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Bonjour tout le monde, nous sommes Assia, Britt, Christophe et Sam. Aujourd’hui nous abordons la
compétitivité de la Belgique. La compétitivité est quelque-chose de très important pour un pays et
nous espérons de vous la montrer. Ce rapport ne sert pas seulement à comparer la compétitivité de
la Belgique aux autres pays européens, mais aussi à distinguer les problématiques et ses solutions.
Avec ce rapport nous souhaitons décrire les implications possibles des menaces contre la
compétitivité belge et la conséquence d’une basse compétitivité . Ce rapport ne sert pas à maudir la
politique budgétaire belge, nous voulons simplement décomposer la compétitivité belge, pour
donner une analyse claire. Le but principal du rapport est de marquer les problématiques urgentes
et de donner des solutions possibles .
D’abord nous devons vous expliquer ce que c’est, “la compétitivité”, pour être sûr que nous soyons
sur la même longueur d’onde. Je commence avec une question pour vous. A quoi pensez-vous,
quand vous entendez le mot “compétitivité”? … Il n’y a pas longtemps que je pensais simplement
que la compétitivité était le degré avec lequel les entreprises belges rivalisent avec les entreprises
étrangères. Selon Michael Porter (qui est un économiste américain) la compétitivité n’est pas
seulement le degré avec lequel les entreprises rivalisent. Si une entreprise veut devenir plus
compétitive, elle peut le réaliser par une réduction des dépenses. L’entreprise peut réduire les
salaires pour réaliser cet effet, le résultat non désiré est une chute du bien-être. Michael Porter tient
en compte le bien-être de la société. Pour augmenter la compétitivité on doit augmenter ou
maintenir le niveau actuel de la prospérité. Ça a des implications sur la productivité dont Christophe
parlera plus loin.
Si on reprend le GCI du FEM on voit que pour le moment la Belgique se retrouve en vingtième
position du classement (des 137 pays). Ça ne semble pas un problème mais on doit garder à l'esprit
que c’est la position la plus basse depuis 2012. Nous pouvons nous demander pourquoi la
compétitivité est- elle si importante? Une compétitivité basse va de pair avec une productivité
basse. Une productivité stagnante est le résultat d’une chute du rendement des facteurs input.
Concrètement, ça veut dire par exemple qu’un ouvrier a atteint son maximum d’unités de
production, donc il n’est plus possible pour l’employeur d’augmenter le salaire de cet ouvrier. Si
l’employeur veut augmenter le salaire de cet ouvrier, il se tire une balle dans le pied. Une
compétitivité basse se traduit aussi par peu d’emploi, une prospérité qui baisse. Ça résulte à moins
de ressources pour les soins de santé, l’éducation, la sécurité, donc en abrégé; le bien-être des
belges.
2. Un autre facteur limitant est l’accès au marché financier. Les entreprises belges ont moins accès
au crédit que les entreprises étrangères. Ce défaut résulte en moins de recherche et développement
(R&D) du côté des entreprises belges, alors que les entreprises étrangères peuvent investir de plus
en plus. La conséquence est l’apparition d’un fossé entre les entreprises belges et le reste du monde.
3. L’environnement macroéconomique n’est pas idéal. Par exemple la belgique ne réussit pas à
diminuer le déficit budgétaire qui fait que la dette publique a tendance à augmenter. Dans la théorie
d’économie, on a déjà montré qu’une dette publique élevée stimule la demande à court terme, mais
diminue la demande à long terme. La théorie correspond à la pratique. Empiriquement, on a
constaté qu’il existe une relation négative entre la croissance du PIB et la dette publique.
5. L’économie belge a grandi moins que la moyenne des pays Européennes les cinq dernières
années. Un argument qu’on doit souvent entendre est que la Belgique a moins souffert de la crise,
donc la Belgique devait moins compenser. Cet argument est fondé sur la vérité, mais selon le
syndicat social ABVV, il y a plusieurs pays européens qui ont aussi connu une crise douce, et dont
l’économie a plus grandi.
6. La Belgique a un climat fiscal doux, qui pourrait coûter au gouvernement environ € 30,4 milliard
par année. Une étude par un groupe (S&D) dans le parlement européen a montré que notre pays
perd presque 8% du PIB par an à cause d’évasion fiscale et fraude fiscale. La Belgique pourrait
utiliser cet argent pour investir dans l’infrastructure belge, ce qui pourrait bénéficier la productivité
des entreprises belges.
7. La Belgique connaît des coûts salariaux très hauts par rapport aux pays voisins. Même après le tax-
shift, les coûts salariaux sont devenus incontrôlable.
Comme indiqué, la Belgique a perdu 30.4 milliard d’euros à cause de l’évasion fiscale. C’est
beaucoup d’argent que la Belgique aurait pu utiliser pour la résolution du déficit budgétaire qui
contient maintenant environ 7 milliard d’euros, un tiers d’évasion fiscale. L’évasion fiscale est un
problème européen, au total, l’UE a perdu environ 824 milliards d’euros.
L’évasion fiscale avait déjà diminué avec 11.7% par rapport à 2009. Mais, évidemment ça ne suffice
pas. Oxfam a examiné comment on pourrait réduire l’évasion fiscale. Leur objectif est de donner des
recommandations aux pays en développement, mais les solutions qu’ils offrent ont des avantages
pour tous les pays.
Leur première solution est un accord entre tous les gouvernements sur des règles fiscales
internationales. Ces règles inclurent la mise en place au niveau international d’un taux d’imposition
minimum effectif juste. Ça permettrait d’éliminer la tentation d’utiliser des paradis fiscaux.
La deuxième solution consiste à la préparation des rapports financiers. Les entreprises doivent
préparer des rapports financiers pour chaque pays où ils font commerce, pour éviter les secrets
fiscaux des entreprises. L’initiative actuelle de l’OCDE n’est pas suffisante parce qu’elle ne couvre
pas toutes les sociétés multinationales et n’oblige pas les entreprises à mettre leurs rapports
financiers à la disposition du public.
La dernière solution porte sur des listes noires. Chaque pays devrait établir une liste noire mondiale
des paradis fiscaux. Il y aura aussi des sanctions pour ceux qui se retrouvent sur la liste. Cette
mesure est pour éviter l’utilisation des paradis fiscaux. Au niveau mondial, les Etats n’ont pas encore
établi déjà une liste objective pour identifier les paradis fiscaux. Ils (l’OCDE) ont fait seulement une
représentation d’une liste noire en 2017. Même dans cette liste, qui est la liste la plus complète
d’Europe, ils ont mis des paradis fiscaux comme l’Irlande.
Deuxièmement nous allons analyser les coûts salariaux des employés. Nous l’avons choisi parce que
les coûts salariaux traitent deux problèmes: la Belgique est connu au handicap salarial qui diminue
notre position concurrentielle mais aussi parce qu’un coût salarial haut s’occupe qu’une entreprise
n’est pas capable de répartir des coûts à une manière efficace. La Banque Nationale de Belgique
décrit les coûts salariaux comme suit: Au total, les coûts salariaux ce sont: des coûts directs qui
contiennent le salaire brut avec avantages salaires comme par exemple des tickets restaurant. Et il y
a aussi des coûts indirect comme des cotisations patronales, des coûts de formation,...
D’abord, la Belgique a des coûts de salaires très élevés. La recherche concernant les développements
économiques a été menée par la Banque nationale de Belgique. Le graphique suivant est un
graphique en bâtons qui présente l’évolution dans le temps des coûts salariaux par unité produite en
Belgique entre 1996 et 2018. L’étude a été publié en 2019. L’axe horizontal correspond à l’axe du
temps exprimé en années. Et sur l’axe verticale lit des pourcentages. Les coûts salariaux sont
indiqués par la couleur grise et si la valeur est positive c’est une indication que les coûts salariaux ont
augmenté. Le graphique présente une progression des coûts salariaux entre 2006 et 2014. Mais à
partir de 2014 il y avait une baisse. Cette diminution en 2014 s’explique par le fait qu’il y avait une
diminution des coûts salariaux, grâce à la tax shift du gouvernement Michel. Le but de la tax shift
était de stimuler la productivité.
Comme solution le gouvernement Michel a décidé en 2014 de réduire les coûts salariaux par une tax
shift afin que les entreprises aient une chance plus équitable de faire concurrence internationale. Les
cotisations patronales sont tombées de 33 pourcent à 25 pourcent. Paul De Grauwe, professeur à
London school of economics, signale que la baisse des cotisations patronales n’ont pas stimulé la
compétitivité de la Belgique. Au contraire les entreprises ont utilisé l’avantage de la tax shift pour
une augmentation de leur marges de bénéfice au lieu d’une diminution des prix de vente
Une autre point de vue sur les coûts salariaux de la Belgique est celui de la FEB, Fédération des
Entreprises de Belgique. Nous connaissons le système de l’ancienneté c’est-à-dire la période où vous
êtes employé dans une organisation. Du plus longtemps vous travaillez dans une entreprise, au plus
votre salaire augmente. La FEB insiste qu’une augmentation automatique des salaires n’est pas
proportionnelle avec la productivité d’un employé. Ainsi, les entreprises ont une position moins
concurrentielle et les employeurs ne développent pas leur compétences parce qu’ils n’ont pas une
stimulation de travailler plus efficace. L’ancienneté empêche les employeurs de 50 ans par exemple
de choisir un autre travail parce qu’ils ont les bénéfices de leur salaire et l’ancienneté. Ceci perturbe
le fonctionnement du marché du travail.
Bart buysse, l’auteur de l’article de la FEB, recommande que la Belgique fasse une combinaison de
l’ancienneté automatique et de la rémunération basé sur le prestation. Que signifie une basée sur le
développement des compétences, l’expérience,...
La compétitivité de la Belgique a donc diminué au cours des dernières années. Une autre façon de
regarder ce problème est du point vue de l’OCDE. Leur recherche montre que cela est dû en grande
partie à une réduction de la productivité. Si la Belgique a maintenu le même rythme de croissance
de la productivité en 2007 (2,1%), la productivité serait maintenant 25% plus élevé que ce qui est
actuellement le cas. Le marché des services joue aussi un rôle majeur selon l’OCDE.
Les solutions existantes porte par exemple sur l’amélioration de la concurrence, la recherche et
développement, la mobilité des travailleurs, et les investissements. La différence avec l’OCDE est
qu’ils voient les solutions existantes de façon plus détaillée. Comme ça, ils trouvent des solutions
plus spécifiques et ça offre une meilleure stratégie de lutte contre le problème.
Un premier exemple lié à la concurrence. Il serait important selon eux pour devenir plus compétitif
sur le marché des services. Les avocats, notaires, comptables, architectes et agent immobiliers sont
des exemples des professions qui devraient avoir un avantage concurrentiel.
Un autre point est le capital à risque. La Belgique est un pays qui prend peu de risques dans ce
domaine et l’OCDE encourage le pays de prendre plus de risques.
C’est aussi important de faire attention à la mobilité des travailleurs. José Angel Gurria plaide pour
un marché de travail plus flexible.
Un autre point important est la formation. Des travailleurs bien formés vont améliorer la
performance des entreprises et donc aussi la position concurrentielle.
Finalement, ils parlent des investissements. La Belgique doit engager l’économie avec des
investissements public, principalement dans les infrastructures digitales et de transport.
RECOMMENDATIONS PROVISOIRES (B + A)
Les solutions que nous recommandons sont en partie similaires à celles de l’OCDE.
Il nous semble donc une bonne idée de motiver les travailleurs et protéger leur flexibilité plutôt que
les emplois. De cette façon, la productivité va augmenter et cela va protéger automatiquement les
emplois. Entreprises peuvent par exemple renforcer la solidarité dans l’équipe avec l’aide du team
building. Ils peuvent aussi par exemple améliorer la réfectoire pour permettre les travailleurs de bien
se relaxer pendant la pause. De cette façon, ils ont quelque chose à attendre pendant la pause et ça
va leur motiver de travailler bien pendant les heures de travail.
belspo
La recherche et développement est aussi très importante. La recherche et (le) développement
permet d’examiner le coeur du problème et de le résoudre efficacement. Un exemple de ce qui peut
être trouvé dans la recherche est le problème du travail non déclaré. Les travailleurs au noir sont
également la concurrence et au cours des dernières années, leur part dans l‘économie nationale a
augmenté. Ces travailleurs noirs causent des désavantages pour les travailleurs indépendants et
aussi la diminution de la position concurrentielle internationale de la Belgique.
Afin de résoudre ce problème, le pays pourrait lutter contre le travail au noir par investir dans plus
des contrôles pour baisser le nombre de travailleurs au noir. Cela aura pour conséquence que
d’autres entreprises pourront profiter d’une concurrence loyale au niveau national qui, à son tour,
va causer qu’ils pourront améliorer leur position internationale.
Une autre solution que nous recommandons n’est pas mentionnée par l’OCDE. C’est l’efficacité.
Nous trouvons qu’il est préférable d’avoir une productivité plus faible qui est beaucoup plus efficace
qu’une productivité plus élevée qui est moins efficace. En effet, c’est l’efficacité qui peut améliorer
notre position concurrentielle sans devoir augmenter la productivité et épuiser les travailleurs plus
que nous le fait maintenant.
Nous pouvons aussi ajuster le problème du système d’ancienneté. Notre solution est que les
employés ne reçoivent pas une augmentation de salaire en fonction de la durée que la personne a
travaillé, mais en fonction du rendement de travail. Un employé qui était par exemple toujours au
temps depuis un an et qui a accompli bien les tâches de son travail, peut obtenir une augmentation.
CONCLUSION
Notre conclusion est que les problèmes principaux couvrent l’efficacité du marché labeur, l’accès au
marché financier, L’environnement macroéconomique, les dépenses du gouvernement et le climat
fiscal doux de la Belgique.
Nous avons regardé à ces problèmes des points vus du gouvernement Michel, le FEB et l’OCDE.
Notre solutions portant sur la motivation des employés, la recherche et développement, l’efficacité
et le problème dus système d’ancienneté.
Merci pour votre attention.