’acier. Il se forme une pile de corrosion.
8) Protection du fer
Pour protéger le fer de la corrosion, il y a 2 possibilités :
- on favorise la réduction des ions Fe2+ (Protection cathodique)
- on sacrifie un autre métal (anode sacrificielle)
a. Anode sacrificielle
La structure métallique à protéger est reliée à un métal (anode) dont le
pouvoir réducteur est plus fort.
b. Protection cathodique
Afin d’éviter l’oxydation du fer, on peut
favoriser la réduction des ions Fe2+.
Une canalisation en Fer est reliée à un
générateur qui produit des électrons
(borne -).
L’autre borne est reliée à un autre métal
enterré. C’est le sol qui ferme le circuit.
9) Corrosion protectrice
Cette protection se fait naturellement, mais elle peut être accélérée en reliant le métal à un
générateur : c’est la protection anodique ou anodisation.
On dépose sur le métal à protéger une couche d’un autre métal résistant mieux à la
corrosion.
Le dépôt subit généralement un traitement contre la corrosion : passivation, chromage...
Exemples :
l’électrozingage ou galvanisation (dépôt de zinc par électrolyse) , puis passivation de la
couche de zinc
La parkérisation (ou phosphatation)
Une plaque d’acier trempée dans un mélange de phosphate de zinc, de manganèse et de
sodium à 100°C se recouvre d’une couche imperméable et insensible à la corrosion. Utilisée
dans l’industrie automobile.
Autre solution :
Une couche (de peinture, de plastique, de céramique...) non poreuse et isolante
électriquement protège les métaux de la corrosion.